« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« On est bloqué dans la Cité et le temps est ralentis ! »
Sa respiration était saccadée. Sa mâchoire serrée. Son regard passait d'Emily à Robyn, de Pégase à Athéna, puis à Neil qui tentait de raisonner le cavalier. En vain.
Il savait très bien qu'ils n'avaient aucun moyen de s'en aller. Il tentait tant bien que mal d'essayer de contacter Artémis et lâchait un juron à chacun de ses échecs. Il avait déjà été dans une situation similaire, même si cela lui semblait s'être produit il y avait bien longtemps. Il se rappelait du sang qui avait coulé, du combat interminable, de l'impossibilité de pouvoir s'enfuir. Foutue boucle temporelle. Hors de question qu'il reste enfermé cette fois-ci, encore moins que les autres soient obligés de le vivre également. De toute manière, ils ne tiendraient pas assez longtemps. Ils finiraient par tous mourir dans cette pièce, il en avait la certitude, même si d'autres ne semblaient pas se rendre compte de la gravité de l'instant. Il leur fallait un échappatoire.
Son regard se tourna vers la jeune humaine dont il ne connaissait rien, en plein face à face avec Peggy. La jeune fille semblait tenter d'expliquer à Emy ce qui se passait, ou du moins de la mettre en garde, mais elle s'en fichait complètement à priori. Il grinça des dents. Eux, divins, n'avaient certainement pas que de grandes qualités, loin de là. Il se savait rempli de défauts et son comportement n'était pas toujours exemplaire. Il en avait croisé des humains, des sympathiques, des méchants, des stupides, des amusants... et là, il ne voyait qu'une inconscience qui le mettait hors de lui. Un minimum d'instinct de survie lui permettrait de se rendre compte qu'ici, elle était en danger, en danger de mort même. Pourtant, elle semblait simplement se dire qu'elle était entourée de débiles profonds égoïstes. Il n'avait pas manqué de la voir sauver un des gardes et même si, à l'instant, il avait trouvé cela courageux... Elle n'avait aucune idée de ce qui était en train de se passer.
Il avait lancé quelques flèches, se rendant compte qu'elles effleuraient à peine Jamie, avant de s'approcher d'Emily.
« Il s'en fiche. » Il avait fait se dresser au-dessus d'elle un bouclier de lumière quasiment translucide, alors qu'il se penchait pour mettre le plus à l'écart possible le garde blessé qui l'avait bloqué. « Ce mec n'est plus totalement lui. Il s'agit de Famine et, faisons court, celui qui lui donne ses ordres veut détruire le monde, Storybrooke compris. Il est là pour quelque chose et peu importe que tu te considères ou non avec nous, tu es sur le chemin. » Ses yeux se posèrent sur elle, avec une lueur étrangement triste. Triste qu'elle ne sache pas ce qui planait au-dessus de leur tête à tous et qu'elle les dénigre autant... « Je suis navré que tu te sois retrouvée avec nous contre ton gré mais nous sommes bloqués ici, tu ne peux plus t'en aller. »
Il se redressa, reposant son regard sur le cavalier qui semblait les considérer comme de simples insectes qu'il pouvait écraser à tout moment. Si sa mission première avait été de les tuer, ils seraient déjà tous à terre.
« Alors tu as le choix. Sois tu te bats pour avoir une chance de rentrer chez toi en vie une fois tout ceci terminé, soit tu continues à te plaindre et à nous traiter comme des moins que rien dans ton coin. »
Nonchalamment, il lui lança l'épée d'un des gardes qui traînait au sol avant de s'éloigner. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait, il s'en fichait à présent. Si son but premier était de protéger tous ces êtres qui peuplaient la Terre et n'y étaient pour rien dans leur combat, il n'allait pas s'acharner à tenter de secourir une femme qui n'en avait pas envie.
Une tonne d'hypothèses continuaient à se mélanger dans sa tête, alors qu'il cherchait un moyen de les faire partir d'ici avant que tout ne dégénère d'avantage. Une boucle temporelle... il avait déjà vu ça. Il l'avait vécu. Il savait qu'Hadès avait pu en sortir, Poséidon prétendait avoir fait de même. Il devait bien y avoir une solution pour les emmener ailleurs. Le temps était ralenti... Le temps... Le temps.
Le dieu se retourna alors qu'il avait fait apparaître l’Éclair dans sa main, fixant Neil, à quelques pas de lui, droit dans les yeux.
« Tu peux nous sortir de là. »
Le ton de sa voix était plein de certitude, comme s'il s'agissait d'une affirmation qu'il venait simplement de réaliser, alors que la déesse semblait paniquer. Il était prêt à tout pour les sortir d'ici en un morceau, quitte à se tromper. Il n'avait pas le temps de réfléchir, il fallait tout essayer.
« On ne peut pas le battre. Pas maintenant, pas ici, pas comme ça... » Ils en avaient tous conscience sans vouloir se l'avouer, certainement. « Tu peux nous emmener ailleurs. »
Elle l'avait déjà fait, voyager dans le temps, dans l'espace, visiter de nombreux endroits... Si quelqu'un pouvait les faire sortir de cet endroit, c'était elle. Tant pis, Jamie prendrait ce qu'il souhaitait à Olympe, repartirait avec ce qu'il était venu chercher. Mais au moins, certaines vies seraient épargnées pour aujourd'hui.
« Je ne peux pas. Ce n'est pas aussi simple. » Il évitait les coups tout en cherchant une ouverture, une faiblesse en analysant Jamie. « Je sais que tu en es capable, madame la Prophétesse. »
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres l'espace d'un instant. Il aimait la taquiner en l'appelant de la sorte, mais cette fois-ci, cela eut l'air de déclencher quelque chose chez Neil. Il fut presque soulagé, de la voir acquiescer, se disant qu'ils allaient enfin avoir une issue. Elle avait juste besoin d'une diversion. Autour de ses mains se formaient des sphères d'énergie rouge, qu'elle divisait pour que chaque membre de leur groupe improvisé soit touché par l'une d'elle.
« Tu te souviens de la première fois qu'on s'est rencontrés mon petit cavalier ? »
L’Éclair crépitait entre les mains du dieu qui souriait à présent de toutes ses dents. La luminosité de la pièce avait baissé de manière marquée alors qu'une petite musique s'élevait autour d'eux. Si là, Jay n'était pas complètement distrait.
« Tu m'avais sorti d'Olympe et voilà que tu m'y piège à nouveau... C'est peut-être bizarre mais je trouve ça incroyablement romantique de ta part ! »
Il fit tourner l'arme divine dans ses mains, une décharge s'en échappant pour atteindre le cavalier. Autant dire que le manque de pratique – et peut-être aussi l'effet que lui faisait la chanson, qui sait – ne jouait pas en sa faveur. Le ricochet d'éclairs, il n'y était pas habitué et le cavalier sembla les éviter avec une aisance folle. Okay, on repassera, ce n'était vraiment pas fait pour lui.
Apollon tenta une démarche un peu plus... un peu plus 'lui'. Quelque chose qu'il avait toujours aimé faire et qui lui correspondait d'avantage. Il fit disparaître l'arme et fonça dans le tas. Pour se prendre un véritable mur qui lui cassa peut-être même quelque chose, il n'en était pas certain. Il sentait jusque que ses côtes lui faisaient mal, soudainement. Au moins, il avait gagné du temps.
« Ferme les yeux, laisse toi guider. »
Apollon entendit la voix de Neil alors qu'il avait été projeté, se retrouvant non loin d'elle. Il lança un dernier coup d’œil à Athéna, comme pour se rassurer et se dire que ça fonctionnerait. Il n'avait pas envie de les laisser ici sans en être sûr mais... Il avait confiance. Il avait confiance en Neil. Tout irait bien.
Alors il ferma les yeux et il se laissa guider.
Lorsqu'il les rouvrit, le dieu était sur un pont, un tas de personnes vêtues de toges blanches – lui rappelant une époque maintenant lointaine – se baladant autour de lui en ne faisait pas attention à sa présence. Il ignorait même s'il les voyait, bien que cela semblait être le cas.
Apollon se tournait dans tous les sens, cherchant des visages connus, observant les alentours. Il était totalement perdu. Il n'avait aucune idée de comment il avait pu atterrir ici et autant dire qu'en plus d'être perturbé par le changement de décor, il était admiratif. Plus loin se trouvaient des individus vêtus différemment du reste, comme des sentinelles, habillés d'armures or et rouge où se reflétait la lumière du soleil. Il se sentait bien, étrangement, sans doute à cause de l'astre gigantesque qui les surmontait et à qui il était lié... ou alors était-ce à cause de toutes ces lunes qui se trouvaient aussi dans le ciel, lui rappelant Artémis.
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This was the place I grew up now it's ashes to ashes. Memories fillin' my cup, it comes in flashes, but when it passes and I see your eyes I know there's nothin' I'll ever find better. I think I'd rather die alone, together.
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Ouille. Ça faisait mal. En soit, se prendre une colonne de plein fouet, c'était pas vraiment une partie plaisir. Sauf peut être pour les gens qui aiment bien morfler et qui trouvent ça existant. Chacun son truc. Moi, j'avais méga mal, et ça me refilait même pas un petit frisson. Au niveau des côtes, surtout. J'avais envie de beugler pour exprimer toute ma douleur avec l'élégance et la classe qui me définit (Ah ah. Non.), mais j'étais trop sonnée pour déjà rien que me relever. Merci Jamie. Ah non mais bravo hein. Me défoncer contre une colonne, c'était super comme réaction. Et après, on ose me dire que c'est moi qui agit comme une sale gosse ?
Après de longues secondes, je fini par me relever, en grognant des injures. J'avais super mal au dos maintenant, quel connard ! C'était une bonne raison pour lui casser la gueule ça. Essayer, plutôt. J'allais sûrement me faire exploser la tête avant même d'avoir parcouru dix centimètres. Vu comment il défonçait les divins qui étaient plus résistants que le commun des mortels, y avait des chances que j'y passe vite fait bien fait. Mais ça allait pas m'empêcher d'essayer quand même ! Si je devais mourir, c'était sûrement pas juste en attendant qu'on me fracasse la tronche. Je préférai encore provoquer les choses.
