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 [Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49

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[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 _



________________________________________ 2015-10-31, 12:54



Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile.

...

Un orage grondait non loin. Une averse s'abattit, très localisée sur le village, et ne dura pas longtemps. Nous y échappâmes en nous dirigeant vers le lavoir.

Il m'y avait conduite et je l'avais suivie comme une ombre. Tout semblait avoir changé bien que tout demeure identique. Le comportement d'Anatole était différent. Il avait l'air de savoir des choses, comme si les flammes dans ses yeux lui avaient montré la vérité. Je tressaillis et restai à quelques mètres de lui. Malgré ses sourires et ses paroles confiantes, je restais méfiante. Et à ma grande honte, également apeurée.

"J'ai voyagé avec toi tant d'années..."

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête. Je n'avais pas l'impression qu'il parlait de Sacramento, de ces mois qu'il prétendait que l'on ait passés ensemble. Non, il mentionnait autre chose, une autre... époque, peut-être ? Que savait-il, exactement ? J'aurais aimé lui poser toutes les questions qui me brûlaient les lèvres, mais je craignais le feu que les réponses contiendraient. Je ne me sentais pas de taille à les entendre. Trop de choses me bouleversaient.

"Quelque chose gronde sous terre. Quelque chose que l'on dérange. Et je pense qu'il ne va pas du tout apprécier sa venue."

Je fronçai les sourcils, bien qu'une théorie commençait à se tisser dans mon esprit, raffermie par ces mots. Une seule question franchit ma bouche :

"La venue de qui ?"

Sans répondre, il tourna la tête vers Diane. Je lui offris un regard abasourdi. Elle venait d'apparaître de nulle part et portait une robe à crinoline. Je fus tentée de la complimenter sur sa tenue qui lui allait à ravir -surtout qu'il était surprenant de la voir habillée de cette façon - mais l'expression de son visage m'intima de me taire. Elle aussi semblait chamboulée. Elle pivota lentement sur elle-même, ses jupons ondulant gracieusement jusqu'au sol.

- Qu'est que c'est que tout ça ?

"C'est... une robe." dis-je platement, même si je me doutais que sa question ne se rapportait pas à sa tenue. "On est tous passé par là, il semblerait..."

Je baissai les yeux sur ma propre robe qui était noircie à certains endroits. Avant de lever la tête vers la voix qui nous interpelait.

"Alexis !" m'écriai-je en me précipitant vers elle.

Elle était trempée de la tête aux pieds, sa longue robe émettant des bruits de succion à chaque pas. De la suie maculait ses joues et ses bras, et elle avait une entaille sur la joue. Que lui était-il arrivé ?

"Tu... tu étais toujours dans la maison ?"
balbutiai-je. "Mais on ne t'a pas trouvé ! Comment tu as fait pour en sortir ?"

Elle frissonnait dans sa robe trempée. Je me tournai vers Anatole et lui lançai un regard éloquent pour lui faire comprendre de lui donner son manteau. Il était le seul à en porter un.

Elle avait eu de la chance que la pluie éteigne les flammes. A moins que... J'écoutais attentivement son récit et déclarai lorsqu'elle eut finie :

"Tu as été très courageuse. Ton histoire ne fait que renforcer mes certitudes : on dérange quelqu'un ici. Et il a l'air de plus en plus décidé à nous détruire."

Je m'écartai d'eux pour réfléchir, me rapprochant du lavoir. Le clapotis de l'eau m'évoquait le cours de mes pensées : désordonné mais limpide malgré tout. Je restai silencieuse quelques secondes et me retournant, je lançai sans détour :

"Je pense qu'il s'agit du Dragon. Depuis le début, tout se rapporte au feu. Lorsque j'ai traversé Eleanor, j'ai senti une fournaise me consumer. Ensuite, cette "voisine" qui s'est immolée. Tout ceci n'est pas l'acte d'un sorcier. C'est bien plus sombre et ancien... J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur lui à la bibliothèque d'Olympe, mais il y a très peu d'informations. J'ai comme l'impression qu'il a les pleins pouvoirs sur ce village. Il doit se servir de quelque chose pour se manifester. A nous de trouver quoi."

Je les observai tour à tour d'un air déterminé, repoussant l'angoisse qui me tenaillait.

"Nous devons le combattre. Son emprise sur cet endroit ne peut pas continuer. Je le soupçonne de manipuler Eleanor... Et si son "ami" était lui ?"

Je trouvais cela totalement surréaliste de parler du Dragon comme d'un ennemi, mais je n'avais pas d'autres hypothèses. Je poursuivis sur ma lancée :

"On devrait se séparer. Anatole, tu m'as dit que "quelque chose grondait sous terre". Est-ce que tu penses qu'explorer le cimetière serait une bonne idée ?"

Je ne voyais pas de meilleur moyen pour "descendre" vérifier par nous-mêmes, même si cela ne m'enchantait guère.

"Quant à moi, j'aimerais retourner au village afin de récolter plus d'informations, interroger les gens. Si des phénomènes étranges se sont enchaînés, ils auront forcément quelque chose à dire. Diane, tu veux bien m'accompagner ?"

Je déglutis avec peine et lançai un regard à la déesse à la dérobée. Pourquoi me sentais-je intimidée de la solliciter ? Mon problème résidait dans le fait que je n'osais jamais demander de l'aide. Mon côté indépendant me jouait des tours. Je pouvais très bien me débrouiller seule, mais je doutais de ma réussite en posant des questions aux passants ; après tout physiquement parlant, je n'étais qu'une petite fille. Les adultes n'accordent aucun crédit aux propos d'une enfant. Il me fallait une présence plus "mature" pour que l'enquête aboutisse. De plus, je pouvais faire confiance à Artémis pour se montrer diplomate et persuasive.

Je m'éclaircis la gorge et ajoutai :

"On se retrouve ici dans moins d'une heure pour rassembler nos informations. Si en chemin vous croisez Regina, Sebastian et Louise, ça serait une bonne chose. Bien que j'ai la désagréable impression que le Dragon -si c'est bien lui- s'amuse à nos dépens."

Je me mordis les lèvres et les regardai tous avec anxiété. Je n'aimais pas le fait de se séparer, mais il le fallait pour couvrir davantage de terrain et pouvoir obtenir un moyen de contrecarrer ses agissements. Je me focalisai sur ce but pour rester maîtresse de mes émotions.



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________________________________________ 2015-11-01, 02:36



Les Cendres de Storybrook


" Je sais que tu sais te défendre toute seule, si Apo' a accepté de t’entraîner c'est qu'il a vu que tu avais du potentiel. "


Oui, enfin c'est surtout parce que je l'ai un peu harcelé ...
pensa elle en retenant un sourire.

"Je refuse que qui que ce soit, et toi particulièrement, vienne compléter la longue liste des pertes innocentes qui sont arrivés, par notre faute."


Elle soupira et s'approcha de la déesse avant de poser une main sur son épaule.

"Excuse moi, j'ai été égoïste. J'ai trop l'habitude de travailler en solo... désolée. Et non, ce n'est pas votre faute."


Elle avait toujours eut l'habitude de travailler en solo, sans réellement réfléchir aux conséquences de ses actes. Mais maintenant, maintenant c'était finis. Elle devait penser en équipe. Oh c'était facile de dire ça quand on travaillait en bibliothèque, mais beaucoup moins quand elle se rendait compte que sur le terrain, elle devait cesser de prendre des risques sans penser aux conséquences. Désormais, elle travaillait avec Diane et Phoebus et peu importe a quel point elle voulait savoir ce qui se passait, elle devait penser a eux en premier. Elle se l'était promis, elle ne serait pas un boulet. Que ferait elle si elle se faisait capturer et prise en otage ? Avant, elle se serait dit que ça n'aurait pas réelement d’impact sur eux, mais maintenant ... maintenant elle commençait a comprendre qu'elle avait un peu de valeur pour eux. Alors elle devait être prudente.

Elle guida Diane jusqu'au lavoir, avant d'observer les alentours.

" Louise, regarde "


Elle s’approcha avant d'ouvrir de grands yeux en voyant le sang. Non, ça, ce n'était pas normal ... Et c'était mauvais signe. Les événements suivent se passèrent très vite. Les ondulations, les racines - qui étaient franchement impressionnantes - et les ténèbres qui s'abatirent sur elle.

Roulée en boule, elle avait plaquée ses genoux contre elle et passé les bras autour en enfoncant sa tête dedans. Les yeux résolument fermés, les poings serrés, elle attendait, refusait de relever la tête pour voir les ténèbres autour d'elle. Étrangement, elle avait l'impression que ça leur donnait moins de consistance ... Un bruit attira son attention et, la curiosité l'emportant sur la frayeur, elle leva la tête, avant de subitement reculer en voyant un homme s'approcher d'elle. Rapidement, elle reconnue Sebastian et s’arrêta, acceptant sa main pour se relever.

"Contente de vous voir"
lui fit elle avec un sourire avant d'aborder une mine inquiète. "Vous allez bien ? Oh et si c'est plus simple pour vous, vous pouvez parler en langage des signe, je pratique couramment. Ou je peux le faire si vous préférez ... ", ajouta elle en joignant le geste a la parole.

Être muette pendant sept ans pouvait parfois être utile.

Rassurée sur son état de santé - et prête a le soigner au moindre signe de bobo - elle se décida enfin a observer son environnement. C'était ... beau, a n'en pas douter. Le soleil brillait, une légère brise caressait sa peau. Vérifiant qu'elle avait toujours son chapeau, la princesse retira sa veste et profita du contact de l'herbe luxuriante sous ses pieds. Ça faisait longtemps qu'elle n’avait pas marché ainsi pieds nue. Il faisait un peu trop froid maintenant pour faire ce genre de promenades dans le jardin de Diane. Elle inspira profondément en tendant les bras de chaque cotés d'elle même avant d'expirer, un sourire sur les lèvres. Ça faisait un bien fou et remettait les idées en places. L'endroit était calme, reposant loin de l'agitation dans laquelle ils étaient plongés depuis le début de cette aventure

Évidemment, ça ne pouvais pas durer. Une boule de feu sortie de nulle part et manqua de brûler l'épaule du marchand de sable, alors que la demoiselle faisait un bond sur le coté. Quand diable cesserait elle d'être poursuivie par cet élément maudit ? L'oiseau qui était perché sur l'épaule du jeune homme s'envola aussitôt, effrayé et piaillant contre ce monde cruel. Légèrement déçue, la princesse le regarda s'élever dans les aires, pour rejoindre un autre volatile, plus gros. Bien plus gros. Énorme a vrai dire.

Celui ci poussa un cri étrange et désagréable avant d'avaler le moineau d'un coup de bec, sous les yeux horrifiés de Louise. Avant de foncer vers eux, et au fur et a mesure de sa descente, elle se rendit compte qu'il était bien plus gros que ce qu'elle avait crue. Avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un ptérodactyle. Non mais ... NON ! . Pendant une demis secondes, elle se vit ouvrir les bras pour lui faire un câlin avant de revenir a la réalité. Ce n'était pas une bonne idée. Vraiment.

Sans hésiter, elle se tourna vers Sebastian et lâcha d'une vois blanche :

"Courage ... fuyons !!!"
avant d'attraper le poignet de l'homme et de se mettre a courir a toutes jambes.

Elle n'était pas un preux chevalier sans peur et sans reproches, pas l'un de ces héros qui arrivaient a vaincre des dragons avec de simples épées. Non, elle était humaine et tenait a la vie. Une main accrochant Sebastian tendis que l'autre fouillait dans son sac, elle finit enfin par mettre la main sur un somnifère assez puissant pour endormir un troupeau d'éléphants. Jefferson et elle ne faisaient pas dans la demis mesure quand il s'agissait de potions. Et puis elle préférait ça a l'idée de lui envoyer de l'acide, faire du mal a une créature innocente n'était pas dans ses habitudes. D'un coup de dents elle retira le bouchon et jeta sa fiole vers la bête, dans l’espoir qu'elle l'avale. Ce qui aurait été trop simple.

Le ptérodactyle esquiva et s'approcha d'eux, toujours plus prêt. Quelques secondes. Il ne lui restait que quelques secondes pour éviter qu'elle et l'homme ne se fassent déchiqueter par les griffes de l'oiseau. Enfin le sort sembla être en sa faveur. Elle déboucha sa file et la but d'un trait, tout en continuant sa course, avant d'en sentir les effets .... et d'accélérer. Dans son dos, elle entendit le claquement des serres de la bêtes qui se refermaient sur du vide.

Plus vite, encore plus vite. le paysage, flouté par la vitesse, elle s’arrêta enfin sous un taillis d'arbustes et se laissa tombée sur le sol en soupirant avec une grimace, avant de lever les yeux vers Sebastian.

"Désolée de vous avoir entraîner comme ça ... J'aurai bien aimer vous donner de la potion mais en en buvant, vous perdriez l'usage de vos jambes."


Lassée, elle se laissa allé contre un arbre, désespérée a l'idée de ce que son corps allait lui faire subir pour avoir utiliser ce genre de potions. Elle leva les yeux.

"Oh les effets sont moins importants pour moi, mon corps se soigne tout seul, plus rapidement que les gens "normaux". Mais ... ça fait mal après quand même."


A en hurler a vrai dire. Elle savait que ce soir, elle dégusterai. Mais nécessité faisait loi, et quand on se battait aux cotés des dieux, on devait avoir un minimum de force pour pouvoir tenir tête a leurs ennemis, et ce même si les effets étaient temporaires. Elle ferma les yeux une seconde, reprenant son souffle avant d'essayer de contacter Diane par la pensée. Allait elle bien ? Était elle en vie ? elle devait se faire un sang d'encre la connaissant. Mais rien, pas la moindre réponse.

"Et je n'arrive pas a contacter Diane"
annonça elle d'un air fatal, avant de ramener ses jambes contre elle en grimaçant pour passer ses bras autour. Son sac, a moitié ouvert a ses cotés, elle en tira rapidement les dessins faits par Eleanor pour les tendre au gardien.

