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 [Fe] L'étoffe fragile du monde [1] - Les perdus

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
|  Avatar : Tom Holland

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|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

| Cadavres : 7335



[Fe] L'étoffe fragile du monde [1] - Les perdus - Page 2 _



________________________________________ 2016-12-31, 13:09 « Cours Dydy, cours ! »






L'étoffe fragile du monde

1 - Les perdus





  Il y avait plusieurs choses à remarquer à propos de cette femme.

D'abord, son visage ne m'était pas familier. Certes, je ne connaissais pas toute la ville, mais elle semblait vraiment étrangère. D'autres détails venaient le confirmer :
La peur qu'elle avait de la magie semblait être justifiée par le fait qu'elle la découvrait. Bien entendu, tout le monde à Storybrooke maîtrisait la magie. Mais après ces trois dernières années d'existence... mouvementées, tout le monde avait vent de la magie.
Elle venait donc d'au-dela des limites de la ville. Enfin, j'avais également remarqué son aisance en tenant son arme. Lily aussi était à l'aise (d'ailleurs, comment ça se fait ?!), mais cette femme semblait réellement à l'aise, comme... professionnelle. Etait-elle policière ? Si c'était le cas, certainement pas d'ici, je ne l'avais jamais vu dans la police de Storybrooke.

Elle ne venait pas d'ici donc. Pourquoi avait-elle mon fils ? Elle et ses acolytes, n'étant manifestement pas seule, s'ils n'étaient pas de la ville, s'il n'étaient pas d'un autre monde avant la malédiction, pourquoi s'en prendre à mon fils ?

Ha ? Où est-il ? Il pourrait nous rendre service aussi !

Ca n'était pas personnel, puisqu'elle s'était intéressée au fils de Regina.
Du moins, je serrai les poings pour me convaincre de ça.

Parce que j'avais reconnu ce numéro. Il s'était gravé dans ma mémoire. J'ai déjà été au bord de perdre Lukas à cause de ce numéro, quelques mois après sa naissance. Il faut juste espérer qu'ils soient revenus pour leur business malsain, et non pour des raisons personnelles. Parce que ces raisons étaient bien trop dangereuses.

Je secouais la tête pour chasser ces idées. J'allais retrouver Lukas, et c'est tout.

Nous approchions du port. Je ne venais jamais ici. Et pour une bonne raison : l'endroit servait au pêcheurs et à leurs clients, les poissonniers. Ça n'était pas demain où notre port allait accueillir des bateaux étrangers, Storybrooke reste inexistante pour le reste du monde (enfin, en théorie). La moisissure des bateaux et l'odeur écœurante de poisson ne rendaient pas vraiment l'endroit propice à la ballade.
En fait, c'était pour ça que c'était parfait pour des criminels, ou autres types louches qui tentent de se cacher : il n'y a personne.

Alors que le hangar de pêche se faisait enfin voir, la femme tenta de nouveau de nous dissuader d'y aller.

Vous devez vraiment vous arrêtez là, je vous promets que vous allez mourir.

Agacé, je me plantais devant elle, arrêtant le groupe, pour serrer ma main dans son cou.

Tu sais quoi la flic ? Il suffit de serrer ton coeur pendant à peine 3 secondes pour que tu meures. Si j'ai pas récupéré mon fils d'ici la fin de la journée, je te promets, moi, que plus personne dans ce monde ne sera capable de voir ton visage tant la mort que je te réserve l'aura détruit.

Je la poussai vers le hangar. Maintenant tu la ferme et tu avance.

J'ai passé ma vie à perdre des enfants, et je ne m'en souviens que depuis juillet dernier. J'ai eu la chance de retrouver Lily. Maintenant, plus jamais je ne perdrai qui que ce soit.

J'avançai silencieusement. Je me demandai si je l'avais impressionné. Parce qu'en réalité, je serai incapable de la tuer. Pas à cause de quelconque morale, je serai vraiment prêt à tuer le premier qui fait du mal à Lukas. Non, c'est comme ça. Je suis né avec inscrit dans mes propres gênes que le meurtre faisait parti des 3 choses interdites aux toons. L'apprenti du sorcier que j'ai rencontré avec Wasteland il y a six mois, m'a bien confirmé que ça n'avait pas changé.

Génial.

PAN !
Aaah ! Pas sur moi bandes d'imbéciles !

Quelqu'un avait tiré dans notre direction, juste devant notre nouvelle amie.
C'était ce qu'elle voulait nous dire. Des gens nous attendent armés dans ce hangar.

De plus en plus agacé, je pris le coeur dans la main de Regina, pour venir me poster derrière la policière que je tenais par les cheveux.

Je vous jure sur l'Encre que je la tue si je ne récupère pas mon fils !

C'est une expression que je n'avais pas dit depuis... que j'étais Oswald, à Wasteland. Je vous jure sur l'Encre, le serment le plus sacré pour les toons oubliés.
Or, je ne pouvais pas tuer.

J'eus un violent rappel de ma nature, lorsqu'une affreuse douleur vient assaillir ma poitrine.

Aaargh !

Je me pliai en deux, lâchant au passage le cœur qui tomba par terre, qui envoya une vague de douleur à notre otage.
Alors que celle-ci, la douleur passée, tenta de reprendre son cœur, je me relevai. Hors de question.
Je lui assénais le manche du revolver que j'avais en main, dans son crâne.

Alors qu'elle tomba, assomée, une voix retentit depuis le hangar.

Vous allez regretter de vous en prendre à nous !

Un homme sortit du hangar, l'arme pointée vers nous.

Vous ferez moins les malin lorsque l'agent Clifford se réveillera. La mauvaise humeur, c'est son humeur ordinaire. Faut vraiment pas la mettre en colère.

Et moi j'ai son coeur. Vous me rendez mon fils et je vous la rends. Les Vertigo.
Oh tu sais qui on est ? Nous sommes flattés. Mais vois tu, le cœur est par terre. Et le premier qui bouge pour le ramasser a une balle dans la tête. Et on a prévu le coup, la magie de Miss Mills n'y pourra rien. Et en plus, non seulement on a votre fils, mais trois de vos amis aussi.

DYSON ON EST... La voix qui vient de surgir du hangar s'est fait taire.
C'était Derek. Ou Duncan, leurs voix sont quasiment identiques.

Les jumeaux et Park sont la-dedans. Mon pouls redoubla d'intensité. Cette histoire allait beaucoup trop loin.

Ne soyez pas vexée Regina, contrairement à l'agent Clifford assommée à vos pieds, je m'y connais un peu en magie. C'est une simple potion qui étouffe vos capacités à notre égard.

Regina s'écroula à mes pieds aussitôt qu'il eut finit sa phrase.
Sans me laisser le temps de réagir, ce fut le cas de Lily aussi.
Et à mon tour, à la seconde qui suivit, je sentis un coup violent frapper ma tête. Et avant de fermer les yeux, je reconnus les visages des Tweedles et de Park dans la voiture qui venait de démarrer.

 

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
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[Fe] L'étoffe fragile du monde [1] - Les perdus - Page 2 _



________________________________________ 2016-12-31, 16:37

Ce n'est pas du futur que tu as peur. Ce qui te rend anxieux, c'est de répéter le passé.

L'étoffe fragile du monde


Nous étions désormais dans une voiture afin d'être amené je ne sais où. Lorsque nous étions encore dans le hangar, j'avais tenté d'utiliser mon don comme me l'avait demandé l'un des jumeaux mais je n'avais pas réussi. Jonh Queen était sorti et j'vais entendu les voix de Dyson et Régina. Ils étaient là ! Ils allaient nous sauver ! Hélas, l'idiot qui nous retenait prisonnier nous expliqua qu'ils étaient "immunisé" à la magie grâce à une potion. Peut-être avaient-ils utilisés le même stratagème sur le hangar...

