« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je repense toujours à mon rêve. Celui me disant si je suis capable d'assumer tous le sang qui va couler. Et même dans cette situation où tout semble être finit, je sens que je n'aurais pas finit de me le rappeler. Le sang ne cessera pas de couler. Pas encore. Pascal avait délibérément ouvert une plaie abondante qui ne cesse de saigner. Pas seulement son sang, mais aussi celui de tous le monde, y comprit le mien. Bientôt, il se retrouvera avec des ennemis puissants à ses trousses et sera renié par sa bien-aimée. Celle pour qui il avait risqué sa vie. Il s'en fout royalement. Mais il ne se rend pas compte. Je me fiche qu'il ait fait la guerre, qu'il pense avoir passé un cap pour prendre tous le monde haut. Mais je sais d'expérience que ne plus avoir d'honneur et foutre le cirque partout, ça n'importe rien de bon. Au bout d'un moment, ça te retombe amèrement dessus. Et je n'ai pas eu besoin de six mois passé à faire la guerre pour comprendre ça. Je suis juste un orphelin qui a tenté de croire pendant huit longues années que la vie de voleur pouvait parfaitement convenir.
Le sang du caméléon allait couler d'un moment où à un autre. L'idée de voir un jour son cadavre par terre, au coin d'une ruelle me donne presque envie de vomir. Mais je l'ai renié maintenant. Il n'est plus question qu'il touche à mes enfants, ni à Raiponce. Je ne veux plus rien attendre de lui, ni de personne d'autre. En réalité, j'en ai marre. Marre de constater que les personnes que vous aimiez sont capables de se transformer en personnes insensées. Bornées. Pensant agir pour le bien des autres en sacrifiant ce qui est le plus important. En se donnant pour excuse le fait que l'on veut sauver l'être le plus important au monde. Mais pas comme ça. Non. Je refuse tout bonnement cette idée. La vie compte! Je suis déjà mort une fois, je peux témoigner!
Je me sens totalement perdu à tel point que je ne vis pas mon corps suivre les autres à travers le portail pour retourner enfin à Miami. Je veux être seul. Pour me retrouver. Réfléchir à cette situation calmement et agir enfin comme j'aurais du le faire pendant longtemps. Je savais qu'agir aux côtés des divins ne pouvait donner que de lourdes pertes. Mais j'avais naïvement cru que Pascal ne pouvait pas changer. J'avais eu tort. Se prendre la réalité en pleine figure. Quelle expérience agréable! Mais qui sait si cette mission de sauvetage n'a pas été là pour me faire signe que tout bouge? Que tout ne reste pas gravé car le monde est fou? Qu'il faut que je m'adapte enfin pour survivre? Je dois juste... prendre une pause. Pour enfin réfléchir calmement et ne pas me défouler sur le Crapaud.
Je décide de m'en aller d'ici, remerciant gentiment Aryana qui semblait vouloir me téléporter. Puis je suis partit au fin fond de la ville, un sac à dos sur moi avec mon portefeuille. Je vais m'isoler quelques temps et revenir. Je me rachèterais des vêtements. Puis j'aviserais. Mais Pascal peut compter sur une chose. Si son sang ne coule toujours pas, tout lui retombera sur la tronche à un moment donné. Et je ne sais pas si je serais encore là pour ramasser les morceaux.
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Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
J'étais encore en état de choc. J'avais toujours l'impression d'etre dans cet effroyable bocal et de regarder mon frère changé en pierre à travers le verre épais de la paroi. Mais je devais me détendre. Tout ceci était déjà du passé. Egéon était bien vivant. Il respirait. Artémis nous avait délivrés de nos "prisons" respectives. Mon frère l'avait remerciée ; en ce qui me concernait, c'était trop me demander pour l'instant. Je ne savais plus où était le vrai du faux, où je pouvais placer ma confiance. Avant ce jour, je pensais que tout était soit tout blanc, soit tout noir. Les dieux d'un coté avec leur fourberie et leur suprématie d'opérette, les mortels et créatures de l'autre. Lorsque j'avais vu l'éclair du Trident percuter la statue de mon frère, j'avais hurlé à m'en casser la voix. J'avais cru que tout était perdu, qu'elle lui donnait le coup de grâce. Elle avait blessé l'autre déesse au passage. J'avais pensé sombrement qu'elle aurait pu mieux viser, mais bon. Elle souffrait, c'était le principal.
J'aurais cru qu'Artémis nous laisserait mourir seuls, piégés dans le temple qui aurait du être notre foyer. Elle s'était comportée d'une façon qui me laissait rêveuse et que maintenant encore, je ne comprenais toujours pas.
J'étais restée quelques instants dans une mare d'eau, mes nageoires orangées ondulant dans le vide, avant que mon frère ne tente de les sécher. Piètre tentative, mais je lui en étais reconnaissante. J'avais lancé un regard farouche à Aphrodite qui avait aussitôt détourné les yeux.
Qu'est-ce que tu regardes, misérable têtard ? Tu veux peaufiner les détails ? M'ajouter une nageoire dorsale, peut-être ?
J'aurais pu lui dire tout ça, mais je sentais que si j'ouvrais la bouche, j'allais fondre en sanglots. C'était bien trop dur, tout ça. Venir jusqu'ici, faire tout ce chemin, et tout ça pour quoi ? Pour qu'une créature de Père s'en prenne à nous. J'aurais pensé que toutes les créatures marines étaient de notre coté. A quoi bon mener le même combat si nous n'étions pas d'accord ?
J'avais perdu le fil. Je me sentais déconnectée de tout, prise au piège d'un engrenage dont je ne saisissais plus le fonctionnement.
Je me sentis soulevée de terre. Je crus qu'il s'agissait de mon frère, mais souris en reconnaissant la présence rassurante d'un ami très cher.
"Flotsam..." murmurai-je avant de nicher ma tête dans son cou.
Je passai mes mains autour de sa nuque tandis qu'il me portait dans ses bras. Ils étaient venus nous chercher. Alors, peut-être qu'il ne nous serait plus fait aucun mal. Peut-être...
En voyant Aaron, j'eus envie de courir vers lui. Je m'agitai dans les bras de Flotsam mais cessai subitement en me souvenant que j'avais toujours une queue de poisson. Stupides nageoires qui n'avaient pas envie de sécher. Il remarqua mon épuisement car il m'enfonça presque immédiatement un carreau de chocolat dans la bouche. J'écarquillai les yeux et lui jetai un regard à la fois exaspéré et courroucé.
