« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ce corps me tapait sur le système, en plus de me frapper tout court. Elle m'avait sonné un moment et je me réveillais avec une douleur épouvantable à la tête. Evidemment. Une vilaine ecchymose, sans doute et je ne voulais même pas imaginer sa couleur. Par chance, j'avais une frange qui permettait de masquer le massacre et ça, c'était cool. Même dans les situations pas classes, je savais restais classe. C'est tout moi, ça. Il ne restait qu'à espérer qu'elle tombe correctement car je ne pouvais pas utiliser mes mains. Et là c'est le moment d'arrêter de parler de moi pour vous décrire un peu ce qu'il se passe : Sherlock et moi étions toujours dans le majeur mais attachés, cette fois-ci. Et solidement, par de grosses cordes qu'on aurait jamais dû être en mesure de trouver dans un corps humain. Je sentais le dos de Sherlock contre le mien mais ce n'était pas la proximité avec cet être imbibé d'arrogance qui était le plus gênant. Non, le plus préoccupant, c'était les tubes de dynamite accrochés à moi et reliés à un réveil. Je ne savais pas ce que ça donnait, un concept comme le Dégoût qui explose, mais je savais que c'était pas cool du tout sur un humain. Donc c'était probablement pas cool non plus sur moi - sans parler du fait que le sang et les boyaux aussi. Enfin, je baissai les yeux sur le papier qui trônait sur mes genoux et le lus à haute voix pour que Sherlock et son esprit si brillant en profitent aussi (et aussi pour le réveiller s'il était également assoupi) :
"LILY VA FAIRE BOUM SAUF SI VOUS PARTEZ IMMEDIATEMENT ! BANDE DE VILAINS !"
Sur ces "bonnes" paroles, le compte à rebours s'enclencha : moins de cinq minutes, presque comme dans James Bond. Dommage que son fan number one ne soit pas dans le coin. - OK La Belle au Bois Dormant, ça c'est le topo alors ouvre grand les oreilles : nous sommes reliés à de la dynamite qui est reliée à un réveil qui indique moins de cinq minute avant le grand BOUM. Si t'as vraiment un intellect supérieur, c'est le moment. Sans pression aucune, hein. Moi, mon truc, c'est le poison, pas la dynamite. - Et que voulez vous que je fasse, même avec un intellect supérieur à la moyenne, attaché, avec un compte à rebours hm ? demanda-t-il, cassant. Je roulai des yeux. J'aurais préféré avoir le Lapin, en fait. Sherlock commença à se dandiner pour tâcher de se libérer de ses liens. Il devait avoir l'air bien ridicule et moi j'étais bien agacée de me prendre des coups dans le dos. Littéralement. J'étais même pas certaine que ça marche, en plus. - L'homme en cage de David Copperfield.... Vous connaissez ce tour? demanda-t-il après un temps. Je me figeai, perplexe et profondément agacée. Je déteste mais alors je DETESTE devoir avouer que je ne connais pas un truc. Et surtout à lui. Mais c'était le cas. Je ne l'en détestais que plus, fatalement. - Non, répondis-je aussi nonchalante que possible (de toute façon il ne pouvait pas voir ma tête agacée). Mais je sais qui est David Copperfield. Je vous écoute. Sherlock continua de se dandiner comme un poulet mais sans résultat. - Trop serré, finit-il par conclure. Comme c'était étonnant... Je soupirai. - Bougez pas, je vais vous faire les poches. Pour la bonne cause. On sait jamais, Elliot a pu téléporter des trucs utiles dedans. J'y croyais moyen mais c'était pas le moment. Je contorsionnai ma main jusqu'à la poche droite et n'y trouvai que des bonbons. Mais en répétant l'opération dans la poche gauche je trouvai un couteau suisse. Ah, ça c'était bien ! Même si je n'en voyais pas l'utilité en montagne, c'était