« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe]

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Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

| Avatar : Ashley Clements

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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 210704080453538741

| Conte : Anastasia
| Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov

| Cadavres : 7142



Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-13, 16:58 « Men are such babies »

Elle avait hurlé en le voyant disparaître sous la glace, impuissante au possible, les yeux écarquillés de terreur. Sans s'en apercevoir, Anastasia avait resserré son étreinte autour d'Abigaëlle qu'elle n'avait pas voulu effrayer en criant. Puis elle avait fait quelques pas maladroits dans la neige, en direction de la Neva, le cœur au bord des lèvres. Les secondes avaient paru des années, si ce n'est des siècles avant que Dimitri ne reparaisse, transi de froid mais vivant.
Ouf.
Anastasia pouvait respirer. Il n'était pas mort, tout allait presque bien. Son esprit n'en était pas moins encore embrumé par tous ces rebondissements forts en émotions. Elle en rêvait que d'une chose : parcourir les derniers pas qui la séparaient de Dimitri pour lui dire deux mots, le gifler pour avoir osé lui causer pareille frayeur et l'embrasser, tout de même. C'était sans compter sur Anita et ses théories surprenantes.
La jeune femme était bien incapable de se concentrer sur l'hypothèse d'Anita et sa logique particulière. Mais l'expérience prouva rapidement que l'ancienne lionne avait eu de l'esprit. A moins que l'éclair vert et violet qui venait de les aveugler n'était le signe que l'apocalypse et les flammes de l'enfer allaient s'abattre sur eux. Aurait-ce été si surprenant, au fond ? Si les bonhommes de neige pouvaient être des monstres tueurs si un simple mouvement de reliquaire vous envoyait dans les airs, tout n'était-il pas possible ?
Sans doute que oui, mais le hasard semblait cette fois agir en leur faveur. Raspoutine gisait au sol, son reliquaire abîmé quelques mètres plus loin. Le calme après la tempête, à peine troublé par les pas étouffés d'Anita en direction du reliquaire puis du mage.
- C'est peut-être...
... dangereux, acheva mentalement la rouquine, voyant pertinemment qu'Anita ne l'écoutait pas et qu'elle s'était penchée au-dessus d'un Raspoutine toujours inerte. Mais mort pour autant ? Il lui avait toujours paru increvable, était-il possible que tout soit enfin fini, pour de bon ?
Anastasia ne détachait pas son regard du mage noir et d'Anita et retint bientôt un rire nerveux quand elle vit qu'il remuait. Evidemment. Ca ne pouvait pas être aussi facile, n'est-ce pas ?
La jeune femme échangea un regard méfiant avec Dimitri. Elle était sur ses gardes, lui aussi, probablement, tous deux à bonne distance du mage qui avait commencé à parler d'une voix pâteuse, un air désorienté dans le regard.
Anastasia fronça les sourcils. Celle-là, elle ne l'avait pas vu venir et les autres non plus, à en juger par leurs regards interloqués. La curiosité l'emportant, elle fit alors quelques pas dans la direction de Raspoutine qui la fixait à présent, l'air hébété. S'il simulait, il était vraiment bon... Alors le pas d'Anastasia se fit plus déterminé. Elle se dressa de toute sa hauteur et leva le menton, se plaçant au centre de son champ de vision, sentant Dimitri tout près d'elle.
- Vous avez fait une mauvaise chute, déclara-t-elle simplement, reconnaissante, en fin de compte, qu'Anita ait dissimulé le reliquaire.
C'eut été bête que celui-ci réveillât de vieux souvenirs, n'est-ce pas ?
Raspoutine, en tout cas, ne semblait pas la reconnaître. Les yeux plissés, on aurait dit qu'il essayait de remettre son visage comme s'il s'agissait d'un souvenir lointain. C'était bien la première fois que ces deux personnes avaient autant en commun. Même si l'amnésie n'allait sans doute pas faire d'eux les meilleurs amis du monde !
- J'ai du mal à reconnaître les traits de votre visage, admit-il finalement. Etes-vous une Romanov ?
Anya cligna plusieurs fois des yeux, hébétée. Il était vraiment amnésique, donc. Sinon, il aurait quand même reconnu sa pire ennemie, pas vrai ?
- Sans déconner, lâcha-t-elle abruptement pour exprimer sa surprise. Alors vous ne vous rappelez pas du tout de qui je suis ? Sérieusement ?
Mais Raspoutine ne semblait pas comprendre la blague. Il tenta difficilement de se lever pour la regarder encore quelques secondes, essayant vraiment de se rappeler, en vain. Il ricana alors, d'un rire qui trahissait son angoisse et son hésitation puis décréta :
- Je n'oublierai pas une Romanov quand même. Votre visage... m'est familier.
Ca, elle voulait bien le croire.
Anastasia se tourna vers Dimitri et souffla inutilement :
- Je crois qu'il est totalement amnésique...
Puis elle reporta son attention sur Raspoutine et reprit sans cérémonie :
- Anastasia Romanov. Et vous, vous vous rappelez de qui vous êtes ? osa-t-elle, consciente de devoir marcher sur des œufs.
Un mot de travers et il pouvait se rappeler de sa soif de vengeance intarissable.
- Anastasia Romanov ? tiqua le mage. Oui, je suis Grigori Raspoutine, je suis... non mais attendez, Anastasia Romanov ? s'écria-t-il, entre panique et ahurissement. Vous êtes bien trop vieille pour être Anastasia ! Combien de temps j'ai été inconscient dans cette neige ?!
C'était presque amusant de le voir dans un tel état de panique. Mais Anastasia se souvenait également d'avoir été à sa place, sans souvenir, sans passé, sans identité, même et elle savait que c'était terrorisant. Ce qui ne l'empêchait pas de ne pas réellement compatir à sa situation.
- Cinq minutes, répondit-elle d'un ton égal. Peut-être un peu moins. Mais je crois que ces quelques instants ont suffi à vous faire oublier un sacré paquet d'années...
Le silence retomba. Raspoutine semblait en pleine réflexion, à la fois concentré et paniqué.
- J'ai oublié des années ?! s'écria-t-il finalement tandis qu'Anya haussait les épaules.
Il s'approcha alors d'Anastasia pour l'observer de plus près, commençant à lui tourner autour. Tiens, un autre vautour réincarné, peut-être ?
- Tant d'années ? Comment est-ce possible ?! demanda-t-il encore avant de secouer la tête. Pourrais-je voir tes parents ? Sasha et Nicolas pourront m'aider à retrouver mes repères..., décréta-t-il, sûr de lui tandis que la bouche d'Anya formait un grand O de surprise.
Il avait peut-être oublié un peu plus que ce qu'elle ne pensait... Là, ça devenait vraiment gênant, en fin de compte. Mais ils n'avaient pas le temps de prendre des gants alors Anastasia mit les pieds dans le plat :
- Ils sont morts. Ca fait un moment maintenant. Ils sont morts, les communistes ont pris le pouvoir, le palais est en ruines et je n'habite plus ici. Bienvenue en 2016, Greg.
Raspoutine ne répondit plus rien, le visage blême et la bouche entr'ouverte sous le coup de la surprise. Et il y avait de quoi être surpris, assurément.

Anya : 85 %

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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-14, 14:24


Les fantomes du passé

C’est toujours pareil les barbus crient et les chauves-souris !
Loki & Beaucoup de monde


En toute honnêteté, Victoire lui avait fait la peur de sa vie en partant sans sa guitare. Elle s'imaginait déjà devoir retourner dans la grotte du psychopathe toute seule pour devoir aller la récupérer. Heureusement que le bus de l’expédition lui avait ramené ! Rapidement, Loki la prit contre elle s'assurant qu'elle n'avait rien.

« Merci beaucoup ! »
fit elle avec soulagement, un poids en moins sur les épaules. «  Et j'ai pas cru une seconde que tu serai de son coté », ajouta elle. « T'as pas trop l'air du genre a secouer tes cheveux dans tous les sens... »

Bon elle ne devait pas comprendre pourquoi elle lui disait ca, mais ce n'était pas grave, l'intention y était. Enfin l'intention y était jusqu'à ce que Raspoutine n'envoie Sally voller au loin et ne fasse apparaître un bonhomme de neige géant, laissant Loki sur les fesses -littéralement -, la bouche ouverte, incapable de formuler une phrase correctement.

« Oh bon sang.. Je .. ce .. qu 'est ce qu'il .. en... Bon sang.. Bon sang... Euuuh.. Hein ? co.. comment … je ..Qu'est ce que ... »

Il y eut comme une détonation et brusquement, un éclaire de lumière verte se précipita vers elle. Par réflexe, elle ferma les yeux, rentra la tête dans les épaules et mis ses bras devant elle pour se protéger... D'un coup qui ne vint pas. Au bout de quelques instants, elle ouvrit a nouveau les yeux et aperçut Anita qui... s'éloignait tranquillement, vers un Raspoutine amorphe dans la neige.

« Euuuh... merci ? »
lâcha la jeune fille d'un air incertain, vérifiant rapidement si elle avait tous ses membres. Ah oui. Elle ne savait pas ce qu'Anita avait fait mais elle l'avait sauvé, c'était... sympa de sa part.

« Mais où diable je suis ? Pourquoi est-ce que tout le monde me regarde comme ça ? Et pourquoi ais-je mal comme ça ? »


Naaaaaaan, il pensait vraiment les avoir aussi facilement ?

« Vous avez fait une mauvaise chute »


Euuuh.... Pardon ?

Loki jeta un regard vers Dimitri. Est ce qu'elle était la seule a trouver la situation vachement étrange ? En quelques pas elle le rejoignit et retira le chaud manteau qu'elle avait pour le lui tendre.

« Tu va mourir de froid si tu reste comme ca, prends le. »


Trempé comme il était il n'allait pas survivre longtemps si il restait comme ca, ca valait bien le coup d'avoir un rhume non ? C'était amusant de voir comme les gens sédentaires n'avaient pas du tout les même réflexes de survie qu'elle... Ils pensaient quoi, qu'il allait secher comme ca d'un coup ? Après un plongeon dans une eau des plus glaciale ( elle savait a quel point c'était déplaisant) et un retour dans le froid mordant de la Russie, on voyait déjà ses vetement commencer a geler sur place ! Et puis elle lui devait bien ca, après tout il l'avait empêché de se suicider en rêve. Rapidement, elle repris le fil de la conversation entre les deux ex-ennemis, ramenant ses bras contre elle en sautillant sur place.

« Anastasia Romanov. Et vous, vous vous rappelez de qui vous êtes ? »


Euuuuh...

« Tant d'années ? Comment est-ce possible ?! Pourrais-je voir tes parents ? Sasha et Nicolas pourront m'aider à retrouver mes repères... »


« Bienvenue en 2016, Greg. »

Non mais c'était une blague ???

"Non mais vous y croyez sérieusement ? Vous trouvez pas ca un peu "facile" ? Franchement y a rien qui vous gène dans le plan du "j'ai essayé de vus tuer et maintenant que j'ai plus d'arme bizarrement j'oublie tout ?" Vraiment ?"