Je mastiquai lentement et pris la tablette que me tendis mon ami, avant d'entreprendre de la manger méthodiquement. Ca faisait un bien fou ! Il avait raison, tout compte fait.
Je roulai des yeux en voyant le cadeau qu'il avait fait à Louise. Le pire, c'est que ça avait l'air de lui plaire. Stupide chapeau et stupide nana... Elle n'était pas très loin. Je pouvais encore lui attraper la main et appeler Kraky...
Je l'observai d'un air menaçant tout en engloutissant le chocolat, puis finalement, décidai que non. Pas aujourd'hui. J'étais bien trop épuisée. Je gardais cette idée pour plus tard.
Pascal me sortit brutalement de mes pensées. Je le regardai avec des yeux ronds. Il était vraiment en train de s'excuser pour ce qu'il avait fait à Londres ? Ebahie, je le dévisageai. Finalement, je lui jetai le reste de la tablette de chocolat à la tronche. Cette dernière heurta l’arête de son nez, y laissant un petit éclat marron.
Bien sur, je vais te pardonner de m'avoir tabassée et d'avoir ordonné à ton aigle de m'avoir lacéré le dos. Compte là-dessus.
En parlant de l'oiseau de malheur, elle ouvrit ses ailes d'un air menaçant dans ma direction mais resta bien sage quand elle vit le regard perçant de Flotsam. Je me serrai davantage contre lui, comme pour narguer le volatile.
C'est alors qu'Artémis proposa de raccompagner Egéon et Hippolyte. Euh... pardon ? Je n'eus pas le temps de protester qu'ils n'étaient déjà plus là.
"Alors ça... il va me le payer !" grommelai-je en serrant des poings.
"C'est pas grave Mel, on peut faire le voyage du retour ensemble !" proposa gaiement Aaron.
Je lui lançai un regard noir. Il savait pertinemment que je détestais savoir mon frère loin de moi, et encore moins en compagnie d'une déesse armée et de sa petite amie à oreille amovible. Les tensions avaient beau être calmées, tout ceci ne me disait rien qui vaille. Surtout qu'Aphrodite était toujours dans les parages, elle. Allait-elle en profiter pour faire un dernier coup fourré ? Elle avait bien trop de témoins mais... qui sait ?
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« L'ivresse des profondeurs », est un phénomène naturel, due à un excès d'azote qui, par conséquent, agit sur le système nerveux et provoque des troubles comportementaux. Tomber amoureux ou mourir noyé, c'est la même chose.
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Pools of sorrow, waves of joy are drifting through my opened mind possessing and caressing me
La douleur. La profondeur. L'abîme brûlant et aigu de la souffrance.
J'avais déjà eu mal auparavant, mais jamais de cette manière. Jamais au point de sentir la chair se découper, de tordre sous la brulure. J'avais entendu chaque centimètre carré de ma peau hurler. Le souffle coupé, j'étais tombée à genoux, une main plaquée contre mon bras. Je l'avais enlevée aussitôt en sentant la chair se distordre une fois de plus. J'étouffai un nouveau cri et tournai la tête vers le haut de mon bras sur lequel se découpait une entaille de sept centimètres environ. De cette dernière s'échappait une fumée douceâtre ainsi qu'une odeur de brûlé. La plaie était à vif, le sang semblait comme figé, à moitié noirci. Je déglutis avec peine, les doigts serrés autour de ma blessure et laissai échapper un gémissement. Pendant ce temps, Egéon avait repris ses esprits.
Un peu sonnée par la douleur qui m'aveuglait presque, je levai les yeux vers ma soeur qui était occupée à réveiller Pascal et Melody. Elle refusait de me regarder. Elle se sentait responsable de m'avoir blessée ; je savais exactement comment elle réagissait. En cinq millions d'années, j'avais eu le temps de la connaître. J'aurais voulu lui dire qu'elle n'y était pour rien, mais les mots restèrent bloqués au fond de ma gorge. Je venais d'être touchée par une arme divine. Même si le Trident n'avait fait que m'effleurer, il avait laissé sa marque.
Je battis des cils, parvenant très mal à me ressaisir. Les larmes de douleur brouillaient ma vue. De manière floue, je vis Pascal s'animer. J'esquissai un pâle sourire qui se transforma en grimace. Je tapai du plat de la main contre le sol, tentative bien dérisoire de faire disparaître la souffrance.
Soudain, je vis Louise s'accroupir à côté de moi. Que faisait-elle ? Je lui jetai un regard intrigué. Surprise, je me rendis compte qu'elle cherchait simplement à m'aider. Elle me soutint par l'autre bras pour que je me relève et me demanda si j'allais bien.
"Ca pourrait aller mieux." dis-je avec gratitude. "Mais au moins pour une fois, je n'ai pas disparu dans un autre monde pour faire la chasse au Jeremiel."
Je remarquai au regard de Louise qu'elle n'avait rien compris à ce que je venais de dire, ce qui était tout à fait normal, en fin de compte.
"Peu importe." soupirai-je.
Deux frères siamois pratiquement albinos firent leur entrée. Ils nous annoncèrent qu'une troisième personne nous attendait. Je frémis, ayant un très mauvais pressentiment.
Pascal apparut subitement devant moi, voilant un court instant toutes mes noires pensées. Son sourire était le meilleur des placebos contre la douleur. Il me serra contre lui. J'aurais tant aimé nous faire disparaitre sur-le-champ. Partir loin de tout ça, loin de nos vies, de tous ces démons qui nous oppressaient. Etait-ce seulement possible d'abandonner son âme quelque part ? De s'en décharger comme d'un sac encombrant ? La mienne me paraissait tellement lourde, ces derniers temps...
Il me murmura qu'il était désolé. A propos de...? Je m'écartai de lui, lui offrant un regard anxieux. Quelque chose avait changé tout au fond de ses yeux. Il avait vieilli, mais ce n'était guère la faute du temps. Il s'agissait d'autre chose. Je découvris que je n'avais pas envie d'en savoir plus. Je détestais la vérité lorsqu'elle faisait mal. Il s'éloigna de moi, se dirigeant vers la sortie du temple.
La main toujours cramponnée contre mon bras blessé, je suivis le groupe. Diane avait pris la tête de la file, souhaitant sans doute mettre le plus de distance possible entre elle et moi. Je me mordis les lèvres.
Les deux créatures passèrent un portail à travers l'eau du bouclier. Je me stoppai. Ca sentait le piège, mais existait-il une autre option ? Je le passai donc et me retrouvai sur l'île mystérieuse.
