« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Après son arrivée pour le moins scabreuse au sein du petit groupe, une jeune femme l’observa avec un sourire amusé tandis qu’il se débattait avec ses coutures décousues, avant de lui proposer de le raccommoder. La peluche se pencha pour la regarder, faisant dépasser sa petite tête du dos de Tigrou – du moins, façon de parler : il restait minuscule, et entouré d’humain bien plus grands que Jean-Christophe même si eux aussi avaient été miniaturisés, cela ne faisait qu’accentuer la différence de taille déjà existante – avant d’esquisser un sourire et d’acquiescer doucement. Après tout, si elle était en compagnie d’un de ses amis, même s’il avait changé, c’est qu’elle devait être gentille et digne de confiance. Et puis, il fallait avouer que c’était tout de même embêtant, des coutures déchirées…
Un petit moment de calme suivit les explications de l’ourson, et ce fut l’apparition triomphante de la fée qui le rompit. Certes, sa robe avait beaucoup souffert de sa rencontre avec les racines, mais cela ne semblait pas la perturbée plus que ça : elle parla longtemps, de tout et surtout de rien, s’égarant dans des aspects de la conversation qui laissaient le nounours perplexe – pour être tout à fait honnête, il n’avait retenu que le passage sur le miel, le reste ne semblait pas le concernait, et cela faisait trop de chose à emmagasiner d’un seul coup. Il ne reprit contact qu’avec le monde l’entourant que lorsqu’il sentit ses pattes quitter le sol. Allons bon, qu’est-ce qu’il se passait encore ? Winnie semblait de plus en plus désorienté, et regretta de ne pas avoir été plus attentif, quand… Il se retrouva dans les bras d’un des amis de Tigrou – ah, et également aux côtés de ce dernier, après une observation plus poussée. Il leva les yeux, dévisageant l’individu qui semblait mal à l’aise et quelque peu paniqué, et pencha la tête sur le côté.
« Ca va ? »
Question pour le moins bête et inutile, il fallait l’avouer, mais l’ourson pelucheux ne savait pas quoi dire d’autre pour montrer son inquiétude envers le grand ami de Tigrou. Et il ne supportait pas que des personnes se sentent mal, alors il cherchait un moyen de le rassurer. Bien que cela n’était pas réellement concluant… Heureusement, ils ne tardèrent pas à gagner leur destination : la ruche. Notre nounours aurait pu être l’ours le plus heureux du monde, si les abeilles qu’il croisait n’étaient pas plus grandes que lui… Il commençait à trouver cela fort désavantageux, et soupira doucement, marmonnant un petit « oh, la barbe… ». C’est pour cette raison qu’il ne s’éloigna par de Tigrou et de son ami, les suivant à la trace et veillant à ne pas se laisser distancer. Parce que, mine de rien, les hommes et leurs grandes jambes avançaient beaucoup plus vite que lui. Quelle idée d’être la peluche la plus riquiqui au monde, aussi ?
Le groupe finit par arriver dans la salle du trône, et Winnie remarqua le trou dans le plafond de la ruche. Il l’observa un long moment, intrigué et se demandant comment cela avait pu se produire, quand l’ami de Tigrou le serra à nouveau contre lui, l’air encore plus mal qu’auparavant. L’ourson eut l’air assez triste de ne pas savoir quelle pouvait être la cause de sa réaction, et resta donc blotti un moment contre lui, espérant que cela le rassurait un peu. Mais la scène devait être plus ou moins ridicule : comment pouvait-il le réconforter, quand on voyait qu’il n’était pas plus grand qu’un insecte ?
Mais l’ourson ne resta pas tranquille bien longtemps. Imaginez vous : vous vous retrouvez dans une ruche, alors que votre met favori est du miel. Ce n’est pas si simple que ça de tenir en place sans bouger et sans céder à la curiosité. Alors, tandis que la Reine commençait à discutailler avec les autres membres de leur petite équipe sur des sujets qui ne le concernait pas réellement, il en profita pour s’éloigner un peu, et s’approcher des alvéoles qui composaient le mur de la ruche. A force d’observer attentivement tous ceux qui se trouvaient à sa hauteur, il finit par en trouver un contenant un peu de miel. Il s’assit donc devant, avant d’en prendre un peu et de le manger. Vu la taille qu’il avait, les abeilles qui s’affairaient autours d’eux ne le remarquèrent pas immédiatement, mais au moment où la Reine commençait vraiment à s’énerver, deux autres abeilles lui mirent la patte dessus et le réprimandèrent, voulant le conduire devant la Reine pour qu’il s’explique suite à cette intrusion.