Non ils n'étaient pas aussi naïfs n'est ce pas ? Peut être que si au final, puisqu'Anastasia haussa les épaules.

« J'imagine qu'en étant une ancienne amnésique c'est plus facile pour moi de le croire. »

QUOI ? Sérieusement ? Non mais... Le froid lui avait gelé les neurones ou quoi ?

« Vous avez dit quoi ?"
Elle se tourna vers Raspoutine avec un air exaspéré, alors qu'il regardait autour de lui, perdu. "Vous me faites une farce ? Me faire croire que j'ai voulu vous tuer... qu'est-ce qu'il se passe ? »

Loki lui lanca un regard noir. Elle avait l'air de faire une farce là ? Eest ce qu'elle avait l'air d'être née de la dernière pluie ?

"Maiiis oui bien sur, on vous crois aller..."
dit elle d'un ton ironique, avant de se retourner vers Anastasia : " Et si c'était un piége ? Non vraiment ca ne semble louche a personne ? Ok je veux bien croire que je suis un peu méfiante et pas très compréhensive pour le coup » Après tout c'était le cas, elle n'était pas mère Thérésa non plus ! « Mais... Il a essayer de buter ton mec avec un bonhomme de neige !!! Et regarde Sally ! Et Anita avec son lion en pierre ! Et j'ai faillit faire le grand saut !" Même si ce n'était pas prouvé que ce soit la faute de Raspoutine, elle préférait lui mettre sur le dos. Après le nombre de trucs étranges et inexplicables qu'elle avait vue...

"Ouais ouais c'est bien de toi que je cause."
ajouta elle avec un regard mauvais, dés fois qu'il ne se sente pas visé.

Anastasia se mordit la lèvre, avant de jeter un regard a Raspoutine qui cherchait visiblement de quoi on parlait.

« Mais qu'est-ce que vous dites ? Pourquoi voudrai-je tuer la petite... enfin, Anastasia ? Ou ses amis ? Et puis... êtes-vous consciente que vos paroles n'ont aucun sens ?"

Ses paroles n'avaient aucun sens ? COMMENT CA SES PAROLES N'AVAIENT AUCUN SENS ? A qui la faute d'abord ?! Furieuse, elle se tourna vers lui, agitant un doigt menaçant dans sa direction.

"De un, je te demande pas ton avis a toi ! T'as kidnappé ma guitare, t'as plus droit a la parole ! »
Non mais !

"J'ai... pardon ?"


« Et de deux... c'est ta faute si ce que je dis a l'aire dingue alors chut. "


C'était vrai quoi, apres tout c'est lui qui avait agité sa lampe verte dans tous les sens pour leur faire voir des choses inimaginables ! Si Loki avait du mal a croire en la magie, même en l'ayant vue de ses yeux, il n'en restait pas moins que ce qu'elle avait vue venait de Raspoutine. Donc que lui se permette de la penser folle... ca l’agaçait.

"Dans tous les cas on ne peut pas le laisser comme ca sans surveillance. Donc j'opte pour... la prison, ou au moins un quartier résidentiel dont il n'aurait pas le droit de sortir, comme ca si il est vraiment amnésique, il sera dans un coin au chaud et bien nourris, et si il ment... il sera sous surveillance."


Et elle se trouvait magnanime pour le coup. Parce que soit il mentait et jouait la comédie, soit il était véritablement amnésique, mais la mémoire pouvait lui revenir a tout instant.

"La prison ?! Mais enfin, je suis un homme de foi, un guérisseur !"
Psychopathe, ouais ! "Anastasia, vous vous souvenez de moi ? C'est absurde enfin ! Comment la Russie a-t-elle pu arriver dans un tel état ?" fit il en regardant tout le groupe autour de lui. « Tous les Russes pensent-ils la même chose de moi ?"

Anya haussa les épaules d'un air contrit, répondant silencieusement, alors que Loki marmonnait dans sa barbe :

« De toute facon on peut pas faire confiance aux médecins. »


« - Eh bien... »
Anastasia se pencha vers elle pour chuchoter. « Je ne sais pas où sont les prisons et je préférerai avoir l'œil sur lui moi-même. On pourrait pas simplement lui attacher les mains ? A priori on ne va plus rester ici très longtemps si on trouve le moyen de rentrer. »

Elle n'avait pas compris la lecon ? Elle voulait le laisser ici tranquille jusqu'à ce qu'il trouve un nouveau moyen de kidnapper sa fille et de la tuer ? Ah bah bravo, vive l'esprit de préservation !

« Oh bah non ! Pas déjà ! »
s'écria soudain Olga en aparaisant de nul part. « On a à peine eu le temps de s'amuser ! »

« AAAAAAAAaaaaaah !!! Non mais ca va pas ? J'ai faillit faire une crise cardiaque !"
s'écria Loki, le cœur battant, et les fesses dans la neige.

Elle se releva, plaquant une main sur son cœur pour en calmer les battements effrénés.

"Qu'est ce qu tu fais la ? Tu étais pas censé être coincée au château ? »


« Ah non mais on est pas coincés, hein. Enfin si on est coincés dans ce monde mais pas dans ce château. C'est juste qu'on préfère rester là bas. On vous a vu pendant la bataille. T'es plutôt impressionnante, Lokinette, d'ailleurs. J'ai vu tes opinels, c'était impressionnant et personne n'a fait attention à tout ça ! »
déplora-t-elle.

Euuuh Ouais, et sinon il y a le type responsable de ton assassinat a coté de toi, ca n'a pas l'air de te déranger plus que ca.
Elle aurait pu répondre ca, si soudain toutes les couleurs de son visages n'avaient disparu pour ne laisser qu'une expression de surprise et d'angoisse marquée. Comment ca, elle était au courant ? Ne pouvait elle pas se taire ! Ca ne la regardait pas, elle allait.....

« Bah... pâlis pas ! C'est vraiment cool d'être une machine de guerre, tu sais ! »
Une machine de guerre, rien que ca ? «  Pas vrai Maria ? Faut pas le répéter mais elle s'est montrée très impressionnée... »

« Même pas vrai, d'abord ! »
répliqua Maria en apparaissant a son tour. Super, elle allait être le sujet de dispute des Romanov. Super.

« Oh si, c'est parfaitement vrai »
renchérit Tatiana.

A deux doigt de s'évanouir, Loki eut du mal a parler. A Articuler le moindre mot. Elle jeta un coup d'oeil géné autour d'elle, les autres ne devaient rien comprendre a la situation, et elle préférait... que ca reste comme ca..

"Je .. Hey ! Les pipelettes ! On se calme ! Venez la."
Elle leur fit signe d'approcher, afin de chuchoter, pour éviter que les autres ne l'entende : "Je préfèrerai que vous en parliez pas... genre JAMAIS." fit elle avec un regard des plus sérieux.

« Pas en parler ? mais pourquoi ? »
demanda Olga, un peu triste.

"Des fantômes... vous êtes vraiment mortes ! Comment est-ce arrivé ?"


Rho mais il se tisait jamais ce mec ? Quoi que....

"VOILA ! Allez lui expliquer la vie a lui ! Et oubliez moi... voila, on lui explique il besoin d'un bon cours d'histoire !"


Vue comment les gamines aimaient parler, ca devrait les occuper un moment et elles pourraient enfin arrêter de parler de sa « particularité ».

« Mais nous on t'aime bien, Lokinette... Tu sais, c'est pas grave d'être différent. Regarde moi par exemple : je suis un fantôme, c'est pas spécialement commun mais je n'en fais pas tout un plat. Allez, venez tous on va se mettre au chaud au palais. »


Rhaaa mais faite la taire !!! Le jour ou sa différence ferait d'elle un cobaye drogué contre sa volonté, elles en reparleraient !

"Ouais direction le palais ! "
elle rajusta sa guitare sur son épaule en soupirant. Bon sang elles n'allaient donc jamais césser ? Non parce que ca devenait un tout petit peu dérangeant.... Elle n'avait plus qu'une envie, faire le mort dans un coin pour qu'on l'oublie. Voila, ca c'était un super plan !

Code by Fremione.



Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 Heradam04

I'll be with you from Dusk till Dawn





Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 5ys2

| Cadavres : 722



Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-14, 23:57 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Une ancienne ritournelle autrefois en Décembre
...


Victoire avait eu un léger rire en entendant la qualification de Loki. Alors comme ça elle n’était pas du genre à « secouer les cheveux » ? Expression plutôt étrange mais plaisante. Elle le prenait pour un compliment… Mais si elle savait le nombre de fois où elle n’avait été là que pour secouer les cheveux justement. Elle n’adressa que peu d’intérêt au sorcier qui s’était enfin relever de tous ces tumultes mais… sans mémoire… Il avait décidément tout perdu… pouvait-on faire plus incapable ou décevant ? Elle lui accorda un dernier regard légèrement pédant avant de prendre à son tour la marche vers l’intérieur du palais, aux côtés d’Anita, un sourire en coin :

- Vous êtes très courageuse… Je perçois chez vous une sensibilité proche de celle d’Anastasia… vous êtes également maman, mais votre fille est bien plus âgée, je me trompe ? C’est ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure ?
- J'ai une fille plus âgée, un fils d'une dizaine d'années... Mais ce qui m'a poussé à venir, en plus de mon amitié pour Anya et le fait que je sois la marraine d'Abigaëlle...

Evidemment. Il y avait un petit garçon aussi… elle l’avait bien senti… Le garçon était encore en son pouvoir… sa fille en était sortie, bien trop âgée. La jeune femme s’était tût un instant et Hera pouvait ressentir une douleur particulière qui la prenait.

- C'est parce que je ne veux pas que mon amie subisse une perte aussi dure que la mienne... Cela fera bientôt un an... Mais j'ai perdu un bébé. J'ai fait une fausse couche...

Les larmes avaient emplis les yeux de l’ex lionne. Hera ressentait sa douleur… la comprenait aussi. Perdre un enfant était quelque chose d’abominable. Avec douceur, elle posa alors un instant sa main sur le ventre d’Anita et la regarda d’un air profond, sérieux.

- La douleur est encore vive. Mais elle finira par s’atténuer… je vous le promets… Il faut un peu de temps, plus de temps que la normale pour résorber une telle blessure. Bien sûr, vous n’oublierait jamais ce petit que vous avez perdu… mais vous apprendrez à vivre avec…

Elle ferma les yeux et se concentra pour récupérer l’énergie négative de la mère en face d’elle. C’était le mieux qu’elle pouvait faire pour elle. Elle ne lui avait pas retiré toute sa peine bien sûr, il était nécessaire qu’elle la ressente, qu’elle vive avec pour évoluer. Mais elle lui avait ôté cette peine passagère qui ne pouvait que la brouiller pour le moment. Lorsque la lionne repris ses esprits elle lui demanda alors :

- Mais vous, pourquoi êtes-vous venue ?


