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 The last pale light in the West [Carlisle]

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Antropy Tiger
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The last pale light in the West [Carlisle] - Page 2 _



________________________________________ 2017-03-19, 00:51


Le mal n'est qu'une question de point de vue


J’avais en face de moi le parfait reflet d’un type qui n’en menait pas très large… Ni qui était très fier de ce qu’il était. Mais c’était tout ce qui m’était venu à l’esprit lorsque j’avais eu besoin de faire entendre ma voix. D’ordinaire je m’en fichai pas mal qu’on m’écoute ou non, je me moquais considérablement du fait que quelqu’un comprenne mes paroles ou qu’il passe son chemin comme tous les autres. Mais là, j’avais vraiment eut l’impression qu’il ne m’écoutait pas. Pire, qu’il m’évitait. Qui viendrait vous chercher pour ensuite disparaître et ne laisser qu’un chien de garde à la porte pour vous empêcher de partir ? Etait-il fou de penser que j’allais rester ici sans rien faire, sans me battre pour cette liberté qui m’était chère, en obtempérant bien sagement comme si j’étais un animal bien dressé ?

Erreur. Double erreur, les tigres n’étaient pas domestiqués et ne risquaient pas de l’être, ils éprouvaient plutôt ce besoin incessant de se trouver à l’extérieur… Que ce soit sur les toits pour boire une dernière bouteille avec Jay ou simplement bondir d’un trottoir à l’autre sur le chemin du travail, s’installer sur un banc pour quelques accords de guitares ou marcher. Juste marcher, dans la ville, sur la plage, dans la forêt, sur le fil tendu entre la vie et la mort sans jamais un regard en arrière. Carpe Diem comme on disait si bien. Advienne que pourra, je vivais au jour le jour et cela me convenait très bien pour le moment.

Voilà pourquoi je ne comprenais absolument pas que cet étrange personnage veuille me garder enfermé dans une chambre d’hôpital contre mon gré. Je ne voyais pas ce que j’avais à gagner à rester ici, hormis de ne plus voir personne, de porter les mêmes affaires tous les jours et de fichtrement m’ennuyer. J’avais un travail, des amis, une vie à faire hors de ses murs et voilà qu’on m’obligeait à jouer les enfants sages. Je n’avais jamais été un enfant calme et obéissant, enfin pas tout à fait mais mes sœurs se chargeaient bien des bêtises pour moi ; et je ne comptais pas me laisser dicter ma vie par un professeur de musique qui semblait avoir l’habitude de tout diriger d’une main de maître. Je n’avais aucune idée claire de ce qu’il se passait dans sa vie, de qui il était et de qui il n’était pas, mais une chose était sûre : je n’allais pas lui donner satisfaction. En m’embrassant comme il l’avait fait, il avait perdu ce statut de professeur et était passé à autre chose. Tout autre chose. Une entité extrêmement différente dont je ne parvenais pas encore à distinguer le statut. Peut-être que cela viendrait, ou non, mais pour l’heure une chose était évidente : je lui étais redevable.

Seulement, cette dette ne s’acquitterait pas en mangeant le plateau qu’il avait fait apporter pour moi. Je détestais ceux qui se croyaient tout permis et ne prenaient pas en compte les autres personnes – ou presque – et je n’avais absolument aucune envie d’avaler une seule bouchée. Mon esprit de contradiction venait d’être aiguisé par tous ces ordres proférés à mon encontre et je fixai Carlisle d’un œil à la fois méfiant et moribond. Il m’avait fait mal. Très mal en tordant ce poignet encore bien trop douloureux caché sous des bandages. Je ramenai ma main contre mon torse, prenant une grande inspiration pour tenter de calmer le tremblement qui parcourait mon bras.

Quand je parvenais à sentir autre chose que le fourmillement de mes doigts j’avais l’impression qu’on me compressait la paume dans un étau et qu’on s’amusait à serrer de plus en plus… Ca faisait un mal de chien. Aujourd’hui plus que tout autre jour puisqu’il s’était amusé à me l’agiter sous le nez. Pensait-il que j’étais si stupide que ça pour ne pas savoir que j’étais blessé ? Ce que je ne comprenais pas, c’était plutôt pourquoi il m’empêchait de retourner à mon existence faite de tables à débarrasser et guitares à gratter ? Une cible. J’étais devenu une cible. Mais une cible de quoi, au juste ?

