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 Après Rasage (Angelika)

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Sherlock Holmes
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________________________________________ 2018-04-02, 19:01

“Allez les filles, c'est Noël!”





Sur le
Fil du Rasoir.
Après Rasage.


Tout en écoutant Angelika, Sherlock commença à nettoyer intégralement son plan de travail. Jetant la dinde dans un grand sac poubelle, il ne garda que la pièce d’échiquier. Passant trente bonnes minutes à nettoyer le plan de travail et la pièce, il écouta Angelika avec une attention toute particulière. Sans rien répondre pour le moment, il se contenta de revenir dans la pièce principale et de commencer à tout nettoyer. Se tournant vers Madame Hudson, il déclara d’un ton impérieux.

« Noël est décalé. Disons, à demain. Jesus est né entre le 27 et le 31, de toute manière. Katelyn, désolé ma grande. J’ai commandé une Pizza. Elle conviendra pour ce soir. Occupez vous en Mme Hudson. »


Puis, revenant comme une furie dans sa chambre, il désigna le lit à Angelika pour qu’elle puisse sy’ asseoir. Passant derrière le plan de travail, Sherlock sortit une petite mallette. L’ouvrant rapidement, on pouvait voir qu’elle était composée de plusieurs compartiments. Certains noms étaient marqué sur ses compartiments. Plaçant la pièce dans la case « Jim Moriarty » situé à côté de celle qui indiquait « Balthazar Graves », il referma la mallette et la rangea avec soin à sa place. S’appuyant sur le plan de travail, Sherlock baissa la tête et consentit enfin à lui répondre.

« Jim Moriarty, n’est pas un Professeur dans mon monde. Je ne sais pas grand-chose de lui. Il ne laisse que très peu de trâce. Tout ce que je peux t’en dire, c’est qu’il possède plusieurs identités. Je ne connais que très peu de chose sur lui. Tout ce que je sais, c’est qu’il s’agit peut être de la personne la plus intelligente que je n’ai jamais rencontrée. Il est même certainement plus intelligent que moi… »


Grimaçant à cette idée, il reprit son monologue, toujours dans la même position, les bras écartés et appuyés sur son plan de travail, sourcils froncés.

« J’ai supprimé la dinde par mesure de précaution. Je ne sais pas si elle a été empoisonné. Et je m’en moque, puisque de toute manière, vous êtes en vie. Dans mon ancien monde, Moriarty était un criminel consultant. Un expert en criminalité. Voleur, assassin, truand. Il orchestrait tout à la perfection, un maître en la matière. Trois affaires liées à lui, trois mystères sans réponses. aujourd’hui, nous en sommes à la quatrième. Il fait cela parce que c’est plus fort que lui. Et il sait également que c’est plus fort que moi... »

Les mains tremblantes sous l’effet de l’adrénaline et de l’émotion, il eut un léger sourire en coin. Après tout, n’était-ce pas merveilleux que cet homme soit enfin de retour ? C’était presque jubilatoire. Mais ça pouvait avoir de nombreuses conséquences…

« Je le croyais mort. La pièce d’échec est un clin d’oeil. C’est la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, aux chutes de Reichenbach. Une partie d’échec. Au sens propre comme au figuré… Que je croyais avoir gagner. Mais visiblement, lui aussi à réussi à s’en sortir. Comment, s’est un mystère... »


Perdu dans ses pensées, il se rendit copte qu’il réfléchissait à voix haute. Plissant des yeux, il se tourna vers Angelika. Puis il déclara d’un ton neutre :

« Vous ne craignez rien du moment que je suis présent pour vous protéger. Le problème n’est pas là. Il a relancé la partie. La suite de Fibonacci… C’est complètement insensé... »


Comme si une multitudes d’idées se cognaient dans son esprit, il se saisit la tête avec ses deux mains. Puis, brusquement il se tourna vers Angelika. Elle faisait les cents pas et parlait à voix hautes, tout comme John.

« Oui ! Continue à faire ça ! Tu en penses quoi toi, de la suite de Fibonacci ? »


Levant ses bras d’un air triomphant, il attendit ses hypothèses avec espoir. A vrai dire, ils partaient de rien. Mais ça, ce n’était pas un problème pour le Docteur Beresford et Sherlock Holmes.