Aaron nous attendait, harnaché comme s'il s'apprêtait à escalader le Mont Everest. Il était extrêmement content et soulagé de nous voir. La cadeau qu'il offrit à Louise me mit un peu de baume au coeur. Ils étaient adorables tous les deux. Je les observai tout en dégustant un carré de chocolat qu'il m'avait obligeamment donné.
Puis, un des deux blonds nous proposa d'empiler nos mains les unes sur les autres. J'arquai un sourcil. Avait-il trop regardé Fort Boyard ? Pourquoi pensais-je à cette émission de télévision en un moment pareil ? Peut-être que trop me comporter en mortelle m'avait rendue folle, en fin de compte.
Quoi qu'il en soit, je m'exécutai avec un léger agacement. Nous apparûmes dans un port très ensoleillé, avec le sable blanc et la mer bleu vert qui s'étalait plus loin. C'était déjà nettement moins déprimant qu'un temple à vingt mille lieues de profondeur.
J'observai les alentours. Tout était bien qui finit bien. N'est-ce pas ? Si on oubliait ma blessure et l'oreille en chou fleur d'Hippolyte. Comment avait-elle pu obtenir une telle plaie ? Je m'interrogeais là-dessus quand j'entendis un battement de plumes. Je découvris Brave perchée sur l'épaule de son maître, comme au bon vieux temps.
"Dis-moi, tu n'avais pas envie de te mouiller, c'est ça ?" demandai-je d'une voix douce à l'aiglonne en caressant légèrement sa tête.
Des vibrations me firent sursauter. "Oh, mon téléphone !" fis-je en plongeant la main dans mon sac pour en sortir mon portable.
Je parcourus le menu et m'aperçus que je venais de recevoir 7 messages. A présent que nous étions revenus sur la terre ferme, je captais de nouveau le réseau satellite. Sept messages venant de Lily. L'angoisse m'étreignit subitement. Elle et Elliot avaient-ils un problème ? Je parcourus avidement le premier texto.
Tu préfères laquelle ? Et tu penses quoi du petit chapeau ?
Pardon ? Fronçant les sourcils, j'ouvris les six autres messages et découvris cinq photos de robes de mariées, la dernière étant celle d'un petit chapeau jaune m'évoquant celui d'un clown. Elle ne voulait tout de même pas porter ça le jour de son mariage ?! C'était absolument épouvantable !
J'oubliais aussitôt tout le reste pour pianoter frénétiquement sur l'écran tactile, répondant :
Celle a crinoline est sublime, tu serais une véritable princesse dedans. Mais... par pitié, oublie ce chapeau ridicule. <3 Arya.
J'avais hésité avant d'ajouter le coeur juste avant mon prénom, mais je trouvais que c'était de circonstance. Notre relation venait de passer à un stade supérieur. Je souris rêveusement tout en rangeant mon téléphone. D'ordinaire, Lily évitait de me tutoyer. J'avais presque l'impression qu'elle me craignait même si je savais qu'elle m'appréciait. C'était plutôt dérangeant. Et voilà qu'elle me confiait ses petits secrets, les robes qu'elle voulait porter pour le plus grand jour de sa vie. Quelque part, je me sentais émue. Cela me touchait de savoir qu'elle souhaitait partager tout ceci avec moi. Je devenais une sorte de confidente.
Toute à mes pensées plus légères les unes que les autres, je perçus subitement quelques mots qui agirent comme des parasites sur ma bonne humeur subite : conséquences... coup de feu... commissariat... coupable... punition... sang...
Je me tournai vers Pascal, mais Egéon fut plus prompt à réagir. Il avait l'air très mécontent. Que s'était-il passé entre eux ? Je les observai, indécise, puis mon regard tomba sur Hippolyte, détailla son visage fermé, son expression presque animale dirigée droit sur Pascal. J'entrouvris légèrement la bouche. Coup de feu... Mes yeux me montraient l'évidence mais je ne voulais pas la voir. Non, pas ça. Pas encore.
Etait-ce tout ce que j'inspirais aux hommes ? La guerre, le combat, le... sang ?
Je reculai d'un pas, baissant les yeux sur l'amère réalité. J'attrapai nerveusement ma chevelure et la tortillai pensivement entre mes doigts, confectionnant une natte sans m'en rendre compte. Egéon émit un soupir irrité et s'éloigna avant de disparaître avec Hippolyte, tous deux emportés par Diane. Je me retrouvai seule entourée par tous ces gens que je connaissais très mal en grande partie. Très, très mal.
Melody avait jeté sa tablette de chocolat à la figure du caméléon. Visiblement, elle n'acceptait pas ses excuses.
Je décidai de ravaler mes émotions pour le moment. Tout le monde avait déjà suffisamment souffert, inutile de rouvrir des plaies. La mienne me suffisait amplement. J'obtiendrai des réponses plus tard, même si j'avais la désagréable impression de les connaître déjà. Si j'arrivais à m'en persuader suffisamment fort, peut-être arriverais-je à me voiler totalement la face ? Après tout, c'était ce que tous pensaient de moi ? Aphrodite, la mièvrerie à l'état pur. La déesse idiote.
Je pivotai vers Pascal et essuyai le chocolat sur le bout de son nez avec mon doigt avant de le mettre en bouche. Puis, je tapai dans mes mains comme pour les réveiller. Un peu d'énergie, que diable ! "Bien, je suppose que je suis le seul taxi encore en service dans le coin. Alors que tout le monde se rapproche et empile ses mains sur la mienne, le petit train va démarrer !" dis-je avec ironie.
Je m'avançai en premier vers Melody. C'était un début de rédemption que de l'aider à rentrer, non ? Le jeune homme qui la tenait dans ses bras se recula brusquement, m'observant d'un regard glacial.
"Nous nous passerons de vos services." dit-il calmement.
"Fort bien." répliquai-je avec une once d'agacement. "On n'a jamais eu besoin de vous." précisa Melody avec un sourire aussi charmant qu'un chien prêt à mordre.
Ses nageoires battirent dans le vide avant que le jeune homme ne pivote sur lui-même et ne commence à s'éloigner sur la plage. La sirène leva les yeux vers nous et s'écria, quelque peu impatiente :
"Tu viens Aaron ?"
Ce dernier dansa d'un pied sur l'autre, tout en jetant des coups d'oeil insistants à Louise.
"Ben... c'est que euh... y a un bon resto à dix minutes d'ici, et..."
Il avait l'air d'attendre, d'espérer que la jeune femme accepte l'invitation qu'il peinait à proposer. Puis, comprenant sans doute qu'il n'avait aucune chance, il acheva dans un soupir, les épaules basses :
"J'arrive..."