Lorsque Carlisle fini par partir, ce jour-là, l’assiette et le plateau avaient finis parterre. Je tremblais d’un mélange de colère et de terreur à son encontre, me laissant tomber à genoux pour fébrilement rassembler les morceaux d’assiette qui jonchaient le lino. Il y en avait de partout et ; lorsque je soulevai le plateau de ma main valide, je constatai avec consternation que même le verre avait implosé avec ce qu’il contenait. La porte s’ouvrit et j’entendis des éclats de voix féminine, une jeune femme en blouse s’accroupie en face de moi et commença à ramasser en me conseiller de retourner me coucher. Je n’avais pas envie de me coucher. Je n’avais pas envie de rester tranquille comme un imbécile se satisfaisant de son sort. Je n’avais pas envie de lui donner la satisfaction de lui avoir obéit, envers et contre ma propre volonté.

Devant son insistance j’avais rageusement retiré mon bras quand elle avait posé sa main dessus. Surprise, son geste était resté en suspens et je m’excusai du regard avant de me lever précipitamment pour m’enfermer dans la salle de bain. Ce miroir. Ce visage. Je savais que ce n’était pas le mien. Je savais que je ne ressemblai en rien à celui qui apparaissait à ma place. Je savais qu’il risquait de gagner si je ne faisais rien.

Les jours recommencèrent à défiler. Louis était plus méfiant désormais, ne quittant plus son poste ou très peu, mais gardant constamment un œil sur moi au point que je ne parvins plus à franchir les portes des ascenseurs sans me faire rattraper dans ma course. La dernière fois, il me jeta même violemment sur son épaule pour me balancer à même mon lit. Je crus qu’il allait me faire une réflexion ou quelque chose, mais il se contenta de serrer ses mâchoires en me fixant d’un œil vipérin. Son pouce se posa à l’extrémité de sa gorge et il longea la base de sa peau jusqu’à l’opposé exact dans un geste sec et sans équivoque. Ce type ne m’aimait pas, c’était certain. Ça tombait bien, moi non plus.

Je ne mangeais pas plus, pire, j’arrachais les perfusions qu’ils recommençaient inlassablement à me poser aux creux des bras ou de la main pour continuer de m’injecter leurs produits de malheur. Je ne voulais pas de leur aide. Je ne voulais pas de leur pitié non plus. Je voulais juste qu’ils me laissent sortir et m’oublient, tout simplement. Etait-ce trop demandé ? Pire, je ne voulais pas de ces kinés qui vinrent inspecter ma main en compagnie du chirurgien. Je voyais bien sur leurs visages que le pronostique n’était pas très bon, ils secouaient la tête en pensant que je ne percevais pas leurs échanges de regards lourds de sens. Je ne pouvais même pas replier les doigts, alors penser à jouer d’un instrument ou quoi que ce soit… Impossible. Fatalement impossible.

Et cette cruelle vérité me rendit fou de rage. Fou d’un chagrin indescriptible tandis que j’expédiai les sacs de poids en direction du kiné. Je n’étais pas violent, ce n’était pas mon genre, pourtant il ne demanda pas son reste en quittant la pièce précipitamment ; il me sembla que Louis l’avait intercepté mais je préférai me tourner sur moi-même en serrant cette main blessée. Cette main meurtrie. J’avais mal. Terriblement mal. Fatalement et délibérément mal.

Si je ne pouvais plus être musicien, à quoi bon ? Oui, à quoi bon.

Je souffrais le martyr, en particulier la nuit. Je refusais les traitements qu’ils tentaient de m’administrer et je ne voulais pas entendre parler de pompe à morphine ou de quoi que ce soit de ce genre. J’avais des bleus aux creux des bras à force d’avoir été piqué et du vert sous les yeux face à la fatigue qui s’accumulait. Je n’arrivais pas vraiment à dormir, baignant dans une semi-conscience contre laquelle je me battais sans parvenir à avoir le dessus. Ce soir plus que les autres, mon corps semblait me brûler des pieds à la tête, parcouru de spasmes et de frissons qui me donnaient tantôt l’impression d’être en Alaska, tantôt la sensation de plonger dans de la lave en fusion. Je transpirai, affreusement, pourtant mes dents claquaient les unes contre les autres sans s’arrêter ; je ne savais plus vraiment si la nuit était tombée ou si c’était enfin le jour, la lumière du néon au-dessus de mon lit m’aveuglant de trop pour que j’en prenne pleinement conscience. J’avais mal, voilà l’évidence. Odieusement mal.