Duncan - enfin je crois que c'est lui - cria à Dyson afin qu'il sache que nous étions ici. Mais il fut interrompu par le Dr. Rozz qui lui mit un bâillon dans la bouche. Elle n'attendit pas que nous parlions afin de nous en mettre un aussi. Je détestais cette femme. Si je pouvais me transformer comme avant je n'en ferais qu'une bouchée. C'est à partir de cet instant que des hommes arrivèrent afin de nous entraîner à l'arrière du hangar et nous faire entrer dans la voiture.

C'est comme ça que nous nous étions retrouvé dans cette situation. Dyson et les autres avaient aussi été capturé avec nous... quel sauvetage raté ! Nous étions traité encore pire que des animaux ! Par chance, j'étais revenu à moi. Mon autre chance était que dans la précipitation ils avaient oubliés de bien nous rattacher. Le conducteur était John Queen et du côté passager, il devait s'agir de l'agent Clifford que nous n'avions pas pu voir mais elle était inconsciente. C'était donc ma chance de passer à l'attaque. Je me retournai afin de visualiser ce que nous avions derrière nous. D'autres voiture nous suivaient, mais bon, si nous les prenions par surprise nous aurions sans doute le temps de nous enfuir. Je n'attendis pas plus longtemps et je passai à l'action. Je frappai le conducteur qui donna un violent coup de volant, surpris de mon attaque. La voiture se mit à déraper, afin de nous éviter les autres voitures foncèrent sur le côté de la route pour s'écraser.

Queen reprit le volant en main avec le nez en sang. Au moins j'avais réussi mon coup et ça me faisait un bien fou. Sauf qu'il continuait quand même son chemin et d'autres voitures avaient repris la route aussi... Bon raté aussi. Clifford s'était réveillé à cause de la secousse et Queen lui avait donné une arme. Elle la pointait désormais sur nous.

- Vos amis me le paieront. Cet enfoiré d'enfant va souffrir.


Pas très commode la flique... et d'ailleurs plus j'y réfléchissais et plus je me disais qu'il portait vraiment un nom merdique Queen pour un mec... oui je sais s'été pas vraiment le moment de penser à ça. Mais en même temps je ne voyais pas vraiment quoi faire d'autre pendant cette situation.

Nous nous approchions désormais de l’aérodrome de Storybrooke, la pluie étant tombé la vieille, l'eau devait toujours être présente à l'intérieur. Et cette fois-ci elle ne devait pas être ensorcelée. Lorsque nous arrivâmes les autres voitures se garèrent et je pus voir le Dr. Rozz ainsi que d'autres hommes sortir en courant vers l'aérodrome avec une mallette à la main.

Dans notre voiture, ce fut Clifford qui sortit la première, l'arme toujours à la main, elle nous indiqua de sortir. Queen sorti à son tour de la voiture, nous attendant toujours.

- Voilà Clifford, le chef des Vertigo. C'est notre bande les Vertigo si vous avez pas compris.
- On avez compris merci. Quel nom merdique...
- Je t'emmerde, sort de là.
- Je sors, ne t'inquiète pas, tu le regretteras assez vite.

Elle ne me répondit pas, les jumeaux sortir après moi. Nous avançâmes légèrement, comme je l'espérais, il avait bien des flaques un peu partout sur le sol. Je fis en sorte de soulever de l'eau à petite dose afin de vérifier si je pouvais utiliser mon don et surtout en toute discrétion. Par chance, ceci fonctionna. Je n'avais plus qu'à croiser les doigts que mon plan fonctionne.

Je pris une grande inspiration et je soulevai les mains afin de créer des énormes bulles d'eaux pour emprisonner Queen et Clifford. Celles-ci encerclèrent les deux individus sans problème. J'avais réussi à contrôler l'eau sans que des bêtises n'arrivent. Une fois fait, je souris contente du résultats.

- Vous ne pourrez pas retenir votre respiration bien longtemps et il y a de grande chance que vous ne puissiez pas sortir, ce sont des prisons d'eaux. Je serais presque attristé de vous voir mourir noyé.

Je me décalai d'eux et les jumeaux virent vers moi.

- Tu es de plus en plus géniale Park ! C'est incroyable !
- Qu'ils tremblent ! Viens ils sont tous entrés, Lukas doit être là !
- Très bien allons-y !

Nous devions désormais nous diriger vers l'intérieur du bâtiment. En regardant dehors, je pus apercevoir un jet, la porte était ouverte, il y avait des hommes qui étaient en train de le préparer mais vu leur tenue ils devaient être seulement des hommes qui travaillaient ici. Des bruits de pas se firent aussi entendre à l'intérieur, nous n'étions plus seuls désormais. En entrant, nous tombâmes directement sur des escaliers à notre gauche, en haut, un petit garçon nous vit et s'écria:

- Les tontons !

Les jumeaux se tournèrent et se mire à crier à leur tour.

- Lukas !

Génial, avec ça, nous risquerions d'être repéré... D'ailleurs, deux hommes arrivèrent pour prendre le gamin dans les bras, celui-ci se mit aussitôt à pleurer, le deuxième homme se mit à nous tirer dessus mais dans sa précipitation, il ne réussit pas à nous toucher. Je l'entendis seulement crier:

- Sortez vos flingues, les otages se sont libérés !

Je me devais de réfléchir rapidement, la vie du fils du Dyson en dépendait. Je regardais autour de moi afin de trouver une idée. Il y avait un ascenseur, ce qui nous permettrait de les prendre par surprise seulement... je ne suis pas très à l'aise avec les ascenseurs. J'optais plutôt pour la deuxième option qui était de prendre les escaliers, je me mis à courir le plus vite possible afin de réussir à les prendre au dépourvu. Ils ne devaient pas prendre l'avantage sur nous. En montant, je pus voir que la porte de l'ascenseur se refermait. J'avais bien fait de ne pas prendre l'ascenseur car j'aurais risqué de leur tombé dessus. Maintenant, je devais redoubler ma vitesse afin de les devancer. Je ne devais pas les laisser filer. Une idée me vînt en tête, je devais les contourner afin de les prendre pas surprise. Nous étions trop prévisible sinon. Je trouvais un chemin en suivant les différents couloirs du bâtiment.

© Grey WIND.


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________________________________________ 2017-01-02, 13:43



