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 [Fe] Let the Magic Shine

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[Fe] Let the Magic Shine _



________________________________________ 2017-12-02, 20:25



Let the magic shine



1ere minute

Concentration. Respiration. Calme.
Et au plus noir de la nuit, un orchestre résonnait dans son esprit, brisait le silence de son âme, qu'il tentait pourtant de taire à tout prix.
Au plus noir de la nuit c'était l'enfer, le calvaire. Un horrible cauchemar me remplissait d'effroi. J'en ai perdu mes esprits, un corps partait en charpie. Quand j'ai ouvert les yeux, le cauchemar c'était... MOI ! J'étais le plus grand sorcier de la sainte Russie, la traîtrise impériale fut une erreur fatale ! Maudits, ils ont tous péris, mais une petite fille s'est enfuie. Petite Anya, prend garde, Raspoutine s'éveille !

CESSEZ ! Ordonna-t-il a son esprit, alors que ce qu'il fixait des yeux venait de briller pendant une brève seconde.

2eme minute

Les yeux fermés à présent.
Même la lune à une face cachée, sombre, et là-haut dans le ciel, la lune est bienveillante. La bonté de Grigori avait construit toute son identité pendant toute l'année écoulée. Grigori était toujours là, ce n'était que la lumière d'un passé qui faisait de nouveaux éclats, une âme ranimée ne pouvait pas s'éteindre en une journée.
N'est-ce pas ?

Grigori bougea enfin une main pour étouffer une goutte de sueur qui commençait à perler sur son front.
Déconcentration. Son esprit reprit la danse.
Au plus noir de la nuit, appelons la mort. Au plus noir de la nuit, avant l'aurore. Vengeance, quel délice ! Que le sort s'accomplisse ! Au plus noir de la nuit, elle mourra !

Cela suffit !

La chaleur fit tomber une goutte de cire fondue.

3éme minute

Il se rappela le visage de Sasha, ce doux visage qui lui était revenu dans ses souvenirs de maintes fois pendant cette année.
Aussi rapide soit l'ombre, la lumière cognait partout dans l'univers.
N'est-ce pas ?

Ce soir un nouveau pouvoir s'empare de mon esprit. Un massage et de l'eau de Cologne pour la route ! Et que mon piège se mette en place, que son image, enfin s'efface. Da Svidania, que votre grâce, trépasse !

NON !

Une faible étincelle finit par allumer la mèche de la bougie.
Il ouvrit les yeux.
L'ampoule se mit à briller.


Et enfin, silence.

Soulagé mais tourmenté, il fit quelques pas dans la maison avant de retrouver la seule personne à qui il pouvait parler à l'heure actuelle.

Anita, navré de vous déranger à une heure si tardive. Je dois vous dire quelque chose...

Dans la forêt, le lendemain

L'air de la nature lui fit du bien, le bruit des branches et des feuilles sous ses pieds résonnaient calmement, sereinement dans sa tête.
Après de longues minutes, il finit par s'arrêter, pensant que l'endroit était adapté.

Je me suis souvenu de tout en revenant de ce monde étrange. Chanter réveillait de la magie, et l'éclat de celle-ci a finit par réveiller ce qui bloquait mon esprit et créait l'amnésie. Cela n'a eu pour seule conséquence de ranimer en moi l'usage de la magie, bien que très faible sans reliquaire.

Grigori leva les yeux vers Anita pour regarder les siens. Cela ne veut pas dire que je prévois d'exterminer qui que ce soit, je vous l'assure.

Puis il leva la main, alors qu'une branche morte s'alluma dans une petite flamme qu'il étouffa facilement.
Mais il n'eut pas le temps d'ajouter quelque chose.

Quelqu'un arrivait.


Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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[Fe] Let the Magic Shine 210704080453538741

| Conte : Anastasia
| Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov

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[Fe] Let the Magic Shine _



________________________________________ 2017-12-03, 00:59 « Men are such babies »

L'hiver n'était pas encore tout à fait là mais s'annonçait déjà dans chaque bise du vent et les matinées fraîches et brumeuses de Storybrooke. Heureusement, le soleil arrivait encore à percer de temps en temps, réservant au Maine de belles après-midis, idéales pour les promenades en famille.
Ce samedi-là était l'une de ses belles journées, que la famille Chostakovich et affiliés passait pour le moment autour d'un bon repas.
Une idée d'Anastasia, qui ne s'était pas rendue compte, en la lançant qu'elle pourrait la mettre mal à l'aise. Mais quand elle avait revu Sophie, après son aide et sa bonne humeur, l'invitation était sortie toute seule. Elles étaient après tout de la même famille, il serait peut-être temps de faire connaissance !
Le monde des contes ne leur en avait pas réellement laissé le temps. A peine retrouvée, la princesse russe s'était enfuie avec son amant. Ils avaient voyagé et n'avaient pas eu le temps de repasser à Paris avant le sort noir.
Pourtant, quand Anya avait mentionné cette hasardeuse rencontre, Dimitri avait parfaitement situé de qui elle parlait, lui qui avait, un jour, passé tellement de temps à apprendre l'étiquette russe et l'histoire impériale dans l'espoir de dénicher une actrice suffisamment convaincante pour empocher le million de roubles promis alors. Au final, son cœur avait changé, il avait refusé la récompense et la suite, on la connait tous. Ce qu'on sait moins, c'est que, malgré tout, une partie de ces leçons intensives avait finalement eu son utilité.
Pas forcément de la façon qu'on aurait pu imaginer, cela dit.
Le repas se passait bien. Il était ni trop guindé ni totalement familier. Sophie était d'une charmante compagnie, elle avait de la conversation et respirait la gentillesse. Malgré tout, Anya ne savait pas totalement comment s'y prendre avec elle. Quel ton ? Quel degré de formalité ? Que lui demander ? Pourquoi se prendre la tête là-dessus ? Etait-ce le cas de toutes les "vraies" princesse, celles qui voulaient jouer le jeu ?
- Et donc... votre vie à Storybrooke ? Ca vous plait ? demanda un peu maladroitement entre deux bouchées.
- C'est follement charmant, même si, il faut bien l'admettre, cela n'a pas l'impérial de notre grande Russie ! s'enthousiasma Sophie, le regard pétillant.
- C'est certain.... On y est retourné, ajouta Anastasia après un moment sans pour autant entrer dans les détails du comment et du pourquoi. A Noël dernier. Ce n'est plus aussi majestueux que dans mes quelques souvenirs, conclut la jeune femme avec un sourire triste.
- Les choses ont bien changé je le crains Mademoiselle Anastasia, déplora Sophie non sans retrouver sa bonne humeur la seconde d'après. Mais cela demeure un endroit charmant, surtout au printemps, près du lac. Ah, les piques niques au bord du lac, quelle merveilleuse découverte !
- Vous pouvez m'appeler juste Anya, hein..., ne put s'empêcher de marmonner la rouquine allergique aux formalités constantes (ce qui n'empêchait pas qu'elle ait rapidement abandonné l'idée de le faire comprendre à Gringoire). Donc ? vous étiez à ces piques niques ? Je... Je suis désolée, je ne me rappelle pas.
Le sourire d'Anastasia se mua en une moue contrite. Cela faisait encore bien des choses dont elle ne se rappelait pas...
- 'Anya', gloussa Sophie qui avait apparemment l'ouïe finie. C'est un charmant surnom... Mais je ne pense pas que cela serait convenable,compléta la cousine de sa grand-mère en hochant la tête. Oh ne vous en faîtes pas, cela remonte à fort loin, cela n'est guère important !
Anastasia coula un regard amusé vers Dimitri. Fallait-il lui rappeler qu'elle allait épouser un garçon de cuisine, elle, la "grande duchesse" ? Sophie le savait pertinemment et trouvait, si les souvenirs d'Anya étaient corrects, leur histoire romantique. Le romantisme primait sans doute sur les convenances.
- Il y a bien des choses dans cette pièce qui ne sont pas convenables si on se fie à l'étiquette, sourit la rouquine en pressant la main de Dimitri.

