« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Auto - Boulot - Marmot [PV Anya]

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________________________________________ 2015-08-18, 09:30


Et puis de toute manière… Au final, c’était le père qui avait le dernier mot sur le prénom, non ? Car c’était lui qui finissait par déclarer son enfant et prendre la décision, profitant d’un moment où la mère était assez indisponible. Non, je plaisantais. Il ne me serrait jamais venu à l’esprit de profiter de quoi que ce soit pour contrer l’opinion d’Anya, même si je savais d’avance qu’elle aurait une idée bien arrêtée de la chose. Après tout, c’est elle qui gérait sa grossesse depuis le départ. Venir balancer un coup de pied dans sa petite construction revenait à un culot que je ne voulais pas assumer ou même revendiquer. Pas encore du moins. Ou juste un peu… Comme cette main que je laissai sur elle, qui glissa de son épaule jusqu’à ses flancs, puis son ventre. Ce ventre que je refusais de toucher. D’approcher. Même de regarder. Cette sensation soudaine d’y avoir planqué quelque chose de précieux… J’attendais le retour de bâton de toute façon. Elle ne manquerait pas de me faire une réflexion, un moment ou un autre.

Je fixai le vide entre nous, réfléchissant à ma propre question et aux réponses qu’elle y apporta avec un sourire excité qui valait tout l’or du monde. « Eh bien j'avais commencé à me dire qu'il en faudrait une, c'est sûr… » Oui, c’était sûr qu’il fallait quelque chose dans la maison. Avec une équipe de chien dans les parages, mieux valait éviter qu’un bébé ne dorme à même le sol ou suspendu dans un hamac. Mais je me gardai bien de lui évoquer ces idées, je ne voulais pas me prendre un coup en publique pour si peu. « Mais je n'ai rien commencé de concret. » Bon au moins, je n’étais peut être pas si en retard… quoique. « Je veux dire, c'est ta maison avant d'être la mienne... Du coup ma seule idée si on ne veut pas que bébé dorme dans la baignoire c'était de convertir ce qui me sert de bureau. » Je haussai un sourcil dubitatif. Défaire le bureau qu’on lui avait installé pour y mettre quelqu’un d’autre ? Elle y était bien tranquille et même elle me disait s’y sentir plus à l’aise qu’ailleurs. Puis les baignoires, c'était très bien après un cauchemar. « Après tout, je peux très bien travailler dans la cuisine ou le salon, je n'ai besoin que de mon ordinateur et d'un endroit plat où le poser. » Non, vraiment, l’imaginer dans la cuisine pour travailler… Si moi, même le sol me permettait de mettre un peu d’ordre dans les affaires qu’on me confiait, je refusais de la voir se plier à ça.

« Et toi ? Tu avais des idées ? » Le contrecoup de ma question venait d’arriver comme une nuée ardente inévitable. J’avais lancé le sujet, je devais donc l’assumer jusqu’au bout sous peine de me voir de nouveau traité de lâche ou de bébé. Je pris un air soucieux en osant relever les yeux vers les siens, lâchant sa peau pour simplement garder sa main dans la sienne. « Pas vraiment… » Avouai-je, toujours songeur. La maison était grande de plusieurs pièces. « J’ai bien une cave ou un grenier… » Mais je lui adressai immédiatement un sourire devant son expression, me mettant à rire doucement pour prouver qu’il ne s’agissait que d’une plaisanterie. Tout était rempli de dossiers, de papiers, de journaux et d’extraits qui m’avait un jour servis pour une enquête… Ou que j’utilisais encore parfois. J’avais débarrassé les dossiers du petit bureau où était désormais Anya pour les déplacer dans la cave, mais il en restait encore pas mal un peu partout.

Elle aurait déjà dû y jeter un coup d’œil d’ailleurs… Si les deux dernières pièces qui complétaient la cuisine, la salle de bain, notre chambre et son bureau n’étaient pas fermées à clefs depuis longtemps. Dans l’une se trouvaient de nombreuses affaires et un atelier pour confectionner les hameçons et appâts de pêche. Je n’y avais pas touché depuis bien longtemps, même si j’étais un peu plus calme que l’ordinaire depuis plusieurs jours. Comme si le stress des élections de la mairie m’avait plus apaisé que le reste. Au moins, cela m’empêchait de penser à moi-même. Et Aloysius avait de ce fait décalé nos rendez-vous, par sympathie. Mais pour réaliser des mouches et des appâts, j’avais besoin d’une concentration que je ne trouvais pas encore suffisante. Dans l’autre, des dossiers et des cartons ainsi que des outils. Je m’étais lancé une fois pour la refaire, mais je n’avais jamais vraiment terminé et tout s’était entassé. Les affaires des chiens étaient dans la cabane extérieure. Les siennes dans notre placard et la commode de son bureau. Bientôt, nous allions devoir agrandir un peu tout cet espace de vie si nous ne voulons pas étouffer…

« Je dois bien avoir une pièce… Celle après ton bureau. » Mon atelier terminait le carré dominical, mais celle-ci collait le bureau et de notre chambre nous avions une vue sur sa porte. Je me frottai le menton, pensif en me demandant si ça allait convenir ou pas… « Elle fait une quinzaine de mètres carrés, mais tout est à refaire dedans. » Et sacrément même, j’avais décapé les murs mais pas prit le temps d’égaliser les niveaux ni mit de la peinture. Le sol en bois avait été défait pour pouvoir remettre un parquet neuf qui devait traîner quelque part puisque je ne l’avais pas posé. Elle possédait cependant deux fenêtres pour illuminer la pièce, condamnées pour le moment. « Tu l’as déjà vue ? » Hasardai-je, en connaissant cependant la réponse. « Je ne sais pas si ça ira… Mais je laisserais faire ton imagination débordante dans ce cas. » Et il en fallait, vu l’allure actuelle des choses. Sans compter les meubles que nous allions devoir trouver – si ce n’était pas déjà fait pour elle – et tout le reste… Tout, le reste.