- C'est tout ce que tu sais faire ? Waouh, je suis tellement impressionnée ! Regardez tous comme il méchant, Dark Jamie ! Oulala, j'ai la chair de poule, comme c'est terrible ! Inclinez vous devant sa violence suprême et sa tronche de chien qui a la rage !
Je faisais de grands gestes théâtraux, à la manière d'une pauvre petite demoiselle en détresse. Tout en serrant les dents parce que putain, il m'avait pas loupé. Et dire que ça venait juste de commencer. Un jour, j'allais vraiment rentrer transformée en purée mousline. J'avais pas hyper envie de ressembler à Elliot, qui a été bercé trop prêt du mur, donc j'allais peut être essayer de faire un peu plus gaffe. Sinon, j'allais finir par bouffer mes oréos en bouillie.
- Allez montre moi ce que t'as dans le ventre. Tue moi ! Je suis devant toi ! Apparemment dans le futur ou un truc du genre tu me butes, alors autant t'y prendre à l'avance hein !
Ceci, les enfants, c'est ce qu'on appelle de la provocation. Alors non, je n'avais pas vraiment envie de mourir. Le principe du tunnel noir sans rien derrière, ça m'avait toujours fait flipper. Sûrement parce que quand on est une pauvre petite anomalie, on a la phobie des espaces noirs sans rien dedans. Merci Ellie d'avoir réveillé un peu plus le traumatisme.
Je fus tout à coup entourée d'une sorte de sphère rouge flamboyante. Euh... C'était normal ça ? J'avais l'impression d'être un hamster coincé dans sa boule en plastique pour pouvoir se balader en liberté dans toute la maison sans risqué qu'il bouffe tout les fils. Tout le monde était dans la même situation que moi, apparemment. Ça me rassurait. Au moins je ne serai pas la seule à me faire électrocuter.
Que ce que Neil avait dit ? Ferme les yeux. Laisse toi guider. Bon elle parlait au grand blond, mais ça devait être en rapport avec l'énergie rouge. Au pire, j'aurai juste l'air conne à fermer les yeux. J'allais fermer les yeux, quand je ressentie un choc violent dans mon épaule. Mais bordel de merde ! Il avait pas compris le Jay-Jay que si Apollon disparaissait, ça voulait dire que tout était fini ? Qu'il était Game Over, et que nous on foutait le camp en le laissant en plan ? Bien fait. Fallait pas nous attaquer. Je réussi à capter son regard une fraction de seconde, et j'essayais de bien lui faire comprendre qu'il me dégoûtait totalement. C'est plus un cocker, ça. C'était un taré, un malade.
En tenant mon épaule qui me picotait, je fermais les yeux. Et les ouvris, parce que c'était plutôt flippant de ne pas savoir ce qui se passait. Ou plutôt, pour le coup, de ne pas savoir où j'étais. J'écarquillais les yeux sous la surprise. Ok. On était plus du tout au même endroit. Sauf si Valérie Damidot avait réussi à changer toute la déco en trente secondes top chrono. C'était grand. C'était waouh. Et j'étais sur un pont. Moins cool ça. Je crois pas en la résistance de ces machins là. Vu le monde qui passe dessus, ça m'étonnerait pas que ça s'effondre un jour tient ! En m'écrabouillant sous des débris de pierre et en me coinçant sous l'eau pour que je meurs noyée, en me vidant de mon sang, et bouffée par le requin des « Dents de la mer », histoire de bien me pourrir jusqu'à la fin.
- Apollon le blond !
Je m'étais précipitée vers le dieu, en évitant les gens qui se baladaient, habillés avec les vieux draps de leur grand-mère. Bon, en même temps, je pouvais pas me moquer. Je sentais encore le sanglier suant et noyé dans le désodorisant si typiquement masculin. C'était tellement cliché.
- Comment on fait pour repartir ? Il faut qu'on retourne là bas ! Qu'on s'occupe du cas Méchant Jamie ! Que je puisse le frapper, parce que franchement, il le mérite ! C'est dingue comme j'ai envie de lui casser la figure, alors que pourtant je sais qu'il va m'éclater en un claquement de doigt. Mais j'ai carrément les mains qui en tremblent, regarde !
J'avais levé ma main, qui effectivement, tremblait. Ma rage habituelle était revenue. Adieu Tristesse, bonjour Colère. Mais putain, que ce que ça faisait du bien.
- Attends... c'est louche.
Je fronçais les sourcils, en tournant lentement sur moi-même., le poing serré. Pourquoi ? C'était ça, la grande question. Pourquoi ? Je n'avais pas compris tout de suite, mais là, c'était clair. Pourquoi, merde ! - Toi ! On est des étrangers habillés n'importe comment qui apparaissent de manière très mystérieuse, en mode aliens venu coloniser la planète, mais pourtant personne ne nous attaque. Si quelqu'un a envie de nous défoncer, autant y aller maintenant hein.
J'avais attrapé par le drap qui lui servait de fringue un type brun au cheveux bouclés, qui me jeta un regard horrifié alors que je le tirais vers moi. Enfin c'était surtout ma main qu'il regardait comme si j'avais une maladie dangereuse. Genre la débilité. Il avait de la chance, les spécimens atteints de ce mal incurable n'étaient pas encore arrivés.
- Attaquer ? Pourquoi toucherais-je à une création de notre père à tous ?
Hum hum. D'accord. Donc pour lui, on était tous frères et sœurs, et on allait probablement devoir tous faire une grande ronde en se tenant la main. J'aurai préféré une bonne vieille attaque, enfaîte. Il remit en place son drap, et inclina la tête, comme si j'étais une princesse. En soit, j'en étais une. Mais quand même. J'étais horrifiée là.
- Paix et bonheur. Gloire et triomphe.
Et il repartit, se mêlant à la foule qui ne s'intéressait même pas à moi, qui était plantée là, avec une grimace terrifiée. Je finis par retourner vers Apollon, en jetant des regards apeurés à toutes les personnes qui se baladaient tranquilou.
- On est dans la merde. Je crois qu'on est tombé dans un village de hippies qui se nourrissent à la drogue et qui sont accro à « Amour, gloire et beauté ». Si jamais tu vois des groupes de vieux à poils, faudra courir. Et vite.
J'étais prête à me barrer. Hors de question qu'ils me lavent le cerveau à coup de space cake. J'allais pas finir ma vie à faire du yoga en me reproduisant comme un lapin. J'avais des choses plus importantes à faire, comme m'occuper d'un méchant cavalier affamé. Et ça, c'était loin d'être en accord avec le règlement « Faîtes l'amour, pas la guerre ».
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Candy on the beach, there's nothing better, but i like candy when it's wrapped in a sweater. Some day soon i'll make you mine, then i'll have candy all the time.
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*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?
Elle ne voulait rien entendre. Je n'allais pas baisser les bras. Jamais. Le risque était bien trop grand. Et réel.
J'étais toujours aussi effrayée par la puissance du cavalier. Une puissance immense Bien plus grande que celle des humains. Bien plus grande que celle des créatures Bien plus grande que celle des dieux mêmes. Une puissance malveillante. Effrayante.
Le nom du monde était famine. C'était ancré là, dans ses yeux. Paralysée. Tétanisée
J'ignorais ce qui se passait présentement. Il y avait juste un mot, dépassant tous les autres. Un mot, une sensation.
Souffrance. Intenable. Cuisante. Omniprésente. Inédite. Le nom du monde était famine
Son regard était planté dans le mien, la douleur m'assaillait de toute part. J'étais fragile comme du verre. Sa façon de prononcer mon nom me fit frissonner d'horreur. Par ma faute, il n'avait plus son destrier. Par ma faute, il n'avait plus Diaval. Je l'avais poussé, simplement pousser, parce qu'il y avait urgence pour ma famille. Simplement poussé.
Je ne parvenais pas à réfléchir, la douleur était bien trop perçante. Lorsqu'il n'avait plus son regard plongé dans les miens, je percevais encore la douleur en moi. Atroce. Lancinante. Je percevais petit à petit les mots de Neil.
« Ferme les yeux, laisse-toi guider. »
Ferme les yeux. Laisse-toi guider. Laisse. Toi. Guider. Ouvre les yeux. Vois.
Nous n'étions plus dans la salle des balances. Le souvenir de la douleur s'estompait, petit à petit, je l'oublierais dans un fond de ma mémoire.
Je cherchais Émily du regard, Robyn aussi, Neil, Athéna, Apollon. Parmi ses gens habillés d'une tout autre façon que nous. Tout un tas de questions se bousculaient les unes après les autres mais pour le moment, je voulais retrouver les autres. Je fus soulagée lorsque enfin, je vis la tête d'Apollon dépasser des autres. Je me Freya un passage tout en m'excusant à chaque personne rencontrer pour avoir une ouverture.
"Apollon ! Robyn ! ça va? Tu va bien? Emily? Elle est ou? et Athena? Et Neil..."
J'avais dit plus tard les questions.
"Tu veux y retourner? On ne peut pas le battre Robyn, Famine, il faut trouver autre chose, un autre moyen, il y en a forcément un. N'est-pas? "
Robyn s'était tournée vers un homme bouclé.
" Attaquer . Pourquoi toucherais-je à une création de notre père à tous ? Paix et bonheur. Gloire et triomphe."
Je fronçais les sourcils. Ces mots. C'étaient les mêmes que ceux des dieux. Une formulation pour se saluer je crois. Je me tournai vers Apollon.
"Ils sont comme nous? Enfin comme...pas moi et vous...enfin nous...ils sont qui? Attends-je vais demander."
Je me tournai ensuite vers la première personne qui me passait sous la main.
"Bonjour, j'ai une question, ou plusieurs...l'un de vos...frères...nous avons dit que nous étions une création de...notre père. De qui il parle? Quel est son nom? Comment vous appelez cet endroit? Ou est-ce que vous vous rendez?"