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________________________________________ 2018-04-11, 19:04

Le retour de Moriarty
Angelika & Sherlock
Décidemment, ce Noël était plein de rebondissements ! Après notre rencontrer houleuse avec le clown diabolique, voilà que James Moriarty réapparaissait du monde des morts. C’était totalement incroyable. Laissant Sherlock se rendre au salon pour expliquer la situation à Madame Hudson et recommander ma fille à ses bons soins, il me rejoignit bien déterminer à éclaircir ce mystère et les nombreuses questions que je venais de lui poser.

Prenant comme il m’avait recommandé ma place sur son lit, je le regardais pensive ressortir les dossiers sur ses ennemis. Mon regard se fixa alors sur un nom que j’étais bien loin d’imaginer trôner parmi sa pile de dossier. Pourquoi Sherlock prenait-il la peine de s’intéresser à Balthazar Graves ? Il ne méritait sans doute pas son attention, d’ailleurs j’étais convaincue que le barbier ne méritait l’attention de personne ! Le mettre aux côtés du nom de Moriarty était vraiment trop d’honneur pour lui ! Soupirant légèrement, je prêtais plus soin aux propos de mon acolyte.

Il me parla tout d’abord de son ennemi en disant que, comme cela arrivait bien souvent, l’œuvre connue du public ne représentait pas la réalité. Sherlock m’avoua qu’il connaissait bien peu de choses sur ce dernier, si ce n’était que son intelligence égalait ou surpassait la sienne. Cette pensée parcourut mon échine d’un frisson d’effroi. A ma connaissance il n’y avait qu’une seule personne qui pouvait s’attribuer ce mérite jusqu’à présent ; Mycroft Holmes ! Mais à la différence de Moriarty, Mycroft était de notre côté. Mais que penser d’un véritable génie du mal qui lui n’hésiterait jamais à provoquer le grand Sherlock Holmes sur son propre terrain de jeu ? Je commençais alors à réaliser que cette enquête serait probablement le combat le plus difficile que nous aurions à livrer.

Cependant, Sherlock ne semblait pas partager mes craintes. Au contraire, le détective jubilait intérieurement de voir enfin ressurgir du passé un adversaires de sa trempe. Désireuse de le ramener sur terre, je poussais dans un soupir.

« Oui et bien espérons que tu pourras résoudre cette quatrième énigme avant qu’il fasse trop de dégâts dans cette ville. Tu dois à tout prix remporter cette partie ! »

Les paroles de Sherlock me rassurèrent. J’aimais l’idée de nous savoir protéger et à l’abri sous son aile. Cependant, une question demeurait. Qui le protègerait lui si les choses venaient à se gâter ? Je n’avais certainement pas les armes nécessaires pour faire fasse à un James Moriarty au meilleur de sa forme. Le destin n’avait pas été des plus cléments avec ma pauvre petite tête de linotte. C’est pourquoi, au moment où Sherlock me demanda de lui donner ma théorie sur la suite de Fibonacci, je le regardais en haussant les sourcils. Rougissant un peu de ma propre bêtise, je pouffais légèrement de rire.

« Ah moi ? Tu me demandes à moi de résoudre une énigme mathématique crée par un cerveau aussi performant que le tien ? Je ne suis pas certaine d’être la personne la plus indiquée pour répondre à cette question. »


J’hésitais à ajouter que de demander l’avis de son frère ne serait pas de trop dans une telle situation. Après je n’avais pas eu la chance de naître avec le même bagage génétique qu’eux. Mon intelligence à moi restait limitée. C’était d’ailleurs une chose qui avait tendance à m’agacer en évoluant aux côtés d’un homme tel que Sherlock ! Il ne s’en rendait pas toujours compte mais son génie avait tendance à me déstabiliser et à réduire considérablement le peu de confiance que j’avais en moi. Cependant, je ne pouvais rester silencieuse, il en allait de ma réputation et de ma place d’associée principale du détective. Je tentais donc de me concentrer et de me rappeler ce que je savais de ce nombre.

« Bon très bien… je peux toujours essayer ! Je sais que la suite de Fibonacci est fortement liée à ce que l’on appelle le nombre d’or qui décrit la perfection géométrique des parties dans un tout. On le retrouve dans de nombreux élément, non seulement naturel mais également artistiques tels que l’architecture et en peinture. Est-ce que l’énigme pourrait avoir un lien avec des œuvres d’art… un trafic ou quelque chose d’approchant ? Est-ce que cela pourrait avoir un lien avec des attentats terroristes touchant des bâtiments ou des monuments architecturaux ? »

Je m’arrêtais un instant dans mes réflexions avant de reprendre.