"Tenez, vous êtes un gardien, peut être que vous comprendrez mieux que moi ... "


Ça ne l'étonnerai pas en plus, au vue de leurs qualités. Jack, c'était l'amusement, la joie, a ce qu'elle avait compris. North l’émerveillement, Sable les rêves, Tooth les souvenirs et Jeannot - comme l'appelait Jack - l’espoir. Les rêves... Elle n'en avait pas fait depuis ... oh elle ne se souvenait plus. Toutes ses nuits étaient emplies de cauchemars nés de ses souvenirs. Il n'y avait rien a faire si ce n'était attendre qu'elle les dépasse. La princesse scruta le ciel un moment, voyant l'oiseau qui les cherchait, avant de faire signe au gardien de s'asseoir.

"On risque de devoir attendre, autant se reposer un peu alors, non ?"


Le regard perdu dans le vague pendant qu'il regardait les dessins, elle se mit a jouer avec une brindille quand de drôles de cailloux attirèrent son attention. Dix pour être exacte. De forme ovale, ils avaient de petits symboles gravés sur leurs surfaces lisses. Un éclaire, une vague, une sorte de ... brouillard si on pouvait appeler ça comme ça ... non ... Non ce n'était pas possible ... Ça aurait un rapport avec les dieux ? Avec un ptérodactyle ?

"Heiiiiiin ???"
fit elle avant de capter le regard de Sebastian. " Oups, désolée. Je ... euh ... il est possible qu'on soit au temps des dinosaures ... avec des dieux ?" Elle soupira. "Diane m'a expliquée qu'on lui avait dit que lors d'une expédition dans le passé - ne me demandez pas comment ils sont arrivé la bas, je n'en ai strictement aucune idée - un groupe de Storybrookiens ont vue Diane, enfant. Sauf que les dieux n'ont pas d'enfance. Enfin normalement ..."

Elle soupira.

"Et maintenant je trouve ces cailloux bizarres avec un ptérodactyle au dessus de la tête. "


Elle était passée par une faille temporelle et n'en était même pas inquiétée. Comme quoi on s'habituait a tout. Ah ce dragon, il mériterai une paire de baffes. Une seconde. Son visage se releva brusquement, comme si elle avait eut une illumination. Elle ne connaissait que trois personnes capable de voyager a travers le temps. Chronos - ça semblait logique - Neil, et Eliott. Ellie .. elle n'en était pas sure, mais théoriquement, elle pouvait, donc ça faisait quatre. Tous liés aux dieux. Et maintenant le dragon ? Faisait il partie de la phratrie divine lui aussi ? Donc si on retirait Ellie, Eliott et Neil de l'équation, il ne restait que Chronos ... Mais ça ne collais pas, pourquoi s'amuserait il a faire ce genre de choses ? Illogique. Mais elle en parlerait a Diane et Phoebus, au cas ou ils auraient de plus amples informations ou d'autres théories.

La princesse mit les cailloux dans son sac et se leva prestement - en retenant une grimace - avant de tendre la main vers Sebastian.

"Le ciel est dégagé et on ne vas pas rester la éternellement ... ça vous tente un peu d'exploration ?"


Curiosité maladive qui la poussait toujours en avant. Une bénédiction comme une plaie, mais pour une fois, elle appréciait ce coté de sa personnalité qui lui permettait de ne pas s'appesantir sur des choses qui normalement, auraient du l'effrayer. Les deux compères se mirent en route sous le soleil et la princesse apprécia que son pyjama soit léger. C'était mieux que de mourir de froid dans la maison lugubre dans laquelle ils étaient entrés. Jetant un regard a la dérobée a Sebastian, elle lança presque timidement :

"Alors ... Vous faites les rêves c'est ça ? Vous pourriez m'expliquer comment vous faites s'il vous plais ? Si ce n'est pas trop indiscret bien entendu ..."

Autour d'eux, il n'y avait que ... du vert, du vert et du vert. Pas la moindre trace humaine, pas le moindre petit immeuble. C'était agréable et en même temps un peu inquiétant. Une seconde elle se pétrifia, s’arrêtant net, les yeux grands ouverts.

"Oh. Je viens de réaliser. On est peut être coincés ici tous les deux ... pour toujours."


C'était terriblement long toujours. Même a deux. Surtout a deux. Diane ne savait pas ou elle était, personne ne savait ou ils étaient. Et surtout pas quand. Nouveau regard en biais avant qu'elle ne se remette a avancer, rouge. Non non et non. Ils se débrouilleraient. Elle se débrouillait toujours non ? Enfin ... elle l’espérait. Pas qu'il ne soit pas beau garçon, il avait même l'air gentil mais enfin ...

Elle passa une main sur son visage pivoine désormais, et expira longuement. On se calme. Elle allait trouver un moyen. Ils avancèrent encore un moment, quand tout a coup, un craquement la fit se retourner. Une petite fille, blonde, avançait derrière eux sur la pointe des pieds, et c'était immobilisée en voyant qu'elle était repérée. Depuis quand les suivait elle ? Elle devait être douée pour ne pas s'être fait repérée avant ... Tout a coup, la petite fit demis tour et s'enfuit a toutes jambes. Louise jeta un regard a Sebastian avant de se lancer a ses trousses. Le but n'était pas réélement de la rattraper mais de la suivre jusqu’où elle irait. Une fois qu'elle se serait arrêter, la ils pourraient lui parler.

La petite blonde grimpa une colline et disparut derrière, et lorsque les deux storybrookiens arrivèrent a leur tour au somment, ils ne trouvèrent que trois tricératops qui broutaient tranquillement.

"Flûte …"


Évidemment, si elle se téléportait …

« Diane ? Aryana ? »




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________________________________________ 2015-11-01, 17:20 « Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »




Les cendres de Storybrooke



Ellie s’était précipitée vers moi et j’avais tenté de lui faire un sourire réconfortant. C’était bizarre, j’avais largement plus l’envie de la protéger quand elle était sous cette forme, comme si elle me semblait trop frêle pour se défendre toute seule. C’était débile… Elle était une déesse… Moi j’étais… une déesse-magique, on jouait pas dans la même cour. J’avais eu un violent frisson et Anatole m’avait donné sa veste sous l’impulsion du regard d’Ellie. Je le remerciais rapidement en serrant la veste contre moi. J’allais crever de froid si ça continuait… Puis la plus jeune d’entre nous proposa de nous séparer. Le jeune homme avait visiblement entendu des choses venant de sous terre et Ellie voulait aller en centre-ville pour y découvrir certaines choses… Je les regardais tous les trois alternativement avant de dire à Anatole de manière sympathique :

- Bon ben… je viens avec toi…

Je lui souriais. Je savais pas trop si l’idée l’enchantais, on s’était pas mal tapé dessus depuis qu’on s’était vu pour la première fois mais je me disais que c’était peut-être pas super sympa de lui dire de se débrouiller seul et de partir avec les filles…Certains le pensaient coupables, moi j’en savais rien… mais une chose était sûre, j’allais profiter de ce moment pour le savoir. S’il ne l’était pas, je serais sans aucun doute une fois de lus bien dans la mouise, mais je commençais à être habituée d’être un véritable « aimant à emmerdes ». Et puis s’il était innocent… C’était l’occasion de repartir sur de meilleures bases, non ? Les filles se mirent alors en route et j’emboitais le pas à Anatole.

Nous arrivâmes alors dans un cimetière un peu délabré. Ca changeait de celui propre et net de Storybrooke… Celui-ci avait quelques tombes de travers et si certaines étaient encore bien entretenues, d’autres semblaient totalement à l’abandon. Je traversais les allées en lisant les pierres tombales (j’avais toujours eu cette curiosité un peu morbide pour les défunts) avant de m’arrêter net en voyant une crypte luxueuse au loin. Regina en avait une comme ça… C’était pas sa jumelle mais l’ambiance y était. J’appelais alors Anatole avant de lui montrer ma découverte du doigt :

- Je pense qu’on devrait rentrer là-dedans ! Ma mère en a une comme ça, et elle referme un caveau sous-terrain. Si celle-ci est bâtie sur le même modèle, je te parie que c’est notre porte d’entrée ! Tu viens ?

Je me dirigeais alors vers le « bâtiment » pour me retrouver dans un portail quelque peu abîmé et gondolé : quelqu’un semblaient en avoir forcé le passage pour rentrer… Si c’était le cas, pourquoi pas nous ? Sans hésiter une seconde de plus, je passais un bras puis ma tête de l’autre côté. Fort heureusement, je portais un corset qui me compressait suffisamment la poitrine pour me faire passer. Ce truc n’avait finalement pas que des désavantages… En revanche, le bas de la robe, avec tout son volume, avait bien plus de mal à passer. Après un déchirement sinistre cependant, je parvins enfin à passer et observait certains des pans de ma jupe en lambeau. Tout en hochant les épaule, je finissais par lâcher :

- Baaaah ! C’est pas grave va ! C’est pas comme si je voulais la garder en souvenir heureux de cette fabuleuse aventure ! Allez, à ton tour !

Je l’aidais à passer du mieux que je pouvais et quelques instants après, nous étions à l’intérieur. Une pierre tombale était posée au milieu. Le temps avait beaucoup rongé la pierre et aucun mot ne pouvait véritablement être lu : les inscriptions étaient trop effacées. C’est alors que retentit des hurlements… Des hurlements étouffés, horrible, qui me firent dresser les poils. Quelqu’un semblé enterré vivant… Paniquée, je me jetais à genoux près de la pierre et tentait en vain de la déplacer :

- Viens m’aider ! Vite ! Y’a quelque chose là-dessous !

Anatole vint à ma rescousse mais nous ne trouvèrent en dessous de la pierre qu’un squelette déjà entièrement décomposé, fort heureusement. L’odeur était déjà plus supportable bien que la mort emplissait mes narines et mes poumons. Je regardais la chose d’un air à la fois dégoûté et abasourdi : ça ne criait pas un squelette à ma connaissance… Comme pour répondre à ma pensée, les cris se firent entendre une nouvelle fois :

- Il faut creuser, c’est encore plus bas !!

A grand coup de haut-le-cœur et de « je vais vomir », je déplaçais les os du bout des doigts. J’avais jamais fait un truc aussi glauque et dégueulasse ma parole… Une fois les mains dans la terre, je me mettais à creuser avec véhémence mais un courant d’air vint me caresser le haut du crâne. Il était accompagnait de nouveaux hurlements. Je relevais alors la tête, perturbée par cette action : mais plus rien. Alors, je me remettais à creuser et un nouveau courant d’air me caressa le crâne, toujours suivit des hurlements. Une fois de plus, je regardais atour de moi, mais rien, absolument rien… C’était quoi ce truc ? Je lançais un regard perplexe à Anatole avant de poser mon attention sur la pièce mal éclairée. Les torches n’étaient pas allumées, elle n’étaient que des bouts de bois sans utilité… A moins que… Me levant, tout en époussetant mes mains sur ma robe mouillée, y créant des traces de boue marron, je me dirigeais lentement vers l’une de ses torches. A l’aide d’une étincelle électrique, l’une d’elle s’alluma et je la retirais de son socle pour observer la crypte d’un peu plus près. C’est alors que je le vis.

Là, tapis dans un coin sombre, un trou dans le mur, de la taille d’une niche pour chien. Visiblement, les courants d’air- et donc les cris – venaient de là… Pas du sol… J’avais creusé pour rien du tout… et je ne parlais même pas du squelette que j’avais déplacé… Soupirant, je me rapprochais encore du trou tout en faisant signe au jeune homme qui m’accompagnait de venir voir aussi. Puis sans un mot de plus, tout en prenant garde de ne pas me brûler avec le feu (qui me réchauffait un peu avec mes vêtements mouillés), je commençais à entrer dans le trou tête et bras les premiers. Je n’étais pas bien grosse, ce truc était assez grand pour moi… Enfin… Pour moi en jean quoi…

- Ouch !

Je m’étais violemment faite arrêtée dans mon élan par la foutue robe que je portais… Foutue crinoline de mes deux !! Je tentais rageusement de faire machine avant mais l’espèce de bassine que je portais tenais bon, m’empêchant d’avancer… Ok… Bon ben machine arrière ? Sauf que je m’étais suffisament coincée dedans pour le plus bouger du tout… Et ma claustrophobie commençait à me prendre violemment, tout en réalisant que j’étais coincée. Je voyais déjà mon épitaphe « Alexis Enora Child, née le 8/06/1993, morte le ?/ ?/1865 (admirez la logique) – Tuée par une crinoline ». Super ça en jeté ! La cruche de service quoi ! Avec une histoire pareille, je risquais de voir ma tombe être prise en photo pour le reste de mes jours.

- ANATOLE ?

J’avais crié car j’ignorais s’il m’entendais. Il répondit cependant de l’autre côté du mur, la voix quelque peu étouffée.

- Je suis coincée ! Tu peux me sortir de là s’il te plaît ? Tire sur mes jambes.

Mais rien ne venait… Il me la faisait à l’envers ou il était tout simplement gêné à l’idée de soulever ma robe ?

- Allez fait pas ton précieux, je bosse au Rabbit Hole, j’en ai vu d’autres ! Soulève-moi cette robe et sort moi de là !

Je le sentis alors agripper mes jambes et après quelques secondes de lutte, je me retrouvais enfin libérée et… assise sur lui. Pour être clair, je m’étais décoincée comme un bouchon de champagne, ça avait limite fait « plop ! »… Et donc il avait tiré tellement fort qu’il était tombé à la renverse, moi sur lui. Après avoir poussé un soupir de soulagement, je me dégageais pour lui permettre de retrouver son souffle et l’aidait à se relever :

- Désolée ! Tiens moi ça s’il te plaît !

J’avais déposé ma torche sur un présentoir non loin et lui collait à présent tous les tissus de la robe dans les bras. Je les avais soulevé jusqu’à la taille, laissant totalement à découvert mes dessous en dentelle qui semblaient hyper compliqués. Sans cérémonie, je me détachais de ma crinoline et récupérais le tissu désormais beaucoup ton grand pour le faire tomber à mes pieds. La robe avait largement moins d’allure comme ça. Je déchirais quelque peu le bas pour pouvoir me mouvoir sans marcher dessus, récupérait la torche et lançait joyeusement pour me donner du courage :

- Et c’est reparti !