Il me regarda étrangement, comme si j'étais...ignorante. Comme si les réponses à mes questions semblaient innées.
"Mais voyons, vous êtes à Titania, la Cité des Titans, de notre père à tous."
Il fit quelques pas pour s'éloigner avant de se tourner à nouveau vers moi.
"C'est le jour de la célébration. Il faut se dépêcher, où vous serez en retard." "D'accord, merci, on se dépêche, humm paix et bonheur. Gloire et triomphe." Dis-je avant qu'il ne reprenne son chemin. Je me tournai vers Apollon.
"Nous n'avons pas d'autres solutions que d'y aller je crois. On trouvera des réponses non? Mais il faut les autres d'abord."
Je me mordis la lèvre inférieure, je voulais lui demander autre chose. Une question qui ne me concernait pas...directement. Un petit peut quand même.
"Pour Émily, il ne faut pas être trop dur avec elle, elle est un peu agressive, elle doit être déboussolée, mais je m'en fiche tu sais? Enfin, de la façon dont elle rejette toutes...il faut être patient avec elle. Je suis sur qu'elle a une bonne raison. Donc...tu ne vas pas t'emporter contre elle hein?"
Je lui avais lancé le regard du chat potté. Je me faisais du souci pour elle, beaucoup, même plus que pour Robyn, même beaucoup plus que pour moi-même.
"Tu crois que ça va aller pour Neil?"
Peggy : 70 Famine : 85 N.B : "le nom du monde était..." petit hommage a Pierre Bottlero
fiche codée par shirosaki
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comme un funambule
Noir, blanc, gris. Fuis moi et je te suis, neutre, bon, mauvais, il est temps de jouer. ∞
Famine
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Famine
Le rictus sur son visage fût aussi triomphal... Que déçu. Famine avait toujours su que les Dieux n'étaient que d'infâmes lâches, mais fuir un combat engagé allait au-delà de la lâcheté. C'était décevant, et humiliant. Ridicule. Des pleutres et des vagabonds, partis sans même oser admettre leur défaite. C'était aberrant. Et tellement révélateur.
Son pouce passa sur sa lèvre, effaçant la légère coloration du sang, du à l'impact. La magie utilisée par Neil était puissante. Moins que celle que Famine lui connaissait, mais elle demeurait bien plus puissante que celle de n'importe qui. Même l'éclair futile d'Apollon n'avait pas même le quart de sa puissance. Et elle ne ferait qu'augmenter. Jusqu'à ce qu'il y mette un terme. Le rictus se fit un instant plus malsain, cruel. Il attendait ce jour avec impatience. Les souvenirs de Jamie étaient vivaces, toujours alertes mais rien ne pourrait remplacer la sensation lorsqu'il reverrait ce lieu. Ressentirait cette atmosphere. Saurait que le moment était venu. Il comptait bien s'en repaître. Et allègrement.
Le frisson qui courut le long de son échine n'était qu'un banal réflèxe humain, mais Jamie en profita pour le rappeler à l'ordre. Il n'était pas encore temps de rêve à la gloire et au sang. Tout deux étaient là pour quelque chose de précis. Et quand bien même son corps le lançait de toute part, tiraillé par son envie de combattre, ils se devaient de rester concentrés. Focalisés. C'était en cela que Famine n'avait jamais pu se résoudre à assimiler Jamie. Sa souffrance lui conférait un pragmatisme qui l'aidait à rester ancré. Concentré. Dans un présent défini. Protégé du passé, et bien assez loin du futur. Sa voix... Son visage se fit un instant plus sombre, à mesure que Jamie reprenait possession de son corps. Reprenant un visage qui était le sien et laissant le noir de ses pupilles sombres au creux de ses yeux. Les posant au hasard, là où Robyn s'était tenu. Elle lui avait demandé de la tuer. Et l'espace d'un instant, Jamie avait manqué de supplier Famine de le faire. La tuer. La tuer sur le champs. La détruire, afin de lui éviter.... Tout. Et le reste. Et le trouver. Trouver son soutien. Plus vite. Pas dans une poignée de mois. Pas si loin. Il ne voulait pas...
Focalisés. Concentrés. Les souvenirs de la douleur et de la peur n'étaient que cela, des souvenirs. Ce qui fût. Ce qui serait. Quelque part à cet instant existait un Jamie encore incomplet. Il n'était pas de leur devoir de le précipiter. Les choses viendraient. Les choses venaient toujours. Malgré lui, il hocha la tête, se redressant totalement cette fois. Leurs pathétiques tentatives l'avaient à peine effleurer, et son pouce eue tôt faut d'effacer l'unique preuve de leur passage. Cela confirmait ses dires. Il était bien plus puissant désormais. Si même le Maître de l'Olympe avait été d'une si pathétique faiblesse à son encontre... Un instant, Jamie sentit une sourde exaspération frôlé sa conscience, en songeant aux mots de cet imbécile paternaliste. Oh oui. Il se souvenait fort bien de leur première rencontre.... Comme de leur dernière...
D'un geste militaire, Jamie remit ses cheveux en arrière, balayant la pièce du regard dans le but de trouver ce qu'il était venu chercher pour le compte de Chronos.
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Time waits for no one, so do you want to waste some time. Suddenly my eyes are open, everything
comes into focus, oh.We are all illuminated, lights are shining on our faces, blinding.
Lorsque les gens vous blessent, il ne faut jamais le montrer. C'était une question de survie. Lorsqu'ils vous touchent, lorsque leurs paroles ont plus d'effet que prévue. Lorsque malgré vous vvous y accordez de l'importance. C'était une règle de base.
Emily leva lentement son regard vers l'homme face a elle. Il était grand, imposant et avait une aura particulière. Quand a son petit discourt … Elle serra les poings. Personne ne l’empercherai d'être là ou elle se trouvait, et ce n'était pas ce « Famine » qui allait la faire sortir si elle n'en avait pas envie. Lorsqu'il lui annonça qu'elle était bloquée ici, ça lui fit l'effet d'une pierre dans l'estomac. Non, elle devait sortir, elle ne pourrait pas ester ici avec eux, pas après ce qu'ils avaient fait. Elle devait rentrer, parce que … Ce fut comme une gifle, un coup qui lui rappela la dur réalité de la vie. Un goût amer emplit sa bouche tout a coup, et elle sentit le poids d'une immense solitude s'abattre sur ses épaules.
Non, plus personne ne l'attendait a présent. Figue était partie, la seule personne pour laquelle elle c'était allée a un peu d'affection avait attendue qu'elle s'en aille pour venir prendre ses affaires et partir. L'abandonner, comme ça, sans raisons apparente. Elle serra les dents, sentit son corps se tendre a cette pensée, au souvenir de la surprise qu'elle avait eut en voyant que si, elle était revenue. Et qu'elle avait tout fait pour ne pas la voir. On l'avait abandonné, une nouvelle fois. La boule dans sa gorge se fit plus grosse, plus douloureuse, et pendant un instant, elle se demanda si elle n'allait pas étouffer.
« Alors tu as le choix. Sois tu te bats pour avoir une chance de rentrer chez toi en vie une fois tout ceci terminé, soit tu continues à te plaindre et à nous traiter comme des moins que rien dans ton coin. »
Elle rattrapa la garde de l'épée par réflexe, tenant la lame vers le bas sans cesser de regarder Apollon, le bras devant elle, juste au dessous de ses yeux. Se battre avec eux ? Jamais. Elle ne pouvait pas, pas maintenant, pas avec ce poids sur le cœur, cette peine dont ils étaient responsable. Elle se força a déglutir, baissant rapidement l'épée qu'elle tenait toujours dans sa main. Ce type se trompait. Elle n'allait pas mourir. Elle ne mourrait que lorsqu'elle l'aurait décidé, et pas avant. Quand a son attitude ... Serrer les dents et ravaler ses mots, ses paroles. Il avait raison, ce n'était pas le moment.
Emily baissa les yeux sur l'épée qu'elle tenait en main, fixant la gare sans réellement la voir avant de relever le visage, de se mettre en garde. Observer ce "Famine", sa technique, jusqu’à ce que la fille qui désapait les autres ne se mette a faire des trucs avec ses mains. Au final, elle envoya des "boules d’énergies sur les membres, les uns après les autres, jusqu’à elle. Pourquoi ? Mais pourquoi elle lui faisait ça a elle, est ce qu'elle n'avait pas compris qu'elle ne voulait pas être mélée a cette histoire et préférait rester face a ce type ? Type qui se fit a nouveau plaisir en lui envoyant un nouveau truc dessus. Ok, la elle commençait a vraiment mal le prendre qu'on lui balance des mecs dessus. Elle mit son bras sur le coté pour se protéger au maximum, mais l'impact fut violent, brusque et douloureux. Elle sentit le fer de l’armure rentrer dans sa peau, frapper et la faire grincer des dents. Elle perdit l'équilibre et fut propulsé a terre, les yeux clos dans l’attente de l''impact. Qui fut différent de ce a quoi elle s'attendait. C'était plus .. plus lisse en fait. Ça faisait mal mais c'était plus lisse. Et plus bruyant aussi. A moitié allongée sur le sol, Emily se redressa pour regarder autour d'elle. Des jambes, des jambes et encore des jambes.
