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 Our lives are not games ¤ Hera

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Phoebus Light
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________________________________________ 2016-11-09, 01:28

our lives are not games


Cette journée avait déjà mal débutée. Athéna l'avait envoyé bouler alors qu'il voulait lui parler de sa fête d'Halloween et Diane n'avait rien fait pour lui remonter le moral. Puis des demis-dieux – dont Hippolyte – avaient été retrouvés morts. Ce n'était même plus une escalade en terme de mauvaises nouvelles mais un vrai pic. Une montée vertigineuse. Et si pourtant, la veille, tout s'annonçait bien, il devait avouer que les événements qui se produisaient étaient des plus inquiétants. Il n'en laissait rien paraître. Comme à son habitude, Apollon gardait sur son visage cet air optimiste, sans faille, prêt à tout pour faire en sorte que sa jumelle ne se morfonde pas. Athéna s'occupait de la Nouvelle-Orléans, elle n'avait pas à s'en soucier (bon, peut-être un peu). Mais la voir aussi se vider le cerveau devant une série pour ado ne le satisfaisait pas. Alors il était allé l'embêter au sujet de son costume pour la soirée qui devait se dérouler dans la nuit.

C'était de mauvais goût. Il en avait conscience. Il voyait sur son visage que pour elle, cette petite fête ferait mieux d'être annulée. Elle ne souhaitait même pas s'y rendre, ce qui ne l'étonnait pas, mais il joua le frère indigné et triste de sa réaction, bien qu'il la comprenne. Si le dieu ne cessait de parler de festivités, de vouloir égayer les esprits, c'était bien pour que chacun oublie l'espace d'un moment tous les soucis qui leur tombait sur la tête. Pour qu'ils soufflent le temps de quelques heures.

Il n'en était rien. Diane était partie à son tour, Neil l'appelant apparemment. Il savait quand elle mentait, ce n'était pas une technique pour lui échapper. Il avait affiché un air amusé et satisfait lorsqu'elle avait mentionné qu'elle accepterait un costume en duo, si jamais il en trouvait un qui lui convenait….

Air qui s'était effacé au moment où elle avait disparu. Apollon rangea en un claquement de doigt les vêtements qu'il avait éparpillé dans la chambre de sa jumelle, avant de se téléporter dans la salle du trône sur Olympe.

Dès qu'il se trouvait en la compagnie de quiconque, il oubliait tous leurs problèmes. Mais à partir du moment où il se retrouvait seul, c'est comme s'ils s'amplifiaient. Si seulement il n'y avait eu que Chronos et sa mégalomanie ! Maintenant, les demis-dieux s'y mêlaient… Et ce n'était pas tout. Il n'en avait pas parlé. Ni à Diane. Ni à Neil. A personne. Tant qu'il n'avait pas trouvé la source de ce soucis, tant qu'il n'avait pas plus d'informations, il ne souhaitait pas les inquiéter. Rajouter cette interrogation à toutes celles qu'ils avaient déjà n'était d'aucune utilité. Depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même, il s'était penché sur le sujet, vidant la bibliothèque d'Olympe sans trouver le moindre indice. Comme si ça ne s'était jamais produit auparavant !

Oh, il avait conscience qu'il ne méritait peut-être pas sa place sur le trône. Il ne l'avait jamais demandé, de toute manière. Il y avait été placé par défaut pour ensuite y être officiellement installé, comme si cela avait la moindre logique. Lui, Roi d'Olympe. A croire que la cité avait comprit qu'il ne convenait pas à ce titre, qu'il n'était pas digne, qu'il n'avait pas le niveau pour tenir le coup et gérer tous ces soucis.

Le dieu congédia les quelques gardes encore présents dans la salle, désirant un instant de silence et de solitude. Cela l'aidait à mieux réfléchir. Même s'il lui semblait être dans une impasse. Il ne trouvait pas de réponses, quoi qu'il fasse, quoi qu'il tente.

Le sceptre ne lui répondait plus. Il perdait Olympe.

Il prit place sur le siège, qui lui semblait être un fauteuil bien désagréable depuis quelques temps. Il se massa les tempes, passa ses mains dans sa chevelure blonde. Il ne pourrait plus garder cela secret très longtemps.

« Et tu n'es même pas là pour m'aider... » se murmura-t-il à lui-même.

Si Emin avait été présent, il aurait eu quelqu'un à qui se raccrocher. Une raison de ne pas lâcher. Plus les jours passaient, plus il avait cette impression qu'ils se battaient dans le vent.

Et la voix de Diane résonnant dans sa tête ne l'aida pas le moins du monde à relativiser. Elle prononçait son nom, mais de façon lointaine. Il en perdit le signal un moment. Il se redressa soudainement, les yeux fermant, cherchant son aura, cherchant où elle se trouvait. Il ne ressentait rien. Il aurait aimé se téléporter immédiatement à ses côtés mais cela semblait impossible.

« Sérieusement ? Maintenant? »

Il serrait les dents, contrôlant sa frénésie montante. Une telle situation ne s'était pas produite depuis qu'il était revenu de son petit voyage dans le temps… Depuis qu'il avait apprit qu'elle ne faisait pas partie de leur futur. Il avait anticipé ce moment, où il serait dans l'incapacité partielle de la joindre. Mais il était bien plus facile de s'imaginer contrôler son inquiétude plutôt que de le vivre. Les secondes avaient l'air d'être des minutes, les minutes des heures…

« Pas aujourd'hui. » Il contrôla avec peine sa respiration, retrouvant son calme. Il ne manquerait plus qu'il perde les pédales, tiens. « Pas aujourd'hui. »

Elle était avec Neil. Il était tout autant incapable de la rejoindre elle, ce qui lui laissait penser qu'elles étaient encore ensemble à ce moment précis. C'était au moins pour le rassurer, elle ne prenait pas de risque seule et il avait confiance en elles pour s'en sortir indemnes. Du moins, il tentait de s'en convaincre.

« Arté ? Artémis ? Dis moi que tu m'entends par pitié... » Il tournait dans tous les sens, parlant dans le vide, comme si dire ses mots à haute voix lui donnait plus de chance de la contacter. Et bam. Une ouverture. Dans laquelle il se lança à corps perdu. «  Didi ça va ? Tu n'as rien ? Tu vas bien ? »

Le soulagement le prit de toute part et il ne s'en cacha pas une seconde. Elle le réprimanda un peu, juste un peu.

« Tu ne peux pas être un peu plus délicat quand tu m'appelle ? Je vais bien. On a atterrit dans le Nautilus en compagnie de Jules Verne. Longue histoire. Et toi de ton côté comme ça se passe avec cette histoire de demi dieux ? »

Il lâcha un sourire, au moins, elle était en un seul morceau. Pourtant, il resta silencieux à son interrogation, ne sachant quoi lui répondre. Athéna ne lui avait encore rien communiqué. Et vu la manière si subtile qu'elle avait de le remettre à sa place quand il la dérangeait au mauvais moment, il n'avait pas été très enclin à tenter d'en savoir plus. Très vite, il chercha à faire le lien avec leur sœur… mais elle semblait être occupée. Ce qui n'était pas pour le rassurer. Elle avait promit à Diane de la tenir au courant.

« Promis, je ne manquerai pas de t'informer si j'ai des nouvelles à ce sujet. Fais juste attention à toi pour l'instant. »

Il ne chercha pas à comprendre cette histoire de Nautilus, se doutant que l'histoire serait bien trop compliquée à expliquer et qu'elle devait avoir d'autres chats à fouetter. Et d'ailleurs, il n'aurait pas eu l'occasion de l'écouter bien longtemps puisque la porte de la salle s'ouvrit soudainement, le faisant se retourner instinctivement.