Ce bébé prenait décidément de plus en plus forme dans notre famille.




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________________________________________ 2015-08-18, 19:25 « Men are such babies »

Le moins que l'on puisse dire, c'était que la question n'inspirait pas spécialement Dimitri. Et pourtant, il avait lancé le sujet ! D'ordinaire, Anastasia se serait fait une joie de sauter sur l'occasion pour témoigner de sa supériorité ou pointer simplement sa lacune. Mais pas cette fois. Pas avec une thématique aussi importante que la chambre de Mini Chose et pas après ce qu'ils venaient de traverser. Mettre de l'huile sur le feu c'était une chose, mais foutre son couple en l'air en était une autre à laquelle la rouquine n'était pas prête. Dans cette affaire, c'était Dimitri qui avait besoin de soutien, au final, alors elle lui en donnait et trouverait tout le temps de l'enquiquiner sur autre chose.
Le trait d'humour de Dimitri lui fit alors énormément de bien, semblant montrer un progrès. Après tout, s'il était capable de plaisanter - même d'une façon assez prévisible - sur la chambre de bébé, c'était un signe d'acceptation, non ? Et puis Anya aimait tellement le voir sourire... Combiné à son air pensif, il n'en était que plus charmant. Anastasia sentait poindre la proposition et attendait, impatiente, sentait déjà que l'idée serait grandiose.
De toute façon, du moment qu'il ne proposait pas de faire dormir bébé dans le four ou sur la pelouse, Anya allait aimer, elle en était convaincue. Et en effet, l'idée de Dimitri lui sembla relever de l'idée de génie ! Pourtant, elle n'avait rien de révolutionnant et annonçait de longs travaux. Mais elle venait de Dimitri, et ça faisait toute la différence.
Anya lui sauta littéralement au cou, manquant peut-être de le faire tomber à cause de son poids, en s'écriant :
- OUI ! Je n'ai jamais vu cette pièce mais elle a l'air fabuleuse ! Tu vas voir on va en faire un truc démentiel ! Je pourrais même demander de l'aide à Lizzie si ça l'amuse et si tu as trop de travail pour tout le temps m'aider ! Han, ce sera tellement bien, Dimitri ! J'ai hâte de voir ça !
Et sans autre forme de procès, la jeune femme l'embrassa à pleine bouche. Anya n'avait pas encore vu la pièce mais s'en faisait déjà une idée précise, comme si la chambre existait déjà ne serait ce que dans son esprit.
- J'ai envie de commencer tout de suite, confessa t-elle plus calmement.
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________________________________________ 2015-08-19, 08:37


D’ordinaire, je ne lançais jamais rien que je n’avais pas réfléchi avant. Les sujets de conversation ne m’intéressaient pas lorsqu’ils étaient couplés d’hésitations ou de suppositions infondées. Et pourtant, depuis plusieurs mois, nous avions mis les pieds dans la plus grande chose imprévisible au monde : les enfants. Mais c’était comme si cela commençait tout juste à m’influencer, ou du moins à avoir un impact sur ma façon de parler avec Anya. Je la laissais d’habitude rêvasser et faire des projets sur la comète, même si elle se contenait elle-même pour ne pas avoir à me harceler avec tout ça… Et aujourd’hui, je tentais nerveusement de remettre un peu de concret dans tout ça. Juste un peu.

J’imaginais déjà les travaux que j’allais avoir à faire, lorsqu’elle craqua. Elle céda à ce sourire qui s’affichait sur sa figure depuis que j’avais recommencé à parler et je dus la retenir de justesse pour qu’elle ne se casse pas la figure sur le parking de l’hôpital ! « OUI ! Je n'ai jamais vu cette pièce mais elle a l'air fabuleuse ! Tu vas voir on va en faire un truc démentiel ! » En tout cas, si des gens se demandaient de quoi est-ce qu’on pouvait parler… Ils avaient la réponse dans leurs oreilles : comme tous les couples des futurs parents, visiblement. La chambre de la mini-chose prenait peut-être un peu trop rapidement vie là, d’un coup, comme ça ! Je la serrais contre moi en essayant de garder le sourire face à elle, à la fois amusé et effrayé de tant d’engouement de sa part. « Je pourrais même demander de l'aide à Lizzie si ça l'amuse et si tu as trop de travail pour tout le temps m'aider ! Han, ce sera tellement bien, Dimitri ! J'ai hâte de voir ça ! » - « Qui est Lizzie ? » Interpellais-je en la voyant parler d’une personne dont je n’avais pas le souvenir. J’avais, un instant, cru qu’elle allait me parler de Daven ou de Regina pour l’aider.