Le repas prit fin dans la bonne humeur en début d'après-midi. Il se passerait encore quelques belles heures avant que le soleil ne décline, ce qui suffit à convaincre tout le monde de sortir se promener dans la forêt alentour. Abigaëlle aimait particulièrement jouer dans les feuilles oranges, ors et rouges. Elle fut ravie par l'idée de cette sortie et tout le monde s'habilla chaudement.
Anastasia ouvrit la porte à la volé et sursauta, se retrouvant, à sa grande surprise, face à Kseniya sa belle-mère.
- Kseniya ! Ca pour une surprise !
La surprise était en effet totale et Anya aurait adoré se retourner pour observer la mine de Dimitri. Elle n'en fit pourtant rien, se contentant de laisser son cœur retrouver une cadence plus acceptable.
- Vous sortez ? Puis-je me joindre à vous ? demanda sa belle-mère en devenir avec un sourire amical mais sans appel.
La demande n'était qu'une convention. Sa présence était déjà actée.
- Plus on est de fous, plus on rit ! répondit Anastasia tandis que Kseniya s'effaçait pour laisser tout le monde sortir.
La rouquine était bien contente de sa bonne entente avec sa belle-mère, même si celle-ci était quelque peu envahissante, parfois. Voire souvent. Cela allait peut-être de pair avec le rôle belle-mère et celui de grand-mère.
Le petit groupe se mit en route et Anya ne tarda pas à loger sa main gantée dans celle de Dimitri.
- Décidément, ta maman sait soigner ses entrées ! souffla-t-elle, amusée.
Il ne fallait pas longtemps pour s'enfoncer dans la forêt quand on habitait à son orée.
L'endroit était calme et ils ne croisèrent personne en dehors de quelques oiseaux et écureuils. On aurait pu jurer que Storybrooke se trouvait à plusieurs kilomètres, mais il n'en était pourtant rien.
Abigaëlle s'amusait dans les feuilles, suivie de près par Hoover. Lorsque que la petite fille commença à s'éloigner un peu du reste du groupe, Anya lâcha la main de Dimitri pour suivre leur fille qui l'entraina à l'écart du sentier où se trouvaient les autres.
- Qu'est ce que tu as vu ma chérie ?
Abigaëlle continua d'entrer sa maman sans répondre, manquant parfois glisser sur des feuilles humides, pointant quelque chose de fascinant qu'apparemment Anya n'avait pas encore vu. Soudain, pourtant, ses yeux bleus se posèrent sur une branche en feu et la jeune femme s'arrêta, retenant a fille, au cas où. Elle jeta un rapide coup d'œil en arrière, constatant que les autres étaient toujours en vue, donc à portée de voix si problème il y avait.
Et problème il y eut en effet.
Curieuse mais méfiante, Anastasia demanda à Abigaëlle de rester derrière elle et fit encore quelques pas. Au détour d'un arbre, elle trouva le responsable, celui qui avait vraisemblablement allumé la branche... alors qu'il se trouvait à plusieurs mètres d'elle. La jeune femme écarquilla les yeux de stupeur et de fureur quand elle reconnut Raspoutine. Mais ce qui l'étonna - la choqua, même - encore plus fut de voir Anita à ses côtés. Anita. Son amie, la marraine de sa fille, qui faisait de la magie avec Raspoutine.
C'en fut assez pour que la rouquine ne sorte de l'ombre, Abigaëlle toujours derrière elle, particulièrement curieuse d'entendre leurs explications.
- Celle-là c'est la meilleure, commenta la jeune femme, sèche, pour signaler sa présence.
Son regard inquisiteur passait d'Anita à Raspoutine puis à la branche et revenait sur la première pour reprendre sa route.
S'ils allaient répliquer, ils n'en eurent pas le temps car, de l'autre bout de la clairière, débarqua un autre visage connu, qu'Anya n'avait cependant plus vu depuis près d'un an. Bartok.
- C'est quoi ? Une réunion de la team "conte Anastasia" ou quoi ? railla la rousse, croisant les bras dans l'attente des explications des uns et des autres.

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[Fe] Let the Magic Shine _



________________________________________ 2017-12-03, 16:22


Let the Magic Shine
« Ou pas ! C'est peut-être pas l'idée du siècle finalement »



La nuit avait été courte. Depuis l'emménagement d'Arthur, je profitais de la présence de mon meilleur ami. Hier soir n'avait pas fait exception, nous étions restés à discuter et jouer aux cartes jusque tard dans la nuit. Lorsqu'il avait fini par aller se coucher, j'étais resté encore un moment seul. J'avais profité du feu qui ronflait dans la cheminée pour écrire un peu. Il y avait un moment que je n'avais pas pris un peu de temps pour moi. Et l'ambiance se prêtait bien à ce genre d'activité. L'inspiration m'était venue sans que j'ai besoin d'aller la chercher trop loin. C'était agréable de voir les mots glisser sous mon crayon, s'exprimer de façon fluide. Mon imagination avait arrêté de s'exprimer vers les premières lueurs du jour. J'avais étouffé un bâillement avant de traîner les pieds pour aller me coucher.

A peine quelques heures plus tard, j'étais réveillé. J'ai tenté de me rendormir en vain. Je poussais un soupir en jetant un coup d’œil à mon portable. Pas de messages ni d'appel en absence. Ma vie privée était vraiment un désert sans nom. Mis à part le travail et Arthur, ma vie n'avait pas grand intérêt dernièrement. Je reposais mon portable sur la table de chevet et poussais ma couette en un soupir résigné. Autant me lever, le sommeil semblait m'avoir complètement quitté. Je me dirigeais en mode zombie vers la salle de bain et restais bien une bonne demi-heure sous l'eau chaude.

Je laissais mes pensées vagabonder dans tous les sens. M'interrogeant sur le sens de la vie, essayant de comprendre à quel moment j'avais bien pu rater quelque chose. J'en arrivais à la conclusion que même dans le monde des contes ma vie était merdique. Quelle belle perspective d'avenir. Youhou. Je lâchais un nouveau soupir et éteignais l'eau hargneusement. Même débarrassé de Raspoutine, je restais encore emprisonné par une hiérarchie et enfermé dans un mode de vie qui ne me convenait pas. Je restais soumis à mon supérieur. Dans un but précis certes mais je commençais à me demander de plus en plus si ça en valait vraiment la peine.

Je sortis de ma douche pas plus détendu qu'en y entrant. C'était frustrant et prévisible en même temps. Une fois habillé, je me dirigeais vers la cuisine pour y dénicher un truc à manger avant de passer par le salon pour voir si Arthur y étais. L'appartement paraissait vide, il avait dû sortir. J'étais donc seul pour la journée. En soi, ce n'était pas vraiment dérangeant. J'avais l'habitude d'être seul. Je restais un moment assis dans le canapé à bouquiner tout en mangeant tranquillement avant de redresser la tête vers la fenêtre.

Un rayon de soleil m'a sorti de ma torpeur. Je me suis approché de la fenêtre et j'ai fixé la rue en contrebas. Une envie de sortir s'est alors emparé de moi. Il était encore tôt dans la journée, j'avais le temps de sortir avant de me faire surprendre par la nuit. Et au pire des cas, la nuit ne m'avait jamais dérangée. Au contraire, j'aimais sa présence, elle était paisible. Cette dernière pensée me décida à sortir. L'air frais ne me ferait pas de mal et m'aiderait peut-être à m'éclaircir les idées. J'enfilais donc un manteau bien chaud, une écharpe et des gants avant de sortir d'un pas décidé.

Le froid me mordit les joues et je remontais mon écharpe sur le nez afin de le réchauffer un peu. Bon, il fallait que je bouge maintenant. Sinon j'allais me transformer en glaçon. Je me dirigeais vers la sortie de la ville et entrait dans la forêt. Dépaysant, calme, exotique. Tout ce qu'il me fallait. Je m'enfonçais le long du chemin forestier, oubliant le temps et mes problèmes. Des voix me tirèrent de mes songeries. Notamment une. Je m'approchais intrigué avant de reconnaître l'homme dans la clairière. Je me figeais de stupeur et de peur mêlées.