La peluche poussa un soupir, décidément, ce n’était vraiment pas son jour… Mais la fée interrompit tout ce qui se passait en prononçant une autre formule magique. Et ce fut la panique totale : apparemment, le sort devait leur rendre leur taille d’origine, et dans une ruche… On vous laisse imaginer la catastrophe que cela pouvait provoquer. Surtout avec une Reine bien agacée, et les abeilles à son service sur le qui vive. Le nounours décida de suivre le mouvement – les piqures d’abeilles en rogne, il connaissait bien à force, et il ne tenait pas tellement à en faire les frais dans l’immédiat – et quitta la ruche en prenant un peu d’élan pour sauter et rejoindre les autres.
Etant un animal en peluche, il ne se fit pas grand mal, mais il commençait sérieusement à se demander si le sol n’attirait pas sa tête sans cesse, ou si c’était l’inverse. Il se frottait consciencieusement le haut du crâne, lorsque tous les autres commencèrent à s’inquiéter sur l’état de santé des uns des autres, et il entendit plusieurs fois la même question répétée et qui consistait à : « est-ce que tout le monde va bien ? Il hocha la tête pour montrer qu’il n’avait rien de casser, pas sûr que les autres l’entendraient s’il répondait à haute voix, vu le bazar qui les entourait pour l’instant.
Puis, après l’effervescence environnante, les humains finirent par se poser la question de comment rentrer chez eux, l’un d’entre eux parla d’avoir brisé une fiole. Alors c’était comme ça qu’ils étaient venus, grâce à une fiole étrange qu’il fallait briser ? Décidemment, tout cela paraissait horriblement compliqué aux yeux de l’ourson. Pourquoi utiliser une fiole pour se déplacer d’un monde à l’autre ? … Il fut tiré de sa rêverie par l’ami de Tigrou et le monsieur-briseur-de-fiole qui demandèrent tout deux – chacun à leur manière – s’il ne pouvait pas venir avec eux.
La peluche pencha la tête sur le côté, l’air de se demander pourquoi on en était venu à parler de lui si soudainement.
« Venir avec vous ? Mais… Où ça ? Il observa Tigrou, avec l’air le plus perdu possible, comme s’il lui demandait davantage d’informations. Je ne peux pas partir d’ici… Si ? Comment as-tu fais, Tigrou ? Et comment pourrais-je venir dans ton nouveau chez toi ? Vous êtes tous comme Jean-Christophe, et je ne suis qu’une peluche… Je ne saurai pas quoi faire. »
Au fur et à mesure de sa réflexion, il commençait sérieusement à s’égarer et à dire n’importe quoi, si bien qu’il décida de se taire pour éviter d’ajouter d’autres idioties du même genre. D’ailleurs, il ne comprenait toujours pas comment Tigrou avait pu devenir un humain… Après tout, une peluche était faite pour rester une peluche, non ?
Ce fut à ce moment que Monsieur Chapeau se mit à crier qui quiconque l’aimait devait le suivre, et le petit groupe le suivit sans hésitation, ou presque. En ce qui concernait l’ourson, il resta quelques secondes à se demandait ce qui se passait actuellement, et s’il avait encore raté quelque chose d’important, avant de se décider que, quoi qu’il pouvait arriver à présent, ça ne pourrait pas être pire que sa rencontre avec des écureuils… Mais Monsieur Chapeau semblait plus ou moins étrange, et il finit par lancer son chapeau à terre, avant de sauter dans son couvre-chef le plus naturellement possible, sous les yeux ébahit de Winnie. Et, sa curiosité aidait, il ne fut pas long à décider de l’imiter, comme tout les membres de l’équipe d’ailleurs. Et, vraiment, la visite d’un chapeau, ce n’était pas commun. Pas du tout. Depuis quand c’était possible, d’ailleurs ? Surtout qu’à l’intérieur, c’était vraiment plus grand que ce que l’on pourrait penser : la salle circulaire regroupait tout un assortiment de portes, ainsi qu’un… Miroir ? L’ourson observa un instant son reflet, mais le Chapeauté ordonna de ne pas le toucher puisque, dans le cas échéant, il ne viendrait pas les chercher. Il instaura donc un « périmètre de sécurité » entre lui et la surface réfléchissante – ben oui, quand on est maladroit comme lui, on évite peut-être de chercher les ennuis, c’est plus prudent – et se rapprocha de Tigrou.