Je passais alors le tunnel sans plus de difficulté et j’entendis Anatole faire de même à ma suite. On avait atterri 4 mètres plus bas en prenant une sorte de cheminée… La terre s’élevait donc bien au-dessus de nous. Une fois qu’il fut sur le départ, j’ouvrais la marche avec ma torche, fredonnant doucement pour éviter de penser que j’étais enterrée, dans le noir presque complet avec un mec que certains pensés coupable, à la recherche de cris déchirants dont je ne connaissais pas la nature… J’avais rien oublié ? Mais POURQUOI j’agissais toujours avant de réfléchir ? Maintenant que j’y étais, ça me semblait complétement pourri comme plan…

On ne tarda pas à croiser des cadavres d’animaux qui étaient encore, pour certains, en décomposition. Des chats et des petits chiens pour la plupart. Je portais la manche de la veste qu’Anatole m’avait donné sur mon nez pour me protéger de la puanteur insoutenable. Je comprenais maintenant les séries où on retrouvait des cadavres en décompositions… De nouveaux haut-le-cœur vinrent compléter mon dégoût et j’accélérais le pas pour me libérer de cette odeur. Une fois éloignée, je trouvais au bout du passage un nouveau grillage, solidement fermé cette fois-ci… C’était pourtant la seule route par laquelle nous pouvions continuer… Et je n’avais pas fait tout CA en étant claustrophobe pour rebrousser chemin maintenant ! Noooon monsieur !

Sans cérémonie et sans crier garde, j’explosais le portail à l’aide d’un éclair et je continuais mon chemin. « Crack crack crack » faisait le sol sous mes pieds… Je commençais à gémir, la mine dégoûtée :

- Oh purée c’est dégueulasse, je marche sur des… miettes de pain…

J’étais pourtant persuadée de marcher sur des cadavres, des squelettes quoi ! Mais en baissant la tête, j’avais vu les miettes et j’avais terminé ma phrase avec un ton abasourdi. Je regardais Anatole, qui me suivait toujours, d’un air surpris avant de voir un peu plus loin devant moi un tas de chiffons et de couvertures roulées en boules qui se soulevaient et s’abaissaient faiblement au rythme d’une respiration visiblement. Déglutissant, je m’avançais doucement, la torche bien levée pour illuminer le passage mais aussi comme arme au cas où. Ma main libre, tremblante, s’approcha alors des couvertures et … SCHLAK !

- AAAAAAAAAAAAH !

J’avais hurlé en sentant quelque chose m’attraper le bras avec force. Quelle force ? Je n’en savais rien… Je l’avais trouvé très puissante sous le coup de la peur, mais cela était peut-être due à ce sentiment car d’un seul coup, un petit garçon apparu de sous les couvertures. Il était chétif, amaigri, il avait le teint blême et de grandes cernes. Ses cheveux étaient noirs de jais et ses yeux d’un bleu profond mais délavés. Il les plissa fortement en voyant la lumière, complétement éblouie. Cela devait faire bien longtemps qu’il n’avait pas vu la lumière du jour… Il en était bouleversant… La bouche ouverte de stupeur, je ne trouvais rien de mieux que de reculer quelque peu la torche pour épargner ses yeux déjà bien endommagées. Je ne pouvais rien dire, pétrifiée devant cette vision d’horreur. Ce fut le petit garçon qui parla le premier :

- Vous m’avez entendu…

Sa voix était extrêmement faible et il s’évanouit la seconde d’après. Paniquée devant ce spectacle, je tombais à genoux devant lui, tout en tapotant doucement ses joues :

- Hé…. Petit ! Petit ! Soit pas mort, par pitié !

Je ne supporterais pas de voir un tel spectacle, je le savais.

- Anatole, faut faire un truc là !!

Je n’arrivais pas à comprendre comment ce petit bout d’homme avait réussi à se faire entendre de si haut… Etait-ce lui que le jeune homme avait entendu ? Comment était-ce possible ?!


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Merry Christmas to Everyone

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Ring ting tingle-ing too
Come on, it's lovely weather
For a sleigh ride together with you


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[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 Dmia

“I love you to the moon and back”


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[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 _



________________________________________ 2015-11-01, 21:37

Les Cendres de Storybrooke
Where Am I ?


J'avais sentie un immense soulagement, en voyant Alexis, nous rejoindre. Deux sur trois, le compte était presque bon, ne me manquait que Louise, et je pourrais faire taire, cette inquiétude, qui ne cessait de grandir. En, revanche, savoir que tout était encore lié, au dragon, n'était pas pour m'enchanter. Il commençait, tout doucement à m'énerver lui. Et la plupart des gens, savaient que c'était une très mauvaise idée. J'ignorais, s'il agissait en solo, ou si quelqu'un tirait les ficelles, dans l'ombre, mais je préférais, me méfier et envisager toutes les options possibles. J'étais entièrement, d'accord, avec le fait de combattre son emprise, ça ne pouvait plus durer :

- Eleanor gravait des symboles dis-je, et à chaque fois qu'elle les gravait, le bout de son doigt s'enflammait. Louise m'a dit qu'il s'agissait, des symboles du dragon, et tout à l'heure, avant que je ne me retrouve...Ici dirons nous, les mêmes symboles étaient sur le lavoir, mais ils semblaient être écrit avec du sang.

Je restais, légèrement, pensive, tentant de savoir exactement où tout cela allait nous mener, quand Ellie, proposa de se séparer. Alexis, et Anatole vers le cimetière, elle et moi, en exploration de la ville. J'avais bien vu son hésitation à me demander de l'accompagner. Et, j'avais bien perçu son côté, indépendant. C'était quelque chose que je pouvais comprendre. Généralement, je rebutais moi aussi, à demander de l'aide aux autres. Encore plus, depuis les récents événements. Je ne voulais, plus perdre personne. Le décès d'Hippolyte, avait crée un trou béant dans mon cœur. Mais, il m'avait également, permit de mûrir, il m'avait rendu plus combative. J'avais définitivement, cessé d'être la petite sœur. J'étais la déesse de la chasse et de la lune, le bras droit du maître d'Olympe. Et, je m’acquittais de ces tâches, bien mieux que par le passé :

- S'il y a le moindre problème
dis-je à l'intention d'Alexis et Anatole, tentez de nous contacter Ellie ou moi, il suffit de penser très fort à l'une de nous. En espérant, que cela soit possible. Qui sait, de quoi le Dragon est capable, terminais-je sur une note amère.

Je suivis donc, Ellie à travers le village. Je, n'avais pas l'habitude, de fréquenter, les campagnes américaines à cette époque. Nous, nous étions installé, dans la capitale française avec Apollon. Il, avait à nouveau déniché, un jeune talent prometteur, et souhaitait, l'accompagner du mieux qu'il le pouvait. Un léger sourire, s'installa sur mes lèvres, en repensant à ces souvenirs. Avant tout ça, ils me faisaient mal. Ils me rappelaient l'époque, où nous étions tous ensemble, lui et mes filles. C'était un écho douloureux, à ce que j'avais perdu. Mais aujourd'hui. J'avais enfin, réussit à aller de l'avant. Le passé, devait rester passé justement. Il valait mieux ne pas se perdre, et avancer, au lieu de rester fixé sur ce qui avait été perdu. En même temps, que mes pensés défilaient, je regardais distraitement, les commerces, des petites boutiques, un bar, et...

Je m'arrêtais brusquement, devant l'enseigne du magasin. Comment était-ce possible ? Je connaissais, cette boutique. Très bien même. Elle était toujours à Storybrooke, même si le propriétaires, était à présent décédé, et qu'elle était la propriété de la mairie de la ville. Alors, comment pouvait-elle se trouver également, dans le passé.

Je sentais mon cœur s'emballer sous l'effet de l'angoisse, et un nœud se former dans ma poitrine. Du calme, je ne devais pas céder à la panique, je devais maîtriser mes émotions, comme je savais, si bien le faire :

- Ellie, regarde lui dis-je en désignant l'enseigne, rentrons, mieux vaut en avoir le cœur net

Prenant, une grande inspiration, j'ouvris la porte, une clochette tinta, annonçant l'arrivé de clients. En l’occurrence nous. De l'extérieur, j'avais déjà pu observer, que cela faisait très anciens, de même que la vitrine remplie de nombres d'objets très vieux. En apparence, cela ressemblait à une boutique d'antiquité tout à fait banale, et d'un côté, la boutique de Rumple...machin chouette à Storybrooke, donnait également cette apparence. Je, n'y étais jamais rentrée. Je me méfiais, clairement du propriétaire. Pas, qu'il m'effraye bien au contraire. Sur l'échelle de la puissance, je me savais bien au dessus de lui. Mais, j'étais de nature, discrète et méfiante. Je, ne préférais, pas lui donner un aperçu de qui j'étais réellement.

L'intérieur faisait vraiment très fouillis, ça me rappelait un peu nos différents « chez nous » avec Apollon. Nous avions, des « propriétés » un peu partout dans le monde. Je les avait toutes conservés, la plupart devaient avoir besoin d'un bon coup de balais, et de dépoussiérage, mais, mon côté, nostalgique, m'avait empêché, de me séparer de ces lieux de vies. Mon frère, avait toujours eu une légère tendance à s'éparpiller, il était tout mon contraire, moi qui était si ordonné. Alors, au final, nous avions plus ou moins trouvé un compromis, et vivions dans un « semi-fouillis » comme je surnommais, affectueusement, tous les endroits où nous avions vécus.

Je pouvais voir, de nombreux meubles, et autres objets anciens entassés, dans des coins. Me faisant, penser à une brocante. Mais mon attention fut attiré, par des tableaux, un en particulier : il représentait, des enfants dans une clairière verdoyante. A nouveau, cette sensation de familiarité, s’empara de moi, ça m'évoquait quelque chose, sauf que je n'arrivais pas à mettre la main dessus, et ça m'agaçait toujours autant. Généralement, je ne mettais pas longtemps pour que les rouages de mon cerveau ne se mette en place, et que la réponse m'apparaisse comme une évidence. Sauf que là, rien, le vide, le néant. Et ça n'en était que plus frustrant :

"Bonjour mesdemoiselles ! Vous arrivez juste à temps ! J'allais fermer !"

Une voix venant du fond de la boutique me tira de mes réflexions. Cherchant, un instant, je me rendit compte d'un homme derrière un vieux comptoir poussiéreux. Il avait l'air assez excentrique, mais il sourirait, sans doute prêt à nous aider :

"Vous cherchez quelque chose en particulier ?"

- Eh bien...Oui en quelque sorte, vous vous appelez bien monsieur Gold ?

"Oui je m'appelle Edgar Gold, comme mon père. J'ai toujours vécu ici"

- Et pourriez vous me dire le nom de la ville dans laquelle nous sommes ?

Je le vis nous regarder un peu bizarrement, comme s'il semblait surprit par la question. Je me fustigeais mentalement, pour ma bêtise. Je, n'avais pas réellement, l'habitude des voyages dans le temps. J'avais traversé les époques, mais une fois finit, je prenais les habitudes de la suivante, tel un caméléon. Aussi, devais-je me concentrer, pour prendre l'attitude qui convenait le mieux à l'année 1865 :

"Vous ne connaissez pas le nom de la ville dans laquelle vous vous promenez ? Vous venez d'où mademoiselle, si je puis me permettre ? Ici, tout le monde se connaît."

Forcément, petite ville, les gens y sont établit depuis plusieurs générations, le voisin d'à côté, peu vous citer le nom de vos grands parents, oncles et tantes ainsi que de tous vos cousins sur le bout des doigts sans se tromper. Je pouvais le sentir, méfiant, il allait falloir la jouer fine à partir de maintenant :

"Vous êtes à Eaden City" finit-il par répondre

Bon, il était temps de changer de sujet et plus rapidement que cela, avisant le tableau qui m’obsédait depuis tout à l'heure, je me dirigeais à grands pas, dans un froissement, de tissus vers lui

"Ah, vous êtes intéressée par ce tableau ? Il est à à seulement douze dollars ! Une affaire !"

- Et que représente-t-il si ce n'est pas trop indiscret ?


"C'est un tableau que j'ai acheté à un homme qui est venu à la mort de mon père, quand j'ai repris la boutique. Je pensais avoir fait une bonne affaire mais je n'ai jamais réussi à le vendre. D'ailleurs, il y a une histoire assez intéressante autour de ça mais bon, je ne veux pas ennuyer une jeune demoiselle aussi ravissante que vous."


Les compliments sur mon physique étaient rare, aussi avais-je plutôt tendance à rester sur mes gardes quand on m'en faisait, mais là, ce ne devait être qu'une tactique commercial, aussi décidais-je d'entrer dans son jeu, et par la même occasion, de paraître moins louche :

- Je vous prie de pardonner ma curiosité, nous venons à peine d'arriver avec ma nièce, nous faisons halte dans votre ville, le temps de reprendre la route, je n'ai pas dût prêter attention lorsque notre coché nous a annoncé le nom de la ville, sans doute ais-je dût être trop distraite à ce moment là. Nous venons de Louisiane, la nouvelle Orléans, pour être plus précise, et nous avons encore une longue route à faire dis-je aimablement. Je fis une légère pose, le temps de voir, si je n'avais pas perdu la main. Il y a longtemps que je n'avais plus pratiqué la technique « Jeune femme de bonne famille en voyage ». A l'époque, j'avais mon frère avec moi, c'était beaucoup plus simple, il mettait les gens tout de suite en confiance, puisqu'il était le frère, et donc le chaperon. Mais, aujourd'hui je devais me débrouiller seule. Il se trouve que je suis férue d'antiquité, je trouve votre boutique particulièrement intéressante, et ce tableau attire particulièrement mon attention, et vous piquez ma curiosité, j'aimerais beaucoup connaître l'histoire derrière continuais-je avant d'ajouter sur le ton de la plaisanterie : mon frère dit souvent, que je lis beaucoup trop, et que je m'imagine toujours des histoires rocambolesque.

Je croisais mentalement, les doigts pour que ça marche, tout en dissimulant, toujours ce que je ressentais réellement, je ne devais pas griller notre couverture que je venais de nous inventer à toutes les deux à Ellie et moi même. Bien, qu'il y ai quand même un fond de vérité, cette dernière, étant réellement ma nièce :

"Oh, si vous aimez les histoires rocambolesques, vous allez être servie ! On raconte tellement d'histoires de fantômes dans le coin ! Des gens prétendent entendre des enfants rire et courir à la nuit tombée. Sauf que quand on va voir dehors, il n'y a personne, bien entendu ! J'ai déjà entendu ce genre de choses, je ne vous le cache pas... et à mon avis, ce sont les mêmes enfants que ceux du tableau. J'y mettrais ma main à couper."