« Après j’aurais également une autre théorie mais je t’avoue que celle-ci est particulièrement tirée par les cheveux. La première fois que j’ai entendu parler de cette fameuse suite c’était au travers d’un livre controversé de l’écrivain Dan Brown intitulé le Da Vinci Code. Il parlait d’un complot religieux et faisait référence au groupement religieux du Prieuré de Sion dont le but était de défendre la descendance de Jesus Christ et de Marie-Madeleine… La société étant dirigée anciennement par Leonardo da Vinci dont l’œuvre était fortement influencée par le nombre d’or. Mais bien sûr cela reste de la fiction et je doute qu’elle nous soit d’aucune utilité ! »

Je relevais un regard désolé à l’adresse de mon associé.

« Je suis navrée, Sherlock ! Je ne pourrais pas te renseigner plus que cela. »

acidbrain




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________________________________________ 2018-04-12, 10:26

“Allez les filles, c'est Noël!”





Sur le
Fil du Rasoir.
Après Rasage.


Ecoutant avec intérêt ce que lui disait Angelika, Sherlock Holmes resta un long moment à l’observer depuis sa chaise de bureau. Elle lui parlait du Prieuré de Sion, de Dan Vinci, et d’un auteur qu’il ne connaissait pas. Bien évidemment, il savait ce qu’elle voulait dire lorsqu’elle commença à énumérer les propriétés de la suite de Fibonacci. Se la remémorant tout en tapotant sur le montant de son fauteuil, il réfléchissait très vite. Soudain, quelque chose frappa Sherlock comme la foudre dans son esprit… Et si la suite de Fibonacci n’avait rien à voir avec cette piste en tant que tel ? Et si il s’agissait d’une piste bien plus simple, et bien plus pure que celle là… Comment pouvait-il savoir ? Jusqu’où Moriarty était allé ? Fronçant les sourcils, il fixa Angelika avec intensité. Moriarty voulait tester ce nouveau duo, il en était désormais certains. La suite de Fibonacci n’était pas un code, ce n’était qu’une piste, simple et vulgaire. Se levant avec une énergie dévorante, il se dirigea droit sur Angelika, et lui dit d’un air enjoué et amusé :

« Tu es assise dessus. Lève toi... »


C’était si simple. Mais ça ne pouvait être que cela. Moriarty n’était pas assez idiot pour le laisser mouliner sur un si maigre indice. En fait, ils les avaient manipulé. Il n’avait eu qu’une seule envie, c’était qu’ils se retrouvent tous les deux dans sa chambre. Lui sur le fauteuil en train de réfléchir, et Angelika lui parlant du Prieuré de Sion, assise sur le lit… Le lit. Comment savait-il ? Ils étaient les marionnettes d’un des plus grands metteurs en scène de tous les temps. Et ils avaient agi tous deux naturellement, sans même se rendre compte qu’ils étaient manipulé.
Passant ses bras sous le lit, Sherlock sortit avec précaution un objet rectangulaire d’environ 160 cm de largeur pour 1m de hauteur. Déposant l’objet avec soin, il examina le papier craft. Il n’était pas du tout emballé comme la première fois. On y avait mis un soin tout particulier. Sur le papier, un petit paquet cadeau l’attendait. Ca, ca n’y était pas la dernière fois.
Tendant ce dernier à Angelika, il déclara d’un ton pressé.

« Ouvre le, tu ne risques rien... »


Se contentant pour sa part de déchirer le craft avec une précaution toute particulière, il dévoila alors le tableau. Son regard perçant se plaça sur l’oeuvre majeur de Nicolas Poussin. Le Jugement de Salomon. C’était le vrai. Mycroft l’avait entreposé là, car il s’agissait d’un secret d’État. Amateur d’art, il n’avait pas voulu rendre l’original au Louvre et il l’avait stocké ici. Il lui avait soufflé un jour, qu’il était un sujet d’étude très en vogue à la CIA, et qu’il avait aimé que son frère y jette un œil. Sans rien trouver de particulier, Sherlock l’avait placé sous son lit. L’examinant avec un nouveau regard, et ayant toutes les clefs en mains pour en déchiffrer l’essentiel, il se tourna vers Angelika d’un air désolé.