J’allais répondre mais elle me coupa prestement d’un long baiser, le prolongeant un peu pour le plaisir de savourer ses lèvres et sa bouche. Je la pressai un peu plus contre moi pour l’occasion, récupérant chaque jour un peu mieux cette femme qui allait être la mienne… Un jour. Ne parlons pas de choses comme celles-ci ! Je quittai sa bouche presque à regret lorsqu’elle reprit la parole. « J'ai envie de commencer tout de suite. » Son visage était malicieux mais son ton calme malgré son impatience palpable. Je remontai ma main pour caresser sa joue, glisser mes doigts dans ses cheveux roux. Lui réclamant un nouveau baiser pour me laisser le temps de réfléchir à quoi lui répondre.

« M’aider ? Tu ne feras pas de travaux dans ton état… » Fis-je remarquer en la fixant dans ses grands yeux bleus. « … Pas les premiers en tout cas. » Me repris-je en voyant sa mine et son air décidé. Poser du parquet et décaper des murs pour en égaliser les niveaux n’était sûrement pas pour elle ! Même si elle pouvait être la meilleure des volontaires, à n’en point douter. Ca ne faisait pas d’elle une bonne manipulatrice d’outils, ou même un bon maçon. Je n’en étais pas un non plus, mais je l’avais déjà fait et savait comment faire. Et savait aussi que je devais porter un masque pour éviter les poussières de plâtres et de ciment qui faisaient de sacré dégâts dans les poumons et les bronches. Autant éviter de la perdre, elle, pour la chambre d’une autre.

J’avais repris la marche en tenant sa main pour nous rendre vers la voiture. « Mais je sens que si je te refuse d’avoir le nez dans la peinture ou quoi que ce soit, tu vas me faire une sacrée crise… » Me moquai-je un peu à son attention. « … Attend de voir l’état de la pièce, et tu me diras ce que tu imagines. » Proposai-je finalement en la regardant s’asseoir à côté de moi, serrant son précieux dossier dans ses bras comme si quelqu’un risquait de le lui voler. Ce qu’elle ressentait, je le vivais depuis longtemps. Depuis que je l’avais rencontré, en fait. Et on me l’avait prise pendant vingt-huit ans. Vingt-huit longues années… avait-on réellement le droit de former à nouveau un couple, puis une famille, quand le destin a voulu nous séparer de manière aussi violente ? Je pressai machinalement sa main un instant, avant de démarrer le véhicule. J’avais dit que je reviendrais peut-être à la réunion festive organisée par la mairie pour la victoire d’Aloysius Black. Mais à cet instant, j’avais envie d’être partout ailleurs que là-bas. J’étais même prêt à affronter l’imagination d’Anastasia face à ce projet auquel j’étais, malgré moi, intimement lié.



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________________________________________ 2015-08-19, 23:26 « Men are such babies »

Dimitri faisait des efforts incroyables - du moins, c'était ainsi qu'Anastasia voyait les choses - et sa fiancée ne l'en aimait que plus. Il ne s'offusqua pas quand elle lui sauta littéralement dessus devant tout le monde, tout comme il ne la réprimanda pas alors qu'elle criait et qu'on l'entendait sûrement sur toute la place devant l'hôpital; Et ça, c'était cool. Dimitri était apparemment vacciné contre les excentricités de sa compagne et mieux, il les appréciait. Du moins, Anya avait choisi de voir les choses ainsi, ce que l'étreinte du jeune homme ne pouvait, à ses yeux, que confirmait. Même son sourire restait vissé à ses lèvres alors que la rouquine lui faisait clairement comprendre qu'elle avait de beaux projets bien ancrés dans sa tête pour la chambre de bébé. Mais après tout, c'était lui qui avait lancé le sujet alors elle avait bien le droit d'en parler franchement, non ?
De toute façon, Anya n'était pas très douée avec la demie mesure. Certes, elle avait récemment appris à en faire d'avantage usage, pour des raisons évidentes. Mais maintenant que Dimitri mettait les pieds dans le plat, elle n'allait pas se priver, d'autant qu'il n'était pas si crispé que ça ! Juste curieux, naturellement.
- J'ai du mentionner Lizzie, j'en suis sûre, commenta la jeune femme pendant qu'elle réfléchissait. Tu ne te rappelle pas la fois où j'ai ramené un délicieux gâteau au chocolat qui sortait de nulle part ? Bah ça venait de son restaurant, celui qu'elle tient avec ses frangins et crois moi, faudra qu'on l'essaye un jour. Bref, Lizzie c'est ma copine. Elle pourrait presque être ma mère mais on s'entend très bien et elle me prodigue des conseils excellents sur la maternité.
En fait, Anya voyait en Elizabeth la grande soeur qu'elle n'avait plus depuis longtemps mixée à la meilleure copine qu'elle n'avait jamais réellement eu. Bien sûr, les deux femmes étaient très différentes, tant par leur passé que par leur âge ou encore leur profession. Elles s'étaient également rencontrées par hasard, parce qu'Anastasia avait manqué de l'éborgner avec un prospectus sur la maternité. Sur quoi elles avaient commencé à papoter comme si de rien n'était avant de rester en contact. Et récemment, Lizzie avait emmené Anya acheter ses premières affaires de bébé afin que Dimitri n'ait pas à l'accompagner pour une longue virée shopping.
- En fait, je suis allée dans son restaurant l'autre jour, poursuivit la jeune femme, et elle a fait un travail extra pour ce qui est de la déco donc elle pourrait peut-être m'aider vu que je n'y connais rien. Et tu es naturellement le bienvenu aussi, ajouta la rouquine en pointant son index sur son torse.
Après tout, c'était lui le père. Et pour cela, Anya ne l'en aimait que plus. Aussi se laissa t-elle volontiers embrassée encore et encore, puisqu'apparemment ils étaient au moins d'accord sur ce point.
Puis il déclara qu'elle ne ferait pas les travaux manuels pour la chambre. Bon. De toute évidence elle n'avait pas réalisé à quel point il fallait rénover la pièce. Soit. Mais la décoration, elle y prendrait part !
Croisant les bras sur la poitrine, la jeune femme reprit :
- Je ne comptais pas faire le sale boulot. Je te le laisse volontiers. Mais la déco c'est moi ! Et toi... mais moi avant tout. C'est équitable, non ? plaisant la jeune femme d'un air malicieux.
Ils avaient entre temps repris la route, vers la voiture cette fois. Et Dimitri céda effectivement sur quelques points, avant d'en marquer un, et non des moindres : elle ne savait pas à quoi ressembler la pièce. Anya n'en avait pas la clé et elle n'avait jamais cherché à se la procurer, n'étant probablement pas assez curieuse pour cela.
- Tu marques un point, approuva t-elle. Montre moi d'abord la pièce. En rentrant, peut-être ? suggéra t-elle, des fois que.
De toute façon, avaient-ils mieux à faire ? Et puis, ils y seraient bientôt, donc la jeune femme n'aurait pas à trop patienter...
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________________________________________ 2015-09-14, 21:50




