« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

  Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
+4
Sherlock Holmes
Lily Olyphant
Balthazar Graves
"Ça"
8 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage


Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Sherlock Holmes

| Avatar : Benedict Cumberbatch

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Wiuf

« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Original

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 MVyUygr

| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes

| Cadavres : 2965



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-11-27, 22:29

" Je flotte, tu flottes, il flotte, nous flottons, vous flottez, elles flottent..."




Sur le
Fil du Rasoir.
Sur le fil du rasoir.



Sherlock descendit du vélo et le posa avec délicatesse sur un panneau de signalisation. D’un premier regard, il embrasa le tableau sinistre. Balthazar Graves était accroupi à côté d’une flaque de sang, tout proche de l’Impala. Il ne l’avait visiblement pas encore vu et entendu arrivé, ou alors il s’en fichait. Il avança à bon rythme vers le barbier, les mains dans les poches de son manteau, droit comme un I. Si cela avait été une banale affaire, il aurait eu le sourire à le voir là : le regard étrangement calme, froid et surpris. Le coupable parfait dirons nous ? Non. Quand on cherchait Sherlock Holmes avec le genre de cadeau qu’il avait reçu précédemment, en règle générale, l’affaire était loin d’être aussi simple.

« Je n'espérais pas qu'un détective tombe du ciel à cette heure de la matinée. »


Sherlock ricana sombrement, regard le jeune homme se redresser de toute sa hauteur, très lentement et s’essuyer sur son manteau sombre. Toujours les mains dans les poches, Sherlock fixa Balthazar dans les yeux. C’était toujours particulier de le voir. Tout était ordinairement impeccable chez cet homme. Et là il venait d’ajouter sur son manteau la seule trace qu’il pouvait analyser. Le reste ne lui évoquait rien. Pas un plis sur ses vêtements, pas une tâche, pas un poil d’animal, rien. Le faisait-il exprès ?

« Et moi je n’espérais pas pouvoir me faire raser de si bonne heure un matin de Noël en pleine rue de Storybrooke... »


Un rictus exagéré se dessina alors sur ses lèvres. C’était quand même bizarre, que cet homme qu’il soupçonnait d’être autre chose qu’un simple barbier se retrouve ici non ? S’avançant, très lentement, la tension de plus en plus palpable à chacun de ses pas, il s’arrêta à quelques pas de lui et l’écouta dire :

« Vous savez déjà ce qui s'est passé ici. Vous a-t-on prévenu ? Vous connaissez la personne à qui appartient cette voiture ? »


Sherlock répondit immédiatement, réfléchissant bien trop vite depuis qu’il était arrivé sur les yeux.

« Utilisons le présent avant de faire des conclusions trop hâtives. Je connais la personne à qui appartient cette Impala. J’étais au téléphone avec elle quand cela s’est produit. Ca devrait répondre à vos deux autres questions. »


Puis il s’avança encore un peu. Un regard plein de soupçon à l’encontre du barbier. Sortant ses mains squelettiques des poches de son manteau, il le fixa d’un regard brûlant. Son nez n’était plus qu’à quelques centimètres du sien. C’était gênant non, de pénétrer dans le cercle intime de quelqu’un ? Sherlock, lui, s’en moquait éperdument. Il aspira même quelques traits de fumée de cigarette que Balthazar expirait. Il n’était pas du tout nerveux…

« J'allais prévenir la police quand vous êtes arrivé... »


Un nouveau sourire se dessina alors sur les lèvres de Sherlock et il se recula aussitôt, une lueur de triomphe dans le regard.

« Vous êtes un mauvais menteur. Mais vous n’êtes en rien responsable de ce qui vient de se produire. »


Comment savait-il ? La respiration. Celle de Balthazar Graves était totalement différente de celle qu’il avait entendu dans le téléphone à deux reprises. Ce n’était pas du tout le kidnappeur. La respiration du barbier était plus mesuré, comme une mélodie régulière. Tout était contrôlé chez cet homme… Et ce n’était pas du tout la même voix. Innocent tant qu’on n’a pas prouvé le contraire. Basique.
Sortant son téléphone de sa poche, il commença alors à marcher tout autour de la scène de crime, pour avoir plusieurs angles de vue au même moment où il réfléchissait. Toutes les idées, images et hypothèses se bousculaient dans sa tête, mais il n’arrivait pas à les organiser… Il lui fallait son Catalyseur ! Mais que faisons donc Angelika ! Pianotant sur son téléphone un SMS, il se rendit compte qu’il ne lui avait toujours pas donné le lieu de rendez-vous. Hmm.. Si son téléphone était surveillé comme il en avait des soupçons depuis que le Clown lui avait envoyé un SMS lui aussi et l’avait appelé, il devait codé son message.

« Rejoins moi au Zoo, ils ont reçu un Aepyceros melampus, il est magnifique. J’ai 44.33 dollars, il m’en manque pour t’acheter la peluche pour ta fille qui coûte 68,17 dollars. Tu peux me dépanner ? SH. »

Envoyé. Normalement, avec toutes les leçons qu’il lui avait faites sur les messages codés, elle devrait trouvé celui ci. Il était simple, mais efficace. L’Aepyceros melampus était le nom scientifique de l’Impala, et les deux montants étaient les coordonnées GPS de sa position approximative. Les deux réunis lui donneraient certainement l’endroit exact. Sortant de sa rêverie, il posa le petit clown sur le toit de l’Impala. Au moment où ce dernier entra en contact avec le toi, celui ci se mit à nouveau à brailler.

« Viens flotter avec nous ! »


« Oh, la ferme. » marmonna-t-il.

Tournant à nouveau autour de la voiture, il passa sa tête à l’intérieur, regarda la flaque rapidement dans un premier temps. Puis il se tourna vers Balthazar.

« En attendant ma super collègue c’est vous qui allez devoir m’écouter, j’ai toujours besoin de parler à quelqu’un quand je réfléchis. J’ai acheté un poisson rouge une fois, mais il ne savait pas joué aux échecs. Bon, ça ne m’apprend pas grand-chose tout ça. Ca ne fait que confirmer mes hypothèses de départ quand j’ai eu l’agression en directe au téléphone. Papier cadeau, du même type de papier que le miens, présent sur le siège passager. Clefs sur le contact, portière conducteur ouverte, mais ça je m’en doutais, le nombre de claquement était impair quand je l’ai eu au téléphone... »

Au fur et à mesure qu’il parlait, il désignait chaque objet du bout du doigt, tout en tournant autour de la voiture d’une manière de plus en plus agitée.

« Elle ouvre le cadeau, elle m’appelle, visiblement c’était d’un très mauvais goût pour elle. Elle sort de la voiture précipitamment, juste pour prendre l’air parce qu’elle est très en colère. Elle laisse les clefs sur le contact, parce qu’elle veut que la discussion soit rapide, tranchante et dans son sens. Elle sort, elle claque la portière une fois. Elle se fait interpeller, elle parle avec son agresseur, elle le voit, c’est un Clown, qui se fait passé pour un vendeur ambulant. Qu’est ce qu’il vend ? Sûrement des ballons comme celui ci qui nous survole depuis maintenant 4 minutes. Il y a lutte. Une lutte courte, elle s’accroche à la portière, la réouvre, puis disparaît. Ce qui est inquiétant c’est qu’en réalité Emily Lame-Duck sait se défendre à la perfection. L’agresseur l’emmène, fin de l’histoire pour le moment. »


Il avait dit cela très rapidement, et il s’était accroupi au bord de la flaque de sang rouge pourpre. Le cadeau était en réalité un simple canard en plastique. Pourquoi s’était-elle mise dans un état pareil simplement à cause d’un simple… Canard ?… A côté, un rasoir de barbier était lui aussi plongé dans la flaque de sang. Ce qui était très étrange, c’était qu’elle était parfaitement circulaire, et qu’aucune trace ne semblait apparaître autour. Comme si elle n’avait jamais été touché, et toujours était là. Si c’était le sang qu’Emily avait perdu durant l’agression, la tâche aurait du être chaotiques, et des éclaboussures de sang auraient été visible un peu partout.

« Par contre, cette tâche est… un mystère. Elle est parfaitement circulaire… »


Plongeant ses mains dans cette dernière, il caressa le liquide visqueux et le fit rouler quelques instant sous ses doigts. L’odeur et la viscosité ne mentait pas. C’était bien du sang. Mais comment était-il apparu ?
Cherchant la réponse à sa question en regardant Balthazar, ce dernier n’avait pas bougé d’un pouce et l’avait écouté durant tout son monologue, il semblait également lui aussi en train de réfléchir. Aussi, il finit par déclarer, tout en baissant son regard sinistre vers la flaque :

« Quelqu'un a disparu chez moi. Il n'y a pas une heure de ça. Et...Une flaque identique est apparue. »


S’était extrêmement intéressant… Ne sachant pas par quoi commencer en terme de questions pour le moment tellement elles se bousculaient toutes dans sa tête, il se contenta de saisir le rasoir par le bout des doigts, de se redresser et de dire à Balthazar d’un ton très déçu.

« Ca, par contre, je trouve ça extrêmement… Grossier… Je m’attendais à mieux pour me ralentir en vous accusant que… Ce truc. »


Il le jeta au sol comme un enfant à qui son jouet de Noël ne plait pas. On pouvait entendre une réelle déception dans sa voix. Sortant un mouchoir aux motifs écossais, Sherlock s’essuya les mains avec lenteur et rangea son mouchoir. La suite fut beaucoup plus chaotique. Alors qu’il allait poser une multitude de questions, de nombreuses personnes arrivèrent quasiment au même moment. Une jeune femme arriva accompagné d’un enfant. Sherlock remarqua tout de suite qu’elle n’était pas là elle aussi par hasard. Elle possédait une poupée qui était semblable à la sienne, sauf qu’elle était à son effigie. La poupée tenait un ballon minuscule qui était exactement le même que celui qui semblait flotter au dessus de tout le monde. Ce détail frappa tout de suite Sherlock, ainsi que le regard de l’enfant qui était avec elle. Ne souriant pas, il remit les mains dans son manteau, il voulu commencer à parler, mais il fut interrompu par l’arrivée d’Angelika. C’est là qu’il brisa son aspect stoïque qu’il avait eu depuis le départ. Un réel sourire se dessina alors sur ses lèvres. Chose rare. Il était content qu’il ne lui soit rien arrivé, après tout c’était son catalyseur ! Sans elle, plus d’illumination, plus de Sherlock Holmes et on retournait directement à la case : « Cocaïne. » . Il l’observa sa belle chevelure dorée onduler derrière son manteau si étrange. Quand elle arriva, c’était comme si le cerveau de Sherlock s’était mis à tourner deux fois plus vite.

« Sherlock ! Grâce au Ciel, tu n’as rien ! Je suis vraiment désolée ! Je sais que j’aurais dû arriver plus tôt ! Pour ma défense, je dirais que mon retard aurait pu être encore plus conséquent si j’avais pris ce maudit taxi ! Je te promets que lorsqu’on attrapera ce kidnappeur, je n’en ferais qu’une bouchée ! Oh mon dieu, Sherlock ne me dit pas qu’elle… »



Un petit ricanement s’échappa alors de sa bouche en guise de première réponse, puis il déclara :

« Un Taxi ? Tu ne prends jamais de taxi. Quel kidnappeur ? Ah... »

Il comprit aussitôt que pour qu’elle utilise ce terme si rapidement, alors qu’elle venait juste d’arriver sur une scène sans même rien regarder, elle devait avoir vécue quelque chose de semblable elle-aussi. C’était évident. Balthazar, les deux inconnues, Angelika, lui. Ils devaient tous avoir un point commun pour se retrouver ici même. Observant tous les protagonistes, il s’apprêta à répondre à Angelika quand soudain…

« Balthy !!! Youhou ! C'est dingue ! Aujourd'hui je vois toutes les personnes que j'adore. D'abord Robyn, ensuite Grand Sourire et maintenant toi ! C'est ton ami ? »

« Non. »

« J'ai... un petit soucis. Y'a un magasin, juste là derrière. Mais j'ai pas d'argent sur moi. Et à cause surement de la neige qui créé des interférences, j'arrive pas à contacter Elliot par la pensée. Et... en fait non, le magasin est fermé. »


Elle était arrivé comme un éléphant qui court vers ses compagnons. Elle s’était mise quasiment à leur crier dessus et elle avait aussitôt alpaguer Graves. Sherlock secoua légèrement sa tête. Il ne l’avait absolument pas vu arrivée. Et surtout, elle était en petite tenue. Haussant un sourcil il embrasa l’ensemble des personnes du regard, puis se mit alors à éclater de rire. Un rire profond, qui prouvait une extase réelle malgré la perte d’Emily :

« Et bien voilà qui est intéressant… Je pense que la partie est lancée ! Un barbier, une enfant, un détective, une médecin, une inconnue qui ne dit pas grand-chose et qui semble découvrir le monde à chaque fois qu’elle tourne son regard vers un objet, la petite amie cachée du barbier… Joli tableau. Maintenant nous n’avons plus qu’à trouver pourquoi nous sommes tous ici, à cet endroit même et peut être qu’alors ce sera à notre tour de jouer ! »


L’excitation était palpable dans sa voix. Cette affaire et toutes les questions qui gravitaient autour le rendait fou de joie. Comme s’il avait pris une dose importante de drogue dure. Faisant une moue d’exaspération, et pivotant légèrement sur ses talons, il déclara alors, toujours les mains nonchalamment dans ses poches :

« Et je t’en prie Angelika, trouve lui des vêtements, elle doit être morte de froid non ? Au moins tu me diras, elle a les sous vêtements accordés. »


Et il lui fit un léger clin d’oeil. Il faisait référence au moment où il y a quelques jours il était monté à l’appartement 221 C pour lui poser son avis sur une affaire. Comme à son habitude, il était entré sans frappé, et était tombé sur Angelika en sous-vêtements qui sortaient de la douche. Il lui avait fait remarqué qu’ils n’étaient pas accordé et donc qu’elle n’avait encore personne dans sa vie. Pour toute réponse, il avait eu droit à un «  SHERLOCK DEHORS ! ». Il n’avait absolument pas compris pourquoi. Encore un code social qui avait du lui échapper.




♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥

           


Famille Holmes
l'Amour c'est comme une cigarette... Ca brûle et ça monte à la tête !


Lily Olyphant
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Lily Olyphant

| Avatar : Lucy Hale ♥

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 153973lucy

« Copain Grand Sourire ! »

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 601838liliotdead

« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »


| Conte : Dumbo ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ

| Cadavres : 2594



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-11-28, 12:24





« Y'a un clown qui m'a proposé d'aller flotter... »
« ...en bas avec lui ! Il a l'air sympa. »



    Je m'étais penché et j'avais regardé sous le lit après qu'on ait lu le message trouvé dans le gâteau, qui nous indiquait l'emplacement d'une surprise. Effectivement, il y avait deux cadeaux sous le sommier. Je les avais tirés vers moi, afin de les sortir et de me relever avec. Le premier, le plus grand, je l'avais donné à Robyn sans la moindre hésitation. Quand au second, le plus petit, je l'avais gardé pour moi, sans m'empêcher de jeter un regard envieux à celui de mon amie.

    « T'as le plus grand ! » lui dis-je avec un grand sourire. « Le plus grand pour la plus grande. » ajoutais-je tout en tournant mon petit cadeau dans tous les sens.

    Sur l'un des côtés se trouvait une indication : « Vaneloppe ».

    « Hum... ah ben les deux doivent être à toi. » fis-je déçue, tout en lui tendant le petit paquet.

    « Des cadeaux ? Pour moi ? »

    Robyn fronça les sourcils avant de prendre le grand paquet et de le secouer en l'approchant de son oreille. Puis, elle regarda le paquet et vit qu'il était écrit : « Dumbo ! » dessus.

    « Ta théorie du plus grand cadeau pour la plus grande est pas super top. Il est pour toi celui là, miss Dumbo. »

    J'avais souris en l'entendant prononcer le « miss Dumbo ». J'aimais bien ! Elle prit ensuite son cadeau et le retourna dans tous les sens. C'était une manie chez elle ?

    « Je cherche un indice, pour savoir qui me l'offre. C'est chelou que ça soit à mon ancien nom. » dit-elle en caressant du bout du doigt, le prénom inscrit sur le paquet. « Tu crois qu'on peut les ouvrir de suite ? »

    « Oh oui oui oui oui ! » laissais-je échapper.

    C'était évident qu'on pouvait les ouvrir de suite. D'ailleurs, j'avais déjà commencé. Une fois la papier arraché, j'avais vue une grande sucette ronde et platte, rouge et blanche, emballée dans une boite transparente.

    « C'est une friandise !! » m'exclamais-je. « Tu as quoi ? Tu as quoi ? Oh je sais ! Un Oreo géant ! »

    Puis, en regardant le paquet, je m'étais dit que ce n'était surement pas le cas. A moins qu'il soit gonflable, mais on ne pourrait pas le manger.

    « Ou un mini Oreo, mais vraiment très bon. » approuvais-je en secouant la tête avec frénésie.

    « Si ça pouvait être un paquet d'oréos au beurre de cacahuète, ça serait encore mieux. Mais vue la taille du paquet, j'ai un gros doute. »

    Mon amie ouvrit le paquet avec sa délicatesse habituelle. C'est à dire en arrachant la moitié de la petite boite. A l'intérieur se trouvait un éléphant en cristal. J'ouvris grand les yeux.

    « C'est bling bling, mais c'est carrément meugnon. Tu trouves pas qu'il ressemble à Candy ? On dirait ses oreilles. Y'en a une un peu plus grosse que l'autre. »

    Je hochais la tête, la bouche grande ouverte. Notre éléphant était à l'identique de ce petit éléphant en cristal. Celui qui avait fait ça, avait surement un grand coeur. Robyn prit le temps d'observer le cadeau avant de me le tendre pour que je puisse bien le voir.

    « T'es sûre que le cadeau est pas de toi ? T'as peut-être oublié que t'avai caché mon paquet là. »

    « Ben non, parce que sinon je me serai souvenu de la sucette. Tiens, tu veux la voir ? » dis-je en lui mettant limite sous les yeux, tout en récupérant le petit éléphant.

    A ce moment là, il m'échappa des mains et se brisa sur le sol. J'en eu le souffle coupé.

    « Mais... mais... mais... oh mon dieu, le pauvre. »
    laissais-je échapper en m'agenouillant devant les morceaux et en tentant d'en prendre quelques uns dans ma main. « Il était si jeune... mignon je voulais dire. Oh non... »

    J'allais quand même pas me mettre à pleurer. En plus, c'était pas mon cadeau, mais celui de Robyn. J'avais cassé le cadeau de ma Sucrerie. Quelle horrible amie je faisais ! Tout en prenant quelques morceaux, je remarquais qu'ils s'étaient brisés d'une magnifique manière, car on aurait dit que les petits bouts avaient la forme de lettres. Le tout formait une phrase... c'était étrange ça.

    « Wouah ! » m'exclamais-je en contemplant les morceaux toujours par terre. « Regarde ! C'est la magie de Noël ! »

    J'avais lu la phrase dans ma tête. Elle disait : « Une amitié brisée ne se répare jamais. ». J'en étais une nouvelle fois resté bouche bée. Quant à Robyn, elle avait gardé le silence. Elle ne s'était pas énervée. J'aurai surement préféré. Puis, après avoir pris un air bouleversée, elle s'adressa à moi.

    « Je... je vais aller prendre une douche. Ca va me faire du bien. »

    J'avais posé ma main délicatement sur son avant bras, mais quand elle s'était éloigné, ma main avait fini par retomber. Je l'avais entendu fermer la porte et je m'étais contenté de renifler. Puis, j'avais fait quelques pas jusqu'à la salle de bain, la tête penchée. Une fois devant, j'avais posé ma main sur la porte, frappant deux petits coups discrets.

    « Robyn ? »
    murmurais-je dans un sanglot tandis que j'entendais l'eau couler. « Je suis vraiment désolé pour tout... je suis la pire amie qui existe... »

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥


Oui, il a un côté charmant...
MAIS T'ES complétement FOLLE !
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t80956-indumbowetrust#1022120


Maara Blackhunter
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Maara Blackhunter

| Avatar : Katie McGrath

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 27en

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 1523196277-raven

| Conte : Les 5 Légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Nightmare

| Cadavres : 98



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-11-29, 11:44


Sur le Fil du Rasoir...
Feat des gens & Maara



J'étais septique. C'était quoi ces cadeaux ? Ni Aster ni moi n'avions prévu d'en faire. Du moins... C'était ce que je croyais. Mais j'avais beaucoup de mal à croire que le Lapin de Pâques, qui avait autant en horreur Noël que moi, puisse avoir eu envie de faire des cadeaux en ce jour pourri... D'autant qu'il n'aurait certainement pas mis nos véritables noms sur les paquets. J'étais persuadée que si le cadeau était venu d'Aster, j'aurais eu « Blacky » marqué dessus. C'était certain, il aurait tout fait pour me faire enrager, comme toujours... Après un coup d’œil interrogateur à Pinpin, j'entrepris d'ouvrir mon cadeau. Pour tomber sur un cheval noir.

C'était la parfaite représentation de la jument que j'avais été autrefois. De la même taille que les chevaux de la marque de Mattel, je comprenais pourquoi mon paquet avait été mal emballé : le cheval était franchement compliqué à mettre dans un paquet cadeau ! Relevant la tête, je regardais Aster qui s'était retrouvé avec un œuf. Rien de plus normal pour le Lapin de Pâques... Sauf que l’œuf en question était décoré avec des motifs de Noël. Beurk ! Rien que ça, ça lui faisait perdre tout son charme !

- Au final les œufs, c'est bien aussi pour Noël. Dis-je pour me moquer légèrement.

Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion après tout... J'étais persuadée que si je n'avais rien dit, Pinpin m'en aurait voulu ! Autant donc répondre à ses attentes, d'autant que me moquer ne m'avait jamais gênée.

"J'ai toujours dit que Pâques était toujours beaucoup mieux que Noël de toute façon." Dit-il avant de reprendre en bougonnant "Même s'ils auraient pu faire un effort, et mettre un œuf en chocolat."

Certes. Et ils auraient pu aussi se passer du clown qui était dessiné sur l'autre face. Le clown tenait un œuf dans ses mains et il y avait même une bulle de dialogue : « Joyeux Noël, tête d’œuf ! » Ce qui aurait été très amusant si le clown n'avait pas eu l'air aussi sadique... Je ne pouvais m'empêcher de surveiller le clown. C'était stupide, ça n'était qu'une peinture... Pourtant, mon instinct me disait de rester sur mes gardes... Et grand bien m'en prit ! Parce que je vis le clown bouger. Il leva son bras comme pour prendre de l'élan et lança son petit œuf peint vers Aster. Si j'avais été moins surprise, peut-être que j'aurais fait bouger Aster... Mais en même temps, qui s'attendrait à ce qu'un œuf peint devienne subitement un véritable œuf ? Le petit truc ovale finit sa course droit sur le front de Pinpin, le couvrant de jaune et de blanc. Dégueulasse. Mais au moins, c'était amusant !

"Bordel, si je chope North je l'étrangle. A tous les coups c'est pour se venger de l'an dernier !"

Ah ? J'étais curieuse de savoir ce qu'il s'était passé l'année précédente... Mais ça ne ressemblait pas à cet idiot de Père Noël. Non, y avait un autre être que des conneries pareilles pourraient faire marrer...

- Depuis quand North est aussi malin ? Il a dû s'associer à Frost... Dis-je en secouant doucement la tête avant d'avoir un petit soupir. Quoi qu'il en soit, tu ferais mieux d'aller te nettoyer... Tête d’œuf.

Je vous le dis, c'est plus fort que moi, il fallait que je me moque...

"Ce serait pas étonnant." Grommela-t-il "J'monte enlever tout ça. Je te laisse t'amuser avec ton cadeau." Ajouta-t-il d'un ton goguenard en désignant le cheval que j'avais reçu.

- Il sera moins amusant que le tien ! Répliquai-je du tac au tac.

N'empêche qu'il avait raison, ma curiosité m'avait ramené vers ce cadeau dont je ne comprenais pas le sens. Était-ce une menace ? Un début de contact ? Je ne voyais pas la logique derrière tout cela... Ça m'échappait totalement. Or j'étais plutôt bonne juge des caractères et des intentions, étudiante en psy oblige. Et pourtant... Je ne comprenais pas grand-chose à ce qu'il se passait. J'étais simplement persuadée d'une chose : ça n'était pas bon. Et ça avait de quoi me faire dégoûter un peu plus Noël.

Un bruit me sortit de mes réflexions. Venais-je entendre Aster grogner ? Enfin, je veux dire, j'avais l'habitude de l'entendre grogner, il ne semblait s'exprimer que comme ça, mais là, c'était différent... Il y avait comme de la douleur derrière... Et ça, c'était plus qu'inquiétant. Jetant le cheval sur le canapé, je me hâtais vers la salle de bains où il s'était rendu pour se débarrasser de l’œuf et des résultats de son attaque.

- Aster ? Tout va bien ? L’œuf a fait mal à ta petite tête ? Lançai-je pour le taquiner et le pousser à me répondre.

