Plusieurs décennies avant la malédiction, Toonville, Monde des ContesOswald observait par la fenêtre l'horizon que l'océan dessinait au loin, avec une certaine fascination qui couvrait son ennui. On ne pouvait pas retirer une chose à ce Banquier, il avait vraiment la maison la mieux placée pour les plus belles vues. Par delà les mers, ce sera là sa prochaine destination. Tout était déjà prévu avec José Carrioca et Panchito Pistoles. Oswald parcourait le monde depuis... depuis trop longtemps sans doute pour compter les années, mais il voulait toujours en voir plus. Ces deux
caballeros avaient réellement le sens du voyage. Le lapin avait tellement hâte de partir.
Quand est-ce qu'il partira ? Aucune idée... Voilà déjà quelques jours que le perroquet brésilien et le coq mexicain le pressaient pour partir. Le navire était prêt, la destination n'attendaient qu'eux. Mais Oswald était encore gêné par les affaires de mariage dans laquelle il s'était empêtré avec Hortensia, la fille du Banquier.
C'était... une bonne amie. Enfin. C'était. Il fut un temps. Puis il y a eu cette histoire de fiançailles qui était partie beaucoup trop loin.
On pourra faire le mariage sur la Grand Place ! Oui, ce serait parfait ! Tu as parlé à Horace ? Oswald ?Il n'écoutait pas.
Oswald !Hein ? Quoi ?Tu m'écoute ? Horace ! Tu lui as parlé ? Je pensais que tu voulais qu'il soit ton témoin.Non. Son père le voulait. Oswald adorait Horace, mais il n'avait pas pensé à tout ça. Il ne voulait pas penser à tout ça.
Je te comprends pas Hortensia. Tu veux vraiment te marier ? C'est ton père qui a arrangé tout ça, tu ne peux pas vraiment m'aimer.Elle haussa un sourcil.
Pour une star tu es assez nul pour marquer le coup. Et alors ? Allons jusqu'au bout ! Mieux ce sera fait, plus on en sera heureux !Non Hortensia ! Tout ça, n'est qu’hypocrisie. Tu es hypocrite. Tout le portrait de ton saleté de père.Oswald je ne te... !Non ! J'ai raison, ton père est un homme exécrable et tu as tout de lui. Il nous a forcé à nous unir, je regrette tout ce que j'ai fait avec toi, je n'en peux plus de vivre comme ça !Tu vas encore partir comme un lâche au lieu d'assumer tes responsabilités ?Je suis un toon d'enfant ! Depuis la naissance ! Je n'assume pas mes responsabilités en étant avec toi et ton insupportable famille ! Ça suffit... Je ne peux plus vivre comme ça. Je m'en vais. Et Toonville n'est pas prête de me revoir. Oswald...Et j'irai aussi loin que le monde me le permettra.Et d'un dernier bond par la fenêtre, il s'en alla retrouver Carioca et Pistoles.
29 décembre 2017, StorybrookeA l'époque, c'était différent. Il y a plusieurs siècles, quand Mugman, Cuphead, Mickey, Felix et moi étions frères. Nous vivions, tout simplement.
Aujourd'hui, j'étais un adulte à côté de Cuphead, et si c'était sans doute l'un des enfants les plus forts qui puissent exister, j'avais tout de même des responsabilités envers lui. Soreth aussi. C'était notre frère... jumeau, après tout.
Et... par les esprits perdus de Wasteland ! Si retrouver mon frère et son énergie inépuisable était vraiment revigorant, qu'est-ce que c'était difficile de l'endormir ! Moi qui pensais que Lukas était un challenge depuis qu'il connaissait Lily Jones, Derek et Duncan, ce n'était qu'un maigre échauffement à côté de Simon. Il réussissait même à réveiller Paco, l'ancien toon paresseux, alors que c'était le plus dormeur de tous mes frères.
Lorsqu'on sonna à la porte, j'avais presque grincé des dents, de peur que ça ne réveille l'excitation de Simon d'un seul coup, ce qui ne fut pas le cas, fort heureusement.
J'allais vers la porte doucement, sans faire de bruit, me méfiant de ce qui pouvait se trouver derrière à une heure aussi tardive. Un regard par le judas, et mon regard s'illumina d'un seul coup, et n'hésita pas une seconde de plus pour ouvrir la porte.