Hera mit quelques secondes à répondre. Elle eut un petit rire et un sourire avant de lui dire simplement :

- Parce que c’était mon devoir de vous aider. Et parce que j’étais curieuse. Vous avez sans doute oublié la sensation que ça faisait de vous sentir véritablement utile à quelque chose… cela devait être il y a bien longtemps… mais pour moi… c’est une redécouverte à chaque fois…


Elle lui fit un sourire amical avant de continuer vers le palais qu’ils atteignirent peu de temps après. Certains fantômes ne tardèrent pas à venir les accueillir mais la déesse se dirigea vers le couple et leur enfant. Les mains jointes au niveau de son bas ventre, un sourire tendre aux lèvres, elle leur précisa :

- Vous avez un très beau bébé... une petite calme et paisible... soyez en fière... Mais vu la vague de soulagement que vous envoyez par ondes depuis vos retrouvailles je pense que c'est le cas...
- Merci de vous en être occupée.

Humble, Victoire se contenta d’un hochement de tête qui acquiesçait autant qu’il chassait la remarque de la jeune femme.

- C'est normal.

Elle enchaîna ensuite rapidement :

- Dîtes... vous pourriez peut-être m'aider... Votre frère m'a donné une mission avant de partir pour l'au-delà et je lui ai promis de la mener à bien... Vous rappelez-vous de qui était sa nourrisse ? Il m'a dit qu'elle s'appelait Nounou Kseniya... mais un nom de famille me serait plus utile que le surnom…
- Vous vous rappelez quand Dimitri et moi avons disparu quelques instants hier ? Pendant le bain de foule ? Eh bien figurez-vous que nous étions justement chez nounou Kseniya qui, par un heureux hasard, se trouve être... la mère de Dimitri.

La déesse écarquilla les yeux d’un air surprise, la bouche légèrement ouverte :

- Oh... vraiment ? Et bien en voilà une surprise... votre... votre mère ne vous a pas suivis dans l'autre monde ? Comment cela est-il possible ? Elle ne vous manque pas ?

Le jeune homme sembla surpris de la question, il ne s’y attendait visiblement pas.

- Beaucoup de gens ne nous ont pas suivis. Et... Je n'y avais pas vraiment songé jusque-là.
- Et maintemant que vous y songez... elle vous manque ?

Elle le regardait de manière intense, tentant de comprendre la situation… Lien maternel peu présent ? Brisé trop tôt ?

- Sans... Doute ?

Il n’était pas certain de la réponse qu’il devait donner, ce qui fit éclater de rire Victoire, de manière moqueuse. Légèrement attérée par la réaction, elle lui répondit ensuite :

- Ce n'est pas un interrogatoire Dimitri, je tente seulement de savoir si vous désireriez qu'elle rentre avec nous... si cela était possible...
- Ce n'est pas à son âge que l'on peut changer des habitudes. Mais vous pouvez toujours lui poser la question.

Il avait réfléchi très rapidement pour le coup, il se défilait, c’était certain. Mais elle ne comptait pas en faire de même :

- Très bien... Je lui demanderai comptez sur moi...


Il précisa qu’il avait envie de la revoir une dernière fois, Anya insista en précisant qu’il lui avait promis. Pensaient-ils venir avec elle ? C’était hors de question, elle avait promis à Alexis qu’elle mènerait à bien sa mission top secrète. Le petit lui avait dit sa bêtise dans le creux de l’oreille de peur que quelqu’un d’autre l’entende, ce n’était pas pour déshonorer sa mémoire maintenant en précisant devant tous les autres ce qu’il avait fait. Non cette « mission », elle devait la mener seule à son bout. Le sourire aimable, elle coupa court à toute discussion entre les deux jeunes gens :

- Je vous remercie mais je vais y aller seule. Alexis m'a donnée une mission secrète, il m’a confié un de ses plus honteux secrets, un de ceux qui l’empêchait de partir. Vous savez qu’il s’est senti obligé de me le dire dans le creux de l’oreille ? Cela vous donne le degrés d’importance de cette histoire. Aussi, je préférerai que ça reste entre lui, Kseniya et moi, comme il le désirait… Mais ne vous en faîtes pas, je vous la ramènerai juste après ça pour que vous puissiez lui dire tout ce qui vous tiens à cœur.

Elle lui lança un regard appuyé avant de disparaître…. Et de réapparaître devant la porte de la dame. Il était hors de question de se téléporter directement dans le salon de la pauvre femme au risque de lui faire faire une attaque… la bienséance lui demandait au moins de s’annoncer. Elle lut le nom de famille sur la porte et sonna en attendant que la russe lui ouvre. La femme le fit d’une manière plutôt étrange puisqu’un seul œil apparu à l’encadrement de la porte. Elle était visiblement plus que suspicieuse et vu l’atmosphère générale de cette Russie, c’était plutôt compréhensible. Victoire ne se laissa pas démonter pour autant.

- Madame Chostokovitch ? Je viens de la part du duc Aleksei Romanov… Je fais partie du groupe de votre fils et de qui vous savez… je… je peux entrer ?


Elle avait baissé la voix en parlant de la famille Romanov, évitant même de parler d’Anastasia pour éviter le diable. Ses habits venaient clairement d’une autre époque, il y avait suffisamment à parier qu’elle la croirait non ? L’œil toujours méfiant, elle l’invita alors à entrer. Elle s’était écarté pour la laisser passer et Hera avait pu apercevoir qu’elle tenait un gourdin à la main, sans doute au cas où. La déesse eu un sourire amusé.

- Il y a longtemps que je n'ai pas entendu parler d'Alexis NicolaIïev... Ni de mon fils. Deux souvenirs en une seule journée, ce n'est pas commun.
- Votre arme ne vous sera pas utile je vous assure je ne vous veux aucun mal... Mais je peux comprendre que ce que je vous dis puisse être déstabilisant... Cependant pas surprenant non? Votre fils vous a bien rendu visite hier?
- Siegred est venu ici hier, effectivement.

Elle avait le regard plus que méfiant et la déesse éclata de rire avant de secouait la tête de gauche à droite comme si elle n’y croyait pas.

- Telle mère tel fils visiblement… Dimitri vous voulez dire? Je ne connais pas de Siegred...
- .. Que voulez-vous ?

Elle passa à côté d’elle pour se rendre dans sa petite cuisine, adjacente au salon. Elle s’approcha d’une bouilloire qui fumait encore… visiblement elle s’apprêtait à se faire un thé juste avant son arrivé et elle lui en proposa d’ailleurs un poliment, bien qu’abruptement.

- Non merci. Je ne vais pas vous déranger bien longtemps… Je voulais juste vous rendre… ceci…

Elle s’était avancée à son tour dans la cuisine pour lui tendre sa main grande ouverte, la broche posée sur sa paume. La femme baissa alors un regard surpris vers l’objet avant de le prendre fébrilement.

- Oh….

- C’est Alexis qui m’a demandé de vous la rendre.
- Je... Je croyais qu'elle avait été... Volée. Ou détruite.

Elle l’observait avec attention, tout en ne disant plus rien sur le coup de l’émotion. La déesse resta alors silencieuse, préférant la laisser revivre ses souvenirs en paix.

- Merci…
- Non... Personne ne l'a détruite mais c'est bien Alexis qui vous l'avez volé. En réalité, le soir de sa mort, le petit duc avait décidé de donner à son train un véritable trésor à garder… alors il vous a pris votre broche sans vous demander la permission pour la cacher dans le wagonnet « cargo ». Il comptait vous la rendre en fin de soirée… mais il n’en a pas eu l’occasion… Lorsque je suis arrivée dans le château, son fantôme était là, bien embarrassé de cette histoire… il cherchait son train avec la broche à l’intérieur… alors je l’ai aidé et retrouvé la wagonnet sous une table dans la salle de bal. La broche était toujours là. Il m’a fait promettre de vous la rendre et de vous expliquer son malheur. Il était tellement désolée qu'il n'osait pas basculer vers l'au delà... Alors je l'ai aidé...
- Le petit fripon… ... Je suis navrée d'apprendre que ce "vol" l'aura obligé à rester en Russie plus que de raison. Ce n'était que l'acte d'un enfant destiné à de grandes choses.

Elle serait désormais la broche contre elle et Victoire lui souriait sympathiquement.

- Oui… la vie d’un souverain ou de sa femme n’est jamais simple… Les responsabilités nous poursuivent depuis l’enfance… notre vie est pleine de devoir, d’obligation et de bonnes conduites… enfin…

Elle se tut un instant et la grand-mère s’inquiéta alors pour sa petite-fille :

- Anastasia Nicolaïevna et mon fils ont-ils... retrouvés leur enfant ?

- Oui nous avons retrouvé la petite Abigaelle tout va bien... Ils souhaitaient vous revoir avant de partir... Je leur ai promis de vous ramener à eux... Vous... Vous voulez bien me suivre? Je peux vous y emmener par un moyen sûr...

Elle se tut un instant, hésitante. Ce n’était pas ses affaires après tout… mais c’était tout de même son rôle et son devoir d’essayer :

- Peut-être même que vous souhaiteriez rester avec votre fils et votre petite fille pour le reste de votre vie et... Partir avec nous?
- J’ai toute une vie ici…

Elle regarda autour d’un air embarrassé… Elle se questionnait intérieurement… Ce devait-elle compliquer pour elle de se décider…

- Je ne suis pas sûre que mon fils ai réellement envie de me revoir.

Elle s’était dirigée vers un meuble et en avait sorti une petite boîte métallique avant de poursuivre :

- .. Il y a beaucoup de choses que j'ai manquées.
- Vous savez… rien n’est jamais perdu pour ceux qui souhaitent rattraper le temps. Vous avez manquez des choses mais vous en manquerez encore d’autres si vous restez seule ici… Dimitri est sans aucun doute un jeune homme assez réservé mais… je pense que rien ne lui ferait plus plaisir d’avoir sa mère à ses côtés… Il ne l’a juste pas encore réalisé… et je suis sûre que vous-même préfériez vivre auprès de votre fils et votre petite fille dans un monde où les libertés prévalent… Il en faut plus pour rompre un lien mère-fils… vous pouvez me croire sur parole… c’est… c’est un peu ma spécialité…

Elle lui sourit. La nourrice sembla prendre quelques minutes de réflexion avant de dire enfin :

- Attendez, juste… Me permettez-vous d’amener quelques petites choses ? Si je dois quitter cet endroit, je préfère emmener ce qui me tient à cœur.
- Je vous en prie, allez-y je vous attends.

Elle patienta quelques longues minutes en se baladant de çà et là tandis que Ksenyia se débattait avec ses bagages. Elle revient vers elle avec sa boîte métallique et deux valises… elle voyageait plutôt léger pour une femme qui laissait toute sa vie derrière elle. Elle lui sourit tendrement avant de d’attraper une des valises et de lui tendre son bras, pour le premier voyage.





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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?