C'était un moyen de m'assurer que ça allait bien. Mais n'obtenant pas de réponse, je poussai la porte de la salle de bains. Le spectacle était juste horrible. J'étais un cauchemar, je l'avais toujours assumé, mais là, c'était plus qu'un simple cauchemar... C'était de la cruauté pure et dure. Aster avait les mains plaquées sur son visage et lorsqu'il enleva l'une de ses mains... La peau partit avec. Putain ! Pour un peu, j'en aurais bien vomi. Cependant, ce n'était pas fini... Loin de là.

"Je... flotte... Je flotte... en... bas..."

Parce qu'Aster eut l'air absent un moment à regarder sa peau qui était partie et que d'un coup, il avait recommencé à mettre ses mains sur son visage. Je m'aperçu alors qu'il... C'était possible ça ?!!! Il fondait ! Et en même temps, il s'enfonçait dans le sol !! C'était quoi cet œuf ? De l'acide ? Un truc bien toxique en tout cas ! J'aurais dû le pousser ! J'avais senti qu'il y avait un truc bizarre avec ses cadeaux, j'aurais mieux fait de ne pas y toucher ! Merde quoi !

Légèrement affolée, il me fallut un peu de temps pour reprendre mes esprits. Mais je me ressaisis et attrapai un peignoir pour qu'il puisse s'agripper à quelque chose. Et dans le même temps, je lui tendis une main pour qu'il puisse s'accrocher à moi aussi. Mais... La main qu'il posa sur mon bras droit était comme du pudding : elle s'affaissa. Et quand je tentais de lui prendre la main, je sentis de nouveau cette consistance dans ses membres. Puis les mains d'Aster se liquéfièrent...

Me relevant précipitamment, je le regardais fondre, impuissante. Puis il finit par disparaître totalement, mais laissant totalement choquée. Et en même temps... Je ne comprenais pas la douleur que je ressentais au niveau de mon cœur. Rien ne m'avait toujours portant... Mais le voir disparaître comme ça. Ça n'aurait jamais dû arriver ! Alors que j'observais la flaque rouge qui restait d'Aster, ne voulant pas m'approcher pour savoir s'il s'agissait de sang ou non, la douleur se transforma en une émotion que j'étais parfaitement à même de comprendre : j'étais en colère. Personne n'avait le droit de faire du mal à Aster, personne !

Ma main droite, celle que j'avais utilisé pour toucher Aster, se mit à me picoter. Baissant le regard vers elle, je me rendis compte que la manche qu'il avait agrippé se désintégrait. À la place, des lettres rouges apparurent sur ma peau, comme dessinées alors que personne n'était présent.

« Tu flotteras aussi. »

Je n'étais plus en colère. J'étais furieuse. Et j'avais appris depuis longtemps à utiliser ma rage comme une flamme bien entretenue et précise.

- Je t'attends du con...

Je le lui ferais payer. Et il regretterait d'être né. Qui qu'il puisse être.


♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
I'm the fear... But I'm not so bad...
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t63732-vous-avez-peur http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t63752-liens-de-maara


Balthazar Graves
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Balthazar Graves

| Avatar : Ben Whishaw

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Xef0

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


DEMAIN DES L'AUBE.


 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 8wav

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 WvvHR8x

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Ja1woIs

| Conte : Sweeney Todd
| Dans le monde des contes, je suis : : Mister T.

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Tumblr_me94e9yYUC1qfprp3o5_r2_500

| Cadavres : 2292



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-11-29, 20:13


Je n'ai rien d'autre à
offrir que du sang
De la peine, des larmes et de la sueur.


L'idée de prévenir la police avait à peine effleuré l'esprit agité de Balthazar. Pour rien au monde il ne voulait risquer que la piste des autorités remonte jusqu'à ses crimes passés. Son ennemi l'ayant attaqué aux fondements mêmes de ses fautes les plus inavouables, il se devait d'enquêter seul. L'anonymat était sa priorité absolue.

Il marcha à grands pas dans la rue durant de longues minutes, si bien que son sens affûté de l'observation commença à s'émousser, ainsi que son enthousiasme relatif au mystère lancé par un adversaire imprudent. La disparition de la fille dans son salon n'était-ce qu'un caillou dans l'eau ? Allait-il devoir rentrer bredouille et méditer sur la flaque de sang sur le plancher depuis son canapé, tout en écoutant un cantique reprenant les paroles d'une maudite chanson qu'il avait fredonné autrefois ?

Il ne pouvait le croire. Il avait besoin d'élucider cette énigme, de saigner l'audacieux ennemi, afin que le calme retrouve place dans son corps. Il ne pourrait reprendre sa routine qu'en sachant l'adversaire égorgé, six pieds sous terre ; en étant persuadé que l'abominable vérité somnolerait éternellement avec lui. Qu'importe s'il s'agissait d'un sorcier -il avait de sérieuses suppositions- il ne s'arrêterait pas de chercher tant qu'il n'aurait pas trouvé le coupable.

Comme une pique directement lancée à son orgueil, un ballon rouge accrocha subitement son oeil. Il flottait entre les toits des demeures encore endormies pour la plupart, à cette heure de la matinée. Le barbier leva la tête, sachant déjà que ce message lui était adressé. Le ballon gonflé à l'hélium vogua mollement, descendant graduellement vers la route au lieu de monter : une preuve supplémentaire de son aspect surnaturel, puisqu'il ne répondait pas aux lois de la gravité. Il se dirigea à l'intérieur d'une ruelle plutôt sombre, que le pâle soleil hivernal ne parvenait pas encore à éclairer.

Balthazar se remit en marche, suivant la piste établie par le ballon. Tout en avançant, il chercha à tâtons son paquet de cigarettes, en prit une qu'il alluma avant de la porter nerveusement à ses lèvres. Il tira dessus plusieurs fois. Il avait déjà remarqué que la nicotine l'aidait à canaliser ses pulsions destructrices, pour le peu qu'elles ne soient pas exacerbées par un stimuli extérieur -comme les jacassements de Lily Olyphant, par exemple. Dans ces cas-là, se contrôler devenait extrêmement difficile et le tabac ne lui était d'aucun secours.

Le ballon flotta doucement jusqu'à l'autre bout de la ruelle et continua son chemin tranquillement. Balthazar, qui l'avait suivi, déboucha sur un espace dans lequel était alignés plusieurs petits chalets, tous fermés pour la plupart. Il dépassa rapidement ce marché de noël sans y entrer et sans y accorder un regard de plus, toujours focalisé sur le ballon. Ce dernier le conduisit jusqu'à un angle de rue.

Une voiture noire était garée de travers sur un trottoir. Il s'agissait d'une vieille américaine, une sorte de Chevrolet Impala. Le réverbère sous lequel elle se trouvait dispensait une lumière blafarde, atténuée par celle du jour naissant. La flaque de clarté dévoilait une flaque encore plus étonnante sur le bitume : une tache écarlate, juste en bas de la portière conducteur ouverte. Un petit canard en plastique doté de crocs était couché dedans, le bec baignant dans le liquide luisant et vermeil.

Balthazar adressa un dernier coup d'oeil au ballon rouge qui disparut derrière le toit d'une maison anonyme, avant d'expirer un panache de fumée. Sa cigarette toujours en main, il s'approcha de la scène de "crime", observant tout avec une attention accrue. La même flaque de sang que chez lui. Il ne croyait pas aux coïncidences, cependant, il devait admettre que le temps d'exécution des deux actes était très rapproché. Son ennemi avait-il un complice ? A qui donc s'était-il attaqué, cette fois ? Cherchait-il à faire chanter plusieurs personnes ?

Méthodiquement, il fit le tour de la voiture, remarquant que la clé était toujours sur le contact. La personne agressée avait coupé le moteur mais sans prendre la peine de récupérer la clé. Ce n'était pas logique. Soit la victime s'était crue en confiance, soit elle n'avait pas eu le temps de réagir davantage.

Balthazar n'était pas enquêteur. Il ne savait exactement par où commencer pour démêler toute cette histoire. Ce fut peut-être un peu maladroit de s'accroupir juste devant la flaque vermeille et d'y tremper les doigts, comme il l'avait fait chez lui auparavant. Il huma une fois encore le liquide et instantanément, une lourde odeur métallique embauma ses narines. La reconnaissant entre mille, un rictus crispa brièvement son visage. Un battement lancinant battit à ses tempes. Oppressant. Tentateur.

Lentement, il se redressa, la mâchoire contractée, fixant la flaque vermeille dans laquelle il se reflétait de façon trouble.

Brusquement, un bruit proche le fit tourner la tête. Se pouvait-il que son obsession pour le rouge l'ait plongé dans une transe si hypnotique qu'il en avait occulté le monde réel pendant quelques instants ? A seulement deux mètres de lui, il reconnut la haute silhouette de Sherlock Holmes, à vélo, qui venait de poser pied à terre. Les deux hommes se lancèrent un regard dans le silence de la rue.

"Je n'espérais pas qu'un détective tombe du ciel à cette heure de la matinée." déclara le barbier d'un ton doucereux, à la limite du sarcasme.

Il se méfiait de ce Sherlock depuis le jour où il avait poussé la porte de son salon. Un fouineur invétéré qui se complaisait à résoudre n'importe quelle affaire. Balthazar se félicitait intérieurement d'être toujours passé entre les mailles de son filet. Après tout, rien ne pouvait l'accuser, à Storybrooke. Il était remarquable sous tous rapports. Il y avait bien eu cette sordide histoire au Rabbit Hole, mais l'affaire avait été enterrée dans l'oeuf. Le seul à partager son secret était Matthew et il semblait étonnamment loyal, du moins pour l'instant.

Le barbier observa Sherlock avec davantage d'attention : il semblait à la fois déterminé et anxieux. Il en conclut donc une chose, qu'il avança d'un ton assuré :

"Vous savez déjà ce qui s'est passé ici. Vous a-t-on prévenu ? Vous connaissez la personne à qui appartient cette voiture ?"

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas formulé autant de questions. D'ordinaire, il n'en posait jamais. La vérité ne l'intéressait pas. Mais cette fois-ci, si cela pouvait l'aider à comprendre qui était l'ennemi...

Se pouvait-il que Sherlock et lui aient un adversaire commun ? Cette idée lui semblait saugrenue. Puis, une autre hypothèse germa dans son esprit : et si le détective était à l'origine de tout ceci ? Avait-il engagé un sorcier pour envoyer de curieux cadeaux, maquillé un crime, et modifié la perception de la télévision ? Balthazar secoua légèrement la tête. Il avait toujours été un peu paranoïaque mais les récents évènements le rendaient d'autant plus méfiant.

Soudain, il se souvint qu'il avait toujours une cigarette en main. Il la porta à ses lèvres, inspira la nicotine puis baissa les yeux tout en expirant la fumée.

Un détail inquiétant capta alors son attention : il aperçut une lame argentée dans la flaque de sang, juste à côté du canard en plastique. Presque instinctivement, il porta la main à sa poche, mais le rasoir y était toujours. Il en sentait les contours caractéristiques. Un autre rasoir se trouvait dans la flaque écarlate. Ce n'était pas le sien, même s'il était très ressemblant. Il venait juste d'apparaître. Il en était persuadé, car il n'aurait pu occulter pareil détail.

Il croisa de nouveau le regard de Sherlock pour l'éviter aussitôt. Ce geste venait-il de le trahir ? Ses doigts étaient encore poisseux du sang qu'il avait touché... Donnait-il l'impression d'être suspect ?

Comment justifier sa présence dans cette rue, à côté d'une potentielle scène de crime ? D'un ton qu'il voulait convaincant, il grommela :

"J'allais prévenir la police quand vous êtes arrivé..."

Il n'avait jamais été doué pour mentir.
acidbrain

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥

- See you at the bitter end. -
Every step we took that synchronized, every broken bone, reminds me of the second time that I followed you home. You showered me with lullabies as you're walking away. Reminds me that its killing time on this fateful day.
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t73464-we-all-deserve-to-die


Eulalie
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Eulalie

| Avatar : Holland Roden

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 E3bZ9mz6_o

"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 VoUsJazM_o

"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





| Conte : Famille Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Capitaine Amazone Sexy

| Cadavres : 3614



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-11-30, 14:31


sur le fil du rasoir
Autour de moi, j'entends rire les poupées.

Tout était soudainement bien calme après le départ d'Hyperion. Si il s'agissait vraiment bien de lui. J'avais secoué la tête. Il devait y avoir une explication logique derrière ce changement de comportement étrange du Titan, derrière ce cadeau, derrière ces phrases que la poupée prononçait. Je ne pouvais pas rester ici, à ne pas bouger. J'avais commencé à me remettre en marche, tournant la tête à chaque coin de chalet, aux aguets. Mais ce fut au-dessus de ma tête que mon attention fut attirée.