Je sentis qu’on recommençait, que l’aiguille perforait ma peau à la recherche d’une veine ou je ne savais trop quoi et que la voix qui résonnait appartenait à quelqu’un du personnel. J’eu même l’impression que ce qu’on m’injectait ruisselait à même mon corps, des petites bulles fraiches remontant le long de mon système sanguin avant d’être complétées par une perfusion que je ne voyais pas. Je lui tournais le dos, recroquevillé en chien de fusil d’où j’apercevais mes doigts violacés par leur condition. J’avais honte de cette main. Honte de ce bras qui ne m’obéissait plus. Honte de mon état, de cette fièvre mal maitrisée.

Quelqu’un me souffla que ça allait aller, que les antibiotiques – ou quelque chose comme ça – allaient m’aider. Je n’avais pas posé de questions mais j’eu quand même ces réponses là. Alors pourquoi rien ne changeait ? Pourquoi est-ce que j’avais toujours aussi mal dès que j’esquissai un semblant de mouvement ? Pourquoi je ne parvenais même pas à me tourner ? Pourquoi…

Je cru sentir une main sur mon front écarter les mèches rousses qui s’y collaient, mais ça devait encore être une hallucination.

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________________________________________ 2017-04-17, 22:17

The last pale light in the West [Carlisle] - Page 2 23920b0c35249e343441f217abbe493dThe last pale light in the West [Carlisle] - Page 2 Giphy
Ce qui ne te tue pas ne te rendra pas plus fort, Antropy.


Personne n’avait comprit. Le patient avait subitement fait une attaque. Son coeur s’était emballé, puis arrêté, et le corps avait convulsé. On avait finit par calmer les tremblements, mais le coeur demeurait erratique, inconstant. Violemment imprévisible. Le corps entier du patient s’était couvert de sueur, sa température montant et chutant à une allure vertigineuse, laissant le personnel médical, pourtant spécialisé dans ce genre de ‘cas suspect’, pantois. C’était incompréhensible. Du moins, pour le commun des mortels.

Carlisle était arrivé moins de vingt minutes après l’attaque. Le patient avait été transféré, dans un bloc anonyme aux couleurs neutres, sous la surveillance de trois médecins. Aucun ne fit le moindre commentaire quand Carlisle poussa la porte du bloc, sans masque ni gant. Il savait que le personnel ne l’opérerait pas, ou alors il pouvait tout aussi bien les massacrer sur le champs avec leur instrument. Cela n’avait rien d’un déficience cardiaque ordinaire. Carlisle le savait très bien. Carlisle savait exactement ce qui était en train d’arriver au roux torturé à même son lit de convalescence. Mais il arriva avec une demi minute de retard.

Le médecin fût plus tard convoqué dans le bureau de Monsieur Evil, dont il ne ressorti qu’une demi heure plus tard, livide et aux bords des larmes. Pour un homme d’une telle prestance, il semblait pourtant n’être plus qu’un stagiaire que l’on venait de punir, sévèrement. Carlisle n’était pas connu pour sa clémence ou même sa pitié. La négligence était à ces yeux aussi punissable de mort que la moindre fausse note. Et la punition fût à la hauteur de l’erreur. Destitué de son diplôme, radié de l’ordre des médecins, le Docteur Calliban finit sa vie comme vendeur au rayon cosmétique d’un supermarché de bas étage, effrayé par le moindre homme habillé en costume. Et terrifié dans ses rêves par les menaces froides et le ton atone de Monsieur Evil, lui promettant qu’un jour, il croiserait à nouveau son chemin. Et que ce jour serait le dernier qu’il aurait à vivre.

La morphine administrée par le Docteur Calliban pénétra dans le sang d’Antropy, à l’instant où Carlisle entrait dans la pièce. Aussitôt, ce fût comme si le corps du roux n’était mû que par les flammes d’un enfer aussi incommensurable que celui dans lequel Carlisle souhaitait envoyé l’imbécile de Docteur, qu’il poussa sans la moindre clémence sur le côté, traversant la pièce pour maintenir le corps d’Antropy sur le brancard.

-Tenez le, bougre d’imbécile!

Le plus important était la nuque, qu’il refusa de lâcher avant qu’on ne supplée à son geste, attrapant la fiole de morphine pour la fracasser au sol, aussi loin que possible du roux. Revenant en arrière, pour saisir l’anse de la valise qu’il avait amené, la jetant à moitié sur la table d’opération qui avait servit à l’étalage ô combien inutile d’instruments brillants. Dans un geste vif, il ouvrit la mallette de cuir, y saisissant un flacon et une seringue, qu’il remplit d’un liquide transparent. Il ne lui fallut qu’une poignée de seconde pour lui injecter l’adrénaline, le corps cessant peu à peu ses convulsions pour ne plus être que tremblements et claquements de dents. D’un geste hargneux, il s’approcha, faisant reculer tout le personnel, palpant le front, le crâne, cherchant des séquelles avant de venir observer le creux de ses bras, tuméfiés d’avoir été tant perforés à répétitions. Il perçut un mouvement, à sa droite, se redressant pour fusiller du regard les trois docteurs lui faisant face.