Apparemment, s’il avait bien tout compris, une simple porte de bois menait au monde d’origine des humains, et le Monsieur Chapeau l’emprunta sans hésiter, bien vite suivit par l’homme avec l’oiseau. S’il daigna rester un instant tranquille, sa curiosité naturelle finit par reprendre le dessus, et il s’avança vers la porte, espérant pouvoir jeter un coup d’œil et voir à quoi ressemblait l’endroit où vivait à présent son ami. Cependant, à force de trop vouloir se pencher sans forcément faire attention à l’endroit où il mettait ses pieds, il finit par buter dans le chambranle de la porte, et passa au travers, se retrouvant face contre terre dans la forêt qu’avait annoncé Monsieur Chapeau.
Winnie resta un instant sans bougé, sonné, et se demandant encore comment il avait pu commettre une gaffe pareille, avant de vouloir se relever. Sauf qu’il bloqua au stade assis, observant ses mains et ses jambes, l’air totalement perdu. … Attendez voir, il avait vraiment des MAINS et des JAMBES ?! Mais où étaient passées ses petites papattes de peluches ?!
… Et surtout, d’où sortait ce caleçon ? Et son t-shirt s’était considérablement rétréci, s’arrêtant au milieu de ses côtes… Mais… Mais… Il resta un moment silencieux et incrédule, se demandant comment tout ça pouvait être possible. Il devait rêver, n’est-ce pas ? Il décida de se pincer pour voir, et au vu de la petite douleur qu’il ressentit, non, il ne rêvait pas.
« … Oh, misère… Qu’est-ce qu’il m’arrive ? … »
Et c’est ainsi que Winnie l’Ourson se retrouva fraîchement débarqué à Storybrooke, dans un monde qu’il ne connaissait absolument pas, et dans un corps qu’il ne comprenait pas, et qu’il lui était tout aussi inconnu. Que pouvait-on demander de mieux ?
Un aperçu dudit caleçon ? :
luckyred.
Antropy Tiger
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
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And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Est-ce qu’on allait réellement… Mais oui. Oui et oui. Oui, on allait le faire ! On allait redevenir à notre taille humaine et, pire que tout, on allait le faire dans la ruche ! Je jetais un coup d’œil alerte à l’abeille en toge et à la reine, serrant entre mes doigts la patte de Winnie et la main de Lounis. Alors là, si on m’avait dit au départ que la fée était assez stupide pour nous faire faire ça, je ne lui aurais peut-être pas confié ma transformation en peluche ! Bon, elle l’avait réussie, en soit ça avait carrément l’air de plus tenir du miracle qu’autre chose quand on y repensait… Transforme un tigre sanguinaire en un truc rembourré avec une queue rebondissante, y’avait bien qu’elle pour avoir une idée aussi tordue. Notons qu’au moins, les sorts qu’elle nous lançait avaient tous plus ou moins fonctionnés correctement. C’était déjà ça, manquerait plus qu’on se retrouve dans la peau de quelqu’un d’autre une fois à plus de cinquante centimètres du sol ! Non non, pourvu qu’elle ne lise pas dans les pensées, ça allait lui donner une trop mauvaise idée tordue !
Je portai d’ailleurs les mains à mes oreilles pour qu’elle ne puisse pas entendre ça, lui jetant un regard méfiant auquel elle répondit d’un simple sourire satisfait. C’est ça, je suis sûr qu’elle avait entendu. Tout entendu… Dans quelle galère est-ce qu’on allait encore se lancer, hein ? Faudrait que j’apprenne à moins réfléchir, peut-être que ça serait mieux pour tout le monde. Déjà qu’Antalpy me disait que je ne pensais pas assez – ou que je lui prenais trop la tête, je ne sais plus – alors au moins, il serait enfin satisfait d’un détail ! Et pas des moindres. Mais bon, on était pas là pour satisfaire l’ego surdimensionné d’un banquier déguisé en journaliste, on était là pour éviter de démolir la ruche principale fournisseuse de miel de la forêt des rêves bleus ! « Dépêchez-vous ! Sautez avant de faire exploser la ruche ! » Voilà, bien dit Tara !