Retenant un juron, elle ne tarda pas a comprendre qu'elle avait encore été téléporté sans permission. Punaise c'était particulièrement pénible. En plus ça lui donnait mal au ventre et a la tête. Pourtant, elle ne se laissa pas démonter. Emily se leva et aperçut rapidement la tête du grand blond donneur de leçons au loin. Elle se baissa brusquement, se dissimulant derrière les épaules des gens dans la foule, avant d'avancer a moitié courbée. Hors de question de rester avec eux. Ils attiraient bien trop d’ennuis et si elle avait appris une chose dans la vie, c'était qu'on ne pouvait compter que sur soi même. Elle l'avait compris particulièrement tôt, du temps ou elle était encore un petit canard sauvage. Personne ne viendrait la défendre, elle était trop ... différente pour cela. Trop bizarre pour ça Elle ne comptait plus le nombre de fois ou on avait faillit la tuer juste pour ça. Parce qu'elle était a part, alors elle c'était forgé un mur, une barrière Le monde lui en voulait ? Elle en voulait au monde. Pendant un instant, elle avait crue, a plusieurs reprises que quelqu'un parviendrait a l'aimer un peu mais non, a chaque fois ces personnes lui avaient été retirées, ou étaient parties en la laissant derrière Savez vous l'effet que fait un dos qui se tourne pour s'éloigner lorsque vous êtes seuls dans l'obscurité, sur le point de basculé dans les ténèbres ? Elle, elle avait eut ce sentiment toute sa vie comme point de repère. La seule chose stable. C'était elle contre le monde. Ça l'avait toujours été, et ça le serait toujours, rien ne changerai cet état de fait.
Emily traversa le pont et s'éloigna rapidement, avant de s'avancer vers ce qui semblait être un étal de tissus. Lorsqu'on est en terre hostile, la meilleure chose a faire est d'essayer de se camoufler. Se méler aux autres pour ne pas attirer l'attention des prédateurs, rester discret et traverser, silencieusement, son territoire
"Dites, je suis ou exactement ?"
"A Titania ! La cité des Titans ! De notre Père a tous !"
"J'ai pas d'père .." laissa elle échapper, assez bas pour que personne ne l'entende.
Pas de mère non plus puisqu''a peine sous sa forme d'oeuf, elle avait été abandonnée, mis ailleurs. Elle n'était même pas née qu'on ne voulait pas d'elle. La voix dure, teintée d'une colère mal contrôlée Elle n'avait personne, elle ne voulait pas être comprise dans cette "super et parfaite grande famille" dont ils semblaient tous faire partis. Les titans. C'était pas ceux qui faisaient la terre et le ciel dans la mythologie ? Ses cours de latin remontaient a loin maintenant, mais effectivement il lui semblait bien que ça ait été mentionné quelque part. Bon, en même temps, si les dieux existaient, pourquoi pas les titans ? Des machins encore plus dangereux, super.
"Combien pour ce bout de tissus ?" fit elle au marchand.
"Combien ?"
Il ne semblait pas comprendre Pourtant ce n'était pas si difficile non ? Emily fouilla un instant dans son sac, avant d'en tirer quelques billets ... pour les ranger aussitôt. Le cour de l'argent n'était pas le même ici qu'a Storybrook, elle se ferait repérer immédiatement. Ceci dit, vue comment les gens étaient habillés, le troc devait encore être d'actualité. Bon, alors... Elle s'immobilisa brusquement en attrapant un vieux porte feuille usé. Elle observa la photo qui était dedans pendant un instant, contempla ces deux visages ... avant de la ranger dans un geste brusque. Ce n'était pas le moment de faire du sentimentalisme. Emily attrapa un CD - qui aurait normalement du se trouver dans sa voiture mais bon – et le fourra dans les mains de l'homme qui accepta, trop choqué pour pensé refuser.
"Écoutez ça, j'adore." lâcha elle en lui donnant son Cd de 30 Seconds To Mars.
Rapidement, elle attrapa le long tissus blanc et d'un geste ample le passa autour de ses épaules pour s'en couvrir, comme d’une cape, avant de l’attacher avec une épingle a nourrisse qu'elle garda vers elle. Il ne faudrait pas qu'un détail comme ça la trahisse. Ramenant la capuche de fortune par dessus la tête, elle dissimula son visage et se mêla a la foule, pour aller en direction d'un gros bâtiment arrondit. Ça faisait pensé a un œuf, et son œuf, c'était bien le seul endroit ou elle c'était sentie en sécurité dans sa vie. Elle suivit la foule, laissant ses oreilles traîner ça et là. Une cérémonie alors ? Ça semblait important. Anonyme au milieu de la foule, elle jeta un regard vers les sentinelles qui gardaient les portes closes, dans leurs armures rouges et or. Ils ne la laisseraient pas passer, c'était claire. Ils portaient tous un bâton alors qu'elle, avait calé son épée sous sa "cape" pour la dissimuler. Quittes a avoir une armes, autant garder l'effet de surprise et ne pas se faire arrêter a cause de ça
Lentement, elle leva le regard vers le ciel et appercut de nombreuses lunes disposées dans le ciel, ça et la. C'était beau, tout comme cet endroit. Lentement ses yeux descendirent vers le grand bâtiment Il ne restait plus qu'a attendre non ? Une fois que ce serait fait ... Elle aviserai.
Emily : 80%
Eloise A. St-James
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- Oh je t’en prie ! S’écria-t-elle en entendant Jamie geindre. Le choix, le Jamie du présent là et l’aura toujours. Je t’ai souvent empêché de t’isoler non ? Tu crois que c’était pourquoi espèce d’abruti ? Lui gueula-t-elle dessus. Jamie est mon ami, surtout depuis le monde du Marchand de Sable… Et je suis certaine que la tête de pioche que tu es devenue le sais parfaitement. Ne viens pas te plaindre devant moi de ne pas avoir eu le choix…
Parce que c’était faux. Athéna avait toujours tout fait, une fois qu’elle avait compris les craintes qu’avaient Jamie, pour qu’il ne reste pas seul et qu’il sache qu’il était apprécié, même s’il abritait un cavalier. La déesse le considérait comme un ami cher, un ami proche et n’aurait jamais accepté qu’il abandonne aussi facilement. Sans doute que dans le futur, elle n’avait pas pu être là pour l’empêcher de sombrer…
Un grognement peu féminin échappa à la déesse lorsque celle-ci vit Peggy apparaître. Non mais… Elles faisaient chier ces humaines et ces créatures ! Comme s’ils allaient avoir le temps de s’occuper autant que possible de Famine tout en les protégeant… Quand la créature d’Hermès se rapprocha de l’humaine insupportable, Athéna espéra durant un court instant qu’elle allait lui expliquer les choses et se tenir à ses côtés pour l’empêcher de faire une bêtise. Mais non. Pégase semblait vouloir se joindre à la mêlée, bien qu’elle ne soit pas du tout faite pour ça…
Tout en veillant à ce que Peggy ne soit pas trop touchée, la guerrière analysait la réaction de Famine face à Robyn. Il avait… Tenté de l’empêcher de se souvenir ? Oui, peut-être que c’était ça. Apparemment, si Robyn était actuellement la plus grande faiblesse de Jamie, cela ne changeait pas vraiment dans le futur. C’était bon à savoir… Même s’il était clair aux yeux de la déesse qu’ils ne pourraient rien faire contre lui en l’état actuel des choses. Famine était à son maximum de puissance et il avait toujours été le Cavalier le plus puissant d’après ce que lui avait raconté Arès de l’épisode où les Cavaliers avaient débarqué à Storybrooke. Un coup d’œil à Apollon qui était aux côtés d’Emily, l’imbécile qui ne comprenait pas une situation aussi importante que celle qu’ils vivaient, lui fit comprendre que lui aussi le savait…
En voyant son frère s’approcher de Neil, Athéna comprit qu’il préparait quelque chose. Aussi se redressa-t-elle, épée à la main, prête à le seconder. Il utilisa d’abord son arme divine, ce qui n’eut pas vraiment d’effets, avant de foncer le tas, au sens littéral du terme. Mouais, si la première idée était intéressante, pour la seconde, il repasserait hein ! Alors que le blond reprenait ses esprits, la guerrière se mit face à Jamie.
- Pauvre Robyn, dire qu’elle a affaire à cette version pourrie de toi… Remarque, au moins maintenant, tu es moins faible qu'avant, c'était si facile de te mettre à terre... Susurra-t-elle avec un sourire plein de sarcasmes.
Sans doute l’avait-elle un peu énervé. Ou alors, il avait simplement voulu s’amuser. Quoi qu’il en soit, tandis que Neil préparait ses orbes rouges et que les autres disparaissaient un à un, Athéna se mangeait des coups. Puissants en plus hein, il plaisait vraiment pas le Cavalier ! Du sang s’était mis à perler de sa bouche et elle avait sans doute quelques côtes cassées… Mais quand l’orbe rouge s’intéressa à elle, la déesse eut un petit sourire en coin avant de disparaître.
Quand le monde redevint stable aux yeux de la jeune femme, celle-ci put voir qu’elle était dans une immense cité. Élégante et imposante, son style architectural plaisait beaucoup à la déesse. Malheureusement, avec son Égide et son boxer, Athéna faisait un peu tâche. Aussi se hâta-t-elle de piquer avec agilité et discrétion une toge et une paire de sandales sur une étale non loin de là et de faire disparaître son armure pour s’habiller de la même façon que les gens aux alentours. Puis elle se mêla à la foule, jusqu’à ce que la tête d’Apollon ne soit visible et que le vent ne lui apporte la voix de Peggy. La guerrière rejoignit rapidement le groupe.
- Apollon ne le sera peut-être pas, mais moi, j’ai bien l’intention de lui faire entrer un peu de plomb dans la cervelle si elle continue ses conneries. Dit-elle en les rejoignant. Quant à Neil, elle est sans doute la mieux armée pour faire face à tout ça… Ajouta-t-elle en souriant, posant doucement sa main sur la joue de Peggy pour la rassurer. Et si on essayait de voir ce qu’ils font tous à aller dans la même direction ? Suggéra-t-elle.
Comment pourraient-ils en savoir plus sur ce monde s’ils ne bougeaient pas de là hein ? La déesse était persuadée que sa nièce saurait les retrouver. Quant à Emily, franchement, son absence ne l’inquiétait pas plus que ça… Sans doute était-elle encore entrain de ronchonner quelque part ou de se planquer parce que ça ne la concernait pas…
Athéna : 55%
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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !
D'après le code de Grey Wind
Neil Sandman
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« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
« Il était une fois, un commencement. Des cieux et une terre. La terre était informe et vide. Puis vint une lumière éblouissante. »
Il y a un vide dans mon âme. Quand on y prête attention, on peut le lire sur mon visage, même si je tente au mieux de le cacher. C'est un vide immense.