« Oui, c’est un vrai. Il s’agit du Jugement de Salomon, peint par Nicolas Poussin. Un des membres imminents du Prieuré de Sion, à en croire les légendes… Mycroft l’a déposé ici, pour que je l’étudie. Maintenant il prend tout son sens. Moriarty est venu. Il a ouvert le paquet, il a observé le tableau. Il y a lu quelque chose que je n’ai pas vu auparavant… Mais quoi... »


Fixant avec intensité le tableau, il examina les détails. C’était une véritable œuvre d’art. Les traits, les contours, les perspectives… Tout était parfait. Observant la scène qui résumait comment Salomon avait construit sa propre légende, il se tourna vers Angelika, passa un doigt sur la toile avec une délicatesse infinie…

« Jérusalem. »


Laissant le tableau, sans rien dire à Angelika de ce qu’il avait vu, il passa sa tête par dessus l’épaule de son acolyte. On pouvait voir un mot écrit dans une écriture parfaite, accompagné de deux billets d’avion pour la ville Sainte.
« Pour mon meilleur ami, Sherlock Holmes, et sa nouvelle copine, le Docteur Angelika Beresford ! Espérons que celle-ci sera meilleur que le précédent Docteur ! Bisous ! Jim. »

Ricanant comme un gamin, il fixa Angelika, lui posa sa main sur l’épaule et déclarant d’un ton enjoué.

« Et bien je crois que les Aventures de Sherlock Holmes et du Docteur Beresford peuvent commencer... »






Angelika B. Beresford
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________________________________________ 2018-04-18, 16:24

Le retour de Moriarty
Angelika & Sherlock
Obéissant aux instructions de Sherlock, j’énumérais un à un tous les éléments qui me venaient à l’esprit lorsque je pensais à la suite de Fibonacci. Au fond de moi, j’espérais réellement que l’un d’eux puisse éveiller une idée de génie chez mon brillant acolyte. Mon discours une fois terminé, je m’étais à nouveau assise sur le lit, attendant que le grand Sherlock Holmes me fasse part de ses propres déductions. Sa réponse arriva bientôt sous une forme bien surprenante. Mon ami se dirigeant vers son lit tout en souriant, il me lança ses mots qui sur le coup m’étonnèrent au plus haut point.

« Tu es assise dessus. Lève toi... »

Fronçant les sourcils, il me fallut quelques secondes pour réaliser ce qui se passait. Je finis par me relever de mon assise, non sans m’être excusée au passage pour mon temps de réaction. Sherlock se mit alors à fouiller sous son matelas. Mon attention étant alors toute braquée vers lui, j’ouvris légèrement la bouche étonnée lorsque je le vis sortir un grand objet dissimulé dans du papier craft. A voir la taille et le volume du paquet, je compris très vite qu’il s’agissait d’un tableau. Cependant, j’étais loin de me douter de la valeur de cette toile ! Mon associé me tendit alors un petit paquet surprise qui accompagnait la peinture en question. Il me garantit que je ne prendrais aucun risque en l’ouvrant, Avec une petite moue désapprobatrice, je lançais dans un soupir.

« J’espère que tu as raison. On ne peut pas vraiment dire que les cadeaux nous ont particulièrement portés chance jusqu’ici ! »

Chassant de mon esprit les souvenirs douloureux reliés au clown, je choisis de mon concentrer sur l’instant présent. Je n’obéis cependant pas aux ordres de Sherlock immédiatement. Ma curiosité concernant le tableau était beaucoup trop forte pour que je puisse m’intéresser à quoique ce soit d’autres. Avec une mine émerveillée, j’observais avec soin ce qui se cachait derrière le papier craft que Sherlock avait déchiré. Le tableau que j’y découvris alors me cloua littéralement sur place. Ce n’était pas la première fois que j’avais l’occasion de voir cette célèbre représentation de la scène du Jugement de Salomon. Après tout, de nombreux livres religieux que je lisais étaient illustrés de cette image. Mais jamais, au grand jamais, je n’imaginais que cette toile aurait pu surgir de sous le lit de mon colocataire.

« Alors c’est vraiment la vraie toile de Poussin ? C’est incroyable ! »

Un sourire éclairant mes lèvres, je m’approchais de Sherlock et de la fameuse toile. Ma rationalité reprit cependant un instant le dessus sur ce sentiment honorifique de pouvoir contempler ce chef d’œuvre d’aussi près.