Ils étaient partout et ce ne pouvait être une simple coïncidence. Un autre ballon rouge se baladait dans les airs. Cela pouvait sembler anodin aux premiers abords, sauf que je ne pouvais être qu'intriguée alors que c'était maintenant la troisième fois que j'en voyais un. Si cela ne menait à rien, je ne faisais que perdre mon temps, mais j'en avais énormément.

J'avais commencé à tourner la poupée dans mes mains tout en suivant la trajectoire de cet objet flottant. Presque inconsciemment, j'avais appuyé de nouveau sur le bouton de sa main. Elle connaissait le nom qu'utilisait Hyperion et elle connaissait le mien. Peut-être avait-elle d'autres choses à me dire qui pouvaient-être utiles ? Autre que « Je t'aime Anatole ! », si possible...

« Viens flotter avec moi ! »

J'avais levé les yeux au ciel. Même si j'en avais eu l'envie – ce qui était loin d'être le cas – je ne voyais pas vraiment comment le faire. La personne derrière sa fabrication avait certainement quelques soucis ou ne savait pas s'exprimer comme il faut. J'avais voulu, par curiosité, retenter le même procédé mais elle resta muette alors que je m'efforçais à y mettre un peu plus de force. Je ne voulais pas non plus la casser, à moins qu'elle ne le soit déjà.

« Regarde à ta droite. »

J'avais sursauté, ne m'attendant pas à ce qu'elle se remette à fonctionner alors que je venais de m'acharner à plusieurs reprises dans cette attente. Son ton était toujours aussi ravi mais plus abrupt, me laissant un instant hésitante. Jusqu'à ce que je finisse par tourner la tête à droite. Pourquoi obéissais-je à une poupée, déjà ?

J'avais quitté le chemin des chalets sans m'en rendre vraiment compte. Et je n'étais plus seule.

« Bonjour. »

J'avais lâché ce mot comme un automatisme, penchant la tête sur le côté, alors qu'un peu plus loin se trouvait une jeune fille emmitouflée dans une énorme manteau la couvrant jusqu'en haut du cou. J'avais surtout remarqué le motif rayé sur ses chaussettes montant par-dessus ce qui lui servait de pantalon, en baissant les yeux. Ce n'était pas quelque chose que je porterai. Mais c'était amusant.

Au moment où elle se rendit compte que je la regardais, voir que je lui apportais simplement de l'attention, elle sembla hésitante. Sur la défensive. Prête à partir. Je n'avais pas fait un seul pas en avant, souriant simplement en m'étant retournée dans sa direction. Même si j'étais occupée à autre chose, je ne pouvais pas la laisser ainsi.

« Vous allez bien ? Je peux vous aider ? »

L'inconnue répondit finalement d'un geste assez vague et indécis de la main, ne prenant pourtant pas en compte ce que je venais de dire.

« Vous... vous avez vu le ballon, vous aussi ? »

Je fronçais les sourcils. Pourquoi cela semblait tant la surprendre ? Elle avait ses réactions qui ne trompaient pas. Son regard, se mordillement de lèvres, elle n'était pas des plus à l'aise. J'hochais juste la tête, affirmative. J'avais vu ce ballon mais j'allais en perdre la trace, en restant ici.

« D'habitude, personne ne voit ce genre de trucs... »

« Oh. »

Elle était en train de tenter de remonter sa fermeture éclair, en vain, puisqu'elle était déjà au maximum. C'était un signe de nervosité, ça aussi, non ? Mais je comprenais un peu mieux maintenant.

« Parce que vous voyez des choses que les autres ne voient pas, en général ? »

« Non, ça m'arrivait pas avant. C'est seulement depuis qu'il... a disparu. »

J'avais une impression de déjà vu assez persistante. Ce n'était pas la première fois que j'étais face à une personne qui était capable d'une telle chose, même si la raison derrière tout cela n'était peut-être pas la même. Ou plutôt victime. L'un ou l'autre, c'était assez rare.

« J'ai rencontré quelqu'un à qui cela arrive aussi, vous n'êtes pas la seule. »

Elle avait hésité avant de se rapprocher, sans doute moins méfiante à mon égard. J'imaginais que c'était une bonne chose.

« Vous l'avez perdue, la personne qui voyait des trucs ? Quand on commence à voir ce qui échappe aux autres, c'est pas bon signe. »

Elle avait reniflé, se mordant les lèvres. Elle ne me regardait même plus vraiment. Je devais m'inquiéter à mon tour ? Je n'en voyais pas l'intérêt.

« On ne peut pas dire que je l'ai perdu. Je ne sais pas où elle est, mais elle doit être quelque part dans cette ville, je suppose. »

Après tout, le barbier habitait Storybrooke. Il pouvait avoir déménagé, c'est vrai. Mais on ne pouvait pas dire que je l'avais perdu.

« Qui a disparu ? » avais-je finalement lancé sur un ton curieux. « J'ai... »

J'avais reposé mes yeux sur la poupée dans mes mains, me stoppant net. Contrairement à la perte, je pouvais certainement affirmer avoir eu à faire à une disparition, dans les minutes qui avait précédé ma rencontre avec cette jeune fille. C'était un fait. Hyperion s'était volatilisé, comme il le faisait pourtant régulièrement. Pourquoi donc avais-je ce sentiment que ce n'était pas comme les autres fois ?

« C'est bizarre. J'étais en train de lui parler et il est parti. On peut considérer qu'il a disparu ? »

J'avais froncé les sourcils, un peu plus soucieuse à présent. Je me doutais qu'elle ne pouvait pas apporter de réponse à cette question, elle ne le fit d'ailleurs pas. C'était mieux comme ça, je n'avais pas envie qu'elle confirme mes suppositions.

« J'ai perdu mon petit frère. Ca fait des semaines, maintenant. Il me racontait qu'il voyait des choses. Je ne l'ai pas cru. Et maintenant, il n'est plus là. Peut-être que c'est aussi ce qui est arrivé à la personne que vous connaissez. »

J'avais secoué la tête. Le Titan n'avait pas parlé de choses invisibles à mes yeux. Il avait agit de manière inhabituelle, certes, mais ça n'avait peut-être rien à voir.
Elle s'était rapprochée et je pouvais sentir son regard, avant qu'il ne se pose sur la poupée à son tour.

« Elle vous ressemble énormément. Vous vous promenez souvent en pleine rue avec une mini réplique de vous ? »

J'avais posé mon regard sur elle, remarquant ce petit éclat moqueur dans le sien. Malgré moi, j'avais esquissé un léger sourire, alors que je m'étais faite la même réflexion un peu plus tôt, mais il s'effaça bien vite.

« C'est un cadeau. Je ne sais pas qui me l'a envoyé. J'imagine que cette personne m'admire énormément ou encore qu'elle est très dérangée. »

J'avais haussé les épaules, n'ayant pas poussé ma réflexion plus loin. Aucun indice ne me permettait d'en deviner la provenance, je n'allais pas m'acharner à tenter de trouver une réponse.

« Un cadeau ? » Elle avait plongé sa main dans la poche de son manteau. Nous n'étions apparemment pas les seuls à avoir reçu quelque chose d'inattendu ce matin avec Hyperion. « J'ai reçu ça ce matin. »

Elle me montrait des crayons enroulés dans un ruban à la couleur semblable à celle de l'emballage dont avait été recouvert ma poupée, avant que je ne la déballe. C'était peut-être un hasard, mais ils commençaient à s'accumuler.

« Je sais que ça ne vient pas de mes... parents. Ils sont pas du genre à m'offrir des trucs aussi cools. »

J'avais penser que ses parents aussi, avaient disparu, à l'hésitation que j'avais perçu dans sa voix avant de prononcer ce mot. A moins qu'elle ne les aime simplement pas. Je n'allais pas non plus commencer à l'interroger à ce sujet.

« Lorsqu'une personne disparaît, on doit la chercher. Vous avez cherché votre petit frère ? »

J'avais posé cette question le plus naturellement du monde, plus pour m'informer que pour lui reprocher quoi que ce soit, seulement elle ne sembla pas le prendre dans ce sens. J'étais encore surprise de voir à quel point une phrase anodine pouvait faire perdre son calme à un individu. Elle avait écarquillé les yeux et sa voix était beaucoup moins amicale, je pouvais même affirmer qu'elle était scandalisée.

« Vous sortez d'où ? Evidemment que je l'ai cherché ! La police aussi, mais elle a fini par abandonner. Tout le monde pense que c'est trop tard. »

Elle se mit à secouer la tête. Elle était énervée, je pouvais le sentir, même si je ne le comprenais pas vraiment.

« D'habitude, les adultes ne voient rien... »

J'avais hésité à répondre à sa question, pour qu'elle comprenne que j'étais loin de pouvoir être considéré comme une adulte si on parlait seulement en terme d'âge. Mais ce serait me lancer de nouveau dans des explications qu'elle ne comprendrait certainement pas.
Elle sembla se calmer et ne pas me reprocher davantage l'état dans lequel elle venait de se mettre, pour me regarder avec curiosité. J'en faisais de même. On pouvait continuer comme ça longtemps.

« Je m'appelle Penny Wise. Et vous ? »

Elle m'avait tendu sa main, que j'avais d'abord étudié un instant, avant de finir par la serrer.

« Eulalie. »

Je savais pourtant que les présentations devaient normalement se faire en début de conversation. Les conditions étaient particulières, on pouvait me pardonner cet oubli.

« Je ne pense pas qu'il soit trop tard. On peut au moins... »

Trouver son cadavre. Ses mots avaient failli sortir de ma bouche avant que je ne m'arrête, hésitante. Je ne pouvais faire durer le silence trop longtemps au risque de paraître suspecte. Mais si je ne voulais pas la voir de nouveau commencer à s'énerver, je ne pouvais décemment pas sortir une chose pareille.

« … essayer. »

« J'ai jamais arrêté de chercher. »

Je n'en doutais pas une seconde, elle était de ses personnes qui semblaient résolues. Il fallait bien un peu de détermination si on voulait savoir ce qui se passait réellement. J'avais levé la tête, observant tout autour. Le ballon était toujours là, stoppé dans les airs, comme si il nous attendait. Bien évidemment.

« C'est inutile de rester là. On devrait continuer à le suivre. »

Penny l'avait fixé en se mordant les lèvres avant de s'élancer en direction du coin de rue où il se trouvait. Je la suivais de près, bien que moins pressée. Si il avait été capable de ne pas disparaître le temps de notre discussion, il n'allait pas s'évaporer d'un seul coup maintenant.

Nous étions arrivées à un angle de rue pour le moins anodin. Si ce n'était la présence d'une voiture et de deux autres individus qui ne nous avaient pas encore remarqué, tandis que nous nous avancions dans leur direction. En quelques secondes, j'avais reconnu l'un des deux et m'était retournée vers Penny, d'un air relativement satisfait.

« Vous voyez, je ne l'ai pas perdu. Il est là. »
black pumpkin

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥

Fool me once, fool me twice. Are you death or paradise ? Now you'll never see me cry, there's just no time to die.

http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t79379-eulalie-la-vie-d-un-b http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t79379-eulalie-la-vie-d-un-bebe-amazone#959584 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t79379-eulalie-la-vie-d-un-bebe-amazone#959584 http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t80696-tortue_amazonienne


Angelika B. Beresford
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Angelika B. Beresford

| Avatar : Katheryn Winnick

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Phzn

"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 6741

"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"


| Conte : Bernard & Bianca
| Dans le monde des contes, je suis : : Miss Bianca

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 MVyUygr

| Cadavres : 3037



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-11-30, 23:01


Mission : Sur le fil du rasoir

"Rien n'est plus précieux au monde que la vie d'un enfant"

Ils s’étaient envolés dans un éclair ! Comme si mon ami et ma filleule n’avaient jamais existé ? C’était improbable, impossible… Je me sentais perdue, incapable de parler ou même de réfléchir tant cette situation me paraissait étrange. Autour de moi, je voyais les gens s’agiter, en particulier Madame Hudson et mon adorable petite fille Katelyn qui démontraient avec une touchante loyauté toute l’inquiétude qu’elles avaient pour moi ! Au fond de moi, je savais que je n’étais pas folle. J’avais bien un ami qui se prénommait Ali, père de mon adorable petite filleule Kenza. Je pouvais me remémorer le moindre des instants passés en leur compagnie. Il y avait tant de souvenirs qui se bousculaient dans ma tête et dans mon cœur. Je ne les avais pas inventés. Mon imagination était fertile mais pas à ce point-là tout de même ! Tout cela n’avait pas de sens ! J’avais besoin de me focaliser sur quelque chose, sur quelqu’un… trouver une bouée de sauvetage qui m’empêcherait de partir à la dérive. Je fermais un instant les yeux tout en murmurant

« Pourquoi tu n’es jamais là quand il faut ? S’il te plaît ne me laisse pas toute seule ! Il faut que je comprenne ce qui se passe… j’ai besoin de toi ! »

Soudain j’entendis mon téléphone portable sonné dans ma poche. Je le ressortis alors et ne pus m’empêcher de laisser un sourire éclairer mon visage ! Au moins, il y avait certaines choses qui ne changeraient jamais !