Apollon m'a demandé de nous trouver un moyen de quitter ce lieu. Je ne peux pas voyager dans le temps, mais je peux utiliser son aura pour nous laisser porter par lui. Je ne sais pas l'expliquer. C'est simplement que le temps est partout autour de nous et qu'il est parfois possible de s'accrocher à lui, de voyager à ses côtés, comme quand on prend un train en route.
Le dieu attend de moi que je l'aide. Dans mes mains, je fis naître une énergie pure. Je la laissai s'échapper et toucher chaque personne présente autour de moi, à l'exception de notre ennemi, Jamie. L'heure est venue de se laisser porter par mon vieil ami, le Temps.
« Ferme les yeux, laisse toi guider. »
Il y a bien trop de vie autour de nous pour prendre le risque de les voir s'éteindre. Ils ne veulent pas mourir. Je suis comme eux. Mais je ne suis pas très emballée par la vie non plus. Je me fais peur à en mourir. C'est pourquoi je ne cesse de courir. J'aimerai qu'il me prenne la main, qu'il me fasse entrer dans le monde des vivants. Qu'il m'aide à comprendre le sens de cette mission dont on m'a chargée.
Un petit sourire naquit à l'intérieur de moi. Une musique s'éleva dans les airs pour distraire le cavalier, mais aussi parce qu'Apollon resta une fois de plus fidèle à lui même. Ils partirent tous les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il ne resta plus que Jamie et moi. Je l'observai quelques instants. Est ce qu'on allait s'affronter une dernière fois ?
« Il est friand de souvenirs. Comme celui que tu es en train de vivre. Des moments où le temps est figé et où il peut entrer librement et voir ce qu'il n'a jamais vue, ressentir ce qu'il ne peut plus ressentir... »
Je ne souhaitais pas me battre, ni l'affronter. Jamie était et sera toujours un puissant allié. C'est simplement qu'un jour, il a choisi la mauvaise option. Mais lui aussi peut encore changer de camps.
« Il peut venir à bout de n'importe qui, mais il y a une personne qu'il ne touchera jamais. Car elle détient un souvenir qu'il convoite plus que tout. »
Je sais où je vais, ce que je veux faire. Je ne peux pas changer ce qui vient de se passer, mais je peux éviter que ça se reproduise.
« Il a déjà eu l'occasion de l'obtenir, mais il ne l'a pas fait. Tu sais pourquoi, Jamie ? »
Je fis un pas dans sa direction, sentant l'énergie pure s'emparer de moi. Je pouvais partir à tout moment, il suffisait de le vouloir.
« Parce qu'il ne supporterait pas de voir le regard de celle qu'il a perdu, si elle voyait ce qu'il est devenu. »
Je ne suis pas la seule à avoir un vide dans mon âme. Je sais ce que ça fait de ressentir un tel manque, de perdre les pédales, de tenter de faire le bien en faisant le mal. Je sais ce qu'il ressent, ce qu'ils ressentent tous. Et je sais que rien de ce qu'ils feront remplira ce vide.
« Tu étais dans l'un de ces souvenirs. Elle était face à toi. Tu pouvais la prendre dans tes bras, lui dire au revoir. Tu as eu une chance qui ne se produira peut-être plus jamais. Et tu as vue comment elle t'a regardée ? Comme si ce n'était pas toi. Car tu ne ressemble pas à celui qu'elle aime. »
Je sentis dans son regard quelque chose qui changeait. Ses yeux perdirent leur obscurité. Ses pupilles redevinrent bleues comme autrefois. Il sembla bien plus fatigué, écrasé par le poids du cavalier. J’eus la sensation qu'il pouvait changer. Mais il est toujours là, tapis au fond de lui. Il sait ce qu'il a perdu, ce qu'il ne retrouvera jamais si il se joint à nous. Il est déjà trop tard pour lui.
« Ne lui ramène ce qu'il souhaite... » murmurai-je. Avant de partir, je le vis ouvrir la bouche et murmurer quelque chose à son tour.
« Je l'aime. Je l'aime encore, et cela ne s'arrête pas. »
J'arrivai au moment même où Athéna rassurait Pégase en lui disant que j'étais sans doute bien plus armée pour faire face à tout cela. Comme elle se trompait...
« On est où ? » murmurai-je en regardant autour de moi et quand je vis les gens, les Sentinelles et les monuments, mon coeur fit un bond. « Oh non... »
Il fallait se montrer rassurante et donner l'impression que je contrôlais tout.
« Euh... ok. C'est... ça va. Enfin, je crois. »
Je lança un regard à Apollon pour voir si il se sentait bien lui aussi et rassuré. Il y avait autour de nous Pégase, Athéna, Apollon et Robyn. On était tous là, tout allait bien se passer.
« Faut qu'on sache quand on est. »
J'en avais pas la moindre idée. J'espérais juste que ce ne soit pas l'ère du nouveau Titan Roi, mais bien de celle d'Ouranos. En guise de réponse, un bruit se fit entendre. Une sorte de grand cor qui raisonna dans toute la Cité. Les gens autour de moi s'agenouillèrent sans se poser la moindre question, à l'exception des Sentinelles qui restèrent debout.
« Merci... » dis-je soulagée avant de m'agenouiller à mon tour.
« Faites pareil, vite ! »
Je ne savais toujours pas à quelle époque on se trouvait, mais il était bel et question du Titan Roi Ouranos. C'était le seul à faire agenouiller tout son peuple, plusieurs fois dans la journée, pour se sentir supérieur et aimé. Quel homme... Cela durait plusieurs minutes à chaque fois et tous ceux qui ne se penchaient pas, prouvaient aux autres qu'on était bel et bien tous éphémères.
« Quand on sera debout, faites vous discret. N'utilisez pas vos pouvoirs. Ne te change pas en animal, Pégase. Et ne soit surtout pas désagréable Robyn. »
Ne pas utiliser ses pouvoirs c'était une bonne chose, histoire de ne pas se faire remarquer. Les toges qui venaient de nous apparaître sur le corps, c'était juste la dernière fois que je comptais utiliser mon pouvoir. Mais on devait réellement se montrer discret. Athéna l'avait déjà fait précédemment. Au loin on pouvait entendre des bruits raisonner. C'était Ouranos qui entrait dans le grand Palais. Les gens l'acclamaient au devant. Moi, je me contentai de tourner la tête pour vérifier une chose...
« Où est la fille ? »
Comment qu'elle s'appelait encore ? Elle était bel et bien venue avec nous, alors où était-elle ? J'avais observée tout autour de nous, sans entendre la moindre réponse, quand mon regard croisa celui d'une petite fille, qui était restée debout, cachée derrière un muret. Ses yeux perçants accrochèrent les miens. Voilà qui allait encore compliquer les choses, même si j'avais la sensation que la solution à notre problème pouvait très bien être elle.
« Ellie... » murmurais-je. Mon Ellie.
Neil : 100%
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Ellie Sandman
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« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »
All that lives must die, Passing through nature to eternity.
...
Lorsqu'on disparaît pour la première fois, on fait un rêve. La deuxième fois, on ne rêve plus. La troisième fois, on ne vit plus que dans les rêves des gens qu'on a connus.
Chaque jour était identique mais ne ressemblait pas au précédent pour autant. C'était étrange de vivre au moment où le Temps n'existait pas, car il s'écoulait malgré tout. Je ne le percevais pas de la même manière.
Mon sac en toile se balançait sur mon épaule à chacun de mes pas. Il contenait déjà pas mal de fruits que j'avais choisis. Je m'arrêtai devant un autre stand de l'agora, vivement intéressée par des pêches qui dispensaient un parfum exquis. La personne qui se chargeait du stand m'en offrit deux. Il en était ainsi en cette époque : les gens donnaient librement. Il n'existait pas de monnaie ni de troc. Pourtant, nous étions loin d'un monde utopique.
Je glissai précautionneusement les pêches dans mon sac et remerciai l'homme. Afin de ne pas attirer l'attention sur moi plus que nécessaire, j'avais pris l'habitude de manger plusieurs fois par jour même si je n'en ressentais pas le besoin. Puis, je m'éloignai de l'agora pour marcher un peu dans les rues passantes. J'aurais souhaité être de retour chez moi avant d'entendre le cor résonner aux alentours, mais plusieurs charrettes me ralentirent. Je trouvai donc un petit muret pour me cacher juste derrière. Alors que tous les habitants se prosternaient pour leur révérence quotidienne, je restais debout, ma tête dépassant à peine du muret. Il est parfois utile d'être petite pour son âge -ce n'est pas peu dire. J'aurais préféré me faire occire que de m'agenouiller, mais se cacher est une bien meilleure façon de rester en vie. Se téléporter était proscrit, car cela aurait attiré l'attention. Depuis que j'étais en cette époque, je m'appliquais à utiliser mes dons avec parcimonie. Jusqu'à maintenant, j'avais réussi à n'obtenir que de l'indifférence de la part des dirigeants, ce qui me convenait parfaitement. Quant aux habitants, ceux qui me décochaient des regards à la fois curieux et anxieux me pensaient bien trop sorcière pour oser m'aborder.
Moi qui avais toujours souhaitée être seule, j'aurais dû être heureuse. Hélas, j'avais découvert un précepte aussi vieux que le monde, dans mon isolement : le bonheur n'est réel que quand il est partagé. De toutes façons, la joie avait déserté mon coeur depuis bien longtemps.
J'étais donc un peu à l'écart, cachée par le muret, à observer la foule prosternée. Une petite brise agitait les larges pans de mon pantalon en toile et soulevait mes cheveux seulement retenus par un peigne en bois représentant un oiseau.
Je balayai des yeux la place publique quand mon regard accrocha celui d'une personne que je connaissais. J'en sursautai presque. Désarçonnée, je dévisageai Neil. Tout d'abord, je crus rêver. Elle était accompagnée d'Apollon, Athéna, Robyn et Pégase. Non, c'était impossible... Que faisaient-ils tous ici, à cet instant précis ?