little sailor lost at sea
T’assommer par derrière était l'une des choses les plus idiotes au monde, tout le monde savait que quand tu te réveillerais, tu te sortirais du pétrin dans lequel tu t'étais mise et tu réglerais son compte à l'auteur de cet acte dénué de courage. Un vrai homme se serait battu au lieu de lâchement te frapper dans le dos.
Tu rouvris les yeux dans une voiture avec un sale mal de crâne, mais tu n'eus même pas le temps de t'en remettre que vous aviez déjà un accident. Le chauffeur et son acolyte étaient dans les vapes mais à l'arrière tout le monde allait bien, Dyson voulu sortir de la voiture, mais tu le retins, lui appuyant sur l'épaule pour qu'il se baisse. Tu fis signe à Regina de venir voir aussi. Deux hommes en parfaite santé étaient sortis de la deuxième voiture accidentée et s'approchaient maintenant de vous.
-Désarmez-les, je vais faire diversion.
Tu tendis ton épée rétractable à Regina, ignorant si elle pourrait se servir de ses pouvoirs sur ces types, puis tu sortis de leur côté, laissant tes camarades les prendre discrètement à revers. Tu te hissas sur le toit du véhicule et brandis la pile que tu avais pris le temps de ramasser après l'avoir jetée sur le gars qui vous épiait dans le magasin d'armes.
-CRAIGNEZ le pouvoir de la pile ! TREMBLEZ devant sa cylindrie ! La pile vous a jeté sa MALÉDICTION !
Dyson et Regina surgirent derrière les types, le premier pointant un pistolet sur la tempe d'un des gars et la deuxième appuyant la lame de ton épée sur la gorge de l'autre. Ils lâchèrent leurs armes et t'observèrent avancer vers eux.
-Où sont-ils ?
Un sourire méprisant s'étira simultanément sur leurs lèvres. Celui qui était le plus proche de toi cracha sur tes pieds tandis que l'autre lança:
-Ils s'envoient sûrement en l'air.
Tu baissas la tête vers tes baskets puis la relevas pour planter ton regard bleu glacé dans celui du type qui t'avait craché dessus. Tu pris son visage dans tes mains, lui souris et l'écrasa sur ton genoux dans un craquement sinistre. Il tenta d'articuler un mot qui était probablement une insulte vu le ton sur lequel il l'avait dit, mais personne ne put comprendre ce qu'il voulait dire. Ses gémissements de douleur te faisaient presque pitié. Il leva les yeux vers toi en se tenant le nez.
-Vous les retrouverez pas, y a que nous et John qui avons eu les cojones pour s'en aller de cette ville stupide.
Tu te présentas brièvement:
-Je suis Lily Jones, Capitaine pirate, spécialiste de la torture physique et psychologique. Tu soupiras doucement, la routine t'ennuyait. Et j'obtiens toujours ce que je veux.
A ces mots, tu esquissas un sourire presque sadique et tout en gardant ton regard planté dans celui de nez-cassé, tu tiras une balle dans le pied de son camarade qui hurla sous le coup de la douleur.
-Lily !
Tu levas la tête vers Dyson qui t'avait interpelée et haussas les épaules, l'air presque innocent. Nez-cassé trouva intelligent d'ouvrir sa bouche pour t'insulter:
-Putain, mais t'es complétement folle ! Ils sont à l'aérodrome, j'espère que vous allez crever dans l'hélice de l'avion. Vous allez jamais arriver à temps.
Tu tapotas gentiment la joue du type et braquas ton flingue en dessous de sa ceinture en lui murmurant à l'oreille:
-Tu ferais mieux de fermer ta gueule si tu tiens à tes cojones.
Dyson fit les gros yeux et s'affola:
-Ils les emmènent en avion, en dehors de Storybrooke !
Pied-troué rigola:
-Haha, et loin d'ici, tu vas jamais revoir ton gosse.
Tu t'approchas discrètement de lui et lui assena un coup de pied dans le ventre, à l'abri du regard désapprobateur de Dyson. Casser des gueules t'avait manqué. Il était affligeant de croire qu'une femme n'en était pas capable, et suicidaire de lui tenir tête.
Ce groupe de joyeux bouffons étaient donc totalement cons. D'abord, ils laissaient trois anciens personnages de conte dont ils ignoraient la nature et qui savaient potentiellement se battre, armés, à moins d'un mètre d'eux. Et maintenant, ils voyageaient en avion alors qu'on pouvait très facilement connaître leur trajectoire et qu'on avait avec nous une espèce de sorcière qui pouvait nous téléporter. L'un des seuls moyens de transport desquels on ne peut pas s'échapper facilement. Summum de l'intelligence.
-On va les attacher.
Tu attrapas ton pistolet par le canon et assena un coup dans la tempe de Pied-troué et Nez-cassé, puis tu les attachas dans un hangar avec des chaines solides, en profitant également pour attacher tous ceux qui étaient dans les vapes au cas où ils se réveilleraient.
Une fois cela fait, Regina pu vous téléporter à l’aérodrome et vous disparûtes dans un nuage de fumée violette...


Code de Frsoty Blue de Never utopia


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________________________________________ 2017-01-03, 09:15






L'étoffe fragile du monde

1 - Les perdus





Alors que l'histoire se révélait, il semblait de plus en plus aux jumeaux d'être mêlés à l'intrigue d'un film.

Un enfant kidnappé.
Un cartel de drogue peu commun au nom ravageur. Les Vertigos
Cartel qui baigne d'ailleurs dans le trafic d'organe.
Un leader qui est un flic corrompu.
Un protagoniste au nom stylé, John Queen.
Des pouvoirs magiques, Regina avec sa magie effrayante et Park avec sa maîtrise ravageuse sur l'eau.

En d'autres circonstances, les jumeaux auraient adoré ça malgré le danger. Se retrouver dans un film, une des choses les plus géniales qui pouvaient arriver. Ils ne se doutaient d'ailleurs pas que d'ici quelques jours ils allaient se retrouver dans Zootopie.
Sauf que, à mesure que tout se dévoilait, ce fut un autre sentiment qui envahit Derek et Duncan. Lukas risquait la mort. Pure et simple, par vol d'organe. Park et eux même aussi par la même occasion, mais si les jumeaux se focalisaient tant sur le sort du petit garçon, c'est qu'une culpabilité de plus en plus grande creusait leur ventre.

Depuis des mois et des mois, Dyson confiait son fils aux jumeaux. Pendant tout ce temps, ils ont pu se rapprocher du p'tit Walters, tant que celui-ci les appelle Les tontons. Dyson était très réticent au début, de laisser ces tornades, qui n'étaient qu'à l'époque de simples stagiaires, s'occuper de son fils. Puis ils devinrent les amis du psychologue, qui, voyant le lien entre les jumeaux et Lukas, n'avait plus aucun problème à laisser ce dernier avec eux.

Et aujourd'hui, c'était sous leur responsabilité, même s'il y avait une dizaine de personnes vivant chez Dyson, qu'il avait été enlevé par des trafiquants d'organes venant de tous les Etats-Unis qui menacent sa vie sans scrupule.

C'était pourquoi, bien qu'ils remarquèrent qu'ils pourraient être dans un film, chose qui aurait pu les exciter en temps normal, ils avaient davantage envie de pleurer que de sauter partout.

Ils secouèrent la tête, tout en sortant de la voiture. Ils devaient sauver Lukas maintenant. Ils ne fallait pas rester abattu par les événements, sinon quoi il était perdu.

Ceci dit, Park fit de nouveau preuve de puissance en manifestant ses pouvoirs de nouveau. Et cette fois-ci, voir Monsieur John Queen et Madame l'agent Clifford étouffer dans des bulles d'eau leur rendit le sourire.

Vous réfléchirez à deux fois avant de vous attaquer à Storybrooke !
Vous réfléchirez à deux fois avant de vous en prendre à nous !

Ils coururent alors à la poursuite du reste des Vertigos. On vient à la rescousse Lukas !

Aussi, quel bonheur lorsqu'ils virent sa petite bouille s'écrier Les tontons ! en les voyant !
Ils grincèrent des dents lorsque deux Vertigos vinrent l'éloigner de nouveau. Ils suivirent Park minutieusement, afin de trouver un chemin pour les prendre par surprise. Ils contournèrent le bâtiment par une série de couloirs, montèrent des escaliers et... Bingo !
Le trio s'arrêta à un couloir, entendant les voix des Vertigos juste à côté, se rapprochant d'eux, qui restaient cachés.

Ce n'est pas grave si nous n'avons pas les deux roux et la chinoise, ils auraient été des extras, simplement, fit la voix du Dr. Rozz que les jumeaux connaissaient maintenant. Mais nous avons été engagé pour le fils du psychologue. C'est pour ses organes que nous serons payé à prix d'or. Nous serons obligé de partager avec elle, mais il y en aura suffisamment pour que nous puissions nager dedans. Hors de question de le perdre. On a réussi à semer les trois amis du psys, maintenant on retourne à l'avion. John et l'agent Clifford nous rejoindrons. Et une fois arrivés nous...