« J’ai besoin de toi, immédiatement, c’est urgent. SH.

Ce simple petit message me permit de reprendre le contrôle de moi-même. S’il y avait une chose à laquelle je n’avais jamais manqué, c’était bien mon devoir ! Si Sherlock avait besoin de moi, je m’y rendrais sans plus tarder ! Cependant, il y avait une chose dans son message qui me turlupinait ! Ce n’était pas ses convocations impromptues, ça je commençais à m’y faire ! Mais il y avait une chose et je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus…

« C’est un message de Sherlock ? » me demanda Madame Hudson « Il a décidé de nous rejoindre finalement ? »

« Non apparemment il a besoin de mon aide ! »

« Oh ça ne m’étonne pas de lui ! Quand on a besoin de lui, il prétend que c’est sans importance. Par contre quand il a besoin de nous, c’est le branlebas de combat ! Ca me rappelle la fois où John… »

« Mais pourquoi moi ? »

Je n’écoutais pas la suite de sa réponse car j’avais enfin mis le doigt sur ce qui me dérangeait. Sherlock m’avait dit qu’il ne viendrait pas. Il était trop accaparé par l’une de ses enquêtes… Même si je pensais qu’il s’agissait d’une excuse, je me rappelais qu’il s’y rendait avec une amie… Alors pourquoi aurait-il eu besoin de moi ? Connaissant Sherlock, il ne se serait jamais « encombré » de deux assistantes à la fois. Alors pourquoi ? Puis, je me rappelais que nos deux messages avaient été envoyé pratiquement au même moment… quelques minutes à peine après avoir perdu nos amis ? Il nous serait arrivé la même chose, au même moment ? Saisissant mon portable, je lui écrivis rapidement.

« Nous sommes dans le même cas ! Je crois avoir des infos intéressantes pour toi. Où est-ce que je peux te retrouver ? »

Puis d’un bon, je me relevais de ma chaise. Je ne partirais pas tout de suite, gardant la profonde conviction qu’il me remercierait plus tard pour les informations que j’arriverais à récolter ici. Je pris cependant le temps de la réflexion. Qu’est-ce que je devais chercher exactement ? Qu’aurait fait Sherlock à ma place ? Puis soudainement, chassant cette idée de mon esprit, je pensais ! Et Angelika Beresford, qu’allait-t-elle faire, elle ?

Je me concentrais alors sur la disparition de mes amis. Les pistes ? Je n’en possédais que très peu pour le moment. Je savais que ce « Père Noël » était un être surpuissant, capable de faire disparaître des personnes en un clin d’œil et d’effacer leur souvenir de la mémoire de toutes les personnes qui les avaient côtoyés. De plus, il semblait capable d’agir simultanément dans différents endroits. Tout cela ne me disait rien qui vaille ! Qui était-il exactement ? Il me manquait des éléments pour répondre à ces questions. C’est pourquoi, je m’approchais de Colin, qui avait été le seul à l’apercevoir !

Je trouvais le petit garçon en pleine dégustation de biscuits de Noël avec ses amis. Je lui demandais alors d’un geste discret de venir me voir. J’adoptais alors l’attitude d’une de ses camarades prête à partager un immense secret avec lui.

« Dis Colin, je serais bien curieuse de savoir à quoi il ressemblait ton Père Noël ! Tu peux m’en dire un peu plus ? »

« Ben c’était le Père Noël » annonça-t-il en haussant les épaules. « Il était même déguisé en clown ! Il avait le visage tout peint et le nez rouge ! Il a dit que c'était pour passer incognito mais je l'ai reconnu ! Il m'a fait promettre de le dire à personne !"

Puis soudain, il plaqua une main sur sa bouche, se rendant compte de la vérité gênante qu’il venait de révéler.

"Tu répéteras pas, promis ?"

« Je te promets que je n’en dirais rien à personne ! Ce sera notre petit secret ! » affirmais-je avec un doigt devant la bouche et un clin d’œil. « Allez, va rejoindre tes petits camarades ! Ils t’attendent ! »

Je le vis alors s’éloigner, tout en m’interrogeant sur ses propos. Un Père Noël déguisé en clown ? C’était clair que la chose n’avait rien de commun. Cependant, que cela soit sous forme de clown ou de Père Noël, cette personne était toujours grimée ! Il n’y avait aucune chance pour qu’on puisse le retrouver avec ce signalement. A moins que…

Je repensais alors à la bande magnétique que j’avais visionnée dans la salle de projection. De toutes évidences, une personne avait dû l’amener dans cette salle de visionnage. Aurait-il pu s’agir du ravisseur ? Si tel était le cas, il avait dû tout faire pour paraître discret aux yeux du personnel et des enfants. Un costume de clown ou de père noël aurait semblé trop rapidement suspect. Quelqu’un aurait-il donc pu voir son véritable visage ? Je me rendis alors auprès de la concierge de l’école, Madame Debenham, bien connue pour avoir des yeux et des oreilles qui traînaient partout dans cet orphelinat.

« Rachel, dites-moi ma chère, savez-vous si une personne est entrée dans la salle de projection avant moi ? »

« Je ne crois pas, non ! Mais je dois bien admettre qu’il me serait difficile de me trouver dans tous les couloirs en même temps. Pourquoi cette question ? »

« En fait c’est… c’est terriblement gênant… »

J'avais avoué en me passant une main sur le visage, faisant mine d’être horrifiée par la nouvelle. Mon désir étant d’impliquer le moins de personnes possible… qui sait si ce monstre ne rôdait pas encore dans les parages.

« J’ai emprunté un film hier soir à la bibliothèque… j’ai diffusé un film pour les enfants. Mais vous me connaissez, je suis si étourdie ! Je pensais l’avoir oublié dans la salle hier soir, mais quand je suis retournée ce matin, elle n’y était plus ! Il faut que je le rende et pour ça, il faut que je sache qui l’a pris. Est-ce qu’il se trouvait encore dans le projecteur quand vous avez fait le ménage hier soir ? »

« Je n’ai pas vraiment pour habitude de nettoyer les projecteurs, Angelika ! » répondit-elle étonnée par ma question. « Je ne suis pas payée pour ça. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser. J’ai du travail qui m’attend ! »

« Bien sûr, je comprends ! »

Voilà qui ne m’éclairait guère sur la situation ! J’ignorais quand la bobine avait été introduite dans la salle de projection et je ne disposais pas de l’information si précieuse dont je rêvais ! Tout ce que j’avais appris de nouveau était que ce Père Noël portait un étrange costume de clown.

Soudain j’entendis la sonnerie de mon portable. Je le sortis et constata que Sherlock m’avait répondu… un étrange message et dans cette situation m’exaspérait ! Comme si nous avions le temps de jouer aux charades ! Cependant, je comprenais son message crypté… il était après tout, tout aussi en danger que moi !

Il était temps de partir ! Je retournais alors auprès de Katelyn et de Madame Hudson. Après avoir fait mes adieux à ma petite princesse, je la confiais ensuite aux bons soins de ma logeuse

Je les laissais alors et alla prendre mon manteau blanc au rebord violet accroché au porte-manteau ! C’était reparti pour un tour !
-----------------------------------------------

Je m’engageais alors sur la chaussée glissante, résolue à rejoindre Sherlock à pied ! Qui sait si ce clown sadique n’avait pas en plus saboté les freins de ma voiture ! La chaussé était glissante et j’en venais à maudire les bottes à talon que je portais à l’instant. Il est clair que le chemin allait être périlleux ! Puis soudain, je vis un taxi s’arrêter à deux pas de moi ! Le chauffeur baissa la vitre et je pris alors le temps de l’observer. Les cheveux grisonnants et le ventre bien rond, il portait une paire de lunettes médicale. Un être banal, en somme ! Peut-être trop banal… Il s’adressa alors à moi !

« Je peux vous déposer quelque part, madame ? »

« Je vous remercie pour votre proposition, mais je préfère marcher ! » déclarais-je légèrement chancelante sur le verglas.

« Pour noël, c'est gratuit. Vous n'allez pas marcher dans le froid, voyons ! »

« Je vous ai dit non, monsieur ! Je saurais me débrouiller toute seule ! » annonçais-je légèrement agacée.

"Ce n'est pas gentil de ne pas vouloir jouer." Dit-il d’un ton déçu. "Tant pis pour vous !"

Il repartit aussitôt. Le souvenir de cette phrase me glaça littéralement le sang. J’avais bien fait d’écouter mon instinct et de refuser son offre. Il parlait de jeu… tout comme ce clown démoniaque et ces cadeaux ridiculement dangereux ! Cela n’avait rien d’un jeu lorsque des vies étaient menacées !

Je repris alors ma route, furieuse d’avoir entendu de telles paroles être prononcées devant moi ! Plongée dans mes pensées, mon pas fut trop rapide et je finis par plonger la tête la première dans la neige sur une pelouse attenante. Je venais alors de tomber sur mon coude et mes articulations me faisaient souffrir. Puis, tout en me relevant comme une fleur, je repris le chemin pour rejoindre mon ami.

Fort heureusement, j’avais su parfaitement déchiffrer l’énigme du grand détective. Arrivant sur la place ou l’impala était garée je me précipitais vers mon ami un grand sourire sur mon visage. Peu importe si nous nous étions disputés la veille, j’étais simplement heureuse de savoir que mon collègue semblait ne pas avoir été victime du clown.

« Sherlock ! Grâce au Ciel, tu n’as rien ! »

Je me sentais un peu coupable d’être arrivée si tard… le clown aurait pu s’en prendre à lui tellement de fois durant mon absence.

« Je suis vraiment désolée ! Je sais que j’aurais dû arriver plus tôt ! Pour ma défense, je dirais que mon retard aurait pu être encore plus conséquent si j’avais pris ce maudit taxi ! Je te promets que lorsqu’on attrapera ce kidnappeur, je n’en ferais qu’une bouchée ! »

Je portais alors mon attention vers la flaque de sang située à deux pas de l’impala.

« Oh mon dieu, Sherlock ne me dit pas qu’elle… »

Je reportais alors mon regard sur lui, très inquiète ! Nul besoin de préciser l’identité de ce « elle » dont il était question. Il comprendrait bien vite que je faisais référence à son amie !

C’est alors que mon attention fut portée vers les autres personnes en présence. Après avoir jeté un bref coup d’œil vers la brunette inconnue, mon regard s’arrêta plus attentivement vers le barbier. Je connaissais très bien cet homme, depuis bien plus longtemps que notre vie à Storybrooke. J’étais l’ange gardien de Benjamin Barker durant sa détention dans le Monde des Contes et encore aujourd’hui, je tâchais de garder un œil sur lui en devenant sa cliente.

« Ben... en voilà une surprise ! » m’étais-je vite reprise avant de prendre le risque de prononcer son nom « Je ne m’attendais pas à te voir ici ! »

C’est alors que je pris plus attention à son attitude et au sang qui colorait ses mains. Que se passait-il ici ?

Code by Fremione.


♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥

Let's play a dangerous game !

Let's pretend that you don't care about me as the sun shine.
The truth will come out as we'll turn off the light.


Lily Olyphant
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Lily Olyphant

| Avatar : Lucy Hale ♥

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 153973lucy

« Copain Grand Sourire ! »

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 601838liliotdead

« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »


| Conte : Dumbo ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ

| Cadavres : 2594



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-12-01, 14:28





« Y'a un clown qui m'a proposé d'aller flotter... »
« ...en bas avec lui ! Il a l'air sympa. »



    Je me faisais généralement très facilement des amis. Vue que j'aimais tout le monde, tout le monde m'aimait. Mais je n'avais pas énormément de véritables amis. Un ami c'est quelqu'un avec qui vous pouvez absolument tout faire, tout dire, et qui peut tout accepter. Mon meilleur ami c'est Elliot. Avec lui, tout est possible. J'aime beaucoup Ellie aussi. Mais de base c'était une partie d'Elliot, du coup on a très vite était bien plus que des amis. Tout l'inverse de Robyn. Car on ne se supportait pas au tout début. Mais elle est tellement extra ordinaire, qu'on ne peut que finir par l'apprécier. Et avec elle aussi c'est très vite devenu plus que de l'amitié. Elliot, Ellie et Robyn, ce sont trois personnes sans qui le monde n'aurait plus de raisons d'exister. Je pourrai tuer pour eux, ou même pire, renoncer à vie aux cacahuètes ou aux verres de lait. Ca serait dur, mais je pourrais le faire si notre amitié en dépendait !