Le fait de les voir me plongeait dans un état indescriptible, mélange de liesse nostalgique et de douleur lancinante, comme une plaie que l'on croyait cicatrisée mais qui en réalité, ne faisait que suinter. La blessure était encore à vif.
Je cessai de respirer, même si je n'en avais pas besoin, et me contentai de les fixer le temps que la cérémonie se termine. Au bout de quelques minutes, un bruit de cor résonna de nouveau dans toute la cité et les gens se relevèrent d'un même mouvement.
Je ne savais pas ce que je devais faire. Je me raidis sur place en voyant Neil et les autres se diriger vers moi. Ma réaction fut immédiate : je courus en sens inverse pour les fuir.
"ATTENDS !" s'écria Neil dans mon dos d'un ton stupéfait.
Je savais qu'elle allait me poursuivre. Pourquoi ne voulait-elle pas comprendre ? A quoi jouait-elle ? Ne saisissait-elle pas les enjeux ?
Je courus le plus vite possible. A chaque enjambée, mon sac rempli de fruits tapait dans mes côtes et me faisait mal, mais je ne le lâchai pas pour autant. C'était considéré comme un crime de gaspiller la nourriture, et je respectais cette coutume. Je détalai à travers la ville, retournant à l'agora, là où se trouvaient les stands de nourriture en tous genres. Jetant un bref coup d'oeil par-dessus mon épaule, je remarquai que j'étais talonnée par Neil et les autres. Evidemment. D'ailleurs, Apollon venait de la dépasser. Avec les grandes jambes qu'il avait, il n'était guère étonnant qu'il soit champion de course à pieds.
Je ne m'avouais pas vaincue pour autant. J'étais petite mais rapide, et surtout, je connaissais cette cité mieux que moi-même.
Arrivée devant le stand de pastèques, je pris mon élan et sautai sur le poteau qui le retenait avant de grimper prestement jusqu'à la toile de tente. Tel un trampoline, cette dernière me propulsa jusqu'au toit d'une demeure, juste au-dessus. Je m'y accrochai et basculai en avant. Je me rétablis par une roulade et me mis à courir à toute allure sur le toit plat. De cette façon, j'avais forcément semé Neil et les autres. Ils ne me retrouveraient pas et c'était mieux ainsi.
Arrivée au bord du toit, je me stoppai et descendis par des bas-reliefs gravés à même la pierre, le long du mur.
Puis, je sautai à terre et repris ma course à travers la ruelle moins passante. J'étais tellement concentrée que je me fis surprendre par deux sentinelles qui me barraient la route. Immobiles, elles pointaient leurs lances sur moi.
"Ce n'est pas interdit de courir..." dis-je, essoufflée.
Je me retournai et en aperçus une autre qui avançait en m'observant d'un oeil impassible, dans son armure rouge et dorée.
"Qu'avez-vous à vous reprocher ?" demanda-t-elle.
"Rien du tout... Vous ne savez pas que courir est bon pour la santé ?" répliquai-je d'un ton savant.
J'étais légèrement pressée mais bien entendu, les sentinelles ne le sont jamais. Par conséquent, elles ne pouvaient pas comprendre. Pour couronner ma fuite de "franc succès", je vis bientôt arriver Neil et ses acolytes. Certains semblaient plus haletants que d'autres.
Je me laissai aller à rouler des yeux, devant mon incapacité à être suffisamment rapide pour les semer. Sans ces fichues sentinelles, j'aurais été déjà loin.
"Que vous a-t-elle fait ?" demanda un soldat à Neil.
"On s'amusait juste." se défendit la jeune femme, prudente.
La sentinelle posa son regard insistant sur moi, regard que je soutins sans ciller. Peut-être d'un air un peu trop buté.
"Restez discrets. C'est le grand jour, aujourd'hui." nous recommanda-t-elle enfin avant de partir, flanquée des deux autres.
J'attendis qu'elles s'éloignent, le coeur battant. Mes yeux frénétiques calculaient déjà la manière de m'échapper. Neil dut le remarquer car elle déclara d'un ton presque suppliant :
"Ellie... ne t'en va pas, s'il te plaît."
Je tournai brusquement la tête vers elle.
"Pourquoi les as-tu amenés maintenant ?" demandai-je d'un ton sévère.
"Il nous faut un endroit tranquille."
"Ca ne répond pas à ma question. Pourquoi as-tu conduit des personnes comme elles à cette époque ?" fis-je en désignant son groupe. "Tu es suicidaire, ma parole ! Je pensais que tu avais davantage de plomb dans la cervelle."
"Je n'ai pas choisi. Il fallait qu'on s'échappe, et vite."
"Que vous est-il arrivé ?"
"Jamie..." murmura-t-elle.
Oh. Mes yeux s'agrandirent d'angoisse mais je me composai aussitôt un masque de froideur pour n'en laisser rien paraître. Je savais ce qu'il en coûtait de croiser la route de ce cavalier. Il était le plus terrible de tous. Ils avaient été bien trop peu pour l'affronter, à moins qu'il ne s'agisse que des survivants. Je comprenais parfaitement la décision de mon amie, même si j'avais encore du mal à l'accepter. Toutes les conséquences désastreuses que cela pouvait entraîner si jamais...
J'hésitai encore quelques instants et déclarai :
"Les gens sont curieux par ici. Nous serons plus à l'aise pour parler chez moi. Suivez-moi."
Sans attendre, j'ouvris la marche à travers la cité. Nous passâmes à côté d'une vaste coupole en verre, puis nous longeâmes les abords d'un palais honteusement grandiloquent.
"C'est le quartier luxueux." précisai-je en jetant un regard mauvais au palais bordé par des allées de palmiers orangés. "Nous ne sommes pas les bienvenus. Heureusement, nous ne faisons que passer."
"D'ailleurs, on pourrait accélérer ?" me pressa Neil.
J'opinai et pris le pas course pour me rendre jusqu'au quartier plus misérable, un peu à l'écart. En cet endroit, seules les personnes âgées se massaient dans des huttes ressemblant à des ruches. Elles étaient très jolies la nuit, car la lumière filtrait à travers les interstices, mais de jour, ces habitations faisaient grise mine à côté des somptueuses demeures et palais.
"Les vieillards sont tous rassemblés ici en attendant le passage de Japet." marmonnai-je entre mes dents. "Pratiquement personne d'autre n'y vient. Vous serez en sécurité."
Sur notre passage, quelques personnes se retournèrent pour nous observer avec curiosité. Je n'y prenais plus garde. J'étais la petite sorcière et pour la première fois, j'emmenais des gens chez moi. Cela allait sans doute faire la une du parchemin local.
Imperturbable, je me dirigeai jusqu'à ma hutte qui se dressait un peu à l'écart des autres.
"Attention à la porte." dis-je après en avoir franchi le seuil.
Je préférais les prévenir car ma hutte était plus basse que les autres. Autrement dit, elle était à ma taille. Il s'agissait d'une unique pièce circulaire de quelques mètres carrés. J'avais toujours apprécié vivre dans peu d'espace. Je me sentais rassurée. La paillasse qui me servait de lit était envahie de livres en tous genres. Deux étagères bancales se disputaient quelques aliments et un bouquet de fleurs fanées. Mon endroit préféré était le coin avec la table basse et les coussins rembourrés en paille. J'avais également aménagé une sorte de cuisine minuscule avec de l'eau et un évier. Des piles de carnets et de livres s'entassaient sur le sol. Avec certains, j'avais même créé des étagères de fortune. D'autres piles étaient si hautes qu'elles formaient presque un second mur, par endroits.
La pièce baignait dans le clair-obscur, car la porte ouverte et l'unique fenêtre ne suffisaient pas à dispenser la lumière suffisante. Aussi j'allumai une bougie que je posai sur la table basse.
"Est-ce que vous voulez que je fasse du thé ?" demandai-je au groupe tout en abandonnant mon sac sur le sol.
Je levai les yeux vers Apollon qui était contraint de rester courbé dans la hutte, tant le plafond était bas pour lui. Quelle idée d'être aussi gigantesque ! Le voir ainsi manqua de m'arracher un sourire mais je baissai aussitôt la tête et me dirigeai vers le coin cuisine. J'entrepris de préparer tout ce qu'il fallait, attrapant des récipients en terre cuite en guise de tasses.
Je sentis Neil s'approcher dans mon dos. Sans prévenir, elle posa une main sur mon épaule. Je frémis très légèrement : je n'étais plus habituée aux contacts humains depuis si longtemps...
"Ca n'est pas encore arrivé." me révéla-t-elle.
Je déglutis avec peine et sentis mes lèvres trembler. J'avais gardé la tête penchée sur mon ouvrage. Oui, il était important que l'on sache à quel point du Temps nous nous trouvions l'une l'autre... Pourtant, ça me faisait mal. Ils avaient tous tellement de chance...
Mes yeux dérivèrent brièvement sur Robyn. Il fallait qu'elle revienne saine et sauve à son époque. C'était essentiel pour garder l'équilibre intact. Rien ne devait être modifié. Les instants de bonheur devaient demeurer. A l'instant où la jeune femme m'observa, remarquant que je la regardais, je détournai la tête résolument. C'était bien trop dur de la fixer trop longtemps...
Je pris une grande inspiration et remuai légèrement la tête comme pour détendre les muscles de ma nuque. Neil enleva enfin sa main de mon épaule. Je versai de l'eau dans une sorte de marmite que je posai sur le feu que je n'éteignais jamais, tout ceci sans trembler, et pivotai enfin vers le groupe. Nous étions vraiment à l'étroit dans ma petite hutte. Et ils semblaient tous trop grands.
"Par contre, soyez indulgents, je fais le thé moi-même. Etant donné que cette boisson n'existe pas ici, je la fabrique comme je peux avec les plantes et les fruits que je trouve."
J'avais dit cela pour détendre quelque peu l'atmosphère. J'attrapai une boîte sur l'étagère la plus proche et l'ouvris, révélant les embruns d'une mixture étrange. J'en pris une grosse poignée que je plaçai dans un petit filet, avant de le plonger dans la marmite qui chauffait.