Je me repris bien vite, c'était stupide d'avoir peur. Il ne pouvait plus rien me faire maintenant. Il n'avait plus de pouvoirs, plus de reliques, plus aucune emprise sur moi. Je m'apprêtais à m'éloigner lorsqu'une lueur attira mon attention. Qu'est-ce que ? Il... Non... Impossible ! Il était censé avoir perdu toute magie. Alors comment... ? Je restais un moment figé sans pouvoir bouger lorsqu'une silhouette avança, je la reconnue également et grimaçais d'agacement, manquait plus qu'elle. Elle allait monter sur ses grands chevaux et faire un drame pour rien. Mais dans un sens, c'était bien qu'elle soit là en fait. Au moins, j'étais pas tout seul à l'affronter. Je me rappelais encore de notre dernière rencontre même si j'aurais préféré l'oublier. Surtout le passage chauve-souris.

Bon, ça devait être à moi d'entrer en scène là, je crois. Je m'avançais donc à mon tour en mode touriste. Du moins, je l'espérais. Sauf que non. Visiblement mon entrée théâtrale fut pas théâtrale du tout. J'haussais un sourcil blasé et esquissais un sourire cynique à la remarque de la rousse. Décidément, elle avait le chic pour planter l'ambiance. Je jetais à peine un coup d'oeil à la blonde qui semblait l'accompagner. Quand à lui, je ne lui adressais même pas un regard. On sait jamais qu'il réussisse à m'envoûter ou un truc du genre.

"Si c'est le cas, je n'ai pas reçu d'invitation."

De toute manière, avec ou sans invitation, je ne serais certainement pas venu. Je n'avais pas un rôle enviable dans cette histoire. En soi, j'avais rien contre la petite. J'avais des ordres, je n'ai fait qu'obéir et sans que je sache pourquoi, il semblerait qu'elle ait pris les attaques à titre personnel. C'était un peu bête quand même. Je lui adressais donc un sourire légèrement complaisant avant de finalement toiser un bref instant l'homme qui était à l'origine de tout ça.

"Je me baladais tranquillement dans la forêt quand je l'ai vu en train de mettre le feu à la forêt."

Moi une balance ? Jamais de la vie. Mais là, y avait cas de force majeur. Hors de question de laisser passer ça. Et si Miss Russie voulait lui mettre une rouste "en prévision" moi, je ne pouvais qu'applaudir des deux mains. Y avait un distributeur de pop-corn dans le coin ? Non ? Bon dommage, je ferais sans.

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Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?

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Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.

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[Fe] Let the Magic Shine _



________________________________________ 2017-12-05, 21:09

Lorsque Grigori était venu la voir avec un air agité, Anita s’était aussitôt mise sur ses gardes. Non contre lui mais contre ce qu’il allait bien pouvoir lui annoncer. Et effectivement, les nouvelles n’avaient pas été réjouissantes… Quand le sorcier lui avait expliqué que son aventure dans un autre monde avait réactivé ses souvenirs et sa magie, la lionne avait eu un instant de doute. Aurait-elle dû l’égorger là, de suite ? Peut-être… Pour protéger son amie et sa filleule, cela aurait été une solution définitive. Mais Anita n’avait jamais été une meurtrière…

À la place, elle avait plutôt cherché à savoir de quoi il se souvenait exactement et surtout à voir l’étendue de ses pouvoirs. La lionne avait bien compris que sans le reliquaire, il allait avoir du mal à être une menace, mais rien n’était acquis à Storybrooke, il fallait toujours être sur ses gardes quand il était question de magie… Aussi après leur conversation dans le salon, Anita avait accompagné Grigori en forêt dès le lendemain. Peut-être qu’en voyant ce qu’il était capable de faire, la quarantenaire saurait comment agir… En attendant, elle avait prévu de ne rien dire à son amie, pour la protéger. Des mauvais souvenirs, mais aussi d’un acte qu’elle serait peut-être obligée de commettre pour la protéger…

- Si vous tentiez quoi que ce soit, je vous tuerais. Lui assura-t-elle sans dévier le regard. Je vous apprécie Grigori, je pense que vous pouvez changer… Mais je ne mettrais pas la sécurité d’Anastasia et d’Abigaëlle en danger si je doute de vous.

Il fallait que les choses soient claires… La lionne croisa les bras tout en le regardant utiliser sa magie pour faire apparaître des flammes et les éteindre. Et quelqu’un arriva. Une personne qu’Anita aurait préféré voir dans d’autres circonstances et avec d’autres informations que ce l’interprète ne manquerait pas d’interpréter. Rien qu’à voir la colère d’Anastasia et ce qu’elle lui balança, la lionne comprit qu’elle allait avoir beaucoup de mal à la calmer. D’autant qu’elle-même était un peu en colère du peu de confiance que la rousse semblait lui donner. Elle s’était battue à ses côtés pour récupérer Abigaëlle non ? Comment pouvait-elle croire qu’elle était contre elle ? Sa petite pique la blessa et la mit en colère tout à la fois, sans toutefois que la secrétaire ne puisse répondre car quelqu’un d’autre arrivait. Bartok.

- Il ne mettait pas le feu, il testait les pouvoirs qui lui sont revenus. Et devant moi pour que je puisse juger de si je dois le tuer ou pas. S'exclama-t-elle, agacée et en colère. Si tu crois vraiment que je suis contre toi ou que je le laisserais s’en prendre à toi ou à ta fille, c’est que tu me connais bien mal. Ajouta-t-elle à l’attention d’Anastasia.

Quant à la chauve-souris, si elle ne voulait pas finir avec une oreille en moins, elle ferait bien mieux de se la fermer !

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Arrêtes de t'obstiner, Summer is back !

D'après le code de Grey Wind
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________________________________________ 2017-12-09, 22:49




Let's the magic shine !


Sortir en famille pouvait être une bonne idée. Pouvait. Quand il n’était pas question d’être accompagné par la femme qui avait connu une grande partie de votre vie et qui se revendiquait ainsi le droit de s’intéresser à la suite, ni par celle qui faisait de l’œil à Vlad’ et se comportait en reine des coquettes. Je me pinçai l’arrête du nez entre le pouce et l’index, prenant une grande inspiration pour essayer d’ignorer leurs piaillements et jacasseries de retrouvailles. Il était évident que les deux femmes s’étaient connues à l’époque du règne des Romanov et désormais, ma mère prenait un plaisir certain à expliquer pourquoi elle se trouvait à Storybrooke et pour qui elle avait décidée de quitter sa Russie natale afin d’y vivre aux temps modernes. Elle s’était étonnamment habituées aux nouveautés de notre ère – elle savait presque mieux utiliser un téléphone mobile que moi – et ne manquait jamais de s’extasier de toutes ces choses dont elle était jusque là privée… Internet, n’en parlons pas. En tout cas elle s’amusait clairement à ressasser des souvenirs en compagnie de la grande cousine d’Anastasia et j’espérai sincèrement qu’elle finirait par m’oublier pour un moment.

Comme une fatalité, mes deux seules alliées dans toute cette histoire décidèrent de bifurquer hors du sentier et de s’enfoncer dans les bois avec détermination. Contrairement à l’histoire de cet été, je les laissais y aller sans grandes craintes… ou presque. J’avais toujours une certaine appréhension et j’avais déjà listé au moins une dizaine de scénarios différents dans mon crâne – pas des plus plaisants ni des plus revigorants – de ce qui aurait pu leur arriver mais, avant que je n’ai pu tenter de les rejoindre Kseniya passa son bras autour du mien et vint minauder mon attention.

Même Loki, le grand chien noir qui avait finalement élu domicile chez nous et trottinait quelques pas devant, s’écarta avec prudence de cette femme au regard acéré. Je connaissais ma mère et je savais aussi reconnaître quand elle avait une idée derrière la tête. En revanche, je n’avais pas vu Sophie depuis longtemps mais je n’appréciai pas du tout ce petit sourire qu’elle abordait elle aussi, comme une réponse à celui de ma génitrice. Mon regard passa de l’une à l’autre, comprenant rapidement qu’elles venaient d’élaborer un plan machiavélique dont seuls les femmes de leur trempe (et de leur âge) avaient le secret et que je ne couperai pas à l’explication de celui-ci.

« Dis moi ce que tu as en tête. » Annonçai-je, préférant mettre un terme à ce suspens inutile.