Il rejoignit les deux créatures marines sur la plage. Je les regardai un court instant, secouant la tête légèrement, et me tournai vers les autres. "On y va ?" demandai-je avec un peu trop d'empressement.
Le jeune homme que je connaissais pas -un certain Eugène- refusa poliment et partit de son côté. Je haussai un sourcil incrédule. "Je vais vraiment finir par le prendre mal." articulai-je, les mains sur les hanches.
Je n'aimais pas être considérée comme un taxi, mais je n'appréciais pas non plus tout ce dédain. Cependant, je comprenais qu'ils en aient tous assez. Je me tournai vers Louise avec un sourire plein de sympathie.
"Où veux-tu aller ? Ta destination est la mienne."
Je la déposais là où elle le souhaitait et juste avant de la quitter, je la pris dans mes bras brièvement pour lui dire :
"Merci de m'avoir aidé. Ca n'avait peut-être l'air de rien, mais... c'était beaucoup pour moi."
Craignant une trop grande effusion, je la laissai et me téléportai ailleurs avec Pascal. Je me sentis mieux en voyant les formes rassurantes des meubles de mon salon. Les appliques contre les murs s'allumèrent toutes seules, baignant nos visages d'une lumière orangée. J'avais besoin d'un foyer dans lequel je me sentais bien. C'était ce que j'avais cherché durant toute ma vie. J'avais toujours voulu ne pas me sentir seule.
Je me trouvais en face de lui. Je n'avais que quelques secondes. Juste quelques secondes pour basculer d'un côté ou de l'autre.
Je me sentais si lasse... Je ne souhaitais qu'une chose en fin de compte. Une seule. Le sentir près de moi. Faire semblant que l'amour pouvait suffire à tout oublier.
Je plaquai un doigt contre sa bouche alors qu'il s'apprêtait parler, à m'expliquer, à trouver de bonnes excuses. Comme tous les autres. Les hommes ont tellement d'imagination pour duper. Ils finissent par croire à leurs propres mensonges.
J'enlevai mon index pour me mettre sur la pointe des pieds et l'embrasser, plaçant mes mains sur sa nuque pour l'entraîner vers moi. Si cela devait être nos derniers instants, alors qu'ils soient également les premiers.
Je le fis basculer sur le canapé tout en continuant de l'embrasser, une de mes mains quittant son cou pour m'aventurer sous sa chemise. Je fermai les yeux à m'en fendre les paupières. Je pouvais encore me berner à le croire différent des autres. Juste une première et dernière fois avant que tout ne devienne que chagrin. Avant de lui en vouloir, avant qu'il me déçoive.
... comme tous les autres.
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Evil is a point of view
Arpenter à jamais le royaume des cauchemars n'est pas sans une certaine ténébreuse splendeur.
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
ouise se sentait fatiguée. Mais vraiment. Elle commençais déja a ressentir les douleurs liées au produit qu'elle avait avalé et se retenait de hurler ou même de grimacer. Ca faisait mal. Mais vraiment mal. Elle avait l'impression que ses muscles étaient en train d'être rongés par de l'acide mais ne cessaient de se régénéré. Elle souffrait le martyr.
Pascal expliqua qu'il allait se rendre lui même au commissariat pour recevoir la punition appropriée. La princesse pencha la tête sur le coté et l'observa. Elle le respectait. Même si c'était un sale type, il était honnête. Etait il vraiment si mauvais que ca ? Oui. On ne blessait pas les innocents pour rien. Mais en même temps c'était courageux, et pour sauver celle qu'il aimait .. Non, elle n’arrivait définitivement pas a le condamner.
Louise se passa une main sur le visage, désespérée par elle même. Pourquoi j'arrive pas a la haïr comme les autres ? ce serait tellement plus simple ... mais la simplicité n'était pas toujours le chemin qu'il fallait suivre. elle soupira. Elle suivrait son coeur comme toujours. Et tant pis si elle n'arrivait pas a le détester.
Diane se téléporta, tendis que la princesse serrait les dents de plus en plus difficilement. La douleur empirait, et la princesse regrettait de ne pas avoir quelque chose pour s'appuyer. Aryana proposa a Melody et l'homme qui la portait de les téléporter mais ils refusèrent et s'éloignèrent. Quand a Aaron, il fit une tentative d'invitation, et Louise re bugga. Quand comprendrait il ? Il s'éloigna et rejoignit Melody, et Louise se promit de lui envoyer un cadeau pour le remercier.
Eugène décida de partir de son coté, et enfin, Aryana les téléporta. Elle déposa Louise devant la colocation a la demande de celle ci, qui grimaça quand elle la pris dans ses bras. Aiiiieuuuuh .... "Merci de m'avoir aidé. Ca n'avait peut-être l'air de rien, mais... c'était beaucoup pour moi." "De rien ... et merci de m'avoir ramenée." lacha elle sans réellement comprendre. Fichtre, les dieux étaient vraiment mal aimés en fait. Si le simple fait de les aider aprés qu'ils aient été bléssés les mettaient dans cet état, ca donnait vraiment l'impression qu'ils étaient détestés la plus part du temps. Il fallait remédié a cela de toute urgence.
Mais avant tout, elle devait avancer. Elle n'irait pas a l'hopital. Son seul séjour a l'hopital, après les événements du chapeau de Jeff, c'était mal terminé puisque les docteurs avaient voulu lui faire subir une batterie de testes pour l'étudier. Servir de cobaye ? Très peu pour elle. Heureusement le chapelier l'avait aidé a s'échapper. Louise pénétra dans le manoir et se dirigea directement vers sa chambre, qui était au rez de chaussé. Là, elle se déshabilla et passa par dessus sa culotte un t-shirt trop grand pour elle avant de poser le morceau de la prison de verre de Melody dans sa boite a Trésor.
Puis elle se dirigea vers son lit mais au lieu de se laisser tomber dedans, elle en arracha les couvertures et attrapa les oreillers avant d’allumer sa veilleuse et de plonger la chambre dans le noir. Guidée par la petite lampe bleue qu'elle avait achetée en se rendant compte de sa peur panique du noir, elle attrapa les couvertures et oreillers et se glissa sous son lit avec, la veilleuse plantée devant elle. Elle avait l'impression d'être une petite fille.
Serrant une peluche contre elle, elle se fit un petit nid avant de fermer les yeux et de de concentrer. De petits gémissements de douleur lui échappaient et elle avait l'impression d'être écartelée et écrabouillée et ébouillantée en même temps. Fermant les yeux, elle tentant de se concentrer pour se soigner plus vite.