Nous nous retrouvâmes tous à l’extérieur après avoir bondit hors de cette pauvre ruche, roulant boulant afin de reprendre notre taille normale. Nous revoilà des humains en chair et en os ! Bon, surtout en os pour certains, mais on restait quand même un minimum présentables. J’époussetais mon pauvre jean qui s’était ramassé dans la terre, adressant un sourire goguenard à Winnie qui avait enfin reprit une apparence un peu plus agréable que son air de psychopathe dépressif. Je n’aimais pas voir mon ourson dans un tel état de détresse ! Ca me donnait mal au cœur et envie de pleurer… Comme quand les bateau tanguent sur la mer, la sensation qui vous fait devenir tout vert là. Bref, ce genre de sentiment, et ce n’était pas cool du tout ! Je profitais donc de le ravoir près de moi pour lui saisir ses grandes joues rondes en lui souriant, avant de lui faire un grand câlin. Le miel allait être de retour !
« Tu vas pouvoir refaire ta réserve de miel, Winnie ! C’est pas beau ça ? Les abeilles se remettent à travailler et on a aidé les écureuils à récupérer leurs cacahuètes ! Bon dit comme ça, on a l’impression qu’on leur a refourgué leur virilité à coup de bars à hôtes, mais c’est l’intention qui compte, non ? On a réussi ! Ré-u-ssiiiii !!! »
Et la perspective de ne plus avoir à affronter de nouvelles abeilles glandeuses était là aussi pour m’encourager à ce que ça reste comme ça. On ne pouvait décemment pas payer un tel chômage et le voir dépensé en concours de street dance ou de belottes. Le système monétaire allait s’effondrer, ça aurait pu être l’hécatombe économique dans la forêt ! Et dire que seul Jean-Christophe et Coco savaient faire des mathématiques… On aurait vraiment été dans la mouise totale. Je ne savais pas faire grand-chose de mes dix doigts, dans quoi est-ce que je me serais reconverti ? Winnie aurait fini suicidé au bord d’une rivière et les écureuils auraient régnés en maîtres de la Terreur sur tout le territoire ! La fin du conte, le début du règne de Maltazar ! Ah non, ça c’était dans Arthur et les minitrucs à grandes oreilles là. Faut pas confondre tous les dessins-animés.
Une petite « Mais... Comment on est sensé faire pour rentrer? J'ai... j'ai cassé la fiole... » me tira de mes pensées de fin du monde et me fit me tourner vers l’instigateur de toute cette histoire. Comme si j’avais oublié ! Bon, si, j’avais oublié. Mais il faisait bien de me rappeler ce détail ! Je lui jetai mon plus grand regard noir, serrant les poings en faisant mine de lui en vouloir atrocement. Mais juste quelques secondes, après ça fait mal aux mains et puis il est trop mignon pour que je sois réellement en colère. Ceci dit, il mettait le doigt sur quelque chose auquel je n’avais pas pensé : le moyen de rentrer.
« Tu cites un point intéressant… Comment rentrer ? » Je n’en savais strictement rien, au fond. « La cliente m’a donné cette fiole en me disant qu’elle me guiderait jusqu’où je voulais sans faire de vagues… Mais je ne crois pas qu’elle avait parlé d’un moyen de revenir en arrière en fait. Maintenant que je me refais le film à l’envers, non, elle a fini son verre, m’a donné la fiole, a joué avec son téléphone et commandé. Mais y’a pas un moment où elle a dit qu’on pourrait revenir à Storybrooke. »
Je les observais uns à uns. Puis leur fit mon plus beau sourire de rouquin.
« Bon, au pire c’est pas grave ? Y’a suffisamment à faire ici pour qu’on se fasse tous une reconversion, non ? »
J’allais me faire frapper, je le sentais gros comme une maison sur un arbre. Mais heureusement, ce fut ce splendide personnage en costume qui me tira de là en déboulant au milieu de notre groupe en attrapant Hackery, nous lançant un « QUI M'AIME ME SUIVE ! » Je penchai la tête sur le côté de surprise, hésitant un instant. Oui je l’aimais bien ce type, mais la notion d’amour était assez abstraite non ? En quoi est-ce que je pouvais être sûr que je l’aimais ? Au point de le suivre aveuglément et n’importe où ? Je n’aimais pas ne pas savoir où j’allais sans m’assurer un minimum et… Non, ça c’était Lounis. Moi je m’en foutais, je sautais les yeux fermés dans n’importe quel piège juste pour savoir qui l’avait posé-là. Me rappelant alors de ma nature intrépide, je saisis Winnie pour le jeter sur mon épaule et attrapai la main de mon bambi préféré avant de me mettre à courir. Mieux valait ne pas trainer, surtout pas avec le bourdonnement qui nous vrillait les oreilles. Quelque chose me disait qu’il se passait un truc pas très net dans notre dos… Risquerai-je un œil ? Non, j’allais me casser la figure malgré mes bons réflexes. J’évitai d’ailleurs une racine en route, bondissant sur le côté avec mon précieux colis, et avisait la suite des évènements avec impatience.