L’excentricité était une donnée toute relative, dépendante du point de vue de son observateur. Si j’étais plutôt d’un naturel calme et posé, elle était l’apparente folie de notre couple. La touche d’imprévisibilité et de vie qui nous animait l’un et l’autre. L’image que nous renvoyions était celui de deux jeunes gens pas forcément bien assortis malgré nos origines communes, et pourtant nous parvenions le plus souvent à être sur la même longueur d’onde. En décalé. En réalité, Anya ne comprenait sans doute jamais exactement le fond de mes pensées et je m’obligeais à ne pas connaître rigoureusement le sien. Je travaillais à débusquer et étudier des tueurs en série, je ne voulais pas qu’elle se retrouve propulsée et catégorisée de la même manière dans mon esprit. Ça m’aurait été intolérable. Et l’amalgame n’avait rien à faire dans mon esprit de toute manière, car je savais que si l’idée s’y glissait je finirai par me mettre à y croire… Psychoter sur la princesse russe ? Je préférais encore mettre fin à mes jours.

La décoration, la restauration… Deux domaines dont je ne connaissais pas grand-chose, ou du moins pas de la manière dont le voyait le « commun » des habitants de Storybrooke. Sous des assemblages de papiers peints, de breloques et de meubles démesurés je me sentais littéralement étouffé. Je préférais le simple, le propre, presque le vide. Une pièce vide était un endroit idéal pour perdre pied mais aussi pour libérer ses idées et s’entendre alors penser. Comme si les murs devenaient les réceptacles physiques de tout l’imaginaire morbide qui m’habitait. J’en avais besoin. J’en avais la nécessité. Et ce genre d’endroit se faisait de plus en plus rare… Voir n’existerait bientôt plus. Anya avait rempli de vie la maison que nous partagions désormais : tableaux, bijoux, objets, babioles, couleurs, idées, post-it, feuilles… Tout un tas de choses qui à l’origine ne servait qu’à entrer dans le moule grisâtre de l’ambiance et devenaient désormais des signes évidents du changement en train de s’opérer. Devais-je la remercier pour cela, ou bien m’y sentir mal à l’aise ? Je dansais d’un pied sur l’autre sans jamais parvenir à complètement me décider.

« Tu marques un point. Montre-moi d'abord la pièce. En rentrant, peut-être ? » Etions-nous en train de prendre une toute autre direction que celle de la maison ? Je ne croyais pas. Du moins mes mains me dirigeaient correctement sur la route hors de la ville, pour nous enfoncer à distance du centre-ville pour nous retrouver à la périphérie plus tranquille. Cela la changeait sans doute un peu trop de son ancien appartement… « Je comptais bien te la montrer dès notre arrivée. » La rassurai-je, me doutant qu’elle n’allait pas manquer de me le rappeler à peine aurions-nous franchi la porte principale. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit, alors que je cherchai les clefs pour ouvrir la fameuse porte que je lui avais désignée… Ah, les voilà. Je fis tourner la serrure un peu grincheuse et ouvrai la porte dans un claquement sec, la laissant découvrir la pièce remplie d’un peu de bazar et surtout entièrement en travaux. Pourtant, alors que je tirai sur les volets pour enfin laisser entrer la lumière à l’intérieur, je savais que son esprit bouillonnait déjà d’un trop plein d’idées sur ce qu’elle allait pouvoir en faire.

Elle me le montra clairement. Je venais de passer littéralement le dernier mois d’été à vider l’intégralité de la future chambre, à acheter les matériaux pour égaliser les niveaux des mures, couler la dalle de béton qui soutiendrait le parquet et fixer justement les dites lattes de bois. Il n’y avait qu’après cela que je l’avais autorisé à mettre un pied dans la pièce, voir les deux, en aérant correctement les fenêtres pour faire fuir toute la poussière qui s’était accumulée pendant les années. Elle avait soigneusement choisi la décoration des murs et je ne pus retenir un sourire la première fois où je la vit débarquer avec son pot de peinture et son air décidée. Elle en avait d’avantage dans les cheveux que sur le pinceau à la fin, mais elle semblait fière d’elle et je n’avais pas pu me moquer bien longtemps. La chemise peinte en beige, j’avais sans doute aussi fière allure qu’Anya. Les murs faits, elle passa au tour du mobilier. Une princesse aime sans doute un peu trop que tout soit parfait, et nous dûmes repeindre chacun des meubles pour qu’il soit assorti aux autres avec sa manière de voir les choses… Au moins, cela m’occupait l’esprit plus que je ne voulais bien le reconnaître. C’était un petit pas en avant pour elle, des sauts en avant pour moi.