La lueur éclaira ses mains et s'étendit difficilement jusqu'a ses bras avant de vaciller et de s'éteindre. Elle n'était pas capable d'y arriver pour le moment. Alors elle ferma les yeux, agrippa la peluche, se cala sous les couvertures et pria pour que la douleur cesse, une lampe bleue allumée devant elle.
Je vais lu acheter un chien.Réussit elle a penser avant que la douleur ne devienne trop forte et l'empeche de réfléchire.
Sheepirl
Louise : 90% Elle a Mal
Hippolyte Sherman
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| Avatar : Shelley Hennig
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Impossible. Hippolyte n’arrivait pas à se remettre sur pied. Sa cheville lui faisait un mal fou. Le pire dans l’histoire c’était qu’elle sentait le venin du serpent couler dans ses veines. Le venin remontait doucement mais surement le long de son mollet puis sa cuisse. Elle avait envie de continuer à combattre mais son corps l’en empêchait. En fait, elle avait surtout envie de faire taire Pascal et ses remarques à trois dollars. Comme si elle avait de la glace sur elle. Et qui oserait aspirer le venin ? Clairement il était limite en train de lui dire qu’elle était foutue. Et elle n’avait pas forcément besoin de le savoir ! Diane semblait vouloir essayer la deuxième option de Pascal. C’était dangereux mais il fallait essayer. Cependant quelque chose sembla la distraire. Hippolyte n’arrivait pas à percevoir le bruit que les autres entendaient. Hippolyte tourna la tête. Elle observa alors comme tout le monde l’arrivée de Meduse. Immédiatement elle eut une pensée pour sa sœur qu’elle avait décapitée. Mais Méduse semblait plus sadique, plus coriace, plus forte. Cela se ressentait dans ce qu’elle dégageait mais cela se voyait tout simplement dans son comportement et dans son discours. Hippolyte une petite chose ? Si seulement elle savait qu’elle était responsable de la mort d’une de ses sœurs elle ne la sous-estimerait pas ainsi. Puis tout se passa rapidement, Melody dans un bocal (les poissons chez eux, c’était normal !), Egeon en pierre, puis Pascal, un Eugène combattif, des déesses cherchant à marchander, une Louise réactive qui cherchait aussi à essayer de faire un deal. Tout se passa rapidement. Trop rapidement pour Hippolyte qui sentait l’énergie de son corps se faire de plus en plus rare, remplacé petit à petit par le venin. Mais tout ça pour rien, Méduse était bornée, têtue, sadique. La mort d’innocent ne lui faisait rien. Hippolyte, observa Egéon puis Mélody et enfin tout le reste du groupe. Et alors que la situation semblait critique pour le groupe, Diane fit apparaître le trident qui s’illumina, rendit une apparence normale à Pascal et Egéon et libéra Melody de sa cage. Ce dernier retrouva même sa main que Méduse lui avait sauvagement détruite. Machinalement Hippolyte se passa la main sur son oreille ou du moins ce qu’il en restait. Elle aussi espérait retrouver ce qu’elle avait perdu. Mais avant ça, elle préférait qu’on lui retire le venin. Cependant la seule qui en avait le pouvoir n’était pas du tout coopérante. Quitte à mourir, autant le faire en se battant. Aussi, Hippolyte avait rassemblé ses dernières forces pour se lever mais ce fut très compliqué. Heureusement c’est à ce moment-là que du renfort arriva. Ils s’occupèrent de Mélody, puis de Méduse qui décida de prendre la fuite. Une lâche. Enfin, dans cette fuite, Hippolyte voyait surtout l’unique remède s’échapper. Etait-elle condamnée ? Egéon était venue vers elle, l’aidant à s’assoir de manière à ce qu’un inconnu puisse observer sa blessure. A quoi bon ? Mais Hippolyte se laissa faire en grimaçant. Elle se sentait de plus en plus mal. Mais l’inconnu s’était accroupi et avait craché une sorte de fumée blanche qui s’infiltra dans la blessure d’Hip. Très rapidement, la demi-déesse reprit quelques couleurs, la douleur était partie et sa cheville était en train de cicatriser. C’était incroyable. La fille d’Arès leva la tête vers le camarade d’Egéon en lui adressant un sourire en guise de remerciement. Puis machinalement elle se toucha l’oreille dans l’espoir de la retrouver intacte. Pourquoi pas après tout ? Elle avait bien guéri d’une morsure mortelle, alors retrouver une oreille n’était pas impossible, hein ? Apparemment si puisqu’elle passa ses doigts sur son bout d’oreille déchiquetée. « J’espère… » Oui, elle espérait qu’Egéon disait vrai, qu’il trouverait une solution pour son oreille. Mais plus les minutes passaient, moins elle y croyait. Le lézard allait le payer très cher. Hippolyte serra la main d’Egéon. Elle avait besoin de ressentir sa chaleur. Elle garda sa main dans la sienne quelque instant. C’était fini. Du moins, ça semblait fini. Ils étaient tous de retour sur la plage, tous dans un piteux état, mais tous en vie. Hippolyte était resté à côté d’Egéon. Une fois sur la plage, elle ferma ses yeux et essaya de ressentir l’air frais sur son visage marqué par la douleur, la souffrance et la peine. Oui, elle était peinée d’avoir servi une nouvelle fois de marionnette. D’abord avec Egéon et le Dragon (et ses sbires) puis avec Pascal. N’avait-elle aucune valeur à leurs yeux ?? Etait-elle réduite à être qu’une simple marionnette, qu’un simple pion sur un immense échiquier ? « C’est gentil. Je pense que retrouver ma chambre confortable me fera le plus grand bien. » avait-elle répondu à Egéon quand il lui proposa de la raccompagner ou de la faire dormir dans son hôtel. Il était à ses côtés, c’était le plus important. Lorsque le caméléon s’adressa aux deux demi-dieux, Hippolyte fronça les sourcils. Ce n’était pas le moment de lui faire un discours sur la suite de sa vie. Elle se contre fichait de tout ça. Elle n’avait que faire de la justice de Storybrooke. Elle se vengerait. Lorsqu’il expliqua que son geste était justifié, Hippolyte sentit sa colère monter. Elle allait le tuer sur place. Mais Egéon lui avait pris la main, faisant redescendre un peu la pression. Le laisser partir sans aucune conséquence était dur à avaler. Elle espérait que son père ferait quelque chose. Car si ce n’était pas lui, alors ça serait