-Qui lui a administré de la morphine ? Quel sombre abruti pataud et dénué du don de lecture lui a administré de la morphine?!

Son haussement de ton résonna dans toute la pièce, s’affairant à nouveau près de sa mallette, remplissant une nouvelle seringue d’un autre liquide, à peine teinté. Une toux discrète se fit entendre, l’un des hommes finissant par avancer d’un pas.

-M…

-Vous êtes virés.

Une voix sans appel, ni même possibilité de négocié. Sans un regard pour l’homme, retournant près du corps du rouquin.

-Si vous ne prenez pas même la peine de lire le dossier de votre patient, Docteur, je ne vous veux plus arborant le titre de ‘médecin’.

Antropy était allergique à l’une des composantes de la morphine. Si il n’était pas arrivé à temps… Malgré lui, Carlisle sentit une sensation diffuse lui emplir le corps, aussi épaisse que de la ouate, aussi engourdissante que le bourbon.

-Sortez de ce bloc. C’est un ordre.

Il ne prit même pas la peine de vérifier qu’il le faisait. Se penchant, il chercha sur le bras d’Antropy une veine encore vierge, ou du moins exploitable, finissant par la trouver. Rapidement, il administra au roux une dose de l’un des sérums de son invention, un dérivé du projet Indiana sur la régénération cellulaire, couplé à un agent purifiant, basé sur ses antipoisons personnels. Un mélange savant, précis. Calculé. Dédié. L’effet fût presque immédiat. A peine avait-il jeté la seringue et fermé sa mallette que le coeur d’Antropy se mit à ralentir. Sa fièvre demeurait, mais elle baissait déjà. Tout autour de lui, Carlisle crut percevoir un soupir de soulagement, mais le moindre regard croisant le sien se glaçait d’effroi face à l’animosité du sien. A cet instant très précis, Carlisle n’était plus qu’une entité belliqueuse et intense, dont la présence même était pesante. Il sentit la présence de Louis dans son dos, se retournant dès qu’il eue finit de ranger ses fioles.

-Va chercher l’Audi. Nous partons.

-Nous, Patron ?

-Tiger a été empoisonné. Son escapade de l’autre jour a du trahir sa position. Je le transfert. Sur le champ.

A nouveau, il cru perçevoir une sorte de murmure, se retournant vers les quelques infirmières qui n’avaient pas encore quittées la pièce.

-Quoi?! leur hurla-t-il, débordant de rage au point de les faire fuir en piaillant comme des dindes à la vue d’un loup. Ou d’un bol de maïs.

-Où est-ce qu’on va Patron ?

-Je conduirais Tiger en lieu sûr. Toi, tu prendras l’Audi, et tu rouleras jusqu’au Manoir.

L’Irlandais eue un hochement de tête, sec. Presque militaire. C’était l’une des choses que Carlisle appréciait chez lui. Il ne posait jamais beaucoup de questions…


-----------------------------------------




Revenir à cet appartement provoqua chez Carlisle une sensation étrange, proche de la nostalgie, sans l’être pleinement. Il n’avait, pour être franc, pas prévu d’y revenir avant un temps. Depuis la faculté, où l’utilité d’un appartement privé hors du Manoir lui avait permit de se sentir plus ‘proche’ -si il avait jamais été proche- de son lieu d’étude et de ses camarades, et où l’idée d’avoir un lieu où protéger ses sœurs du monstre qu’était leur Mère, cet appartement lui servait plus de débarras ou de lieu de stockage qu’autre chose. Des millions de dollars parsemaient ces murs et ces pièces. Et désormais, un roturier tatoué y habitait. Enfin…. Fallait-il déjà qu’il se réveille. Carlisle ne comptait pas laissé ce benêt se promener au milieu d’instruments de musiques uniques au monde dans la plus pure innocence. Cela était hors de propos. Mais pour l’heure, Carlisle n’avait pas de meilleure alternative.