Elle ne put jamais finir sa phrase, arrivant vers Park et les Tweedles. Duncan put dérober la mallette avec assez de rapidité pour rendre cela possible sous la surprise du docteur, pour frapper Rozz en plein visage avec, celle-ci s'écroulant par terre.

Tu vas boire ton propre sang, vieille goule !

Il mit la mallette au niveau de son visage, pour se protéger des Vertigos qui le menaçaient avec leur revolver. La mallette contenait certainement les poches de sang et leur drogue, leur vertigo. Ils ne purent se résoudre à tirer dedans.
Cependant, un homme, quelque peu musclé, fonça sur lui pour le plaquer violemment par terre.

Touche pas à mon frère gros tas !

Derek, sans même être sur de réussir son coup, leva sa jambe pour frapper le visage de l'homme qui s'attaquait à Duncan avec son genoux. L'homme tituba, libérant son frère. Mais un autre Vertigo s'approcha de Derek pour venir le frapper au visage. Le choc lui fit saigner du nez, il tomba au passage.

Derek !

Duncan vit rouge. Il fronça les sourcils vers l'homme encore debout qui venait de frapper Dee.
Il ramassa la mallette et se tourna vers lui avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit.

Nous sommes les Tweedles de Wonderland, et tu vas regretter de t'en être pris à nous !

Il lui asséna un coup de mallette qui le sonna un peu. L'homme enjamba son ami encore par terre pour se précipiter vers lui, mais Duncan se dégagea de son chemin, arrivant derrière lui pour lui donner un autre coup à l'arrière du crane, qui vint se cogner contre le mur, finissant de l'assomer. Il s'avança vers le deuxième homme, toujours plié par terre mais bien conscient. Duncan résolut cela en l'assommant à son tour.

Merci Frangin ! Fit Derek en se relevant. T'inquiète pas, je vais bien.

Derek et Duncan purent enfin remarquer qu'il n'y avait plus qu'eux : Deux hommes avaient courru avec Lukas, quand au dernier, il est parti attaquer Park avec Rozz. Une fois de plus, les voilà perdus.



Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Regina Mills

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| Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine

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________________________________________ 2017-01-03, 20:02






L'étoffe fragile du monde

«Il n'y a pas plus périlleuse course que celle qui nous entraîne par les sentiments»





Nous avancions les uns à côtés des autres, le cœur de la femme battant dans ma main, peu de jours plus tôt, j’avais réussi à reprendre en « moi » la méchante reine. Tout cela avait trop duré et elle ne pouvait rester plus, vouloir me débarrasser d’elle avait été une erreur, donc elle resterait à l’intérieur de moi et je me contenterais de la réduire à néant à petit feu. Néanmoins tout alla très vite, des coups de feus retentirent, Dyson s’empara du cœur de la femme avant que cette dernière ne tombe au sol mais l’homme qui nous faisait face ne me disait rien qui vaille.

« Ne soyez pas vexée Regina, contrairement à l'agent Clifford assommée à vos pieds, je m'y connais un peu en magie. C'est une simple potion qui étouffe vos capacités à notre égard. »

L’instant d’après, je perdais connaissance. Lorsque mes paupières se rouvrirent, je maudis intérieurement ce foutu jour qui m’arrivait en pleine tête. Mais très vite, on pu s’échapper et je me retrouva avec une épée rétractable en main. Lily avait dégommé les deux qui étaient là et nous pûmes ensuite nous rendre à l’aérodrome, disparaissant dans un nuage de fumée violette. Réapparaissant face à l’aérodrome, on devait se dépêcher pour sauver les jumeaux et Park. Levant mon regard, je remarqua rapidement que les deux débiles flottaient dans des bulles d’eaux. Un sourire naquis sur mes lèvres. Park était vachement douée.

Mais très vite, je remarqua que Queen avait réussi à prendre possession d’une potion et l’avait versé dans la bulle avant que cette dernière ne disparaisse puis ce fut le tour de Clifford. Posant mon regard sur Dyson et Lily, je finis par prendre la parole avant de faire apparaître une boule de feu dans ma main tandis que Clifford pointait une arme contre nous.

« Allez chercher Park et les Jumeaux avant qu’il ne soit trop tard, je me charge d’eux ! »

Ils se rendirent dans l’aérodrome, tandis que je me tourna vers les deux protagonistes. Bougeant légèrement la main, je fis disparaître le revolver de la main de Clifford et me téléporta avant de réapparaître devant elle et de lui mettre un coup d’épée, créant une coupure sur sa joue. Un sourire naquis sur mes lèvres lorsque cette dernière tombe sur le sol en criant sous la surprise. Mais je n’eux pas le temps de voir que Queen venait de se jeter sur moi, me faisant tomber sur le sol, il me mis deux coups de poing dans le visage. Je sentis rapidement le sang couler le long de ma lèvre. Un léger bleu commença à naître sur ma joue.

L’autre débile se releva avec son arme en main et la pointait sur moi. Me débattant, je finis par prendre la parole.

« Vous ne savez pas à qui vous avez à faire ! Lâchez moi immédiatement !
- Vous savez, miss Mills, je viens d'une ville qui était sous votre règne pendant que vous étiez sur le trône. J'ai aidé votre armée à trouver Blanche-Neige la fugitive. Pas réellement pour vous aider, parce que ce jeu m'amusait. En fait, même si nous vivions dans la peur, c'était bien mieux sous votre règne, moins niais, la vie avait plus de peps. C'est pour ça que j'ai quitté Storybrooke avec mes "amis". Ca devenait fade ici. Parce que vous êtes devenue fade. Quel dommage. »

Fade ? Sérieusement. Connard. Sentant le sang couler doucement le long de mon menton, je me débattis en lui mettant un coup de genou dans les noisettes, avant de balancer une boule de feu dans la tête de Clifford qui se la pris de plein fouet, hurlant sous la douleur en mettant ses bras devant elle. Queen quand à lui se tenait au sol après avoir dit un léger « Ouch », ce qui me permis de me relever. Essuyant d’un geste de la main, le sang qui coulait le long de mon menton et posant ma main sur ma joue avant de me mordre la lèvre sous la douleur, je posa mon regard sur les deux cons avant de me saisir du revolver de Clifford, de le glisser dans ma ceinture et me rendis jusqu’à l’aérodrome pour aider les autres.


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    It can come in the most unexpected places. + aeairiel.

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2017-01-06, 17:28 « Cours Dydy, cours ! »






L'étoffe fragile du monde

1 - Les perdus





Je me rendis compte que je ne connaissais pas l’immensité du monde. L’immensité de toute l’existence en fait. Auparavant, étant Oswald, j’avais eu la chance d’avoir pu parcourir milles et une contrée, tant de royaumes et tant d’enfants. Mais lors de la perte de couleur, je n’avais connu plus que Wasteland, pendant des années qui semblaient interminables. Avec la malédiction de Regina, plus de trois décennies à Storybrooke, puis j’ai connu Wonderland, j’étais retourné à Wasteland que j’avais laissé détruite (et colorée). Et mon parcours s’arrête là.

En revanche, à l’instant, je ne voulais vraiment pas quitter Storybrooke pour visiter quelconque immensité. Je ne pouvais pas accepter de perdre mon fils, de le voir emmené si loin. Tout allait se terminer ici. Et maintenant.
Parce que ça avait trop duré : la situation était devenue bien trop absurde. Ce matin encore, je n’étais rien de plus qu’un des deux psychologues de la ville. Et me voilà maintenant en train d’essayer d’arrêter des trafiquants d’organes qui viennent de tous les Etats-Unis qui menacent la vie de mon fils qu’ils ont kidnappé, qui portent le nom de la drogue qu’ils utilisent, dirigés par une policière corrompue, qui ont découvert Storybrooke, et la magie par la même occasion, grâce à John Queen et ses hommes qui se sont échappés de Storybrooke pour plonger dans le grand mal Américain.

Et en fait… c’était bien trop gros, pour que ça nous tombe comme ça, d’un coup et par hasard. C’était impossible. Quelqu’un était derrière tout ça. Quelqu’un nous provoquait. Quelqu’un avait vendu les organes de Lukas précisément. Il y avait un facteur derrière tout ça. Un facteur précis qu’il nous fallait découvrir.

Laissant Regina s’occuper de Clifford et de John Queen, hochant la tête au passage vers elle pour la remercier, j’entrai dans l’aérodrome avec Lily. Depuis l’entrée, nous pouvions voir la piste à l’arrière. Un avion était là, aux soins de deux personnes qui semblaient du personnel d’ici, sans lien avec cette mafia ratée.

Je ne savais même pas que Storybrooke avait un aérodrome. Pour cause, il n’a que un an et demi. Très bien, s’ils ne sont pas partis directement, c’est que Park et les jumeaux leur complique la tâche. Bien joué. En revanche, pour les retrouver, ça va être une autre histoire.

Puis, un cri se fit finalement entendre, d’un côté de l’aérodrome.

Park, je pus reconnaitre.


Et ensuite, d’autres, de l’autre côté.

Les jumeaux.

Je me tournai vers Lily. Tu as confiance en moi ? On va se séparer, d’accord ? Et on se rejoindra tous ici. Derek, Duncan, Park, Regina, toi et moi. Et avec Lukas. La police s’occupera du reste et on rentrera chez nous. Et tout sera fini.

Je me rendis compte, en finissant ma phrase que j’avais dite tout du long en regardant Lily dans les yeux, que je ne disais pas ça pour elle, sachant qu’elle n’avait évidemment pas peur. Je l’avais dit pour me rassurer moi-même. Lukas représentait tant que l’idée de le perdre dans l’infinité hostile de ce monde à l’étoffe fragile me mettait à cran. Desserrant les poings que j’avais serré sous la pression, je pris une grande respiration.

Juste… On se retrouve ici.

Sans me rendre compte de mon geste, certainement, je l’embrassai sur la joue avant de partir de mon côté en courant, le revolver de Clifford à la main.
Dans tout l’aérodrome, les bruits de lutte se faisaient entendre. Ça devenait vraiment chaud.
Je finis par apercevoir Park. Celle que Queen avait présenté comme le Dr. Rozz, ainsi qu’un autre homme, étaient en train de se battre contre elle.

Alors que je m’apprêtais à la rejoindre pour lui prêter main forte, un coup de feu retentit, et une balle vint s’écraser contre le mur à côté de moi. Dans un couloir adjacent, les hommes de Queen m’empêchaient de retrouver Park. Je vis l’un d’entre eux, tenant…

Lukas !

Hep, le psy, c’est entre toi et moi ! Me dit l’homme qui m’avait pratiquement tiré dans la tête. Il se tenait au milieu de l’allée, l’arme pointée vers moi, m’empêchant d’aller vers Lukas ou vers Park (qui prenaient des directions opposées). Je pointais la mienne vers lui. Le genre d’affrontement qu’on voyait dans les films. Je n’avais jamais fait ça, la vie que j’ai à Storybrooke n’était pas des plus mouvementées.

Mais ça, et je ne le savais pas encore à quel point, ça change dès maintenant.

On restait comme ça pendant quelques minutes. Il ne bougeait pas, je ne savais pas quoi faire. Notre « terrain » d’affrontement n’était pas immense : un couloir qui surplombait d’un côté le bâtiment de toute sa hauteur, depuis laquelle on pouvait voir encore les bâtiments administratifs, fermés pour la journée, un peu plus bas et de l’autre côté. Espérons que le muret séparant le couloir du vide serait suffisant pour ne pas me faire tomber par-dessus-bord.

Il me faisait perdre du temps. Non, non, hors de question. Le prenant par surprise, je me précipitais vers lui, frappant dans sa main pour faire tomber son arme. Je levais une jambe pour le frapper de plein fouet dans la poitrine. L’homme, sur le point de trébucher, fit quelques pas en arrière, et repris son équilibre, dans un geste qui me fit perdre mon arme à mon tour. Il tenta de me frapper, j’esquivais en baissant la tête, et me servit du mur comme appui pour sauter et le frapper de haut, l’attirer par terre, prendre ainsi appui sur le sol pour le frapper des deux pieds et me relever aussi tôt, l’homme à terre.

Et puis… Je baissais les yeux sur mes mains, comprenant à peine comment j’ai fait, alors que je ne m’étais pas battu de la sorte depuis…

Par les esprits oubliés de Wasteland ! Je me bats comme Oswald ! Oui, j’ai souvent du mal à assimiler que je suis la même personne qu’Oswald. Que moi.

Toujours sans regarder l’homme qui s’en remettait encore, je continuais, fier de moi. Et bien, si je suis vraiment capable de ça, tu as du soucis à te faire. Parce que Oswald est vraiment agile. Et presque aussi vif que les Byrom.

Hé le lapin, prends ça dans tes dents ! Mon ennemi venait de sauter à son tour, pour enfoncer ses deux pieds dans mon torse, pour retomber avec habilité, tandis que je fus projeté deux mètres plus loin. Devine quoi, j’étais un cheval avant.

Reprenant ma respiration, je finis par me relever, et courir vers lui, qui commençait vraiment à m’agacer.

Et moi j’étais fait d’encre, connard ! Les coups de sabots, ça me faisait rien !

J’évitai son poing pour lui asséner le mien dans les côtes. Il étouffa un juron, mais se ressaisit aussitôt pour me prendre par le torse et me jeter par-dessus le muret qui donnait sur une hauteur de trois étages. Tombant je me retins au dernier moment à la rambarde. Il me regarda quelques secondes, ricanant, puis mit la main sur mon crâne pour le cogner contre le muret, me faisant saigner du nez.

Je pris une grande inspiration. J’en avais marre. Fermant les yeux, je me recentrais les idées. Puis je les rouvris.

Je suis Oswald, putain !

Concentrant assez de l’agilité du lapin, je m’élançais pour remonter assez rapidement pour le surprendre.

Laisse moi te retourner la faveur.

Je lui assénai mon crâne encore douloureux au niveau du front, et le frappai une dernière fois, la main commençant aussi à être douloureuse, pour le faire basculer. Je serais des dents quand je l’entendis tomber en bas. Retenant ma respiration, je le regardais, priant pour que je ne sois pas devenu un meurtrier. Le meurtre est impossible pour moi. Je ne savais pas si je pouvais mourir si je tuais quelqu’un.
Je fus soulagé lorsque je le vis bouger, grognant son mécontentement.

T’en fais pas, les petites filles du club équestre seront pas tristes de plus te voir.

Je repris ma course, ramassant les deux armes au sol, à la recherche de Park et de mon fils.


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________________________________________ 2017-01-09, 18:53

Ce n'est pas du futur que tu as peur. Ce qui te rend anxieux, c'est de répéter le passé.

L'étoffe fragile du monde


J'étais désormais seule face au Dr.Rozz et à un homme que je ne connaissais pas. Nous avions dû nous séparer avec les jumeaux afin d'avoir plus de chance de nous en sortir. Ce fut à la femme de prendre la parole en premier. Elle voulait commencer par jouer la carte de la diplomatie ? Très bien.

- Je suis désolée, vous n'aurez jamais cet enfant. D'abord, ça ne vous concerne pas, et il n'est pas dans l'autorité d'aucun d'entre vous de nous en empêcher. Et ce monsieur et moi même sommes très doués pour défendre nos intérêts.


Si elle croyait me faire peur. Elle n'est qu'une simple humaine, face à elle je suis plus puissante.

- Vous n'êtes rien pour cet enfant. Et je suis ne peut-être pas concernée par son sort mais je me dois de le sauver. Je n'ai aucune explication à vous donner. Et je vous rassure, je suis aussi très douée pour défendre.
- Je ne suis rien pour cet enfant, ce n'est pas moi qui importe. Allez-y, vous avez l'air vachement efficace, ralentie, devant moi, en train de parler pendant que l'enfant est en train de partir.
- Salope...

Quoi ? Ça vous choque que je sois vulgaire ? Dans cette situation, je ne suis pas sûr que vous seriez resté polie face à elle. Mais elle avait raison sur un point. Elle ne faisait que gagné du temps et j'étais stupide de tomber simplement dans le panneau. Tandis que je m'apprêtais à courir pour rejoindre l'enfant. Je reçu un violent choc dans le nez.

- Pu'...

Elle se moquait de moi ? Elle venait juste de me frapper ?! Je n'en attendis pas plus pour la frapper à mon tour. Elle avait déclaré la guerre. Elle allait l'avoir. Elle trébucha suite à mon coup, je n'utilisais pas toute ma force pour le moment. Elle restait humaine, je ne voulais pas avoir trop de problème vis-à-vis de ça.

- Laissez moi passer. Sinon ça finira mal pour vous.


Pourtant, ils n'en firent rien, au contraire l'homme me frappa violemment au crâne et me jeta comme un simple déchet contre le mur. Je me relevai avec difficulté, si je voulais gagner du temps je devais utiliser mes pouvoirs mais ici je n'étais pas en extérieur et il n'y avait pas de source d'eau à proximité. Je me devais d'en créer mais cela risquait de me prendre beaucoup plus de temps. Seulement, je devais me défendre afin de ne pas rester à découvert. Je devais réfléchir et vite, l'homme en face de moi détenait une arme à sa ceinture. Je devais être plus rapide que lui, me dépêchant, je lui saisie son arme mais un coup de pied m'atteignit à la hanche. La personne qui m'avait frappé n'attendit pas et s'approcha de moi afin de me tenir les bras et de bloquer mes mouvements. Je détestais de plus en plus cette Rozz... Bon je devais me décider rapidement. Je tirai sur l'homme en face de moi, je réussi à atteindre sa cuisse mais je ne pus le toucher ailleurs alors que Rozz me tenait fermement. Comment pouvais-je me faire simplement bloquer par une humaine ? Elle en profita pour me mettre un coup de boule à l'arrière du crâne et elle m'enfonça un coup de genoux. J'allais vraiment la tuer. Faudrait qu'ils arrêtent aussi de me taper sur la tête ! Je vais finir par avoir des migraines. Je m’effondrai lourdement sur le sol, pourtant je réussis tout de même à rouler sur le côté afin d'être hors de sa porté.

Je me relevai difficilement, les yeux désormais dorés, malgré les coups, j'avais réussi à charger assez d'eau pour en faire apparaître. Maintenant je ne comptais plus jouer, les choses sérieuse allait commencer.

- Oh non non, tu oublies ça, le monstre !

Des souvenirs me revinrent rapidement en mémoire, elle avait osé m'insulté de monstre ? Tandis que je comptais lui jeter un sort, elle sortit une fiole, si je me souviens bien il devait s'agir de celle de John Queen, le Dr.Rozz me la jeta dessus ce qui eut pour effet instantanée de me brûler. Ce fut plus fort que moi et je laissai un hurlement s'échapper à cause de la douleur, les brûlures se répandaient dans tout mon corps. J'étais à bout de souffle. J'étais faible et je n'eus pas le temps de voir l'autre homme récupéré l'arme que je lui avais piqué avant qu'il ne me tire dessus. Je sentis la balle me frapper en pleine poitrine, je la sentais logé près mon coeur, la douleur se raviva d'autant plus.

C'est à cet instant que je sentis mon corps s'étirer, mon esprit était totalement embuée pourtant je savais que la nouvelle douleur que je ressentais n'était pas dû aux deux autres. Ce n'était pas la même douleur, je sentais mes os s'étendre, ma chair se déchiré, j'avais l'impression qu'on essayait de m'arracher les membres. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Mais ce que je savais c'est que les deux personnes qui m'avaient attaqué était désormais mes proies.


La douleur désormais estompé, je sautai sur l'homme qui avait osé me tirer dessus, étrangement, il me paraissait beaucoup plus petit en taille. Dicté par mes instincts, j'ouvris seulement la gueule et je lui déchiquetai la gorge. C'est à cet instant que je compris, j'étais redevenu le renard d'autrefois. Je n'étais plus humaine. Très bien, j'allais me faire un plaisir de me venger. J'enfonçais encore plus mes crocs dans la chair tendre de l'homme. Je le secouais désormais comme une vulgaire poupée de chiffon que je jetai ensuite sur le côté. J'entendis alors derrière moi:

- Oh putain t'es vraiment un monstre !


Si j'étais sous forme humaine j'aurais certaine souri face à cette remarque mais je n'aurais pas sourit d'un jolie sourire, nan, j'aurais souris d'un air de menace. Mon esprit humain toujours dans le vague, je pus seulement articuler de manière primitive. Je ne savais même pas si elle avait compris ce que je disais.

- Je suis le monstre de tes pires cauchemars...


La femme se mit à courir du plus vite qu'elle le pouvait, je la poursuivis sans hésiter, elle voulait jouer au jeu du chat et de la souris ? Nous allons jouer. Dommage pour nous, dès le premier couloir, elle tomba sur les jumeaux. Au moins ils avaient réussi aussi à s'en sortir. Duncan regarda Rozz d'un air mécontent.

- Tes potes n'auraient jamais du frapper mon frère !

Sur ses mots, il lui donna un bon coup de mallette. J'en profitai pour lui sauter dessus et je lui mordis le ventre. Vous croyais que les Gumiho ne prenait pas vraiment le foie humain ? Pourtant c'est l'une des meilleures parties. Je resserrai ma prise sur son ventre ce qui lui arracha un cris d'horreur et de douleur. J'étais pleinement satisfaite d'entendre se cris pourtant j'en voulais plus.

- Park ? C'est toi ?

Je ne répondis pas, d'un parce qu'il était difficile de parler sous mon apparence de renard, deux parce que mon esprit était vraiment flou et trois car j'étais trop occupé à vouloir tuer cette femme. Je vis le jumeau à la mallette s'approcher de moi, ce qui m'en tira un léger grondement. Pourtant, il posa doucement sa main sur mon pelage.

- Hé Park, t'as pas besoin de faire ça.

Étrangement, cela m'apaisa, je secouais la tête, je ne devais pas me laisser dicter par mon instinct, je devais me concentrer, avec difficulté, je retrouvai tout de même mon apparence humaine. La même douleur que mes os se tassaient se fit ressentir dans l'intégralité de mon corps. Sauf qu'évidemment, ce que je n'avais pas pensé arriva... je repris apparence humaine pratiquement nue, mes vêtements pour la plupart déchiré par la transformation. Je me sentais vraiment stupide à ce moment et je me recroquevillai sur moi-même afin que les jumeaux ne puissent voir mon corps. L'un des jumeaux, Duncan je crois, à moins que ça sois Derek... enfin bref, l'un des jumeaux sortit un duffle-coat rouge et me le posa sur les épaules. Je le remerciai brièvement d'un signe de tête et je fermai le manteau qui couvrait désormais tout mon corps. Heureusement qu'ils étaient grands...

- Bon, je sais qu'il faut pas laisser les gens, même ses ennemis, mourir. Mais pour l'instant Lukas est en danger. On le sauve et on verra pour elle après, si jamais elle est pas morte. Sinon, tant pis.