    « Robyn ? » murmurais-je dans un sanglot tandis que j'entendais l'eau couler dans la salle de bain où elle s'était enfermée. « Je suis vraiment désolé pour tout... je suis la pire amie qui existe... »

    Voyant qu'elle ne répondait pas, j'avais tendu l'oreille. Mais il n'y avait que le bruit de l'eau. Même pas des sanglots ou autre, en dehors des miens.

    « Je ne veux pas te perdre... » murmurais-je.

    Soudain, la porte s’entrebâilla. J’eus un petit mouvement de recul, avant de m'approcher pour regarder à l'intérieur. Dos à moi se tenait quelqu'un face à un miroir. Il était très grand. Plus grand que Robyn. Plus grand que moi. Plus grand que Ellie et que tous les moins grands que je connaissais. Il était grand. L'homme pivota vers moi et je vis un visage de clown qui m'était familier. Il tenait dans sa main un rasoir et avait de la mousse sur les joues.

    « Nom d'une cacahuète... »
    m'extasiai-je. « Grand Sourire !!! »

    C'était Grand Sourire ! Un ami d'enfance que je n'avais plus vue depuis... olalala... ça remontait à loin !

    « Ca fait tellement longtemps !!! Je suis venu toutes les années, je t'ai jamais oublié, mais toi t'étais pas là. » ajoutais-je en sortant mes mains de la manche de la chemise de Jules, qui était bien trop grande pour moi.

    Puis, je m'étais dirigé vers Grand Sourire, et j'avais ouvert grand mes bras pour le serrer tout contre moi, tout en reniflant son odeur. Ca m'avait tellement manqué. Ce doux parfum légèrement moisi et en même temps un tout petit peu sucré. Je sentis sa main me tapoter le dos. J'étais tellement heureuse. Je remarquais que son autre main, à proximité de ma joue, tenait toujours le rasoir qu'il avait utilisé. Je m'étais détaché de lui, tout en souriant. Lui aussi avait un grand sourire. Je me souvenais de ce grand sourire qui lui avait valu son nom quand il m'avait demandé quel nom je voulais lui donner. C'était mon Clowm a mouah !

    « Tu fais quoi ici ? Et Robyn ? Tu l'as vue ? Elle est géniale, je vais te la présenter ! »

    J'avais oublié le détail de l'éléphant en cristal. De toute façon, le fait de voir Grand Sourire la remettrait directement en forme. Mais elle était où ? J'avais beau regarder autour de moi, aucune trace de Robyn. Quand j'avais reporté toute mon attention sur Grand Sourire, il ne souriait plus.

    « Ca va pas ? T'as un soucis ? » lui demandais-je inquiète.

    « Ta copine a du partir précipitamment. » répondit-il d'un ton attristé.

    Désormais on était deux à être triste. Elle était partie par où ? Il n'y avait pas de fenêtre. Enfin c'était Robyn. Ca lui arrivait de bugger et de disparaître.

    « Mais elle t'a laissé un mot ! » dit-il en tirant brusquement le rideau de la douche.

    Face à moi était écrit sur le carrelage, en lettres rouges : « Je vais bien, ne t'en fais pas. ». Les lettres dégoulinaient. C'était assez bizarre. Mais j'étais rassuré. Du coup j'avais souris à mon amis.

    « On la verra ce soir du coup ! Tu viens à la maison ? Enfin, je t'invite à dîner. Je vais te présenter tout le monde ! Y'aura Elliot, y'aura Ellie, y'aura Anatole, y'aura Apple... euh... » récitais-je, tandis que ma voix diminua en intensité. « Enfin, y'aura pas Apple. Mais elle t'aurait adoré. »

    Reprenant consistance, et après m'être passé une main sous le nez, j'avais repris.

    « Y'aura Jules aussi et... Oooh... c'est gentil ! » dis-je en prenant le grand mouchoir que me tendait mon ami.

    Quand je l'avais pris, il s'était agrandit. Une partie était toujours dans sa poche quand il me l'avait tendu et il se dépliait à l'infini. Ca m'avait fait rire. Lui aussi avait gloussé d'un air complice.

    « Tu es génial pour remonter le moral ! »
    m'exclamais-je en me dirigeant vers lui et en lui faisant une bise sur la joue.

    J'avais un peu de mousse à raser que j'avais vite retiré grâce à une bonne partie du mouchoir.

    « Je n'oublierais pas cette invitation petite Lily. » dit-il tandis que je lui souriais toute heureuse. « Pour te remercier je vais te donner un bon gratuit pour cet endroit là. »

    Il sortit élégamment une carte de sa poche. La carte était blanche avec une indication dessus écrit en rose : « Bon pour un repas gratuit à Lovely Pies ».

    « Oh je ne connais pas du tout. C'est où ? A Storybrooke ? Je peux amener quelqu'un ? Elliot adore les tartes. » dis-je sans détacher des yeux la carte qui m'intriguait.

    En levant les yeux, je remarquais que mon Clown n'était plus là.

    « Ben Grand Sourire... » laissais-je échapper en regardant autour de moi.

    Le sol s'était mis à bouger. J'allais m'appuyer contre le lavabo mais ce dernier était désormais un réverbère. En fait, tout le décors avait changé. J'étais où ? On était dans la rue ?

    « Ooooh d'accord... c'est ici qu'il y a le restaurant ? Merci Grand Sourire ! » m'exclamais-je en comprenant qu'il m'avait conduit jusqu'ici.

    Seul petit hic, il y avait de la neige et j'étais en chemise... je commençais à grelotter. A plusieurs mètres de moi se tenait un homme que je ne connaissais pas. Il était grand comme mon clown et accompagné d'une jeune homme que je connaissais bien !

    « Balthy !!! Youhou ! »

    Je lui avais grands gestes de la main en remarquant à un autre endroit, une jeune femme rousse que j'avais déjà vue, et une petite fille à ses côtés. Mais je me focalisais sur mon coiffeur préféré.

    « C'est dingue ! Aujourd'hui je vois toutes les personnes que j'adore. D'abord Robyn, ensuite Grand Sourire et maintenant toi ! C'est ton ami ? » dis-je en regardant le grand à côté de lui tout en me frottant les bras.

    « Non. » répondit-il en me regardant d'un air surpris en fronçant les sourcils.

    J'adorais ses discussions. Il était tellement ouvert et surtout à l'écoute des autres. Pour ça qu'il parlait peu et employait très peu de mots.

    « J'ai... un petit soucis. Y'a un magasin, juste là derrière. »
    dis-je en pointant du doigt une boutique de vêtements. « Mais j'ai pas d'argent sur moi. Et à cause surement de la neige qui créé des interférences, j'arrive pas à contacter Elliot par la pensée. Et... en fait non, le magasin est fermé. » achevais-je la bouche grande ouverte, craignant de finir morte de froid.

    Je le savais pourtant que je ne devais pas sortir à moitié nue dans la rue. Même si là c'était pas ma faute du tout. Mais on ne pouvait pas reprocher ça à Grand Sourire. Il ne subissait pas le froid, du coup il n'avait pas du penser que moi si.

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥


Oui, il a un côté charmant...
MAIS T'ES complétement FOLLE !
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t80956-indumbowetrust#1022120


Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Sherlock Holmes

| Avatar : Benedict Cumberbatch

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Wiuf

« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Original

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 MVyUygr

| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes

| Cadavres : 2965



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-12-01, 23:49

" Je flotte, tu flottes, il flotte, nous flottons, vous flottez, elles flottent..."




Sur le
Fil du Rasoir.
Sur le fil du rasoir.



Sherlock descendit du vélo et le posa avec délicatesse sur un panneau de signalisation. D’un premier regard, il embrasa le tableau sinistre. Balthazar Graves était accroupi à côté d’une flaque de sang, tout proche de l’Impala. Il ne l’avait visiblement pas encore vu et entendu arrivé, ou alors il s’en fichait. Il avança à bon rythme vers le barbier, les mains dans les poches de son manteau, droit comme un I. Si cela avait été une banale affaire, il aurait eu le sourire à le voir là : le regard étrangement calme, froid et surpris. Le coupable parfait dirons nous ? Non. Quand on cherchait Sherlock Holmes avec le genre de cadeau qu’il avait reçu précédemment, en règle générale, l’affaire était loin d’être aussi simple.

« Je n'espérais pas qu'un détective tombe du ciel à cette heure de la matinée. »


Sherlock ricana sombrement, regard le jeune homme se redresser de toute sa hauteur, très lentement et s’essuyer sur son manteau sombre. Toujours les mains dans les poches, Sherlock fixa Balthazar dans les yeux. C’était toujours particulier de le voir. Tout était ordinairement impeccable chez cet homme. Et là il venait d’ajouter sur son manteau la seule trace qu’il pouvait analyser. Le reste ne lui évoquait rien. Pas un plis sur ses vêtements, pas une tâche, pas un poil d’animal, rien. Le faisait-il exprès ?

« Et moi je n’espérais pas pouvoir me faire raser de si bonne heure un matin de Noël en pleine rue de Storybrooke... »


Un rictus exagéré se dessina alors sur ses lèvres. C’était quand même bizarre, que cet homme qu’il soupçonnait d’être autre chose qu’un simple barbier se retrouve ici non ? S’avançant, très lentement, la tension de plus en plus palpable à chacun de ses pas, il s’arrêta à quelques pas de lui et l’écouta dire :

« Vous savez déjà ce qui s'est passé ici. Vous a-t-on prévenu ? Vous connaissez la personne à qui appartient cette voiture ? »


Sherlock répondit immédiatement, réfléchissant bien trop vite depuis qu’il était arrivé sur les yeux.

« Utilisons le présent avant de faire des conclusions trop hâtives. Je connais la personne à qui appartient cette Impala. J’étais au téléphone avec elle quand cela s’est produit. Ca devrait répondre à vos deux autres questions. »


Puis il s’avança encore un peu. Un regard plein de soupçon à l’encontre du barbier. Sortant ses mains squelettiques des poches de son manteau, il le fixa d’un regard brûlant. Son nez n’était plus qu’à quelques centimètres du sien. C’était gênant non, de pénétrer dans le cercle intime de quelqu’un ? Sherlock, lui, s’en moquait éperdument. Il aspira même quelques traits de fumée de cigarette que Balthazar expirait. Il n’était pas du tout nerveux…

« J'allais prévenir la police quand vous êtes arrivé... »


Un nouveau sourire se dessina alors sur les lèvres de Sherlock et il se recula aussitôt, une lueur de triomphe dans le regard.

« Vous êtes un mauvais menteur. Mais vous n’êtes en rien responsable de ce qui vient de se produire. »


Comment savait-il ? La respiration. Celle de Balthazar Graves était totalement différente de celle qu’il avait entendu dans le téléphone à deux reprises. Ce n’était pas du tout le kidnappeur. La respiration du barbier était plus mesuré, comme une mélodie régulière. Tout était contrôlé chez cet homme… Et ce n’était pas du tout la même voix. Innocent tant qu’on n’a pas prouvé le contraire. Basique.
Sortant son téléphone de sa poche, il commença alors à marcher tout autour de la scène de crime, pour avoir plusieurs angles de vue au même moment où il réfléchissait. Toutes les idées, images et hypothèses se bousculaient dans sa tête, mais il n’arrivait pas à les organiser… Il lui fallait son Catalyseur ! Mais que faisons donc Angelika ! Pianotant sur son téléphone un SMS, il se rendit compte qu’il ne lui avait toujours pas donné le lieu de rendez-vous. Hmm.. Si son téléphone était surveillé comme il en avait des soupçons depuis que le Clown lui avait envoyé un SMS lui aussi et l’avait appelé, il devait codé son message.

« Rejoins moi au Zoo, ils ont reçu un Aepyceros melampus, il est magnifique. J’ai 44.33 dollars, il m’en manque pour t’acheter la peluche pour ta fille qui coûte 68,17 dollars. Tu peux me dépanner ? SH. »

Envoyé. Normalement, avec toutes les leçons qu’il lui avait faites sur les messages codés, elle devrait trouvé celui ci. Il était simple, mais efficace. L’Aepyceros melampus était le nom scientifique de l’Impala, et les deux montants étaient les coordonnées GPS de sa position approximative. Les deux réunis lui donneraient certainement l’endroit exact. Sortant de sa rêverie, il posa le petit clown sur le toit de l’Impala. Au moment où ce dernier entra en contact avec le toi, celui ci se mit à nouveau à brailler.