L’hôpital avait été un échec sur toute la progression. Non seulement Tiger avait perdu presque la moitié de son poids, mais il ne produisait pas le moindre effort lié à sa rééducation motrice. Son corps était en décrépitude -le soulever jusqu’à la chambre ne lui avait pas même demander de fournir le moindre effort ! Son esprit l’était tout autant. Les rapports laissés par les infirmiers parlaient de mutisme, de crises de larmes, de refus de contact, voir même de fuite. Pour Carlisle, ces comportements n’étaient que des caprices. Il connaissait un minimum son élève. Il n’était ni suicidaire, ni stupide. Et comme pour lui, la musique était sacrée. Jamais il n’abandonnerait. Carlisle en était persuadé.

Mais si pour cela, ce fichu rouquin avait besoin d’être mit en face de ses peurs, Carlisle se faisait une joie de les incarnerr, bien installé dans son canapé, un verre de whisky à la main. Savourant les notes graves mais suaves d’un Wagner, à un volume suffisamment bas pour ne pas dérangé le sommeil du roux.

Qu’il se réveille aujourd’hui ou le lendemain, cela ne faisait aucune différence. Carlisle ne comptait plus jouer les ombres parmi les ombres. Antropy voulait l’affronter ? Soit. Il accéderait à sa requête. A ses risques…. Et périls
.

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Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles.
ANAPHORE
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Antropy Tiger
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________________________________________ 2017-05-28, 14:58


Le mal n'est qu'une question de point de vue


Si un jour on m’avait dit que je testerais une seconde fois l’expérience de la mort imminente, je me serais mis à rire en lui demandant si j’allais avoir le prix nobel de médecine pour ça. J’avais juste oublié qu’on ne félicite pas les malades dans ces cas-là, mais plutôt les médecins et les spécialistes qui étudient le cas et en sortent des travaux bourrés de longs mots et de philosophie éthique. Ah ça eux, on en entend parler. Ils font des interviews, discutent dans des colloques, exposent leurs idées et leurs versions des faits, rassemblent les informations, reprennent, citent, traduisent et au final s’approprient une expérience qui n’est même pas la leur. Comment est-ce qu’on peut accepter que quelqu’un prenne notre place ? Comment est-ce qu’on peut croire qu’il va mieux décrire ce que nous avons vécu ? Franchement, je ne sais pas. Mais tous ces grands chercheurs des fois ne méritent pas une telle reconnaissance. Parce qu’ils n’ont été que spectateurs. Parce qu’ils n’ont été que passifs face à tout ça… Un peu comme moi, dans mon propre corps.

Je crois que ma vie défile un peu trop vite ces derniers temps. Je n’ai pas tout suivi ni tout compris. Un jour je suis serveur tranquille au Rabbit Hole, puis Storybrooke se retrouve à l’autre bout du monde. Loin, très loin d’où je suis. D’où je vais. D’où je viens… C’était comme si ma tête avait été tournée, tournée et encore retournée sans qu’on ne l’ai remis dans le bon axe. Ni dans le bon sens. Je ne comprenais plus grand chose au final, les derniers jours paraissaient des siècles et pourtant je ne parvenais pas à retrouver le cours des choses. Le fil des jours. Je n’avais plus aucun repère temporel cohérent, même Louis avait fini par ne plus accepter de me donner la date. Même la télévision était coupée. Même ma montre avait disparue. Même les infirmière… Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé dans cet hôpital. Je n’avais aucune idée de si j’étais viré ou pas. Je ne savais pas comment allait Jamie. Ni Loki. Ni Alice ou mes autres sœurs. Ni mon furby. Ni même… Ni même si Lounis allait bien, là où il s’était enfui. Parti.

C’est bizarre de repenser à lui maintenant. C’est extrêmement étrange car je ne suis pas sûr de me souvenir correctement de son visage, je me rappelle parfaitement de sa voix un peu aiguë et de son accent, mais pas de ses yeux ou de sa bouche… Ils ont été remplacés. Devancés. Éliminés au profit de deux saphirs absolument magnifiques, de pommettes marquées et d’un air de calme tempête. Remplacés. Evincés. Le visage de Carlisle était très différent de la douceur de Lounis, il me donnait des pulsions bestiales dès que je posais mes yeux dessus. C’était comme s’il éveillait l’animal en moi, l’invitait à se manifester, à hérisser ses poils et à l’affronter. Montrer les crocs. Tourner autour comme deux prédateurs. J’avais envie de le provoquer. Je mourrais de plaisir à le défier ouvertement.

Quand on pouvait se battre à armes égales, je n’y voyais aucun problème.