"Quand on se concentre, on arrive presque à imaginer le goût de la bergamote. Presque."
Je ne pus réprimer une grimace et esquissai l'ébauche d'un sourire. Mon visage n'y était plus habitué.
Avec application, je me saisis de la marmite fumante et versai le "thé" dans les petits bols en terre cuite qui fumèrent bientôt, dispensant une senteur corsée et piquante. Si j'avais pensé qu'un jour, j'aurais eu des invités dans ma hutte... J'essayais de ne pas songer au ridicule ni à l'improbabilité de cette situation.
Je sentais le regard de Neil sur moi, sans cesse. Il fallait qu'elle arrête de m'épier ainsi. Je devais garder le plus de distance possible. A quoi bon, si c'était pour la perdre à nouveau ?
crackle bones
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« Time after time »
“I ask not for any crown but that which all may win; Nor try to conquer any world except the one within.”
Robyn W. Candy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Bonjour, je suis une adulte totalement mâture et responsable!
Le hasard est un connard. C'était scientifiquement prouvé. Avec preuve à l'appuie, pour le coup. Que ce que Ellie foutait là ? J'aurai préféré tomber sur Elliot. Ça aurait été moins dérangeant. J'avais toujours pas digéré d'avoir été quasiment tuée par son double maléfique. Y a des traumatismes qui restent hein ! Finir perdue dans les méandres du néant, c'était pas méga bon pour le moral, aux dernières nouvelles. J'allais avoir du mal à ne plus l'imaginer entrain de jouer avec son joystick et me manipuler comme si j'étais un foutu pantin. Et les pantins, c'était carrément flippant.
- Je veux pas boire de ton machin.
Je croisais les bras et fronçais le nez de dégoût à l'odeur de la boisson qu'elle venait de faire bouillir. C'était censé être du thé, ce truc qui ressemblait à de l'eau croupie ? Déjà que le thé, en soit, c'était un truc de vieux... Qui de moins de soixante dix ans consomme du thé ? Et puis peut être que son machin était empoisonné. J'avais pas confiance. Elle m'avait regardé bizarrement, à un moment, en plus. C'était louche. Et si enfaîte, elle avait été envoyée par Elliot pour mieux me détruire parce que je lui avais pété le nez ? Valait mieux pas pour lui, parce qu'il avait réussi à remonter dans mon estime dernièrement. Un tout petit peu.
- Que ce qu'elle fout là, Neil ? Faut qu'on reparte à Storybrooke, on doit s'occuper du cavalier avant qu'il fasse n'importe quoi. Tu peux pas nous ramener grâce à tes sphères magiques ?
Je m'étais rapprochée de la fille de Lily, même si vu la taille de la grotte d'Ellie, on était déjà vachement prêt les uns des autres et qu'en plus, pour parler en privé, c'était pas méga discret. Eh mais au faîte... Si la naine était liée à Elliot, est-ce que ça voulait dire qu'elle était un peu comme sa... mère/père, ou un truc du genre ? Ou sa tante ? J'y comprenais que dalle aux relations chez les divins. C'était pire que d'essayer de faire l'arbre généalogique des Feux de l'amour !
- Je ne peux pas voyager dans le temps. Je le prends juste en route.
Ça servait à quoi de se téléporter n'importe où si c'était même pas pour super bien contrôler ses pouvoirs ? Quoi que vu mon talent pour jamais savoir quand utiliser mon propre pouvoir de téléportation, valait mieux que je la ferme. En même temps c'était trop con comme truc ! À quoi ça servait d'avoir un espèce de don trop cool si c'était pas pouvoir l'utiliser quand on veut ?
- Bah pourquoi tu utilises pas le temps pour nous ramener alors ?
J'étais surprise par sa réponse. Ça devait pas être difficile de repartir ! Si c'était en rapport avec le temps, suffisait de choper une horloge. Ou une montre. C'était par rapport aux minutes ou aux secondes ?
- Le temps n'existe pas encore...
Cette fois, je lui lançais un regard suspicieux. Est-ce qu'elle avait récemment consommé de la drogue ? Ça devait être dans le poison liquide que Ellie avait préparé ! Comment le temps ça pouvait pas exister, hein ? Là, les secondes qui défilaient, c'était considéré comme du temps. Non ? J'avais jamais été en cours de physique chimie, donc j'y connaissais pas grand chose.
- Tu veux pas arrêter de parler en charabia ? Comment le temps ne peut pas exister ? C'est le temps ! Le temps ! C'est pas possible que ça existe pas !
Je commençais à m'énerver. J'arrêtais pas de me prendre des coups de coudes, ça puait comme pas possible dans la hutte, j'aimais pas la tronche de chien battu de Ellie, et j'avais chaud. Raaah mais que ce que c'était chiant !
- C'est compliqué.
Ah ouais, sérieusement ? Ce qui était compliqué, c'était d'être coincé là, alors que j'avais rien demandé. Si elle était pas venue me voir quand j'étais assise sur le banc, j'aurai jamais été embarquée dans ce délire à la con ! J'en avais marre. Et quand y en a marre, y a Malabar.
- Je me casse, fais trop chaud.
Je jouais des coudes pour le frayer un chemin parmi la masse de corps divins pour réussir à enfin sortir du trou à rat. Je pris une grande inspiration, alors qu'une brise légère caressa mon visage rougit. Que ce que c'était agréable. Y avait pas la mer dans le coin pour que je me rince un peu ? J'avais les cheveux plaqués à cause de la transpiration. Et c'était dégueulasse.
- Attends, tu comptes aller où comme ça ? On a déjà perdu la fille, on ne va pas te perdre toi aussi.
Ah elle avait disparu la fille chiante ? J'avais même pas remarqué. Quoi que plus personne s'était plaint jusqu'ici, à part moi. J'aurai dû me rendre compte que les oiseaux s'étaient tout à coup remis à chanter.
- Arrête Neil, les autres s'en foutent complètement de me perdre. Au pire, tu viendras me chercher à la S.P.A. Je me sens pas bien, faut que je sois un peu seule. Au passage, j'en profiterai pour retrouver la chieuse, d'accord ?
Ça me dérangeait pas qu'elle soit plus là, et les autres non plus apparemment vu que personne était parti la chercher. Mais j'étais pas non plus une connasse monstrueuse. Je voulais bien faire un effort. Sauf si elle avait été revendue comme esclave. Là désolée, je pourrai plus rien faire. J'allais pas dépenser d'argent pour une gonzesse comme elle.
- Ok. Sois prudente. Ne parle à personne. Ne t'emporte pas non plus. Fais toi discrète. Et...
Elle avait hésité, mais apparemment, elle avait décidé de me mettre en garde comme la maman du Petit Chaperon Rouge. Perso si le loup essayait de me faire chier, je lui casserai la figure mais bon. Elle eut l'air de penser la même chose, parce qu'elle secoua la tête en se rendant compte qu'elle me faisait la morale.
- Reviens moi entière s'il te plaît.
Je lui adressais un sourire en coin. Elle s'inquiétait pour moi ? C'était sympa ça, dit donc. Ça me faisait quand même plaisir qu'elle se montrait toujours plutôt cool avec moi, même si sa mère m'ignorait et que son père me détestait.
- Promis maman, je serai prudente.
Je lui tournais le dos sans me départir de mon sourire et me mis en route. C'était impressionnant, comme endroit. Mais j'avais pas envie de m'extasier devant l'architecture. J'avais faim. Un peu. J'étais stressée en plus, me fallait un petit remontant.
Je passais devant une étale couverte de fruits de toutes les couleurs et de toutes les formes, comme celles qu'on avait vu tout à l'heure en suivant Ellie. Mouais... Y avait pas des ventes de gâteaux maisons ? Même un muffin, ça m'irait un. Apparemment, ils bouffaient que cinq fruits et légumes par jour. Les mecs enfaîte, ils y connaissaient rien aux petits plaisirs de la vie. J'étais dégoûtée pour eux là.
- Hey ! Y a pas une pâtisserie dans le coin ?
J'avais interpellé un homme qui était passé à côté de moi. En faisant gaffe de pas le toucher, vu que ça avait l'air de les traumatiser. Il s'arrêta, et me regarda avec curiosité. Quoi ? J'avais la gueule d'un singe savant ? Il voulait m'ouvrir le crâne pour me disséquer le cerveau ? Valait mieux se méfier hein.
- Excusez moi, mais que ce qu'est une pâtisserie ?
J'écarquillais les yeux d'horreur, alors qu'il souriait poliment. C'était quoi ça ? Le mec, il savait pas ce qu'était une pâtisserie ? Le temple de la gourmandise ? Le mont des merveilles ? Le délice des papilles ?
- T'es sérieux là ? Attends, tu peux pas ne pas savoir ! C'est un endroit où on mange des gâteaux ! Tu sais ce qu'est un gâteau, non ? Un truc trop bon ? T'as quand même déjà bouffé un cookie, hein ? Hein ? Nom d'un Oréo ! Mais t'as carrément loupé ta vie !
Des malades... C'était des malades... ça devait être pour ça que Neil voulait pas que je leur parle. Elle ne voulait pas que je finisse traumatisée. Mais trop tard. J'allais choper le mec par les fringues pour le secouer, l'oeil fou, quand je vis une silhouette blonde qui me disait quelque chose. Peut être. C'était pas l'autre crétine qui avait disparu ? Oui ? Non ? De dos, c'était pas méga facile de savoir. De toute façon, c'était trop tard. Je venais déjà de foncer vers elle, de lui sauter dessus, et de la plaquer au sol dans une prise digne d'un match de rugby. Et putain, que ce que je regrettai, parce que ça faisait méga mal !
- Eh ! Mais t'étais où ? T'es conne d'être partie discretos !
J'allais pas lui dire non plus que j'avais même pas remarqué qu'elle était plus là. Par contre si elle pensait que son regard de poussin agressif me faisait flipper, elle se foutait le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Je connaissais pas son nom, c'était logique de l'empêcher de partir en utilisant la force!