elle, peu importe les conséquences. Quelques instants plus tard, Egéon, Diane et Hippolyte se retrouvaient à Storybrooke, devant la grande demeure où s’était installé la coloc’ semi-divine. Hippolyte observa sa tante partir dans son vieux Pick-up puis se retourna vers Egéon. « Je pense qu’elle t’accepte à la maison. » Hip ouvrit la porte principale puis laissa Egéon entrer. « A l’étage, troisième porte à gauche. » Oui, elle lui indiquait l’endroit de sa chambre. Tout ce qu’elle avait envie c’était se reposer dans sa chambre, être tranquille, être uniquement avec Egéon. Elle le laissa entrer dans la chambre, puis ferma la porte derrière elle. S’en suivit quelques instants d’échange verbal, puis tout ceci dériva assez rapidement sur une toute autre chose. Mais il fallait qu’Egéon reparte chez lui. Sa sœur l’attendait sans doute avec impatience, de même qu’Aaron. Alors il partit, laissant Hippolyte seule dans sa chambre. Cette dernière décida de prendre une douche, une douche qui lui permettrait d’effacer toute trace de cette expédition. Et pourtant ! Lorsqu’elle eut fini, elle se regarda dans le miroir de sa chambre. Son oreille déchiquetée était toujours là, toujours aussi laide. La douleur avait disparu. Il ne restait plus que la blessure en elle-même, et la cicatrice qui ne serait pas jolie. Une fois de plus Hippolyte pensa à Pascal. Elle arrivait même à s’imaginer quelle cruauté elle pourrait lui infliger. Elle en deviendrait presque sadique. Hippolyte sortit de ses pensées afin d’observer plus en détail son oreille lorsqu’elle aperçut le reflet d’un homme dans son miroir. Elle sursauta, manquant de peu de faire tomber sa serviette au sol. Son cœur se mit à se battre rapidement. Elle tourna la tête, puis tout son corps. En face d’elle se tenait un homme plutôt imposant. Hip réajusta sa serviette. Son rythme cardiaque avait descendu mais sa colère venait de monter d’un cran. « Vous vous prenez pour qui ? Vous voulez peut-être des jumelles pour mieux mater ? Foutez le camp d’ici immédiatement avant que je vous sorte, embroché, sur ma lance ! » Ok. Elle était quelque peu énervée. En même temps il fallait avouer que ce n’était pas du tout le moment de venir l’embêter ! Mais sa réponse fut assez étrange. « Je suis désolé de n'avoir rien pu faire pour t'éviter ça. » Hein ? De quoi parlait-il ? De son oreille ? Comment pouvait-il savoir ce qui s’était passé ? Hippolyte haussa les sourcils. Elle recula même d’un pas lorsque l’inconnu tendit la main pour toucher son oreille. Mais finalement il était quand même parvenu à toucher son oreille. La demi-déesse sentit alors un courant d’eau chaude passer à travers son oreille. C’était une sensation autant étrange qu’agréable. « Mais le mal est réparé. » Il s’était éloigné. Hippolyte passa sa main sur son oreille. Elle avait retrouvé sa forme, sa taille, toute sa beauté. Ne croyant pas à ce qu’elle touchait, Hippolyte se tourna vers le miroir juste quelque seconde. Son oreille était bien de retour. Comment cela était-il possible ? Sans perdre de temps, la fille d’Arès décida de questionner l’inconnu. « Mais qui êtes-vous ? Comme vous avez fait ça ? Et surtout pourquoi avoir fait ça ? » Cependant l’inconnu se répondit pas. Il s’était contenté de s’éloigner. Mais il s’arrêta et se retourna une dernière fois. « Tu auras toujours une place dans notre famille. » Il lui avait adressé un sourire avant de disparaître, laissant une Hippolyte complètement déboussolée. Elle ne savait pas si elle devait se réjouir d’avoir retrouvé son oreille, ou si elle devait craindre cette rencontre si furtive. Hippolyte se laissa tomber sur son lit, la serviette toujours autour d’elle. Elle essayait de trouver les réponses aux questions qu’elle avait posées. Mais surtout fallait-il en parler ? Pour une fois il était peut-être mieux de garder ça pour soi…Au moins elle ne risquerait pas d’être trahi par quelqu’un pour avoir révélé cette rencontre.
love.disaster
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You Know you can trust in me, but me can i trust in you ?
Une pause, c'était tout ce dont, j'avais besoin, je voulais souffler, alors, en plus des courses, que j'avais faite, j'étais partis boire un verre, dans le bar avant la fin du monde. J'aimais bien le nom, c'était assez ironique, quand on y pensait. Et puis, j'appréciais, le propriétaire, on pouvait dire, qu'on entretenait, un genre d'amitié bizarre, basé sur le fait, que nous, n'étions, pas extrêmement, sociable, l'un comme l'autre, et qu'on n'était pas du genre à parler pour ne rien dire. Alors, j'étais venu, je m'étais assise au bar, et j'avais bu un, puis deux, puis trois, verre jusqu'à ce que nous, nous mettions, tous les deux à limite descendre toute la réserve d'alcool. Je, pouvais, pas être bourré de toute façon, et manifestement, lui non plus. Alors, autant en profiter .
Et puis, j'étais rentrée, j'étais épuisée, pas physiquement, je ne ressentais, pas ce genre de fatigue, mais plutôt, moralement, mentalement. J'avais été beaucoup trop éprouvée ces derniers mois, qu'en 5 millions d'années d'existence. Je, faisais de gros efforts, pour contenir, ma rage et ma haine, envers le caméléon, pour ne pas aller le trouver, et lui tirer une flèche mortelle en plein cœur. Peu importe, si, cela devait, m'éloigner encore plus de ma sœur. Il, n'avait pas à faire, ce qu'il avait, fait, il, n'avait pas à littéralement, détruire, l'oreille d'Hippolyte.
Une fois, de retour, dans notre coloc, je m'étais, arrêté, devant la porte de Louise, la seule chambre, occupé au rez de chaussé. Sa veilleuse, était allumé, signe qu'elle dormait. Tout le monde, devait dormir, enfin excepté Apollon, mais, il n'était pas là, je l'avais cherché dans limite toute la ville, avant de me rendre compte, qu'il était en réalité, au Rabbit Hole. Alors, j'avais tourné les talons. Pas question, de mettre les pieds, là-bas, j'évitais, soigneusement, de me rendre à proximité, depuis, qu'Hadès l'avait reprit, parce que, je savais, que si je tombais, sur lui, il me casserait encore, les pieds, et que ça se terminerait, par ma main dans sa figure.