Mais je n’avais plus de main. Je ne pouvais plus jouer. Et ce précieux point commun était en train de s’effriter aussi vivement que l’intensité de notre rencontre. C’est sans doute à cause de cela que j’ai mis beaucoup de temps à accepter de me réveiller. De revenir. De combler le vide de mon sommeil par un peu d’éveil éparse. Subtil. Furtif. Pour la première fois de mon existence, plus rien ne comptait vraiment. J’avais perdu plus qu’une paume cette nuit là. Plus qu’une main réparée. Plus que tout, j’avais perdu ce qui me permettait de m’exprimer depuis toujours et qui me manquait cruellement : la musique. Le piano me narguait dans ma tête. Ecouter de la musique était insupportable, tout autant que l’air me restait dans le crâne. Inlassablement. Tourner en rond. Tourner à fond. Tourner les violons. Si j’avais eu ma guitare sous la main, je l’aurais brisée de frustration.

Se réveiller dans un endroit inconnu n’était pas le truc que je préférais au monde, pour l’avoir vécu dans toutes sortes de situations je pouvais l’affirmer. Pourtant il avait fallu encore apprendre : les murs, les meubles, les formes. Un tee-shirt blanc sur le dos et un jean rapidement attrapé, j’avais exploré au moins les pièces à proximité… Et une chose était sûre, mon appartement rentrait facilement dans la chambre où j’avais visiblement dormi. La salle de bain était immense et lumineuse, impeccable. J’étais resté un petit moment juste assis là, observant d’un œil curieux le tableau situé au-dessus du lit. Je le connaissais, je l’avais vu dans un livre. Il me semblait. Des vagues, un bateau perdu dans une ribambelle de couleurs chaudes mais fades. Mélangées. Nimbées de tempête. Au fond, il était apaisant mais aussi inquiétant… Drôle d’idée de vouloir dormir avec une tempête au-dessus de la tête. Ca me rappelait les loups situés juste derrière le grand bureau de Carlisle au Manoir.

Tiens, d’ailleurs… Je ne l’avais pas remarqué au départ. Trop occupé à longer les murs en observant les diverses portes qui se profilaient jusqu’à une ouverture. Un salon, vaste, mais moins grand que celui du manoir. Un canapé sombre, une baie vitrée. J’avais filé vers la lumière extérieure pour essayer de me repérer… Storybrooke, encore. De ce que j’en devinais en tout cas, puisque j’apercevais le sommet de la tour horloge dans l’angle. Mes yeux se posèrent à droite où une heure était indiquée sur ce qui semblait être un lecteur dvd : 17h46. D’accord, fin d’après-midi. Je me sentais en forme et pourtant endoloris. Fatigué. Lourd, contrairement à ma souplesse naturelle. Moite, surtout quand je passai une main dans ma nuque en me rendant compte que j’avais du beaucoup transpirer.

Le bruit du verre posé sur une table en verre attira mon attention. Je sursautai, sur un qui-vive que je ne me connaissais guère, prêt à prendre mes jambes à mon cou au cas où le danger approcherait… Je papillonnai, me rendant compte du flou de mon regard lorsque je du détailler avec précision Carlisle installé dans l’un des fauteuils. Il n’avait franchement pas l’air très content… Ou bien était-ce simplement le soleil dans sa figure qui lui faisait froncer les sourcils ? Je déglutis, la gorge sèche, ouvrant la bouche pour essayer de parler avant de me rendre compte de la voix rauque que j’avais :

« Où on est ? » Demandai-je, alors que tout un tas d’autres questions me taraudaient. « Quel jour où est ? Depuis quand est-ce que… Je me rappelle de l’hôpital. On est sortis, pourquoi ? Je peux rentrer chez moi ? »

Je baissai les yeux vers ma main, au cas où tout ceci aurait fait disparaître ma blessure mais… Non. Elle était toujours là, je pouvais sentir la cicatrice sous le pansement épais. Je serrai les dents, par douleur comme par agacement, avant de reporter mon attention sur mon hôte. Pourquoi il était encore là, au fait ? Ne voulait-il pas se débarrasser de moi ? M’enfin, pour m’écarter il n’y était pas vraiment pris de la bonne manière, vu comment il était venu me chercher. J’avais des images de lui alors que l’autre me tapait dessus. J’espère que je les avais pas rêvées, il était grave sexy avec son petit air de ne pas y toucher. Bon il avait une arme dans les mains à ce moment-là mais… On ne pouvait pas être parfait, n’est-ce pas ?

« Je suis en train de rêver ? » Au cas où, je préférai être sûr.