Robyn: 75%
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I just want candy
Candy on the beach, there's nothing better, but i like candy when it's wrapped in a sweater. Some day soon i'll make you mine, then i'll have candy all the time.
Elle avait commencé a s'éloigner de la foule afin de se trouver un endroit ou se reposer quelques instants. Son bras la lançait toujours et discrètement, elle passa un bras dessus avec un frisson, par dessous sa cape. Et voilà, elle allait avoir un bel hématome, c'était certain. La jeune femme repris sa route, tenant fermement son épée contre sa cuisse. Qu'est ce qui c'était passé la haut... Pourquoi ce type avait il débarqué et c'était il mis a les attaquer ? Elle n'avait pas bien saisis ce qui c'était passé mais les paroles du grand blond, d'Apollon restaient gravées dans sa mémoire. Détruire Storybrook … Emily s'adossa a un mur, discrètement, observant les gens qui passaient … Elle aurait aimé se dire que ca ne la concernait pas, une partie d'elle se disait que c'était le cas, qu'au fond, peu lui importait ce qui arrivait à cette ville et ses habitants. Mais malgré tous ses efforts pour faire « comme si », malgré toute sa volonté de se tenir loin de toutes ces affaires, elle avait l'impression d'être concerné. Une partie d'elle, agacée, se disait que si la ville était autant en danger que ce qu'il disait, ils se débrouilleraient seuls, et si ca devait les mener a être détruits, eh bien tant pis, c'était le destin. Mais en même temps … Elle voyait un visage, un sourire. Une douleur a l’âme.
Emily passa une main sur son visage, comme pour en chasser toutes traces d'émotions, et s’avança vers un étal de fruits. De ce qu'elle avait pu voir, les gens se servaient sans rien payer en retour, et partaient vivre leur vies, anonymes. Une vielle femme souriante lui tendit deux pèches qu'elle accepta avant de s'éloigner, croquant dans l'un des fruits en même temps qu'elle reprenait sa marche. Tout était étrange ici, comme cette cérémonie bizarre ou elle avait vue les gens s'agenouiller autour d'elle. Avec un certain temps de retard, elle avait finit par s'accroupir au milieu des autres, se mettre a leur hauteur pour mieux se dissimuler. C'était bien a ca que servait la foule, les masses. A pouvoir observer sans être vue, a pouvoir agir sans être remarqué, a dissimuler sa présence.
Une main sur le sol, les doigts effleurant la terre pour se maintenir en équilibre, et le regard vif, les yeux qui allaient de droite gauche en étudiant, en observant. Hors de question de s'agenouiller, sa fierté l'en empêchait. Reconnaître quelqu'un au dessus d'elle ? Jamais. Dans la nature, c'était quelque chose de courant, quelque chose de banal de normal de savoir reconnaître les animaux plus forts que soit. C'était même une question de survie, et si le fait de savoir les voir était utile, Emily ne pouvait se résoudre à incliner la tête devant qui que ce soit. S'eut été reconnaître une forme d'infériorité qu'elle se refusait a accepter.
Elle reprit sa route, laissant tomber au sol le noyau- de la pèche pour ne plus l'avoir entre les mains. Personne ici n'était armé, si ce n'était la garde, eux et leurs armures rouges et or … Ca en faisait presque des cibles vivantes, facilement repérables dans la foule, des cibles qu'elle préférait éviter si c'était possible. Elle en était la de sa réflexion quand elle entendit un pas de course rapidement suivit par un choc douloureux contre le sol. Pendant quelques instants, elle eut la respiration coupée. Son menton frappa violemment le sol et elle lâcha un gémissement douloureux avant de se tourner vers la source de ses problèmes.
« Non mais t'es malade ? T'as faillit me péter la mâchoire espèce d'abrutie ! T'es quoi, la déesse de la débilité ou celle de la mal bouffe ? »
Mais ca faisait un mal de chien en plus ! Rapidement, la jeune femme se redressa, poussant sans ménagement la brute qui l'avait plaqué au sol. Faudrait penser a arrêter les gâteaux sérieux … La jeune femme passa une main sous son menton en fusillant Robyn du regard, bougeant la mâchoire de droite et de gauche pour être sure qu'elle fonctionnait correctement. Elle allait lui faire bouffer ses dents clairement.
« Fous moi la paix et retourne avec tes petits copains divins ... » lâcha elle en époussetant sa cape sous les yeux choqué des habitants. « Que ce soit claire, j'ai rien a faire avec vous ok? Je me débrouille très bien toute seule, j'ai pas besoin d'aide. »
Ca avait toujours été le cas et elle ne comptait pas changer d'attitude, même si l'autre pot de colle semblait décider a ne pas la lâcher. Roulant des yeux, elle remit sa capuche sur sa tête et se détourna.
« Écoute, tu fais comme tu veux, mais ne compte pas sur moi pour t'aider en cas de problème. Ici, c'est chacun pour soit. »
Bon, au moins elle n'avait pas l'air de vouloir a tout prix faire ami-amie comme l'autre greluche blonde, c'était déjà ca. Et quelque chose – sa mâchoire douloureuse peut être ? - lui disait que Robyn parviendrait a se défendre seule en cas de problèmes … Bon, maintenant il restait a savoir ce qu'il fallait faire. Trouver les boss de cet endroit et leur dire de la renvoyer chez elle, voilà qui serait bien. En suite... Eh bien elle devrait certainement ramener la brune ses « amis » avant de reprendre son chemin tranquille. Emily tendit le bras, effleurant l'épaule d'un passant pour attirer son attention.
« Hey, c'est quelle cérémonie qui va avoir lieu ? » demanda elle calmement. Elle en avait entendue parler plusieurs fois sans jamais réussir a comprendre de quoi il s'agissait exactement. Ici, tout le monde semblait avoir ce qui se passait, alors prendre un passant au hasard lui donnerait certainement la réponse. L'homme la regarda, surpris.
« C'est l'Apokira ! » s'exclama il comme si il s'agissait d'une évidence. « Tout le monde l'attends avec impatience mais dépêchez vous si vous ne voulez pas manquer le début, notre Titan roi et père viens d'arriver ! »
Bon sang elle avait l'impression de parler a un gamin qui venait de voir Noël arrivé avec trois mois d'avances.
« Ok, mais c'est quoi exactement l'Apokira ? » Avec un nom comme ca a coucher dehors ca ne devait pas être glorieux.
« Oh … Vous êtes nouveaux ? C'est si rare d'en voir dans la cité. » Nouveaux ? Intéressant. Si il voulait le croire, elle n'allait pas le contredire, il venait de lui donner une couverture parfaite. « L'Apokira, c'est le grand rassemblement. Tous nos Pères et Mères seront là. Nous leur prêterons une nouvelle fois allégeance et grâce pour leurs créations ! »
Yerk. Ce fut plus fort qu'elle, elle ne pu s’empêcher de faire une grimace de dégoût en entendant ces paroles. C'était tellement … kitch ? Et puis leur prêter allégeance et grâce ? Sérieusement ? Est ce qu'il n'y avait qu'elle que cette formulation rendait malade ? Rapidement, elle repris un visage normal et remercia l'homme avant de le laisser partir. Paix et Bonheur. Gloire et Triomphe. Est ce qu'ils se rendaient compte du paradoxe de cette maxime ? Enfin ce n'était pas le moment de s'attarder sur des détails pareilles. Si elle avait bien compris, les titans étaient les parents de tout le monde ici, alors si il y avait bien quelqu'un qui pouvait la renvoyer chez elle, c'était eux.Au rythme de la foule, elle se mit en route, jetant un rapide coup d'oeil a Robyn avant de se concentrer sur les gens autour d'elle. Qu'est ce qu'elle foutait là. Pourquoi elle n'était pas restée avec les autres ?
Bah, ce n'était pas son problème.
Emily s’avança et fendit la foule, se glissant entre les habitants étranges de ce monde. Est ce que tout le pays c'était donné rendez vous là ? Elle en avait l'impression vue le nombre impressionnant de personnes qui se trouvaient réunis dans ce lieu. Face a cette marrée humaine : Une immense estrade devant laquelle se tenait une ligne de sentinelles, droites dans leurs armures rouge et or, leurs bâtons dans la main. Par habitude, la jeune femme ramena sa capuche sur son visage et se mela un peu plus a la foule pour s'approcher. Au dessus d'eux, installés sur l'estrade, elle voyait une vingtaines de personnes, tous habillés de toges blanches et or. Des gens importants sans doute. C'était eux les titans ? Visiblement pas au dires d'un jeune homme qui discutait avec son voisin. La jeune femme se pencha vers le sien.
« Quand est ce que ca commence ? »
« Quand ils seront tous arrivés ! »
Logique. Elle soupira. Bon, c'était clairement pas ca.
« Et ces gens sur l'estrade ? Ce sont qui ? »
L'homme leur jeta un coup d'oeil avant de lui faire un sourire.
« Ce sont les élus ! »
« Les élus ? C'est a dire ? » De loin ils avaient l'air normaux....
« Ceux choisis par notre roi ! » Lui expliqua il patiemment, avec un air un peu intrigué, lui donnant l'impression d'être une débile profonde. Non mais il ne pouvait pas répondre clairement ? Elle serra les poings et se força a expirer. Bon, du calme.
« Et ils sont élus pour devenir quoi ? »
Ah, visiblement, ca se sentait dans sa voix qu'elle commençait a perdre patience.
« Pour rejoindre les titans. »
L'homme commença a s'éloigner, visiblement elle lui faisait peur. Bah, au moins ca libérait une place pour elle. Elle leva les yeux vers les personnes au dessus de l'estrade. Qu'est ce que ca voulait dire ca « rejoindre les titans ? ». Bizarrement, elle avait l'impression que ce n'était pas si positif que ca. Sous sa cape, elle posa sa main sur son sac, alors que l'autre serrait toujours la garde de l'épée qu'Apollon lui avait jeté. Elle n'avait qu'une envie, monter la haut et faire arreter cette cérémonie débile.