J’avais construit moi-même la commode, n’ayant pas terminé de la poncer entièrement. J’avais même commencé dans le plus grand secret un début de lit à barreaux mais je n’étais pas certain de mon idée… Aussi avais-je évité de lui en toucher mot. Je n’étais absolument pas sûr de moi, ni en confiance ou quoi que ce soit. Le poste à la mairie me laissait un peu plus de temps libre que mon ancien travail, pourtant je ne pouvais m’empêcher de mettre le nez dans les affaires de la section criminelle. C’était comme une drogue, un besoin indescriptible d’affronter le côté burlesque du monde dans toute son horreur. Et ce n’était pas le départ d’Aloysius Black pour Rio de Janeiro qui allait m’aider à combler cette envie sordide. Je secouai la tête en y songeant, chassant ces idées noires en lâchant l’atelier extérieur pour retourner dans la chaleur de l’intérieur. Une maison chauffée, si je m’étais attendu à ça un jour… La nuit tombait déjà, de plus en plus tôt. Je caressai la tête d’un des chiens à ma portée, grattant les bajoues d’un autre avant de leur accorder un peu de temps. Franchissant leur attroupement dans le salon, je me glissai dans les couloirs et retrouvai Hoover, plantée comme à son habitude devant la porte de la salle de bain où Anya se trouvait. Si le chenil imprégné à cette maison avait toujours été un sacré pot de glue collectif mais néanmoins émancipé, cette jeune mais désormais grosse chienne ne parvenait décemment pas à se détacher de sa maîtresse.

Je m’accroupis à son niveau pour la caresser à son tour, lui murmurant des paroles tendres connues de nous seuls. Elle veillait sur Anastasia, je ne pouvais pas la blâmer pour ça, bien au contraire. Je me relevai en abaissant discrètement la poignée, découvrant une pièce baignée d’une buée chaleureuse qui s’imprégnait directement dans mes narines. Elle prenait décidément des douches un peu trop chaudes… Je laissai mes yeux s’égarer sur les courbes que je pouvais distinguer d’où j’étais, derrière le rideau de douche. Silencieux, je restai un instant, ouvrant la bouche comme pour parler mais finalement, me ravisai. Je n’allais pas la déranger. Je restai donc quelques instants puis me décidai à repartir en arrière. Fermer doucement et m’éloigner en direction de notre chambre que je franchi finalement sans y entrer. M’arrêtant alors à la porte ouverte de la nouvelle pièce où, dans un étrange bazar, Anya avait commencé à éparpiller un peu des petits vêtements et autres bricoles. Sans doute s’était-elle interrompue dans son élan d’organisation par l’envie impérieuse de se passer un peu le corps et la tête sous l’eau ? Je poussai du bout du pied un petit sac, les bras croisés en observant les babioles qu’elle avait commencé à mettre ça et là en attendant de les ranger. Cette pièce prenait bien trop d’importance, sans doute… Mais notre future fille en quémandait tout autant.




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________________________________________ 2015-09-14, 23:35 « Men are such babies »



Anya sourit en apprenant que Dimitri avait envisagé de lui montrer la pièce sans qu'elle ne le suggère. La jeune femme se sentait incroyablement bien, sur la même longueur d'ondes que lui, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. En réalité, elle était loin de la symbiose qu'elle s'imaginait mais ça, la rouquine ne pouvait le deviner, se contentant d'apprécier l'instant pourtant simple. Après tout, n'étaient-ils pas simplement en train de rentrer chez eux en voiture ? Rien de bien palpitant, en effet. Pourtant, Anya adorait s'installer à côté de Dimitri et le regarder conduire. A ses yeux, ça le rendait presque sexy, d'autant que la voiture était bien la chose qu'elle le laissait conduire sans protester.
Dimitri gara finalement la voiture et tous deux se dirigèrent vers la maison puis vers la fameuse pièce dont il ne tarda pas à trouver la clé. Anastasia y pénétra plus curieuse que jamais, laissant à Dimitri le soin d'ouvrir les rideaux pour qu'elle se fasse une meilleure idée de l'endroit qu'elle sentait parfait en dépit de l'obscurité.
Une fois la lumière faite sur la future chambre, le ravissement d'Anastasia sembla prendre vie presque instantanément, comme sujette à une vision. Les travaux ne tardèrent d'ailleurs pas à commencer, Dimitri s'occupant du sale boulot, ce que la rouquine aurait bien eu du mal à faire avec son ventre, de toute façon. En revanche, il la laissa choisir la peinture et peindre elle-même, qu'il s'agisse des murs ou des meubles. Anya ne voulait laisser aucun détail au hasard pour sa princesse. Mais le plus beau était sans doute à ses yeux de préparer ce nid avec l'homme qu'elle aimait, de le voir physiquement investi dans cette aventure. Elle en aurait presque oublié les premiers mois de grossesse pourtant tendus.
Anya n'était pas rancunière, surtout pas envers Dimitri, de toute façon. Elle l'aimait trop pour gâcher de précieux instants en disputes inutiles, sentant bien qu'il avait besoin de soutien et ce, même si elle n'avait pas toutes les cartes en main. De toute façon, Dimitri ne lui en aurait jamais parlé, même sous la torture. Pourtant, il savait qu'elle était là, disposée à parler, qu'il s'agisse de ce qui remuait de plus en plus dans ses entrailles ou du reste, que la jeune avait très partiellement deviné.
Mais bien sûr, sous cette douche brûlante, Anastasia n'y pensait pas, se délectait de l'eau presque trop chaude qui ruisselait sur son corps. Se voir nue était toujours déconcertant même si elle était habituée à ses nouvelles rondeurs. Anya ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu étrangère à elle même. Et stressée, naturellement. Par les changements, les cauchemars, la perspective d'être une mère indigne qui ne sait pas s'y prendre, celle de décevoir Dimitri... Mais sous cette douche, elle n'y pensait pas, se doutant simplement qu'Hoover gardait la porte, comme toujours. C'était curieusement touchant.
Elle n'entendit ni les secrets d'Hoover et Dimitri, ni l'entrée furtive de ce dernier dans la salle de bains. D'ailleurs, il était déjà partie quand elle en ressortie pour se sécher. Enfilant des vêtements confortables et tandis que ses cheveux étaient encore humides, elle se rendit spontanément vers la chambre de bébé, Hoover sur les talons, pour y découvrir Dimitri.
- Tiens, tu contemples mon oeuvre ? commenta t-elle en avisant le travail qu'elle avait laissé en plan. Tu veux voir le doudou que j'ai choisi avec Lizzie l'autre fois ? suggéra t-elle presque sans s'en rendre compte tant elle aimait cette petite peluche.
Sans attendre de réponse, Anastasia enlaça Dimitri, posa sa tête encore humide sur son épaule.
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________________________________________ 2015-09-17, 17:47