« Viens flotter avec nous ! »


« Oh, la ferme. » marmonna-t-il.

Tournant à nouveau autour de la voiture, il passa sa tête à l’intérieur, regarda la flaque rapidement dans un premier temps. Puis il se tourna vers Balthazar.

« En attendant ma super collègue c’est vous qui allez devoir m’écouter, j’ai toujours besoin de parler à quelqu’un quand je réfléchis. J’ai acheté un poisson rouge une fois, mais il ne savait pas joué aux échecs. Bon, ça ne m’apprend pas grand-chose tout ça. Ca ne fait que confirmer mes hypothèses de départ quand j’ai eu l’agression en directe au téléphone. Papier cadeau, du même type de papier que le miens, présent sur le siège passager. Clefs sur le contact, portière conducteur ouverte, mais ça je m’en doutais, le nombre de claquement était impair quand je l’ai eu au téléphone... »

Au fur et à mesure qu’il parlait, il désignait chaque objet du bout du doigt, tout en tournant autour de la voiture d’une manière de plus en plus agitée.

« Elle ouvre le cadeau, elle m’appelle, visiblement c’était d’un très mauvais goût pour elle. Elle sort de la voiture précipitamment, juste pour prendre l’air parce qu’elle est très en colère. Elle laisse les clefs sur le contact, parce qu’elle veut que la discussion soit rapide, tranchante et dans son sens. Elle sort, elle claque la portière une fois. Elle se fait interpeller, elle parle avec son agresseur, elle le voit, c’est un Clown, qui se fait passé pour un vendeur ambulant. Qu’est ce qu’il vend ? Sûrement des ballons comme celui ci qui nous survole depuis maintenant 4 minutes. Il y a lutte. Une lutte courte, elle s’accroche à la portière, la réouvre, puis disparaît. Ce qui est inquiétant c’est qu’en réalité Emily Lame-Duck sait se défendre à la perfection. L’agresseur l’emmène, fin de l’histoire pour le moment. »


Il avait dit cela très rapidement, et il s’était accroupi au bord de la flaque de sang rouge pourpre. Le cadeau était en réalité un simple canard en plastique. Pourquoi s’était-elle mise dans un état pareil simplement à cause d’un simple… Canard ?… A côté, un rasoir de barbier était lui aussi plongé dans la flaque de sang. Ce qui était très étrange, c’était qu’elle était parfaitement circulaire, et qu’aucune trace ne semblait apparaître autour. Comme si elle n’avait jamais été touché, et toujours était là. Si c’était le sang qu’Emily avait perdu durant l’agression, la tâche aurait du être chaotiques, et des éclaboussures de sang auraient été visible un peu partout.

« Par contre, cette tâche est… un mystère. Elle est parfaitement circulaire… »


Plongeant ses mains dans cette dernière, il caressa le liquide visqueux et le fit rouler quelques instant sous ses doigts. L’odeur et la viscosité ne mentait pas. C’était bien du sang. Mais comment était-il apparu ?
Cherchant la réponse à sa question en regardant Balthazar, ce dernier n’avait pas bougé d’un pouce et l’avait écouté durant tout son monologue, il semblait également lui aussi en train de réfléchir. Aussi, il finit par déclarer, tout en baissant son regard sinistre vers la flaque :

« Quelqu'un a disparu chez moi. Il n'y a pas une heure de ça. Et...Une flaque identique est apparue. »


S’était extrêmement intéressant… Ne sachant pas par quoi commencer en terme de questions pour le moment tellement elles se bousculaient toutes dans sa tête, il se contenta de saisir le rasoir par le bout des doigts, de se redresser et de dire à Balthazar d’un ton très déçu.

« Ca, par contre, je trouve ça extrêmement… Grossier… Je m’attendais à mieux pour me ralentir en vous accusant que… Ce truc. »


Il le jeta au sol comme un enfant à qui son jouet de Noël ne plait pas. On pouvait entendre une réelle déception dans sa voix. Sortant un mouchoir aux motifs écossais, Sherlock s’essuya les mains avec lenteur et rangea son mouchoir. La suite fut beaucoup plus chaotique. Alors qu’il allait poser une multitude de questions, de nombreuses personnes arrivèrent quasiment au même moment. Une jeune femme arriva accompagné d’un enfant. Sherlock remarqua tout de suite qu’elle n’était pas là elle aussi par hasard. Elle possédait une poupée qui était semblable à la sienne, sauf qu’elle était à son effigie. La poupée tenait un ballon minuscule qui était exactement le même que celui qui semblait flotter au dessus de tout le monde. Ce détail frappa tout de suite Sherlock, ainsi que le regard de l’enfant qui était avec elle. Ne souriant pas, il remit les mains dans son manteau, il voulu commencer à parler, mais il fut interrompu par l’arrivée d’Angelika. C’est là qu’il brisa son aspect stoïque qu’il avait eu depuis le départ. Un réel sourire se dessina alors sur ses lèvres. Chose rare. Il était content qu’il ne lui soit rien arrivé, après tout c’était son catalyseur ! Sans elle, plus d’illumination, plus de Sherlock Holmes et on retournait directement à la case : « Cocaïne. » . Il l’observa sa belle chevelure dorée onduler derrière son manteau si étrange. Quand elle arriva, c’était comme si le cerveau de Sherlock s’était mis à tourner deux fois plus vite.

« Sherlock ! Grâce au Ciel, tu n’as rien ! Je suis vraiment désolée ! Je sais que j’aurais dû arriver plus tôt ! Pour ma défense, je dirais que mon retard aurait pu être encore plus conséquent si j’avais pris ce maudit taxi ! Je te promets que lorsqu’on attrapera ce kidnappeur, je n’en ferais qu’une bouchée ! Oh mon dieu, Sherlock ne me dit pas qu’elle… »



Un petit ricanement s’échappa alors de sa bouche en guise de première réponse, puis il déclara :

« Un Taxi ? Tu ne prends jamais de taxi. Quel kidnappeur ? Ah... »

Il comprit aussitôt que pour qu’elle utilise ce terme si rapidement, alors qu’elle venait juste d’arriver sur une scène sans même rien regarder, elle devait avoir vécue quelque chose de semblable elle-aussi. C’était évident. Balthazar, les deux inconnues, Angelika, lui. Ils devaient tous avoir un point commun pour se retrouver ici même. Observant tous les protagonistes, il s’apprêta à répondre à Angelika quand soudain…

« Balthy !!! Youhou ! C'est dingue ! Aujourd'hui je vois toutes les personnes que j'adore. D'abord Robyn, ensuite Grand Sourire et maintenant toi ! C'est ton ami ? »

« Non. »

« J'ai... un petit soucis. Y'a un magasin, juste là derrière. Mais j'ai pas d'argent sur moi. Et à cause surement de la neige qui créé des interférences, j'arrive pas à contacter Elliot par la pensée. Et... en fait non, le magasin est fermé. »


Elle était arrivé comme un éléphant qui court vers ses compagnons. Elle s’était mise quasiment à leur crier dessus et elle avait aussitôt alpaguer Graves. Sherlock secoua légèrement sa tête. Il ne l’avait absolument pas vu arrivée. Et surtout, elle était en petite tenue. Haussant un sourcil il embrasa l’ensemble des personnes du regard, puis se mit alors à éclater de rire. Un rire profond, qui prouvait une extase réelle malgré la perte d’Emily :

« Et bien voilà qui est intéressant… Je pense que la partie est lancée ! Un barbier, une enfant, un détective, une médecin, une inconnue qui ne dit pas grand-chose et qui semble découvrir le monde à chaque fois qu’elle tourne son regard vers un objet, la petite amie cachée du barbier… Joli tableau. Maintenant nous n’avons plus qu’à trouver pourquoi nous sommes tous ici, à cet endroit même et peut être qu’alors ce sera à notre tour de jouer ! »


L’excitation était palpable dans sa voix. Cette affaire et toutes les questions qui gravitaient autour le rendait fou de joie. Comme s’il avait pris une dose importante de drogue dure. Faisant une moue d’exaspération, et pivotant légèrement sur ses talons, il déclara alors, toujours les mains nonchalamment dans ses poches :

« Et je t’en prie Angelika, trouve lui des vêtements, elle doit être morte de froid non ? Au moins tu me diras, elle a les sous vêtements accordés. »


Et il lui fit un léger clin d’oeil. Il faisait référence au moment où il y a quelques jours il était monté à l’appartement 221 C pour lui poser son avis sur une affaire. Comme à son habitude, il était entré sans frappé, et était tombé sur Angelika en sous-vêtements qui sortaient de la douche. Il lui avait fait remarqué qu’ils n’étaient pas accordé et donc qu’elle n’avait encore personne dans sa vie. Pour toute réponse, il avait eu droit à un « SHERLOCK DEHORS ! ». Il n’avait absolument pas compris pourquoi. Encore un code social qui avait du lui échapper.




♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥

           


Famille Holmes
l'Amour c'est comme une cigarette... Ca brûle et ça monte à la tête !


Maara Blackhunter
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Maara Blackhunter

| Avatar : Katie McGrath

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 27en

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 1523196277-raven

| Conte : Les 5 Légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Nightmare

| Cadavres : 98



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-12-02, 16:41


Sur le Fil du Rasoir...
Feat des gens & Maara



Il m'avait lancé son défi, j'y avais répondu. J'étais furieuse de ce qui venait d'arriver à Aster et je me demandais si le lapin était toujours en vie ou si j'avais véritablement assisté à sa disparition... Quoi qu'il en soit, la personne qui s'était ainsi amusée allait payer. J'étais une enfant de la peur, et quand j'étais furieuse, il valait mieux ne pas croiser ma route. Parce que la vengeance, ça me connaissait et que je ne laissais jamais un affront impuni. Or là, c'était encore pire qu'un simple affront. Le responsable n'aurait donc aucune chance. Et puisqu'il ne répondait pas à ma provocation, je fis demi-tour, enfilai mon blouson et pris soin d'attraper le cheval qui m'avait été offert.

Direction chez moi. J'avais besoin du bâton d'onyx que j'avais gardé à la suite de mon aventure en Russie. Je n'étais pas certaine que Dyson approuverait l'usage que je comptais en faire, mais je n'étais pas en mission en tant que membre de la Magic League : j'agissais en étant Maara. Et je comptais bien me servir de mon bâton comme je l'entendais. Autrement dit, je n'allais pas utiliser sa puissance ou le fait qu'il me permettait de canaliser mon énergie pour lui donner une forme physique et envoyer par là-même des éclairs sur mes adversaires : j'allais m'en servir à l'ancienne. Une batte de base-ball aurait sans doute était plus indiquée, mais ce bâton, c'était un peu le symbole que j'avais commencé à changer de voie et que j'étais une super-héroïne... Hors de question donc de m'en passer dans cette quête.

Tout comme il était inenvisageable que je ne réagisse pas à ce qu'il avait fait à Aster. L'inconnu responsable de cette situation merdique m'avait fait un petit cadeau... Et il était temps de lui faire voir ce que j'en pensais, non ? Tout le long du chemin, je démontais le cheval. Une patte par-ci, une autre par-là, oh ! Une tête ! J'avais démonté le cheval au fur et à mesure de mon avancée jusqu'à chez moi, il ne me restait plus que le corps du jouet dans les mains quand je me rendis compte que du sang s'écoulait des "plaies" du faux animal. J'avais du sang sur les mains. Et ça ne me gênait pas. J'étais trop furieuse pour me laisser arrêter par ça. De toute façon, je n'étais pas du genre à m'inquiéter d'avoir du sang sur les mains. Le psychopathe qui s'amusait ainsi était mal tombé avec moi... Ma conscience était atrophiée. J'avais été créée pour faire le mal et même si je changeais lentement, cela ne m'avait pas exempté de ma mission...

J'étais au pied de chez moi quand je balançai le corps du jouet dans une poubelle. Puis je gravis les escaliers deux par deux jusqu'à mon appartement. Mon bâton d'onyx était dans un placard que je n'ouvrais très peu, pourtant, il n'était pas à sa place. Pourtant, depuis mon aventure dans le monde de Mina, j'étais persuadée de l'avoir remis à son emplacement... Fouillant tout l'appartement, je venais d'arriver dans la cuisine quand quelque chose capta mon attention. En regardant par la fenêtre, j'avais rapidement vu quelque chose et je dus m'arrêter et m'approcher pour voir qu'il était là. Mon bâton. Planté dans le sol, en plein dans le jardin à l'arrière de l'immeuble. On se moquait de moi...