Ça avait, fonctionné, le voilà qui me regardait, comme s'il voulait m'effrayer, je portais subitement, ma main à bouche, qui formait un « O », autant jouer un minimum le jeu. Il sembla subitement, remarquer Ellie, et se tourna vers elle :

"Oh, j'espère que tu ne vas pas être effrayée par tout ça, petite ! Est-ce qu'un cheval en bois ou une poupée te ferait plaisir ? Les jouets ne sont qu'à un dollar pièce !"


Pour ma part je restais silencieuse, lorsqu'il se retourna vers moi, me contentant, d'observer à la fois le tableau et l'antiquaire. Plus, j'essayais de savoir d'où venait ce sentiment de familiarité, et moins, j'y arrivais. Cela ne pouvait tout de même pas venir de nul part. Moi, qui ne m'étais jamais, réellement, sentie à ma place, qu'en arrivant à Storybrooke, pourquoi est-ce que ce groupe d'enfants, me disait quelque chose ? Les avais-je déjà rencontré par le passé ? Si oui, pourquoi diable ne m'en souvenais-je plus ?

"Ce tableau est vraiment curieux, à la réflexion." reprend le brocanteur en mettant sa main contre son menton. "Quand j'ai rouvert la boutique après la mort de mon père, un homme est venu pour me proposer de lui acheter le tableau. Il m'a assuré qu'un jour, quelqu'un serait très intéressé. Ça fait des années qu'il est là, qu'il attend. Ah mais j'y pense, c'est peut-être vous la fameuse personne ! Allez rien que pour vous, je vous le vends à quinze dollars ! Une affaire, mademoiselle, une affaire !"


Quinze dollars ? Se moquait-il de moi ? Je voulais bien jouer les ingénus, mais il y avait tout de même des limites. Au fond, j'admettais que je me sentais un peu amusée par la situation, il y a longtemps, que je n'avais pas agit ainsi, et à nouveau ça me rappelait des souvenirs. Nul doute, que si j'avais un peu plus de temps, me serais-je laissé prendre au jeu. Mais, je n'en avais hélas, pas devant moi, je devais mettre un terme à tout ceci :

- Il me semble que son prix de départ était de 12 dollars. Si vous n'avez jamais réussis, à le vendre, et que je suis effectivement, la personne intéressée, il serait dommage, de voir une si belle opportunité vous passer sous le nez. Je propose de couper la poire en deux, je vous le prends pour 13 dollars, et vous recommanderez chaudement au près de mon frère, ma belle soeur et nos amis. Je suis sure, que l'on peu trouver des choses très intéressante dans votre boutique

Cela sembla lui convenir, puisqu'il prit le tableau, et l'amena à l'arrière du comptoir, afin de l'emballer dans du papier kraft. Pour ma part, j'essayais d'assembler les différentes pièces du puzzle : il y avait d'abord eu ces rires d'enfants, dans la maison, d'Eleanor. Puis, cette petite fille, qui avait dit m'avoir trouvé, ensuite ces « légendes » concernant des rires d'enfants, que nous avait conté l'antiquaire. Et à présent ce tableau....

Je relevais la tête, le voyant se pencher vers moi je m'approchais à mon tour légèrement :

"Faites bien attention à votre nièce, les disparitions vont bon train dans le coin. Au début ce n'était que des animaux, et puis y a eu le gamin de l'épicier. Ca fait un moment maintenant."

Je me contentais d'un hochement de tête, pour signifier que je serais attentive. Toute, cette histoire, me plaisait de moins en moins. Particulièrement, au regard soucieux qu'il porta sur Ellie. J'avançais, l'argent sur le comptoir, qu'il prit après avoir compté, et me tendit le tableau emballé, que je mit sous mon bras, avant de nous raccompagner jusqu'à la sortie :

"Bon, je ne vous retiens pas ! Je vais fermer ! Bonne soirée mesdemoiselles, ce fut un véritable plaisir de faire affaire avec vous !"

Je lui adressais, un sourire polie en guise de réponse, et attrapait la main d'Ellie, dans celle qui n'était pas encombré par mon achat :

- Toute cette histoire me plaît de moins en moins dis-je j'ignore pourquoi, mais j'entends des rires d'enfants, depuis que nous, nous sommes séparés, des rires qui sonnent étrangement familier à mes oreilles. Ça, plus le fait, qu'une petite fille s'est adressé à moi, ce que nous a raconté ce monsieur et maintenant ce tableau....Je sens que quelque chose nous échappe.

Je fronçais les sourcils, tandis-qu'une ride soucieuse prit place sur mon front. Il, y avait un élément manquant, et je sentais que c'était celui qui me permettrait enfin de tout faire s'imbriquer. A voir, si ce que je trouverais, me plairait ou non.



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[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 _



________________________________________ 2015-11-02, 21:36

Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile.

...

C'était étrange de se promener seule à seule avec Diane. C'était même inédit. Je restai silencieuse, ne sachant trop que dire. Avec la nuit qui tombait, le vent devenait de plus en plus mordant. Je frissonnai dans ma robe. Soudain, Diane attira mon attention vers une boutique d'antiquités qui s'appelait Gold. Elle semblait tendue. Ce nom me disait également quelque chose. Je mis quelques secondes à me souvenir, et alors je m'en voulus d'avoir oublié. Il fallait que je m'intéresse davantage à Storybrooke.

J'emboitai le pas à la déesse et entrai dans la boutique. L'endroit ressemblait à une brocante. Des objets anciens s'entassaient dans un capharnaüm des plus étonnants. Fascinée par les meubles et les bibelots de plusieurs époques mélangées, je passai en phase d'observation, pendant que Diane s'entretenait avec le propriétaire des lieux. Même si je regardais les différents objets avec une attention accrue, cela ne m'empêchait pas d'écouter très attentivement leur conversation.

De plus, j'avais remarqué le regard intense que Diane portait au tableau. Il lui évoquait quelque chose à n'en pas douter.

Je continuai mon exploration de la boutique, me baissant pour passer sous une table. Je recherchai quelque chose susceptible de correspondre au dragon. Peut-être avait-il laissé un objet lui appartenant ? Cela me semblait ridicule, mais tout était bon à prendre.

"Oh, j'espère que tu ne vas pas être effrayée par tout ça, petite ! Est-ce qu'un cheval en bois ou une poupée te ferait plaisir ? Les jouets ne sont qu'à un dollar pièce !"

Je me contentai de secouer très légèrement la tête et poursuivis ma visite des lieux. J'effleurai du bout des doigts des statuettes poussiéreuses représentant différents animaux d'Afrique : une girafe, un lion, un éléphant. Je m'arrêtai sur ce dernier et en caressai le dos, songeant à Lily. Un petit sourire se dessina au coin de mes lèvres, comme une éclaircie dans ce monde de ténèbres. J'espérais pouvoir la revoir, retrouver la chaleur de son sourire...

J'écartai les doigts du petit animal en pierre, me forçant à replonger dans l'amère réalité, et posai les yeux sur un autre animal. Il s'agissait d'un petit serpent en bronze dont la gueule ouverte était sertie de petites dents jaunes. Des plumes entouraient sa tête. Le serpent à plume... Chez les mayas, il symbolisait le dualisme, se rattachant à la terre et au ciel. Il faisait le lien entre les deux mondes. Pouvait-il nous aider à retourner chez nous ? Si je commençais à croire en des chimères...

Pourtant, je le pris entre mes doigts, jetai un coup d'oeil vers l'antiquaire toujours occupé à discuter avec Diane, et l'enfouis dans ma poche de tablier. Et soudain, je réalisai ce que je venais de faire. Je n'avais pas voulu le voler, je l'avais mis machinalement dans ma poche. Je déglutis avec peine, les joues en feu. Jamais je n'avais encore volé quoi que ce soit. Pourquoi avais-je agi ainsi ? Pourquoi ne pas le payer, tout simplement ?

Je fus tentée de le sortir de mon tablier, mais je me sentais tellement mal à l'aise que je me contentai de retourner jusqu'au comptoir, la tête penchée vers mes souliers. Même si le brocanteur parlait à voix basse, je l'entendis clairement mentionner des disparitions étranges. J'en oubliai mon délit pour réfléchir à tout ceci.

Puis, il nous conduisit vers la sortie. Je sentis la main de Diane se refermer sur la mienne. Je me crispai, ne sachant comment réagir. Pour quelle raison avait-elle accompli ce geste ? Etait-ce pour rester dans le rôle de la tante qui accompagne sa petite nièce ? Ou était-ce une façon de me montrer qu'elle faisait attention à moi ? Un peu étourdie, je préférais me focaliser sur le tableau qu'elle portait sous son bras. Une fois dehors, je lui jetai un regard amusé.

"Tu penses que c'est le moment de faire du shopping ?"
dis-je d'un ton faussement réprobateur.

Elle éluda ma question -bien évidemment- pour faire la synthèse de tout ce qu'elle avait appris. Je hochai la tête et enchaînai :

"Tu as vraiment entendu des rires d'enfants, les mêmes que ceux que le brocanteur a mentionnés ? Je pensais qu'il avait raconté ça pour vendre son tableau."

Je restai pensive quelques instants. Et délicatement, j'enlevai ma main de la sienne. Cette proximité me mettait extrêmement mal à l'aise. Dans la rue, un homme passait pour allumer les réverbères avec un bâton au bout duquel tenait une bougie. Il finit par s'éloigner en sifflotant. Plus personne ne se déplaçait dans la grande rue. La ville semblait plongée dans un silence de mort. La nuit naissante accentuait cette impression. Dans le ciel, quelques étoiles brillaient déjà.

Je frissonnai et un nuage de buée s'échappa de ma bouche. En l'espace de quelques minutes, le temps s'était diablement rafraîchi. Je frictionnai mes mains contre mes bras et sautillai sur place dans l'espoir de me réchauffer.

"Bon. Nous avons un tableau, de plus en plus de questions et pas vraiment de piste. Sans parler de cette histoire de disparitions."

Et maintenant, où allions-nous ? Avec la nuit qui tombait, nous n'avions que peu de chances de nous entretenir avec les habitants. Ils rentraient tous chez eux, ce qui était normal. J'ouvris la bouche mais à cet instant, tous les réverbères diminuèrent d'intensité. La rue fut plongée quelques secondes dans la pénombre. Mon coeur cogna contre ma poitrine. Je n'aimais pas les ténèbres, encore moins lorsqu'elles étaient provoquées par un phénomène inconnu. Je tentai de me persuader que les réverbères s'étaient amoindris sous l'effet du vent, mais je fus forcée de me faire une raison en voyant seulement un réverbère éclairer de nouveau le chemin, alors que les autres brûlaient très très bas. Un autre s'alluma plus loin, et un autre encore. Je déglutis avec peine, les yeux rivés sur cet étrange phénomène.

"Il nous indique le chemin."

Le Dragon voulait qu'on suive la route qu'il nous traçait, à croire qu'il ne se lasserait jamais de ces petits jeux.

"S'il se manifeste, c'est que notre enquête le dérange."
estimai-je tout en fixant les réverbères.

Mes doigts s'agitèrent, comme s'ils cherchaient la main de Diane. Je secouai la tête pour me concentrer. Ne réagis pas comme une enfant apeurée. Tu n'as pas besoin de contact pour être forte. Puise simplement dans ce que tu es.

Je serrai des poings et redressai la tête.

"On y va."

Je marchai aux côtés de Diane, tous les sens en alerte. A mesure que nous avancions, les réverbères s'enflammaient, déversant une lumière rougeoyante sur nous. Nos ombres démesurées ressemblaient à des monstres de contes de fées, difformes et affreuses.

Malgré moi, le souvenir de la voisine immolée me revint en mémoire. Mon coeur s'emballa de plus belle et je me rapprochai instinctivement de Diane. Je ne pouvais pas reculer, même si j'avais peur de ce qu'on allait trouver. Le Dragon savait comment terrifier. Il savait comment toucher l'âme.

Nous arrivâmes au bout de la rue, non loin de la demeure d'Eleanor. Là, les réverbères nous firent bifurquer jusqu'à une ruelle plongée dans la pénombre. Le dernier réverbère s'alluma, nous révélant la silhouette haute et voûtée d'un homme, à plusieurs mètres. Il n'était que ténèbres. Impossible de discerner son visage. Ses mains ressemblaient à des lianes chargées de braises rougeoyantes.

Oubliant toutes mes bonnes résolutions, je m'agrippai au bras de Diane. Je ne pensais plus au fait que je devais être ridicule, je ne pensais plus à rien. Cette vision de cauchemar était bien réelle. J'entendis alors un sifflement dans mon crâne, une voix insidieuse qui chuchota à mon oreille :

"Tu m'as laissée entrer..."

La silhouette se fondit en un amas d'ombres, me faisant presque croire que j'avais rêvé sa présence. Je battis des paupières et me tournai vers Diane.

Et alors, ce fut le noir complet.

Je clignai des yeux mais je n'y voyais plus rien. Brusquement, j'eus très chaud. J'aurais voulu hurler mais ma bouche ne me répondait plus. Quelque chose m'habitait de nouveau. Je tentai de le repousser mais c'était comme combattre du vent...

Brusquement, je vis. Pas longtemps.

Juste assez pour regarder Diane à terre et comprendre que j'étais penchée au-dessus d'elle. Je sentis très nettement mes mains brûlantes se serrer autour de sa gorge.

Une respiration. Un râle.

"Tic tac..."

Ma voix. Ma gorge. Un goût de souffre contre ma langue.