J’avais toujours respecté l’entêtement d’Anya et son côté borné, mais je n’avais pas cédé sur un point : elle ne ferait aucun travaux physique, ni ne mettrait les pieds dans la pièce tant qu’elle ne serait pas complètement sûre. Je négligeais souvent ce côté protecteur que je me vantais d’avoir, mais elle était là pour me rappeler que j’avais aussi une part d’âme chevaleresque planquée quelque part. Rien de très étonnant ou de très probant, mais c’était pourtant un fait indéniable. Tout comme l’évidence que ce qu’elle avait choisi rendrait très bien pour la chambre de notre future fille… Je n’y connaissais pas grand-chose en esthétisme, hormis un goût prononcé pour la perfection. Hors, pour moi la perfection se représentait par un grand vide et peu de bien matériels ; ce qui n’était en soit pas exactement la même vision des choses de son côté. Je découvrais au fil des jours les plans qu’elle se faisait et toute la liste qu’elle avait entamée… me demandant très sérieusement pourquoi est-ce qu’un bébé aurait besoin d’autant de choses ? Si j’en connaissais les cadavres dans les moindres recoins, ce n’était vraiment pas la même chose d’un être vivant.

J’avisais d’un œil méfiant le contenu du sac que j’avais entrouvert sous mon geste, comme si le contenu allait pouvoir me sauter dessus au moindre mouvement brusque de ma part. Mais rien ne me vint à la gorge ni me prit par derrière, hormis la voix d’Anastasia qui réconna dans la pièce encore un peu vide. « Tiens, tu contemples mon œuvre ? » Je hochai la tête, un peu songeur, en me disant que je devais vraiment faire quelque chose pour cette maigre ampoule suspendue au plafond… Ça serait moi, je n’y mettrais qu’un néon ou quelque chose du genre, mais elle avait commencé à me faire une longue liste de lampes et d’autres choses bizarres, alors j’avais vite arrêté d’écouter. Nous verrons bien en temps et en heure, ce bébé n’était pas encore là. Heureusement. « On te suis à la trace. » Fis-je remarquer à propos de son joyeux désordre.

« Tu veux voir le doudou que j'ai choisi avec Lizzie l'autre fois ? » Je sentis ses bras passer autour de moi et la délicieuse odeur de ses cheveux propres. Respirant lentement, j’humais ses mèches rousses encore mouillées en me tournant vers elle. Elle avait pris un peu de joues et du poids, indéniablement. Elle était particulièrement fine au départ donc, ce changement lui donnait un air absolument adorable qui lui allait à merveille… Même si elle m’aurait sans doute tué si je l’avais avoué. Une femme à horreur qu’on lui dise qu’elle a grossit, parait-il… Et même moi j’acceptais enfin de reconnaître que ces changements étais du à quelque chose qui allait devenir particulièrement important pour nous. Il n’y avait pas s’y longtemps, je refusais même de la regarder ou de reconnaître sa grossesse. Depuis, elle paraissait un peu plus épanouie et se montrait d’avantage. En soit, cela se voyait d’avantage aussi. 6 mois de grossesse ne passent pas inaperçu aussi facilement !

Je pris quelques instants avant de me décider à lui répondre. « Tu en as choisi combien, exactement ? » Demandai-je, en songeant aux peluches qui allaient bientôt envahir notre espace vital. Je m’étais retourné, passant un bras dans son dos pour la presser un peu plus contre moi. Sentant son corps contre le mien l’espace de quelques minutes. « Ca a déjà bien avancé… Il manque quoi à ta liste ? » Je lui laissais volontiers les courses et les babioles, elle faisait ce qu’elle voulait. Il en fallait bien apte, entre nous deux, à s’occuper de la venue d’un garnement dans la famille… Et ce n’était certainement pas moi. Bien évidemment que non. Je posai néanmoins ma main sur le tee-shirt qui recouvrait notre future fille, caressant ce ventre pensivement en sentant le bébé à l’intérieur bouger un peu. Vivante. Tellement vivante. Tellement plus que moi, déjà.