En faisant, le moins de bruit, possible, je montais, à l'étage, et poussais, la porte de ma chambre. Là, j'en profitais, pour enlever, mon blaser, bleu marine, et le poser sur la chaise, qui trainait, toujours, à côté, de mon lit, et j'en profitais, également, par la même occasion, pour enlever, mes sandales à talon. Mine de rien, elles commençaient, à me faire mal aux pieds. Je, relâchais, également, mes cheveux, que je tressais.
Je poussais, un soupire, de soulagement, j'étais bien mieux, ainsi, pied nu, et en tenue décontractée. Je m'apprêtais, d'ailleurs, à attraper, mon ordinateur portable, pour lancer, une recherche sur le net, certaines choses m'intriguaient, j'étais sur, qu'en regroupant, les informations, des mortels, à celle, de la bibliothèque d'Olympe, j'arriverais, à avoir, une partie d'informations.
Mais, soudainement, La sensation, de ne plus être seule, dans ma chambre, me prit. Je sentais, une présence, juste derrière moi, une présence, qui ne m'étais absolument, pas inconnu. Pour autant, j'hésitais, à me retourner. Comme, si, le simple, fait, de le faire, me donnerait une cruelle, déception, comme, si j'étais, en train d'imaginer, tout ceci.
Je déglutis, péniblement, essayant, de calmer, les tremblements, qui s’emparaient, de mon corps, pour enfin, me retourner complètement. Est-ce que je rêvais, était-il vraiment là devant moi ? Ou bien, disparaitrait-il dès que je me serais, approché.
J'étais comme statufiée, paralysée, j'étais incapable, de bouger, incapable, de parler, et pourtant, j'en aurais eu des choses à dire. Dans ma tête, tellement, de sentiments, et de questions, se bousculaient. Mais, c'était, comme, si j'avais perdu l'usage de la parole. Comme, si les mots, restaient, coincés, tout au fond de ma gorge. Je, voulais, m'approcher, et voir, s'il était bien réel ou pas.
Mais, je la sentais, cette aura, cette puissance, c'était lui c'était bien lui, j'ouvris la bouche pour dire, quelque chose, mais il me devança :
"Je crois que tu as quelque chose qui m'appartient"
Toute joie, s'envola, je fermais, aussi tôt ma bouche, pour essayer de maitriser, cette vague d'émotions, négative, qui s’emparaient, de moi. J'étais en colère, même plus, j'étais furieuse. Alors, c'est tout, ce qui l'intéressait, c'était pour ça, qu'il était venu me voir ?
Je, relevais, mon regard, que j'avais baissé, me forçant, à nouveau, à fermer mes yeux, pour essayer de me calmer, sauf, que je n'y arrivais, pas, c'était juste la goutte d'eau qui faisait déborder le vase :
- 21 ans...On, ne s'est pas vu pendant 21 ans ! Et quand, j'ai cru pouvoir te retrouver tu étais mort ! Et toi, tout ce qui t'intéresse c'est ton fichu trident ? Est-ce que tu imagine, ce que j'ai ressentis, quand, je t'ai vu à Théménos, as-tu seulement, pensé, à la peine, que j'ai eu, en voyant mon grand frère, mort avant, de venir ici, pour me réclamer ta fourchette ?
Heureusement, que les chambres, étaient insonorisés, j'avais, fait ça, pour laisser, de l'intimité, aux gens, et pour ne pas, que les autres, m'entendent, lorsque je « pétais les plombs » en gros, que je passais, mes nerfs, sur quelque chose. Et, aujourd'hui, encore, je ne pouvais, que me féliciter, d'avoir eu cette idée, parce que je venais de hurler ma colère, et ma déception, à la figure de mon frère.
Je le défiais, à présent du regard, qu'allait-il me dire « désolé Artémis, en fait, je me suis foutu de toi » ? « Je, ne suis pas le grand frère que tu rêvais d'avoir » ? De toute façon, quoi qu'il dise, je refusais, de me retrouver, plus bas que terre. Je devais, faire le deuil de cette relation. Il, n'avait qu'à reprendre, son fichu trident, et ne plus, jamais, se montrer face à moi, comme ça on serait quitte. Mais, il se contenta, de me regarder, fixement, j'avais bien envie de sortir un « quoi » agressif, mais, je me contins. Je, devais, apprendre, à mieux, maitriser, mes émotions, c'était un fait avéré. C'est alors, qu'un petit sourire, étira ses lèvres, je levais, un sourcil, méfiante, il ne m'aurait pas aussi facilement.
"Tu m'as manquée, Blondie"
J'eus l'impression d'être comme frappée par la foudre, mon corps, entier, se mit à trembler, et je m’agrippais, de toute mes forces, au dossier, de la chaise, où se trouvait, mon blaser pour ne pas chanceler. Le ton, qu'il avait employé, c'était exactement, le même, qu'à chaque fois, qu'il s'adressait, à moi, avant : il était, doux, chaleureux, et il réchauffait mon cœur. Ce fut comme si tout était oublié, juste avec cette phrase, et ce nom. Il, était le seule, à m’appeler comme ça. Et probablement, le seule unique, de la part de qui j'acceptais un surnom. Nous, étions, bien trop lié, avec Apollon, sans que cela ne m'exaspère. Surtout, que je savais pertinemment, qu'il le faisait, exprès pour me faire enrager. Il, me connaissait, par cœur, il savait, qu'avec, lui, je démarrerais, au quart de tour. Il, était le seule, et unique, de mes frères à pouvoir, me faire, tourner en bourrique.
Mais, en cet instant, plus rien, ne comptait, hormis, mon grand frère, oui, il était mon grand frère. Il, ne s'était pas moqué de moi.
Mais, le problème, était, que j'avais été assez éprouvée mentalement, ces derniers temps, et, j'avais, encore plus de mal, à contrôler mes émotions, qu'à l'accoutumée. Je me mordis, la lèvre, pour essayer, de me contenir, mais impossible, je fondis en larme, et il me fallut, un moment, avant d'arrêter, de sangloter, et hoqueter. J'étais heureuse, c'était tout, juste bêtement, heureuse, de retrouver, mon grand frère. Et, je me retins, de toute mes forces, de ne pas me jeter dans ses bras, le temps que mes sanglots, ne s’apaisent. Non, je me devais d'être forte, je ne pouvais, pas tout simplement, courir me réfugié, dans les bras de mes frères, pour me faire consoler, quand ça n'allait pas. Je, devais prendre sur moi, il le fallait.