Et je basculai de nouveau dans les ténèbres...



crackle bones

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« Time after time »
“I ask not for any crown but that which all may win;
Nor try to conquer any world except the one within.”
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Diane Moon
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“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
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[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 _



________________________________________ 2015-11-03, 13:16

Les Cendres de Storybrooke
I'm So Sick Of Self-Serving Narcissist


Je me contentais de simplement hocher la tête de manière négative en réponse à Ellie. Si, ce n'était réellement qu'une histoire pour nous effrayer, je n'aurais pas prit le tableau. Je, l'avais prit, parce que ces enfants, me paraissaient beaucoup trop familier, pour que cela ne soit qu'une simple coïncidence. Apollon, était le dieu des arts, peut-être en saurait-il plus que moi, là-dessus, c'était pourquoi je l'avais prit. Pour avoir son avis. Et également, parce que je voulais, démêler toute cette histoire.

La nuit, commençait doucement à tomber, et bientôt, il n'y eu plus que la lumière des réverbères, pour nous éclairer. Je jetais un regard du côté de ma nièce, quelque peu étonnée. Elle, avait clairement dit, ne pas dormir, avant que l'on se retrouve embarqué dans toute cette histoire, ce qui était l'un des « composant » dirons nous, de la physiologie divine. En revanche, elle semblait sensible aux changements climatiques, alors que les fluctuations, de température, ne me faisait personnellement, strictement rien.

Je reportais mon attention sur les réverbères, éteints, du moins jusqu'à ce que certains ne se rallument au fur et à mesure. Le Dragon, nous montrait la voie, il était temps d'en savoir plus. Oui, notre enquête, semblait le déranger, mais non, il n'était pas question de laisse tomber. Je sentais, tous me sens de chasseresse, se mettre en alerte. Tandis-que je faisais du mieux que je pouvais, pour laisser mes sentiments, personnels, de côté. J'avais une mission, je devais me concentrer dessus.

Arrivé à hauteur de la maison d'Eleanor, nous bifurquions, dans une ruelle plongé dans l'obscurité. Je sentais, mon cœur s'affoler. Pas à cause de la course, mais plutôt, à cause de ce que nous allions trouver. J'apprenais depuis quelque temps, que j'avais vécus cinq millions, d'années relativement, tranquille, et ce malgré la tyrannie de Zeus. Mais à présent, tout, semblait nous tomber dessus. Avaient-ils, tout préparé depuis des siècles, dans l'ombre attendant jusqu'à il y a précisément un an ? Je commençais à me dire, que tout ce qui nous arrivait, était à nouveau un peu trop, pour que ce soit un simple « coup du sort ».

Devant nous, se dressait une silhouette humanoïde, au dos voûté. Immédiatement, je sentis Ellie, m'agripper le bras. Je voulus tenter de la rassurer, mais pas le temps. Sans, que je ne comprenne, exactement, comment je me retrouvais parterre, ma nièce, ses mains autour de mon cou, afin de le serrer. Et c'est là que la question « comment une si petite chose peut avoir autant de force » me vint à l'esprit. D'accord, Ellie était une déesse, néanmoins, j'en étais une également, et depuis plus longtemps, j'avais l'expérience, de mon côté. Sauf, que je ne pouvais décemment, pas blesser ma nièce.

Je tentais, de réfléchir, mais avec ses mains, qui me serraient, de plus en plus, c'était quelque chose de bien plus harde que je ne l'aurais imaginé. Et puis, je sentis quelque chose s'agiter. Je lui hurlais, mentalement, de ne pas se montrer, mais j'avais oublié, qu'elle avait sa propre volonté. Elle, avait été crée avec une conscience, un libre arbitre. La seule chose, que je vie, fut une boule de sable argentée, se diriger droit vers le ventre d'Ellie, pour la projeter en arrière, avant de prendre la forme d'un cheval.

J'étais beaucoup trop sonné, pour clairement réaliser la situation. Séléné, venait de son propre chef, décider de se montrer. Ça, n'était encore jamais arrivé. Il, faudrait que j'en discute avec Pitch. J'avais été clair, à ce sujet : je ne voulais, ni d'une arme, ni d'un bouclier. Je tentais, de reprendre mes esprits, je ne voulais pas combattre Ellie. Je, ne voulais pas lui faire du mal. Pourquoi, est-ce que c'était toujours sur moi, que ça tombait les cas de possession. Je commençais à en avoir doucement marre. Deux en l'espace d'un mois, c'était un petit peu trop à mon goût.

Ellie se releva, j'eus le faible espoir, que le coup, lui ai fait retrouvé ses esprits, mais non. Je pu voir, à ses yeux enflammer qu'il n'en était rien. Tout comme le coup que je me prit. Comme au ralentit, je pu voir, les flammes arriver droit sur moi, et brûler, le tissus, ainsi que ma chaire. Je me mordit furieusement les lèvres, jusqu'au sang, s'il le fallait, mais, non, je ne lâcherais, pas. J'avais mal, mais, je n'en était pas à ma première cicatrice. Et, j'avais toujours, refusé, de donner à ceux, qui m'attaquaient ce qu'ils désiraient : mon cri de douleur. Je ne m'avouerais pas vaincu, il en était hors de question. Mais, pour autant, il n'était pas question, d'attaquer, de combattre ma nièce. J'étais là pour protéger, ma famille, pas pour m'en prendre à eux. Et Ellie, était un membre de cette même famille. Séléné, prit cette décision à ma place, elle fonça droit sur ma nièce, tandis qu'à nouveau, je lui hurlais mentalement, de ne pas le faire. Qu'est qu'elle pouvait contre un divin ? Elle n'était « que » magique. Pourquoi est-ce qu'elle ne m'écoutait pas ? Et bien entendu, je n'avais pas son créateur sous la main.

D'une main, je la vie désassembler le sable, formant la jument, tandis-qu'elle se rapprochait un peu plus de moi. Je pouvais bien tenter de l'immobiliser à l'aide de branche, ou de racines. Mais, je refusais de la blesser. Cette enveloppe, c'était ma nièce. J'aurais bien tenté d'utiliser une flèche purificatrice, contre la possession, mais rien ne me garantissait, que cela ne blesserait pas Ellie, plus qu'autre chose, et encore une fois je ne pouvais pas, je ne voulais pas, prendre ce risque.

A nouveau, je sentis la morsure du feu, m'atteindre, qu'importe la chose qui la possédait, elle semblait avoir envie de s'acharner sur moi. Je commençais à en avoir plus qu'assez. S'ils avaient un problème, avec ce que j'incarnais, qu'ils viennent clairement me le dire, plutôt, que de s'amuser à posséder des gens auxquels je tenais. C'était lâche, petit, méprisable, et très facile. Bien sur, pourquoi, utiliser son propre corps, quand l'on peu parasité celui des autres. La possession, serait toujours, pour moi l'arme des faibles.

Le problème, était que j'avais de plus en plus de mal à le concentrer, je pouvais par moment, sentir, derrière moi, une présence. Mais, pas une présence, amicale non bien au contraire. Cette dernière, se faisait de plus en plus oppressante, à chaque fois. Sauf qu'il n'y avait personne, dès que je me retournais, il n'y avait personne. Peut-être était-ce moi, qui me faisait des idées, à chercher une solution, pour ne pas faire de mal à ma nièce, qui elle en revanche, s'acharnait toujours sur moi. Mais pourquoi, est-ce que j'avais rendu ce foutu trident à mon crétin de frère ? Il m'aurait été bien utile aujourd'hui. Sous terre, il y a de l'eau c'est bien connus, peut-être qu'une petite douche, lui aurait remit les idées en place.

Pourtant, je pouvais sentir cette chaleur près de mon oreille, et ce chuchotement sifflant, j'étais certaine de ne pas les imaginer :

"Combats-la... Elle le mérite... Elle mérite de souffrir pour ce qu'elle t'a fait..."
Je sentis la voix faire une pause, comme si elle ménageait son petit effet : "... pour ce qu'elle vous a fait... De pauvres petits enfants innocents..."

Je me retournais, à nouveau vivement, mais rien. Et la boule d'angoisse dans mon ventre qui ne cessait de grandir. Que l'on cesse avec cette histoire. Je n'ai jamais été une enfant. Je m'en serais souvenu sinon. J'avais cinq millions, d'années, j'avais été crée, et été venu au monde, au milieu d'une grande forêt sous forme adolescente :

- Tu raconte des sornettes
lâchais-je d'un ton hargneux

Je ne voulais pas y croire. Je refusais de croire cette histoire d'enfant dieu au Jurassique, pas question. Pourquoi n'en aurais-je gardé aucun souvenir si c'était le cas ?

- Ellie
tentais-je la respiration haletante, Ellie je t'en supplie, quelle que soit cette chose, combat là, ne la laisse pas prendre entièrement possession de ta personne.

Elle continuait, je sentais, les flammes lécher le tissus, de ma robe, déjà bien noircit par endroit, je sentais la douleur sur ma peau. Mais, je tiendrais bon, je ne lâcherais pas. Au loin, je pouvais entendre des cris et des bruits de pas : les villageois ! Le combat avait dût les aller ter :

- Ellie, je ne veux pas te combattre, je refuse de blesser une personne qui m'est cher, alors combats le ! Combats cette chose, quoi qu'elle puisse te dire, ne la croit pas !

Pourquoi s'acharnait-on à vouloir m'enlever mes proches ? N'avions nous déjà pas tous suffisamment souffert ?


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________________________________________ 2015-11-03, 16:59




les cendres de storybrooke

La chair est cendre, l'âme est flamme.
the last dinosaur - gusts of wind blowing in different directions


Il aimait bien cette jeune personne dénommée Louise.

En soit, Sebastian appréciait beaucoup du monde dès lors qu’ils ne faisaient rien pour heurter ses valeurs, mais elle lui avait fait un signe de la main dans la maison et c’était adressée à lui, c’était un excellent début de relation. Il pencha la tête sur le côté quand elle lui proposa de parler en langue des signes… C’était rare, ça. Personne ici ne communiquait de cette manière, aussi avait-il pris l’habitude d’écrire dans un carnet ou de se servir du sable. Il s’adaptait aux autres car ce handicap était un choix, mais il n’avait jamais songé qu’on pourrait faire de même pour lui ; fréquenter des gens semblait ouvrir beaucoup de possibilités. Sab lui sourit donc en réponse et hocha la tête vivement, essayant de se remémorer comment communiquer de cette manière. C’était comme le vélo, on n’oubliait jamais vraiment.

Tout comme le danger ne vous oubliait pas non plus. Il écarquilla de grands yeux en découvrant le ptérodactyle, pourtant il ne perdit pas son sourire en observant le vol agile de la bête ; le gobage de moineau en option, ils auraient cependant pu s’en passer. Levant la main comme pour le désigner, il se rendit compte que Louise l’avait vu aussi et qu’elle avait l’air carrément effrayée. « Courage ... fuyons !!! » Fuir ? Pourquoi fuir ? Mais elle ne lui laissa pas le temps de s’interroger, l’embarquant à sa suite alors que le dinosaure fondait sur eux et les manquait de peu. Un rugissement résonna et Sebastian considéra finalement l’option comme la meilleure à prendre, se mettant à courir à toutes jambes pour échapper à son nouveau statut de proie du jour.

Louise allait vite. Carrément vite. Sab sentit ses moyens se perdre alors qu’elle l’entraînait avec elle, distançant rapidement le ptérodactyle dont il ne vit plus que la silhouette au loin. Il lui jeta quelques regards curieux, à bout de souffle et de force, remerciant le ciel qu’elle se décide finalement à ralentir et s’arrêter. Il n’était pas vraiment sportif, aussi se laissa-t-il tomber sur le sol avec le souffle court et le visage rouge. Il tira même sur son col de chemise pour espérer grappiller un peu d’air supplémentaire, haletant comme un beau diable et sentant son corps en train de fondre sur lui-même. « Désolée de vous avoir entraîné comme ça ... J'aurai bien aimer vous donner de la potion mais en en buvant, vous perdriez l'usage de vos jambes. » Le marchand de sable haussa un sourcil curieux, avant de la désigner elle, soudain soucieux et inquiet. « Oh les effets sont moins importants pour moi, mon corps se soigne tout seul, plus rapidement que les gens "normaux". Mais ... ça fait mal après quand même. »

Ses yeux papillonnèrent en dévisageant Louise, son intérêt soudain titillé par la singularité qu’elle venait d’énoncer. Il se redressa de sa place pour s’approcher d’elle, la fixant doucement en s’installant à côté et venant prendre l’une de ses mains dans la sienne. Elle avait dit qu’elle pouvait se soigner, pas que ça ne faisait aucune douleur. Sab n’aimait pas voir souffrir les gens, c’était comme un cauchemar éveillé pour eux et lui ne pouvait pas influencer leur réalité. Mais il pouvait sans doute la rendre plus supportable… Fermant ses mains autour de sa paume, il se concentra doucement en caressant du pouce son poignet, laissant le sable agir : des grains dorés vinrent rouler sur sa chair, d’abord tranquilles, puis plus rapidement à mesure qu’ils progressaient sur son bras. Des volutes apparurent, enlaçant le corps de la jeune femme par-dessus ses vêtements, entourant ses jambes comme son corps dans une course lente et méthodique. Ils la frôlèrent, leur chaleur doucereuse apaisant – pour le moment – les tensions présentes dans ses muscles. S’il ne pouvait pas soigner, au moins il se montrait compatissait à son sort et inquiet de son devenir.

Il resta un moment ainsi, finissant par lâcher la main de Louise dans un sourire gêné et s’adossant au tronc pour regarder ailleurs. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait là, un instant il était avec Eleanor et Régina, celui d’après un oiseau de la préhistoire les attaquait dans une clairière lumineuse. Où étaient les autres ? Où était Anatole, qui devait obtenir des réponses ? Où était Ellie ? Et Eleanor, allait-elle bien ? Elle devait être déçue de voir qu’il manquait de nouveau un joueur dans la partie, il irait s’excuser dès qu’il serait revenu d’ici. Sab hocha la tête sous cette résolution, surpris que sa voisine lui tende des dessins d’enfants. « Tenez, vous êtes un gardien, peut être que vous comprendrez mieux que moi... »

Il prit les feuilles dans ses mains, rencontrant pour la première fois les œuvres. D’Eleanor, vraisemblablement, puisqu’elle apparaissait sur plusieurs d’entre eux. Son regard clair les parcouru avec minutie et attention, découvrant avec le même émerveillement enfantin le talent que pouvait révéler un camarade ; le dessin était une grande forme de libération pour les plus jeunes. Ils traduisaient ce que des mots ne pouvaient pas exprimer et étaient généralement truffés d’indices imperceptible à l’œil trop dur de l’adulte ; en bien ou en mal, cela allait de soi que la subjectivité entrait en ligne de compte mais ne devait pas être forcément appliquée. Il s’agissait d’une vision d’enfant vu par quelqu’un qui avait grandi et oublié ce que c’était, en aucun cas un autre enfant ne comprendrait la même chose ni ne verrait les mêmes détails. Sebastian avait un esprit légèrement différent, mais il ne s’octroyait pas le pouvoir de comprendre tous les messages de l’inconscient. Il les voyait, c’était tout.