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________________________________________ 2015-09-17, 18:29 « Men are such babies »

Anya rit. Ah ça, on la suivait littéralement à la trace, surtout dans cette chambre en devenir. D'ailleurs, elle aimait son désordre organisé, peu importe ce qu'en dirait Dimitri. Ce désordre momentané lui indiquait la progression de la construction de son nid. Et quel nid ! Chaque jour, les plans que la rouquine avait fomenté pour la chambre de bébé prenaient encore un peu plus vie. Certes, il restait des détails - dont le berceau, qui consistait plus qu'un détail - à régler mais l'entreprise avançait bien, notamment grâce à Dimitri. Anastasia devait effectivement reconnaitre qu'il avait accompli un travail formidable, à la hauteur des rêves de sa princesse engrossée. Et il s'était accoutumé aux pièces moins vides...
Mais le plus important était sans doute son accoutument à l'état de sa fiancée, changement que la rouquine avait particulièrement noté. Mais comme leur couple fonctionnait sur beaucoup de non-dits, elle n'avait fait aucune remarque, se contentant de savoir ces regards qu'elle avait à un moment cru perdus pour toujours.
Sans surprise, son rire se mût ainsi en sourire quand, détournant son regard de la chambre, Dimitri se tourna vers elle.
- Lizzie m'a conseillé d'acheter le doudou en double, pour éviter les drames quand il faudra le laver. Oh bien sûr, elle ne s'en rendra pas compte avant un moment mais j'ai préféré suivre son conseil et anticiper...
Anya se baissa alors pour attraper l'un des exemplaires et le lui mettre presque dans les mains.
- N'est-il pas adorable ? Je sais que tu préfères les chiens mais j'avais envie de changement en matière de peluche... Et puis, ce petit chat bleu était tellement adorable... Tu trouves pas ? De toute façon, tu pourras toujours acheter d'autres peluches, suggéra t-elle également, l'air de rien.
Bien sûr, elle n'y comptait pas plus que cela. Mais si jamais il avait envie de l'aider à choisir des babioles, il était le bienvenu et Anya aimait à le lui rappeler même si, dans les faits, leurs rôles étaient assez définis et ne s'entrecoupaient que rarement : lui aux travaux manuels et elle en charge du reste. Et l'équipe fonctionnait bien, en fin de compte.
Peut-être tellement bien que cela avait aidé Dimitri à accepter sa paternité à venir. Du moins, c'était ainsi qu'Anastasia tenait à voir les choses, se félicitant de ne pas l'avoir secoué comme un prunier pendant toute sa période de déni.
Se faisant, il demanda ce qui lui manqua, ce qui induisit un petit instant de réflexion durant lequel Anya repassa sa liste mentale en revue.
- Certains types de vêtements, mais je m'en occuperais et peut-être qu'il nous faudrait plus de couches que ce que j'ai déjà acheté... Plus de peluches aussi, tu penses ? Ou peut-être un mobile avec des étoiles pour mettre au dessus du... berceau. Il manque aussi un berceau mais j'imagine que tu avais remarqué, plaisanta la jeune femme. Et un prénom à notre fille, accessoirement. Mais le berceau est surement plus urgent, non ?
Dimitri avait entre temps posé sa main sur le ventre de sa fiancée, une sensation nouvelle et délicieuse dont cette dernière ne se lassait pas, bien au contraire. Instinctivement, elle posa sa main sur celle du jeune homme, comme pour maintenir le lien que bébé approuvait de quelques gigotements.
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________________________________________ 2015-09-28, 11:42




L’histoire que nous avions partagée dans notre ancienne vie, les souvenirs communs forgés grâce à tout cela… Pourquoi est-ce qu’on songerait à le dissimuler à cette fille qui allait pointer le bout de son nez dans quelques semaines ? Même si je n’étais plus très sûr de ce qu’il s’était passé ou non, je ne concevais pas qu’on puisse mentir sans vergogne au sang de notre sang. J’étais avare en paroles et peu enclin à partager ce qu’il se passait dans mon esprit, mais il ne me serait même pas venu à l’esprit de dissimuler une vérité aussi importante qu’Anastasia et moi nous étions rencontrés dans les faubourgs de St-Pétersbourg, que nous avions convenus d’un arrangement pour duper la duchesse Sophie et que finalement… Le mensonge s’était transformé en vérité quand Anya s’était révélée être la vraie princesse disparue de Russie. On pouvait éventuellement passer la partie sur le sorcier dans le labyrinthe, même moi j’avais un peu de mal avec ce chapitre quant à la réalité des choses. Puis le sort noir. La vie à Storybrooke. Nos étranges retrouvailles. Notre vie d’aujourd’hui. Et elle.