pas réellement le moment. Je l'actionnai : d'abord vint le tire-bouchon puisse un stylo, puis une paire de ciseaux de couture et enfin le couteau qui coupait. Je le sus quand la pointe aiguisée rencontra celle de mon index. Alors je contorsionnai ma main dans l'autre sens, vers la corde, et commençai à la sectionner activement. - De haut en bas, Dégoût. Jamais de bas en haut. C'est bon ? conseilla Sherlock avec un soupçon d'impatience dans la voix. Depuis quand il m'appelait Dégoût, lui ? On avait pas le temps d'y réfléchir. - Je fais de mon mieux, rétorquai-je, le souffle court, sans continuer de couper. Je préférai ne pas regarder le minuteur. C'était long et fastidieux et on y arriverait jamais mais j'avais déjà tranché la première corde quand une Lily affolée arriva. - Oh la la mais qu'est ce qui vous arrive ? demanda-t-elle un peu sottement. J'aurais bien aimé avoir le temps de faire de l'ironie mais nous n'en avions certainement pas alors j'en vins aux faits : - Eh bah comme tu peux le voir, le Clown aime tellement la charcuterie qu'ils nous a saucissonnés. Ca t'embêterait de nous filer un coup de main puisque t'es là ? - Bien sûr ! En plus, je suis venue vous chercher ! Vous faites partie de la mission sauvetage, c'est ça ? demanda la Lily en s'approchant. - C'est ça, approuvai-je calmement. En s'approchant, la Lily - qui n'était pas aveugle ni totalement tarte - remarqua la bombe qui était accrochée à moi. Elle blêmit et plaqua ses petites mains sur son petit visage horrifié. - Surtout ne panique pas... Mais je crois que... qu'il y a une bombe sur toi ! s'écria-t-elle. - Ah moi je crois pas... Je suis carrément sûre que c'est une bombe. T'inquiète, la panique, je sais pas faire, expliquai-je, nonchalante. Dieu merci, cette expédition s'était passée des services de Jaspeur. Cela dit, cette Lily n'était pas en reste pour ce qui était du trouillomètre. Néanmoins, elle s'agenouilla, prenant sans doute énormément sur elle, et fixa la bombe. - Il faut couper le fil rouge. Ou alors c'est le vert ? Elle hésitait. Mais c'était même pas ça le pire. - Tous les fils sont noirs, fis-je remarquer. Je n'y connais vraiment rien, et cette fois c'est vrai, parce que d'habitude je dis ça pour faire semblant, mais peut-être que si tu coupes le fil qui semble alimenter le réveil ça marchera ? suggérai-je. Ou alors tu les coupes tous en même temps de sorte à être certaine que rien ne pourra rien enclencher. La Lily demeurait soucieuse : - J'ai sûrement pas vu le bon film. C'était en sous-titré, c'est peut-être pour ça. Pourtant j'étais sûre qu'il y avait un truc avec les couleurs.. Elle observa le réveil et s'écria soudain : - Ouuh il ne reste plus que deux minutes ! J'avais bien envie de lui dire que c'était alors pile le moment de s'activer mais je n'étais pas sûre qu'elle écouterait. La Lily était trop occupée à paniquer (ce qui n'est jamais utile dans pareil situation) et à se tordre les doigts pour s'apaiser. - On peut essayer ton idée. De toutes façons, c'est trop tard pour appeler le service de Déminage. Par contre, tu as un couteau ou quelque chose de pointu ? demanda-t-elle en montrant ses mains vides. Je dégageai alors ma main aussi bien que possible pour lui montrer le petit couteau suisse que j'avais trouvé un peu plus tôt. - Je pense que ça fera l'affaire, non ? - C'est parfait ! s'écria la Lily en l'attrapant. Puis elle coinça sa langue entre ses dents et attrapa tous les fils dans ses mains. Je ne manquai évidemment pas une miette de ce qu'elle faisait, vu qu'elle tenait nos vies (surtout la mienne) entre ses mains. C'est comme