Je ne fus pas déçu. Ce type était tout bonnement génial. Un chapeau ! Un chapeau qui s’ouvre et mène à des portes ! Non mais, c’était le tardis, mais en mieux en fait ! Avec un look rétro qui collait très bien au personnage. Comment se faisait-il que je ne l’avais jamais croisé à Storybrooke ? Il était pourtant difficile à rater… Sans aucun hésitation, j’avais plongé dans la tornade et m’étais retrouvé là, émerveillé avec des étoiles pleins les yeux et la furieuse envie de toucher à tout. Fureter. Fouiller. M’approcher et renifler le moindre détail de ce lieu magique, plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur ! Sérieux, voilà où Docteur Who avait pompé son concept ? J’espère qu’il versait des droits à ce drôle de personnage. « Bienvenue dans le chaportail, c'est une longue histoire, blabla, blabla, je crois qu'on ne va pas s'éterniser en monologues inutiles sur le pourquoi du comment concernant cette œuvre d'art qu'est le chaportail… et pourquoi il abrite un corbeau. » C’était exactement la question que j’allais lui poser, aussi baissai-je ma main, fautif. « Nooon, ce n'est pas le même corbeau que celui que vous connaissez déjà, tâchez de suivre un peu, que diable ! Depuis quand les corbeaux voyagent en chapeau ?! » Depuis qu’on se trouvait, justement, dans un chapeau, non ? Après tout on avait bien une aiglonne aussi nous... Un corbeau, rien d'exceptionnel.
« Trève de bavardage ! Suivez-moi… en temps normal je ne suis pas exactement ouvert au service taxi mais il est hors de question que je vous laisse vaguabonder… nooooon touchez pas le miroir ! » Je retirai prestement la patte de Winnie que j’essayais de faire toucher à ma place, au cas où y’aurait un truc gluant qui en sortirait. Une peluche craignait bien moins qu’un humain, c’était connu ! On était increvable grâce à notre laine de lama ! « Enfin si, touchez-le si vous voulez, mais je viens pas vous récupérer après… Certes ! La porte de sortie c'est par là. On devrait atterrir dans la forêt de Storybrooke, tous ensemble et… presque entiers. » Je jetai un coup d’œil à Lounis. J’avais envie de crier mon adoration pour ce mec, mais je me doutais bien qu’il allait se vexer. Je me contentai donc de jubiler intérieurement. Comme quoi, je n’étais pas toujours le plus bavard !
* * *
Et nous revoilà à Storybrooke, tels que nous étions partis ! Entiers ! Ensemble ! Sur nos deux jambes et… « … Oh, misère… Qu’est-ce qu’il m’arrive ? … » Que que quoi ?! Alors que j’étais agrippé au cou de Lounis pour lui embrasser prestement les deux joues en signe de contentement de notre retour, je tournai lentement la tête vers la voix. Attendez… C’était Winnie ça ? Je l’avais embarqué sur mon épaule et… Et j’avais oublié de le lâcher ! Ah oui ! Oui oui oui ! Je me précipitai alors vers lui, m’accroupissant entre ses jambes en lui adressant un grand sourire ravi. Je saisis d’ailleurs à nouveau ses joues, terriblement humaines cette fois, comme je le faisais toujours. Son regard. C’était bien lui !
« Mon Winniiiiiiie !!! Mon gros nounours jaune et pelucheux, toi aussi t’es venuuuu !!! » Bon, c’était de ma faute, mais ne gâchons pas ce tendre moment de retrouvailles. « T’inquiète pas mon nounours, tu vas voir on va te faire découvrir Storybrooke comme tu ne l’as jamais vu ! Hein, Lounis ? Ah oui, d’ailleurs, Winnie, Lounis. Comme ça les présentations sont faites ! Lounis c’est un faon dans une autre vie, comme tout le monde ici : on vient tous d’un autre univers ! mais tu verras, on a une apparence humaine, ça permet soi-disant de mieux s’accepter entre espèces… Bref, un truc compliqué, je te raconterais, des histoires de psychologie et de social. On s’en fout ! Avec Lounis on va s’occuper de toi, tu vas voir ! Déjà on va te trouver des fringues, c’est ridicule c’que tu portes. T’as de l’argent ? Et du miel ! On va t’acheter du miel ! Plein de miel ! C’est à volonté ici, mais c’est pas gratuit… Enfin sauf si tu le fais toi-même. Cherche pas, c’est compliqué j’te dis. Lounis ! » » Je me tournai vers Bambi, des étoiles plein les yeux et l’excitation palpable dans ma voix. « LOULOU ?!!! On l’emmène hein ? Bien sûr qu’on l’emmène ! T’es le spécialiste des fringues, on va lui refaire une méga garde-robe ! Et pas droit aux chemises de nuit bleu, c’est dépassé ! Aller, ramène tes jolies fesses, tu vas vivre chez moi le temps de t’y habituer. ON VA TROP S’AMUSEEEEER !!!»