Elle. Cette petite fille qu’Anya attendait avec une impatience mêlée d’enthousiasme alors que j’arrivais à peine à concevoir son existence. Qu’est-ce qu’elle allait être ? Qu’est-ce qu’elle allait devenir ? Avec une mère comme Anya, sans doute une petite poupée coquette et pleine de vie. Mais avec moi ?… Une chasseuse ? Une sauveuse de chiens ? Une journaliste ? Une agente de la police criminelle ? Je n’avais à lui offrir que de l’ombre et de la noirceur, du sordide et de l’effrayant. Ma vie n’avait rien de très joyeux ou entraînant, je laissais cela à ma fiancée pour combler notre manque à tous les deux. Je souhaitais sincèrement que notre fille ne soit pas comme moi. Elle n’en serait que plus malheureuse, alors qu’il y avait tant de choses à faire ou à découvrir que des cadavres derrière un appareil photo.

Je préférais laisser voguer mon regard sur l’ambiance enfantine et innocente que tentait d’installer Anastasia dans la chambre qui allait devenir la sienne. Meubles clairs. Peluches. Vêtements pastel et décorations tendres. Ca tranchait tellement avec le reste de la maison qu’on pouvait se demander si la pièce existait réellement… Ou si elle était issue d’une faille dans le temps et l’espace. C’était la réalité d’Anya. Le projet. L’avenir. Ce qu’elle voulait et ce qu’elle espérait. Comme la conversation, invraisemblable en temps normal, sur les doudous ou les choix d’achats. Je me retrouvai d’ailleurs avec l’un d’eux dans les mains et ne pus que poser mon regard sur l’étrange chat souriant, portant un nœud coloré autour du cou et cherchant sans doute à apporter quelque chose de rassurant autour de lui.

Je l’entendis me parler, mais ce qui entra dans une oreille ressorti par l’autre tandis que je fixai la peluche. Rassurante ? Rassurante… Elle était tout sauf agréable à toucher et manipuler. Effrayante était un meilleur terme. Les chats. Leurs yeux en amandes. Leur expression de ne pas y toucher ou, plutôt, de tout savoir à l’avance. Les chiens étaient bien plus rassurants dans leur état d’être et dans leur honnêteté. Je n’aimais pas spécialement les chats depuis longtemps, ni les animaux en général mais je vouais une sorte de respect mutuel avec les nombreux chiens qui avaient trouvés refuge dans ma maison. Leur présence, elle, était agréable et revigorante. Quand ils ne m’aidaient pas à joindre les deux bouts d’une réalité obscure qui m’échappait petit à petit.

Je reposai dans ses propres mains la peluche, réalisant qu’elle attendait sans doute une réponse ou quelque chose, vu son air attentif et son sourire. Je réalisai que je sentais une présence sous mes doigts, baissant les yeux vers le ventre où grandissait cette jeune fille qui allait devenir la nôtre. Un instant de silence. « Le berceau, c’est bien. » Finis-je par dire d’un ton un peu trop détaché, essayant de revenir de toute urgence au moment présent et de ne pas m’égarer ailleurs. « Le… Prénom. » Un des aspects les plus importants mais aussi les plus réducteurs de toute création de vie. Un nom. Une identité. N’était-ce pas un peu trop tôt pour ça ? « Le prénom, effectivement… » Je lâchai son ventre pour repousser les cheveux qui me tombaient sur le visage. Songeur. Ça aussi, elle avait déjà dû y penser, non ? « C’est pas un peu tôt ? » Non, je cherchais juste des excuses. Revoilà les deux pas en arrière.



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________________________________________ 2015-09-28, 19:13 « Men are such babies »

Dimitri semblait ailleurs. Rectification, il était ailleurs. Heureusement, il revint finalement sur Terre, sans rien dire sur le doudou pour le rendre à sa fiancée. Anastasia le garda en main, l'écoutant avec un sourire encourageant fiché sur les lèvres. Elle savait que ses suggestions venaient de les faire entrer en terrain miné, surtout l'idée de chercher un prénom. Alors la rouquine ne s'étonna pas d'apprendre que c'était un peu tôt selon lui. Certes. Normalement elle n'allait pas accoucher avant décembre. Il serait donc encore temps de se mettre d'accord. En attendant, Anastasia pouvait très bien commencer à y songer de son côté.
De toute façon, elle serait bien incapable de ne pas y penser. Mais autant faire les choses en douceur si Dimitri en avait besoin. Autant ne pas le brusquer. Les choses semblaient déjà tellement compliquées pour lui, elle ne voulait pas en rajouter en le pressant avec ça ou en parlant de ses rêves étranges et terrifiants. Plus tard.
Dimitri avait déjà fait d'énormes pas en avant. Il la touchait. Il la regardait. Il l'aidait à préparer la chambre de bébé. Tout ceci aurait bien été inimaginable quelques mois plus tôt.
- D'accord. On s'occupe d'abord du berceau et on reparlera du prénom plus tard, sourit Anya nullement agacée.
Dimitri lui avait appris la patience, mine de rien. C'était toujours ça d'acquis.
La rouquine alla ranger le doudou puis revint vers son fiancé à la mine toujours aussi préoccupée. Elle passa alors ses bras autour de sa taille et se serra contre lui. Les hormones la rendaient câline. Ou était ce la malédiction qui l'avait transformée ? Anya évitait de se poser la question. Maintenant qu'il ne la repoussait plus comme si un alien grandissait dans ses entrailles, elle ne se privait d'aucun rapprochement physique.
- J'imagine que c'est toi qui va monter le berceau, n'est ce pas ? Je suppose que c'est trop fatiguant pour quelqu'un dans mon état. Et tu sais quoi ? Ca me va. La déco c'est plus amusant. Les câlins aussi, ajouta t-elle, malicieusement.
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