« Moi ? Mais rien voyons ! Je me satisfais simplement d’être en présence de mon fils, de ma petite-fille et de sa future épouse… N’est-ce pas, Sophie, que c’est une après-midi des plus agréables pour être en famille ?! »

« Oh oui, tout à fait charmante après-midi Kseniya! Quoi de plus charmant que de préparer un mariage, n'est-il pas ? »

Elle papillonna sévèrement des yeux et je fis celui qui n’avait pas compris, éludant volontairement la perche qu’elle venait de me tendre. Un silence, court, s’installa avant que ma mère ne reprenne de bon cœur comme si j’avais consentis à la laisser continuer sur cette lancée.

« Un mariage demande tant d’attentions et d’organisation, il est donc normal que celui-ci prenne beaucoup de temps à se célébrer ! Le printemps semble si loin et si proche à la fois… » Je perçu un reproche à peine voilé. « Mais il semblerait que tu n’ai pas pensé à tout, mon fils ! Ou que tu n’en ai pas le temps. C’est pourquoi nous sommes là ! »

J’en étais sûr. Je levai les yeux au ciel, ce qui me valu un coup de coude dans les côtes et un regard plus sombre, les laissant continuer sans avoir la force de les interrompre. A quel moment allaient-elles comprendre que je n’avais aucune intention de les écouter et encore moins de suivre leurs conseils ?

« Deux pensées féminines valent mieux qu'un homme seul pour penser à ce genre de choses ! »

« Sans parler du fait que c’est toujours aux femmes que revient l’honneur de penser pour vous. Ces hommes, tous des bébés quand il s’agit de s’engager ! Ne t’inquiète pas, nous avons pensé à tout. Sophie s’est proposée pour aider Anastasia à choisir sa robe, je t’accompagnerai pour un costume digne de ce nom, et elle m’a déjà soufflé le nom de quelques traiteurs absolument succulents… »

« Vous me flattez Kseniya, après tout c'est mon métier après tout ! Mais vraiment, si je puis vous conseillez Rémi, il est véritablement le meilleur cuisinier de toute la ville, et de très loin ! »

Je ne doutais pas du talent de cette personne mais, sans la connaître, il était difficile de s’en faire un avis. Et puis il me semblait qu’Anya et moi ne voulions pas faire préparer notre repas de mariage par quelqu’un d’extérieur ou de très connu… Je tentai de faire abstraction de telles propositions, continuant de fixer l’endroit où les deux femmes qui partageaient ma vie avaient disparues. J’eu un soupir, las.

« Mesdames, j’apprécie votre proposition mais… »

« Et la danse ! Il va falloir danser à ce mariage ! J’ai quelques contacts en Russie qui feraient volontiers le déplacement pour jouer de la musique traditionnelle et… »

« Vraiment, pas la peine de te donner tout ce mal. »

« Oh ne vous ais-je pas dis ?! Rémi est un fabuleux chanteur de mariage, c'est un hobby, je ne suis même pas sûre qu'il vous ferait payer cela !  »

« Vraiment ? Sans payer ? C’est bien aimable de sa part. Intéressant, tu devrais l’écouter, mon fils. »

« je n’ai pas besoin d’un chanteur. »

«  Mais voyons! Qu'alliez vous choisir pour la musique, une chaine stéréo ! Pour l'amour du ciel, un événement si important nécessite une musique en temps réel ! »

Est-ce qu’elle était réellement en train de me gronder, ou j’avais rêvé ? Et ma mère n’était pas en reste pour être de son avis, aussi farfelu soit-il. Je n’étais vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée de les faire se retrouver. Ni de rester seules avec elle quand même les chiens disparaissaient pour éviter leurs jacassements.

« Enfin quelqu’un de censé ! »

« C'est un instant magique, unique, il faut le meilleur et juste le meilleur ! »

« Avec le nombre adéquat d’inviter qu’il convient à un tel évènement, évidemment ! »

« Evidemment ! »

Laissez-moi mourir. Ne s’arrêtaient-elles donc jamais ?

« Au moins… deux cents ou trois cents personnes. Plus les invités à la cérémonie qui ne viendront évidemment pas au repas. Et dans quel lieu souhaitez-vous vous marier ? »

« Quelque chose de grand, de beau ! D'immense ! Un château ! Avec un lac ! Un kiosque pour les photos ! Pourquoi pas un lâcher de papillons ?! C'est beaucoup plus à la mode que les colombes – et bien moins salissant... »

Décidant que j’en avais suffisamment entendu, je m’extirpai de leur proximité malaisante et décidai d’enjamber le petit fossé pour franchir à mon tour la barrière des fourrées. Loki poussa un jappement en m’imitant et j’entendis clairement ma mère m’interpeller, offusquée que je ne souhaite pas entendre la suite de leurs farfelues propositions. Il était tout bonnement hors de question que je leur prête une oreille attentive ou même un seul droit sur les préparatifs de cette événement… Certes nous prenions bien plus de temps que la plupart des gens, mais ce n’était pas une raison pour m’imposer leur vision de la chose.

Je levai les yeux au ciel en repensant à l’idée des papillons, me demandant à quel instant j’étais censé les tuer pour qu’elles me laissent en paix… Avançant d’un pas décidé, je les entendis me suivre à distance mais ne me retournai pas pour les attendre. Il n’aurait manqué que ça ! Tournant la tête vers la droite, je perçu d’autres voix qui n’étaient pas là à l’origine et me dépêchai de les rejoindre. Je mis enfin la main sur Anastasia et Abigaëlle qui, cramponnée au manteau de sa mère, observait tout le petit monde réuni avec de grands yeux curieux. Je m’arrêtai à leur proximité, plissant le regard en reconnaissant Anita Jones – la meilleure amie de ma fiancée – et…

« … Raspoutine. »

Quant au jeune homme à l’arrière, je me contentai de lui adresser un regard avant de reporter mon attention sur les autres. Il s’agissait de Bartok, celui-là même qui nous avait entraîné dans la Russie de notre enfance après le kidnapping de notre fille… Autant dire qu’il avait de la chance que je n’ai pas de pelle sous la main pour le frapper en récompense. Loki gronda à côté de moi, s’asseyant à proximité raisonnable d’Abigaëlle comme s’il était strictement interdit de s’en approcher.

« Il ne mettait pas le feu, il testait les pouvoirs qui lui sont revenus. Et devant moi pour que je puisse juger de si je dois le tuer ou pas. Si tu crois vraiment que je suis contre toi ou que je le laisserais s’en prendre à toi ou à ta fille, c’est que tu me connais bien mal ! »

Je levai la main, paume en avant, intrigué de voir la colère qu’Anita semblait porter à Anya… Des pouvoirs ? Quels pouvoirs ? Je fis le lien entre la branche enflammée qui crépitait à même les doigts de Grigori et les paroles de la jeune femme, puis la présence de la chauve-souris derrière et… Je déglutis, fronçant les sourcils en sentant une vague de colère méfiante monter en moi. Qu’est-ce que c’était que tout ce bazar ? Que se passait-il ? Depuis quand est-ce qu’il… Est-ce que ce sorcier de bas étages pouvait faire ce genre de choses ? Anastasia avait pourtant brisé le reliquaire, une seconde fois, lorsque nous l’avions ramenés à Storybrooke… Je maintenais d’ailleurs que c’était une mauvaise idée. Les évènements allaient-ils me donner raison ?

J’échangeai un regard avec la concernée puis reportai mon attention sur la blonde furieuse.

« Je ne pense pas que ce soit le cas, Anita. » Déclarai-je enfin. « Nous te faisons confiance. »

Mieux valait apaiser les esprits avant que tous ne s’échauffent de trop afin de se concentrer sur le problème principal : Raspoutine. S’ils récupéraient des pouvoirs magiques… Si c’était possible, ce genre de choses, alors nous n’allions vraiment pas passer un agréable moment. J’avais les poings qui me démangeaient. Je n’avais jamais pu vraiment lui faire payer ce qu’il nous avait fait et ce qu’il risquait encore de faire.

« Puisque nous sommes tous là… Est-ce que l’intéressé pourrait nous expliquer ce qu’il attend exactement ? »

Et si possible, qu’il le dise avant que les deux jacasseuses ne se ramènent.