Je faisais des petits bonds tellement j’étais impatient ! Lâchant Winnie, je sautais au cou de Tara et de Hackery qui se trouvaient encore là, déposant un bisou sur la joue de chacun d’eux. Puis je serrais respectueusement le chapelier en lui murmurant à quel point j’adorais ce qu’il faisait ! Un vrai fan ! Faudrait qu’on se fasse ça plus souvent, c’était sûr ! Je donnai une tape dans le dos de Pascal en lui rappelant sa promesse de bière, mais esquivait rapidement Brave et son regard pointu. Je n’aimais pas trop les piafs, ça vous défait les coutures et après il fallait tout refaire ! Et enfin, Olly. Petit Olly sans qui nous n’aurions pas été jusque là-bas… Je m’approchai et lui tirai les joues comme on gronderait un gamin. Mais avec le sourire, je vous prie !
« Soit sage, toi, et éloigne-toi des fioles ! Aller pour la peine on te paye aussi un verre, te voilà de corvée de baby-sitting ! on ne sera pas trop de trois pour s’occuper de l’ourson, tu verras, l’est pas toujours facile à vivre quand on le connait ! »
Je me moquais, j’adorais Winnie. A ma manière. En tout cas, je l’entraînai avec nous vers de toutes nouvelles aventures ! Storybrooke n’avait qu’à bien se tenir.
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'CAUSE I DON'T CARE WHEN I'M WITH YOU
You know I love you, did I ever tell you? ☽ I'm at a party I don't wanna be at and I don't ever wear a suit and tie. Wonderin' if I could sneak out the back. Nobody's even lookin' me in my eyes. Then you take my hand. Finish my drink, say, "Shall we dance?" Hell, yeah. You know I love you, did I ever tell you? You make it better like that...
Un dernier reniflement lui échappa alors qu'il observait Buzzy s'éloigner avec ses parents. Mais elle était revenu lui faire un câlin. Et même un bisou sur la joue. Il l'avait serré fort contre lui avant de la laisser repartir. Il s'était sans doute attaché trop vite. Il avait été bête de penser que peut-être il pourrait la ramener avec lui. Mais il y avait cru jusqu'au bout. Ou presque. Il avait même imaginer Paige et Buzzy jouant à cache cache ensemble. Et les goûters qu'ils auraient pris tous ensemble. Ça ressemblait drôlement à quelque chose proche de la perfection lorsqu'on y réfléchissait un moment. Et une fois encore, il s'était laissé emporté par son imagination beaucoup trop fertile.
Et maintenant, il s'en mordait les doigts. Il esquissa un léger sourire triste en direction de Jefferson. Il pouvait bien lui acheter tout ce qu'il voudrait, ça ne remplacerait jamais Buzzy. Mais il eut à peine le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait que la fée fit encore des siennes. Agitant sa baguette au dessus de leurs têtes. Il sentit un léger fourmillement dans ses membres alors qu'il voyait le sol s'éloigner de lui. Un cri de Tara lui fit comprendre qu'ils étaient en train de retrouver leurs tailles normales. Heureusement, Jeff sembla réagir plus vite que lui et il l'attira à sa suite vers la sortie avant que cette dernière n'explose à cause d'eux. Et cette fois-ci, ce ne serait pas seulement un toit qu'il y aurait à reconstruire.
Ils sortirent à temps avant que la ruche ne deviennent un amas de morceaux d'alvéoles. La reine aurait sans aucun doute piqué une crise bien plus terrible devant les restes de sa ruche. Surtout si elle faisait tout un pataquès pour un mini trou dans le toit. C'est donc avec joie qu'il retrouva sa taille normal et le sol sous ses pieds. Enfin, il s'écrasa de tout son long sous l'arbre qui abritait l'antre des abeilles avant de se relever prestement en dépoussiérant consciencieusement ses vêtements pour retrouver un semblant de prestance. Ne s'inquiétant que peu du fait qu'ils ne puissent pas rentrer chez eux. Il doutait que Jefferson n'ait pas emporté avec lui, l'une de ses potions miracles. Après tout, il avait plus d'un tour dans son chapeau.