ça que je vis qu'elle ne parvint pas à couper tous les fils en même temps. Seuls deux étaient rompus et le réveil s'accélérait - de même que la panique de la Lily. - Qu'est-ce que je fais ? s'écria-t-elle de sa voix fluette en m'observant. - Déjà, tu arrêtes de paniquer parce que ça sert à rien dans pareille situation. Ensuite tu coupes les fils restants puis que de toute façon on a plus rien à perdre à part nos vies. Et après si jamais ça marche pas... tu cours loin et vite, conclus-je stoïque. Avec un peu de chance, la bombe, si elle explosait, ne causerait de dégâts que dans la main de Lily - qui deviendrait peut-être manchot, certes, mais comme disait Mick Jaegger "on peut pas toujours avoir ce qu'on veut". Et si cette Lily ne pouvait rien pour nous (et surtout moi), bien que je sois une grande perte, ça ne lui servirait à rien de mourir avec nous. - Mais... je ne veux pas que la main de la Grande explose ! Elle en a encore besoin ! s'écria la Lily, déconcertée. Je me retins de rouler des yeux, préférant les fixer sur Lily qui coupait les fils uns à uns pour être sûre de tous les avoir. C'était pas tellement ce que j'avais proposé, mais bon, au point où on en était... L'aiguille du réveil sautait de dix secondes en dix secondes et Lily coupa le dernier fil à deux secondes du time's up. Si elle avait pris moins de temps et si jamais ça loupait, elle aurait pu tenter de s'enfuir. Mais plus maintenant. Elle était peut-être un peu bête, en fait... Toujours est-il que la bombe n'explosa pas. - On est vivants ! Vous êtes vivants ! s'écria la Lily, de joie et de soulagement, cette fois. Elle avait tellement de joie à exprimer qu'elle me sauta dans les bras, sans se soucier de savoir si Sherlock allait, ou non, basculer à cause de nous. Personnellement, je m'en fichais aussi, en fait. J'ai jamais été trop fan de câlins, pourtant, j'enlaçai tout de même la Lily - peut-être pas réflexe. - Je suggère de vite nous remettre de nos émotions et d'aller retrouver les autres. C'est bien pour ça que t'es venue, non ? demandai-je à la Lily une fois qu'elle m'eut relâchée. La Lily sembla opiner.
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Ils étaient tous partis. Comme ça, d'un coup. La cascade s'était calmée, les mouvements de cette bouche aussi, bien que le tout soit encore bien trop humide pour que j'arrive à le supporter. Mon rythme cardiaque était anormalement rapide et j'aurai aimé me défouler en arrachant la langue de cette créature abominable, mais je ne pouvais pas abîmer le corps de Lily. A la place, je restais prostrée dans la cavité de cette dent. Je ne pouvais même pas profiter d'un peu de calme pour me ressaisir, les bruits de succion ponctuant le silence en me faisant frissonner de dégoût. Pourquoi est-ce que ma respiration ne parvenait pas à se stabiliser ? J'avais l'impression que tout mon corps tremblait et je détestais cette sensation. J'avais tenté d'appeler Elliot mais il ne daignait pas se montrer – je supposais donc qu'il était ailleurs, maintenant et que j'étais définitivement abandonnée par le reste du groupe. Je ne pouvais pas avoir été la seule à parvenir à me retenir ici, non ?
Il faisait noir. Affreusement noir. L'odeur était pénible et me donnait la nausée. J'allais finir mon existence dans ce trou et finir, fatalement, un jour, avalée et digérée comme un simple microbe. Cette perspective se faisait de plus en plus angoissante, me donnant des vertiges, et je crois que j'étais sur le point de pleurer. Même si je ne l'avais que très peu expérimenté, je reconnaissais la panique. La peur. Et je détestais ça.