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________________________________________ 2017-12-13, 18:52



Let the magic shine



Greg acquiesca du regard. Soit. C'est légitime, je comprends, répondit-il à l'avertissement d'Anita. Après un an pendant lequel elle l'avait hébergé, elle était devenue une amie, mais il était tout à fait compréhensible qu'elle soit prévoyante en cas de dérapage. Ce qui n'allait pas arriver, mais après tout rien ne le lui prouvait.
Instinctivement, il passa un doigt sur les trois cicatrices qu'il avait, signe du passage des griffes d'Anita en décembre dernier. Maintenant je me souviens d'où viennent ces marques, d'ailleurs.

Et alors qu'il fit une démonstration de sa faible, mais présente, magie, pour éteindre la flamme qu'il venait de créer, un concours de circonstance presque grossier tant la coïncidence était forte (il y avait décidément derrière cela des joueurs aux idées scénaristiques étranges) avait fait venir au même moment presque toutes les personnes qui étaient attachées à son passé.

Dieu a décidément des desseins étranges, murmura-t-il à sa propre intention.

Tout ce groupe improvisé pu voir cependant le regard offusqué d'Anita face aux accusation implicites d'Anastasia à son égard, par la faute de Greg, qui lui eut le réflexe d'observer la petite Abigaelle. Depuis qu'il se souvenait, c'était bien la première fois qu'il voyait l'enfant. Dans un soupir, il leva les yeux au ciel, exaspéré par ses propres bêtises. Aujourd'hui, il était bien plus de l'homme qu'il a du être pendant un an que le sorcier qu'il était auparavant, mais il ne put s'empêcher de penser que malgré tout, il avait été bien idiot l'an passé. Principalement pendant les quelques instants pendant lesquels il a pu croire pouvoir comploter avec une déesse.
Il se demandait bien ce que Victoire était devenue d'ailleurs, exprimant pendant quelques secondes le souhait de la revoir par curiosité.

Cependant, lorsque son ami de longue date, habillé dans sa forme humaine (malgré la transformation que Raspoutine lui avait fait subir pour qu'il retrouve son corps de chauve-souris ce même décembre 2016) apparu de derrière les arbres, le plus ou moins sorcier sourit, ravi de le voir, avant d'être étonné de ses accusations. C'est Anita qui vint le défendre, ce dont il était reconnaissant (exprimant cela par un hochement de tête qu'il lui adressa), mais Greg se concentra de nouveau sur lui.

Et bien, Bartok ! Je ne te reconnais pas, que t'est-il donc arrivé, mon ami ? Il marqua un temps d'arrêt, faisant rapidement le lien. Oui, d'accord, il est vrai que j'ai été un ami douteux. Il hocha la tête de gauche à droite. L'homme qu'il était avant semblait bien différent de celui qu'il était aujourd'hui, un homme né de Raspoutine mais re-forgé par le Greg qu'il avait été. Si bien qu'il se trouvait pathétique, dans ce temps où il complotait de sombres mais ridicules projets. Je m'en excuse.

Et en effet, la mine dégoutée de Bartok indiqua qu'il le prenait très mal. Que m'est-il arrivé ? A ton avis ? Que crois-tu qu'il s'est passé après ton influence néfaste et tes projets grandiloquents et fous ?
Puis, il l'observa des pieds à la tête. Tes excuses tu peux te les carrer où je pense. Tes excuses tu peux te les carrer où je pense.

Une mine désolée apparut sur le visage du sorcier. Malgré le traitement qu'il lui avait réservé, il gardait le jeune homme dans ses amis. J'en ai conscience. Je me rattraperai. C'est une promesse, partenaire.

Rapidement, le reste du groupe ne tarda pas à manifester sa présence. Dimitri, l'homme qu'Anastasia avait choisi pour prince (il avait semblé à Raspoutine que c'était un choix surprenant, de s'être entiché d'un homme assez misérable, mais finalement, il devait admettre qu'il ne lui semblait pas aussi piteux ici que dans ses lointains souvenirs) et père d'Abigaelle, recentra le sujet pour lui demander des explications.

Il se trouve qu'Anastasia et moi-même (accompagnés d'un groupe plus complet cela-dit) avons voyagé, comme vous devez certainement le savoir, dans un monde surprenant, résultat de plans malsains d'une organisation mystérieuse, qui fonctionnait à la magie du chant. Et cette magie dont j'ai du faire preuve a manifestement réveillé les souvenirs que j'ai perdus l'an passé.
En levant la main, une branche tremblota dans les airs pour s'alluma faiblement, avant de retomber au sol. Quelques notions de magie basique me sont revenues avec ces souvenirs, et j'étais venu voir l'étendu de mes capacités avec Anita, fit-il en regardant celle-ci pour signifier que la vérification de son droit de vivre n'était pas vraiment son objectif à lui ainsi qu'elle l'avait expliqué. Croyez-le ou non, mais je ne suis plus le sorcier sanguinaire et stupide qui tentait de vous tuer, princesse, continua-t-il en s'adressant à Anastasia, n'ayant jamais trop considéré son compagnon dans ses priorités de "grand méchant" officiel. Ce que nous avions à vivre pendant cette année durant laquelle je n'étais que Greg m'a forgé pour ce jour où j'allais retrouver mon esprit.
Et enfin, il tenta une touche d'ironie qui était peut-être mal placée. Le diable est un peu ennuyant, je n'ai pas vraiment envie de traiter avec lui de nouveau.

A son humour, Anastasia arqua un sourcil. Cependant, elle ne semblait pas autant sur l'offensive qu'elle l'était quelques minutes plus tôt lorsqu'elle les avait trouvé, ayant donc choisi d'assimiler les paroles d'Anita pour se détendre, et surement des siennes aussi. Et maintenant quoi, donc ? Vous voulez ma bénédiction pour refaire de la magie basique comme vous dites ? Avait-elle demandé avec tout de même une pointe de méfiance dans sa voix.

Greg fut songeur pendant de rapides secondes avant de répondre. Je voulais avant tout voir ce que j'étais capable d'accomplir pour ne pas causer d'accident par hasard. Mais cette magie en moi, je pourrais l'apprendre à l'exploiter, éventuellement ? Il haussa les épaules, avant de continuer. J'ai encore la mémoire de l'impératrice à honorer en dépit de ce que je lui ai fait. Il se trouve que le petit Alexis avait un petit train que je serais peut être en mesure de recréer pour cette petite Abigaelle. Il acheva sur un dernier sourire qui exprimait une sorte d'excuse. Je dois aussi me faire pardonner auprès d'elle, il me semble ?

Je ne crois pas qu'elle se souvienne des détails et c'est une bonne chose. Cette année a été particulière mais je crois que nous avons fait des progrès. Tâchez de ne pas les annuler, peut-être.

Avec un sourire, Greg approuva avec un geste militaire.


Anastasia Romanov
« Men are such babies »

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________________________________________ 2017-12-13, 23:09 « Men are such babies »