D'ailleurs, en parlant de chapeau... Un léger sourire s'étira sur ses lèvres alors que son ami apportait la solution aux questions que la plupart des membres de leur petit groupe se posait. Il ne protesta pas lorsque le Chapelier l'entraîna à sa suite en direction de son couvre-chef en hurlant un "qui m'aime me suive". Lui, il l'aimait son meilleur copain. Mais il n'était pas certain que ce soit le cas de tout le monde. Mais comme il semblait que c'était lui qui avait la solution pour rentrer, personne ne resta en arrière et tout le monde suivi le mouvement. Même Winnie l'Ourson. Et pourquoi que Opy, il avait le droit de ramener l'ours en peluche et que lui, il avait pas le droit de ramener Buzzy, d'abord ? Trop d'injustice.
Il poussa un soupir boudeur avant de lever les yeux au ciel en voyant les airs intrigués des autres. Bon d'accord, lui aussi, il était méga curieux et c'était la première fois qu'il rentrait dans le chapeau du Chapelier. Mais il préférait prendre un air blasé. Histoire de montrer que lui au moins, il avait plus de chance que les autres. Ce qui était totalement faux et un peu stupide. Il se demandait même si avec ce moyen, il n'y avait pas possibilité de retourner à Wonderland. Pas qu'il en ait réellement envie mais il se posait la question. Et puis, si ça se trouvait, il tenait la réponse à sa question. C'était par ce moyen que le Chapelier les avait quitté la première fois. Les abandonnant seuls à leur triste sort sur Wonderland. Aux mains de la maudite tête rouge.
Une raison de plus pour qu'il boude encore plus. S'il avait le moyen de les rejoindre dès le départ, pourquoi les avoir laissé seuls ? Il ne les aimait plus ? Et pourquoi les inviter dans son manoir maintenant ? Bon, ce n'était peut-être pas le moment de se poser toutes ces questions. Mais il n'aimait pas avoir l'impression que d'autres gens que lui connaissait mieux le Chapelier que lui. C'était... pénible. Il rendit son étreinte à Opy légèrement distant avant de tirer sur le bras de Jefferson.
"Bon... Faut qu'on rentre. December et Paige doivent nous attendre au manoir. J'ai ma voiture... Tu viens ?"
Il esquissa un léger sourire crispé aux autres avec un hochement de tête et s'éloigna vers sa voiture. Laissant Jefferson libre de le suivre s'il le désirait. Légèrement refroidi par la perte de Buzzy et une jalousie mal placée sans doute. Parce que pour être honnête, il avait adoré la journée et était prêt à recommencer n'importe quand.
Tara Duncan
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GOOD FRIEND ARE LIKE STARS
YOU DON'T ALWAYS SEE THEM
BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE
Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua !
| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
Je tâtais chacun de mes membres pour savoir si je n’avais rien de casser. Sonnée par la chute, j’avais ensuite levé les yeux vers les autres pour savoir si tout le monde allait bien. Au vue des réponses, nous étions tous entier. A part un futur bleu sur les fesses, nous devrions nous en sortir indemne. Maintenant… Il fallait simplement trouver un moyen de rentrer. Simplement. Façon de parler. Je levais les yeux, cherchant la fée. « J’y crois pas je suis sûre qu’elle est partie… » Elle n’aurait pas encore oublié quelque chose ? Comme nous ramener chez nous. Mes yeux se posèrent sur Hackery qui se posait les mêmes questions que moi. Pas de fiole, pas de fée… On allait faire comment ? S’il y avait bien une chose de sûre, c’est qu’Antropy n’était pas peu mécontent de cette nouvelle. Alors… C’était une aventure géniale, mais vraiment, j’ai un appartement… Qui a surement déjà explosé avec les deux boulets qui y cohabitent.. Et si ce n’est pas le cas, j’aimerai arriver avant qu’ils fassent une énième bêtises. Je regardais l’ancien tigre, inquiète. « On va quand même pas rester là.. ? » Je jetais un regard à chacun des membres du groupe, puis à Winnie. Il n’était pas humain, mais pouvait-il subir la malédiction… Après qu’elle est été lancée ? C’était plausible. Au pire, s’il restait un ourson là-bas… On pourrait faire un remake de Ted ? En plus polie bien évidemment. Et lui aussi se marierai avec une belle blonde à forte poitrine. D’accord, je crois que je suis vraiment fatiguée.