« Hera ? »

Il ne dissimula pas son étonnement. Il avait conscience qu'elle habitait ici, dans la cité, pourtant… Il en oubliait presque sa présence par moment. Ils ne se croisaient pas. Il ne faisait pas vraiment d'effort pour la voir non plus. Il était discret, tout comme elle. Ils gardaient chacun leur intimité. Et il ne savait pas comment l'aborder après tout ce qui avait pu se dérouler.
Etrangement, malgré tout, son apparition le fit souffler. Il connaissait Hera pour son intelligence et sa perspicacité. Elle avait assisté un Roi, à une époque qui semblait maintenant lointaine. Elle savait gérer les situations de crises… en théorie, non ? Elle avait tenu toutes ces années, ce n'était pas pour rien ! Il avait toujours admiré ce caractère… Il n'avait pas souhaité la déranger pour cette raison aussi. Pour qu'elle ne se sente pas épiée, enfermée. Elle était libre de faire ce que bon lui semblait. Comme venir le voir à l'improviste.

Il lui faisait confiance. Du moins, en partie. Le fait d'avoir vécu la Guerre tout comme elle et de l'avoir cru morte un moment ne faisait que la rapprocher d'elle, aussi. Il se reconnaissait en elle, par ce côté perdu après être revenue suite à des années d'isolement, même si le sien avait été bien moins brutal et douloureux, sans doute.

« Tu tombes pile au bon moment ! »

Son ton démontrait son enthousiasme, alors qu'il allait la serrer dans ses bras presque inconsciemment, la relâchant cependant bien vite. Il était bien plus démonstratif qu'Artémis avec ses frères et sœurs, mais Hera était… différente. Elle avait cette posture, cette grâce et ce charisme qui lui inspirait le respect. Il ne désirait en rien la froisser.

« Notre monde part dans tous les sens. Des demis-dieux sont en train de mourir partout, Athéna est en train de voir tout ça mais elle ne répond pas, Diane est avec Jules Verne... Ne me demande pas comment c'est possible, je n'en ai pas la moindre idée ! Et moi je suis planté là et je n'ai aucune idée de ce que je dois faire ou même si je peux faire quoi que ce soit vu que plus rien ne fonctionne correctement dans cette cité ! »

Il avait enchaîné les mots sans reprendre sa respiration – bien que cela ne lui était pas nécessaire, en réalité. Mais il avait eu besoin de se lâcher un peu, ça lui avait fait du bien.
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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

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________________________________________ 2016-11-10, 22:42 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Au jeu des trônes...
...


L’exercice du pouvoir n’était pas chose aisée. Bien au contraire. C’était plein de responsabilité, de stress, d’erreur, de perte. Le pouvoir était la chose la plus dangereuse au monde. C’était un sentiment qui grisait autant qu’il détruisait. Il rongeait de l’intérieur, comme de l’acide, comme un poison, rendant aussi dépendant qu’à une drogue dure. Chaque dose faisait au détenteur du pouvoir plus de mal, mais elle était également plus nécessaire que la précédente qui l’était plus que sa prédécesseurs et ainsi en allait de mal en pis jusqu’à la chute inévitable, l’implosion… puis l’explosion. Oui, Hera était sans aucun doute la mieux placée pour connaître les dommages du pouvoir, elle en avait fait les frais, à bien plus de niveaux que ne pourraient l’imaginer les dieux qui l’entouraient en ce temps, qui l’entouraient aujourd’hui. Zeus était devenu fou. Fou à lier. Un impulsif, un violent, un misogyne, un tyrannique. « Prenez-les par la chatte » avait déclaré un politicien quelques mois auparavant… C’était comme si Zeus avait renait dans le corps de cet homme écœurant.

Le pouvoir agrandissait toujours plus votre cours et creusait en vous un sentiment de solitude et d’isolement que vous ne pouviez résorber. D’abord vous l’acceptiez de bon cœur, de manière bienvenue, le calme après la foule, le silence après les acclamations. Mais petit à petit, la solitude devenait nécessaire autant qu’elle pesait et vous étiez pris comme un rat, destinez à mourir seul, dans votre folie, détruit par ceux qui vous avez quelques minutes avant encore adulés. Voilà où en était Apollon ? C’était possible. C’était la réflexion qu’elle se faisait en tout cas, tout en se brossant les cheveux, les yeux plongés dans ses propres prunelles déterminées, un léger sourire sur les lèvres.

Elle prit une gorgée de vin, grata la tête de son paon qui se pâmait à ses côtés avant de reprendre l’élaboration compliquée de sa coiffure. Ses cheveux étaient si longs, si indomptable, qu’ils lui demandaient tout un travail particulier. Mais elle le devait bien, Apollon le méritait. Il était maître de l’Olympe, elle devait se présenter à lui de manière irréprochable, c’était son devoir, en tant qu’ancienne reine, veuve de celui qui avait régné sur eux le plus longtemps. Il fallait qu’elle parle au blond. Il lui avait toujours semblé fragile, doux, quelque peu rêveur et parfois difficilement concentré sur les tâches qu’il avait à accomplir. Le pouvoir n’était sans doute pas ce dans quoi il devait être le plus à l’aise mais c’était sans doute ce qui lui sciait le plus à présent, même s’il fallait toujours prendre garde aux dangers que cette fonction offrait. C’était son rôle à présent de l’en préserver. Elle lui devait au moins ça… il ressemblait à Hermès.

Elle s’était dirigée avec un calme souverain vers la salle du trône, avec calme et douceur, hochant la tête en signe de « bonjour » aux gardes olympiens qui la croisaient et qui lui montraient un tel respect qu’elle avait l’impression d’être la véritable dirigeante de cet endroit… A croire que la force du mariage ne devait pas être sous-estimé, même après la mort d’un dieu roi… Allez savoir. Elle frappa avec douceur aux portes de la salle du trône et attendit une invitation à entrer qui ne vint pas. Apollon était-il présent ? Elle frappa une seconde fois sans plus de succès. Alors elle tenta une entrée… Et il était bien là, tellement absorbé par ses pensées qu’il ne la vit même pas. Il semblait en proie au doute, à une panique sourde. Poliment, Hera décida de se manifester en se racla la gorge.

- Hera ?
- Bonjour Apollon.
- Tu tombes pile au bon moment !
- Vraiment ? Oh…

Elle avait eu une petite exclamation et un sursaut quand il l’avait pris subitement dans les bras. C’était plutôt inattendu… et elle ne répondit pas avec la même chaleur, se pétrifiant plutôt sous l’impulsion, attendant qu’il se détache enfin, ce qui ne tarda pas à arriver, grâce au ciel. Elle n’était pas très tactile, pas très démonstrative. C’était une chose qu’elle avait perdu au fil des années, maintenant qu’elle se souvenait de cette petite fille joyeuse et câline qu’elle avait jadis été. Mais l’idée qu’on puisse lui sauter dessus, un homme de surcroît et qui n’était pas son mari ne l’aidait pas à bien appréhender le geste. Remarque faite, le fait que ce put être son mari ne la détendait étrangement pas non plus. Pour dissiper son malaise, elle racla une fois de plus sa gorge en lissant sa robe et en reprenant la parole :

- Je suis venue te voir car j’ai l’impression que ton rôle te…

Mais elle s’était faite coupée la parole par le dieu qui semblait en proie d’une envie irrépressible de vider de son esprit tous les sentiments néfaste qu’il contenait. Et la nouvelle de tout cela lui fit un vrai choc… certains morceaux de ses phrases plus en particulier.


- Les demi-dieux sont… en train de mourir ? Tous ? Vraiment ?


Ses yeux avaient une lueur intense. Elle était fortement concentrée et pas seulement sur cela.

- Qu’est-ce que tu entends par « rien ne fonctionne plus correctement dans cette Cité » ? Comment ça ?