Bartok avait au moins eu le mérite d'être clair. Et un peu cassant aussi, mais il n'était certainement pas le seul protagoniste de cette drôle d'aventure. C'est pourquoi Anya s'était contentée d'opiner pour signifier qu'elle avait bien pris note des informations. En fait, elle ne savait pas et n'avait jamais trop su quoi penser de l'ancienne chauve-souris. Dans le monde des contes, elle ne l'avait pas calculé. C'est à peine si elle l'avait remarquée, en fait, trop focaliser sur sa Némésis d'alors. Par la suite, les circonstances ne leur avaient pas donné l'occasion de mettre certaines choses à plat voire, peut-être, de devenir amis ou quelque chose comme ça. Pourraient-ils l'être ? Voudraient-ils l'être ? L'heure n'était pas à ce questionnement mais il faudrait pourtant y apporter une réponse un jour - ou s'ignorer à jamais.
La rouquine avait ensuite reporté son attention sur Anita, mesurée, certes, mais agacée. La jeune femme s'était mordu la lèvre, réalisant sa précipitation. Malheureusement, ce n'était pas vraiment l'heure pour des excuses grandiloquentes et elle espérait que l'ancienne lionne pourrait comprendre l'émotivité avec laquelle Anastasia avait réagi.
Pendant tout ce temps, derrière elle, les renforts étaient arrivés. Anastasia était bien aise de voir débarquer Dimitri et lui adressa un sourire doux, sentant les muscles de son visage qui finissaient de se détendre. Le jeune homme, au contraire, semblait se tendre, imperceptiblement pour qui ne le connaissait pas suffisamment, de minute en minute, prêt à bondir... ou à lâcher le chien. Et Abigaëlle, dans tout ça, ne comprenait pas grand chose à ce qu'il se passait, son regard curieux oscillant de papa à maman.
Plus d'un avait des choses à mettre au clair. La conversation pouvait être longue et houleuse ou courtoise et civilisée. Tout dépendrait des protagonistes et, manifestement, Bartok n'avait pas fait le choix de l'apaisement.
Par chance, ni Kseniya ni Sophie ne les avaient rejoints pour le moment, pour empirer les choses de quelque façon que ce soit. Dieu seul pourtant savait ce qu'elles pouvaient bien faire et pourquoi elles n'étaient pas encore venues les retrouver. Mais si elles pouvaient prendre leur temps... Anastasia n'était pas contre !
Anya ne l'aurait jamais avoué, mais elle était curieuse de savoir ce que ces deux-là pouvaient bien avoir à se dire et n'était pas mécontente d'y avoir assister, en live. Même si la question des pouvoirs recouvrés la turlupinait autrement plus.
Justement, ils y vinrent finalement. Et Anya n'en perdit pas un mot.
Evidemment, elle se remémorait parfaitement leur aventure musicale, quelques mois plus tôt. Mais jamais, ô grand jamais, elle n'aurait imaginé que des chansons l'aideraient à retrouver sa mémoire et, pire, ses pouvoirs. Tout cela lui avait semblé tellement... enfantin, en dépit des enjeux traités par ces chants et ces danses. C'était... dingue. Mais cette ville l'était aussi alors elle l'avait laisser continuer sans interrompre.
Enfin, le temps des premières questions était venu. Greg - Anya ne se ferait jamais à ce surnom - avait l'air de vouloir se repentir et elle avait envie d'y croire. Mais la jeune femme ne pouvait pourtant pas lui accorder une confiance aveugle. Juste le bénéfice du doute, ce qui était déjà pas mal.
Peut-être sans le vouloir, Raspoutine avait ravivé des souvenirs mélancoliques et brumeux dans l'esprit d'Anastasia. Alexis, son train, sa perte... Victoire avait dit qu'il reposait désormais en paix et sa grande sœur l'espérait de tout cœur.
Plutôt que de se laisser submerger par ces vieux fantômes, elle s'était focalisée sur le présent, Abigaëlle, et sa préservation. En d'autres circonstances, Anya aurait sans doute souri au salut militaire de Raspoutine, mais pas cette fois. Elle se tourna vers Dimitri, l'expression neutre :
- Qu'est-ce que tu en penses ? Pardon, q'est-ce que vous en pensez tous, en fait ? se reprit la jeune femme, sans que Dimitri n'ait, en fin de compte, eut le temps de répondre.
C'était une affaire de groupe, presque de team. Il n'y avait plus seulement, Anastasia et Dimitri contre le reste du monde. Tout le monde ici présent avait un avis légitime sur la question et Anya ne savait pas ce qu'il fallait faire. Soumettre le tout au vote du public ? Lui interdire purement et simplement la magie ? Et comment, de toute façon ?
Contre toute attente, ce fut Bartok qui intervint le premier, une colère brûlant dans son regard empli de rage.
- Vous le croyez ? Sérieusement ? Vous croyez sérieusement à sa fausse rédemption ? On m'accuse moi de tous les mots, on me calomnie mais lui, on le pardonne ? Foutage de gueule.
- Ca a le mérite d'être clair, commenta Anya. Mais... je n'ai pas le souvenir de vous avoir accusé de quelque chose. Je me suis simplement étonnée qu'on soit tous réunis au même endroit au même moment. C'est légitime, non ? demanda la rouquine sans aucune animosité dans sa voix.
Et Dieu seul savait s'il lui en coûtait de ne pas suivre son instinct qui aurait été de renchérir. Mais les enjeux importants l'avaient persuadée que la maîtrise était de rigueur.
Narquois, il poursuivit tout en la fixant :
- Vous allez me faire croire que vous avez aucun grief contre moi ? Que je dois pas en permanence me justifier pour prouver mon innocence. Encore là, votre question laissait entendre que j'étais mêlé à ses histoires...
Qu'il était susceptible ! Anya se retint de rouler des yeux. Soupirant tout de même, Anastasia reprit :
- Je n'ai pas besoin d'imaginer votre colère car je la vois en ce moment même mais je crois que vous vous trompez de cible. Mis à part ma surprise de vous voir ici, je ne vous ai jamais rien fait, je crois. Peut-être devriez vous exprimer vos véritables griefs à la personne concernée ? Puisque nous sommes tous réunis...
D'un signe de tête, la jeune femme indiqua Raspoutine. Elle prit ensuite la main de sa fille et s'approcha de Dimitri avec qui elle échangea un long regard : comment cette histoire allait-il finir ? Finalement, elle se pencha à son oreille et murmura en coulant un regard vers Raspoutine et son ancien sbire :
- Je le sens vraiment pas.
Instintivement, elle entrelaça ses doigts gantés à ceux de Dimitri.

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________________________________________ 2017-12-16, 14:53


Let the Magic Shine
« Ou pas ! C'est peut-être pas l'idée du siècle finalement »



Il testait les pouvoirs qui lui étaient revenus ? Oh tout allait bien alors ! Rien d'alarmant à ça. C'était parfaitement normal de laisser un psychopathe de son espèce jouer avec ses nouveaux pouvoirs. Il n'y avait vraiment rien qui les dérangeait ou les choquait dans cette phrase ? Non vraiment rien ? Le problème devait venir de moi alors. Je sursautais légèrement en entendant d'autres pas sortir de sous les arbres. Dimitri. Il ne manquait plus que lui. Je posais un regard neutre sur lui, le laissant commenter la situation à sa façon. Rassurer la blonde qui défendait Raspoutine sur leurs sentiments respectifs. Ils avaient vraiment la mémoire courte. Mes yeux croisèrent ceux d'Abigaëlle avant de remonter sur sa mère. Pourquoi ne réagissait-elle pas plus que ça ? C'était... incroyable. Un frisson glacé remonta le long de ma colonne vertébrale lorsque Raspoutine s'adressa directement à moi. Jouait-il réellement à ça ? Avec moi ? Il espérait sincèrement que j'allais rentrer dans son petit jeu ?

Je tournais la tête vers lui, une moue dégoûtée sur le visage. Je répondais avec mépris à son flot de questions. Il voulait que je lui pardonne ? Dans ses rêves. Je ne me laisserais pas à nouveau contrôler par ce type. J'avais donné. Je voulais passer à autre chose. Mais visiblement, il ne voulait pas me laisser ce loisir. Partenaire ? Nous ne l'étions plus depuis bien longtemps. Je n'avais jamais été son partenaire ou même son ami. J'avais été son pion. Son sous-fifre. Sa chose. Il m'avait effrayé toute une partie de ma vie dans le monde des contes. Son emprise était désormais terminée. Il ne me faisait plus peur. Mais j'étais visiblement le seul à le voir sous son vrai visage. C'était... déconcertant. Alors quand la petite princesse nous demanda notre avis... J'explosais littéralement. Toute la rancœur et la colère accumulées ces derniers jours et ses dernières années se libérèrent en un laïus rageur.

Pourtant, ça ne sembla faire réagir personne. Au contraire, Anastasia se mit à prendre sa défense à son tour. C'était le monde à l'envers. Elle avait vraiment la mémoire courte et le pardon facile. Enfin, c'était sélectif. Parce que tout le monde semblait prompt à me juger pour mes erreurs mais les siennes, c'était effacé. Bah oui, il avait changé. Mais bien sûr. Il avait autant changé que moi j'étais devenu prête. Je pouvais sentir son regard sur moi mais je ne lui accordais pas une once d'attention. Je ne voulais pas lui faire croire que son opinion comptait à mes yeux. Il n'était plus rien pour moi. Rien qu'un démon du passé. Je reniflais légèrement dédaigneux lorsque la petite Russe m'invita à exprimer mes doléances à la personne concernée. Je n'avais pas l'intention de lui parler. Pourquoi gâcher ma salive pour un type tel que lui ?