Bousculée par Jefferson, il posa son chapeau dont s’échappait une fumée violette en brayant quelques mots avant de sauter dedans. Pas vraiment convaincue, je regardais les autres pour connaître leur avis. Après quelques hésitations, chacun sauta dedans. Bon… Si c’était la seule solution. Fermant les yeux et bouchant mon nez… quoi ? Ça pouvait être toxique ? Ou on aurait pu atterrir dans de l’eau. Si son chapeau était aussi fiable que ses fioles, j’aurai probablement dû mettre une armure. Ouvrant un premier œil, puis l’autre, je regardais l’étrange salle ovale pleine de portes. Croisant les doigts dans mon dos, je marmonnais intérieurement. Pitié que cela ne se joue pas à la chance, pitié, pitié. Vu le nombre de porte, il aurait été surprenant que nous finissions à Storybrook. Je me concentrais de nouveau sur Jefferson qui entreprit un long discours d’explication sur l’endroit où nous étions et surtout le fonctionnement du chapeau. Prenant bien garde à garder mes mains dans mes poches pour ne rien toucher, je suivais le groupe rapidement. Rester perdue ici, très peu pour moi. Le chapelier passa une porte en bois avant de disparaître comme tous les autres à sa suite. Quand faut y aller… Faut y aller ! Retenant ma respiration, je sautais à mon tours, prenant une maximum d’élan pour être sûre de ne pas atterrir dans une faille temporaire ou autre phénomène moyennement agréable.
L’élan c’est cool, sauf quand il y en a trop. Arrivant un peu trop vite, je glissais sur l’herbe de la forêt de Storybrook, me rattrapant une nouvelle fois sur les fesses. « Mais c’est pas possible, si ça continue comme ça, je vais plus pouvoir m’assoir ! » Je grimaçais tout en me relevant et époussetant le reste de mes vêtements. Heureuse, je levais les yeux pour découvrir un endroit familier, enfin. Je n’aurai pas parié sur le résultat… Mais nous étions bien à storybrook. C’était parfait, tout était parfait ! Il ne manquait plus qu’à… Mes yeux rencontrèrent un caleçon rouge plein de cœur. Incrédule, je fixais le vêtement avant de lever les yeux vers l’inconnu en face de moi. Le rouge me monta aux joues, laissant mon visage se teinter d’une jolie couleur tomate tandis que je déviais le regard dans une autre direction en marmonnant. « Depuis quand les gens se baladent en caleçon dans la forêt… » Forcément, il fallait bien qu’on atterrisse sur un mec comme ça. Les propos d’Antropy m’interpelèrent alors que je reposais les yeux sur l’étranger. Winnie ? Nooon.. Sérieusement ? Il nous avait suivis et était lui aussi devenu un homme ? Et pourquoi était-il en caleçon ? Remarque… Je préfère ça plutôt qu’un simple tee shirt rouge sans rien d’autre. Suffisait qu’il ne soit pas assez long et… Ah non ! Je ne pouvais pas imaginer ça, surtout en sachant qu’il était mon héros d’enfance !
Chassant vivement cette idée de ma tête, je fixais les membres du groupe tout en essayant de faire baisser la chaleur qui avait gagné mon visage. Antropy avait l’air d’être en train d’adopter Winnie qui en semblait pour le moins ravi. Forcément… Débarquer dans le monde réel en vivant dans un conte de fée, ça va forcément être dépaysant. Très dépaysant. Mais avec des amis, il s’en sortira, je n’ai pas de doute là-dessus. Sans crier gare, le tigre se retourna vers Hackery et moi pour nous embrasser. Surprise, je lui rendis son étreinte, un sourire aux lèvres. Il mit ensuite en garde Jefferson et ses fioles, ce qui me fit sourire. C’était le moment des adieux. « Bon bah… Merci pour la journée, c’est pas le genre de truc qu’on vit tous les jours ! C’était très sympa… Et un peu flippant, mais très sympa quand même. Merci beaucoup tout le monde ! Au plaisir de vous revoir vite ! » Je souris faisant un signe de la main à chacun d’entre eux avant de me diriger vers la ville.
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Techniquement, on est des princesses ?
Bah oui, t'es la princesse d'Arendelle, et on est dans un pays qui y ressemble, donc...