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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-15, 12:46

C'était fini... Raspoutine était ko... Il remuait et Anita eut la surprise de le voir se redresser et l'appeler Sasha au passage. Manifestement, il la confondait avec l'Impératrice... Qu'importe. La lionne fut tout de même sur ses gardes, jusqu'à ce qu'il soit flagrant que le sorcier ne se rappelait pas de ses actes. Il était atteint d'amnésie ! Véridique ? La blonde n'en était pas si certaine aussi préféra-t-elle rester vigilante. Loki était d'ailleurs du même avis, même si clairement, elle était bien plus dure dans la possible façon de traiter le magicien qu'elle.

Au final, tout le monde repartit vers le palais. Ils avaient besoin de calme et de chaleur pour pouvoir tirer tout cela au clair. En chemin, Anita discuta avec Victoire et elle fut surprise quand elle sentit sa douleur s'envoler. Oh, la peine était toujours là, mais c'était bien plus supportable. La trentenaire adressa un regard reconnaissant à la déesse juste avant que celle-ci n'aille discuter avec Anastasia et Dimitri avant de disparaître une nouvelle fois. Fronçant les sourcils, l'ancien félin rejoignit rapidement son amie.

- Pourquoi est-ce qu'elle est partie ? Demanda-t-elle à la jeune maman.

"Apparemment elle doit accomplir une mission top secrète confiée par le fantôme de mon frère et qui concerne mon ancienne nounou. Oui, moi aussi j'ai un peu de mal à tout suivre. Elle va vite revenir." Lui expliqua Anastasia.

Ah. Avait-ce un rapport avec la libération du petit duc ? Sans doute...

- Et nous, nous faisons quoi en attendant ? Interrogea la lionne.

Anastasia lança un regard vers Raspoutine avant de répondre : "J'imagine qu'on s'occupe de lui. On l'attache ou on le laisse en liberté ? Loki n'a pas l'air de le croire quand il dit ne pas se rappeler." Puis elle ajouta, plus bas : "Tu as toujours le reliquaire sur toi, n'est-ce pas ?"

Les deux femmes et Raspoutine étaient dans un salon. Le sorcier se tenait devant le feu, regardant les flammes. Anita se demandait s'il était hypnotisé ou s'il leur préparait un mauvais coup. Mais c'était impossible pour elle de le savoir. Elle ne le connaissait pas. Au contraire d'une autre personne...

- Peut-être devrions-nous le mettre dans une pièce et fermer celle-ci, histoire de le surveiller sans lui faire de mal. Peut-être que ta mère pourrait venir lui parler... Dit-elle. Toujours. Répondit-elle en hochant la tête.

"OK. Pas mal ton plan. Et garde bien ce machin avec toi sans lui montrer. Je ne veux pas tenter le diable." Lança Anastasia.

Il se passa quelques instants avant que l'Impératrice n'apparaisse. Toujours tourné vers la cheminée, Raspoutine n'avait rien vu.

"On parle de moi ?" Demanda-t-elle d'un ton très altier.

- Effectivement... Répondit-elle avec un sourire. Grigori a perdu la mémoire. Du moins est-ce que qu'il nous a dit. Nous ne savons pas si nous devons le croire ou non... Pourriez-vous nous aider ?

Alexandra était celle qui l'avait le plus côtoyé, elle saurait sans aucun doute s'il mentait ou pas. Du moins Anita l'espérait-elle...

"Mais certainement, va dire l'impératrice. Venez Anita." Accepta l'Impératrice.

La lionne eut un petit soupir de soulagement et suivit Alexandra qui se rapprochait de Raspoutine. Celui-ci se leva en la voyant arriver, arborant une expression à la fois contente et peinée. Ce qui pouvait sans doute être compréhensible...

"Oh ! Je suis terriblement touché par ce qu'il vous est arrivé, à votre famille, au pays tout entier. Je suis ravi de pouvoir voir votre visage cependant. Comment..." Il hésita sur la question, comme s'il prenait un risque de poser une question qu'il ne vaudrait mieux ne pas poser. "Comment allez vous ? Je vois que vous êtes avec Anita, il me semble qu'elle est celle qui m'a sauvé du froid, là dehors. Merci beaucoup, au passage !"

- Ne me remerciez pas... Répliqua Anita avec un petit air gêné.

Quant à Alexandra, elle se racla la gorge et la lionne se demanda si c'était parce qu'elle était aussi gênée qu'elle ou s'il y avait une autre raison.

"Hm... merci Grigori. Vous n'avez pas changé, vous."

Raspoutine ne savait pas trop comment réagir, c'était flagrant. Quant à Anita, elle n'avait rien d'autre à rajouter... Pour le coup, elle n'était là qu'en simple observatrice.

"Eh donc...j'ai entendu dire que vous aviez quelques... soucis de mémoire ? À quand remontre votre dernier souvenir ?" Demanda la souveraine avec nonchalance, comme s'ils parlaient de la pluie et du beau temps...

Grigori prit le temps de réfléchir avant de répondre, un petit peu gêné : "Hum. Nous étions à un bal, un des somptueux bals que vous aviez l'habitude d'organiser dans la grande salle du palais vous savez. Nous célébrions le petit Alexis, un anniversaire il me semble. Je n'arrive pas à me rappeler comment le bal s'est terminé..."

"Je crois qu'il s'est bien terminé." L'informa Alexandra avant de faire un signe montrant à Anita qu'elles en avaient fini. "Anita et moi allons vous laisser vous reposer."

"Merci"

Sans mot dire, Anita suivit la souveraine un peu plus loin, laissant de nouveau Raspoutine seul devant le feu. Elles discutèrent en marchant, tranquillement, comme si la situation n'était pas assez périlleuse.

"S'il simule, il est vraiment très bon. Je connaissais très bien Grigori avant sa trahison. Nous étions ce qu'on pourrait appeler de bons amis. Je le connaissais par cœur et il avait un regard très vif, qui parlait parfois plus que ses mots. Son regard est... éteint, distant. Je ne m'aventurerai pas à prétendre que la mémoire ne lui reviendra pas mais elle semble bien endommagée pour le moment. Je suppose que c'est une conclusion qui en vaut une autre; Qu'en-dites vous ?"

- Que j'espère qu'il ne se rappellera pas de sa période de colère... Merci... Sasha. Répondit Anita, s'apercevant au passage qu'il lui était moins douloureux de prononcer ce prénom.

Alexandra sourit en entendant son prénom.

"Je l'espère pour Anastasia et Abigaëlle dont vous êtes la marraine si je ne m'abuse..."

- C'est exact. J'espère que ça ira... Nous avons le reliquaire qu'il utilisait pour faire sa magie... Y a-t-il quelque chose qu'on puisse faire avec cet objet ?

Ce truc restait un problème aux yeux d'Anita. Peut-être que l'Impératrice pourrait les aider un peu là-dessus aussi.

"Vous savez, je ne me suis jamais intéressée aux sciences occultes. Du moment qu'elles soignaient l'hémophilie de mon garçon je n'avais pas besoin d'en savoir plus. Mais gardez ce reliquaire. C'est une clé. Et prenez soin d'Abigaëlle et Anastasia. Vous l'ignorez peut-être mais chez nous, les petites filles n'ont qu'une marraine - pas de parrain. La marraine devient une sorte de seconde mère pour l'enfant. Sans vouloir vous mettre la pression." Ajouta-t-elle avec un petit sourire entendu. "Je suis persuadée que vous savez les guider et tempérer leur caractère... haut en couleurs."

Cela fit rire légèrement Anita.

- Je ne comptais pas l'abandonner... Je crois que cet objet pourrait toujours être utile un jour. Je le mettrais en sûreté. Puis elle sourit. Non, je ne le savais pas... Je ferais de mon mieux. Promit-elle.

"Entendu. Je vais chercher mes filles avant qu'elles ne transforment Sally en poupée."

Sur un dernier sourire, Alexandra s'évapora, sans doute déjà partie chercher ses filles qui avaient un gros faible pour Sally qu'elles utilisaient comme une poupée. Malgré le fait qu'elles étaient des fantômes, tout cela paraissait très normal... En tout cas, Anita resta dans la pièce, laissant Raspoutine tranquille. Elle n'avait pas besoin d'en rajouter, la perte de sa mémoire était déjà une punition à ses yeux. Dommage qu'ils aient dû en arriver là...

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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-16, 00:05

« Les mots qu'on dit avec les yeux »
Les Fantômes du passé

Raspoutine, vide de toute sa mémoire. L'ironie du sort le rendait malgré tout gentil, comme si son sombre passé était balancé dans l'ombre, à nouveau. Et étrangement, cela ne posait de problème à personne. Comme si parce qu'il ne se souvenait plus du mal qu'il l'avait fait, il ne l'avait pas fait. L'homme paraissait alors si bon, il semblait l'un de ces vieux prisonniers qui supplierait le pardon. Je ne savais pas encore si l'idée m'énervait ou m'enchantait. A quoi nous servirait un vieillard sénile sur le chemin du retour? Et, il était hors de question de l'embarquer à Storybrooke, du moins je l'espérais. Lui jetant un coup d'oeil méfiant, je m'avançais d'un pas décidé, en tête de troupe, suivant gentiment Anastasia, et Anita. Loki, elle, râlait. Ce qui aurait pu me faire soupirer d'exaspération me faisait souffler de soulagement. Je n'étais donc pas la seule méfiante. Et dans tout ce brouhaha infernal, cette cacophonie qui envahissait mon esprit de doutes et d'hésitations à l'égard du sorcier, j'apercevais Anastasia. Du coin de l'oeil, en hésitant. Je m'élançais, je reculais, rien qu'à l'idée de lui parler. Me répondrait-elle? Alors que nous nous engouffrions au palais, Tatiana se fit un plaisir d'apparaître à mes côtes, m'intimant à la suivre. Je regardais Anastasia. Mes excuses valaient-elles vraiment d'être entendues? Comme si le jeu de la poupée n'avait point suffi, elle m'attirait jusque dans une chambre pour me présenter dans une armoire des myriades de robes dans lesquelles mes pupilles se perdaient. Si le temps ne pressait plus, je n'avais plus que l'envie de regarder Anastasia, et de m'excuser. La voix de Tatiana tonna alors comme un ultimatum:

« Viens, j'ai encore plein de robes à te faire essayer!
- Nous devrions rentrer, je crois que nous avons eu notre dose de féerie., déclarais-je d'un ton las.
- Règle numéro 1 : y a jamais trop de paillettes, la réprimanda Tatiana. Et puis... tu ne voudrais pas repartir avec un joli souvenir disons... cette merveilleuse robe ? » répliqua-t-elle d'un ton mielleux.