"Il a raison, il n'y a pas de colère à avoir. Il a été avec moi, et je pensais voir en lui un ami sans me rendre compte que je l'exploitais. Je te croyais peureux de nature, mais avec un peu plus d'esprit aujourd'hui, il est plus facile de comprendre que je t'inspirais la peur. Je n'ai ni les capacités, ni l'envie de l'avoir, de répéter le schéma du passé. Je suis navré d'avoir ruiné la vie d'un ami comme moi, Barthélémy. Je n'ai rien pour le prouver (à part une lionne déterminée, peut-être), mais un jour je réussirais à trouver rédemption auprès de toi."

Mes poings se serrèrent. De quel droit me jugeait-il ? Moi peureux ? Il n'était qu'un monstre assoiffé de pouvoir. Égoïste, colérique, cruel. Il n'en avait que pour son reliquaire. Et aujourd'hui, il jouait les moralisateur ? Il prenait ma défense ? Je n'avais pas besoin de sa pitié. Je pouvais me débrouiller tout seul.

"Parce que tu m'as réellement un jour considéré comme un ami ?"

Je n'en croyais pas un mot et la haine brûlait dans mon regard.

"Je n'étais qu'un sbire pour toi, un sous-fifre juste bon à passer derrière toi et faire ta sale besogne."

"Oui, tu étais un ami et je te voyais comme tel. Et dans ma grande idiotie de cadavre du mal, c'est ainsi que je considérais l'amitié à l'époque. Je ne suis plus cet homme. J'ai conscience de la valeur humaine que tu as en toi."

Il marqua une pause. J'aurais aimé pouvoir me boucher les oreilles et ne pas écouter un traite mot de ses balivernes. Il pensait réellement m'amadouer ainsi ?

"Rien n'éffacera ce que j'ai fait. Alors tout ce que je peux faire, c'est oublier les fantômes du passé pour assurer la vie dans notre futur."

Un rire narquois s'échappa de ma gorge. Effacer les fantômes de passé hein ? Qu'il oublie donc. Qu'ils oublient donc tous et passent à autre chose. Mais moi, jamais je n'oublierai, jamais je ne pardonnerais.

"C'est ça ouai... Tu savais parfaitement l'emprise que tu avais sur moi. La peur que ta... magie m'inspirait. Mais c'est fini ! Tu n'as plus aucune emprise sur moi désormais. Mais viens pas me faire croire que tu t'es sincèrement repenti... t'as jamais su ce que pardon veut dire."

J'avais trop souffert. Je savais trop qui il était réellement pour prétendre croire à ses paroles.

"Peut-être qu'oublier les démons du passé est aisé pour toi mais ce n'est pas le cas de tout le monde !"

Une lueur assassine brûlait dans mes yeux. J'étais à bout. Entre ma rupture avec Soreth et ça... c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Il pouvait bien se justifier autant qu'il voudrait. Je n'écoutais même plus vraiment ce qu'il disait alors qu'il enchérissait en excuses bidon.

"Je ne connaissais pas la valeur du pardon, je n'en avais que faire. Et aujourd'hui j'ai retrouvé l'esprit de l'homme qui le savait. Je... je me suis mal exprimé. Ce n'est pas faire fit de ce qu'il s'est passé que je veux, de te demander d'oublier, ce n'est pas ça. Mais tout ce que je peux faire, c'est rattraper hier avec demain, ton pardon est peut-être celui qui me sera le plus précieux."

"C'est trop facile ! Trop facile de faire des beaux discours ! Tu as toujours su magner les mots avec perfection. Qu'est-ce qui me prouve que c'est pas encore une de tes ruses ? Qu'est-ce qui prouve que tu ne joues pas un jeu minable depuis le début ?"

Pourquoi croyait-il que je pourrais un jour me laisser avoir une nouvelle fois ? Il estimait donc ne pas avoir assez joué avec moi ? Je prenais les autres à parti, les englobaient dans la conversation. les désignant un par un d'un mouvement de bras ample.

"Peut-être qu'ils oublient vite mais c'est pas mon cas. Je ferais pas l'erreur stupide de t'accorder ma confiance. Plus jamais !"

La haine me rongeait de l'intérieur.

"Ils feront ce qu'ils voudront mais en ce qui me concerne, je continuerais à me méfier de toi et de tes pouvoirs soi disant nouvellement retrouvés"

Je le toisais du regard alors qu'il baissais la tête. Il jouait merveilleusement bien l'homme repenti.

"Je suppose que rien ne peut te le prouver... Je comprends que tu renonces, je ne t'y empêcherai pas. C'est légitime après tout ça. Mais moi je ne renoncerai pas."

J'étais incrédule devant autant de toupet. Et les autres se laissaient réellement avoir pas ça ? C'était pathétique.

"Comment peuvent-ils réellement croire à... ça ?"

Mon dédain était visible et mon regard le détaillait des yeux à la tête.

"Tu doutes vraiment de rien... n'est-ce pas... Raspoutine "

Je crachais son prénom avec rage. Mais lui gardait un air calme et paisible qui me donnait encore plus envie de lui coller mon poing en pleine joue.

"De toi, je ne douterai jamais."

Pourquoi s'obstinait-il à ce point ? Je fronçais les sourcils narquois.

"Et bien... ça n'a pas toujours été le cas pourtant... Ton petit reliquaire chéri ne te manque pas trop ?"

J'étais volontairement provoquant, je voulais que les autres voient l'homme qu'il était réellement. Mais Raspoutine tenait son rôle de nouvel homme à la perfection.

"Je n'ai que faire du reliquaire. Le diable aimait bien que je m'en serve pour faire souffrir. Je n'ai plus les projets ridicules de mal absolu."

Ma voix claqua sèche et sans appel.

"Tu es le diable Raspoutine. Peu importe ce que tu dis pour te convaincre du contraire... Tu ne changeras jamais."

"Oui, je ne m'attends pas à ce que tu changes d'opinion après tout ça. C'est à moi de faire mes preuves."

Je retins un rire sans joie. Laissant juste échapper un soupir moqueur.

"Pas la peine de te donner autant de mal. Reste loin de moi ! Ça suffira."

Je lui adressais un dernier regard rempli de dégoût et de haine mêlés avant de me tourner vers les autres.

"Faites ce que vous voulez. Si vous êtes trop idiots pour croire qu'il a réellement changé, grand bien vous fasse. En ce qui me concerne, cet homme reste et restera un monstre assoiffé de pouvoir. Incapable de la moindre empathie."

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________________________________________ 2017-12-23, 12:07

Anita avait été profondément vexée et blessée par les paroles d'Anastasia. Même si au fond d'elle, la lionne comprenait parfaitement pourquoi la jeune femme lui avait parlé ainsi, la blonde avait énormément de mal à l'accepter. Parce que jamais elle ne ferait quoi que ce soit qui puisse nuire à sa filleule... Et ça, la rousse aurait dû le savoir, avant même de s'emporter, elle aurait dû savoir que jamais Anita ne ferait quoi que ce soit qui puisse nuire à Abigaëlle. L'arrivée de Dimitri empêcha Anita d'ajouter plus de choses qu'elle pourrait regretter par la suite. Et si le jeune homme lui assura qu'ils avaient tous les deux parfaitement confiance en elle, la lionne garda tout de même un peu de cette blessure.

- Je ne m'excuserais pas pour ça... Répondit-elle doucement à Grigori quand il lui avoua se rappeler à présent d'où lui venait ses cicatrices sur le visage.

À l'époque, l'acte avait été plus que justifié. Même si aujourd'hui, la lionne le regrettait un peu, elle ne pouvait et ne voulait pas s'excuser, pas pour ça. Anita se mit par la suite en retrait, écoutant et observant. Si l'échange entre Anya et Greg se passa plus calmement qu'elle ne l'avait imaginé, la lionne manqua de lever les yeux au ciel quand l'ancienne chauve-souris prit la parole.
Plein de haine envers Greg, Bartok les prenait pour des fous à vouloir faire confiance à l'ancien sorcier. Peut-être étaient-ils un peu fous après tout... Mais il avait le droit à une seconde chance, de même que la chauve-souris l'avait eu... Même si la blonde ne connaissait pas exactement le passif des deux hommes, elle trouvait le plus jeune bien trop haineux... Ce n'était pas bon de ressasser autant de sentiments négatifs...