Il semblait vraiment avoir besoin de parler et elle était prête à lui donner oreille attentive.


crackle bones


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________________________________________ 2016-11-11, 22:49

our lives are not games

Alors que sa sœur l'interrogeait sur les détails de ce qui venait de lui annoncer – avouons-le, sans le moindre tact, Apollon s'était mis à rire. Sans pouvoir le contrôler, comme après une bonne blague. Il se reprit bien vite, secouant la tête nonchalamment, faisant apparaître deux fauteuils de velours rouges à leur côté. Rapidement, il ajouta à cela une bouteille qui semblait valoir son prix ainsi que deux coupes dans ses mains, tendant l'une d'elles à Hera avec un léger sourire.

« Pardon, c'était plus fort que moi. Ce type ignoble c'est Jules ? Didi m'a dit que vous étiez sur le Nautilus avec lui, mais je savais pas qu'il avait un chien. Il est beau ? Tu prendra des photos pour me montrer ? »
« Bloqué oui. Enfin je crois. Je ne sais pas. On a nos pouvoirs, mais pas la téléportation. Mais ça va, c'est ordinaire. »


Il l'invita à s'installer, se disant que se jeter sur elle n'était certainement pas la meilleure manière de l'accueillir. Il avait pourtant l'habitude d'être un hôte de qualité mais les événements récents lui faisaient quelque peu perdre ses bonnes manières.

« Pardonne-moi de m'être jeté sur toi, ce n'était pas très correct... » dit-il à la déesse avec un air penaud. « Et pour ce rire aussi. Neil était en train de me raconter une blague. Elle est avec Diane, elle me tient un peu au courant de ce qui se passe. »

Il ne savait même pas si elle connaissait l'existence de Neil, mais cette interrogation lui passait bien au-dessus de la tête. Apollon ne se voyait pas faire une description complète de toutes les nouvelles têtes qui avaient pu montrer le bout de leur nez depuis la malédiction de Storybrooke. Déjà, il n'était pas très doué pour ces choses-là, c'était davantage le domaine d'Artémis. Puis il ne lui semblait pas que c'était ce qui intéressait le plus sa sœur. L'affaire des demis-dieux était plus intéressante.

« Tous, on l'ignore encore. Un bon nombre, à Storybrooke, à la Nouvelle-Orléans… La fille d'Arès également. Je n'en sais pas plus pour l'instant mais ces morts sont assez étranges pour nous inquiéter. Quant à tout ce qui « ne fonctionne plus »… Et bien, c'est délicat. »

Il passa une main dans sa chevelure blonde, incapable de décider de la manière la plus propice d'aborder le sujet. Et s'il s'adressait à la bonne personne le concernant. Il n'avait encore rien dit à Artémis.

« J'ai hésité à faire un trou dans la coque pour sortir, mais t'imagines si l'eau est froide ? »

Il retint un nouveau sourire alors que les paroles de Neil lui parvenaient à nouveau. Tenir plusieurs conversations en même temps n'avait jamais été sa grande spécialité. Il avait tendance à s'éparpiller, même si cette fois, il se devait de rester un minimum concentré. Quoi que c'était déjà le bordel, ça ne changerait pas grand-chose.

« Bien que j'aurai dû opté pour Cruella, vue que je pense que j'arriverai avec une fourrure si ce chien recroise mon chemin... »
« Ne tue pas de petit chien ! Si tout se passe bien, Artémis m'en offrira un bientôt. Autant t'habituer tout de suite à devoir en supporter un. »
Sa réaction avait été immédiate. Mais insinuait-il qu'elle aurait l'occasion de voir la petite bête souvent ? Seul le dieu le savait. « Et je n'avais pas besoin de ta réponse, je me doutais que tu viendrai, mais pour ça faudrait déjà vous échappez… »

Malgré cette discussion silencieuse, il n'en oubliait pas celle qui se trouvait toujours face à lui. Ses réponses télépathiques étaient d'ailleurs très rapides, quelques secondes à peine, seul les changements subtils de son expression trahissant qu'Hera n'était pas la seule avec qui il s'entretenait actuellement. Elle était peut-être mieux placée que ce qu'il pensait pour l'aider, d'ailleurs… N'avait-elle pas été proche de celui qui avait gardé le trône pendant des années et des années et des années… et trop d'années, même ? Proche, c'était même faible. Il plissa les lèvres, buvant le contenu de sa coupe qu'il avait rempli d'un trait.

« Je ne sais pas si ça c'est déjà produit. Je n'ai rien trouvé à ce sujet. Je n'ai aucun moyen de l'expliquer, quoi que ça ne m'étonne pas plus que ça… Depuis que j'ai pris place sur le trône, j'ai l'impression que tout déraille. D'un côté, moi en Roi d'Olympe, on pourrait croire à une vaste blague, non ? »

Il laissa échapper un rire, avant de soupirer. Il comprendrait qu'elle trouve ça amusant, lui-même n'ayant pas cru la situation possible auparavant.

« Désolé pour mon manque de réactivité, mais Hera est avec moi, elle me rends une petite visite. Tu me parlais de ton déguisement ? Je suis sur que tu vas être en Olaf ! »

Apollon trouvait le bonhomme de neige mignon. Puis parler avec Neil, ça le détendait, un petit peu. Plus que continuer la conversation entamée avec sa sœur. Bizarrement, ce sujet le mettait mal à l'aise. Le fait de partager cette information, comme ça… Mais il en avait besoin. Son avis ne pouvait qu'être intéressant, non ? Dans le pire des cas, elle ne l'aiderait pas et il préviendrait Artémis quand elle rentrera. Il était temps qu'il arrête de le cacher, de toute manière. Il avait cette moue inquiète, alors qu'il ne quittait pas Hera des yeux. Alors il poursuivit, sur un ton néanmoins hésitant :

« Ce n'est peut-être rien, c'est peut-être passager… Je ne sais pas… J'ai l'impression qu'il y a un problème avec le trône, avec le sceptre, avec la cité. Comme si, à vrai dire, ce n'était pas ma place et qu'elle me le faisait comprendre. »

Il ne lui semblait pas nécessaire d'en rajouter davantage, cela semblait assez clair comme explication de son problème.
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________________________________________ 2016-11-13, 13:25 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Au jeu des trônes...
...


Pendant une fraction de seconde, Hera sembla décrocher de sa conversation avec Apollon. Après tout, ce n’était pas comme si lui-même était pleinement concentré sur elle. Il ne lui en voudrait pas. A vrai dire, elle ignorait même si sa triple conversation lui permettait de véritablement voir qu’elle n’était plus vraiment avec lui mais enfin bon… Les demi-dieux mourraient les uns après les autres, c’était étrange, très étrange… elle se demandait bien qui était déjà mort et qui survivait à l’attaque… Il avait précisé que la fille d’Arès était dans le lot… allons bon. Elle ignorait jusqu’à son nom, mais lui devait être atterré… le pauvre… Diane lui avait dit qu’ils avaient perdu plusieurs personnes dans leur rang depuis sa mort à elle, cela faisait une de plus… Mais elle s’occuperait de cela plus tard, il y avait un autre sujet, encore plus intéressant que celui-ci, qui s’élevait des ombres.

Apollon avait perdu le contrôle du trône et du sceptre… C’était donc ça. Un éclair de compréhension était passé dans les yeux de la déesse et elle avait eu du mal à réprimer le sourire qui voulait poindre au bout de ses lèvres. Les gardes olympiens et leur révérence, le fait qu’elle était bien accepté ici malgré sa condition particulière, son aile qui persistait à lui répondre… comme tout le reste en fait… elle n’avait pas ce privilège car elle était veuve dans ancien maître de l’Olympe… il semblait que… un sourire étira alors complétement ses lèvres. C’était finalement si logique, elle était reine par le mariage, cela devait jouer en sa faveur. Devait-elle le dire ? Comment réagirait-il s’il le savait ? Mieux valait peut-être attendre…

- Je vois… Je comprends soudainement ton silence depuis tous ces mois, tu dois être inquiet et cela, je peux le comprendre… J’ai beau cherché dans ma mémoire, je ne me souviens pas d’une fois où Zeus aurait pu avoir ce problème… il semblerait que ce soit nouveau…

Son regard se perdit dans le vague tandis qu’elle continuait à réfléchir… Mais lorsque sa décision fut prise, elle prit une gorgée de vin, reposa son verre et regarda fixement son « frère » dans les yeux.

- Il t’aura sans doute fallu beaucoup de courage pour m’avouer ceci, Apollon et je t’en suis reconnaissante. Je pense que… je pense que je peux moi aussi te faire confiance… Même si ce que je dois te dire est compliqué…

Elle baissa les yeux sur ses mains qui se tortillaient nerveusement. Comment lui avouer une chose pareille ? Elle avait pourtant fait bien attention de le cacher pendant tout ce temps, auprès d’Athéna, auprès de Diane car elle ne savait pas comment ses « sœurs » auraient réagi… Elle avait pris garde à ne pas croiser son tortionnaire Hadès, à ne pas croiser celle qui la détestait le plus et qui l’aurait sans doute plongé dans la boue Aphrodite. Et Arès était tellement suspicieux dans son souvenir… il n’aurait sans doute pas compris… Non… Apollon pourrait la comprendre, surtout après qu’il ait lui-même avouer sa faiblesse.

- Je pense que le trône n’est pas la seule chose qui ne fonctionne pas correctement à l’heure actuelle. Je… Prends ma main s’il te plait… Touchela tout du moins…

Avec douceur elle plaça sa main en face du visage d’Apollon, bien en évidence. Elle le vit hésiter un instant. Elle qui n’aimait pas le contact physique, c’est vrai que cela pouvait surprendre mais elle lui lança un sourire engeant et le maître de l’Olympe posa alors sa paume contre la sienne. Il sursauta face au contact inattendu que cela lui procura et lui pris pleinement la main entre les deux siennes en lui lançant un regard ébahit. Elle répondit à ce contact visuel par un sourire timide et gêné avant de retirer sa main.

- Oui… ça fait tout drôle n’est-ce pas ? Nous qui avons pourtant l’habitude de réguler la température de notre corps pour être toujours dans un bien être optimal… Enfin… quand je dis « nous »… je devrais dire « vous »…

Elle laissa un silence avant d’ajouter, un peu amère :

- Vous avez eu la politesse et la gentillesse de ne pas me demander à quoi était dut mon retour mais… je crains qu’il soit tout de même important que je vous le dise… que je TE le dise, en tant que maître de l’Olympe… Hadès… C’est… c’est lui qui est derrière tout ça…

Elle recommença à se tortiller les doigts, quittant le regard d’Apollon. Ses mains s’étaient mises à trembler face à ce souvenir qui semblait douloureux, on pouvait le remarquer quand elle récupérait son verre. Elle le termina d’une gorgée avant de l’examiner avec un sourire.

- Je devrais faire attention avec ça… il ne faudrait pas que ça me fasse tourner la tête trop rapidement… je… je suis humaine Apollon. Je tente de le cacher vainement depuis que je suis venue sur l’Olympe car j’ai peur que vous me rejetiez… Je n’ai pas osé le dire à Artemis quand elle est venue me boire et que nous avons bu, j’ai fait en sorte qu’Athéna me téléporte et téléporte mes affaires sans se rendre compte que je ne pouvais le faire moi-même, la seule chose que je peux encore faire, c’est venir ici, sur l’Olympe grâce à lui…

Elle détachait sa broche paon et la montrait au dieu avant que l’animal ne grossisse de nouveau et se mette à déambuler dans la salle du trône.

- Mon éphémère… vestige de ma première vie… En fait… lorsque le cavalier m’a frappé… il m’a détruite entièrement… ces créatures sont bien plus puissantes que les dieux… et lorsqu’un dieu meurt, figure-toi que nous errons dans le Styx pour toujours… Hadès m’a longuement observé avant d’un jour… décider de plonger et de me ramener. J’ignore pourquoi il a pris ce risque, c’est quelque chose d’extrêmement dangereux, même pour lui. Et voilà comment je suis revenue à la vie… seulement voilà, il ne pouvait pas me ramener entièrement à la vie, vois-tu ? Ma partie divine n’a pas pu revenir et depuis je suis humaine.

Elle déglutit avant de se resservir un verre de vin. Elle prit une longue gorgée avant de se lever et de commencer à faire les cents pas.

- Je pense que tu connais Hadès… si c’est lui qui a fini par se battre contre Zeus, c’est qu’il ne vaut pas mieux que lui… Il a décidé à ce moment que j’étais sa chose, que je lui devais tout, éternellement. Alors il m’a enfermé dans ses enfers, il a attendu patiemment… je devais faire partie d’un plan, d’un plan dont je ne connais pas tous les ressorts mais sachant que mon mari s’était battu pour qu’il ne puisse récupérer sa fourche… je suppose que c’était en rapport avec ça puisque…

Elle se tut. Comprendrait-il qu’Hadès tentait de faire renaître son arme ?

- Seulement voilà, à la première occasion où il a tourné le dos, au moment où Artémis a décidé de le faire chercher quelque chose dans le monde des contes, elle m’a libérée en quelque sorte. J’ai senti que c’était le bon moment et d’autant plus quand j’ai retrouvé certains de mes souvenirs d’enfance… Alors j’ai brisé mes chaînes, j’ai utilisé mon paon Argus et je suis revenue à l’Olympe… là où j’espérais qu’il ne pourrait m’atteindre car je serais dans ton sillage… Etant humaine je n’ai pas de possibilité de me défendre, tu comprends ? Je suis désolée de t’avoir caché tout cela…

Elle se rassit brusquement dans le fauteuil, le regard dépité, la tête dans les mains. Elle ignorait si le fait d’avoir tout révélé la soulageait ou l’effrayait d’autant plus. Elle en avait assez de vivre sous le joug d’un homme…



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________________________________________ 2016-11-17, 19:40

our lives are not games

Le dieu ne put que s’affaisser dans son fauteuil lorsque sa sœur reprit la parole. Cela ne s'était jamais produit. C'était nouveau. Il semblait donc qu'il était le seul capable de perturber l'Olympe à ce point, pour que la cité soit si réticente à lui obéir aujourd'hui… Ou peut-être se trompait-il. Peut-être que la personne causant tout ces troubles n'était pas lui. Il eut un sourire alors que Neil s'immisçait de nouveau dans son esprit. « Les bonhommes de neige, c'est mignon. » se contenta-t-il de répondre à son effarement. Cependant, son air détendu s'effaça bien vite alors qu'Hera posait son verre, le fixant de cette façon si particulière.

Parler de confiance, d'aveux, de choses compliquées… Il sentait qu'elle était sur le point de lui faire partager à son tour l'un de ses secrets. La tête penchée sur le côté, il la dévisageait quelque peu. Apollon était bel et bien connu pour sa curiosité légendaire. Le fait d'être capable de voir certaines choses, de les pressentir, le rendait particulièrement friand d'exclusivité. Et il n'imaginait pas à quel point il allait être gâté. 

Que voulait-elle dire ? Qu'est-ce qui pouvait bien encore causé des problèmes ? C'était comme si aucun moment de répit ne leur était accordé. Même Hera, qui venait pourtant de les rejoindre à nouveau seulement quelques mois plus tôt, n'était pas épargnée. Lorsqu'elle lui demanda de la toucher, il ne put s'empêcher de s'interroger. Elle n'aimait pas le contact, il le savait, il l'avait encore davantage remarqué lorsqu'il avait osé la prendre dans ses bras quand elle s'était présentée. Cela la mettait mal à l'aise, alors pourquoi donc lui demander une chose pareille ?

Après un instant d'hésitation, intrigué, il finit par coller sa paume à la sienne. Ses yeux s'écarquillèrent immédiatement, il sursauta même légèrement, alors qu'il allait serrer sa main pour s'assurer qu'il n'hallucinait pas. C'était étrange. Perturbant aussi. Il ne la quittait pas des yeux, bouche ouverte, ne sachant quoi dire alors qu'elle lui parlait. Elle était gelée. Il ne s'y attendait pas, pas venant d'elle, une peau si froide… Les paroles de Neil dans sa tête ne le firent même pas réagir.

« Vous avez eu la politesse et la gentillesse de ne pas me demander à quoi était dut mon retour mais… je crains qu'il ne soit tout de même important que je vous le dise… que je TE le dise, en tant que maître de l'Olympe… Hadès… C'est… c'est lui qui est derrière tout ça... »

Apollon laissa échapper un rire sans joie, quelques secondes à peine, avant de passer sa main sur son visage, plissant les lèvres. Il avait fait apparaître une couverture qu'il avait tendu à Hera, sans savoir si c'était la bonne chose à faire, la bonne manière… Il voulait juste être gentil. Il ne savait pas ce que ça faisait, d'avoir froid, d'avoir chaud. Même si, d'après ce qu'il savait, ce n'était pas très agréable.

Que Judah soit celui qui se cachait derrière toute cette histoire ne l'étonnait point. Après tout, Hera était morte. Tuée par Famine, ce cavalier contre lequel ils n'avaient rien pu faire, devant les yeux d'Artémis. Comment donc avait-elle été capable de revenir, si ce n'était pas grâce ou à cause du dieu des Enfers ? Il n'avait pas été interroger Hera à ce sujet, se doutant que sa vie loin d'eux n'avait pas dû être la plus paisible. Oh oui, il s'était posé des questions, s'était demandé à quoi elle avait été occupé, mais lui-même parlait très peu de ces longues années de guerre sur Olympe. Il respectait son silence, tout comme il respectait maintenant le fait qu'elle se confie à lui. Très vite, elle prononça la vérité qu'il avait à présent deviné.

« Je suis humaine Apollon. » 

C'était si évident maintenant. Il ne pouvait sentir son aura. Même s'il ne faisait plus attention depuis longtemps à ces choses-là, si ce n'était avec Artémis, ayant l'habitude de ces dieux qui se cachaient – comme Athéna actuellement – ou de ressentir des choses par le biais de sa jumelle. Il était secoué par ses révélations. Qu'elle s'imagine qu'ils soient capables de la rejeter était compréhensible. La fratrie divine avait toujours été partagé par des conflits, des non-dits et il se demandait si cela n'aurait pas en effet été une option à leurs yeux. Pourtant, il se voyait bien mal la mettre à la porte… Elle était ici chez elle. Elle y avait passé plus de temps qu'eux tous réunis. Olympe était un peu comme son domaine.

Une légère lueur apparut dans les yeux d'Apollon avant de disparaître, alors que sa sœur faisait apparaître son paon. L'animal était majestueux, impressionnant, doté de la même grâce que sa maîtresse. Il se mordait l'intérieur de la joue, cherchant à savoir ce qui avait poussé Hadès à agir de la sorte, à la ramener pour s'en servir comme poupée. Il resta assis tandis que l'autre… déesse, malgré tout, se levait. Oh oui, leur frère était un taré, c'était la seule chose qui pouvait expliquer parfois ses actions. Il n'agissait pas comme eux, se foutait du monde et ne pensait qu'à sa propre petite tête. C'était sa manière de fonctionner, ils y étaient habitués maintenant. Et dire qu'ils avaient tous été enfants, grandissant ensemble, à ces côtés sans le moindre doute. Qu'est-ce qui avait bien pu le faire devenir ainsi ?

« Il cherche à la reconstruire, ça paraît évident. Cela pourrait nous être utile, en fait… On suppose que réunir toutes les armes divines serait un + moyen de contrer Chronos. » Il lâcha un soupir. Tous ces plans semblait bien inutiles. « On a conscience qu'Hadès fait les choses dans son coin, sans rien nous dire, mais je ne pensais pas... »

Il ne pensait pas qu'il aurait pu faire ça à Hera. Il lui adressa un simple sourire, alors qu'elle s'excusait. Il ne lui en voulait pas le moins du monde. Comment pourrait-il ? Il s'imaginait qu'il aurait agit de la même manière, exactement même. Il n'aurait pas hésité une seule seconde. Il se demandait même s'il survivrait simplement à l'idée de perdre sa divinité. C'était quelque chose qu'il ne pouvait s'imaginer. Si son lien avec Artémis n'en serait certainement pas changé… Ce ne serait plus pareil. 

« Si ça peut te soulager, je ne compte pas te mettre à la porte. Tu es ici chez toi, comme nous tous, peu importe que tu sois humaine ou non. » Apollon rapprocha sa main de celles d'Hera qui cachaient son visage, la posant juste. Il la retira vite cependant, peu habitué à être proche de cette sœur qu'il ne connaissait que si peu, finalement. « Alors toi aussi, tu as retrouvé des souvenirs ? » Il laissa échapper un petit rire, comme pour détendre l’atmosphère. « Je n'ai pas eu cette chance. Oh, ça devrait bien arriver à un moment. J'espère, parce qu'Artémis n'arrête pas de me narguer à ce sujet et ça devient dérangeant. »

Il ne la traitait pas le moins du monde différemment que si elle ne lui avait rien dit. Pour lui, ça ne changeait rien. Elle était sans défense, à ce moment, elle l'avait dit elle-même. Pourtant, elle lui avait tout dit, sans la moindre méfiance, parce qu'elle savait qu'il ne ferait rien. Il n'était pas Zeus. Il n'était pas Hadès. Elle était loin d'être sa chose. Il ne la forcerait ni à rester, ni à partir. Elle était bien assez grande pour décider de ses propres actions.

« On a découvert une pièce remplie de scaphandres effrayants. On va tenter de voir de quoi il en retourne. Je serai prudente alors évite de t'inquiéter. Tu as des nouvelles concernant Athéna et les demis-dieux ?  Tu sais si les autres vont bien ? »

Les paroles Artémis résonnant dans sa tête le fit quelque peu sursauter. Il était heureux d'entendre le timbre de sa voix, cela avait le don de le rassurer. Même si elle ne manquerait pas de remarquer qu'il était légèrement perturbé, il comptait éviter les détails. A priori, sa situation n'était pas des plus simples, il ne comptait pas la rendre folle à lui donner des informations alors qu'elle ne pouvait rien faire d'où elle se trouvait…

« Non… Non, je n'ai pas de nouvelles. Athé me tiendra informée en temps voulu. » C'était vrai. La déesse de la guerre ne manquerait pas de lui demander si elle avait besoin de son aide, en tout cas il l'espérait grandement. « J'imagine qu'ils sont tous en sécurité. Je suis avec Hera. » Il n'avait pas eu le temps d'aller surveiller les demis-dieux se trouvant encore dans le coin, s'en voulant sans doute, tentant de se justifier. Il se pinça les lèvres, n'en rajoutant pas plus, même s'il en crevait d'envie. « Tu n'es pas en danger ? Çà va aller ? » Elle avait beau lui dire de ne pas s'inquiéter, il ne pouvait s'en empêcher. C'était un automatisme. Diane tenta de lui changer les idées en lui parlant de leurs déguisements d'Halloween, ce qui lui arracha un faible sourire. Mais il gardait son idée dans un coin de sa tête. Il se concentra de nouveau bien vite sur Hera, cet échange ayant duré très peu de temps.

« Hadès ne t'a pas fait de mal ? » Il le savait capable du pire mais rarement du meilleur. S'ils avaient connaissance de la tentative de mise en place d'un plan par le dieu, il ne voyait pas où cela menait. Pourquoi avait-il récupéré Hera ? Dans quel but ? Parce qu'elle était la femme de Zeus, l'ancien Seigneur d'Olympe ? Parce qu'elle pouvait venir dans cette cité sans que cela ne les perturbe pour le moins du monde ? Sans que les gardes ne réagissent et sans que personne ne le réalise ? Sans que lui-même, normalement souverain, ne le ressente ? Oh, de toute manière, le sceptre ne lui répondait pas, alors il n'y avait pas de raison pour que ça le fasse réagir… Mais… Il ne lui répondait plus depuis quand ? Depuis… Depuis le retour d'Hera en ces murs.

« Tu disais quoi sur les fesses de Jules ? » S'il tenta de reprendre la conversation avec Neil sur le ton de l'humour, il n'était pas très convaincant. Il restait perturbé par ce qui se déroulait, trop d'événements s'enchaînaient. Il était ailleurs. « Tu le savais pour Hera ? » Il n'entra pas dans les détails, si elle était au courant, il n'avait pas besoin d'en dire plus. Autrement, cela signifiait que dans son futur, les choses n'étaient pas les mêmes. « Je peux lui faire confiance ? »

Il était incertain, à n'en pas douter. Il comprenait petit à petit la raison de ces problèmes de Roi et y voyait aussi une potentielle solution pour celui de Hera. Il l'avait déjà fait, lorsque Arès avait perdu ses pouvoirs suite à ce soucis avec le pirate, sur le bateau au port de Storybrooke. Il avait eu l'occasion ce jour-là, de prendre sa place sur le trône. C'était drôle quand on y repensait, il n'avait jamais eu envie de l'avoir. Et Connor avait alors récupéré l’entièreté de ces capacités en reprenant sa place de Maître d'Olympe. Si Hera… Si c'était la place d'Hera… Pourquoi personne n'était là pour l'aider quand il avait vraiment besoin ? C'était ça aussi, de vouloir faire les choses seul, ça ne fonctionnait jamais.

Il se leva, se massant les temps, soupirant légèrement.

« Tu as déjà deviné pourquoi Olympe ne tournait pas rond, n'est-ce pas ? » Il sourit, se retournant vers elle. Bien qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qui allait bien pouvoir se dérouler, il avait décidé de se lancer sur le sujet. « Tu es l'une des déesses les plus intelligentes et ce n'est pas le fait d'être humaine qui aura changé quoi que ce soit à ton caractère, je pense. »
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Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

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________________________________________ 2016-11-25, 22:53 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Au jeu des trônes...
...


Apollon était perturbé, elle pouvait le voir, à partir du moment où elle avait retiré les mains se son visage. Il avait fait apparaître une couverture pour elle, ce qui avait eu le don de la faire sourire. Elle avait lancé un léger « merci » avant de se la mettre sur les épaules avec grâce. Un peu de chaleur ne lui ferait pas de mal… elle qui avait toujours eu droit à la fraîcheur de la grâce, même dans ses moments avec son mari. Il était digne d’un gentleman, le chéri de ses dames à n’en pas douter. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, plissant les yeux et le dévisageant tandis qu’il se débattait avec ses pensées. C’était un choc, c’était certain et il devait y faire face : pas d’Artémis à ses côtés, pas d’autre dieux ou uniquement en pensée… Mais la pensée ne résolvait pas toujours tout et il fallait savoir également faire face physiquement. Alors comme ça les armes divines servaient possiblement à tuer un titan ? C’était si simple que cela, vraiment ? Une chose était sûre, Hadès ne cherchait pas à récupérer sa fourche pour cette raison, elle l’avait vu prêt sacrifier le Trident de Poséidon pour parvenir à ses fins, il devait donc avoir autre chose en tête… mais chaque chose en son temps, le maître de l’Olympe avait déjà suffisamment à faire avec ce qu’il était en train d’apprendre pour en rajouter.

- C’est très aimable de ta part de me le préciser, cela me va droit au cœur.

Elle avait eu un sourire pour lui. Aucune émotion dans sa voix, ni ses yeux. Elle n’était pas en colère mais difficilement touchée dans la mesure où ils n’avaient jamais été proches l’un et l’autre et que, après tout, elle méritait sa place ici comme n’importe qui d’autre, il n’avait normalement pas besoin de le préciser. Mais il l’avait fait par pure gentillesse et cela, Hera pouvait le comprendre. Aussi avait-elle choisi le ton de la conversation pour lui répondre plutôt que la froideur et la haine.

- Vraiment ? Tu n’as pas retrouvé tes souvenirs ? Athéna m’a dit que nous étions très peu à l’avoir fait, c’est étrange d’ailleurs que ce soit 3 déesses… dont une qui ne l’ai pas tout à fait… je me suis souvenue de mon frère… mon vrai frère je veux dire. Et… de Zeus, enfant…

Elle le revoyait encore avec sa bouille effrayée, ses mains arrachant des touffes d’herbes dans un élan de destruction paranoïaque et cette question, terrible… il ne les avait jamais oubliés… leurs parents… mais ça encore, elle préférait le garder pour elle pour le moment.

- Je pense que ça finira par venir, ne t’en fais pas. Je pense que nous recevons nos souvenirs au compte-goutte à mesure que le temps passe, pour nous aider dans notre quête encore bien vague si tu veux mon avis.

Elle lui avait lancé un sourire qui se voulait rassurant avant de reprendre une gorgée de vin. La question suivante n’avait pas tardé à la faire éclater de rire :

- Hadès ? Me faire du mal ? Non ne t’en fais pas pour ça… il était bien trop occupé à pavaner devant moi… entre autre et devant cette déesse magique… comment s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui ! Alexis ! Pour me faire du mal. Gentille gamine d’ailleurs… même si nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de discuter lors de nos réunions…

Diane semblait l’apprécier… il était donc possible qu’Apollon également. Il était peut-être important qu’il sache que cette demoiselle savait tout depuis bien longtemps et qu’elle n’avait pas jugé bon de le dire à qui que ce soit… Quant à la possibilité de lui faire du mal… il en fallait bien plus que ça, il y avait bien longtemps que la douleur était une amie familière. Et voilà qu’Apollon repartait dans ses pensées… que faisait-il au juste avec ses interlocuteurs ? Elle brûlait de le savoir… Cherchait-il de l’appui ? Parlait-il d’elle ? Ou avait-il une toute autre conversation ? Vu les traits qui plissaient son visage et la question qui ne tarda pas à arriver, elle était prête à parier qu’elle était le sujet de conversation.

- Quel compliment Apollon ! Et pas des moindres ! J’ai toujours affectionné l’intellect’, même si c’est rarement une qualité qu’on m’a demandé d’exercer. Pour te répondre… je pense avoir deviner oui… mais je ne suis pas certaine… Est-ce que… Est-ce que ton manque d’obéissance a-t-il commencé avec mon retour sur l’Olympe ? Oui n’est-ce pas ?

Elle attendait qu’il confirme, par la parole ou le geste avant de poursuivre.

- Je pense… c’est complètement fou et insensé mais je pense que Olympe reconnait en moi une potentielle autre maîtresse… Après tout, j’ai été mariée à Zeus pendant bien des années et il est possible que cette Cité considère les liens du mariage comme sacrés… ce qui expliquerait aussi l’une de mes fonctions ceci dit… Dans ce cas, il est à parier que… ton trône ne sait plus à quel dieu se vouer.

Elle eut de nouveau un sourire qui se voulait encourageant. Elle détourna le regard pour verser un nouveau verre de vin à Apollon et s’en prendre un également. Puis elle tandis le verre à son « frère » avant de lui dire :

- Bois. Tu es tout pâle. Ça ira mieux après ça… et ce n’est certainement pas moi qui parviendrais à te souler.

Elle eut un petit rire avant d’elle-même prendre de longues gorgées de ce liquide rouge qui lui brûlait délicieusement la gorgée en agitant ses papilles.

- Ce que je ne comprends pas, c’est que je suis censée être humaine… donc je ne suis pas censée avoir un tel pouvoir… Mais si cela peut te rassurer, je ne chercher absolument pas le pouvoir et encore moins le trône. Je crois que je suis la mieux placée ici-bas pour connaître les ravages de cette fonction et je ne veux pas en faire les frais. Crois-moi, je serais bien mauvaise dirigeante, je t’en laisse la responsabilité, tu sembles bien plus doué que moi… ou mon mari…


Elle lui laissa un petit temps de répit avant de s’avancer et de le regarder droit dans les yeux.