Aussitôt, elle désigna une robe qui illuminait la pièce de sa beauté. Une robe qu'aucun de mes mots ne saurait décrire. Elle brillait comme un diamant dans lequel je perdais mes yeux. Le tulle du jupon était presque frémissant, et les pierres et rubans qui ornaient le corset ne la rendaient que plus belle qu'elle ne l'était déjà. Et je m'imaginai, comme une enfant qui jouait à la princesse. Je n'en étais pas une, à quoi bon m'en convaincre? J'étais la poupée, maladroite et fébrile, un jouet qu'on jetterait dès que l'âge serait passé. Je laissai traîner mes doigts timides sur la robe bleue digne de Peau d'âne, et murmurai pour moi-même:

« Elle est magnifique... Et si je l'abîme?
- On sera plus là pour le voir. Ou alors vous ne serez plus là pour le voir. Allez petite poupée, on enfile sa jolie robe et on discute pas. »

Elle me poussa alors jusque derrière le paravent pour me vêtir. J'avais assez joué, certes. Mais, là, devant la beauté du tissu, je ne pouvais que sourire. A quoi bon refuser cette dernière faveur à Tatiana? Je me dévêtis de mes lourds vêtements trempés pour enfiler en vitesse la belle robe, et me dégager du paravent d'un air triomphant. Autant se prêter au jeu. Je laissais mes cheveux pendre contre mon épaule, tandis que Tatiana s'applaudissait presque, trop contente de son résultat.

«Tiens, prends ce manteau aussi. Et j'ai récupéré ta chapka comme ça tu n'auras pas froid aux oreilles pendant le voyage du retour., aussitôt une ombre se mouva dans son dos pour dévoiler fièrement la grande impératrice russe. T'as vu maman ? Elle est toute jolie notre poupée ! elle est prête à voyager avec classe, raffinement et élégance. »

J'éclatai d'un rire confus et gêné, et saisissais ma chapka qui m'avait valu tant de dollars. Cela ne la rendait que d'autant plus importante à mes yeux. Je ne me permis point de l'enfiler immédiatement, mais l'empoignai avec cette tendre force qui ne la ferait jamais partir. La seule chose qui m'appartenait vraiment dans cette vie, cette maudite chapka. Je n'avais rien que cela, et pourtant, ça me faisait chaud au coeur. Puis d'un air qui se fit subitement soucieux, réalisant enfin le problème qui nous restait encore, la fantômette demanda en fronçant les sourcils:

«Au fait, comment vous allez rentrer?
- Je n'en sais rien... Et la seule personne qui aurait pu le savoir l'a probablement oublié.
- Ah oui, il a bien perdu la boule, c'est marrant.
- Tatiana, ton langage !, la réprimanda Alexandra en faisant les yeux ronds, Chère Sally, vous rappelez vous de la façon dont vous êtes arrivée dans ce monde ? Je ne voudrais pas m'avancer mais il se pourrait que ce soit là une piste solide.
- Nous étions sur la glace. Et, je-une lumière nous a aveuglé pendant un court instant, mais j'ai bien senti la glace se briser sous notre poids. Et, des chauves-souris volaient en désordre autour de nous, la signature de Raspoutine...
- Cela confirme ce que je commençais à soupçonner. Vous devriez redescendre pour retrouver vos amis. Je crois qu'Anastasia et vous avez des choses à vous dire. », concluait-elle après un long moment de réflexion.

D'un signe de la main, elle invita Tatiana à la suivre. Celle-ci leva les yeux au ciel, agacée par le comportement autoritaire de sa mère, mais disparut avec elle en s'écrasant contre le mur. Et je restais là, comme une idiote. Dans ma robe de princesse sans en être une. Je resserrais mon étreinte sur ma chapka, et me précipitai vers les escaliers pour les dévaler à vive allure. Si le courage manquait, je devais aller la voir. Anastasia. Je lui devais ça. Je lui devais, avant tout, ma liberté. Et pour ce cadeau, pour un simple conseil d'une cliente à une modeste couturière, je lui devais tout. Je m'égosillai alors en l'interpellant. Interloquée, elle m'offrit un haussement d'épaules et un regard qui prouvait son écoute. Je me perdais dans ces grands yeux bleus de duchesse, et je déblatérai, sans pouvoir m'arrêter par nervosité:

« Anastasia! Je peux te parler? Une seconde? Je veux, je te dois des excuses. J'ai été stupide. Ce bal, l'idée de duper Raspoutine, je voulais vraiment aider, et je n'ai vraiment rien arrangé. J'ai été trop rêveuse.
- Oublie ça. Tout est plus ou moins rentré dans l'ordre, c'est ce qui compte. Je suis sûre que t'as voulu bien faire. A priori plus rien ne peut nous arriver, on a plus qu'à attendre Victoire et rentrer. »

Il n'en fallut pas plus pour que la porte s'ouvre. Mais, incroyablement, ce ne fut pas Victoire qui arriva mais bien le jeune homme blond avec qui j'avais vaguement patiné. Bartok, aka la chauve-souris que j'avais menacé avec un couteau de cuisine. L'air gêné, il balançait son bras en l'air pour signaler sa présence, et déclarait de sa voix fluette:

« Heuuu ? Salut la compagnie ! Je voudrais pas interrompre mais moi aussi j'aimerais bien rentrer !
- Bartok, quel plaisir. Où étais-tu ? », susurrait Anastasia en plissant les yeux.

Alors qu'il s'apprêtait à répondre, la bouche ouverte, il se figea. Son regard venait de se poser sur Raspoutine, au coin de la pièce. Il s'exclama, totalement paniqué:

«- Il était pas mort ??? Waouh. Je dirais même plus WAOUH. Qu'est-ce que j'ai manqué ?
- Encore mieux, il a perdu la mémoire.
- Ca veut dire... ça veut dire que je suis libre ! Finalement, elle est pas si mauvaise cette journée. On rentre quand ?, conclut-il beaucoup plus détendu.
- Ca dépend, si tu nous dis comment rentrer!
- Mais j'en sais rien moi !! J'ai jamais fait de magie, vous avez qu'à lui demander à lui, s'écria-t-il en désignant du doigt Raspoutine. Ah non, c'est vrai.... mauvaise idée. Vous avez encore le machin vert et moche ? »

Je me tournais brièvement vers le groupe pour y voir Anita. Hors de question de lui dire où il était. Je me contentai de demander d'un air désintéressé:

«Oui, pourquoi?, haussant les épaules, il lança:
- C'est sans doute la clé. Mais moi je dis ça, je dis rien. »

Je n'en pouvais plus des faux indices. Je m'apprêtais à souffler encore agacée, lorsque la porte s'ouvrit sur Victoire et une dame d'une quarantaine d'années avec deux valises. C'était quoi ça encore? Je poussai faiblement Bartok pour me poster face à ces deux femmes pour l'instant muettes. Et dans une dernière complainte, je me lâchai à moi-même la réflexion, d'un ton presque inaudible:

«C'est un voyage de groupe ou quoi?»



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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-16, 13:38




Les fantômes du passé...

Qu’est-ce que c’était que ce… Délire ? Pourquoi est-ce que ma propre mère se trouvait aux côtés de Victoire ? Je ne pensais pas qu’elle irait jusqu’à lui poser réellement la question ou même la ramener ! Et puis, que signifiaient ces deux bagages ? Elle comptait partir en voyage ? J’espère que ce n’était pas avec nous car nous n’avions rien prévu de tel… Figé, remerciant intérieurement Loki pour son geste même si son manteau était clairement trop petit sur mes épaules, je suivais des yeux la femme qui venait à notre rencontre. Elle avait enfilé un long manteau pourpre ainsi qu’une chapka noire en vieille fourrure qui réhaussaient tous deux son teint pâle et ses cheveux blonds ; Figure tirée d’un livre d’une autre époque. D’une autre vie.

« Qu’est-ce que tu… » Commençai-je, mais elle m’interrompit.

« Il est temps pour moi de dire au revoir à la Russie communiste et de retrouver le sang noble des Romanov… Bonjour, trésor. »

Son expression polie et satisfaite laissa place à un sourire chaleureux et sincère adressé à notre fille. Kseniya avait toujours apprécié les enfants – sinon comment aurait-elle pu être nourrice ? – et l’espace d’un instant, j’eu l’impression de la revoir dans un souvenir vague. Succinct. Du temps où l’existence se résumait à des aller-retours au palais impérial et où le nom des Romanov était sur toutes les bouches. Ca paraissait être une éternité… Tout comme la durée où ne nous ne nous étions pas vu. Je n’avais étrangement jamais ressentis le manque de sa présence, même jamais songé à vrai dire. Victoire avait mis le doigt dessus et je serrai les dents en observant la moindre de ses réactions.

Elle tendit la main pour doucement prendre cette d’Abigaëlle, caressant sa paume dans une tendresse infinie.

« Tu dois être Abigaëlle… Je suis enchantée de faire ta connaissance. Quelle ravissante petite fille ! » Kseniya adressa un sourire à Anya. « Je suis ta grand-maman. »

Ca sonnait si étrange et bizarre… Elle n’avait toujours connu que Marie et personne d’autre dans notre famille, et voilà qu’une grand-mère pointait le bout de son nez comme si tout était normal ! Décidément, plus le temps avançait et plus nous faisions de rencontres. La dernière en date, et pas des moindres, celle de Gringoire. Pourvu qu’il n’ai pas détruit la maison pendant notre absence, il était capable de s’autoproclamer gardien des lieux en constatant notre absence. Je levai les yeux au ciel à cette réflexion, secouant la tête en espérant que ce ne soit pas le cas.

Soudain, les sœurs d’Anastasia apparurent tout autour de ma mère.

« Tatiana. Olga. Marie ! Vous revoir… Je n’aurais jamais cru. » Son ton avait tremblé, un peu. Sur la fin. Imperceptible sauf pour une oreille avisée, et je n’étais pas trop mauvais à ce jeu-là.

« Nounou Kseniya !! Oh t'as pas changé, tu sais ! » S'exclama Olga.
« Bah si elle a quand même un peu vieilli... Mais tu restes la plus belle des nounous !! »
« Et une nounou qui s'en va… » fit remarquer Tatiana.

Cette dernière coula ses yeux en direction des valises. Kseniya tourna la tête puis reporta son attention sur elles, tendant la main comme pour frôler leur joue sans les toucher. Ses yeux brillaient d’un éclat singulier quand elle pris le temps de les détailler l’une après l’autre…

« Oui mes petites, je m’en vais. Il est temps pour tout le monde de tourner la page. » Finit-elle par déclarer d’une voix douce, son accent fortement marqué par l’émotion qui faisait presque trembler sa voix. Encore. « Je ne suis plus toute jeune, mais je peux vivre encore suffisamment longtemps pour voir ma petite fille, votre nièce, grandir… A condition de les suivre. »

Ses yeux clairs se posèrent sur moi et je tournai vivement la tête vers Anya, à mes côtés. Ce n’était pas exactement prévu au programme ça… Nous avions ce que nous étions venus chercher : Abigaëlle, qui tendait d’ailleurs les bras dans ma direction. Marquant une hésitation, je fini par la prendre contre moi sans quitter le regard prononcé de sa mère. Elle n’allait tout de même pas accepter si facilement ?