Sn index glissa sur les feuilles, avisant l’absence d’ombre autour d’Eleanor. Il changea de dessin et remarqua qu’elle le faisait plusieurs fois… A chaque fois, en fait. L’ombre était quelque chose d’abstrait, la part d’individualité qui ne se connait pas elle-même. On lui prêtait bien souvent nos défauts ou notre bêtise, car les erreurs n’étaient pas choses aisées à assumer ; et elle déviait parfois en un monstre abstrait qu’on ne parviendrait pas à effacer. Pourtant, c’est ce qu’elle avait fait. Tous les personnages en avait une, sauf la demoiselle qui restait vierge de toutes traces d’impureté ou de souillure ; l’ombre était « les gens », auxquels on prête la bêtise, la cruauté, la couardise qu'il serait tragique de se reconnaître. Elle était tout ce qui déclenchait la jalousie, le dégoût… Mais aussi la tendresse. En s’en trouvant dépourvue, Eleanor réfutait une image primordiale qui conditionnait son comportement : les limites et les responsabilités. Mais était-ce la bonne solution ? Elle était une enfant. Les responsabilités n’étaient pas sa monnaie courante, bien qu’en 1865 il ne soit pas question du même statut pour les plus jeunes… Cela commençait à devenir un peu compliqué et abstrait.

Louise l’interrompit dans ses pérégrinations et il lui lança un regard curieux mais surpris. Que se passait-il ? « Oups, désolée. Je ... euh ... il est possible qu'on soit au temps des dinosaures ... avec des dieux ? » Avec des dieux ? Son regard prit la forme de deux soucoupes et il attendit la suite des explications pour essayer d’y voir un peu plus clair. Il ne comprit pas tout mais enregistra soigneusement les informations, n’étant pas sûr d’être directement concerné par tout ça. Elle avait l’air de savoir bien des choses… Est-ce que Ellie aussi, n’avait pas eu d’enfance ? Mais dans ce cas, pourquoi pouvait-elle revenir sous forme de petite fille ? Il ne chercha pas plus loin et se leva, toujours prêt à accepter les réalités les plus absurdes comme argent comptant. Après tout, rien n’était impossible, surtout pas les rêves ! C’est pour cela qu’il hocha la tête légèrement quand Louise réalisa qu’ils étaient coincés ici. Seuls. Tous les deux. Sebastian désigna son visage d’un rond, lui demandant silencieusement pourquoi est-ce qu’elle devenait rouge tout d’un coup ? Avait-elle chaud au soleil ? Devait-il s’inquiéter de son état ? Il ouvrit la bouche puis la referma, avisant qu’elle préférait continuer leur route.

Une petite fille croisa leur chemin avant de les semer rapidement. Arrivant en haut d’une colline, Sab avisa trois tricératops en train de brouter paisiblement mais plus aucune trace de l’enfant… Le sable autour de lui s’amusa à imiter les dinosaures qu’il voyait, ne pouvant s’empêcher de taper dans ses mains avant de les joindre contre sa bouche, un grand sourire sur le visage. Les trois-cornes étaient ses préférés, avec les long-cous, et en voir en chair et en os le rendait tout émoustillé ! Un véritable gamin devant une piscine à balles. Il les observa un moment, sincèrement amusé malgré le stress de Louise, avant que son regard ne retombe sur la demoiselle qui les observait d’un peu plus loin. Oh, comment était-elle réapparue ?!

Il la dévisagea, elle avait l’air intimidée mais sa bouche s’ouvrit pour laisser exprimer sa curiosité : « Vous êtes les nouveaux venus ? » Sab pencha la tête sur le côté, sans comprendre, avant de lancer un regard interrogateur à sa compagne de route. Un doigt sur sa joue, comme si elle avait pensé à haute voix, la petite continua sa réflexion à voix haute. « Nous aussi on est arrivé depuis peu. C'est joli ici, j'aime bien. » Nous ? Qui était ce « nous » ? Le marchand de sable hocha la tête à sa seconde réflexion, car c’était effectivement très agréable comme endroit. Mais pourquoi est-ce qu’elle les considérait comme des nouveaux venus ? Au moins Louise serait rassurée, ils n’étaient plus seuls juste tous les deux.

Son regard vert croisa celui de la petite fille et le soutint. Elle cligna plusieurs fois des yeux, laissant l’innocence parler dans une limpidité évocatrice… Avant que ses traits ne se durcissent en un rictus nerveux. Sa gorge se serra alors qu’elle se décalait légèrement pour regarder derrière eux. Sebastian le vit et se retourna alors, découvrant des arbres s’agiter comme si un vent fou secouait leurs branches. « Il arrive... » Balbutia l’enfant, attirant son attention. Il découvrit l’ombre de la crainte au fond de ses pupilles et n’aima pas cette vision. Les enfants avaient parfois des peurs irrationnelles mais elles étaient bien souvent fondées. Quelque chose de dangereux approchait, encore plus qu’une Lily en colère… ou qu’un Easter qui découvrait qu’il gelait à Pâques. Sab déglutit, sentant soudain un mauvais pressentiment s’emparer de ses sens et retourner vivement son estomac.

Son cœur accéléra ses battements quand les arbres s’immobilisèrent, envoyant des signaux d’alerte. Quelque chose serpentait entre les feuilles et l’herbe. Quelque chose de massif, d’énorme et de monstrueux, même s’il ne parvenait pas à la voir très distinctement. Des cris d’affolement rugirent du côté des tricératops, qui décampèrent à toute allure sous la pression ambiante. Sab tendit sa main, paume ouverte, en direction de Louise comme pour lui dire de ne pas avancer. De ne pas s’approcher. Soudain, la chose se rua dans leur direction… Et s’immobilisa. Puis disparue. Il la chercha du regard, la respiration rapide, fouillant de partout en espérant l’apercevoir. Les choses sombres étaient ses ennemis éternels, la noirceur contre la lumière, les cauchemars contre les rêves. Il voulut faire signe à Louise de suivre le mouvement des dinosaures, mais un grand coup vint le frapper au niveau des jambes et le fit basculer en arrière ! Perdant l’équilibre, Sebastian sentit la dureté du sol amortir sa chute et se retrouva sonné quelques secondes avant de se redresser grâce au sable sous ses bras. Où était-elle passée ? Où était partie l’ombre ? Il la sentait. Elle était là. Une présence étouffante et éreintante.

Un craquement sinistre.

Il leva les yeux à droite et découvrit qu’un arbre venait de céder, s’abattant dans sa direction comme une épée de Damoclès. Quelque chose venait de le briser. De le pousser. D’en faire une arme au sein d’une forêt paisible. Le marchand de Sable sentit l’adrénaline se déverser dans tout son système veineux et les grains de sable s’éparpiller autour de ses doigts. Agir, vite. Très vite. Retrouver ses anciens réflexes de gardien. Sans perdre de temps et avant que le tronc ne s’abatte sur lui, il s’envola à toute allure sur le côté. La forme était là, tapie à la lisière des bois… Il décida d’agir. C’était rare qu’il prenne part à un conflit, mais on l’avait attaqué. Et on menaçait de recommencer. Haletant, il vit un second arbre commencer à céder sous le poids de la chose. Relevant le bras pour se protéger, une immense vague d’or apparue soudainement devant lui et repoussa avec violence l’arbre pour le protéger ; puis, comme les rouleaux des vagues en bord de mer, le sable doré s’abattit dans une houle fatale droit sur la créature invisible.

La vague céda dans un ruissellement singulier lorsqu’elle rencontra l’herbe, s’éparpillant entre les troncs comme si elle n’était qu’un flot d’or tranquille. Le silence revint dans la petite clairière, seulement entrecoupé par le cœur tambourinant dans la poitrine de Sebastian. A un mètre du sol, il sentait les volutes de sable doré danser à proximité, prêts à agir à sa moindre demande inconsciente. Y aurait-il une nouvelle attaque ? Voilà bien longtemps qu'il n'utilisait pas son pouvoir pour défendre sa propre existence ou celle d'une autre personne. Cette chose venait de le pousser dans un dangereux retranchement.

Mais la forme semblait avait disparue. Du moins pour le moment.


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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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| Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.

[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 Nono12

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[Fe] Les Cendres de Storybrooke - Evénement #49 - Page 5 _



________________________________________ 2015-11-03, 18:29 « Maîïîtreuuuh !!! »





    Une fois dans le cimetière et après avoir passé l'entrée déjà fracturée de la crypte, on avait entendu des hurlements étouffés. Alexis s'était précipitée vers la pierre d'où ça venait et elle avait tentée en vain de la déplacer. Sans qu'elle ait besoin de m'appeler à l'aide, je m’étais agenouillé à ses côtés pour tenter de la déplacer à mon tour. A deux on devrait y arriver. Une fois fait, j'avais eu un mouvement de recul. Sous la pierre se trouvait un squelette et une vieille odeur de décomposition. Il n'y avait rien de plus écœurant et je sentais que je n'étais pas le seul à qui ça dérangeait. J'avais posé une main sur l'épaule de la jeune femme tandis qu'elle essayait de se protéger de l'odeur.

    Puis, elle s'était remise à creuser et j'avais fait de même. A plusieurs reprises on avait entendu des voix et elle s'était stoppée pour voir d'où ça venait. Au bout d'un moment, elle avait vue un trou au loin et elle s'en était approchée. Je la suivais de près. Je ne voulais pas interférer, car je ne comprenais pas moi même ce qui se trouvait ici. En tout cas elle comptait bien passer le trou. Quand elle s'était penchée en avant, j'avais posé une main sur le mur à côté d'elle, tout en essayant de voir vers où allait la conduire le trou.

    "Fait attention."
    lui avais-je dit avant de la laisser s'engouffrer dans le mur. Je serai bien passé le premier mais quand elle était lancée, elle semblait difficile à stopper.

    De nombreuses voix s'étaient faites entendre à nouveau, certaines provenant de derrière moi. J'avais tourné la tête, tout en gardant un oeil sur le trou d'où Alexis était passée. Il n'y avait personne qui nous observait, personne qui était là. On vivait une histoire de fantômes, mais j'avais l'impression qu'il s'agissait de tout autres fantômes qu'on entendait. J'étais à deux doigts de tenter de leur parler quand Alexis m'avait appelée. Elle semblait se trouver en difficulté. En tendant l'oreille, je l'avais entendu me dire qu'elle s'était coincée. Dans d'autres cas ça aurait pu être amusant.

    Une fois de retour devant le trou, j'avais tenté d'analyser la situation, de voir comment je pourrai l'aider à sortir de là sans pour autant abîmer sa robe. Elle avait insisté pour que je me lance totalement, prétextant qu'elle travaillait au Rabbit Hole et qu'elle en avait vue d'autres. J'avais secoué la tête et soupiré avant de tirer un bon coup sur sa robe et sa jambe. Elle était arrivée avec elle et j'en avais perdu l'équilibre, me retrouvant dos contre sol avec la jeune femme sur moi. L'espace d'un instant j'en avais eu le souffle coupé. C'était pas qu'elle était trop lourde ou quoi que ce soit, mais elle était tombée en plein sur mon ventre et j'avais dû zapper une respiration.

    Une fois debout, elle m'avait aidée à me relever et je m'étais dépoussiéré. Elle m'avait tendue sa robe, ou plutôt des morceaux de tissus de sa robe. Alexis était en train de donner une nouvelle vie à ses vêtements. C'était une fille débrouillarde qui savait s'adapter en toute circonstance, quitte à abîmer ses habits. Je comprenais mieux pourquoi elle bossait au Rabbit Hole.

    Cette fois ci on était partit et je l'avais suivie. Une fois à destination, il y avait de nouveaux cadavres, d'animaux cette fois ci. Notre chemin nous avait conduit à un grillage solidement fermé qui allait être impossible à franchir. Mais impossible n'était pas Alexis. Elle avait utilisée ses pouvoirs pour faire apparaître un éclair et briser le grillage. On s'était engouffré dedans et au bout de quelques secondes, elle semblait écœurer de marcher sur... des miettes de pain.

    "Je crois qu'on a trouvé le repaire secret du Petit Poucet".

    J'avais dit cela à Alexis pour lui arracher un sourire. Je voulais la détendre un peu car si elle souriait, ça m'aurait rassuré. Ici, c'était loin d'être la chose qu'on s'attendait à voir. Un peu plus loin devant nous il y avait un tas de chiffons et couvertures roulés en boules. Je n'avais pas spécialement envie de savoir ce qui se trouvait en dessous. La jeune femme continuait à avancer la main tremblante. J'aurai voulu lui dire que tout allait bien se passer, mais on devait rester concentré.

    Un petit garçon amaigri, tout chétif était sortit de sous les couvertures et j'avais ouvert la bouche pour prononcer une parole qui n'était pas sortie. C'était lui qui avait parlé le premier, surpris qu'on l'ait entendu. Puis, il s'était évanoui et Alexis était tombée à genoux devant lui, afin de lui tapoter doucement les joues et de tenter de le réveiller. J'avais regardé autour de moi, pour voir ce qui se trouvait là et surtout comment un pauvre garçon comme lui pouvait avoir passé autant de temps ici et tout seul. Qui l'y avait mis ? C'était impossible qu'une telle chose ait pu exister. Je m'étais approché de Alexis quand elle m'avait demandée de faire quelque chose.

    "Éloigne toi de lui, Alexis."

    Je l'avais rejointe, posant une main sur son épaule pour la seconde fois, l'incitant à se relever. Puis j'avais pris sa place à côté du petit garçon. En passant une main sur sa joue, je m'étais rendu compte qu'il était gelé. Il devait avoir froid. Qui ne l'aurait pas en vivant dans un tel endroit ? Je m'étais tourné vers Alexis, cherchant quoi faire, avant de prendre le petit garçon dans mes bras, le plus délicatement possible.