Je sortais, fermant la porte derrière moi, un grand sourire dessiné sur mon visage devant le
brésilien qui se trouvait devant moi.
José Carioca !Oswald Lucky ! S'écria-t-il dans son éternel accent portugais.
On s'était fait une étreinte amicale naturellement, avant qu'il ne reprenne.
Ou Dyson Walters. J'avais bien entendu que tu avais changé pour devenir entièrement Oswald mais dis donc ! T'en a perdu des tour de bras !Viens tester mes bras on verra si j'ai perdu ma force ! Fis-je en rigolant.
Ca fait un bail ! T'as pas mal voyagé depuis que t'es arrivé dans ce monde y a un an et demi !J'suis fait pour ça, fallait rattraper ces années à Wasteland. Son regard s'attrista légèrement.
J'ai appris, pour Lily, l'année dernière... Toutes mes condoléances mon pote.J'avais oublié que Carioca et Lily s'entendaient super bien à l'époque.
Merci, répondis-je, gêné.
Tu racontes quoi ? Pourquoi tu es revenu ?Et à ma grande surprise, son visage se ferma, devenant soudainement très sérieux.
Je ne suis plus en vacances depuis un moment, Lucky. Je suis à la recherche de quelqu'un, de dangereux, et...José ne put jamais finir sa phrase, puisqu'un froid intense parcouru nos corps, tandis qu'une traînée noire venait de travers les airs dans la rue, s'éloignant aussitôt. J'haussais les sourcils. Et merde...
Carioca, tu as entendu parler de l'Equation de la Fin ces derniers jours ?Même à l'autre bout du monde les nouvelles vont vite chez nous. Pourquoi ? C'était Bendy ?J'en sais rien, normalement non. Tu as ton arme ?Il sortit un revolver qui était coincé à son dos par son pantalon.
Toujours.Je pris un baton en métal qui ne quittait jamais mon entrée l'intérieur, avant de m'élancer à sa suite vers l'entité qui hantait les rues de la ville. Elle était rapide, mais assez lente pour qu'on puisse la poursuivre, peut-être la rattraper.
Mais lorsqu'on était arrivé près de la forêt, la traîné s'arrêta soudainement et fonça vers le sol, pour laisser apparaître une silhouette humaine de dos recouverte d'une cape noire.
Par les esprits perdus de Wasteland, avions dit automatiquement en même temps. J'avais oublié depuis le temps que la majorité de mes tics de langage, je les tenais de lui.
Salut, vous deux.La personne se retourna vers nous, et enleva sa capuche pour dévoiler
son visage. Je ne la connaissais pas. Carioca en revanche...
Lucky, c'est elle, c'est...Tu es sacrément collant toi. J'ai toujours détesté les piafs. Encore plus les perroquets.C'est une toon, elle connaissait la nature de José.
Qui êtes-vous ?Son sourire ne la quittait pas.
Certains disent qu'on peut retrouver son véritable amour qu'importe le visage. Mais on ne s'est jamais aimé, donc je comprends.Mon sang, et toute l'encre qui s'y trouvait, venaient de se glacer à l'intérieur de mes veines.
Non... C'est elle que je pourchasse depuis un moment déjà. Hortensia. Lucky, ses pouvoirs sont trop grands.N'exagérons rien, ils le sont juste assez.Elle avait fait un pas vers nous.
Des pouvoirs ? Tu n'as pas de pouvoirs.Tu ne m'as jamais vraiment connu.J'avais l'impression d'avoir un millier de migraines en même temps.
Ca n'a aucun sens... Pourquoi tu es revenue ici ? D'où te vient cette magie ?Pitié, tu es le chef des armées de notre peuple, réfléchi un peu s'il te plait. Pourquoi serai-je revenue ? Pourquoi maintenant ?Mon coeur avait manqué un battement.
L’Équation de la Fin...Elle avait sourit.
Profite bien de tes derniers instants avec Kara et Lucy. Ce sont mes filles.Et elle disparut dans cette première volute de fumée noire que nous avions vu, me laissant là avec Carioca, effrayé, n'étant même pas certain de ce qu'il venait de se passer.
Bon sang, Carioca, c'est quoi cette histoire ?!La suite de l'équation, Lucky. Et crois moi, elle ne va pas te plaire.