« C'est entendu. Bien sûr que vous venez. »

Et bien si. A croire que retrouver notre fille lui avait vidé l’intégralité de ses forces et de sa détermination ! Non mais, était-elle sérieuse ? Ma mère ? Depuis quand est-ce que…

« … Mais c’est n’importe quoi. »
« Dimitri Andreï Chostakovich. » Coupa ma mère en me toisant des pieds à la tête, mains sur les hanches. « Refuserais-tu que ta propre mère puisse profiter de ta compagnie jusqu’à ce qu’elle ne soit trop sénile ? J’ai suffisamment donnée à cette Russie pour être libre de la quitter quand l’occasion se présente ! » Kseniya marqua une pause. « Et l’occasion est idéale. Mon fils à trouvé une famille, il est hors de question que je n’en fasse pas partie. »

Je détestais qu’elle m’interpelle de cette manière, ça avait quelque chose d’officiel et de dérangeant. Me pinçant l’arrête du nez – ce qui fit glousser Abigaëlle – je poussai un soupir en secouant la tête de droite à gauche. Ce n’était pas possible. Elle allait… Oui, elle allait venir. S’imposer. Mais tout à fait ! Ca me rappelait quelqu’un tient… Ce maudit barde allait avoir quelqu’un avec qui papoter ! Peut-être que si on les enfermait ensemble dans un même appartement nous aurions des chances de très peu les revoir ?

«Donc l'affaire est entendue. On se met en route ou quelqu'un a encore quelque chose a régler ici ? » Demanda Anastasia à haute voix.

Pourvu que ce soit tout, ça faisait déjà bien assez comme ça !



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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-16, 20:08 « Men are such babies »

Apparemment personne n'avait plus de doléances et l'équipe semblait au complet. Résolue - mais aussi soulagée de quitter ce monde - Anastasia s'approcha de Victoire qui, même si elle ne comprenait pas exactement l'étendue des pouvoirs, semblait suffisamment puissante pour les aider à retourner chez eux. Ou, du moins, à l'endroit où ils étaient arrivés dans ce monde.
C'était peut-être un peu idiot, mais Anastasia avait la sensation que l'orée du bois serait un très bon point de départ pour prendre le large. Une intuition peut-être. Ou un coup de bluff. L'un dans l'autre, il fallait bien tenter quelque chose, ce qui acheva de la convaincre de poser sa question :
- Ca vous embêterait de nous téléporter à l'endroit où nous sommes arrivés ? demanda-t-elle en s'éclaircissant la gorge. A l'orée du bois, précisa-t-elle sans doute inutilement et maladroitement.
Anastasia n'avait pas l'habitude de s'adresser à des divinités. Victoire était sa première et était déjà bien assez impressionnante comme ça. En dépit de l'aventure rocambolesque qu'ils avaient vécu auprès d'elle. Aussi, Anya était une femme fière qui n'aimait pas être redevable. Or, elle était déjà redevable à Héra d'un fait, celui d'avoir maintenu Abigaëlle en vie. Un second, c'était beaucoup. Mais le gain de temps promis par la téléportation l'emportait.
Victoire l'observa un instant, insondable, avant de déclarer :
- Du tout! Ça nous fera perdre moins de temps..., l'approuva-t-elle sans forcément en avoir conscience. Tenez vous tous les mains et ne vous lâchez pas surtout... ajouta la déesse en tendant la sienne à Anya.
Elle la saisit, attrapant également celle de Dimitri. Peu à peu, le cercle se formait.
- Oh c'est excitant ! commenta Olga. On vous retrouvera là-bas, ajouta-t-elle, sans appel.
Ils étaient parés à s'envoler quand Anya entendit des pas mal assurés derrière elle.
L'instant d'après, Raspoutine demandait d'une voix mal assurée :
- Excusez-moi, je pourrais vous accompagner ?
L'ancien mage regarda ses chaussures un moment puis releva la tête vers Anastasia qui, elle, l'observait d'un air ahuri. Décidément, il n'avait vraiment plus la lumière à tous les étages.
- Vous ne l'avez pas dit explicitement, mais je suppose que j'ai à voir avec le trépas de votre famille, poursuivit-il alors que les yeux d'Anastasia s'ouvraient tout rond. Je n'ai aucune idée de comment j'ai pu devenir ainsi, faire quelque chose comme ça. Je ne m'en souviens pas et je ne suis pas sûr de vouloir m'en souvenir. Mais s'il y a quoique ce soit que je puisse faire pour leur mémoire - à défaut de pouvoir me racheter - je pourrais en avoir la chance avec vous ? La Russie ne semble pas vraiment un endroit propice à ça, actuellement...
Là, il n'avait pas tort.
- Mazette, commenta Olga, une main devant la bouche. Il a... il est... Je ne pensais pas vivre assez longtemps pour voir ça, acheva-t-elle finalement.
- Olga... Je te signale que t'es morte, commenta Maria, exaspérée.
- La ferme, c'est pareil.
Maria la fusilla du regard, croisa les bras mais ne dit plus rien. L'attention se reporta alors sur Anastasia, toujours sidérée.
Après un moment, elle reprit, incertaine :
- Hum... merci ? Bon... écoutez, c'est assez gênant comme situation, reprit-elle plus sûre d'elle, parlant au gré du cheminement de sa pensée, on va pas se mentir. Mais j'imagine qu'il sera plus judicieux pour moi de garder un œil sur vous dans un monde... différent de celui-ci, déclara la rouquine en prenant bien soin de ne pas mentionner la magie, des fois que. Vous n'avez qu'à prendre la main de Barthélémy.
- Ma... main ? couina l'ancienne chauve-souris, peu rassurée.
Le regard d'Anastasia lui fit cependant comprendre que ce n'était pas le moment de discuter. Enfin, tout le monde put profiter des services téléportationnels d'Héra jusqu'à la forêt.

- Eh mais je connais cet endroit !
s'écria Olga en arrivant, accompagnées du clan Romanov au complet, un peu après les vivants. Viens Anastasia, je vais te montrer où on est enterrés, c'est à deux pas, déclara-t-elle en attrapant la manche du manteau de sa plus jeune sœur.
Anya était déjà à moitié entraînée par la furie d'Olga quand elle put lui expliquer qu'elle n'avait pas forcément envie de voir ça. Voire pas du tout, en fait.
- Oh mais t'en fais pas, on voit plus rien ! Y a même pas de tombe. C'est juste... un vieux puits qui tombe en ruines. Tu ne verras pas nos squelettes coupés en morceaux et recouverts d'acide...
Le visage d'Anastasia prit alors une teinte proche de celle de la neige alentour. Elle se dégagea vivement de l'emprise d'Olga et recula quelques pas. Après quelques instants, elle déclara qu'elle allait faire un tour, à la grande surprise d'Olga.
- Aurais-je dit quelque chose ?
Alexandra lui lança un regard, Maria pouffa, Tatiana secoua la tête et Nicolas décida d'aller à la suite de sa fille.

Anastasia et Nicolas marchèrent dans les bois un moment certain. Suffisamment, du moins, pour qu'ils se disent mille choses et que les pieds de la jeune femme commencent à geler. Toujours est-il que, quand ils revinrent, une pelle était profondément enfoncée dans la neige et le visage d'Olga était à la fois désolé, serein et excité. Elle s'avança vers la jeune femme, lui prit ses mains gantées et plongea ses yeux dans les siens :
- Sois pas triste, d'accord ? Tout est arrangé grâce à ma meilleure copine vivante. Tu devrais la garder dans tes relations, elle a plein de ressources, chuchota Olga. Allez. C'est pas qu'on t'aime pas mais toutes les histoires ont une fin. Il est grand temps que nous quittions ce monde. Tu devrais voir comme c'est beau après ! Enfin... essaye quand même de pas voir trop vite, hein.
Olga sourit et rejoignit le reste de la famille.
- Papa, on attend plus que toi, fit-elle remarquer.
Le tsar fit signe à son aînée qu'il arrivait, prit les mains de sa plus jeune fille et dit encore :
- Encore une petite chose... importante, néanmoins, commença-t-il. Sache que je suis très fier de toi.
Anya opina alors qu'il posait un baiser sur son front.
L'instant d'après, les fantômes appartenaient bel et bien au passé. Ego oblige, Anastasia ne se laissa pas aller au sentimentaliste. Résolue, elle s'approcha d'Anita et demanda tout bas :
- Tu veux bien me passer le reliquaire ?
Anita accepta sans poser de questions.
L'objet était dans un bien sale état mais son idée allait marcher. N'est-ce pas ?
- Le portail qui nous a amenés ici ne doit pas être loin. Il suffit de faire fonctionner ce truc... je pense, expliqua-t-elle aux autres. Je crois que ça a toujours été la clé, non ? Bartok ?
- Moi ? mais je sais pas comment il fonctionne ce bazar ! Agite-le dans tous les sens, on verra bien ce que ça donne !
Anastasia roula des yeux, examina l'objet attentivement puis Raspoutine qui restait placide. Elle fit quelques pas aléatoires, tâchant de se souvenir à quel endroit ils étaient arrivés.
Après un moment, le reliquaire commença à briller d'une lueur émeraude. L'ancienne princesse fit alors signe aux autres de rapidement la rejoindre.
Quelques instants plus tard, une lueur aveuglante les enveloppait, exactement comme la veille. Anya se sentit tomber.
Quand elle rouvrit les yeux, ils étaient tous sur la patinoire, à Storybrooke. Comme si rien n'était jamais arrivé. Pourtant un jour et demi avait passé et ils étaient plus nombreux que la veille. Aussi, Anya sentait une désagréable sensation dans sa main droite. Baissant les yeux, elle découvrit qu'elle serrait un morceau de verre. D'autres gisaient à ses pieds. Les restes du reliquaire, sans doute. Abîmé comme il l'était, il n'avait sans doute pas supporté la puissance qu'avait exigée le second voyage.
Tant mieux.

Anya : 85 %

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Un jour je m'arrêterai dans le délire... mais pas aujourd'hui.

           
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Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-17, 12:40



Les fantomes du passé

C’est toujours pareil les barbus crient et les chauves-souris !
Loki & Beaucoup de monde


« Tum tada da-dam.. tum ta-da da dim... touta touta dam... »


Elle fredonnait doucement, tapotant son doigt en rythme sur sa cuisse a moitié gelée. Sérieusement ils n'en avaient pas assez de les faire poiroter comme ca ? A ce rythme, ils étaient bon pour faire la fête avec les fantômes... pour l'éternité. Quoi qu'elle avait eut un bon feeling avec Ivan, ce n'était peut être pas une si mauvaise chose...

Loki eut un sourire et secoua la tête de gauche a droite, retenant un petit rire. Fallait qu'elle arrête, un de ses jours ses pensées seraient tellement idiotes qu'elles lui feraient fondre le cerveau.
Si ce n'était pas déjà fait...