    "Tu vas sortir la première. Essaye de contacter Artémis, qu'elle nous rejoigne. Je te suis avec l'enfant."

    Elle ne s'était pas faite priée, même si elle avait vérifiée que je la suivais bel et bien. On pouvait me faire confiance sur ce coup là, je ne comptais pas rester plus longtemps ici et je ne comptais pas non plus abandonner cet enfant à son sort. Mais tout était étrange. Il avait été là, dans un endroit où il n'aurait pas pu survivre très longtemps et j'avais la vague impression que Eleanor ou la créature qui se servait d'elle était mêlée à tout ça.

    Une fois en dehors de la crypte, la nuit était déjà tombée. J'avais observé les alentours, le petit garçon dans mes bras avant de jeter un oeil vers Alexis. Elle aurait déjà dû contacter Artémis mais vue son regard, je me doutais que c'était le cas, mais qu'elle ne répondait pas. Qu'est ce qui l'empêchait de nous répondre, de venir à notre aide ? Qu'est ce qui empêchait Ellie de le faire ? Car j'avais moi aussi tenté de l'appeler, même si je n'étais pas sûr que ça marcherait. Mais on ne perdait rien à essayer. Quoi qu'il en était, il n'y avait personne qui viendrait à notre aide, vue qu'ils ne pouvaient pas nous entendre. On était seuls et on allait devoir compter que sur nous même.

    Au moment où j'allais proposer Alexis de rejoindre l'église au loin, un homme était apparu juste devant nous. Il tenait une pelle dans sa main droite et j'avais maintenu un peu plus fermement le jeune garçon dans mes bras.

    - Qui êtes vous ? Qu'est ce que vous faites avec cet enfant ?

    Vue ses habits et ce qu'il faisait dans un cimetière à cette heure ci, je me doutais qu'il devait être le fossoyeur, mais est ce qu'il était au courant que son cimetière était le terrain de jeu d'un psychopathe ?

    "On se rend à l'église. Venez avec nous !" avais-je dit tout en me mettant à foncer vers l'église le plus rapidement possible. J'entendais aux bruits de pas qu'Alexis et que l'homme me suivaient. Une fois devant la porte, je m'étais reculé, laissant Alexis l'ouvrir. Je m'étais dirigé droit vers un banc, le plus proche de l'autel, pour y déposer l'enfant dessus. Puis, j'avais tourné la tête vers Alexis.

    "Allume les bougies, ça réchauffera l'église."

    Je ne m'attendais pas à ce qu'elle se mettrait en quête d'une allumette, mais qu'elle utiliserait ses pouvoirs pour toutes les allumées d'un coup. Quand au foussoyeur, je lui avais adressé un rapide coup d'oeil.

    "La sacristie. Prenez tout ce que vous trouvez. Des couvertures, des aubes et si il y a du vinaigre !"

    On devait pouvoir trouver ce genre de choses dans une église. Il avait mis quelques minutes avant de revenir et j'en avais profité pour retirer ma chemise, me retrouvant en maillot de corps. J'avais déjà donné précédemment mon manteau à Alexis et ma chemise, roulée en boule allait servir de coussin à la tête du jeune enfant qui ne s'était toujours pas réveillé.

    Une fois le fossoyeur de retour avec des couvertures, je l'avais ouverte pour la mettre sur l'enfant, tout en commençant à lui frotter le dos. Il devait se réchauffer, c'était impératif.

    "Essaye de trouver de l'eau ou quelque chose à boire." demandais-je à Alexis tandis que l'homme m'avait tendu une bouteille de vin trouvée dans la sacristie.

    "De l'eau de préférence."

    - Dans une église ? Vous plaisantez ?

    "Prenez de l'eau bénite."

    - C'est un sacrilège de boire de l'eau bénite !!

    "Vous croyez vraiment que c'est le moment de penser à ça ?"

    - Oh mais attendez... Mais... C'est le fils de l'épicier ?

    Il avait observé l'enfant, tandis que je continuais à le frotter. Puis, j'avais pris la bouteille de vinaigre, je l'avais ouverte et je l'avais porté aux narines de l'enfant, qui s'était mis à tousser. Tout en posant une main dans son dos, je l'avais aidé à se redresser pour qu'il puisse tousser sans s’étouffer. Et quand il avait retrouvé ses esprits, j'avais pris l'eau que me tendait Alexis pour lui faire boire.

    "Vas y doucement, prend ton temps, il ne peut plus rien t'arriver maintenant."

    - Tu es le fils de l'épicier ? C'est ça ? Tu as disparu depuis quelques jours. Pourquoi tu es partit de chez toi ?

    "Doucement. Ne bois pas trop vite."

    - Tu sais que ton père était inquiet ? Quelqu'un t'as fait ça ? C'était qui ?

    "Bon, ça suffit !" avais-je dit en me tournant vers l'homme qui posait un peu trop de questions, ce qui n'avait pour effet que de perturber le jeune enfant.

    "Si vous voulez vous rendre utile, allez chercher son père."

    - Oui, ça sera mieux que de le laisser entre les mains d'inconnus. Il va voir ce qu'il va prendre quand son père apprendra qu'il a fuis et qu'on l'a retrouvé !

    J'avais levé les yeux au ciel, tout en prenant la bouteille d'eau des mains du jeune enfant avant de passer mon autre main dans son dos et de le lui frotter pour le maintenir au chaud. Je lui avais adressé un petit sourire, tout en tendant la bouteille à Alexis.

    "Tu vas mieux ?"

    Je sentais à son regard que quelque chose le préoccupait. Il observait les alentours, comme s'il était à la recherche de quelque chose. Très franchement, je n'avais pas trop envie de savoir ce qu'il cherchait, car j'avais peur d'en connaître la réponse.

    "Ne t'en fais pas, tout va bien. Tu es en sécurité ici."

    - Non... Je ne le suis pas... Il peut venir n'importe où... On ne peut pas se cacher...

    Je l'avais observé quelques instants avant de lui sourire une nouvelle fois. Il fallait le rassurer et pas lui montrer qu'on avait peur, car pour ma part, je tremblais intérieurement et je commençais de plus en plus à m'inquiéter pour les autres. Où ils étaient ? Qu'est ce qui leur était arrivé ? Qu'est ce qui faisait qu'une déesse et Ellie ne pouvaient pas entendre nos prières et venir immédiatement ?

    "Regarde moi..."

    J'avais posé une main sur le menton de l'enfant pour tourner sa tête dans ma direction.

    "Qui que ce soit qui t'as fait ça, tu n'as plus rien à craindre..."

    - C'est elle... On jouait et elle m'a enfermée là...

    J'avais du mal à le calmer, à lui faire comprendre qu'on était là pour lui et que tout allait bien se passer.

    "Tu t'appelles comment ?"

    - Philippe...

    "Alors écoute moi Philippe. Tu vois la demoiselle qui est là juste derrière moi ? Tu la vois bien ?"

    Il avait hoché la tête plusieurs fois et je voyais dans son regard que même si j'arrivais à captiver son attention, son esprit était toujours focalisé sur une toute autre personne, celle qui était très certainement responsable de ce qui lui était arrivé.

    "C'est mon amie, Alexis. Elle est là avec moi pour prendre soin de toi. Tu te rappelles que tu étais surpris qu'on t'ait entendu ? Tu t'en souviens ?"

    Il avait une nouvelle fois hoché plusieurs fois la tête et je lui avais souris.

    "On t'as entendu parce qu'on est là pour toi. On est là pour s'assurer que la petite fille reste éloignée de toi. Tu ne dois pas avoir peur. Plus maintenant. Tu vas prendre ma main et tu vas aller beaucoup mieux. Tu as confiance en moi ?"

    Je lui avais pris la main, toujours en souriant et pour la première fois il avait émis un faible sourire. Je sentais que sa main s'était un peu réchauffé depuis son réveil. Il devait se reposer, mais il allait mieux. J'espérais que son père arriverait vite et qu'on serait nous aussi très vite en sécurité. J'avais aidé Philippe à s'allonger, lui remettant bien la couverture dessus avant de lui adresser un petit sourire et de me relever. Après une dernière caresse dans ses cheveux, je m'étais tourné vers Alexis et mon sourire s'était effacé tandis que je lui murmurais quelque chose en m'avançant vers elle.

    "Trouve un moyen de barricader la porte. Personne doit entrer."

    Je m'étais ensuite tourné vers le petit garçon, en lui faisant un dernier petit sourire tandis que je le voyais fermer les yeux. Je ne savais pas combien de temps on pourrait tenir ici tout seul, mais je me doutais qu'il finirait par nous trouver. Restait à savoir s'il allait venir pour l'enfant ou pour nous. Mais quelque chose me disait qu'il allait venir pour tout le monde... Ce n'était peut-être pas une bonne idée de se réfugier dans cette église. C'était même un peu absurde quand on savait qui étaient réellement les dieux et ce qu'était censé représenter ce lieu. Je me doutais que les portes ne le retiendrait pas et qu'il était peut-être déjà là. Quoi qu'il en était, je ne ferai pas longtemps le poids face à lui et Alexis ne serait pas assez forte pour le combattre seul. Si Artémis et Ellie ne nous rejoignaient pas très vite, on ne s'en sortira pas vivant. Mais je ne comptais pas abandonner ce garçon, ni même Alexis. On était ensemble, on le resterait jusqu'à la fin.

    Au bout de quelques minutes, voyant que l'enfant n'avais pas ouvert les yeux, je me doutais qu'il s'était endormis. Il n'avait pas beaucoup de forces et il allait lui falloir des soins rapidement. Je ne savais pas combien de temps il était resté là, sous terre, mais il devait très vite prendre des vitamines et on devait très vite s'occuper de lui. J'avais rejoins Alexis qui tentait de bloquer la porte du mieux qu'elle pouvait.

    "Merci." lui avais-je murmuré tandis que je prenais une chaise pour l'amener vers la porte.

    "Tu as fait ce que je te demandais sans poser de questions. Tu m'as fait confiance. Je t'en remercie."

    Quand on nous écoutait, qu'on nous laissait faire, on avait la sensation d'exister, de se sentir soutenu, c'était une sensation très agréable et je l'avais éprouvé grâce à elle. Je voulais qu'elle sache à quel point je lui en étais reconnaissant. J'avais posé la chaise devant la porte et je m'étais reculé pour voir ce qu'elle avait réussi à mettre en place.

    "Je ne sais pas si ça suffira, mais on gagnera un peu de temps. Artémis et Ellie ne vont pas tarder à arriver."

    Je voulais me montrer confiant avec elle aussi, même si c'était bien plus facile de rassurer un jeune garçon qu'une adulte. Quelques jours auparavant, j'avais surpris une discussion de Lily et Neil sur les déesses magiques. J'avais entre autre compris que c'était les reines d'Elliot et que ça ne plaisait pas beaucoup à Lily, même s'ils n'étaient plus ensemble. Mais elles parlaient aussi d'elles en les comparant à des guerrières, des femmes fortes, puissantes, à l'image des amazones. J'en avais encore jamais vue, mais en voyant Alexis, je m'étais dit qu'elles avaient employées les bons mots. C'étaient des guerrières et elles assuraient grave. Je ne savais pas ce qui nous attendait, mais j'étais bien heureux d'avoir l'une d'entre elles à mes côtés. Je lui avais adressée un petit sourire.

    "Artémis est une grande guerrière et Ellie est la plus brave, la plus courage et la plus valeureuse de toutes les femmes que je connais. Quelle que soit la situation dans laquelle elles sont, elles s'en sortiront et elles viendront nous aider. Il faut juste être patient et attendre. On ne peut rien faire de plus dans l'immédiat."

    J'avais une dernière fois mis ma main sur son bras, car je sentais que si je le refaisais souvent, elle finirait par me frapper. C'était un geste que je trouvais rassurant, car ça montrait qu'elle n'était pas seule, que j'étais là pour elle, même si je sentais que c'était plus moi qui avait besoin d'avoir la sensation d'être entouré.

    Je commençais à me faire à l'idée d'où on était, de ce qui nous arrivait et il y avait une question qui tournait en boucle dans ma tête. Neil avait parlée avec Lily d'une chose importante, comme quoi on ne pouvait pas et on ne devait pas modifier le passé au risque de perdre le futur. Mais ce qu'on était en train de faire en ce moment même, allait changer la donne pour beaucoup de monde. Je me demandais de plus en plus comment cette histoire allait s'achever et j'espérais juste une chose, c'était qu'on pourrait réellement sauver tout ce monde, sans pour autant perdre ce à quoi on tenait.


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Dans la Nature, rien n'est parfait et tout est parfait. Les Arbres peuvent être déformés, pliés de façon bizarre, et ils sont toujours beaux.

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________________________________________ 2015-11-04, 10:55



Les Cendres de Storybrooke...


Je ne savais pas où était Sebastian, ni Louise, Ni Alexis et les autres…J’étais là, seule avec Eleanor, j’avais accepté de jouer avec elle, ayant l’intuition que cela était mieux qu’autre chose mais sans doute que mon instinct me trompait, je n’en sais trop rien. J’étais là, assise à ses côtés et il commençait à faire de plus en plus nuit et aucun de mes « amis » étaient revenus, que leur était-il arrivé ? Je n’en savais rien mais ça commençait sérieusement à m’inquiéter. La voix d’Eleanor me sortis de mes pensées :

« Ce n’est pas drôle de jouer à deux à cligne-musette. Ça finit toujours comme ça : mes amis m’abandonnent. »

Je pose mon regard sur elle et finis par prendre la parole à mon tour :

« Je suis là moi et je ne partirais pas, c’est promis. »

Elle à l’air triste et lève les yeux vers moi avant de me regarder d’un air malicieux, ça sentais pas bon tout ça…

« Essaie de m’attraper ! » dit-elle en chantonnant.

Elle veut jouer de nouveau, et elle ne me laisse pas le temps de dire oui ou non qu'elle s'en va en courant. Elle sort du parc et de la propriété. Je me relève et la suis, ne voulant pas qu’elle s’éloigne trop. On se retrouve très rapidement dans la rue, faiblement éclairée par les réverbères presque éteints. Là, ça fait vraiment film d’horreur, suffit juste qu’un psychopathe me saute dessus et je serais au summum de l’horreur. Eleanor est attirée par une lumière vive dans une ruelle adjacente, je tourne mon regard et essaie de comprendre ce qu’il se passe.

Tout comme Eleanor et moi, des villageois s’approchent également, l’air intrigués. Je sais pas trop pour quoi mais au fond de moi, je savais que tout ça n’était pas normal et le jet de flamme qui venait de me passer au-dessus de la tête venait de confirmer mes dires, il se passait bien un truc chelou. Je pose mon regard sur Ellie et Diane qui était en train de se battre. J’allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais je fut pris de cours par Eleanor qui venait de dire d’un voix sombre, comme si la scène ne l’effrayait pas, en regardant vers Ellie :

« Il l’a punie. Il a bien fait. »

Je pose mon regard sur la petite fille, avant de finalement répondre à son affirmation :

« Qui a punie Ellie Eleanor ? Qui a bien fait ? »

Le seul problème, c’est qu’Ellie venait de se rendre compte de ma présence et non contente d’attaquer Diane, elle commença à m’attaquer moi aussi. Eleanor se place derrière moi et je stoppe ses flammes d’un mouvement de main, mais ne peux les empêcher de me lécher le bras.

« Merde fait chier ! »

Ellie continue de me viser avec ses flammes, il fallait que je comprenne ce qu’il se passait. Je regarde Ellie et essaie de créer un bouclier pour stopper les flammes bien que sous mon apparence fantomatique, j’ai plus de mal à le tenir longtemps mais ce qui m’inquiétait le plus, c’est que même sous ma forme immatérielle, le feu d’Ellie pouvait me toucher. Alors que je me retourne pour voir si Eleanor est toujours là, je me rends rapidement compte qu’elle a disparue, tournant le regard pour la chercher, je me rends rapidement compte que je ne peux pas partir à sa recherche vu qu’Ellie continue à s’acharner sur moi.

« Mais t’as fini oui ! Ellie, bat toi, lutte contre ça ! Tu es plus forte ! »

Elle continuait de s’acharner sur moi, les mains devant moi, j’essayais de dévier ses flammes, ce qui était bien plus compliquée que je ne le pensais. Je n’arrêtais pas de me demander où était Eleanor, avait-elle eu peur ? Avait-elle fuit ? Je n’en savais rien mais ce qui était certain, c’est que tant que je n’aurais pas stopper Ellie pour qu’elle évite de me crâmer vive, enfin si je peux dire ça comme ça, je n’aurais aucunes réponses à mes questions mais j’espérais surtout que Lexie allait bien car c’est vraiment ce qui m’inquiétait le plus.
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________________________________________ 2015-11-05, 10:58

       


Les Cendres de Storybrook


Un soupire de soulagement lui échappa en apercevant l'enfant, a nouveau avec eux.

« Vous êtes les nouveaux venus ?  Nous aussi on est arrivé depuis peu. C'est joli ici, j'aime bien. »


Les nouveaux venus ? Est ce que la petite attendait quelqu'un d'autre et les prenaient pour ces personnes ? Elle avait dit "les" nouveaux venus, pas "des" nouveaux venus. Donc elle attendait quelqu'un, c'était certain. Qui ? Mystère. Et puis tout a coup, elle sembla inquiète. Lentement, Louise se retourna et fixa avec attention les arbres qui s'agitaient au loin, alors que son estomac se contractait. La peur serpenta en elle comme la chose qui avançait sous les feuilles. Dans son dos, elle entendit les tricératops qui décampaient a toutes jambes, leurs lourdes masses s'éloignant le plus possible de la chose.

Elle ne fit pas un mouvement en apercevant le geste de Sebastian. Qu'il ne s'en fasse pas, elle n'allait pas foncer sur "ça" et si il pouvait passer a coté d'elle sans la voire, ça l'arrangerait. Et puis soudain ... plus rien. Jusqu’à ce qu'un arbre ne manque d'écraser le marchand de sable.

"Attention !"


Évidemment, elle n'avait pas pu s'en empêcher. Mais l'homme n'avait pas besoin d'aide semblait il, et mu par un réflexe, Louise attrapa la main de l'enfant et recula, s'éloignant des arbres, des rochers, de tout ce qui pouvait leur tomber dessus a vrai dire. l'Ombre n'avait pas attaquée Sebastian directement, mais a l'aide des arbres. Elle était attentive a tout, l'adrénaline courant dans ses veines aiguisait ses sens, accélérait ses pensées. La vague d'or s'éleva et une partie de son esprit en admira la beauté, alors qu'une autre essayait de retrouver la chose.

"Comment tu t'appelle ?"
demanda elle finalement a la petite.

Elle voulait lui changer les idées. Les enfants n'étaient pas censés assister a ce genre de combats a leur age, et lui poser des questions, distraire son attention était la seule chose que Louise avait trouvée pour l'aider. Et puis si par la elle pouvait avoir des informations en plus, ce ne pouvait être que bénéfique.

"Artémis. C'est un beau nom, n'est-ce pas ?"


Un sourire doux apparut sur les lèvres de la princesse. Ou qu'elle aille, quel que soit l'époque, Diane ne la laissait jamais seule.

"Oui c'est un très beau nom.. Je m'appelle Louise, plus tard, dans très longtemps on sera très amies."
Elle laissa une seconde de silence avant de reprendre. "T'en fais pas, ça va aller ne t’inquiète pas."

Et dire qu'elle devait se retenir pour ne pas se retourner et la prendre dans ses bras. Bon, elle risquait de la faire vraiment flipper mais elle était tellement adorable comme ça ... Elle avait l'air beaucoup plus accessible que quand elle l’avait rencontrée. De temps en temps, elle se demandait encore comment elles avaient faits pour devenir amies. Autour d'eux le calme semblait être revenu. D'un signe de tête, Louise s'assura que Sebastian allait bien, et attrapa des fioles qu'elle coinça entre les doigts de sa main libre.

"Et ou est ta famille ?"


Oui parce que entre les cailloux bizarres et une Artémis sans un Apollon ... c'était étrange. Et puis ce serait terriblement amusant qu'elle puisse voir a quoi ressemblaient les dieux étant enfants. Et certainement très instructif, il fallait le dire. Tout a coup, une idée la frappa et un sourire apparut sur son visage. Elle n'avait jamais tenté de faire ça avant, ou quelque chose qui y ressemble, mais elle pouvait toujours essayer non ? Depuis son aventure à Las Vegas - et accessoirement depuis qu'elle avait frôlée la mort - elle avait eut l'impression que son pouvoir avait un peu changé. En quoi, elle ne le savait pas et n'avait pas eut le temps de se pencher sur la question. Mais elle pouvait toujours essayer quelque chose ... Louise se concentra, fronça les sourcils et sentit son regard se fixer sur un point dans le vide avant d'étendre son pouvoir autour d'elle. Elle pouvait soigner les gens, sentir leurs blessures, leurs maux. Alors si la chose était dans les parages, elle pourrait - en théorie - savoir a peu près ou elle était.
Bon, évidemment, ça ne marchait pas.

Mini-Artémis avait repris la parole pour lui répondre. Enfin quelqu'un qui répondait a ses questions clairement ! ¨Pour un peu, Louise en aurait pleurer de joie tiens.

"Ils sont..."

Elle n'eut pas le temps de finir que tout a coup le sol se mit a trembler et avant qu'elle ait le temps de dire quoi que ce soit, Louise le sentit s’effondrer sous elle. D'un geste elle poussa Artémis et chuta dans une petite crevasse qui venait d’apparaître A quatre pattes dans la terre, elle grimaça. Sa chevilla la lançait et elle était écorchée aux mains et aux genoux.

"Et me.... Zut"
se reprit elle avant de remonter rapidement a la surface.

Il y avait de hastes oreille, la vulgarité n'était pas de mise. Quand a la créature, elle semblait être de retour, au vue des feuilles qui s’agitaient a la surface. Certes, Louise et Mini-Diane étaient loin des arbres, mais l'ombre se mit a leur projeter des cailloux dessus. Non, sérieusement ? Elle n'a pas plus d'imagination que ça ?.
Bon, en même temps cela l’arrangeait, et puis vue  la taille des projectiles qui leurs tombaient dessus, elle devait garder toute sa concentration. Tout a coup, Artémis poussa un petit cris de douleur. Détournant les yeux, Louise constata qu'un entaille marquait  désormais son bras.

"Ça va aller ?"


Elle n'entendit pas la réponse, car l'un des rochers atteignit sa cible et l'envoya rouler dans l'herbe. Louise ouvrit difficilement les yeux. la tête lui tournait et elle avait l'estomac retourné. Ses oreilles sifflaient horriblement, et sa vision était floue. Elle secoua la tête une seconde, perdue, avant de porter la main a son front en sentant un liquide chaud couler. Oh, du sang. Elle releva les yeux. Artémis. Sebastian. ou étaient ils ? Ah ...la petite étendit les bras vers la créature invisible et sembla la "repousser" de toutes ses petites forces. Aussitôt, elle chancela, comme si elle était trop petite pour maîtriser ses pouvoirs. Mais tout redevint calme autour d'eux. Et que le silence soit aussi tôt brisé par un rugissement qui ébranla toute la vallée. Les oiseaux s'envolèrent en piaillant aux alentours, et Louise sentit son sang se glacé.

D'un geste elle essuya son front et se redressa, chancelante, avant de s’approcher de Mini-Diane et Sebastian qui l'avait rejointe. Des bruits de pas lourds. Elle tourna les yeux vers l'homme.

"Dites moi que c'est une blague ..."


Un T-Rex. Un T-Rex  se dirigeait droit vers eux, attiré par le bruit. Louise baissa les yeux vers la déesse.

"Ton frère ne m'a pas encore appris a me battre contre ces choses la ! Va falloir que je dise a Apo d'étendre sa palette d'ennemis..."


Bon. La chose avait envoyée un lézard géant s'occuper d'eux, c'était rassurant. Au moins le T-Rex on pouvait le voir ...Que faire ? Lui envoyer un somnifère dans la bouche ? Ça ne marcherai certainement pas, ses potions avaient beau être puissantes,  face  a ce genre de mastodonte, il était peu probable qu'elles  aient le moindre effet. Quand a la fuite ... Il n'était pas difficile de voir que le dino les rattraperait sans mal. Et même  si elle reprenait une potion de vitesse - ce qui serait un peu dangereux pour elle - il  ne les laisserai pas s'en tirer comme ça Une fois lancé en chasse, elle doutait qu'il s’arrête. Tout a coup, une discutions qu'elle avait eut avec des amis lui revint en mémoire. Que fallait il faire si elle se trouvait face a un T-Rex ? D’après eux, ceux ci avaient une très mauvaise vue. Le tout était de ne pas se faire remarquer et de s'échapper discrètement en suite.

Elle observa autour d'elle. Elle était trop loin pour aller sous le couvert des arbres, et sa cheville l’empercherai de courir correctement. Et le T-Rex les verrait. Les feuilles .. mais bien sur ! C'était la que la chose c'était mise, mais elle ne semblait plus être dans les parages et la princesse n'avait pas d'autres idée de cachette. Lentement, elle s’accroupit et fit signe aux deux autres de faire de même pour se dissimuler parmi les herbes et les feuilles.

Mauvaise idée.

Elle se sentit tout a coup propulsée dans les aires, sous le regard surpris de mini-Arémis, elle toujours au sol. l'Ombre l'envoya percuter un arbre avec une violence inouïe. Un craquement se fit entendre et souffle lui manqua, avant qu'elle ne tombe comme une poupée de chiffon inanimée. Le sol amortie douloureusement sa chute et elle resta la quelques secondes, une main plaquée contre son bras en retenant un hurlement. Par réflexe. Ses dents étaient plantés dans ses lèvres, et elle respirait par a coups, difficilement, douloureusement. Elle avait l'impression de se noyer, mais ce n'était pas  ce sur quoi elle se focalisait sur l'instant. Le visage appuyé sur le sol, elle maintenait son bras cassé comme elle pouvait, retenant inconsciemment les larmes, le cri qui menaçaient de sortir a tout instant... avant de craquer.  

C'était toujours un détail qu'elle oubliait mais par réflexe, elle ne disait rien quand elle souffrait. Habitude prise pendant des années de torture qui revenaient de temps en temps malgré elle.

Un petit gémissement lui échappa. Les sanglots remontèrent dans sa gorge, lui obstruant les voix respiratoire. Nouvelle plainte sourde. Elle lutait pour ne pas les laisser sortir mais maintenant qu'elle n'avait plus personne a sauver, le cœur n'y était plus. Elle se recroquevilla sur elle même Alors que le gardien faisait apparaître un diplodocus de sable pour distraire le carnivore. Mais dés que celui ci eut mordu la création, il secoua la tête, déconcerté par la présence de sable, et se retourna vers la jeune femme, proche de lui puisque l'ombre l'avait envoyée vers les arbres.

Elle avait terriblement mal. Dés qu'elle essayait de remuer pour se redresser, la douleur l’empêchait de faire quoi que ce soit. Pourtant elle y parvint, et s'adossa a l'arbre en maintenant son bras toujours contre elle. Le moindre mouvement était une torture. Et elle ne savait pas pourquoi mais cette idée de se relever l’obsédait. Elle devait rester en vie. C'était toujours ce qui l'avait maintenue. Son esprit venait de faire un bond dans le passé. Rester en vie pour eux, pour les sauver. Résister. Soutenir la douleur. Ce n'était pas si terrible. Aller, debout.

S'appuyant contre le tronc, elle poussa sur ses jambes, avant de se laisser tomber. La douleur remonta le long de son bras, lui vrillant l'épaule.

"Aller, tu as déjà vécu pire ... encore une fois..."


La dernière fois, Joshua y avait été au marteau avant de s'amuser a lui tendre devant elle. Elle allait bien survivre a un petit bras cassé non ? Debout. Louise  LEVE TOI. Elle re poussa sur ses jambes et s'appuya sur l'arbre, avant de se redresser.

Debout, a bout de souffle, elle jeta un regard plein de haine et défis au dinosaure qui approchait.


Louise : 60%

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