J'avais songé, à plusieurs, options, pour me « débarrasser » du cadeau empoisonné, qu'était le trident, à mes yeux, « enterre le sous la maison » m'avait-dit Apollon, « au moins, comme ça, tu seras tranquille » avait-il répliqué, devant mon air blasé. Mais, pour m'en débarrasser une bonne fois, pour toute, qu'il y avait-il de mieux que de le rendre à son propriétaire originel. Comme ça, je, n'aurais, plus à craindre, qu'il n'en fasse qu'à sa tête, et ne blesse à nouveau quelqu'un. J'aurais, à nouveau, mon arc et mes flèches, c'était largement, suffisant. Alors, je le fit apparaître, pour le tenir, à plat, dans mes mains, comme une invitation, pour qu'il vienne, le reprendre. Puis, après une grande inspiration, le lui tendit, pour qu'il le re prenne définitivement
Comme, au ralentit, je le vis, s'approcher de moi et de l'arme, que je tenais,sauf qu'au lieu, de prendre, ce qui lui appartenait, sa main, monta jusque sur ma joue, pour essuyer, une larme. Je, le laissais faire, sans broncher. Il, était l'une des rares personnes, avec qui j'acceptais, le contacte physique, sans me dérober, comme je le faisais, d'habitude. Puis, il abaissa sa main, avant de me regarder à nouveau :
"Ce n'est pas obligé d'être aujourd'hui. L'important c'est que je sache que tu n'as pas changé. Que tu resteras à jamais de mon côté."
Je, ne savais pas trop quoi répondre, avais-je vraiment un « côté » ? J'étais plus du genre neutre, je, ne voulais, décevoir, ni trahir personne. J'étais, d'une loyautés, exacerbée, envers les gens auxquels, je tenais. Et, c'était dure, quand, ces personnes, semblaient en conflit.
Mais, déjà l'entretient, semblait terminer, puisqu'il se retournait, prêt à partir, j'avais tellement, de choses, à lui dire, mais, je devais, allé au plus important :
- Attend ! Est-ce que...Est-ce que tu sais, ce qui se prépare ?
Je voulais, savoir, avait-il plus d'informations que moi ? A nouveau, je vis, mon frère se retourner pour me parler :
"Je n'en sais pas plus que toi. Mais toi aussi tu dois le sentir. Toi aussi tu sais que la fin est proche."
Oui, effectivement, cette épée de Damoclès, au dessus de nos têtes, la fin approchait, mais, ce n'était, pas grave, je n'avais, pas peur, de ce qui allait, se passer pour moi. J'avais, vécus, une très longue vie, bien remplit. C'était juste, ironique, que cela se prépare, au moment, où je commençais, enfin à être heureuse, et à me lier, aux gens, au moment, où, j'avais vraiment, trouvé un foyer. A nouveau, un sourire amère, se dessina sur mes lèvres. Mais, Poséidon, semblait, hésitant, il fixa le vide, quelques instants, avant de se tourner à nouveau vers moi :
"On va jouer notre dernier round. Et pour avoir une chance, il faut s'y préparer. Il y a certaines personnes sur lesquelles on ne pourra pas compter. Tout comme il y a certains choix que l'on devra faire."
Mais, étais-je seulement, prête à faire ces choix ? A me couper définitivement, de certaines personnes ? Si, je survivais, et qu'eux aussi. Jamais, ils ne me le pardonneraient. Je soupirais, à nouveau, j'avais, l'impression, d'avoir une pression, monstrueuse, que beaucoup de choses, dépendraient de moi. Comme, un pied de nez à ma nature effacé, le destin, semblait, vouloir, me mettre constamment, en avant, alors, que je détestais tout ça. Je, voulais, juste être libre, et avoir une famille. C'était les deux seules choses que j'avais demandé. Les honneurs, la gloire, la reconnaissance des miens, peu m'importaient, je n'avais jamais, réellement, chercher, à devenir le second d'Arès. C'était, lui, qui m'avait choisis, et j'avais acceptée, parce que Gaïa, m'avait dit, de ne pas le laisser tout seule. Et, aussi, parce que j'avais enfin, l'impression, d'être utile, à quelqu'un. Mon, frère commença, à se reculer, prêt à partir et ajouta :
"Ne me cherche pas, et ne leur dis pas. Le moment venu, ils l'apprendront d'eux-mêmes. Pour l'instant, ce qui importe, c'est de savoir en qui on peut avoir confiance."
Et, je le ferais. Je sentais, que j'allais devoir faire un choix, choisir un camp. Et, que mes ennemis, de demain, pourraient se retrouver mes alliés, tout comme mes amis, mes ennemis. Mais, pas tout de suite, j'observerais, je laisserais, les émotions, des autres, me dire, ce que je dois faire. Tout, le monde, n'est pas ou tout blanc ou tout noir, dans ma famille. C'était ainsi. Alors, j'analyserais, décrypterais, et enregistrerais, pour prendre une décision, final. Un, seule grain de riz, peu faire pencher la balance, disait, un proverbe chinois. Alors, ce serait, aux miens, de prouver, si je peux, réellement, avoir confiance en eux, ou pas. Tous, même, Poséidon. Je, n'étais, dans aucun, camp, à l'heure, actuel, j'avais mon propre camp, avec mes propres intérêt :
- Ils t'aiment vraiment tu sais
Je, n'avais, pas besoin, de lui dire, de qui il s'agissait, je savais, parfaitement, qu'il avait, comprit. Il se tourna, complètement, prêt à partir, et alors qu'il partait pour de bon, il me répondit simplement « je sais ».
Un battement de cil, à peine, plus tard, et j'étais, à nouveau seule. A présent, qu'allait-il se passer ? Une, nouvelle guerre divine allait-elle, se préparer ? Je, savais, pertinemment, que Poséidon, convoitait, une chose : le trône de la citée, ce fichu trône, pour qui tant de sang aura coulé. Je, n'étais, pas sur, de vouloir à nouveau, voir, une guerre se réaliser. La dernière, fois, cela avait couté, la vie, à mes chasseresses, et m'avait valut, les 21, pires années de ma vie :
- Mais, tu as oublié une chose tête de plancton murmurais-je quand tu joue le jeux des trônes, tu gagne ou tu meurs
Et moi, je ne suis pas sure, de supporter de nouveaux morts, et de nouvelles pertes ajoutais-je mentalement
FIN ?
made by pandora.
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Are you comming to the tree ?
☾ ☾ ☾ Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, dans votre solitude où je rentre en moi-même. Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime.