« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe]

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-17, 17:20



Egoïsme et espoir quand vous nous tenez !



Les yeux rivés vers le sol, j’avançais à petit pas en suivant les autres. Décidément, cette journée ne me réussissait pas. Je n’avais plus mon petit fou, mon petit jouet magique qui aurait su m’indiquer le chemin pour sortir du labyrinthe… Et en plus, j’avais mal au pied avec tous ces pas que j’avais fait. Non, décidément, utiliser mon fou dans cette porte avait été la pire erreur de mon aventure. Il aurait pu nous sortir de là et en plus en nous téléportant ! Quel luxe. Luxe qui m’était passé sous le nez. Désespérée, je m’apprêtais à lever la tête pour me plaindre aux autres. Mes yeux s’agitèrent, cherchant tout autour de moi les membres du groupe qui avaient disparus. Prête à paniquer, je continuais à tourner sur moi-même jusqu’à en avoir le tournis. Soudain, mes yeux se posèrent sur une… Sur une ENORME… Gigantesque… Fabuleuse ! Pelote de laine géante ! Elle commença à rouler, hypnotisant mes pupilles.

La tentation était bien trop forte pour que je puisse résister et mon instinct félin pris le dessus, me faisant foncer, tête baissée à la suite du jouet démoniaque. Je courrais à toute allure, tentant de donner des coups de pattes.. Enfin de main dans la pelote tout en attrapant par moment le fil qu’elle laissait derrière elle. La pelote entra dans une pièce frigorifique, ce qui ne m’arrêta pas dans ma course… Jusqu’à ce que cette dernière disparaisse. Levant les yeux, mécontente, je tournais la tête dans tous les sens pour trouver le coupable de ce meurtre de pelote.

- QUI a touché à MA pelote ? Montre-toi que je te refasse les moustaches !

Mes yeux se posèrent sur des murs de glace… Je me disais bien que je commençais à me les peler ici. Puis, deux miroirs… enfin deux miroirs. Ils sont gentils eux, leurs miroirs sont légèrement cassés, ils ne reflètent pas mon magnifique reflet. Qu’elle idée de mettre de pareilles choses. Ils méritent d’être brisés puisqu’ils n’ont plus de raison de vivre. Les pauvres… Privés de refléter mon image, ils doivent être en grande dépression.

Laissant un long soupir s’échapper de mes lèvres témoignant de mon désespoirs concernant ces pauvres choses, anciennement appelé miroir, les images que l’on pouvait observer dans les deux m’étaient néanmoins familière. Dans celui de droite, la ville de Storybrook, celle dans laquelle je vivais depuis… Depuis… Longtemps ? Enfin bref où j’avais fait une partie de ma vie. Dans l’autre, la maison de Gepetto, enfin le salon, dans lequel la cheminée laissait s’échapper quelques flammes et dont la chaleur devait être très agréable. J’adorais m’allonger au coin du feu lors des longues nuits d’hiver. Et vu la température ici, j’aurais beaucoup aimé rejoindre ce petit coin.

Malheureusement pour moi, je n’y retournerai très certainement jamais. Gepetto ne voulait plus me voir. Je l’avais vu, je l’avais vécu. Et si j’avais toujours espéré pouvoir le revoir et retourner comme quand je n’étais qu’un chaton, dans sa maison, ce n’était plus le cas maintenant. Mon cœur se serra légèrement alors que je m’approchais, tendant le bras pour toucher le verre froid. Avant que ma main n’entre en contact avec lui, une voix s’éleva dans mon dos, me faisant sursauter et me retourner vivement.

- Bienvenue.

L’homme portait un chapeau. Chapeau qui avait l’air assez grand puisque son ombre masquait quasiment entièrement son visage. Ma main retomba le long de mon corps alors que je l’observais en silence, la gorge nouée par le flot d’émotion qui recommençait à pointer le bout de son nez. L’homme se redressa pour s’approcher de moi en quelques pas. Il s’arrêta, sa voix glacial s’élevant une nouvelle fois dans un souffle glacé.

- Tu voudrais rentrer chez toi petite fille ?

Mes yeux se détachèrent de lui pour se poser de nouveau sur les deux miroirs. Chez moi ? La maison de Gepetto ? Il ne voulait plus me voir. Cléo et Pinocchio non plus. Il m’avait jeté dehors… Ce que je considérais être assez clair comme message d’adieu. Ce n’était donc plus chez moi depuis ce moment-là. Quand bien même je réussissais à y retourner, je refuserais d’être un poids pour les personnes que j’avais anciennement aimé… Ou peut être toujours aimé ? Mes yeux se déportèrent ensuite sur Storybrook. A quoi bon retourner là-bas ? Cette ville, je n’appréciais y vivre seulement grandement grâce à la présence d’Emily. Cette Emily que j’avais vue, le visage déformé par la rage en me regardant. Cette Emily que j’avais vue heureuse comme jamais lorsqu’elle avait enfin réussis à m’éloigner, avec son nouveau compagnon. Cette Emily qui avait essayé de me noyer… Et surtout. Cette Emily, son sang que j’avais eu sur les mains après avoir formuler des paroles bien trop maladroites. Alors mon chez moi ? Quel chez moi ?

- Non. Je n'ai plus de chez moi.

Comme dès mon arrivé sur ce petit monde, j’avais été abandonné et j’étais finalement contrainte de continuer ma triste vie en errant d’une maison à une autre. Trouvant refuge pour quelques jours, semaines… Mois ? Avant de me faire jeter dehors, comme toujours. Les yeux rivés en face de moi, je ne regardais toujours pas l’homme, mais sa voix me laissait deviner un sourire mauvais.

- Et si je te disais que je peux arranger ça ?

Mon cœur bondit dans ma poitrine, comme si un défibrillateur venait de me le réanimer. Des yeux emplis d’espoir et de doute se levèrent vers lui, ne demandant qu’à croire ses paroles. Malgré ça, je restais pessimiste. Ma mère m’avait toujours dis que le futur était le futur, et que quoi qu’on y fasse, dieu avait déjà définis notre chemin et que son pouvoir était bien supérieur au nôtre. S’il décidait de quelque chose, rien ne pouvait le changer. Mais ses paroles étaient celle d’une dévouée à la religion, et dans la religion, un prêtre ou une personne s’inventant des visions pouvaient vous faire croire n’importe quoi.

- Comment ?

- Que dirais tu d'un monde où tu pourrais avoir ce que tu souhaites le plus au monde ? Une famille qui ne t'abandonnera jamais.

Sa main frôla le miroir dans lequel se reflétait la maison où j’avais passé une partie de ma vie. Anciennement vide, le reflet se troubla pour faire apparaître Gepetto, accompagné de Cléo. Gepetto me tenait dans ses mains alors que Cléo tournait joyeusement dans son bocal, embrassant la vitre la plus proche de mes joues. Gepetto souriait, son visage était détendu et ouvert, comme il l’avait toujours été. Crispé à cause du froid, mon regard se plongeait dans ce joyeux univers, me laissant presque sentir la main de Gepetto, douce et rassurante sur mon dos. J’aurais mentis si je n’avais pas remarqué l’absence de Pinocchio. Malgré son arrivée un peu fracassante et me laissant légèrement à l’écart, j’avais finis par l’adopté moi aussi. Même si cela avait pris du temps et que je l’avais envié et mal vu pendant une longue période. Mais je ne le détestais plus. Je l’appréciais, il était gentils avec moi. Il l’avait toujours été. Et même s’il prenait un peu trop d’attention à mon goût, il faisait partie de la famille. Mon regard s’assombrit un peu, inquiet.

- Je pourrai te créer un monde où vous pourriez resté juste vous trois pour toujours.

- Qu'est-ce qu'il arriverait à Pinocchio ?

- Pourquoi le faire venir ? Apres tout c'est sa faute ce qui vous est arrivé non ? Mais si tu veux ...

Je ne voulais pas qu’il soit blessé juste pour que je puisse retrouver ma famille. Je voulais juste… Qu’il prenne moins de place. Sa main brouilla une nouvelle fois un coin du miroir. Un coin bien éloigné du reflet de Gepetto, Cléo et moi. Ce paysage était trop beau. Bien trop beau. Et surtout bien trop éloigné de ce que j’avais vu grâce… Ou à cause, de l’homme au masque.

- Ce que j'ai vu.. Ce que j'ai vu tout à l'heure ? Rien ne me prouve que cela ne va pas se reproduire... Même sans Pinocchio. Cléo était heureuse, elle rigolait. Gepetto ne voulait plus me voir.

L’homme me regarda quelques secondes, ne semblant pas comprendre de quoi je lui parlais. Pinocchio disparu du miroir alors qu’il ramenait sa main contre lui pour me regarder avec une intensité déconcertante. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait. Il voulait simplement me rendre triste ? Me montrer ce qui n’arriverait plus jamais ? Pourquoi les hommes à masques et à chapeau étaient tous démoniaque dans ce monde ? A partir de maintenant, je n’aurais plus jamais confiance en l’un deux. Ils sont méchants et tentent délibérément de me faire de la peine. Mes poings se serrèrent légèrement alors que ma gorge me lançait de plus en plus. La boule laissait peu à peu place à un sentiment de brûlure. Plus l’air froid passait par cette dernière, plus ces brûlures s’amplifiaient.

- Laisse-moi t'expliquer : Je t'offre un monde où tu auras ce que tu veux depuis toujours, dans ce monde, rien de mal ne peux t'arriver, tu seras pour toujours avec ta famille. Rien ne vous séparera... Jamais.

- Jamais ?

Ces mots étaient sortis hâtivement de ma bouche, ne laissant pas le temps à mon cerveau de réfléchir à ces propos. Mon instinct et mon cœur avait réagis presque immédiatement. Un monde où je ne pourrais plus jamais ressentir cette douleur au fond de ma poitrine ? Et où les larmes d’abandon n’existeraient plus ? C’était trop beau. Bien trop beau. Ne jamais voir quelqu’un se détacher de soi. Partir, s’éloigner. Avoir toujours quelqu’un auprès de vous. Un sourire carnassier se dessina lentement sur le visage de l’homme.

- Jamais.

Trop beau pour être vrai ? Peut-être pas… Peut-être que j’avais enfin l’occasion de laisser ces peines derrière moi, de ne plus jamais les ressentir pour enfin pouvoir vivre et donner mon cœur aux personnes que j’aimais réellement sans jamais avoir peur qu’ils ne me le volent ou le jettent. Ma main se leva, tremblante et incertaine. Elle se déposa doucement sur le verre du miroir, à l’endroit où nous étions tous réunis. La fraicheur du verre me fit frissonner mais… Ma tête hocha lentement et simplement.

- Je le veux.

- Mais… Mais. Il y a un prix à payer.

Le voilà le hic. Je n’aurai jamais du croire à ce doux rêve ne serait-ce que quelques secondes. Ma main s’ôta brutalement du miroir et ma tête se tourna pour fixer l’homme. Sois forte Figue. Tu n’as pas le droit de craquer devant lui. Il n’attend que ça, que tu t’effondre. Comme l’autre homme. Puisant dans mes dernières réserves de bonheur et de joie que j’avais emmagasiné pendant le court temps où j’avais emménagé chez Emily, j’affrontais son regard dur.

- Lequel ?

- Six âmes. Celles de tes compagnons.

- Des âmes ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

- Si tu passes ce miroir, ils seront miens. Leurs âmes, leurs corps... et en échange tu vivras dans le monde de tes rêves.

- Ils vont mourir ?!

- Pourquoi t'en préoccuper ? Tu ne les verras plus de toute façon, non ?

Quel prix pouvait être plus fort et plus horrible que celui-là. Mes yeux commencèrent à se gorger de larmes. Je pouvais avoir ce que je voulais le plus au monde. Ce qui me faisait rêver et ce qui me laisserait vivre dans un monde de conte de fée. Mais pour cela, je devais accepter de voir partir… De voir des personnes que j’appréciais se faire réduire à… Un état que je ne préférais pas connaître. De voir Maxine qui m’avait aidé à me relever après ces horribles visions. Si j’étais là, c’était grâce à elle. Si elle n’avait pas été là, je serais surement encore dans ces écuries, immobile et le regard dans le vague, le cœur brisé et la tête anéantis. Elle m’avait sortis de ce pétrin… Ou plutôt elle m’avait donné quelque chose à laquelle me rattacher pour ne pas sombrer totalement. Et maintenant… Je devais la trahir pour mon propre bonheur ? Alors que je n’allais faire que nuire au sien.

- Mais... Non ! Je.. Je... Ils m'ont aidé... Ils doivent aussi avoir une belle fin.. Et puis.. Enfin... Mais... Si.. Si je refuse... Est-ce que je resterai pour toujours ici ?

Rester ici ? Et pourquoi pas après tout ? Gepetto m’avait mis dehors, j’avais fait de choses horribles à Emily. Je n’avais plus de maison, et ils ne voulaient plus me voir. Alors pourquoi retourner dans un des deux lieux ? Pourquoi pas rester ici… Avec M. le cochon cuistot. Je serais bien, ici ? Non ? Ce monde m’avait amené des ennuis, mais je pourrais devenir cuisinière, et rester avec lui ? Faire une nouvelle vie. Ici. Sans plus jamais revoir des personnes de mon ancienne vie. L’homme tourna la tête vers le second miroir. D’un pas lent, je me dirigeais vers ce dernier pour le regarder. Storybrook… Cette ville avait tout de suite beaucoup moins de sens pour moi après ces visions. D’une voix grave et rauque, il ouvra une nouvelle fois la bouche.

- Vous aurez tous le choix…

- Si je choisis celui de Storybrook... Est-ce que tout le monde rentrerait là-bas ?

- Tout dépend de leurs choix.

- Mais si.. Eux choisissent l'autre miroir... Qu'est-ce qu'il se passera ? Pour nous... Pour moi ?

- Tout comme tes autres amis sacrifiés ... Tu seras mienne.

- Désolé, je suis contre le mariage.

Je veux bien avoir un corps de rêve et une bouille absolument adorable, mais je n’avais aucune envie de devenir… Sienne, comme il disait. Et puis quoi encore, je ne pouvais pas le voir, il était peut être aussi moche qu’un rat. Plutôt mourir que de l’épouser. Beurk. Rien que cette image me donnait la nausée. Yerk. Non. Chasse vite cette image de ton esprit Fifi avant de vomir. Il sourit simplement légèrement… Ah, encore un homme qui adore qu’on lui résiste. Un peu maso sur les bords quand même. Mais dans tous les cas, hors de question que je le touche, ne serait-ce qu’avec le petit doigt. Son corps commença à s’estomper. Un nuage de fumer s’échappait par tous ses pores alors qu’il commençait à disparaître, lentement.

- Je te laisse le choix ... Ta vie de rêve contre des gens que tu ne verras plus jamais ...

Et le choix de rester là ? Etait-il valable ? Si je ne bougeais pas ? Que je faisais demi-tour ? Que je restais à Wonderland jusqu’à la fin de mes jours ? Si c’était la seule véritable option pour que je retrouve un semblant de bonheur ? Je ne blessais personne et plus personne ne me reverrais. Je satisfaisais tout le monde, et je me lançais dans une nouvelle vie. Alors que je m’apprêtais à reculer pour faire signe de mon choix, l’homme au masque apparu derrière moi. Mon cœur fit un bond tandis que mes jambes m’amenèrent à faire un vif mouvement de recul. Mon corps entier se crispa. J’aurai juré qu’il souriait. Symboliquement devant la sortie me ramenant à Wonderland, il me tendis une mains, m’invitant à le rejoindre.

Horrifiée à l’idée de revoir ces choses horribles, je fis demi-tour, vacillant entre les deux miroirs. Le bonheur ? Mais au péril des autres et avec six âmes sur ma conscience ? Ou Storybrook et le pont qui m’attendait gentiment comme nouveau refuge ? Le premier choix était diaboliquement tentant. Mais vivre dans un monde de bonheur en étant sans cesse dans un état d’esprit de regret et de remord… Ce.. C’était hors de question. Ils ne feraient jamais ça… Maxine ne ferait jamais ça. Elle ne méritait pas que je la trahisse de la sorte. La fumée commençait à se faire plus épaisse, et après un dernier regard à l’illusion du miroir de Gepetto, je me précipitais dans l’autre miroir, fermant les yeux à mon passage.

Lorsque mes yeux se rouvrirent, j’étais seule, dans un couloir. Un couloir fait de terre. En levant les yeux, je vis la lumière du jour, bien trop lointaine pour que je puisse la rejoindre. Des racines sortaient parfois de la terre pour y rerentrer. Cet endroit ressemblait fichtrement à un terrier pour lapin. Je n’aurai pas été étonné d’en voir passer un. Les mains encore tremblante, je me retournais, prête à voir toutes les horreurs du monde. A la place de cela, je vis le reste du groupe, à la même place que moi il y a quelques secondes. Avec l’homme au chapeau, devant un choix déchirant.



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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-17, 22:11




Miroir, Mon beau miroir pourquoi provoquer leur désespoir?
De l'autre côté du miroir


J'avais suivit le groupe sans vraiment y prêter attention, un peu comme un automate. De la fuite sur le château de carte au labyrinthe, rien ne m'avais sortis de mes pensées. Oui cela m'arrive de réfléchir. ça vous surprend? Moi aussi rassurer vous. Bref la charade du livre tournait dans ma tête comme une rengaine. Et d'après le reste de notre équipe de joyeux lurons, surtout l'autre gars. Pas Dyson, l'ambassadeur de Colgate! Ou alors il a un bout de salade coincée entre les dents depuis le début de l'aventure...Beurk.... Euh...j'en était où! Ah Oui! Ce que eux avait appris. Il fallait faire gaffe au miroir emprunté.
Enfin bref, je les avait suivit, ils s'était arrêtés et j'ai fait pareil... Enfin jusqu’à ce que j'entende une voix qui me fit retourner, c'était celle d'une petite fille. Elle me fit signe de la suivre. Bonnie? Mais qu'est ce qu'elle fiche ici? Faut faire quelque chose! On peut pas laisser une gamine dans un endroit pareil! Et puis qui sait ce qui elle a dans son sac à dos? Hein?

Je sprint derrière elle et je l'entends me dire de la suivre.
-Bonnie! Attends c'est dangereux ici! Arrête toi!

Raaah saloperie de poumons qui vous brûlent quand vous vous mettez à courir comme une dératée. Je la suivait dans les couloirs tordus jusqu’à ce qu'on débouche sur une salle froide aux murs de glace. Je repris mon souffle avec la grâce d'un rhinocéros avant de relever la tête en douceur.

-Bonnie! Que fais tu...

Partie! Ma propriétaire était partie. Je balisais, la cherchant du regard. Et si elle avait un de mes amis dans son sac vert? Mon regard se posa sur deux miroirs identiques. Avec des lettres au dessus. Comme ce que m'avait indiquer le livre. Note à moi même; aller plus souvent à la bibliothèque et en remercier Maxine.
Dans l'un des deux, une chambre jaune familière provoqua un micro arrête cardiaque. La chambre d'Emilie, ma première propriétaire. Ma meilleure amie. Celle que j'avais tant aimé avant que... Je détourné le regard, voyant l'autre miroir qui reflétait Storybrooke, le lieu qui me piégeait dans un corps humain et où j'étais séparé de mes amis.

-Bonjour

Je jetais un regard désintéressé derrière moi. Un homme à grand chapeau, sérieux, je suis une gamine avec mon chapeau de cowboy à côté se trouvait derrière moi. Un sourire lugubre s'étalait sur son visage. Je retournai à la contemplation du miroir après un bref salut de la tête. On peut pas être nostalgique tranquille? Non? C'est trop demandé? Visiblement oui!

Dis moi petite poupée ... Je peux t'offrir le monde de tes rêves .. Un monde ou tu ne sera jamais séparée de tes amis ou de ta propriétaire ...
Je ne répondis pas continuant mon observation avant de me tourner lentement vers lui, le regard sombre, prête à lui arracher la gorge. Il m'avait appelé comment? "Petite poupée". Wow déjà j'aime pas qu'on m'appelle "poupée" quand je suis en chair et en os et en plus petite!! Je vous signale qu'en taille normale je suis plus grande que Barbie!! Et c'est pas un playmobil!

-Quels amis? Ceux qui m oublient? Et qu elle propriétaire. Hein? Après ce qu ils ont fait?
Ma voix était dure, froide. Le souvenir de ce qui s'était passé quelques heures plus tôt me laissait un goût amère. L'homme continua de sourire. Sérieux jusqu'ou peut-il sourire avant de se déchirer un zygomatique?

-Je peux t'offrir un monde ou tes amis ne t'oublieront jamais ... Ou Emilie jouera éternellement avec toi ... Ou tu pourra rester avec eux pour toujours ...

Pour appuyer sa proposition, il fit un geste vers le miroir, faisant apparaître une jeune Emilie en train de jouer avec Woody et Buzz. Puis sa main s'étira vers un chapeau rouge qu'elle plaça sur une tête rousse. Moi.

-Tu n'aura plus jamais a être enfermé , tu ne sera plus jamais oubliée ...
Je regardais cette scène idéale, attendrie. Jamais je n'aurais imaginé une telle chose. Oui je n'aurais pas été si seule si Emilie avait eut Woody et Buzz avec moi... Buzz? Mais à l'époque d'Emilie Buzz n'existait pas? Non! C'est d'ailleurs sa période qui nous à rendu "HAS BEEN". Oui je suis "Has Been" mais je suis aussi vintage alors je suis fière. Je pourrais porter un tee-shirt "Proud to be has been". Je fronçais les sourcils.

-Mais Emilie n est pas éternelle...Et puis enfant elle n aurais jamais eut de Buzz.


Devant moi les images de rêves continuaient de jouer et je saisit mon chapeau de poupée dans mes mains, le contemplant.

C est vrai que je rêve de retourner à ma vie d avant....mais

Mais quoi? Je sais pas. Mais rien ne me prouvait que ce qu'il disait étais vrais... Et puis j'avais l'impression d'oublier quelque chose d'essentiel. Et puis un truc me chiffonnais
-Et puis d abord! Pourquoi m aider? Qu est ce que vous y gagnez vous?

Il m'avais laissé parler ou je ne lui avait pas laisser le temps de répondre, c'est surtout ça.

Dans ce monde, elle le sera. Tout sera fait pour que tu reste dans sa chambre a jouer avec elle... Ce monde ... est une illusion parfaite créée pour toi. Un lieu ou elle ne grandira pas, un lieu ou tu pourra toujours être avec elle ... et tes amis.

Il continua de sourire. Bon sang je rirolerais tellement si il s'en déchirait un muscle. Et puis il fait un peu flipper. Définitivement le genre de mec que si il te propose de monter dans sa voiture, tu appelle les flics...

J'y gagne ... tes compagnons. Si tu prends ce miroir, tu accédera au monde de tes rêves pour l'éternité ! En échange de quoi je récupère simplement leurs ames. Ce n'est pas cher payer non ? Un monde parfait contre des gens que tu ne verra plus jamais ... des gens qui ne comptent pas pour toi.

Attends deux secondes... WHAT mais il se fout de moi! Une illusion contre des vies? C'est ça l'affaire du siècle. Je serrais les poings furibonde, retenant les coups que sa tête de pervers méritait. Le mot "illusion" avait provoqué en moi une sorte de déclic. J'eus un rire mauvais avant de grimacer.

Une illusion? Désolée j ai jamais aimer les chochottes de magiciens! Généralement c est des escrocs!

Ma colère montais, devenant presque palpable. Je pointer Storybrooke du doigts en le regardant avant de regarder mister chapeau.

Tu vois ce monde? Il est pas parfait. J y suis pas en poupée. J ai des organes et c est chiants mais j vais dire un truc mon ptit gars. La bas je dépends de PERSONNE. Et même si je suis une abomination. Une poupée vivante, Cornélie est là. Peut être pas pour toujours mais je compte profiter au maximum du temps avec elle. Je suis pas seule... Non en fait je ne suis plus seule!

C'est vrai, là bas j'avais rencontré des gens formidables : Alexis grâce à qui je savais que Woody était quelque part, Marcus un ami avec qui j'ai adoré parlé, Grace celle qui m'a vus relâcher totalement la pression et avec qui j'ai passé une soirée loin de toutes mes peines, Lily ma camarade de la mafia du chapeau. Et que dire de Cornélie, ma sœur de malédiction. Celle qui m'accepte et qui m'aime comme je suis. Comment les abandonner?
Et mes compagnons, comment les lâcher. Bon je pense pas devenir potes avec tous mais Zut quoi!
Je me tournais une dernière fois contre l'escrocs avec un regard à lui glacer le sang.

-Pris pour que j parte parce que j ai les poings qui démangent! Et si on venait à se croiser. T as interet a avoir ton testament de fait!

Je tournais les talons et m'engouffrais dans le miroir. Quand j'ouvrit les yeux j'étais dans un étrange tunnel sous terrain avec une grande lumière au loin. Elle semblait presque inaccessible. Figue était déjà là, observant derrière moi. Je me plaça à côté d'elle et regarda à mon tour le reste de notre bande fasse à son choix.
Est-il nécessaire de dire que j'étripe par n'importe quel moyen quiconque nous trahis?
Je regardais ma camarade.
-Manque plus que le pop corn... Sérieux je suis la seule à vouloir lui faire bouffer son chapeau à l'autre guignol?



Je le fixais avec haine, restreignant les coups qui ne demandaient qu'a fuser.

-Pris pour que j parte parce que j ai les poingts qui démangent! Et si on venait à se croiser. T as interet a avoir ton testament de fait!
BY .SOULMATES



Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
|  Avatar : Tom Holland

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|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-18, 00:25 « Cours Dydy, cours ! »






De l'autre côté du miroir

« Etre oublié est encore une meilleure option »






Je respirai fortement. La deuxième porte était celle de Wasteland... Le choix si dur à faire était donc ça.
Wasteland est le monde où les toons -tels que moi- se retrouvent, arrachés à leurs couleurs et à leurs vies une fois oubliés, vous pouvez donc penser que le choix entre Storybrooke et Wasteland ne serait pas si compliqué. Et pourtant, il l'était...

Bienvenue... Fit une voix derrière moi.

Je me retournai, pour voir adossé à la voûte de glace un homme qui portait un chapeau de style cow-boy.
Je fronçai les sourcils, méfiant, alors que lui me regardait avec le même sourire qu'avait le fou qui avait tenté de nous manger, Harmony, Park et moi.

Je suis ravi de t'accueillir ici ...

Je ne répondais rien, me contentant de faire un pas en arrière lorsque celui-ci s'avança. Il était louche, et s'il avait un rapport avec ce choix sans que je ne le reconnaisse, raison de plus pour se méfier.
Il s'approcha de moi, pour finalement effleurer le miroir qui montrait Wasteland. Tu souhaites rentrer chez toi ? Je peux t'offrir le monde de tes rêves ...

Je me retournai vers ce miroir qui montrait le monde durant lequel j'avais passé des décennies en noir et blanc. Une vague de nostalgie menaça de me noyer, lorsque je me remémorais les aventures trépidantes bien que dangereuses que j'y avais vécu avec des amis qui me manquaient aujourd'hui.
Le miroir changea d'image. Il ne montrait plus le monde noir et blanc de Wasteland, mais le monde coloré de la Forêt Enchantée. Mon premier univers. Il montrait une grande maison, autour de laquelle courraient des enfants heureux. Les sentiments m'assaillirent de nouveau, la nostalgie me frappa encore, je me souvenais de cette douce époque où ma vie se résumait à m'amuser avec des enfants pour m'assurer de leurs bonheurs.

Cette remontée de souvenirs suffit à installer un étrange doute en moi. Je ne répondis pas de suite à sa question, préférant rebondir sur sa proposition. Comment pourrez-vous faire ça ? Les aventures à Wasteland et les jeux dans la Forêt Enchantée sont terminés. A Wasteland, tout est calme, de nouveau triste, dans la Forêt Enchantée, on m'a oublié. Le monde de mes rêves fait parti du passé.

Je peux les faire revenir ... je peux faire en sorte que ce monde devienne celui où se réalisent tes rêves les plus fous, un monde ou les enfants ne t'oublieront jamais, un monde où tous joueront avec toi pour l'éternité ...

Le miroir montra de nouveau Wasteland, avec tous les amis que j'y avais laissé qui me souriaient. De retour à la maison de la Forêt Enchantée, les enfants me regardaient avec des yeux pleins d'espoir, me faisant signe de venir.

Je sais que tu en as envie ... Tu as juste a dire oui, a traverser ... Je t'offre ce monde en échange d'une broutille ... Tu as juste a dire oui pour voir ce que tu veux le plus au monde se réaliser ...

Ne mentons pas, ça faisait mal. J'observais les deux scènes qui s'alternaient, avec de lourds pincements au coeur. Cela serait tellement beau de...
Je reconnaissais l'un des enfants montrés dans le miroir. Lui, il m'avait oublié naturellement en grandissant. Il était plus âgé. Léger détail qui me ramena à moi, qui m'aida à reconnaître ce mensonge.
Naturellement, je tiqua sur ce qu'il venait de dire. Ah vraiment ? Et quelle est cette "broutille" ?

Il arbora ce même sourire de malade mental.
Six ames. Celles de tes compagnons, de toute façon quel intérêt de te préoccuper d'eux ? Tu ne les reverra plus ... Ne voudrais tu pas vivre dans un monde où ton fils vivrait heureux pour toujours a tes cotés ?

Il fit un signe de la main, et Lukas apparut avec les autres enfants, heureux comme jamais. Un monde où il ne connaitrait pas la souffrance, la peine, la douleur ... un monde ou vous seriez ensemble pour toujours...

Je n'étais plus aussi confiant en ce que je devais faire de bon. Je me crispais, serrant la machoire, un frisson me parcourant l'échine. C'était... idéal ?

Presque. Je revins à moi même en repensant à ses mots. Sans bouger, observant dans le vide, je commençais à parler d'un ton froid, agacé. Je connais Wine. Et je l'aime bien. J'en dois une à Alice, puisque je lui ai fait du mal sans le vouloir. Jessie est cool, il serait regrettable de ne plus la revoir. J'adore Figue et Maxine, elles sont adorables. L'autre ténébreux, non pas que je l'apprécie, mais je ne souhaite pas sa mort. Je ne souhaite la mort d'aucun d'eux.

Je me retourna pour observer le miroir qui affichait Storybrooke.

A Storybrooke, j'ai promis à Rosalie que je viendrai récupérer mon fils dans la soirée. C'était il y a trois jours, je commence à prendre du retard. J'ai promis à Lily que je trouverai le reste de son trésor dont elle m'a donné une pièce, je suis loin d'avoir réussi, mais je n'abandonnerai pas. J'ai promis à Harmony que je serai là pour l'embêter. J'ai promis à Derek, Duncan, Park et Ava que je les aiderai en psychologie. J'ai promis à Wine des séances gratuites, j'ai promis à mon fils d'être là pour lui, et à plein de gens que je les aiderai à aller mieux. Je rempli mes promesses.

Un dernier coup d'oeil colérique à l'image fausse de Lukas, avant de me retourner vers l'homme, m'approchant de lui d'un pas menaçant et d'un regard aussi noir que la nuit.

Vous faites une grave erreur en utilisant mon fils, mes amis ou des enfants pour me manipuler. Réessayez, et je vous retrouve pour vous renverser avec un camion.

Sans attendre de réponse, je me retourna pour me diriger vers le miroir de Storybrooke. Avant de le traverser, un coup d'oeil à Wasteland et l'illusion de mes amis. Un jour on se retrouvera.
Je traversai le miroir.

Nous étions dans un tunnel, un couloir. Mais déjà, un sentiment rassuré m'envahit. Je portais toujours la tenue ridicule de serviteur du château, bien que propre grâce à la porte d'eau, mais si jamais c'était bien la dernière ligne droite vers Storybrooke, qu'importe l'apparence, tout allait bien.

Je vis Figue et Jessie qui me regardaient, soulagées, avant de porter le regard sur le miroir derrière moi.

Chacune des personnes du groupe était soumise à la même épreuve.
---------

Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
  • Le badge de l'Association Contre les Portes Méprisantes


Dyson : 80%

http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91249-termine-de-retour-en- http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130


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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-20, 11:46

Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 GiphyEvénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 Giphy
The Choice.



Tout le monde lui avait crié dessus. Bien évidemment. Noirceur ne s'en était d'ailleurs pas étonné. Le monde passait constamment son temps a lui crier dessus pour ses actes pas toujours en accord avec les pensées des autres.

M'enfin. Noirceur n'allait pas s'en formaliser. C'était d'abord Dyson qui l'avait agressé à peine une seconde après qu'il ai poussé Alice à travers le mur d'eau. Noirceur en aurait presque souri. Cela ne lui faisait absolument rien. De tout façon, comme il l'avait dit, il fallait bien que quelqu'un passe en premier cette porte. Que ce soit Alice, lui, ou un autre, cela ne changeait strictement rien. Ils n'allaient pas rester planter là à se regarder dans le blanc des yeux jusqu'à la fin des temps.

Et voilà, ils avaient de toute manière tous passé le mur d'eau. Comme prévu. Alors à quoi cela servait-il de s'énerver pour un rien ? Noirceur ne comprenait définitivement donc pas ses compagnons. Peu importe. Noirceur s'en fichait royalement.

Il se fichait également complètement de l'engueulade qui lui fit Alice quand il eut passé la porte. Elle était énervée ? Il s'en moquait. Après tout, lui aussi était tout le temps de mauvaise humeur, et il n'en faisait pas toute une histoire.

Les sept compagnons étaient donc arrivés dans une étrange salle des glaces qui n'inspirait pas du tout confiance au démon. Comme à peu près l'ensemble de Wonderland ceci dit.

Et bientôt ses inquiétudes se révélèrent exactes. En effet, d'étranges choses étaient en train d'arriver à ses compagnons d'infortune. Dyson avait parlé dans le vide et s'était comporté bizarrement avant de disparaître, et ce fut la même chose pour le reste des personnes du groupe.

Noirceur se retrouva donc seul. Pour une fois. Cette salle ne déplaisait finalement pas tant que ça au démon. Il pouvait enfin se concentrer sur lui-même, et surtout reposer sa tête qui n'en pouvait plus d'entendre Maxine et Figue parler sans arrêt.

Mais son moment de repos fut écourté car il arriva dans une salle étrange aux murs de glace éclairés par des torches bleues. Deux miroirs se tenaient côte à côte en son centre.

Sur celui de droite, Noirceur pouvait apercevoir la ville de Storybrooke, toujours aussi calme et paisible. Noirceur sourit. Enfin la porte de sortie.

Mais il n'avait pas encore vu le miroir de gauche. Son visage se figea lorsqu'il le vit. Sur celui-ci, c'était le pays de Prydain qui était représenté. Comme au bon vieux temps.

- Bienvenue.

Une voix venait de résonner dans le dos de Noirceur. Le démon se retourna et vit un homme avec un chapeau appuyé contre un des murs de la salle. Avec un grand sourire sur les lèvres.

Hum. Cela ne plaisait pas à Noirceur.

- Vous êtes qui vous encore ?

Vlan. Lancé comme ça. Il tâtait le terrain.

Et l'homme au chapeau se contentait de sourire. Cela dura de nombreuses secondes. Comme pour faire mariner Noirceur.

- Je suis... l'homme qui peut t'offrir le monde de tes rêves, un monde parfait.

Hum. Noirceur était très intrigué par cette affirmation. Est-ce que... cela pourrait être vrai ?

- Dîtes. Je vous écoute.

Encore un sourire, encore plus fort que le premier.

- Si tu prends le miroir de gauche, je t'offrirai un monde où tu seras à nouveau le grand démon que tu étais, un monde où tous t'obéiraient, sans condition, sans résistance, totalement soumis... Cela t'intéresse-t-il ? Un monde où tu n'as jamais été déchu...

Noirceur était très intéressé par cette proposition.

- Intéressant. Très intéressant.

Mais il sentait que quelque chose clochait, que cet homme ne lui disait pas toute la vérité.

- Il y a un prix à payer, c'est ça ?

Et puis encore un sourire. Décidément, cet homme mystérieux ne savait faire que ça. Et ça aussi, ça inquiétait un peu Noirceur.

- Tu es plus vif que les autres je vois. Oui, il y a un prix a payer. Il y en a toujours un, tu le sais mieux que quiconque non ?

Oui, Noirceur connaissait assez bien ce genre de chose. Les choix, les prix à payer, cela lui arrivait tout le temps. Et oui, pas facile d'être un démon tous les jours.

L'homme au chapeau laissa passer encore quelques secondes, avec toujours ce grand sourire sur son visage. On aurait dit qu'il ne pouvait pas être plus serein. Comme si... comme si... son plan était en train de fonctionner. Un plan.

Noirceur était en train de tomber dans son piège. Mais il ne s'en rendait même pas compte.

- Toute personne qui prend le chemin du monde où il veut le plus être, du monde de ses rêves... doit payer le passage. On obtient pas un monde parfait sans rien n'est ce pas ?

Après tout, il n'avait pas tort. Rien n'était gratuit à Wonderland, pas plus que dans d'autres mondes d'ailleurs.

L'homme se détacha du mur où il était adossé pour s'avancer d'un pas lent et méticuleux vers le miroir où était représenté le pays de Prydain. L'homme passa sa main devant et fit apparaître dessus un énorme trône en or. Son trône en or. Le trône du Seigneur des Ténèbres, qui n'attendait visiblement plus que son maître.

- Six âmes, c'est tout ce que je demande. Ce n'est pas cher payer non ? Celles de tes compagnons. Après tout... ce n'est pas comme s'ils avaient de l'importance n'est ce pas ?

Noirceur se stoppa net. Six vies, six âmes ? Cela faisait beaucoup quand même, simplement pour son propre bonheur. Même pour un démon sans pitié comme Noirceur.

Mais après tout... il n'avait absolument aucune affinité avec les autres. Eux ne l'aimaient pas, lui non plus, alors pourquoi se soucier d'eux ? Ils n'avaient aucune importance. Hormis Maxine avec l'histoire de cette marque sur sa main, mais là non plus, une fois retourné à Prydain, sur son trône, il n'aurait plus besoin de savoir la vérité sur cela. Le pouvoir, seulement le pouvoir.

Il n'y avait que cela qui importait.

Noirceur fit un pas vers le miroir de gauche, celui de Prydain. Un autre pas. Et encore un autre. Il n'étais plus qu'à quelques mètres de revenir à Prydain et de dominer le monde, en sacrifiant par la même occasion ses compagnons d'infortune.

Mais Noirceur s'en moquait. Le pouvoir, le pouvoir, le pouvoir. Seul ça importait pour lui à présent. Le monde autour de lui n'existait plus.

Juste le pouvoir. Enfin.

Noirceur fit un autre pas en direction du miroir et commença à tendre la main pour le toucher.

Il y était presque.

Mais soudain il s'arrêta brusquement. De façon inexplicable.

Et il chuta brutalement au sol. Comme si la vie avait quitté son corps. Comme si...

Noirceur se releva. Enfin. Ce n'était plus Noirceur. Non. Ce n'était plus le démon assoiffé de pouvoir et prêt à sacrifier le monde entier pour cela.

C'était Kyran. Il était de retour.

Il avait profité d'un instant de déconcentration de la part de Noirceur, et il avait réuni toute la puissance qu'il avait en lui à ce moment précis... et c'est comme cela qu'il avait ressurgi.

Kyran entendait les hurlements de rage de Noirceur dans son esprit. Et il s'en délectait.

Enfin. Il était enfin de retour. Kyran considéra quelques secondes l'homme au chapeau qui ne semblait pas vraiment comprendre la situation.

Il allait.

Kyran se détourna du miroir de gauche et s'avança vers celui menant à Storybrooke. En effet, lui avait changé durant son séjour dans son propre esprit. Et il n'était absolument pas prêt à sacrifier six vies seulement pour sa satisfaction personnelle.

Il allait passer le bras dedans... mais avant il fit une chose qui énerva fortement l'homme au chapeau.

- Ah dommage. Vous y étiez presque. Mais je ne suis pas la même personne que ce stupide démon. Au revoir et bon vent.

Kyran traversa le miroir, tandis que le mystérieux individu perdait son sourire laissant place à une rage immense, avant de disparaître.

Kyran se retrouva au milieu d'un tunnel en terre, où se trouvaient déjà Dyson, Alice, Wine et Jessie. Kyran ne savait s'ils étaient retournés à Storybrooke, ou si Wonderland leur jouait encore un mauvais tour, mais cela lui importait peu.

Il était de retour.


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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-20, 15:43


No one can be just like me anyway


« Bienvenue. » La voix.

Je me retournais, un regard meurtrier adresser à ce lui ci. Il s'agissait d'un homme adosser au mur. Son chapeau lui tombait sur le visage, comme si il essayait de dissimuler quelque chose. Son allure était pleine d'assurance. Je le fixais, adressant toute la haine qu'il m'inspirait. Il voulait jouer avec moi, rien que sa voix pleine d'entrain voulait tout dire. Je détestais cette vision des deux miroirs. Mais je savais à quoi m'attendre. Les mots de la petite revenait dans ma tête. Je devais faire le bon choix. J'arrivais pas à repousser toute cette frustration. La pièce était froide, je sentais la fraicheur sur ma peau. J'ignorais ou était passée les autres.

▬ « Qu'es ce que c'est que ce traquenard encore ? » lachais abruptement. J'étais sur mes gardes. Je savais que Wonderland plongeais dans notre intimité comme un livre posée sur une table. J'arrivais pas à savoir comment ils arrivaient à nous violer l'esprit ainsi. Mais cela ne me plaisait guère. Depuis le début, j'avais une sale envie d'en foutre une à l'un d'eux. Autant que ce soit l'homme maqué, que l'homme au chapeau. Même au roi. Si j'avais été seule, j'aurais commis un acte complétement stupide qui m'aurait valu un retour dans les prisons Wonderlandienne. Il valait mieux que ce soit Dyson qui ce soit pris mon poing dans la mâchoire, qu'un homme important. Une lueur inquiète brillait dans mon regard, même si mon esprit affluté devinait ce que je craignais depuis le début de mon rêve. Le choix qui pourrait tous nous faire plonger. L'homme ce mit à sourire. Oui, je t'amuse, hein ? Viens un peu par là, tu t'amusera moins, je te le dis.

« Un traquenard ? Non, il s'agit d'une .. offre. Un présent ma chère. Je vous propose de ... rentrer chez vous, ou plus tot, je vous offre le monde de vos rêves. » Si j'aurais pu, j'en aurais ris. Le monde de mes rêves n'éxistaient pas. J'en avais aucun. Tout comme ma maison. Je n'en avais plus. Je me tournais vers le miroir, observant le maison que j'avais parcourru pendant des années. Mes parents y résidaient, comme toute mon ancienne famille. Non. C'était des inconnus. Il voulait m'offrir un monde qui n'éxistaient plus dans ma tête. Juste une douleur continuelle qui ne vivait que dans un coin reculé de mon cœur. Je n'avais plus de chez moi. Plus de famille. Je n'avais plus rien à perdre, de toute manière. Alors non, l'endroit de mes rêves n'existaient pas, parce qu'a chaque fois que je me suis laissée bercer par mes rêves, ils étaient réduits à néant la seconde d'après. Comme une mains violente qui traversais mon cœur, et qui le serrait d'une force tellement assourdissante que j'en sentais les morceaux ce repandre dans le creux de mon estomac. J'avais serrer les poings, et mes dents. J'avais la mains tremblante, comme ci on venait de m'ecorcher vif. Je pensais chaque mot que j'allais peser. Il résidait dans ma tête comme une évidence. Mais ce n'était pas de les pensée qui faisait mal, c'était de le dire. Parce qu'une fois dit, la réalité les pesera avec une fore inouie.

▬ « Dommage, j'en ai plus. » Je ne serais dire si ma voix étaient brisé. Si la douleur avait continuer de ce repandre à travers moi, alors que mon esprit combattait silencieusement pour la repousser. J'avais tourner des yeux tranchant de peine vers l'homme au chapeau.

« Oh si croyez moi ... » Je fixais avec attention sa mains effectuer un geste vers le miroir. Nous y voilà donc. La partie qui ferait sans doute le plus mal. Je tournais la tête vers le miroir avec les yeux assombris. Je m'attendais à ce que cette vision soit douloureuse. Ma maison était à présent entouré de personnes connu à mes yeux. J'avais envie de rire intérieurement. Les personnes qui t'ont fait le plus de mal, Alice bien sur. Reconstituons le passée qui c'est le plus acharner sur toi, pour te brisé encore et encore. Un sourire haineux étirait mes lèvres, face au visage si rayonnant de mes parents. Je ne saurais dire à quelle point la rage me faisait resserrer mes poings là tout de suite. J'aurais hurler, balancer des coups dans cette illusion qui ouvrait mon esprit à vif. Souriez. Vous m'avez tellement fait du mal. Alors continuez de sourire, si cela vous amuse. Maxine, elle me faisait des grands geste de la mains. Même si cette vision aurait du m'apaiser, mon regard ce tourna sur la chose qu'il ne fallait surtout pas ajouté dans un monde illusoir et remplit de rêve. Sirrus. Je déglutis, mon visage arborant une exppression si douloureuse que je cru voir le sol ce dérobé sous mes pieds. La plainte s 'échappa malgrès moi de mes lèvres. Mes iris s'allumèrent d'un rage violente, qui percutait mon ventre. J'avais tellement des choses à dire, à ce scélérat. Je voulais juste prendre cette énorme bloc de glace, le balancer dans le miroir et dire des choses affreusement moche. Il n'avait pas le droit de ce servir de lui comme ca. Il n'avait pas eu le droit de me faire croire des choses qui n'ont jamais eu lieu. Il n'avait pas eu le droit, de profité de moi de la sorte.

L'homme au chapeau avait commis une grande erreur si il pensait que ce monde était mon monde de rêve. Sirrus était adossé contre l'arbre, un sourire charmeur qui eu un effet horrible sur mon cœur, comme si il saignait de nouveau. J'avais envie de lui faire ravaler, tout comme la monté de larme que je ravalais dans ma gorge.

« Je vous offre un monde ou vous ne serez jamais séparés, un monde ou personne ne vous laissera... Un monde ou votre famille est complete. »
Ma famille ? J'haussais un sourcil malgrès moi, ne détachant pas mes yeux sur les prunelles malicieuse de Sirrus. Je ne connaissais pas le mot famille. C'était un mot étrange à mes oreilles, un couteau qui crisse sur le verre. Un mot amère dans la bouche.

▬ « Sirrus... » Laissais-je echapper d'un faible mot. J'étais tentée malgrès moi. L'idée de le revoir, de sentir sa peau brûlante contre la mienne. Mais non. Ce n'était pas ma famille. Ma famille n'était pas ici. Je me sentais incroyablement seule, dans cette endroit glaciale. Depuis le début, j'avais cette terrible sensation d'être seul. Il me manquait quelque chose. Ma famille. Ma VRAI famille. Cette qui résidait à Storybrooke. Celle avec laquelle j'ai été monstrueuse il y a quelque jour de cela. Mais j'avais besoin de d'elle. Je ne pouvais me détaché d'elle. Ce n'était pas la bonne famille, dans ce miroir. Je fis volte face à l'homme, une lueur sanglante dans le regard. « Vous êtes perspicace. mais vous savez pourquoi je refuse d'y aller ? Parce que notre douleur fait ce que nous sommes. Alors oui, j'aurais beau être tentée, mais si Sirrus ne serait pas partie, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. Alors oui, la douleur fait mal, mais c'est cette douleur qui nous rappelle constament qui nous sommes et qui nous apprend à pas répété les même erreurs. Elle est notre marque du passé, et je ne veux pas vivre dans un monde illusoir ou tout ne sera que beauté. » J'avais relevé le regard avec une lueur de défis. Ma douleur était mes erreurs, elle était ici à présent, et c'était elle qui me tenait encore debout, qui me criait de ne pas répété ce que j'avais commis, pour aller de l'avant. Elle était mon passée. Et je salut cette douleur qui me brûlait le cœur à chaque fois que je voyais Sirrus. Elle m'apprenait à ne pas donner une confiance total au hommes. Je saluais cette douleur coupante quand je voyais le visage de mes parents. Celle ci, elle m'apprenait que les liens du sang ne sont pas forcément notre vrai famille. Pour Maxine, elle m'apprenait que parfois, il valait mieux laisser s'en aller une personne que l'on aimait si on voulait son bonheur.

L'homme ne répondit pas. Je ne voyais pas son visage, mais le silence alourdissant montrait que je venais le scotcher sur place. Il ne disait rien, comme si il cherchait un moyen de remarchander, de trouver n'importe qu'elle mot pour me faire craquer. Mais il ne disait encore rien, parce que mes mots l'avait touché et que j'étais surement la première à résister de la sorte. J'avais réussis à marquer un but là ou personne n'y croyais. Je voulais le faire réfléchir, et j'avais réussis. Il était temps d'avoir un entretien avec Monsieur chapeau. J'avais le cœur brûlant de fierté. Parce que pour la première fois, je venais de réalisé une chose que j'avais voulu taire depuis des années. Ma famille était les Wonderlandien. Mon monde était Wonderland. C'était dans cette folie que je me sentais chez moi.

« Même si c'est un monde ou tu pourra protéger cette petite ? » Il désigna Maxine, qui continuait de me séduire avec son visage enfantin. « Même si c'est un monde ou tes parents ne t'auraient jamais rejeté ? L'illusion, la réalité ... Qui peut dire laquelle est laquelle ? Es tu dans une illusion maintenant ? Ou dans la réalité ? » Nous y voilà. L'énigme Wonderlandienne à l'etat pur. J'avais été assez entrainée avec ca pour pouvoir saisir chaque mot, chaque syllabe dans laquelle il pensait me perdre. Ma réalité était Storybrooke. L'illusion était ma maison d'enfance. Plus il parlait, plus je brillais d'une lueur nouvelle, avec laquelle il n'arrivait plus à m'atteindre qu'une quelconque façon. Comme les rayons d'un soleil touchant les parties sombre de la nuit pour les chasser. Il fit quelque pas en ma direction, il avait une démarche assez élégante. « Une fois ce miroir franchis, tu n'aura plus a te poser ce genre de questions. Tout sera beaucoup plus simple. » Il insistait, comme ci le timbre de sa voix allait m'enjôler pour me faire changer d'avis. Mais tout devenait clair et je commençais à saisir de quoi il en ressortait ici. Je fis un pas dans sa direction, m'approchant de lui jusqu'à ce que mes prunelles puisse saisir son visage. Je voulais qu'il s'accroche à elle, et que mes paroels raisonne dans son esprit avec assez de force pour qu'il soit de nouveau perdu. Il ne me faisait pas peur, et c'était surement cette capacité à lui résister qui le perturbait au plus au point.



▬ « La réalité, MA réalité, c'est celle ou mes parents m'on abandonnée dans un asile. Celle ou je cache un terrible vérité pour protégé Maxine. Ma vrai famille, elle réside à Storybrooke. Je ne veux pas vivre avec un homme qui m'a rejeté. » Je fis un signe de la mains vers Sirrus, auquel ses lèvres brillait d'une eclats nouvelle pour que je m'y accroche de nouveau. «  Avec des parents qui ce sont debarasser de moi à la première occasion au lieu d'essayer de me comprendre. » Je les désignais d'un signe de la mains douloureux. Ils n'avaient jamais essayer de résoudre mon problème avec profondeur. Ils c'étaient débarasser de moi et mon problème d'un claquement de doigt. «  Avec une petite sœur que je peu garder jalousement. » Parce que c'est ce que je voulais au fond de moi. Garder maxine rien que pour moi, que personne ne lui fasse du mal. Mais j'avais appris que d'une quelconque manière, si on veut vraiment faire du mal à quelqu'un, on arrive à l'atteindre un moment ou un autre. «  Alors ma réalité je la connais. Et vous, qu'elle est votre réalité ?. » Je le fixais profondément, cherchant une quelconque lueur dans ses iris dissimulé par l'ombre du chapeau.  Je le défiais à présent. « Qu'es ce qui vous ferais le plus plaisir au monde, dite moi ? Dans qu'elle but vous voulez nous achetez comme ca ? » Pour rendre service à une personne ? Pour récupéré quelqu'un, ou quelque chose peu être ? Ou bien les collectionnaient t-il en les laissants bloqués dans leur monde illusoir ?

Au fire et à mesure que j'avais parlée, son sourire si insolent c'était fannée. Je l'avais eu. Mais j'en étais pas fière. Parce que je ne cherchais pas à le rabaisser d'une certaine manière. Je voulais juste l'atteindre, pour qu'il refléchisse à ses actes d'on il s'amusaient à faire preuve. On aura beau tous souffrir, nous manipuler, nous montrer des choses horribles, ca ne fera que nous renforcer et nous faire grandir. Son visage avait finit par devenir neutre. Je n'étais pas tomber dans sa toile, dans son piège. Il n'avait pas réussit à m'avoir comme les autres avait pu être aussi enjôler par leur rêve.

« Je ne fais que mon travail. »
Lacha t-il, Il attendit quelque seconde avant de reprendre ; bien que mon regard ne lachait pas le sien d'une semelle. « Pourquoi résister ? pourquoi vouloir retourner dans un monde ou vous souffrirez au lieu de choisir un endroit ou vous serez certaine de vivre heureuse ? » Il n'avait toujours pas compris ? Il n'avait pas conscience que même si on en rêvait très fort, ca nous menait à rien ?

▬ « Parce que ce n'est pas la réalité. Je ne doute pas qu'au début ce sera beau, rose, joyeux. mais au final on ce va ce lasser. Et vous voulez savoir pourquoi ? parce qu'on sera coincée comme dans un monde paradoxal, ou aucune formule de douleur existe. Ca sera lassant, parce ce ne sera pas vrai. Et je préfère vivre avec ma douleur, elle m'aide à avancer et à ne pas répété les erreurs du passé. » Tout sera tout le temps beau rose, comme une page qui reste ouverte et qui ne peu ce tourner. Je ne voulais pas en être prisonnière. Ma douleur faisait de moi ce qu'elle était, et c'était grâce à elle si j'étais aussi collé à la réalité. Je comprenais que n'importe qu'elle fou puisse choisir la deuxième option pour ne plus souffrir. Mais ca ne suffisait pas, tot ou tard elle nous rattrapera et ce sera de la pire des façon auquel on ne c'était pas préparer. L'homme ce mit à sourire.

« Fascinant. »
Murmura t-il. Oui je sais, on me l'avait souvent répéré. Une Alice aussi terre à terre était surprenant, pour avoir passée ma vie à rêver autrefois. Wonderland m'a appris que rêver pouvait être dangereux. Il inclina la tête vers moi. Signe que j'avais gagné cette partie et qu'il ne pouvait que s'incliner devant autant de sagesse. Il fixa le miroir de Storybrooke attendant que je m'y engouffre. Ce que je fis. Je fixais le miroir, touchant sa surface, avant de me retourner vers l'homme.

▬ « Oh, et vous avez tout faut sur le monde illusoir. Ma vrai Famille, c'est Absinthe, Leigh, Wine, Jefferson, Hackery. Vous avez juste eu bon sur Maxine. Pathétique non ? » Un mauvais rictus passa sur mes lèvres alors que mes pupilles flamboyaient de malice. Il n'avait réunit que les personnes – mise à part Maxine- que je détestais le plus au monde. Il n'aurait jamais pu m'avoir avec ca. Pas avec la rage que je ressentais à leur égard. Je passais le miroir, m'engouffrant dans un énorme tunnel de terre, rappelant vaguement un terrier à mon goût. Tout le monde y était, me fixant comme ci il n'avait pas perdu une goutte du spectacle que je venais de leur faire regarder. J'avisais Wine. «  La ferme. » Elle avait surement du jubiler quand je l'avais cité dans ma famille. J'avais aucunement envie de lui parler de ca, ni de lui expliquer comment j'arrivais à la considéré comme famille. Parce que moi non plus, sur le coup j'avais pas compris comment ma bouche ai pu sortir une aussi énorme atrocité. Je tournais ma tête vers la dernière image. Maxine face au miroir. Mon cœur s'emballa soudainement. Elle était tellement naïve...Je voulais pas la perdre, et l'inquiétude commençait déjà à rongé mon estomac. « s'il te plait, ne te laisse pas avoir petite sœur …. » Murmurais-je, les yeux rivé sur l'image et les mains tremblante d'inquiétude.



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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-21, 03:34


De l'autre coté du Miroir

Maxine & Plein de monde


"Je vais tenir ma promesse, ne t'avais je pas dit que tu pourrai obtenir ce que tu voulais le plus au monde ? Il ne vous reste qu'un choix a faire ... Par contre, il y aura un prix a payer... Alors Maxine ? Qu'est ce que tu veux le plus au monde ?"


L'adolescente observa l'homme quelques secondes. Ce qu'elle voulait le plus au monde ? Au monde entier ? Elle réfléchit quelques instants, afin d'être sure de sa réponse.

« Je voudrais être chez moi, avec mon papa et ma maman ! »
finit elle par déclarer tranquillement. « Tu sais, papa est très en colère contre maman parce qu'elle va se marier avec quelqu'un d'autre que lui, et donc il est partit de la maison ! »

L'homme se mit a sourire, comme si ce qu'elle avait dit lui faisait particulièrement plaisir, avant de tourner son regard vers le miroir de gauche qui resta … Brumeux. Insondable, sans la moindre image dessus. Rien, pas de monde parfait, pas de visions féerique, seulement ce nuage, ce passage fermé. Il reporta son regard vers Maxine, toute trace de joie ayant déserté son visage, remplacé par une expression intriguée. Pourtant, il ne se laissa pas démonter.

« Peux tu imaginer un monde parfait,un monde ou tu serai avec toutes es personnes que tu aimes, ou tes parents seraient ensemble pour toujours ... »


« L'imaginer ? Pour quoi faire ? »
Elle l'observa un instant, perplexe. Pourquoi imaginer un monde ? C'était étrange comme demande. Lentement, sa main se leva pour désigner du doigt Storybrooke. « Je n'ai pas besoin de l'imaginer, je l'ai déjà. » Lâcha elle finalement.

C'était Storybrooke son monde parfait. Storybrooke sa « maison ». Pourquoi voudrait elle aller ailleurs ?

« Mais tes parents sont séparés là bas, alors pourquoi ne pas imaginer un monde ou ils seraient ensemble? »


« Mais je n'ai pas besoin, ils vont revenir ensemble ! Tu sais, ils sont amoureux tous les deux, et quand on est amoureux dans les films, les gens ils finissent toujours par revenir ensemble. Des fois c'est très court, mais des fois c'est un peu long, mais au final, ils vivent heureux ensemble ! Alors je ne suis pas inquiète, ils vont revenir ensemble ! J'éspère juste que ce ne sera pas trop long, c'est tout, mais tu sais, Zach il m'a dit que ca prendrait le temps qu'il faudrait, donc il faut leur laisser le temps, mais ils se réconcilieront et papa reviendra à la maison, et on vivra heureux pour toujours ! »


Elle était convainque, certaine de ce qu'elle avançait. C'était une évidence pourtant ! Certes au début elle avait eut peur que papa ne l'abandonne mais au final, elle c'était souvenue de tous ces films romantiques qu'elle avait vue et ou les amoureux finissaient toujours par se retrouver. C'était comme la gravité, deux corps qui s'attiraient forcément. C'était une loi universelle, inaltérable. Les amoureux se retrouvaient toujours.

L'homme se redressa avec une lenteur calculée, son regard rivé sur le miroir qui donnait sur Storybrooke. Pendant de longues secondes, il ne dit rien, laissant Maxine le fixer avec un regard interrogatif, avant que ses lèvres ne se tendent en un sourire quasi dément.

« Alors c'est cela... ? »
L'homme se tourna soudain vers l'adolescente, la fixant en souriant, toujours. Il semblait aux anges. « Connais tu les règles de cet endroit petite fille ? Le labyrinthe offre aux personnes qui se perdent dedans, le « monde parfait », celui ou ils aimeraient vivre, celui de leurs rêves. Un monde ou tout est possible, un monde ou le malheur n'existe pas. »

« Oh. C'est un gentil labyrinthe alors. »
Déclara elle avec un sourire tranquille.

« N'est ce pas ? Mais il existe une règle, une loi qu'on ne peut transgresser. Toute personne qui prend le chemin du monde où il veut le plus être, du monde de ses rêves... doit en payer le passage. »


« Un prix ? Qu'est ce que c'est ? J'ai un peu d'argent sur moi tu sais ? C'est mon argent de poche, j'en ai depuis que je vis chez papa et maman, parce que avant je n'en avais pas mais maintenant je peux en avoir et je le dépense comme je veux, sauf que je n'ai pas le droit d'acheter de l'alcool ou de la drogue ou des cigarettes avec. Mais sinon, je fais ce que je veux avec !  »


« Des âmes. Le nombre d'âmes qui ont passé le miroir a l'aller. Moins celle de la personne qui vit dans son monde parfait. »


« Ah bon ? Je ne savais pas... Pourquoi vous me dites tout ca ? »

« Je ne fais qu'exposer les règles du Jeu... c'est ma loi. » Il s'approcha du miroir de Storybrooke avec un sourire, passant une mains dessus. Rapidement, les visages de sa famille, de ses amis apparurent sur la glace, la faisant avancer vers le miroir. « Vas y, passe … Rentre donc chez toi ... »

Maxine s'avança, effleurant la surface froide pour la traverser … avant de s’arrêter.

« Vous avez dis que chaque passage vers le monde parfait coûtait des âmes, c'est ca ? Mais mon monde parfait a moi, l'endroit ou je veux le plus être … c'est Storybrooke. Je ne veux pas aller ailleurs... ».
Elle se tut une seconde, afin d'être certaine de ce qu'elle allait dire. « Si je traverse ce miroir, ca voudra dire … Que je vais devoir payer, donc que les gens qui sont passés avec moi à l'aller … Ils vont perdre leurs âmes c'est ca ? »

Il y eut un silence, puis :

« Oui. »

Maxine ramena sa main vers elle et retira son nounours a dos de son dos pour le serrer fort dans ses petits bras.

« Tu sais, ils avaient l'air en colère quand j'en ai parlé au roi la dernière fois. Alors j'ai regardé dans mon dictionnaire sur ma tablette pendant que Figue dormait, parce tu sais, elle a toujours mon téléphone donc j'ai du regarder sur la tablette, mais comme je n'ai pas de connexion internet, je n'ai pas pu regarder sur d'autres dictionnaires. Mais tu sais, ils disaient que l'âme, c'était le principe de vie, de mouvement et de pensée de l'homme, qui est différent de l'esprit, conçu comme activité intellectuelle et fréquemment opposé au corps, enfin dans la tradition judéo-chrétienne. Ils disent que c'est le siège de l'activité psychique et des états de conscience de quelqu'un, l'ensemble de ses dispositions intellectuelles, morales et affectives qui forment son individualité, son moi profond. Je trouve ca un peu compliqué mais je crois que j'ai compris. Sans âme, les gens ne sont plus eux même et je crois que ce serait une mauvaise idée de l'enlever a mes amis, parce que tu sais, ils ne seraient plus eux même après... »


L'adolescente fit un pas en arrière.

« Donc je n'ai pas envie qu'on leur enlève. Et si je passe ce miroir, je serai dans le monde que j'aime le plus, mais eux ils n'auront plus leurs âmes et je n'ai pas envie que ca arrive. »

L'homme ne dit rien, restant sans réaction devant ses paroles, si ce n'était son sourire qui diminuait de secondes en secondes. D'un geste, il effaça Storybrooke pour laisser apparaître Alice, Dyson, Wine, Noirceur, Figue et Jessie, de l'autre coté de la glace. Juste devant ses grands yeux bleus innocents.

"Tu n'as qu'un pas a faire pour les rejoindre ... Un tout petit pas ... Tu pourrais les rejoindre, eux et tes parents ... "

« J'ai envie d'être avec eux. » répondit elle simplement. « Mais je ne vais pas y aller. Pas si ca coûte ce prix là. »

Il y eut un moment de silence, pendant lequel rien ne se passa avant que la glace face a elle ne se brise brusquement. Derrière, ses amis se faisaient emporté par une force sur naturelle, bien trop puissante pour eux, qui les emportait, les emmenait vers l’extérieur, vers Storybrooke. Loin d'elle, loin de sa main qui c'était tendue comme pour les retenir.

Maxine contempla le miroir brisé face a elle, avant de se retourner, de longues secondes plus tard. Elle était seule, terriblement seule, et vouée a errer dans un labyrinthe sans fin. Lentement, elle s'approcha de l'un des murs de la pièce et s'y adossa, ramenant ses petites jambes contre elle alors que son Nounours a dos se calait contre sa poitrine. Elle ne les reverrait plus. Jamais. C'en était finit. Est ce que quelqu'un penserait a prévenir Papa et Maman ? Qu'ils ne l'attendent pas pour rien … Peut être qu'Alice le ferait, elle avait dit qu'elle était son amie, et es amies faisaient ce genre de choses non ? Et Zach ? Et Hack ? Leigh, Paige, Absinthe … Sirrus, Jack, et Adam ? Qui lui brosserai sa fourrure et préparerai son mariage avec Belle ? Et puis ses peluches aussi ? Qui leur dirait ?

Maxine plongea sa main dans son sac et en sortit la montre en or que l'homme masquait lui avait offert. Elle l'ouvrit, laissant s'échapper de petites notes de musiques, avant de la poser a coté d'elle. Puis elle enfouis son visage entre ses bras et resta immobile. Quand on était perdu, il ne fallait pas bouger de là ou on était, c'était bien cela, n'est ce pas ?

Ses doigts se crispèrent sur le Nounours à Dos. Elle était toute seul, coincé dans les bas fonds de Wonderland pour une éternité.
Elle avait froid, terriblement froid. Da bouche créait de petits nuages blancs alors qu'elle commençait a trembloter doucement. Peut être qu'au final, l’éternité serait moins longue que prévue ...


Fin...



Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2016-06-21, 10:41 « Cours Dydy, cours ! »






De l'autre côté du miroir

« C'est lorsque l'on parvient enfin à rentrer que nous avons une raison de revenir...»






Tout le monde était passé. Un soulagement intense m'envahit, surtout lorsque Noirceur fut supprimé (supprimé ?) par ce qui était sans doute la personne qui le hantait durant tout le voyage. Personne que je me mis à apprécier fortement en reprenant le chemin du miroir de Storybrooke.
C'était assez dégueulasse de faire ça. Soumettre chacun à ses faiblesses devant le regard des autres, avec l'unique but de répondre à sa soif de mort. Dans tes dents, chapeau débile.

Je fis un grand sourire lorsque j'entendis Maxine dire qu'elle voulait aller à Storybrooke uniquement.
Et petit à petit, mon sourire se perdit au fur et à mesure que je comprenais.

Si Storybrooke était le monde de ses rêves...
Maxine le comprit aussi.
Elle ne passa pas.

Oh non c'est pas possible...

Alice commençait à s'inquiéter, s'affoler. Je la comprenais. C'était horrible.
Cette pauvre petite était sans doute celle qui, de tout le groupe, méritait le moins de rester emprisonnée dans cette voute glacée.

Sans que l'on puisse réagir, décider d'y retourner pour trouver un autre moyen de sortir avec Maxine, le miroir ce brisa, et une force nous aspira violemment par le haut.

J'ouvris les yeux, me levant difficilement. J'avais un début de mal de tête, et les jambes engourdies.
Au loin, le vide grenier, ou du moins les gens qui rangeaient leurs étals.

Hein ?
Après trois jours au Pays des Merveilles, on ne s'était absenté de Storybrooke qu'une journée ?

Mon téléphone vibra de nombreuses fois, reprenant tous les messages que j'avais reçu dans la journée qui ne m'étaient pas parvenu.
La date et l'heure me confirmaient bien cela.

J'avais loupé plein de rendez-vous, les parents du jeune qui m'avait échappé il y a trois jours (enfin, ce matin du coup) m'avaient appelé plusieurs fois, s'affolant. Espérons qu'ils n'aient pas prévenu la police pour kidnapping.

Je n'étais en retard que de trente minutes pour récupérer Lukas. Rosalie et lui n'avaient pas eu à s'inquiéter. Tant mieux.

En revanche. Moi, je m'inquiétais. On s'inquiétait tous, Alice la première.
Maxine ne pouvait pas revenir.

L'envie de repartir au Pays des Merveilles pour la chercher vint alors.
Non. Ca ne pouvait pas se terminer comme ça. Elle voulait simplement s'amuser. Passer un jour de plus avec la joie qu'elle semblait toujours porter en s'amusant avec plusieurs personnes avec qui elle souhaitait être amie.

Etre arraché à sa vie après avoir passé celle-ci la joie dans l'âme. Ca me rappelait mon arrivée à Wasteland.

Connard au chapeau...
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Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
  • Le badge de l'Association Contre les Portes Méprisantes


Dyson : 80%

http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91249-termine-de-retour-en- http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130


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________________________________________ 2016-06-22, 13:35




Miroir, Mon beau miroir pourquoi provoquer leur désespoir?
De l'autre côté du miroir


Plus le couloir se remplissait plus j'était soulagée. Tout semblait trop parfait. Monsieur colgate nous avait choisit mais ce n'était plus lui. Quand à Alice, je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. J avais eut le même train de pensée. Puis vint au tour de Maxine. Nos regard étaient tournés vers elle. C'était la dernière. Elle ferait le bon choix. Après tout elle n'était pas tentée par l'autre miroir.
Au départ, je ne compris pas ce que Chapeau Débilo racontait, puis ça avait percuté dans ma ptite tête et une irrésistible envie de le cogner jusqu'a ce qu'il ne puisse plus sourire monta en moi. Court-circuitant le cerveau et allant direct f=dans mes poins. Si moi j'avais envie de le cogner, je pense qu'Alice ne lui réservait pas un sort plus favorable. Au contraire. Si elle pouvait tuer par la pensée, je crois qu'il n'aurait resté que de lui son chapeau... Et encore.
Le monde des rêves de Maxine était le monde réel? C'était touchant mais à l'instant j'aurais préféré qu'elle est une vision du monde plus désenchantée. Qu'elle soit moins enfants. Mais non. Maxine était comme ça et c'est pour ça qu'elle est aussi attachante. J'allais faire un pas en avant quand le miroir explosa et on se retrouva aspirer. C'est pas une sensation agréable soit dit en passant. L'aspirateur, on me l'avais jamais fait.
Nous atterrîmes non loin de Storybrooke. Les gens rangeaient les invendus. Bien fait ça vous apprendra à faire d'hideux vide grenier. On était pas au complet. Et le retour au bercail avait un goût amer. Pendant trois jours nous n'avons pensé qu'a fuire mais maintenant, je pense que nous somme tous d'accord pour y retourner. Je jetais un œil vers Alice qui était bouleversée.
Contrairement à Wine, Figue et elle, je n'avais pas le droit de crier, d'hurler que ce n'était pas juste.

Je me redressais enfin et quelque chose glissa de mon dos. Le livre! Je l'avais oublier celui-là!Je le ramassais avec précaution, de peur qu'il me morde de nouveau, et je me dirigea vers Alice.

-C'est pas finit. Après tout, il y avait plein de miroir et l'enfoiré chapeauté se baladait dans se monde. Suffisait de le coincer et lui demander "le plus gentiment du monde" de nous ramener à Wonderland pour récupérer Maxine.
BY .SOULMATES






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________________________________________ 2016-06-22, 22:15


No one can be just like me anyway



Parce que de toute manière, on s'amuse à me casser sur le sol comme une poupée de porcelaine.


J'avais le regard rivée sur ce que me projetais le miroir. L'image de Maxine, qui fixait les deux miroirs. Et mon cœur reçu une explosion qui ce répercuta dans mon esprit, quand je compris avant Maxine de quoi il en retournait. Bien évidemment, qu'il n'y avait rien sur l'autre miroir. Son monde parfait était réelle, belle et bien réelle. Et c'était Storybrooke. Et elle ne pouvait pas y aller. Pire encore, elle ne pouvait pas revenir. Je serrais les poings avec une tel violence, que même mes dents ce sont entrechoqué pour ne plus ce desserrer. Au final, ce gros connard avait reussit à avoir ce qu'il voulait. Mon visage de figea dans la contemplation de Maxine, une grimace et un air electrique ce profiltait dans mes prunelles. Elle refusait de passer en échange des six vies. Ce conanrd venait de piége ma sœur à Wonderland. Ma sœur. Mon cœur ce broya en mille morceau quand je compris que je ne pouvais pas aller la récupérer.

▬ « Maxine... » Laissais-je echapper, me dirigeant vers le miroir, sentant une boule ce former dans ma gorge, une très grosse boule qui me coupais le souffle et bloquait ma respiration. Je n'entendais plus rien ni personne, mon regard ce voilait sur Maxine qui reculait de quelque pas, renonçant à traverser le miroir. Et c'est comme ci je venais d'ouvrir les yeux à l'instant. « MAXINE !!!! » je sentais quelqu'un qui m'agrippait, m'empêchant d'y replonger pour aller la chercher. «  Non, c'est moi qui aurait du être à sa place, pas elle ! Maxinnnee noooon !!! » je me débattais comme un beau diable. On venait de me retirer ma sœur ! C'était le pire des cauchemars qu'on avait pu me faire. C'était la pire chose au monde que l'on pouvait me faire. Mes joues étaient soudainement humide, mais j'étais déterminé à replongé dans ce connard de miroir, quitte à dérivé pour l'éternité dans ce putain de monde. Elle ne pouvait pas rester bloqué, c'était mon monde, c'était moi qui devrait être dans le froid, pas elle ! La culpabilité me rongeait l'estomac,c 'était ma faute ! J'avais pas veiller sur elle comme je l'avais promis ! J'avais perdu ma sœur et c'était à cause de moi ! Mon souffle ce fit cours, alors que mes muscles s'engourdirent de fatigue à force de lutter. J'arrivais plus à mettre une parole en place. Ca faisait mal. Trop mal. J'arrivais pas à soigner mon cœur convenablement. Si j'avais pu être pleine d'assurance y'a quelque instant, tout venait de ce morfrondre dans une douleur si violente que les pleures redoublèrent d'intensité et que je n'arrivais vraiment plus du tout à respirer. L'air me manquait et je me suis mise à tousser malgrès moi. Puis quelque chose m'attira en arrière, une force si inouie, que je voyais le reflet de Maxine disparaître.

▬ « Non...NON ! » j'hurlais comme un beau diable, avant que je ne soit brutalement projeter sur le sol. Je relevais la tête. On était à Storybrooke. Non. On était à Storybrooke, et ma sœur était restée bloqué à Wonderland. « MAXINEEEEEEEEEEE ! » Je courrais avec tellement d'acharnement, mais rien. Le miroir avait disparu, celui par lequel on était entrée. Je me sentais broyée de l'intérieur. On venait de me retirer ma force vital. Je me laissais tomber à genoux, les mains rivés sur le visage en pleurant à chaude larme. Je pleurais rarement, très rarement. Mais quans ca arrivait, c'est que quelque chose n'allait vraiment pas. Et rien n'allait. Tout le monde disparaissait dans ma vie. Mes parents. Sirrus. Maxine. A croire qu'on s'amusait à retirer toute source de bonheur afin que je ne déambule dans une infinie tristesse. «  Pourquoi tout le monde m'abandonne ? » parvins-je à laisser echapper entre deux larmes, la voix aussi brisé que mon esprit. Je voulais qu'on me rende ma sœur. Rendez moi ma sœur ! Je n'avais plus rien, plus rien du tout maintenant ...Et elle savait même pas que quelque part dans ce monde, elle avait une sœur qui la soutenait. Elle était toute seule, dans ce grand froid. Personne pour la protéger, au griffes du roi et de l'homme masqué et au chapeau. Je sentais mes membres tremblés de rage et de colère. Mon poing vint ce cogner contre un mur, et le craquement qui retentit me fit tellement hurler, que ma gorge me brûlait d'un coup.

Et je m'en foutais. On pouvait m'ecorcher vif que je ne broncherais pas. On m'avait retirer ma sœur, plus rien n'avait d'importance dans ce monde. Je n'avais plus aucune once de vie à présent. Alors que je réalisais de plus en plus durement que je n'arriverais à revenir à Wonderland, du moins tout de suite, je me relevais lentement, le regard brouillés, les yeux bouffis d'avoir pleuré et le visage broyé par l'absence de lumière. J'entendis Jessie dans mon dos. C'est pas finit. je me retournais, elle me tendait un livre. Je le pris perplexe, plongeant mon regard dans le sien. J'hochais la tête silencieusement, coinçant le livre entre mes bras. Ca faisait tellement mal... Il allait me le payer. Je sentais une rage inouie donner des courant electrique dans mon estomac. J'allais le tuer. J'allais lui montrer à quel point il m'avait fait mal. Je voulais qu'il est autant mal que moi. J'allais retrouver ma sœur, et quiconque ce dresserait sur mon chemin allait subir une violente douleur. Je tournais le dos au autres, fixant la place vide de gens à présent. Dans la poche tronait encore la montre à gousset argenté. Je la pris entre mes mains. J'avais l'impression qu'elle était importante, que je devais pas m'en séparé. Je lachais un soupire, ravalant une nouvelle goulée de larme.

▬ « Je la retrouverais, même si je dois inspecter tout les terriers de lapin de la forêt, ou tout les miroirs des habitants de cette putain de ville ! » J'avais dit ca avec une pointe de rage qui m'animait mêlé à une tristesse encore plus violente que ce que j'avais pu ressentir avant. Si j'avais été triste à cause de ce qui c'était passée dans la maison de poupée, si j'avais été triste à cause de Sirrus, de mes parents, rien était pire que celle ci. Trois jours c'étaient écoulé depuis notre disparition. Je me résolu à rentrer, avant que mon esprit ne s'alarme. Il fallait que je prévienne les parents de Maxine. Un goût amer dans ma bouche ce deversait en y pensant. Les parents adoptifs, plutot. Mais elle avait de la chance, elle au moins elle avait des parents qui s'occupait d'elle. Je m'étais dirigé vers leur maison, après avoir demandée un service à la petite Octavia, qui m'avait joyeusement donnée l'adresse de Tempérance et Terrence. Les deux étaient séparé. Je me plantais devant la porte de Témperance, le cœur au bord des lèvres mais rentenant mes larmes tout en me présentant comme l'amie de Maxine. Je lui expliquais tout en détails, bien que je voyais son regard affolé. Après avoir refermer la porte, je serrais le volant de mes jointures pour m'empêcher de faire comme elle et de craquer. J'avais pas le choix que d'être ce que j'ai toujours essayé d'être : forte. Après avoir fait Terrence, je suis rentrée dans l'appartemment. Il était vide, Jack n'était pas là. Et tant mieux, parce que je n'arrivais pas à retenir ma gorge nouée.

▬ « C'est ma faute.. . » Sanglotais-je, recrovillés dans mon lit. J'avais pas vue à quelle point j'étais fatigué. Le sommeil aurait pu m'emporter, mais il m'était impossible de dormir. Pas en imaginant Maxine seul et sans personne à qui parler. J'étais épuisée d'avoir pleurer. J'arrivais même plus à aligner un mot correctement, et j'avais même l'impression qu'aucune larme ne coulait sur mon visage tellement j'en avais épuisée le stock. Mes joues étaient collante, mes yeux tellement rouge que je me fis peur à moi même dans ce foutu miroir. Je retournais dans ma chambre, enfonçant profondément ma tête dans le coussin. Si je pouvais m'étouffer, ce serait pas mal aussi. Sauf que j'entendis quelqu'un toqué à ma porte, me demandant si j'étais présente. J'hésitais à laisser ma respiration ce noyer dans le coussin. Je reconnaissais la voix de Jack. C'était vraiment pas le moment, j'avais envie de voir personne. Je lui répondit de s'en aller, bien que ma voix ce noyais dans les coussins pour laisser échapper un son que moi même je ne reconnu pas.

« Alice ? est ce que tout vas bien ? » Et en plus il insistait. Je crois que mon taux d'énervement avait dépassé ses limites, et qu'a partir de maintenant il ne fallai absolument pas me chercher. J'avais juste envie de frapper quelqu'un, de frapper, d'hurler et de courir dans les bois à la recherche de terrier de lapin. Je sentais cette foutu colère répandre une sensation brûlante dans mon ventre, et je sentais ma gorge ce nouer peu à peu.

▬ « Va t'ennn laisse moi ! » l'agressais-je, aussi mauvaise qu'une lionne sauvage. Même mordre me dérangeais plus. J'entendis un soupire, avant que des pas ne s'éloigne. J'avais toujours la tête dans l'oreiller, et je sentais l'air me manquer peu à peu. J'allais bientôt étouffer, et je n'avais aucune envie de relever la tête.

« Qu'est ce qui c'est passé ? » intervint la voix de Jack. Je sursautais en le fixant sur le rebord de la fenêtre. Pourquoi je l'avais pas fermé ? Mon premier réflexe fut de lui balancer l'oreiller dans la tête pour m'avoir empêcher de m'étouffer. Sauf qu'il l'évita avec habilité et je regardais d'un air triste mon oreiller passer par la fenêtre. Bravo, j'allais devoir aller le rechercher si je voulais essayer de dormir cette nuit ...Son visage était inquiet. Je voulu aligner une phrase, voir un mot, mais ils restèrent bloqué dans ma gorge, tellement je fus prise de spasme à cause des larmes qui ne cessait de couler. Je le vis s'approcher de moi et m'envelopper de ses bras. Il posa la tête sur mon crâne alors que son étreinte était plus fort que la mienne. Pendant un moment, je posais la tête sur son torse en fermant les yeux. Maxine disait que les calins consolait les gens et montrait qu'on était là pour eux. Ca me faisait encore plus mal. Je sentais cepandant une froideur envahir ma peau, commençant à trembler. J'avais oubliée qu'il était froid comme la glace. Mais je m'en fichais, si ca trouve je pourrais mourir d'hyportermie …

« allez, allez ... ca va s'arranger ... »
murmura t-il. Non. Ca n'allait pas s'arranger.

▬ « No...Non...elle est coincée...je la reverrais plus jamais... » articulais-je difficilement, noyant ma tête dans son torse une fois de plus en agrippant ton tee-shirt.

« Chuut ... chuut ... calme toi ... »
Comment ? Comment pouvais-je me calmer alors que ma sœur était seule avec un homme au chapeau sadique ? Si jamais il lui faisait du mal … Je me sentis tellement en colère que je me dégageais brusquement de Jack, une lueur meurtrière dans le regard.

« Non ! Maxine est coincée par ma faute ! Tu comprend pas, elle est toute seule à Wonderland ! C'est ma faute, c'est ma faute... » Ma colère ce noyait de nouveau dans ma tristesse, éteinte par l'eau qui continuait de ruisseler sur mon visage. Je mis ma tête dans mes mains, complétement désespérée. Il resta immobile pendant un moment, il était sous le choc. Puis il revint à la charge, décidé à me prendre dans mes bras.

▬ « Non lache moi ! » M'ecriais-je en le repoussant violemment, me débattant comme un beau diable. Mais j'avais pas dormis depuis des lustres, la fatigue affaiblissaient mes sens et l'epuisement m'empêcha de me debattre convenablement. Je finis part lacher toute résistance, m'accrochant à lui comme si il était ma dernière étincelle de vie.



Je ne l'avais pas revue depuis l'incident de la maison de poupée. J'épouvrais un nervosité horrible. J'étais térrifié à l'idée qu'elle me rejette. Mais je me sentais trop seule, j'avais besoin de parler à quelqu'un. La gorge lourde, pesante, je levais la mains d'un air tremblant pour frapper contre la porte en bois. La porte s'ouvris sur son visage qui émettait un tel choc, que les mots lui manquèrent.

▬ « Absinthe... » lachais-je d'un voix qui ce brisa d'un coup sec, puis, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, je me jetais dans se bras pour la serrer le plus fortement possible. Même si j'avais pu la détester auparavant, maintenant c'était plue le cas et je sentais mon cœur ce ressouder un peu en sentant sa présence familière contre la mienne.


Wine RedHeart*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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« I warn you child... If I lose my temper, you lose your head ! »

Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 309672anice
LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER


| Conte : Alice au pays des merveilles.
| Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.

Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 84159453wi

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-06-23, 15:04

De l'autre côté du Miroir
Mission Wonderland

Tout s’était enchaîné à une vitesse aussi folle qu’une course saugrenue. Nous nous étions échappés du château pour atterrir dans mon cher labyrinthe. Puis, nous avions utilisé les pièces d’échec pour passer une porte d’eau et nous retrouver dans une immense galerie des glaces. Des miroirs. Je sentais que la fin était proche, d’une manière ou d’une autre. Le dénouement n’allait pas tarder à éclater, pour le meilleur comme pour le pire. Et, ne vous y méprenez pas, Wonderland a un certain penchant pour le pire…

Bienvenue, Reine Rouge. Mes épaules se crispèrent alors qu’une voix mielleuse s’éleva dans mon dos. Je fis volteface, et découvrit un homme dont le visage était caché par les larges bords de son chapeau. Ils avaient tous honte de leurs tronches ou quoi ? Fallait assumer au bout d’un moment. Le mystérieux nouveau venu indiqua de sa main tendue un point derrière moi. Méfiante, je tournai la tête. Un grand miroir reflétait une scène dans les jardins du château de Cœur. Intriguée, je m’approchai prudemment. Mes yeux s’écarquillèrent lorsque je reconnus les personnages. Tous les Wonderlandiens célèbres étaient réunis autour d’une table, festoyant dans la joie et l’allégresse à l’heure du thé. Et puis il y avait moi, une couronne sur la tête. Au centre de tous. Riant aux éclats. Ce bonheur qui se lisait sur mon visage m’était inconnu. Je plaisantais avec le Chapelier, et Alice était assise à ma droite. Tout le monde semblait heureux, en harmonie. Et surtout, tout le monde m’aimait. Je le sentais. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pu imaginer une pareille vision. Je peux te donner ce monde. Tu n’as qu’à franchir la glace. Et tu atteindras ce monde parfait, où tu as à la fois le pouvoir et l’amour. Je n’écoutais que d’une oreille ce que l’homme au chapeau me racontait. J’étais trop absorbée par cette image idyllique. Mes prunelles ne pouvaient pas s’en détacher. Du bout des doigts, j’effleurai la surface vitrée. Fascinant… En échange, je prendrai les six âmes de tes camarades d’infortune. Mais ton bonheur passe avant tout, n’est-ce pas ? Leurs misérables vies ne te préoccupent pas. Tu le dis toi-même, tu es égoïste. Cette occasion ne se représentera pas. Saisis-la. On y était. Le marché du Diable. Mon bien-être face aux autres. Mon visage se fendit d’un sourire cynique alors que je m’éloignai du miroir chimérique. Je refis face à mon interlocuteur, un rire fou montant des tréfonds de ma gorge. Je parie que tu as fait le même coup à mes autres « camarades d’infortune », comme tu dis. Et, si je suis toujours vivante, ça veut dire qu’ils ont refusé ton offre alléchante. Ça va, pas trop déçu ? Mon rire se répercuta sur les murs de glace. Je fis un pas en direction de l’inconnu. Je vais te dire une bonne chose, coco. Jamais je ne passerai ce miroir. Et tu sais pourquoi ? Parce que ce que je veux, je veux l’avoir par moi-même, sans personne. Je veux me battre pour obtenir ce que je désire. C’est ma raison d’être. Si je n’ai plus à me battre, alors autant ne plus vivre. Au fur et à mesure que je parlais, j’avançais vers l’inconnu. La vie est une bataille, et lorsqu’il n’y a plus rien à gagner, il ne nous reste plus qu’à trépasser. Un bonheur donné n’a aucune valeur. D’ailleurs, le bonheur n’existe pas. Tout comme ça. Je pointai du doigt le miroir. Je préfère retourner à la réalité, à celle où j’ai tout fait pour être haïe, à celle où j’ai tout fait pour monter sur le trône. Et à celle où je compte bien prendre ma revanche sur le destin. Je n’étais plus qu’à quelques centimètres du visage de l’homme au chapeau. Mes dernières paroles lui furent crachées à la figure : Garde tes illusions. J’ai renoncé à l’amour depuis bien trop longtemps. Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent. Bousculant le pervers, je fonçai droit vers l’autre miroir représentant Storybrooke, sans me retourner vers mes rêves. Les songes ne sont pas faits pour devenir réalité. C’est une Wonderlandienne qui vous le dit.

De l’autre côté du miroir, Jessie, Figue et Dyson étaient déjà là. Nous nous trouvions dans une espèce de terrier de lapin. Et, cruauté du sort, il ne nous restait plus qu’à attendre que ceux encore dans le labyrinthe fassent le bon choix. Mr. Sourire sortit du miroir peu de temps après moi. Il avait quelque chose de changé. Ce n’était plus le même homme. Il paraissait moins… glauque. Cette aventure aura au moins servi à égayer une vie.
Le tour d’Alice me pinça le cœur (oui, j’ai toujours un cœur, moi aussi ça me surprend). Je n’aimais pas la voir se faire torturer par quelqu’un d’autre. Ma vraie Famille, c'est Absinthe, Leigh, Wine, Jefferson, Hackery. Hein ? Quoi ? Vous pouvez répéter ? Qu’est-ce qu’elle a dit ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Et ma stupéfaction dut se lire sur mes traits, car Dyson me lança un regard malicieux. Je me repris, comme si de rien n’était. La blonde nous rejoignit sur ces entrefaites, et elle semblait aussi surprise que moi. La ferme. Je lui lançai un grand sourire moqueur. Je n’avais pas besoin de rajouter quoi que ce soit. Je jubilais. Ce n’était même plus la peine de lui jeter des piques, elle s’en sortait très bien toute seule.

Et merde… Il ne restait plus que Maxine. Mais dès le début, j’avais réalisé que le happy end n’était pas au programme. Maxine n’avait aucune imagination. Vraiment aucune. Il lui était donc impossible d’imaginer autre chose que la réalité. Le monde de ses rêves, c’était la réalité. Qu’elle passe à travers n’importe quel miroir, nous étions condamnés. Et, intelligente comme pas deux, l’adorable Max l’avait très bien compris. Aussi, elle se sacrifia, et resta coincée de l’autre côté. Avant que nous ayons pu esquisser le moindre geste pour la sauver, une force impressionnante nous aspira vers le haut.
MAXINEEEEEEEEEEE ! Le cri déchirant d’Alice me fit serrer les dents. Je ne supportais pas de la voir dans un tel état de détresse. Pas quand ce n’était pas moi la responsable de son malheur. Nous étions de retour à Storybrooke, le vide-grenier touchait à sa fin. Et nous avions perdu Maxine. C’est alors que notre Calamity Jane sortit son livre sur les miroirs. Notre dernière chance. Je ne savais pas comment réagir. J’étais perdue dans mes sentiments. Certes, je ne pensais qu’à ma pomme, mais l’image de Max nous sauvant la vie en s’enfermant à jamais dans le labyrinthe glacial m’était intolérable. Une rage folle se mit à bouillonner dans mes veines. Mâchoire crispée, poings serrés à m’en déchirer les phalanges, je fixai le sol. Ce n’était pas fini. Ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Si Alice part à la recherche de Maxine, alors moi aussi. Pas pour la blondasse, pas pour foutre encore un peu plus le bazar dans sa vie. Je pense que là elle avait touché le fond du chaos. Mais juste pour Maxine. Après tout, qui viendrait me prendre au dépourvu en se jetant dans mes bras ? J’avais du mal à l’admettre, mais la présence de la jeune fille m’était devenue apaisante, elle m’attendrissait.
J’avais des fesses de Roi des Imposteurs à botter, et des dents d’homme masqué à défoncer. Je n’avais pas dit mon dernier mot. Si Wonderland avait encore besoin de sa sauveuse, il lui fallait aussi sa Reine de Cœur. On pourra dire ce qu’on voudra, mon règne avait certes été tyrannique, mais ç’avait été une tyrannie franche et saine, dans les règles de l’art. Le peuple avait été soudé dans la haine qu’il me vouait, et c’est ce qui avait fait sa force. Aussi, lorsque Jessie donna le précieux livre à Alice, je glissai un petit mot dans la poche de la blonde :
C’est impossible seulement si tu crois que ça l’est. Alors si tu as besoin de quelqu’un d’assez sans scrupules pour faire tomber des centaines de têtes juste pour récupérer ta sœur, n’oublie pas que tu connais la personne parfaite pour ça. Crois-le ou non, je ferai tout pour que Maxine revienne parmi nous. Ça sert à ça la « famille », non ?


J’étais assise à la terrasse de ma villa, sirotant un verre de vin rouge, les yeux perdus dans le soleil couchant. Ce voyage à Wonderland m’avait laissé un goût âcre dans la bouche. Mais ce n’était que le début.

Emi Burton
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