« Mais on ne peut pas dire que ce soit très malin de la part de ton frère de l’entreposer ici. N’importe qui pourrait s’introduire ici et le voler ! »

La preuve étant que Moriarty lui-même était tombé dessus. C’était d’ailleurs surprenant d’imaginer que ce criminel avait pu tomber dessus sans chercher aucunement à s’en emparer. Pour moi, c’était une preuve supplémentaire que nous n’avions pas affaire un truand de bas étage ! Il semblait seulement prendre du plaisir à jouer avec les nerfs de son meilleur ennemi. Mon associé s’interrogeant sur l’élément manquant, je crus bon de me lancer dans des explications symboliques sur la scène. Après tout peut-être y avait-il également une dimension symbolique derrière le choix précise de ce tableau. La religion ayant toujours été un sujet de prédilection pour moi, je pourrais au moins apporter mon aide là-dessus.

« Ce passage de l’Ancien Testament à toujours fait partie de mes histoires biblique de prédilection. Le Roi Salomon s’est retrouvé devant deux mères qui se disputaient un nourrisson, chacun prétendant qu’il lui appartenait. Le roi devenant juge devant le conflit qui les opposait proposa de partager le butin à part égales. Chacune des femmes pouvant repartir avec une moitié du nourrisson. La première accepta sur le champ, trouvant son jugement acceptable. La deuxième révoltée refusa tout bonnement ! Le Roi su alors que la deuxième femme était la véritable mère de l’enfant car seule la mère pourrait être révoltée par l’idée de voir son bébé mourir. Tu penses qu’il pourrait y avoir également une symbolique derrière cette toile ? »

Détournant alors mon regard de la toile, je le portais sur l’étrange cadeau que mon associé venait de recevoir. Il s’agissait là de deux billets d’avion accompagné d’un mor aux propos plus que douteux. Sans ajouter un mot, je me tournais vers Sherlock qui comme un gamin se réjouissait à l’idée de se lancer dans cette folle enquête. Je souris également, songeant au plaisir que j’aurais à participer à cette enquête qui nous mènerait jusqu’au bout du monde. En tant que croyante j’avais d’ailleurs toujours rêvé de visiter la ville sainte et l’idée de m’y rendre une fois dans ma vie me comblait de bonheur. Jetant un regard à l’adresse de Sherlock, je repris sur le même ton enjoué

« Eh bien partenaire, mettons-nous en chasse ! »

--------------------------------

Notre projet de voyage fut cependant reporté. Sherlock avait été envoyé en mission par Mycroft et je n’avais guère eu de nouvelle durant une semaine. Comme si cela ne suffisait pas, nous avions eu droit à un réveillon de Nouvel An particulièrement mouvementé. Après avoir récupéré la lettre que j’avais écrite il y a une vie de cela à mon barbier criminel, Sherlock m’avait confronté à un interrogatoire des plus soutenu ce qui avait donné lieu à une monstrueuse scène de ménage. Autant dire que la perspective de partir enquêter à peine deux jours plus tard ne me réjouissais pas tellement. Furieuse d’avoir ainsi pu être espionnée par mon ami, je ne lui avais pas adressé la parole durant deux jours, excepté pour régler les problèmes d’organisation pour cette nouvelle enquête. N’importe qui aurait pu annuler le voyage mais pas nous. Il existait des choses bien plus grandes et importantes à régler qu’une dispute entre ami. Jim Moriarty était en liberté et ses manigances pourraient entraînés la mort et la destruction de plusieurs personnes. Nous ne pouvions donc pas nous permettre de reculer.

La mort dans l’âme, je confiais Katelyn aux bons soins de Madame Hudson qui je le savais serait la plus extraordinaire des nounous pour elle. Nous nous étions rendus à l’aéroport ou après un vol de 13h nous avions finalement atterris à l’aéroport de Jérusalem. Personnellement, j’étais satisfaite de pouvoir enfin poser pied à terre. Ce n’est pas que je n’appréciais pas l’avion bien au contraire. Il me rappelait les folles escapades que j’effectuais avec Bernard à vol d’albatros dans le Monde des Contes. Non en réalité c’était es heures interminables où nous n’avions rien d’autre pour nous occuper que notre compagnie mutuelle. Nous n’avions pas trouver de vols de nuit où j’aurais pu me contenter de faire semblant de dormir pour ignorer la présence de Sherlock à mes côtés, bien évidemment que non ! Ca aurait été trop simple. Je m’étais donc plongée dans la lecture du livre de Dan Brown, ce fameux Da Vinci Code. Notre affaire n’avait sans doute rien à voir avec ce roman mais comme un grand nombre d’éléments semblaient y être rattaché, je pensais que d’une manière ou d’une autre, il pourrait nous être utiles.