Je soupirai en me laissant tomber soudain dans le canapé, face à lui, épuisé par la force que j’avais mis à me lever et à tenir debout tout ce temps. Essoufflé, moi qui me connaissait pourtant une sacrée endurance d’ordinaire…

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Pourquoi j’avais l’air plus faible qu’un mollusque ?

Et pourquoi il ne disait rien, bon sang ?

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Sloan Fyresciell
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• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !

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• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui


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________________________________________ 2017-06-01, 20:27

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Ce qui ne te tue pas ne te rendra pas plus fort, Antropy.


Dès qu’il le vit sortir de la chambre à coucher de l’appartement, Carlisle ne pu s’empêcher de porter son verre de whisky à ses lèvres. L’anticipation était l’un des rouages du contrôle et aux vues de l’air… Ahuris qu’il posait sur chaque chose, Carlisle se sentit frémir de frustration et de colère. Il pouvait déjà prédire à quel point les minutes -les heures peut-être même, si les cernes qui dévoraient son visage terne étaient aussi prometteuses qu’elles le semblaient, allaient être pénible. Il entendait déjà sa voix candide et frêle verbaliser la moindre interrogation qu’il verrait passer dans le reflet sourd de ses prunelles. Et dès lors… Boire une gorgée de ce feu liquide lui sembla être une très bonne entrée en matière.

Cependant, il ne prit pas la peine de se manifester, pas immédiatement. Au contraire, il demeura d’un silence outrancier, observant le jeune homme se mouvoir avec nervosité. Et difficulté. Les rapports n’avaient pas menti : Tiger avait perdu beaucoup trop de poids. Si par habitude, il se vêtissait de vêtements résolument trop grand pour lui, le jeans qu’il portait avait été acheté par ses soins, des semaines plus tôt, dans l’éventualité d’une sortie au musée. Ce jeans était censé épouser les formes de ses jambes et de ses hanches. Pas les flouter au point de ne sembler être qu’un amas de tissu passé sur un aplat de couleur chaire. Pourtant, c’était exactement le rendu final. Et cela déplaisait très fortement à Carlisle.

Pas que Carlisle se fiche outre mesure de l’apparence général de Tiger. De cela, il n’avait cure. Non. Ce qui l’exaspérait outre mesure c’était le comportement que cela trahissait. L’abandon. La fuite. La faiblesse, et bien pire, la trahison. Car il restait persuadé que son élève n’avait rien d’un suicidaire ou d’un anorexique. Pour la musique, il allait et devait se battre. Carlisle en était persuadé, et Carlisle avait toujours été un très bon lecteur en matière de comportement humain. Mais si cet imbécile de rouquin l’avait dupé à ce point.

D’un geste sec, il reposa son verre contre la table, trahissant sa présence. Et faisant sursauter l’énergumène qui le dévisagea avec un regard apeuré. Alerte. Bien. Cela au moins était une bonne nouvelle. Si il avait eue peur, c’était qu’un minimum d’instinct de survie subsistait. Et si cet instinct demeurait présent, alors sa croyance en la ‘force’ que pouvait manifester son élève était véridique. L’espace d’une seconde, cela lui arracha un sourire, du moins, cela ourla le coin de ses lèvres. Puis le roux se mit à déblatérer et Carlisle sentit un rictus mauvais contracter les muscles de son visage. Sa naïveté immonde était d’un irritant… Ne comprenait-il rien, jamais ? Etait-il donc si éperdue de stupidité pour ne toujours pas comprendre ce qui lui était arrivé, pour l’amour des diables ?!

-Tu as été empoisonné.

La phrase tomba tel une gifle, sans préambule ni douceur, et Carlisle ne fit pas mine d’en témoigner. Il voulait jouer les ingénus, soit. Grand bien lui fasse. Lui ne jouait pas dans le même monde. Et ne le prétendrait pas.

-Un poison rare et composé, continua-t-il, se moquant de la bouche entrouverte de stupeur qu’il lui laissa le loisir de jauger, ce qui signifie que tu es toujours une cible aux regards de mes concurrents. Du moins, aux yeux des allemands.

Il attendit un temps, le voyant déjà ouvrir la bouche pour poser un probable millier de question, mais il le fusilla rapidement des yeux et le roux finit par se trémousser dans son fauteuil, refermant la bouche.

-Je pensais qu’ils avaient tous fuis pour l’Allemagne, mais j’ai fais preuve dé négligence. Cela n’arrivera plus. C’est pourquoi tu ne retournera pas à l’hôpital. Tant que je n’aurais pas annihiler les derniers fidèles de Liehnard, tu ne pourras plus apparaître en public. Il en va de ta vie! s’exclama-t-il sèchement, le voyant à nouveau remuer dans son siège, se mordillant la lèvre devant son haussement de ton.