Mais ce n'était pas vraiment ce qui allait m'arrêter. Prenant un couteau de cuisine, j'enfilai rapidement mon blouson avant de descendre. Et d'aller à l'arrière, récupérer mon bien. Heureusement que celui-ci avait été calibré par Geo pour que je sois sa seule utilisatrice, on aurait pu être dans une grave merde sinon... Les alentours étaient calmes, silencieux et il n'y avait personne. Cela ne m'empêchait pas d'être méfiante alors même que je m'approchai de mon bâton, tâchant de voir où était le piège... Mais il n'y avait rien d'apparent aussi pris-je le bâton, je sentis une douleur vive mais rapidement oubliée au niveau de ma main tandis que je regardais la neige. Une goutte de sang se trouvait là et une autre un peu plus loin... Quant à ma main, en prenant mon bâton, je m'étais apparemment coupée.

Repartant en vitesse chez moi, je reposais le couteau de cuisine et mis un torchon autour de ma main pour arrêter momentanément le petit saignement avant de repartir dehors, là où mon bâton avait été planté avant de suivre la trace des gouttes de sang. Plus j'avançais, plus mes mains me faisaient souffrir. En les regardant, je remarquai bien vite que j'avais plein de petites plaies. Alors quoi, il me faisait payer pour le petit cheval ? Si c'était ça... Serrant les dents parce que je commençais à être plus réceptive à la douleur maintenant que je m'étais rendue compte de l'étendue des blessures, je continuais d'avancer. Je n'allait pas renoncer aussi facilement, même si je pouvais apercevoir de temps en temps que mon sang sur mes mains formait des lettres « AH AH AH ! ».

Je finis par arriver à un coin de rue, non loin d'un petit groupe qui s'était réuni autour d'une Impala. Puisque les gouttes semblaient aller dans cette direction, je m'y dirigeai, jusqu'à apercevoir ce que le groupe regardait : une tâche de sang. Ils étaient donc dans la même galère que moi apparemment... En temps normal, j'aurais sans doute continué seule, mais j'avais appris la valeur d'un travail d'équipe, aussi préférais-je les rejoindre eux plutôt que d'avancer.

- Ah. Vous aussi. Commentai-je sobrement. Si vous comptez vous mettre en chasse, j'en suis.

Il ne fallait pas trop m'en demander non plus. Je faisais des efforts pour être quelqu'un d'un peu moins... Cruelle, mais je n'étais pour autant pas très sociable. Et c'était un fait qui n'était pas prêt de changer.

"On a tous quelqu'un à aller sauver, j'ai l'impression." Me répondit la gamine du groupe.

Je m'en foutais des autres. Moi il n'y avait qu'Aster. Les autres pouvaient bien crever que je n'en ferais pas de cauchemars pour autant... Soudain, une boutique s'illumina à quelques mètres de là. La vitrine était toute édulcorée, avec plein de tourtes posées sur des présentoirs à dentelle. Et la pancarte blanche indiquait en élégantes lettres roses : "LOVELY PIES" avec un cœur. Un endroit qui me filait la gerbe rien qu'à voir la devanture. Quant à la musique qui sortait des hauts-parleurs extérieurs, franchement, elle avait plus tendance à me faire fuir qu'à m'attirer... Mais bon, je ne réagissais pas comme la plupart des gens...

- On devrait aller voir... J'ai comme l'impression que l'amuseur nous indique la voie. De toute façon, rester devant une flaque de sang ne nous apprendra rien... Dis-je au groupe.

En tout cas, s'ils ne se décidaient pas bien vite, j'allais y aller moi. Et tant pis si je devais agir seule...


♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
I'm the fear... But I'm not so bad...
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t63732-vous-avez-peur http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t63752-liens-de-maara


Balthazar Graves
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Balthazar Graves

| Avatar : Ben Whishaw

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Xef0

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


DEMAIN DES L'AUBE.


 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 8wav

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 WvvHR8x

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Ja1woIs

| Conte : Sweeney Todd
| Dans le monde des contes, je suis : : Mister T.

 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 Tumblr_me94e9yYUC1qfprp3o5_r2_500

| Cadavres : 2292



 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2017-12-02, 21:48


The history of the world, my sweet
is who gets eaten and who gets to eat!


Ecouter Sherlock Holmes s'apparentait à une mort lente, mais Balthazar ne donna aucune impression de lassitude apparente. Il se contenta d'arborer une expression neutre tout en terminant posément sa cigarette. Le détective avait annoncé qu'il ne le pensait pas coupable, ce qui le dérouta encore plus que s'il avait prétendu le contraire. Il fixa le petit clown que l'autre avait posé sur le toit de la voiture, s'interrogeant sur sa provenance. Lorsque le jouet émit une phrase étrange, il comprit qu'il était lié à toute cette histoire.

La compagnie du détective étant des plus déplaisantes, le barbier caressa l'idée de s'éclipser. De toutes façons, Sherlock semblait bien trop absorbé par son analyse des lieux pour remarquer son départ. Il n'avait pas apprécié la façon dont il s'était approché de lui, allant jusqu'à aspirer la fumée de sa cigarette.

Hélas, l'arrivée impromptue de deux filles l'empêcha de mener son plan à exécution. Il ne leur aurait pas adressé un regard si l'une d'entre elles n'avait pas fait une remarque à son endroit. Il reconnut sa voix et tourna la tête vers elle. Eulalie, née pour tuer quelqu'un dont il ne se souvenait plus du nom. Celle qui avait pataugé dans les égouts avec lui une nuit de novembre. Il fixa quelques secondes de trop ses longs cheveux auburn qui flottaient dans l'air atone. Elle avait une qualité capillaire excellente. Puis il observa la poupée qu'elle tenait en main et qui lui ressemblait de façon saisissante. Elle avait un petit ballon identique à celui qui restait immobile au-dessus de leurs têtes.

Il posa à peine les yeux sur la gamine qui l'accompagnait, et aperçut bientôt Angelika Beresford arriver. Son manteau blanc était trempé et sale par endroits. Elle mentionna un kidnappeur, ce qui souligna qu'il y avait eu d'autres enlèvements. Toutes ces personnes rassemblées au même endroit avaient donc subi la perte de quelqu'un ? Balthazar crispa la mâchoire : il pouvait accepter le fait qu'un ennemi s'amuse à ses dépens, en lui montrant des vestiges de son passé, mais il ne se sentait pas tranquille à l'idée de partager des informations et le reste de "l'enquête" avec un groupe d'individus. Cela risquait de compromettre son intégrité.

Comble de l'horreur, Lily Olyphant les rejoignit bientôt, vêtue en tout et pour tout d'une chemise d'homme trop large. Il se contenta de pousser un soupir. Certes, la situation était pour le moins étrange, mais il aurait souhaité que Sherlock modère un tantinet son enthousiasme, car son rire extatique avait le don de lui taper sur les nerfs. Il jeta sa cigarette et se massa la tempe, tout en inspirant profondément. Cependant, la remarque du détective le sortit brusquement de son mutisme. Il le dévisagea, avant de cligner les yeux. Avait-il bien entendu ? La petite amie cachée du barbier... Cette phrase était tellement absurde qu'il y restait suspendu, malgré le contexte et la gravité de la situation. C'était tellement... puéril. Et surtout, c'était très mal le connaître, car il se serait ouvert les veines plutôt que de subir Lily Olyphant à longueur de journée.

"Vous êtes ridicule."
articula-t-il d'un ton sirupeux tout en posant un regard las sur le détective. "Je me méfierais à votre place... Notre adversaire a déjà une sacrée longueur d'avance."

Sherlock Holmes fanfaronnait, comme toujours. Il ne voyait pas ce qu'il avait sous le nez, comme un meurtrier au rasoir, par exemple. Comment pourrait-il débusquer un ennemi aussi sournois que celui qui les avait tous piégés ? Ils se tenaient tous au milieu d'une ruelle endormie, au coeur d'un jeu dont ils ne connaissaient pas les règles.

Une énième personne se manifesta alors : une femme brune a l'air peu commode qui arborait des lésions sur les poignets et les mains. Balthazar resta un instant fasciné par les multiples coupures sanguinolentes qui se dessinaient sur la chair pâle de l'inconnue. Il aurait pu lui demander ce qui lui était arrivé mais il n'était pas du genre à poser des questions. Ce domaine était réservé aux détectives ; et justement, il y en avait deux.

"Attendons-nous encore quelqu'un d'autre ?"
grommela-t-il sombrement à personne en particulier.

Cette réunion inopinée au beau milieu de la rue ne l'enchantait guère.

Du coin de l'oeil, il remarqua qu'Eulalie venait de retirer son pull pour le donner à Lily Olyphant. Cette dernière grelottait toujours puisqu'elle était jambes et pieds nus. Ca lui était bien égal, cependant le claquement intempestif de ses dents l'irrita bientôt davantage que les monologues de Sherlock Holmes.

La musique ainsi que l'apparence édulcorée de la boutique qui venait d'attirer leur attention renforcèrent sa nervosité. La mâchoire contractée, il fixa les différentes tourtes posées sur les présentoirs. Pour rien au monde il n'entrerait là-dedans. Tout ceci semblait être une moquerie. De plus, l'allure générale de la boutique ressemblait à la devanture de la taverne de Mrs. Lovett, en plus neuve et accueillante.

"Ca a l'air bon ! Et chaud à l'intérieur !" lança Lily avec une frénésie presque douloureuse.

"Non." dit le barbier, catégorique.

Il manqua de perdre l'équilibre lorsqu'elle le saisit par le bras pour l'entraîner avec elle vers la boutique.

"C'est un piège..." grommela-t-il.

"Oh, faut pas voir le mal de partout !" le réprimanda-t-elle tout en continuant d'avancer à vive allure sur la pointe de ses pieds nus tout en grelottant.

Elle poussa la porte et il put aussitôt noter qu'à l'intérieur, la même musique agaçante était omniprésente. Le lieu était accueillant, doté de poufs ou de fauteuils pastels disposés autour de tables rondes. Cela s'apparentait à une sorte de salon de thé. Balthazar fronça le nez, loin d'être séduit. Il restait surtout méfiant. Il y régnait une chaleur étouffante, si bien qu'il ouvrit son manteau et tira sur son écharpe. Puis il promena un regard circonspect sur les tourtes fumantes posées sur une table. Au milieu de cette dernière était dressée un écriteau rose stipulant :

"Offre exceptionnelle aujourd'hui seulement :
tous les clients munis d'un bon spécial peuvent inviter
jusqu'à 5 de leurs amis à déguster les tourtes gratuitement !"

Le barbier resta de marbre tandis qu'à ses côtés, la jeune femme surexcitée lui lâchait enfin le bras pour s'écrier :

"Eeeeh ! Ca tombe super bien ! On est combien ?"

Elle brandissait un rectangle de papier blanc portant le nom de l'enseigne. Balthazar le lui arracha presque des mains pour le lire, plissant des yeux. Il prit quelques instants pour réfléchir.

"Personne. Ne. Touche. A. Rien." ordonna-t-il finalement d'un ton cassant.

Lily croisa les bras en lui jetant un coup d'oeil sévère.

"Depuis quand on a décrété que c'était toi le chef ? Pourquoi ça ne serait pas le grand monsieur, d'abord ?" dit-elle en pointant Sherlock Holmes du doigt. "Ou la jolie madame ?" ajouta-t-elle en désignant Angelika, cette fois-ci.

En moins de quelques secondes, le sang s'était mis à pulser de façon furieuse contre la tempe de Balthazar. Il fixa sa cliente pendant un court instant, les poings serrés, tentant de se maîtriser. Avec les récentes péripéties, supporter Lily Olyphant était un exercice extrêmement ardu. Son oeil accrocha celui d'Angelika l'espace d'une seconde, et il déglutit légèrement.

"Bien. Remplissez-vous la panse. Bon appétit."
lança-t-il d'un ton sec, enveloppant le groupe d'un regard inquiétant.

Ignorant le "Merci !" enjoué de Lily, il leur tourna le dos pour aller s'asseoir à une extrémité du salon de thé, dans un fauteuil, la tête résolument tournée vers la vitre. Il réfléchirait mieux en étant à l'écart. Il se sentait toujours mieux quand il était seul. Ce n'était pas un fardeau mais son salut.
acidbrain

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥

- See you at the bitter end. -
Every step we took that synchronized, every broken bone, reminds me of the second time that I followed you home. You showered me with lullabies as you're walking away. Reminds me that its killing time on this fateful day.
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t73464-we-all-deserve-to-die


Contenu sponsorisé




 Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE] - Page 2 _



________________________________________

 Page 2 sur 7
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Evénement #88 : Sur le Fil du Rasoir [FE]





Disney Asylum Rpg :: ➸ Monde des Contes et Monde Réel :: ✐ Les mondes spéciaux