Oui, ils avaient raison nous avions tout de même perdu du temps, nous devions encore rattraper le fils de Dyson. Ils se remirent à courir en direction d'où ils étaient arrivés, je m'apprêtais à les suivre mais je m'arrêtai pour regarder le corps de Rozz. Personnellement, j'espérais qu'elle ne s'en sorte pas vivante. Je lui fis un sourire hautain et je partis rejoindre les jumeaux. Espérons qu'il ne soit pas trop tard.

© Grey WIND.


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________________________________________ 2017-01-11, 23:09



little sailor lost at sea
Tu progressais à travers le bâtiment, une main solidement refermée sur le manche de ton pistolet. Pirate avançait à tes côtés, les babines retroussées et les oreilles dressées sur la tête frétillant à chaque son. Le cabot grogna en entendant deux joyeux bouffons avancer comme s'il se promenaient dans un champs, probablement pas informés du bruit qu'ils faisaient. Tu levas les yeux en l'air, c'était beaucoup trop simple. Tu te contentas d'attendre sagement leur venue avec un sourire aussi enjôleur qu'innocent aux lèvres, peu de chance pour qu'ils soient séduits par ton immense beauté.
Tu décollas le pied que tu avais appuyé sur le mur et le reposas par terre quand les types débarquèrent, lançant un clin d’œil au chien qui se jeta dans les pattes des deux hommes, jappant méchamment en tournant autour d'eux. Il avait de la bave au coin de la bouche et même toi tu n'aurais pas été sereine en devant faire face à une bête aussi terrifiante, sa fourrure était ébouriffée et ses yeux gorgés de sang. Tu frémis mais ne perdis pas ton sang froid puis tu te glissas entre les types, attrapas fermement le poignet de celui qui allait tirer dans la fourrure noire de l'animal et le tordis de manière à ce qu'il tire entre les deux yeux de son complice. Bingo !
Tu essuyas du bout des doigts le sang qui avait été déposé sur ton visage tout en avançant vers le second type qui avait perdu en confiance. Pirate avançait devant toi, les oreilles couchées sur le crâne, la queue battant l'air avec colère. Le barge commençait à lever son arme vers toi.
-Je te défie seulement de le faire.
Et il tira, tu t'apprêtais à simplement éviter le morceau de métal qui filait dans les airs quand l'expression craintive occupant le visage du sale type se mua en un rictus moqueur. La balle avait été arrêtée.

Décembre 2016, en dehors de Storybrooke
Tu avais trouvé du temps pour Pirate, tu en trouvais toujours pour lui. Même si tu n'aimais pas le considérer comme tien, il était ta principale source de bonheur, ton petit rayon de soleil. Chaque matin, il bondissait dans tes draps pour te réveiller ou simplement s'installer à tes côtés pour surveiller que tes cauchemars ne revenaient pas, il les attendait d'une patte ferme comme s'il avait pu les chasser avec quelques aboiements.
Tu l'avais promis, vous iriez à la patinoire, en dehors de Storybrooke et seulement tous les deux. Il avait eu l'air content, comme s'il pouvait comprendre, ce qui devait le rassurer d'avantage, c'était le fait que vous seriez seuls. Dernièrement, il avait développé une sorte de jalousie envers tes amis, tu riais quand son regard réprobateur croisait le tien, puis tu prenais ses pattes dans tes mains pour les poser sur tes épaules et danser avec lui en chantant qu'il était ton préféré et que ça ne changerait pas, que même Parquet ne lui arrivait pas à la cheville et que Lukas n'était pas un petit chien même s'il s'amusait bien avec lui. Et vous dansiez comme deux grands fous.
Tu enfonças un casque sur la tête du cabot puis sur ta propre tête avant d'enfourcher ta moto. Pirate grimpa dans l'espèce de petit compartiment qui lui était réservé: le même que celui dans lequel Edgar avait posé les petits chats volés dans les Aristochats.
Enfin passons, vous étiez arrivés à la patinoire en plein air, c'était un lieu charmant et sûrement très amusant. Tu enfilas tes patins tandis que Pirate aboyait gaiement en secouant ses petites pattes auxquelles étaient lacées des chaussures. Vous vous engagiez ensuite sur la glace, fonçant dans ceux qui vous regardaient mal et tombant parfois par terre de façon ridicule. C'était une merveilleuse journée qui resterait toujours gravée dans ta mémoire.


Pan ! Pirate était doucement tombé au sol en gémissant, une balle nichée dans l'épaule. Ton sang n'avait fait qu'un tour et tu l'appelas sans réfléchir, elle, Dark. Tes yeux roulèrent dans tes orbites jusqu'à devenir entièrement noirs et tes cheveux se raidirent, enfin, ta peau pris une étrange teinte comme dans les films apocalyptiques. Tu levas un bras en direction de l'homme restant et tiras sur le côté de son cou dans un cri déchirant de sa part. Il mourrait. Lentement.
Il te fit un croche-patte après quoi tu tombas mollement à terre, encore choquée. Ta gorge se serrait et tes yeux devenaient vitreux. Tu donnas un coup de pied dans la main du type pour envoyer son arme au loin puis tu t'approchas du chien. Ton chien. Sa respiration était sifflante, il luttait pour rester en vie. Tu portas tes mains au visage, secouée de tremblements, tu n'arrivais plus à avaler correctement, la tristesse avait envahit ton âme et bizarrement celle de Dark d'avantage, toi qui croyais qu'elle ne pouvait ressentir que colère et haine. Tu passas une main dans la fourrure du jeune chien, il n'avait pas le droit de mourir.
-Reste avec moi, ta voix se brisa, tu peux pas partir sans moi Pirate, non, non !
Tu lanças violemment le pistolet sur un mur, prenant ta tête dans tes mains pour ne pas voir le corps du chien. Tu ne pouvais te résoudre à abréger ses souffrances, tu l'aimais comme un frère, un meilleur ami, un camarade de guerre.
Tu enfouis ton visage dans sa fourrure, te blottissant à ses côtés sur le sol gelé en ne cessant de t'excuser et de répéter que c'était ta faute. Oeil pour oeil, dent pour dent. Tu t'étais sacrifiée pour le sauver, il a jugé que c'était son tour.

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________________________________________ 2017-01-17, 21:03






L'étoffe fragile du monde

«Il n'y a pas plus périlleuse course que celle qui nous entraîne par les sentiments»





Des coups de feu. Je me dirige vers le premier coup de feu, vers la droite du bâtiment. Il était clair que je n’allais pas les laisser s’enfuir avec le petit, il en était hors de question. Je me retrouve rapidement devant un escalier et ne tarde pas à les monter avant de me retrouver dans une série de couloirs, avançant en suivant mon instinct plus qu’autre chose, je finis par trouver Rozz, sur le sol, encore en vie, baignant dans son propre sang. Du sang était sur son ventre et elle respirait durement. Je m’approche d’elle et la regarde avant de finalement passer ma main au dessus de son ventre. Un lueur violette en jaillit avant que la plaie ainsi que le sang ne disparaissent.

Rozz se relève, toujours au sol, elle se recule difficilement pour poser son dos contre le mur, la main sur son ancienne blessure. Je lève les yeux au ciel.

« Dites pas merci surtout.
- Vous me sauvez, ne croyez pas que j'épargnerai le petit. Que je soit du voyage ou pas, il va quitter cette ville minable, il va mourir, après des heures de souffrances. C'est comme ça, vous n'y arriverez pas, avec ou sans magie. Mais si vous voulez tant vous raccrocher à l'espoir que vous réussirez à empêcher ça, dépéchez-vous, ça m'embêterai de détruire votre espoir trop brutalement. »

Je pose un regard sombre sur Rozz.