Elle leva les yeux observant l'étrange échange entre Dimitri et sa mère avec un sourire nostalgique. Ca faisait du bien de voir des familles se réunir... ou se séparer, comme lorsqu'Anastasia s'éloigna subitement après la remarque d'Olga. Loki observa la jeune femme s'éloigner, avant de s'approcher du petit fantome qui visiblement ne comprenait rien a la vie.

"Hum.. je pense qu'elle a du mal avec le fait de savoir ce que vos corps ont subis. »
Ce n'était pas étonnant. Anya devait avoir une sorte de complexe du survivant, peut être.

Loki regarda autour d'elle, s'approchant lentement du puis. Les Romanov étaient coincés ici depuis bien trop longtemps, et il n'était pas sorcier – ha ha – de deviner pourquoi. Les fêtes, les bals...tout cela n'était pas suffisant pour qu'une famille entiere reste coincé là. Étrangement, une partie d'elle se disait que les parents auraient pu s'en accommoder.. si leurs enfants n'avaient été coincés ici. L'amour des parents pour leurs enfants était bien plus fort que n'importe quoi alors ca ne l'étonnerait pas qu'ils restent en Russie simplement pour que leurs filles et leur garçon chéris passent « de l'autre coté ». Mais elle n'allait pas leur demander,

« D'ailleurs, ca ne vous dirais pas d'avoir une tombe descente ? Et une vrai cérémonie ?"
reprit elle avec un grand sourire, histoire de donner un peu de gaîté a cette scène qui semblait tirée d'un Stephan King.

« Oh bah oui, tiens, ce serait cool. T'en dis quoi maman ? »


L'impératrice opina, et rapidement, Loki se redressa, laissant sa guitare sur le coté.

"Bon parfait ! Ou est ce que je peux avoir une corde et une pelle s'il vous plait ?"
s'exclama elle en frappant des mains, ravie d'avoir quelque chose de constructif et d'utile a faire.

Les fantomes se regardèrent un moment d'un air géné, cherchant sans doute ou se procurer tout ca, jusqu'à ce que Tatiana ne s'exclame d'un air exaspéré :

« Oh quand même, il doit bien y avoir une ferme dans le coin, non ? ... Maria ? Tu es désignée volontaire. »


Loki lui jeta un regard blasé, avant de lui faire un immense sourire, sans attendre qu'elle ne finisse reelement sa phrase.

"Ou alors tu peux l'accompagner"
Elle fit une pause. « Apres tout c'est aussi le role de la grande sœur de rester auprès des petits et de les aider non ? »

A nouveau, un grand sourire. Et bim dans le mille ! Ca lui apprendrait a exploiter sa sœur tout le temps tiens ! Tatiana se mit a raler avant de rejoindre Maria qui avait l'air sacrément contente de voir sa sœur l'aider.

"Bon, super ! Et maintenant... perso, ca me dérange pas d'aller chercher tout le bazard qu'il y a dedans - désolée M'sieur et m'dame Romanov- et de trier les pièces détachées, "
déclara Loki en désignant le puis "Mais en échange faut que vous commenciez a creuser, et puis ca vous réchauffera !"

Elle n'allait pas tout faire toute seule non plus ! Rapidement, chacun se trouva une tache a faire. Creuser les tombes, faire des « croix » pour marquer les noms... Brusquement, Loki se tourna vers Victoire, avant de la rejoindre en quelques pas.

« Ecoutez, je me doute que vous pourriez nous aider a aller plus vite avec vos super pouvoirs a la Avangers, mais... je pense que c'est quelque chose qu'on doit faire a la main. Comme Harry lorsqu'il enterre Dobby vous voyez ? Bon probablement pas mais... »
Elle lui fit un sourire un peu contrit. « J'ai juste l'impression que ce serait mieux. »

Plus... humain, plus respectueux. Enterrer des gens ce n'était jamais une chose facile. Si en plus de ca on avait simplement a claquer des doigts pour avoir de jolis trous... Et puis ca les réchaufferait, creuser c'était crevant, il ne fallait pas croire. Loki attrapa la corde que Maria lui tendait avec un immense sourire, avant de l'attacher a un arbre, et de se mettre a travailler ses neuds pour créer une sorte de harnais. Ah e que ca lui rappelait des souvenirs.. elle leva les yeux vers le « camp », ou tout le monde s'agitait. C'était ca la vie qu'elle aimait. Des choses a faire, le froid de l'hivers, l'avanture dans le sang...

« Hey Dimitri ! Viens la s'il te plais ! »


En quelques mots, elle expliqua au jeune homme (plus si jeune que ca) ce qu'il devait faire, a savoir tirer sur une corde astucieusement enroulée autour d'un tronc pour la faire descendre au fond du puis. Et puis comme ca si la corde lâchait, ce serait elle qui se briserait la nuque. Elle avait bizarement l'impression que cette mission était faite pour elle. C'était comme quand elle avait visité ce vieux temple Azteque ou la crypte cachée de Verone. Atterrir au milieu d'ossements.. c'était banal pour elle.

« Ce neuds fera en sorte que le poids soit divisé, donc ce ne sera pas trop difficile, mais je préférerai que ce soit toi qui me tienne, sait on jamais. Et puis tu m'as deja empêcher de faire le grand saut, tu peux bien recommencer non ? »
ajouta elle en lui mettant un coup amicale dans l'épaule.

Ouais, parce que confier sa vie a Raspoutine, elle n'en avait pas trop envie. Il y avait bien Sally sinon mais vue ses bras cure dents, elle préférait ne pas tenter. Quand aux autres... non. Elle préférait leur éviter ca. C'était assez glauque comme ca. Rapidement, elle enfila le harnais de fortune, avant de se diriger vers le puis qu'elle enjamba tranquillement.

« J'ai déjà fais ce genre de trucs, vous inquiétez pas pour moi. A plus ! »
fit elle en faisant un signe de la main au groupe, avant de disparaître de leurs vues. Ok, dis comme ca, on pouvait se demander ce qu'elle avait fait de sa jeunesse...

C'était... étroit, sombre et glacial. Les pierres humides suintaient silencieusement au fur et a mesure qu'elle descendait. Le vent au dessus d'elle poussait comme un cri, lui donnant l'impression qu'un montre l'attendait. Elle chantonna un petit air avant que ses pieds ne touchent finalement le sol, tendis qu'elle écartait du bout de sa chaussure, les ossement qui couvraient la terre battu.

« C'est booooooooon !!! »
brailla elle vers le haut, avant de retirer son manteau pour l'étaler par terre. Tranquillement elle rassembla tous les ossements et les fit remonter par Dimitri. Au bout de quelques voyages, un véritable puzzle l'attendait a la surface.

Loki agrippa le rebord du puis et, tirant sur les bras, finit par se laisser tomber de l'autre coté, avant de faire un pouce levé a Dimitri.

« T'étais top ! »
D'un geste, elle attrapa une poignée de neige qu'elle fourra dans sa bouche avant d'enfiler son manteau. Fallait pas croire mais sa petite expédition l'avait assoiffée. Laissant les fantômes faire le tri dans leurs ossements, a coup de « Hey mais c'est mon fémur pas le tiens ! » et de « Oooh ma main ! » ou de « Ah je t'avais biens dis que tu avais la grosse tête ! », elle se dirigea vers les tombes et attrapa une pelle avant de se mettre a creuser, avant, apres une dizaine de minutes, de s'arreter.

« Anita ? »
appuyée sur sa pelle, elle soufflait comme un beuf, et avait finit par envoyer valser son manteau sur un tas de neige tant elle avait chaud. « Merci de m'avoir sauvé tout a l'heure. J'ai pas vraiment eut l'occasion de te le dire mais ... je t'en dois une. »

Elle lui fit un sourire avant de se remettre au travail.

* * *

Une dernière pelletée de terre et voila, le tour était joué !

« Quelqu'un veux dire quelque chose ? »
hasarda Loki au bout de quelques instants a l'intention de ses camarades de voyage. Parce que pour le coup, elle séchait. Apres tout, elle n'avait pas l'habitude d'officier mais d'attendre en silence. Et puis d'habitude les mots ne tournoyaient pas autour d'eux !

« Oooh ! la belle lumière, là bas au loin. Tu vois aussi la belle lumière, maman ? »
s'exclama soudain Tatiana.

La mère opina. , avant que sa fille ne reprenne.

« Et toi Maria ? »


«  Oui, je la vois aussi. C'est pas mal, oui. »


«  Et toi Olga ? »


« Je la vois ! Waouh, ça a l'air super génial. C'est toi qui a fait ça, Lokinette ? »


La dite « Lokinette » leva les yeux.

"Mh ? Naaan j'y suis pour rien, c'est vous."
fit elle en agitant la main l'air de dire : « ca va, ca va ». "Vous le méritez bien de toute facon non ?"

« Oui, c'est vrai. On le vaut bien, »
approuva Olga, grandiloquente.

« La ferme, on dirait un slogan publicitaire »
râla Maria.

Loki eclat de rire. Ces gamines allaient lui manquer.

"Surtout, vous me gardez une place pour quand ce sera mon tour hein !"


« T'inquiète pas, tu seras la bienvenue ! Mais pas trop vite. »


Loki eut un sourire doux soudain. Elle n'avait pas a s'inquieter, et puis elle ne comptait pas mourir si facilement !

« Ouais, j'ai des gens a remettre sur pieds avant. »
fit elle avec un grand sourire. Fallait qu'elle bottes des fesses et tout, on avait besoin d'elle dans le monde des vivants !

C'est a ce moment qu'Anastasia et son père revinrent, rapidement rejoint par Olga qui sauta presque sur sa sœur. Des adieux et les fantomes disparurent. Loki resta un moment immobile, retenant des larmes soudain. Elle n'avait jamais réalisé... Et le soulagement était intense. C'était comme si un poids avait quitté ses épaules. Si les Romanov avaient été dans un endroit si « merveilleux », alors... alors ses parents devaient s'y trouver aussi. En paix. Et le simple fait de savoir qu'ils pouvaient être ailleurs l'emplissait de joie. Elle les reverrait un jour, elle en était certaine.

« Heyyy !! Attendez moi ! »
fit elle en courant pour rattraper les autres, attrapant sa guitare au passage.

* * *

« Sérieusement faut travailler l'atterrissage de ce truc ! »
râla la jeune fille en se massant les fesses avec une grimace. Bon, au moins elle avait l'air entière, c'était pas mal.

Elle se releva, tendant la main a Sally pour l'aider a faire de même, avant d'éclater de rire.

« Tu détonnes un peu là.. »
fit elle avant de lui ébouriffer les cheveux. « Mais ca te vas bien ! »

Puis elle se tourna vers les autres, avant d'essayer de glisser- avec plus ou moins de dignité – vers le rebord de la patinoire qu'elle atteignit de justesse, se rattrapant alors que ses pieds partaient en arrière comme si ils avaient leur propre volonté.