J’étais donc toute heureuse d’atterrir et de pouvoir rejoindre notre hôtel. Après toutes ces heures de voyage, quelques heures de sommeil ne seraient pas de trop pour récupérer toutes les facultés de nos petites cellules grises. Assis dans le taxi qui nous y menait, je brisais pour la première fois ce silence devenu trop pesant.

« Cela fait plus d’une semaine que l’énigme nous a été lancée et depuis rien ne s’est produit. Ne penses-tu pas qu’il s’agissait d’une blague de mauvais goût ? Ou qu’il attendait sagement de nous voir quitter Storybrooke pour pouvoir agir ? »

Et puis soudain, je repensais à la fameuse mission à laquelle Sherlock avait participé durant son absence. Une idée bien saugrenue me vint alors à l’esprit.

« Ou alors tu as appris de nouvelles informations et tu refuse de m’en faire part. Est-ce qu’il y avait un lien quelconque entre notre enquête et ta fameuse mission ? »


Attendant la réponse de mon coéquipier, je vis bientôt en face de nous s’élever l’immeuble magnifique dans lequel j’avais réservé nos chambres. Ayant le goût du luxe, je ne m’étais pas faite priée pour choisir un hôtel 3 étoiles en plein centre-ville. Un emplacement idéal pour en faire notre petit QG planté au milieu d’une course au trésor que nous devrions menés ; tout du moins c’est ce que j’avais compris en devinant le goût morbide du jeu de notre ennemi.

Bientôt, nous pénétrions dans ce magnifique bâtiment et laissant Sherlock à l’entrée, je me dirigeais vers la réception.

« Bonjour, Je suis le docteur Angelika Beresford ! J’ai fait une réservation d’une chambre lit jumeaux pour trois nuits avec petit déjeuner. »

« Attendez, je vais juste vérifier ! Oh vous avez de la chance Dr Beresford. Une chambre double a été décommandée il y de cela un jour. Nous vous l’avons donc attribué à vous ainsi qu’à Monsieur Beresford. Cela sera sans doute plus agréable pour vous ! »

Agréable n’aurait pas vraiment été le mot que j’aurais choisi en la circonstance. Ouvrant de grands yeux à l’évocation de cette réservation des plus fortuite, je tentais de répliquer.

« Oh non attendez, il y a une erreur. Nous ne sommes pas… enfin nous ne sommes pas en couple ! »


« Je suis vraiment navré, madame ! Je peux toujours essayer de vous changer de chambre. »

Commençant à fouiller dans son ordinateur, elle finit par déclarée dépitée.

« Malheureusement nous n’avons plus d’autres chambres disponibles. Est-ce que vous… »

« Non ne vous inquiétez pas, nous nous en accommoderons ! »

Soupirant légèrement, je finis par lui adresser un sourire rassurant. Après le long voyage que nous venions de faire, je n’avais vraiment pas le courage de me battre pour de telles futilités. Au fond, cela n’avait pas d’importance. Partager le lit de n’importe quel autre homme aurait pu me sembler déplacé, mais là on parlait de Sherlock… le grand gamin que je supportais tant bien que mal depuis deux mois. Je n’avais rien à craindre. De toutes manières, étant donné le temps que nous passerions ici cela ne valait pas la peine de s’alarmer. Payant le séjour, nous finissions par montrer les bagages jusqu’à la chambre. Et nous voilà repartis pour un tour. Autre décor, autre pays mais toujours réunis dans une pièce semblable à celle que nous avions la veille à Baker Street. A peine installés, je m’assis sur l’un des fauteuils en attendant de recevoir nos prochaines instructions.

« Bien monsieur le grand détective, dites-moi ! Par quoi commençons-nous ?"
acidbrain




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________________________________________ 2018-04-19, 14:12


"On commence par où?"
"Par se faire la gueule. C'est bien ça non?"