- Nous n'oublions pas. Assura-t-elle. Mais le reliquaire a été détruit, il n'a plus ses pouvoirs d'avant et cela fait un an que Greg vit chez moi. Je le connais assez pour voir le changement qui s'est effectué. Ceci dit, le réveil de ses pouvoirs peut toujours le refaire basculer, parce qu'on ne sait jamais. Et ce jour-là, je serais présente. Pour mettre un terme à tout ça. Déclara-t-elle, comme une promesse.

Promesse à Anastasia et à Abigaëlle. À Grigori aussi, car l'homme qu'il était alors ne supporterait pas de redevenir le sorcier de jadis... Promesse à Dimitri. Et enfin à Bartok. Même si ce dernier ne la croirait sans doute pas, Anita n'hésiterait pas à mettre sa menace à exécution. Grigori était prévenu et tous les autres également à présent. Les choses étaient claires et même si l'acte ne lui plaisait pas tant que ça, la lionne savait qu'elle le ferait s'il le fallait. Pour le bien de tous. Même si cela lui coûterait énormément....

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Arrêtes de t'obstiner, Summer is back !

D'après le code de Grey Wind
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[Fe] Let the Magic Shine _



________________________________________ 2018-01-09, 17:42




Let's the magic shine !


Je passai une main sur la tête du grand chien noir qui m’accompagnait, constatant que la plupart des gens avaient des avis divergents sur la situation… Ainsi qu’une manière bien différente de la gérer. La colère pointait son nez dans mes veines mais je me retins de la laisser s’exposer en sentant les doigts d’Anastasia se lier aux miens à travers les gants. S’il y avait bien une personne qui devait en vouloir à Greg, c’était elle ; mais je fus plutôt surpris de la réaction excessivement outrée de Bartok à l’encontre de son ancien patron. J’aurais attendu cela de ma (future) femme. J’aurais attendu cela de la part de ceux qu’il a détruit par ses actes et ses actions. J’aurais attendu ça de tout un tas d’autres personnes que lui et le dévisageai alors avec un air intrigué. Si même le sbire principal de Raspoutine n’avait pas confiance en lui, ça en disait long sur ce qu’il risquait d’advenir de la suite.

Je déglutis en les laissant échanger leurs points de vue, ne bougeant pas de ma place pour le moment. Grigori n’avait pas fait un pas dans notre direction, ni menacé Abigaëlle directement, donc je n’avais pour l’instant pas de raison de regretter de ne pas avoir pris ma pelle avec moi… Elle faisait apparemment bonne impression et je devais reconnaître que j’avais hésité à l’utiliser à l’encontre de Gringoire plus d’une fois ; celui-là, à tant parler il allait s’attirer des ennuis bien plus grave que de se prendre un coup bien placé dans la figure. Et puis Anastasia ne voudrait jamais que je m’en débarrasse de cette manière alors je me contentai de partir ou de changer de pièce quand il s’invitait à la maison. Mes limites n’étaient pas suffisamment larges pour tolérer un individu de ce genre.

Je soutins le regard d’Anita quand elle eut fini de parler, me passant une main dans la barbe naissante en continuant de réfléchir à tout cela. Ce retour de pouvoirs c’était ce qu’on pouvait craindre le plus – avec celui de ses souvenirs et de ses envies irréalistes de domination du monde. Ou d’extermination, la limite était mince. Je n’avais pas pour habitude de faire confiance aux gens et Raspoutine venait encore de descendre sur l’échelle des appréciations ; non pas que je puisse croire à ses espoirs de rédemption, mais j’étais de ceux qui faisaient confiance aux actes uniquement. Tant que je ne verrais pas, je ne croirais pas. Et il était accessoirement hors de question que j’accorde une seule seconde d’inattention à ses agissements, bons ou mauvais.

Ce type était le sorcier qui avait fait basculer toute la Russie, il se fourrait le doigt dans l’œil s’il espérait pouvoir jouer profil bas et discret sans qu’on ne fasse attention à lui. J’avais encore en travers de la gorge l’enlèvement d’Abigaëlle au cas où il l’aurait oublié, coup sur la tête ou pas.

« Tu sais que tu t’exposes au risque de ne plus arriver à le gérer à un moment ? » Prévins-je Anita, si sûre d’elle dans toute sa fierté de lionne. Mais que valaient des griffes face à de la magie noire maîtrisée ? « Si tu te portes responsable pour lui, nous ne pourrons peut-être pas te protéger à temps. Je ne remets pas en doute les motivations que nous expose Raspoutine mais n’oublie juste pas qu’il a assassiné plusieurs personnes qui lui faisaient confiance et le connaissaient depuis très longtemps. Si tu crois que parce que tu l’héberges cela t’épargnera, tu te berces d’illusions. »

Je préférais être clair quant à ma position et aux risques de ce qui pouvait arriver. Pour le moment il s’était tenu tranquille grâce à son amnésie… Quant était-il maintenant qu’il avait accès à tout ce qu’il avait pu être, tout ce qu’il était, tous ses desseins et autres projets ? Je voulais bien entendre qu’un homme pouvait changer. Qu’un pieu pouvait se repentir. Mais j’étudiais depuis bien trop longtemps les serial killer et autres psychopathes pour savoir qu’on ne perdait jamais complètement la part d’ombre qu’on possédait. Le grain de folie ne disparaissait jamais vraiment. Et l’imprévisibilité s’enveloppait d’un manteau d’innocence pour nous faire avaler couleuvres sur couleuvres.

Grigori était un sorcier de magie noir qui avait fait un pacte avec le Diable et qui se permettait d’en plaisanter. J’aurais préféré mourir dans d’atroces souffrances que de croire à sa repentance. Peut-être étais-je trop exigeant, peut-être que j’exagérai la situation… Mais il en allait de la vie de personnes que je connaissais, je refusais de les mettre inutilement en danger. On m’avait accordé une chance, je ne pouvais donc pas la refuser à celui qui la réclamait, mais ça ne m’empêchais pas de ne pas apprécier la situation. Tôt ou tard, Raspoutine allait redevenir ce qu’il était. Et ce jour-là, comme l’avait dit Anita, je l’attendrai de pied ferme. Nous n’avions plus Victoire pour nous aider mais on trouverait un moyen. Comme à l’époque. Comme ce jour-là sur le pont…

« Fais attention à toi, Anita. » Concluai-je, lui intimant silencieusement de rester sur ses gardes quoi qu’il arrive.

Cette femme avait déjà perdu beaucoup elle aussi, il serait dommage qu’Anya subisse un deuil supplémentaire à cause de quelque chose que nous aurions pu éviter. Je toisai Raspoutine sans sympathie puis reportait mon attention sur Abigaëlle qui tirait le bas de mon manteau. Elle avait des interrogations au bout des lèvres pourtant elle resta sagement silencieuse tandis que je la soulevai dans mes bras. Elle passa sa main sous son nez pour l’essuyer et enfoui ses doigts dans mon écharpe, observant les trois autres personnes comme précédemment. Nul doute qu’elle ne devait même pas se souvenir de celui qui l’avait enlevée, elle était encore bien trop petite… Quoique, les enfants recelaient de surprises même au plus jeune page.

« Nous ferions mieux de rebrousser chemin avant que les autres ne nous rejoignent. » Proposai-je à Anastasia.

Je n’avais aucune envie que ma mère ou Sophie se retrouve face à celui qui hantait sans doute encore leurs esprits, surtout que Kseniya avait continué de vivre dans notre Russie natale tandis que nous nous retrouvions dans le maine. La blessure serait encore plus coupante pour elle qui avait cru son fils mort en me retrouvant inanimé lors de l’assaut du palais à St-Pétersbourg… J’eu un instant l’image de ma mère assénant une gifle monumentale à Grigori et je me permis un rictus en coin à cette idée. C’est certain qu’elle ne se gênerait pas, la connaissant.

Et même si la perspective de les entendre à nouveau caqueter sur le mariage ne m’enchantait pas, je n’avais aucune envie de rester ici une minute de plus. Il me semblait que tout le monde avait dit ce qu’il avait à dire. Nous étions tous prévenus. Alea jacta est.


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