« Bon ! C'est pas que je ne vous apprécie pas – faudra qu'on se refasse un petit voyage du genre, c'était un peu... bizarre, mais cool – mais faut que j'aille voir si j'ai été virée ou pas... »
Elle s’apprêtait a faire demis tour quand elle s'arreta soudain. « Oh et si vous avez besoin de quelqu'un pour un nouveau sauvetage ou un truc du genre, surtout venez me chercher ! J'ai pas de portable mais je suis pas mal « Chez Jack » en ce moments, vous savez la glacerie ! J'y chante, donc venez me voir la bas, je vous paierai un verre ! »

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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?

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Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.

| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Sarafina

| Cadavres : 488



Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-17, 17:09

Finalement, ils avaient réussi. Abigaëlle était de retour avec eux et Raspoutine était hors d'état de nuire pour un moment. La lionne en était venue à le prendre en pitié. Il avait oublié toute sa vie ou presque... Et franchement, c'était très déprimant. Cependant, ils avaient un autre problème à régler : il leur fallait rentrer. Le groupe se mit soudainement en route, sans qu'Anita n'ait très bien suivi le pourquoi du comment. La mère de Dimitri, qui semblait être un sacré personnage, les avait rejoint.... Et ils partirent tous, grâce à Victoire, à l'endroit où ils étaient arrivés.

Les fantômes les suivirent et leur apprirent qu'ils avaient été enterrés tout près. Anita remarqua qu'Anya, qui avait passé un moment avec son père, semblait très chamboulée. Loki proposa alors de faire de vrais tombes à la famille Romanov. Pensant qu'il s'agissait d'une bonne idée et d'un bel hommage, la lionne aida comme elle put la jeune femme, lui souriant quand elle lui déclara qu'elle lui en devait une. Aux yeux de la blonde, ce n'était franchement pas nécessaire, mais elle avait appris que parfois, il fallait laisser les gens agir comme ils le souhaitaient.

Une fois que tout fut fait, Anita confia le reliquaire à la russe lorsqu'elle le lui demanda et ils se retrouvèrent tous à la patinoire de Storybrooke. La lionne ne se réceptionna pas correctement et elle eut l'impression que quelqu'un lui était tombé dessus. Mais peut-être n'était-ce qu'une impression... Quoi qu'il en soit, en se relevant, la blonde remarqua qu'Anastasia n'avait plus que des morceaux de verre dans la main. Au moins, ils étaient débarrassés du reliquaire. Restait à savoir quoi faire de Raspoutine. La trentenaire avait bien une idée, mais n'était pas certaine de devoir la proposer... Puis elle aperçut que son amie rousse se dirigeait vers elle, toute chamboulée.

"Anita ?... Je sais que c'est beaucoup demandé mais... est-ce que tu ne pourrais pas le déposer à l'hôpital ?" Lui demanda-t-elle avec un hochement de tête en direction de Raspoutine, puis reprit plus bas : "J'avoue que je ne sais absolument pas quoi faire de lui mais il est en sale état et devrait voir un médecin..."

- Je m'occupe de lui. Il viendra chez moi par la suite. Ne t'en fais pas d'accord ? Je m'occupe de tout le concernant... Sourit-elle à son amie avant de reconduire celle-ci à Dimitri. Prends bien soin d'elle.

Puis Anita se tourna vers Grigori Raspoutine. Le sorcier semblait bien désorienté. Ce que la lionne comprenait très bien. Aussi s'approcha-t-elle doucement de lui, histoire de ne pas l'effrayer.

- Grigori ? Dit-elle doucement. Venez avec moi. Nous allons aller à l'hôpital... Et je vais vous accueillir chez moi par la suite. J'ai toute la place disponible et puis... Être avec une personne familière, ça devrait vous aider. Expliqua-t-elle doucement.

Puis lentement, elle lui prit le bras et prit la direction de l'hôpital. Mieux valait aller lui faire quelques radios avant toute chose, histoire de voir ce qu'il serait possible de mettre en place vis-à-vis de sa mémoire. Il leur fallait savoir si ça allait être temporaire ou pas. Mais déjà, la lionne était prête à lui accorder une seconde chance.

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Arrêtes de t'obstiner, Summer is back !

D'après le code de Grey Wind
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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

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I'll be with you from Dusk till Dawn





Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 5ys2

| Cadavres : 722



Événement #72 : Les Fantômes du Passé [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-01-17, 20:36 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Une ancienne ritournelle autrefois en Décembre
...


Avait-elle pensé vivre un jour une chose pareille ? Elle avait voyagé à travers le monde des contes, sauvé plus d’un enfant et d’une mère, pris sa revanche sur un sorcier à l’ego démesuré… elle n’avait certes pas trouvé ce qu’elle était venu chercher mais elle avait tant trouvé… Ce voyage était fabuleux… se rendaient-ils compte à quels points ils l’avaient tous, à leur manière, faire ressentir un vent de liberté ? Quand on y goûtait, on y prenait goût… Victoire comprenait à présent pourquoi son mari l’avait tenu durant toutes ces années comme un oiseau en cage… une cage dorée, certes, mais cage tout de même. Elle comprenait Athéna et son goût de la vie, elle comprenait tellement de choses… Silencieuse, elles les observaient tous, morts ou vivants, tandis qu’ils parlaient ensemble. Kseniya qui avait pourtant longuement hésitée était désormais plus que certaine de son choix. En revanche, Dimitri semblait toujours aussi empli de doutes et il l’a regardait à présent comme s’il pouvait la transpercer de toutes parts. La déesse attendit que le groupe se dilue quelque peu pour s’approcher du russe. Elle posa avec douceur sa main sur son épaule pour l’interpeler. Lorsqu’il se retourna, elle l’observa droit dans les yeux, le regard sérieux.

- Dimitri… Je sais que je n’ai aucun ordre à vous donner ni même de conseils mais, je vais tout de même me le permettre… Donnez une chance à votre mère… Elle… ça ne va pas être évident pour elle au départ, elle est prête à quitter tous ses souvenirs pour être à vos côtés… Elle a longuement douté lorsque je lui ai proposé, elle avait peur d’avoir manqué trop de choses avec vous, de vous faire plus de mal que de bien… Je suis personnellement certaine du contraire mais il va falloir y mettre du votre, l’aider à trouver un logement, vous… vous ouvrir un peu plus à elle… je suis certaine que vous êtes l’un et l’autre des humains très sensibles, que vous cachez derrière une carapace dure et méchante… Elle ne peut que vous guérir…

Elle lui sourit avant de reprendre la marche. Réalisant qu’elle n’avait pas tout dit, elle s’arrêta brusquement et fit volte-face.

- Oh… et… Dimitri… Je ne suis pas le monstre que vous craignez… Je ne sais pas qui est-il mais vous avez parfois des réactions de petit garçon apeuré par le grand monstre sous son lit… vous êtes adulte et homme, je ne peux rien faire pour vous… mais ne vous trompez pas d’ennemi… je n’ai pas ramené votre mère pour vous voir danser et souffrir… je l’ai ramené parce que sa place et à ses côtés, tout comme la vôtre est aux siens !

Elle inclina sa tête comme en signe de retirement et repris sa route auprès des autres. Elle n’hésita pas utiliser ses pouvoirs lorsqu’on lui demanda de les ramener à l’orée du bois. Enrevanche, une fois à l’endroit indiqué, Loki jugea bon de venir lui préciser qu’il ne valait mieux pas utiliser ses pouvoirs, pour enterrer ce qu'il restait à enterrer. Pour toute réponse, elle lui sourit en lui répondant :

- Ne vous en faîtes pas, je n’en avais pas l’intention. Je sais que ce rituel est important pour les humains.


Une fois le travail terminé et après un moment d’incertitude, Anya secoua le reliquaire qui les ramena directement à la patinoire de Storybrooke… Donc cette chose pouvait les faire voyager ? C’était plutôt intéressant… elle devait garder cette idée dans un coin de son esprit. Sauf qu'elle vit rapidement avec déception que le reliquaire n'avait pas supporté un nouveau voyage et qu'il s'était brisé en mille morceaux. Elle regardait le spectacle environnant avant que Loki prenne congé la première.

- Je vous remercie pour l’invitation… ce sera avec plaisir personnellement ! J’ai hâte de voir ce que vous donnez avec cette guitare quand il s’agit de faire autre chose que de la balader.

Elle lui fit un petit sourire sympathique avant de la regarder s’éloigner, bientôt suivit d’Anita et de Raspoutine. Elle se tourna alors vers les quatre personnes qui restaient.

- Sally, je suis ravie d’avoir votre connaissance Sally. Veuillez m’excuser de la familiarité dont j’ai fait preuve à votre égard lors de… de ce moment terrible avec Raspoutine mais je suis heureuse que vous ayez fait le bon choix. Kseniya, je vous souhaite bienvenue dans notre monde et j’espère que vous trouverez vos repères assez rapidement. Je compte bien sûr sur votre fils pour vous aider… restez proche de votre famille jeune homme, croyez en eux, ce sont les êtres les plus fiables que vous ayez. Au revoir petite Abigaëlle, je suis très heureuse d’avoir pu te rencontrer, saine et sauve… je veillerai sur ton évolution, compte sur moi…

La petite avant pris son index dans son poings et lui avait rendu le sourire qu’elle lui faisait. Elle se tourna ensuite vers Anastasia :

- Au revoir Anya. C’était un plaisir d’avoir pu vous aider… vous n’imaginez pas tout ce que cette histoire m’aura fait découvrir… sans compter qu’elle se finit bien alors… Prenez soin de vous.

Elle se recula de quelques pas, prête à se téléporter quand soudain…

- Oh et j’oubliais ! Vous ne semblez pas avoir rencontrez mes « frères et sœurs »… Si vous avez besoin de moi, il vous suffira de m’appeler… une prière à mon nom… je viendrais…

Elle lui lança un sourire complice avant de disparaître pour retrouver Olympe… son Olympe en quelque sorte depuis qu’elle partageait le trône avec Apollon… au grand dam sans doute d’Artemis… il faudrait sans doute la rassurer… elle avait souvent eu besoin d’être rassurer… Mais cela attendrait demain… Pour le moment, elle avait besoin de passer un moment seule, dans sa chambre, avec Argus qu’elle avait retransformé en broche, un bon verre de vin et les étoiles pour seul spectacle.

La "Victoire" était douce, bien qu'emprunt de certaines part d'ombres. Elle avait préféré ne pas dire qu'elle aurait pu récupérer la petite depuis le début, leur évitant un travail de longue haleine, une halte au palais et des longues heures de marches. Cela aurait soulevé des questions auxquels elle n'avait pas envie de répondre et sans doute créer de nuisibles sentiments envers elle. L'important était que désormais Abigaëlle avait retrouvé sa famille, même si c'était plus tard qu'elle n'aurait pu le faire. Elle avait senti dès le départ que la gamine ne courait aucun danger, alors pourquoi se presser ? Elle n'aurait pas eu ce qu'ELLE était venu chercher... et qu'elle n'avait pas entièrement reçu d'ailleurs... Mais ce n'était pas grave... le temps viendrait...



FIN

crackle bones

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En eaux troubles
Nous voyons clairs  


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