- La seule chose que je te demande Apollon… c’est d’accepter de me rendre ma divinité… Elle fait partie de moi, elle est ce que je suis et sans elle… ma tâche ne sera jamais complète. Je ne te parle même pas du fait que j’ai quitté les Enfers sans permissions et que je préférerais être à armes égales avec Hadès le jour où il aura décidé de me faire une quelconque remontrance. Je parle du fait que je vieillis, que je ne me sens plus à ma place et que je me sens surtout impuissante face à tout ce qui nous arrive. Vous avez un danger Titanesque à affronter et certains d’entre nous ont pu comprendre que nous n’étions pas tous liés par le sang… je fais partie de ces gens… ne crois-tu pas que j’ai un rôle à y jouer ? Que l’importance à présent être d’être unis, derrière toi et à armes égales ? Certes, je ne sais pas me battre, je n’ai pas d’armure ou d’arme divine mais tu l’as dis toi-même, je ne suis pas bête. Je ne veux plus être un joli bibelot au fond de l’Olympe, la mascotte humaine des divines. Je veux aider !

Elle remit sa couverture, qui avait glissé sous le coup de l’émotion, sur ses épaules.

- Si ce que nous pensons est vrai – car je suis persuadée que cette idée t’a aussi traversée l’esprit – je suis censée être la véritable détentrice de ce trône. Je n’avais qu’à me lever et aller m’y asseoir pour que tout soit terminé. Mais je ne veux pas faire cela. Je veux te montrer qui je suis, je veux le faire avec honneur et la politesse que je te dois et je veux que tu me le permettes toi, en tant que maître de l’Olympe. Je ne ferais rien sans ta permission.




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________________________________________ 2016-11-29, 14:44

our lives are not games

Il était difficile pour Apollon de s'imaginer les autres dieux lorsqu'ils étaient enfants. Pour lui et Artémis, c'était aisé, même s'il se doutait que son imagination n'était pas à la hauteur de la réalité. Les scènes que sa jumelle lui avait montré l'aidait déjà à se faire une meilleure idée. Mais quant au petit Zeus dont Hera parlait… Il se demandait s'il lui aurait été possible de reconnaître le tyran à qui ils avaient eu à faire, en le rencontrant bambin. Sûrement pas. Le dieu lâcha un sourire alors qu'elle tentait de le rassurer, comme quoi lui aussi finirait par se rappeler. Même si son impatience à ce sujet était claire, il ne le vivait pas si mal. L'avantage d'avoir Artémis à ses côtés, c'était qu'elle comblait ce manque. Puis, il avait conscience de ne pas être le seul dans ce cas ! Que certains d'entre eux, déjà, ait pu recouvrer leur souvenirs, était un exploit en soi, alors que quelques années plus tôt, ils pensaient tout connaître de leur existence.

Apollon fronça les sourcils à l'évocation d'Alexis. S'il en savait peu sur elle, il la savait proche de Diane et tout ce qu'il avait pu découvrir sur un futur probable pour la déesse magique n'était pas pour le rassurer non plus. Ses liens avec Hadès étaient complexes à définir. Elle avait donc rencontré Hera alors qu'elle était prisonnière ? Pourtant, il ne lui semblait pas que ce sujet ait été évoqué… Elle avait ses raisons. Soit elle ignorait l'identité de la déesse, soit elle préférait attendre le bon moment, ne pas prendre le risque de créer des problèmes… Il faudrait qu'ils en discutent, avec Arté. Plus tard. Les projets de leur frère était encore trop flous et il ne faudrait pas qu'ils manquent d'y faire attention. Prendre à la légère les intentions d'Hadès serait stupide. Il était éloquent, du genre à se montrer, raison de plus pour être inquiet de se qu'il préparait en cachette.

Il était soulagé néanmoins de savoir qu'elle n'avait pas été blessée pendant son séjour aux enfers. Il l'écoutait attentivement, alors que Neil lui répondait, n'ayant apparemment aucune idée de ce qu'il pouvait laisser entendre concernant Hera. Il ne chercha pas à creuser plus loin. Ce n'était pas à lui de relayer cette information, pas encore en tout cas. Et la première qu'il mettrait au courant ne serait autre que son bras droit, à n'en pas douter… Sinon elle le découperait en morceaux à son retour, il en avait la certitude.

A son interrogation, il hocha simplement la tête, l'air un peu plus grave. Il tentait de se détendre en abordant des sujets plus légers dans ses conversations télépathiques, comprenant un peu ce que disait Diane lorsqu'elle parlait de ses « migraines ». Ce n'était pas tâche aisé de tenir autant de conversations parallèles, surtout au vu de l'importance de cette entrevue avec Hera. Il retenait sa respiration, alors qu'Hera prononçait à voix haute ce qu'il pensait si fort, même si l'appellation de « son » trône le fit quelque peu sourire.

Comment pouvait-il encore se permettre d'être nommé « Maître d'Olympe » alors qu'il n'avait plus le moindre contrôle ? Si la situation n'avait pas encore dégénéré, il ignorait comment elle pouvait évoluer. Si un conflit éclatait, si la cité se faisait attaquer, et si les gardes ne voulaient plus obéir à ses ordres ? Et si tout était détruit parce qu'il avait eu l'orgueil de prétendre à une place qui n'était pas la sienne ? Depuis le début, depuis qu'il avait été élu, il avait toujours ce doute constant. Il n'avait pas l'impression d'être d'une grande utilité – et à son humble avis, ce n'était pas qu'une impression – alors que toutes les emmerdes s'enchaînaient à une vitesse folle depuis qu'il s'était assit sur ce trône. Puis, Artémis gérait bien mieux les problèmes… Son rôle avait toujours été davantage de protéger les autres, de leur changer les idées, de tenter de leur faire oublier leurs soucis.

Il accepta le verre tendu, le vidant d'un trait, s'en que cela ne lui fasse pour autant le moindre effet. Même avec la plus grande volonté du monde, l'alcool n'aurait jamais le moindre impact sur sa personne. Sauf… s'il jamais il devenait humain, tiens. Mais étant donné la manière dont avait l'air de le vivre Hera, il ne se souhaitait pas ce destin. Il baissa la tête alors qu'elle lui disait qu'elle le trouvait meilleur dirigeant que Zeus, ou bien qu'elle-même… Il acceptait le compliment même s'il n'y croyait pas. Il se demandait si un seul dieu encore vivant pouvait bien réussir à faire quelque chose à cette place. Ce n'était plus comme avant. Trop de choses s'étaient passées, les enjeux n'étaient plus les mêmes. Et, pour le meilleur comme pour le pire, les dieux aussi avaient changé, tous autant qu'ils étaient.

Apollon resta silencieux un long moment, après la tirade d'Hera. Il faisait le vide. Pesait le pour et le contre. S'imaginait des tonnes de scénarios possibles. Tentait de se faire une idées des intentions de sa sœur, même si il ne pouvait s'imaginer qu'elles étaient mauvaises. Plus que tout, il tentait de se mettre à sa place.

Aujourd'hui, elle était libre. Libre de ses actes, libre de ses paroles, de se balader, de voir le monde. Mais elle avait perdu cette divinité qui l'avait toujours animée, qui faisait ce qu'elle était, ce qu'ils étaient tous. Pourquoi donc hésitait-il ? Si cela avait été Artémis, Athéna, Aphrodite, Arès, il aurait dit oui sans même réfléchir. Peut-être parce que le trône ne lui répondait plus. Et que sa théorie ne lui semblait pas folle, elle était légitime, la cité pouvait la vouloir… Et ce même si elle ne le désirait pas. Cependant, même dans ces conditions, à quoi bon refuser ? Elle le disait elle-même ! Elle était humaine, certes, mais le problème était présent malgré tout.

Et clairement, Apollon ne pouvait se résoudre à la laisser ainsi.