« Ne me tentez pas Rozz, je vous ai sauvé mais je pourrais tout bonnement vous tuer à nouveau, vous ne savez pas qui je suis ni de ce dont je suis capable ! »

Elle ricane et ferme les yeux pour reprendre sa respiration. N’en pouvant plus, je lève la main et ne tarde pas à la soulever dans les airs, la privant d’air, le regard sombre. Elle me regarde d’un air moqueur tandis que je tiens mon emprise sur elle. Elle tente de parler dans réellement le pouvoir et réussis néanmoins à marmonner.

« Et en plus vous perdez du temps, quelle équipe.... »

Rageant de l’intérieur, je l’envoie valser contre le mur violemment avant de la laisser tomber sur le sol, inconsciente.

« LILY ! »

Dyson. Je me retrouve face à une série de couloirs. Mais en chemin, je croise trois hommes se dirigeant également vers le bruit. Merde. Ils me voient et s’arrêtent.

« Oops. »

Ils pointent leurs revolvers vers moi. Sérieusement ? J’arque les sourcils et fais un sourire narquois avant de faire apparaître plusieurs boules de feu.

« Essayez d’arrêter ça ! »

Deux d’entre eux appuient sur la détente, j’entends la détonation mais me téléporte au même moment dans un nuage de fumée violette et réapparaît derrière les trois hommes. Alors que je réapparais, le troisième homme me saute dessus violemment et me frappe au visage, prise par surprise, je n’ai pas le temps de me défendre. Je sens rapidement le sang couler le long de ma lèvre et commence à bouillir de l’intérieur me sentant légèrement nauséeuses, je ne comprends que trop tard ce qu’il vient de se produire car quand je reprends mes esprits, les trois hommes sont morts, leurs cœurs arrachés et en cendres, je suis la seule à pouvoir faire ça…

Petit retour en arrière de quelques minutes…

Le sang coule le long de ma lèvre, abondamment. Mon regard s’assombrit, un sourire mauvais prends place sur mon visage avant que je n’use de ma télékinésie pour rompre le cou de l’homme au dessus de moi avant de me relever.

« Vous n’auriez jamais dû vous en prendre à la Méchante Reine. »

Je leur arrache le cœur avant de les écraser, les tuants tous les trois…

Retour au présent…

Et si pendant cette absence, j’étais la tueuse… J’étais redevenue la Méchante Reine ? Je regarde le résultat du meurtre avant de me rendre compte que je ne pouvais pas rester là. Je ne tarde pas à retrouver Dyson et Lily, voyant le chien de Lily en sang, je comprends pourquoi Dyson a crié, il devait croire que c’était Lily. Je m’approche des deux hommes que Lily a tué et comprends très vite que je n’étais pas la seule. Je m’approche de Pirate.

« Ca va ? J'ai entendu des coups partout. Regina, tu peux soigner Pirate de blessure, pitié !?
- Oui ça va…enfin je crois. Oui je vais le soigner. »

Je passe ma main sur Pirate, une lueur violette jaillie de ma main et très rapidement, la blessure de Pirate disparaît. Je me recule ensuite et regarde Dyson.

« Dyson, il faut que je te parle… »

Au même moment, Derek et Duncan arrivent avec Park vêtue du duffle coat rouge d’un des jumeaux, m’interrompant sur ma lancée.

« Wow, tout le monde a réglé ses comptes on dirait.
- Il faut aller voir l'avion ! Ils vont emmener Lukas ! »

Ils descendent vers le rez de chaussée. Dyson se retourne vers moi.

« Pas de problème Regina, tout ce que tu veux, je t'écouterai. On les arrête et je serai là pour toi.
- Ok… »

Il s’excuse du regard de ne pas pouvoir m’écouter tout de suite et on finis par suivre les jumeaux avant d’entendre un gros bruit et de comprendre très vite que le moteur de l’avion vient d’être mis en marche.

« On doit se dépêcher ! »

Un sourire né sur mes lèvres et d’un mouvement de main, je nous fais tous disparaître dans un nuage de fumée violette.


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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2017-01-17, 22:33 « Cours Dydy, cours ! »






L'étoffe fragile du monde

1 - Les perdus






LILY ! M'écriai-je en courant vers elle.

Je n'avais eu qu'à suivre les coups de feu, même s'il y en avait eu plusieurs, à différents endroits de l'aérodrome. J'avais fini par arriver dans un couloir qui n'étais pas beau à voir. Les corps de deux hommes, morts, glaçaient l'endroit, tandis que Lily était effondrée par terre, entourée de sang.
Mon coeur manqua un battement. J'avais cru que c'était elle. J'avais cru pendant une seconde que je l'avais perdu. Juste une. Une seule seconde qui avait fait naître une angoisse sans égale.

C'en étais presque monstrueux, ce soulagement lorsque je vis que c'était Pirate qui était fatalement blessé et non Lily. Mais je ne voulais pas que Pirate ne parte. Je savais, je l'avais vu, qu'il était bien plus qu'important pour elle. Je l'aimais bien aussi, Lukas également. Ce chien était une mascotte. Je ne voulais pas voir Lily morte. Pirate non plus.

Regina nous avait retrouvé, et avait terminé ce soulagement en soignant Pirate. Les jumeaux, Park quasiment dénudée derrière... les corps près de Lily. Je n'étais pas le seul à m'être battu. Et manifestement mon combat avait été le moins grave. Je le voyais dans chacun de leurs yeux. Ils avaient tous fait un pas en avant, ce qui n'était pas forcément une bonne chose.

J'avais bien vu que Regina n'allait pas bien sur le coup. Je m'en voulais de ne pas pouvoir lui permettre de parler maintenant. Elle m'avait déjà bien aidé, je devais faire de même pour elle.
Mais je n'avais pas le choix, si on attendait plus longtemps, Lukas était perdu. Le son de cet avion était littéralement la musique de l'angoisse. Alors que je m'élançais pour courir, je fus arrêté dans l'élan par la magie de Regina.

Nous faisions désormais face à l'avion. Les deux hommes qui s'en étaient occupés, étaient ligotés à l'entrée de l'aérodrome. Dans l'avion qui commençait désormais à rouler, on voyait, à la porte qui était encore ouverte, Queen et Clifford, qui aidaient un homme avec Rozz, inconsciente dans ses bras, à entrer pour fermer la porte, une fois que Queen ait finit de vider deux flocons de sa maudite potion sur l’appareil, empêchant n'importe qui d'agir avec sa magie.

Je m'étais élancé vers eux, dans une course désespérée, la respiration suppliante et affolée.

NOOON !

L'avion accéléra violemment, filant sur la piste pour finir par prendre son envol, son bruit couvrant mes hurlements déchirants qui me détruisaient la voix.
Je finis par m'arrêter là, tremblant, sous le choc, si bien qu'il m'était impossible de pleurer alors que les larmes abondaient.
Je l'avais vu dans le sourire de Queen. Mon petit n'était plus là.

Je serrais soudainement la machoire et les poings, me dirigeant vers le personnel attaché, les libérant de leurs liens.

Où sont-ils partis ?! Avais-je hurlé avec colère.
Je... je ne sais pas. Ils peuvent aller n'importe où maintenant ! On... on peut suivre leur trajet mais on ne saura leur destination qu'une fois arrivés.

Mon visage se déforma sous la haine.

Et bien faites le et appelez moi quand vous saurez. Je m'appelle Dyson Walters, je suis dans l'annuaire.

Le lendemain

<< Monsieurs Walters ? L'avion volé s'est posé il y a quelques minutes dans la ville de El Paso, au Texas. >>

La ville de Clifford, là où elle était policière. Je remerciai l'homme et raccrochai. Je ne savais vraiment pas dans quoi j'embarquai, mais j'en avais rien à faire.

A suivre ici : L'étoffe fragile du monde [2] - Les coureurs


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