Avec un regard dur, il observa le rouquin qui lui faisait face, tendant à nouveau la main vers son verre, dans l’espoir d’une gorgée salutaire. Mais le feu dans sa gorge n’apaisait en rien celui de ses prunelles, à le voir ainsi si… Décharné. Au contraire. Cela lui donna encore plus envie de saisir sa gorge et de la serrer au point de le sentir hurler. Tenter de moins… Ces pulsions à l’égard d’Antropy n’était pas rare, mais cette fois-ci, il eue beaucoup de mal à la réprimer tant ce laisser aller le mettait hors de lui. Pas qu’il ai la moindre considération pour l’apparence général de Tiger, mais qu’il puisse ainsi cesser de se battre… Alors même que la musique lui était encore accessible, si il s’en donnait les moyens ! Si il fournissait les efforts nécessaires ! Quel gâchis de ce talent qu’il avait pourtant poli et affûté…

-Ta vie, Antropy, est en danger, soupira-t-il durement, se penchant en avant pour reposer son verre sur la table. Ne le comprends-tu donc pas ?! Combien de fois devra-t-on attenter à ton existence pour qu’enfin tu le comprennes?!

De colère, il se leva, s’écartant de sa proximité directe pour se diriger vers la baie vitrée, près de laquelle il se figea, pinçant l’arrête de son nez dans un long soupir. Ce jeune homme avait le pouvoir de le mettre hors de lui, en si peu de secondes… Pour un maniaque du contrôle comme lui, c’était inconcevable. Et pourtant… Passant une main dans ses cheveux nouvellement blond, il s’autorisa un répit, avant de se tourner à nouveau vers le rouquin… Qui fixait sa main avec une moue de dégoût. Et brusquement, ce simple geste embrasa le monde entier aux yeux de Carlisle.

D’un pas vif, il revint vers lui, saisissant son poignet d’un geste ferme, le relevant à hauteur de son regard embué de larmes de douleur. Sans la moindre once de compassion, il secoua le lambeau de chaire, d’un geste sec, dans le seul but de faire glapir Antropy, avec succès.

-Regarde la! éructa-t-il, venant saisir son menton de sa main libre, pour le forcer à tourner le visage vers elle, le déchirant d’une moue de répulsion. Comprends-tu ?! Ta vie, ton existence, tout ce que tu es est en danger de mort !

Une dernière fois, il esquissa le geste, voyant le roux détourner le regard vers le sien, enflammé. Violent. Trahissant la seule chose que Carlisle recherchait vraiment en cet instant : une once de vie. Une flamme de survie. Un peu de violence dans ce corps alangui de souffrance et perclu de désespoir.

-Cesse de prétendre ne rien voir, je te sais bien plus intelligent que cela…

A nouveau, il serra, s’approchant de son visage au point de sentir son souffle saccadé contre ses joues.

-Si tu veux jouer les idiots, libre à toi, mais ne comptes pas sur moi pour croire à ton baratin. Je te connais, Antropy, et tu n’es pas suicidaire. Si tu veux pleurer sur ton sort, tu as eue tout le temps et le public nécessaire à l’hôpital. Maintenant c’est terminé.

Brusquement, il se redressa, relâchant son poignet que le roux ramena contre lui dans une plainte éhontée, reniflant à chaudes larmes. Carlisle ne tressaillit pas même de cette vision pathétique.

-Tu habiteras ici désormais et personne ne te rendra visite si ce n’est moi ou Louis. Il y a du papier dans la cuisine, et tu écriras ce dont tu as besoin pour ton confort dessus. Louis te fournira tout ce dont tu as besoin. Tu n’auras plus de téléphone afin que je sois certain que tu ne contactes personne et que tu ne compromettes pas ton existence à nouveau. Un jour sur deux, une infirmière viendra changer ton pansement et je te serai gré de te plier à ses demandes. De plus, chaque mardi, mercredi, jeudi et samedi, un rééducateur viendra te voir. Son nom est Taddeus et je te prierais de suivre exactement ce qu’il te dit. Si une personne peut te rendre ta main, c’est lui.

L’espace d’un instant, il se tût, songeant à la première fois où lui même avait rencontré Taddeus, et à la douleur qu’avait provoquer leur rencontre. Taddeus était aussi intransigeant que talentueux. Si il était parvenu à rendre sa dextérité alors que chacune de ses phalanges avait été brisé par Mère, il était capable de tout.

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Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles.
ANAPHORE
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