« Je comprends. » furent les premiers mots qu'il prononça pour briser le silence devenu pesant. Il se leva de son fauteuil, se mordant la lèvre. Elle faisait partie de leur famille, peu importe qu'elle ait disparu des années durant. Ils avaient vécu la guerre, ensemble. « Je pense que Diane va m'en vouloir pendant des siècles de ne pas l'attendre mais… Il faut que je prenne certaines décisions seul, non ? »

Il lâcha un sourire, faisant disparaître le verre qu'il tenait toujours. Ce serait égoïste et déplacé de sa part de refuser la faveur qu'elle lui demandait. Si cela devait changer quoi que ce soit, c'est qu'il en était ainsi et que le destin le voulait. Il croyait à ces petites choses, ces petits changements qui peuvent changer énormément de détails du futur. Une chose simple, déjà, était le fait que Neil ne soit pas au courant de ce qu'il insinuait concernant Hera. Son humanité. Cela pouvait vouloir dire plusieurs choses, mais il tentait de croire que c'était un signe, en quelque sorte, qu'Hera ne devait pas être humaine.

Il comprenait qu'elle souhaite pouvoir se défendre. Qu'elle ne veuille pas rester derrière sans rien faire. Il avait tant tenté de défendre Louise de faire partie de leur guerre, de peur qu'elle soit blessée, qu'elle meurt dans leur combat… Il ne pourrait faire de même avec Hera, pas après tout ce qu'elle avait vécu. Il ne se le permettrait pas.

Peut-être était-ce le mauvais choix. Peut-être… Mais la vie était faite de « si » et ils perdaient toujours beaucoup trop de temps à se poser des questions auxquelles ils n'avaient jamais de réelles réponses. Son instinct l'avait toujours guidé, dans toutes les situations. Emin aurait été d'accord… N'est-ce pas ?
Il alla prendre l'une de ses mains froides dans la sienne, la serrant quelque peu, toujours aussi surpris de ce contact.

« Je te remercie. De ta sincérité et de ta confiance. J'espère qu'un jour tous les dieux pourront se parler sans complexe comme nous l'avons fait aujourd'hui. » Il l'accordait, c'était paradoxal, tandis que lui n'avait toujours rien dis à Artémis. Ce n'était plus qu'une question de secondes. « Tu n'as jamais tenté de nos créer du tord. Je ne vois aucune raison qui pourrait me pousser à refuser la faveur que tu me demandes… Je dirai même plutôt que c'est un droit. » Il lui offrit un sourire, un peu plus serein, rassuré. Si c'était ainsi que ça devait se produire, il était prêt. « Et ce n'est pas comme si j'étais toujours vraiment le Maître des lieux de toute façon. » lâcha le dieu en riant.

Il l'invita à se lever, la lâchant une fois qu'elle était debout, lui désignant le trône d'un signe de tête. Elle avait son autorisation, bien qu'elle pèse peu dans la balance, c'était à elle de tout faire maintenant.

« Didi ? » Il était peut-être temps de tout expliquer à sa jumelle maintenant.
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Our lives are not games ¤ Hera Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

Our lives are not games ¤ Hera 5ys2

| Cadavres : 722



Our lives are not games ¤ Hera _



________________________________________ 2016-12-07, 22:01 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Au jeu des trônes...
...


Apollon se laissa un instant de réflexion, un instant qui semblait à la déesse une éternité. Elle avait envie de se lever, de le secouer, de le pousser à accepter. Se rendait-il compte à quel point c’était désobligeant de la faire attendre ainsi, les yeux pleins d’espoirs, à mendier ses dernières miettes de divinité comme si elle était une moins que rien… Elle le voyait bien peser le pour et le contre dans cette décision, comme si elle pouvait être un terrible danger pour eux tous, elle, la déesse du mariage et des femmes, des enfants et de la couche, elle, à qui l’ont avait jamais prêté attention et qui s’était faite mettre en cage par son mari… s’ils étaient capable d’avoir peur d’elle, il n’y avait plus qu’à attendre la mort avec un grand sourire parce que les cavaliers et Chronos ne ferait qu’une seule bouchée d’eux. Mais enfin les mots libérateurs apparurent sur les lèvres du Maître de l’Olympe.

- Effectivement, savoir prendre des décisions seul quand on est celui qui tient la barre s’impose… tu aimes profondément ta sœur et c’est certain que la réciproque est vrai… mais il faut parfois agir seul et prendre ses décisions…. Vous êtes jumeaux mais vous avez votre vie propre Apollon.

Elle lui avait souri avec douceur. Il attrapa alors l’une de ses mains et Hera le laissa faire malgré la difficulté qu’elle avait à faire cela… c’était le troisième contact dans leur conversation, il ne faudrait tout de même pas que cela devienne une habitude. Elle inclina sa tête avec gratitude et sourit aux mots qui se voulaient sans doute compliments et bon sentiments. Bien sûr qu’elle n’avait jamais tenté la moindre chose, ce n’était pas non plus comme si elle était libre de sa vie non ? Et puis à quoi bon tenter, Zeus se chargerait bien de les détruire à lui seul. Cela semblait vraiment lui poser un problème de ne plus être le Maître de l’Olympe et la déesse aurait sans doute jouer sur ce dernier tableau si jamais il avait refusé une première fois. Elle aurait pu lui dire qu’une fois ses pouvoirs retrouvée, elle lui aurait cédé complétement le trône, l’annonçant à claire et haute voix avant que la Cité fasse le travail… mais il ne l’avait pas demandé et elle n’en avait pas parlé. Elle se contenta simplement de lui dire :

- Merci.

Avant de se lever et de marcher vers son destin, la tête haute. Les yeux brillants et un léger sourire sur les lèvres, elle s’approcha du trône et avec lenteur et délice s’y assis lentement. Elle sentit alors la puissance parcourir son corps, tandis que son immortalité lui revenait, que ses pouvoirs réapparaissaient et que son processus de vieillesse se stoppait. Il était temps, vraiment. Elle accueillit cette bouffée de bien être avec un râle appréciateur, ses mains se réchauffèrent et quand elle rouvrit enfin les yeux, le processus était entièrement terminé. Son sourire s’étira alors, un sourire différent, plus déterminé, plus insidieux et plus carnassier peut-être. Elle coula un regard vers Apollon qui la regardait. Il devait s’en passer des choses dans sa tête en cet instant mais elle s’en fichait… il était temps de viser la lune.

- Gardiens de l’Olympe.

Elle se releva tandis que ceux-ci se présentaient devant elle. Elle les contrôlait, bien entendu, elle en faisait toute démonstration. Elle regarda Apollon quelques secondes dans un silence parfait avant d’ouvrir la bouche et de dire calmement.

- Je vous ordonne d’obéir à Apollon comme si rien ne s’était passé. Il vous dirige autant que moi.

Les gardiens claquèrent du pied dans un petit mouvement pour montrer leur compréhension. Voilà qui devait aider Apollon à avoir confiance en elle… il n’était pas tout à fait Maître de l’Olympe et elle non plus… joli duo qui s’annonçait…

- Apollon, j’espère faire tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider à garder la place qui est la tienne. Je ne souhaiterais qu’une chose en retour, un siège à tes cotés.

Un petit siège apparu à sa droite.

- Je veux pouvoir moi aussi décidé de la manière dont nous devons agir, je veux pouvoir moi aussi faire attendre ma voix… plus qu’on ne l’a entendu jusqu’alors bien sûr. Merci pour la couverture, je n’en ai désormais plus besoin. Je ne vais te prendre que… ceci…

Elle attrapa la coupe et le pichet de vin en lui lançant un sourire goguenard. Puis elle se dirigea avec lenteur et grâce vers la sortie de la salle.

- Si tu as besoin de moi, tu sauras où me trouver. J’espère qu’Athéna et Artémis s’en sortiront.


Oui… il était temps de viser la lune. Et de retomber dans les étoiles.




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