Le voyage dans l’avion avait été plutôt long. Mais le silence qui avait précédé leur dispute lui avait au moins permis une chose : réfléchir en paix. Toutes les théories se bousculaient dans sa tête, et il n’arrivait pas à mettre la main sur la bonne. En fait, le silence de sa collaboratrice était plus un fardeau qu’une bénédiction. Sans elle, il n’arrivait pas à sélectionner la bonne hypothèse. C’est donc l’esprit embrouillé, qu’il grimpa dans le taxi, faisant sauter ses bagages de colère dans le coffre. Regardant la ville, aux normes de sécurités gigantesques déployés autour d’eux, il fixa la vitre opposée à Angelika. Quand elle réussit enfin à lui adresser la parole, il se tourna lentement vers elle, et comme un enfant de 4 ans, il déclara d’un ton rempli de maturité :

« Tu t’es enfin décidée à briser le silence. Bravo. »


Et avec l’exagération d’un enfant de 8 ans cette fois-ci, il frappa dans ses mains pour donner un peu plus de consistance à ses propos. Retrouvant son sérieux, il poursuivit en regardant devant lui, ainsi que le chauffeur de taxi.

« Je ne parle pas en présence d’un Agent du Mossad. »


Le chauffeur haussa alors les sourcils, légèrement surpris et s’arrêta à l’endroit même où il avait demandé de s’arrêter.

« Et tu ferais bien de garder ta langue dans ta bouche tant que nous sommes en Israël ! Tu l’as déjà fait aux Etats Unis, c’est pas pour faire n’importe quoi avec ici. »


Tendant un billet, il fit un petit clin d’oeil au chauffeur de taxi.

« C’est votre accent, qui vous a trahi. Vous revenez de mission, où vous étiez en Angleterre. Vous êtes moins bronzé que la majorité des gens ici. Allez faites moi plaisir, faites un bon rapport. »


Sur ce, fier de lui, il sortit au grand air et se tourna vers Angelika, un peu plus gentil cette fois-ci.

« La femme porte les valises ! Allez ! Oh, et non, ces deux enquêtes sont complètement différentes. Mais c’est bien de l’avoir pointé du doigt ! »


Une fois entrée dans le vestibule de l’hôtel, ses yeux commencèrent à analyser toutes les personnes qu’il commençait à croiser. Beaucoup d’hommes d’affaires, de toutes nationalités, et très peu de touristes. S’installant au piano dans le hall d’entrée, il commença à en jouer sous le regard appréciateur des passants. Il n’aimait pas s’occuper de la paperasse. Il avait une secrétaire pour ça ! Et elle faisait ça très bien même.
Quittant enfin sa position, et cessant de jouer, il suivit Angelika, qui lui expliqua la situation des deux lits.

« Il fallait prendre l’accent Néerlandais. Ils dorment toujours dans des lits séparés. C’est pas grave, tu prends le canapé. Il y a toujours des canapés dans les fauteuils trois étoiles... »


Sortant de l’ascenseur, il rentra dans la chambre. Jetant ses valises sur le lit, il fit rapidement le tour de cette dernière. Il n’y avait pas de canapé. Passant ses mains un peu partout, son regard s’éclaira une fois passée ses doigts derrière la tête de lit. Se tournant vers Angelika, il plaça son doigt devant la bouche. 

« On va commencer par aller faire un peu de shopping ! »


Prenant Angelika par le bras, il l’engagea vers la sortie, lui mettant un superbe chapeau melon sur la tête.

« Ca te va très bien, Mademoiselle Poirot. »
ricana-t-il.

Une fois dehors, et passé quelques rues, il arriva sur un marché à ciel ouvert, ou de nombreux touristes achetaient divers objets religieux en tout genre.

« Fais comme moi, fais semblant de chiner. Nous sommes espionné par le Mossad. Ils doivent être au courant de notre arrivée. Ils n’aiment pas trop quand je viens ici. Ils ont raison, la dernière fois, j’ai fouillé le Mur des Lamentations sans leur permission. On a frôlé l’incident diplomatique… Pour en revenir à nos moutons, je pense que j’ai une piste. Nous devons allé à l’emplacement du Temple de Salomon. Le soucis c’est que les « ruines » actuelles ne sont pas les bonnes. Elles ne font pas parti du véritable lieu. Il faut que nous allions trouver un guide. Un vrai guide, qui sait où il se trouve. En général, leurs secrets sont transmis de génération en génération… Tu veux une datte ? »


Avec un accent arabe parfait, il lui tendit une grappe de fruit sec qu’il venait d’acheter tout en parlant avec elle.



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