« COUCOU EULALIE ! »
Je sursautais, n'ayant pas prêté attention aux bruits de pas autour de moi. Mon ouïe était pourtant infaillible – je m'en vantais bien assez régulièrement – et un tel détail pareil n'aurait pas dû m'échapper. Tout comme je n'aurais pas dû être si... soulagée, de cette main tendue dans ma direction.
« Je suis venue te chercher. Elliot me l'a demandé. »
La petite Lily se trouvait au-dessus de moi et mon cœur se mit à battre plus fort alors que ma gorge serrée se détendait.
« Tu devrais pas rester collée sur la carie. Ça risque de te noircir les cheveux. C'est déjà arrivé à l'une d'entre nous une fois, mais c'était pas trop grave puisqu'on est brunes. Ça s'est pas trop vu. Mais ça sentait mauvais. Par contre avec ta jolie chevelure, ça risque de se voir chez toi. »
Son nez froncé lui donnait une expression presque adorable. Elle me regardait avec tellement de... tellement de sympathie. Je n'avais pas prêté attention aux mots qu'elle avait prononcé. Je m'étais simplement redressée pour prendre sa main dans la mienne et la serrer contre moi. Peut-être un peu trop fort. Ce simple contact me procura un réconfort immense alors que je lâchais un soupir. Ce n'était pas Lily. Pas vraiment. Mais elle y ressemblait et elle dégageait quelque chose de semblable, qui faisait que je me sentais bien avec elle à côté de moi.
« Merci. »
Ce n'était qu'un murmure, à l'intonation bien plus misérable que ce que j'espérais, comme si elle venait de mettre fin à un supplice horrible... C'était le cas. Je n'étais pas faite pour être seule. Si elle était gênée, elle ne le montra pas assez pour que je m'en rende compte tandis que je m'écartais.
« Où est Elliot ? » lâchais-je finalement, puisqu'il était celui qui lui avait demandé de venir après tout.
« Il est dans notre cœur ! Enfin dans celui de la Grande ! »
Mes sourcils se froncèrent à cette annonce des plus inquiétantes à mon goût.
« Tu veux aller le voir ? Tu te sentirais peut-être plus... rassurée ? »
Je me pinçais les lèvres, dérangée par cette question. Elliot n'était pas supposé m'apporter le moindre apaisement, loin de là même, pourtant je sentais que le voir ne me ferait pas de mal. Je me persuadais que je voulais le retrouver simplement parce qu'il était à l'origine de ce voyage. Et qu'il se débrouillait mieux que moi, pour avoir trouver au moins cette Lily qui me faisait face.
D'un hochement de tête, je lui faisais comprendre mon approbation quant à ce plan. Je ne pouvais rien faire d'autre, de toute façon.
« On ne va pas abîmer le cœur en allant... dedans ? »
Cette interrogation me semblait fondée. Je ne voyais rien de positif au fait d'envahir un organe vital. J'avais déjà encore énormément de mal à me dire que je parcourais le corps de quelqu'un et que nous étions plusieurs, en plus de cela, ce même si nous étions réduits à une taille plus que microscopique. Allez en visiter l'intérieur de manière plus approfondi me paraissait toujours aussi... insensé.
« Ne t'en fais pas c'est étudié pour ! Le cœur est super solide ! Et comme c'est l'endroit le plus chaud, le clown ne viendra pas nous embêter. »
Elle savait se montrer rassurante. Elle connaissait cet endroit après tout, je pouvais lui faire confiance. Si cela pouvait nous éviter un face à face avec Grand Sourire, c'était certainement pour le mieux. Je trouvais désagréable de marcher dans cette bouche, tout comme mon inquiétude se réveilla lorsqu'elle m'indiqua que nous devions poursuivre notre route plus... bas. Je n'arrivais pas à me situer dans cet espace. Tout m'embrouillait. Sa main toujours dans la mienne avait la capacité de me détendre, mais pas de me faire totalement oublier toutes mes craintes.
« T'inquiètes je sais comment faire pour pas se faire digérer. »
J'espérais bien, c'était tout ce que je voulais éviter ! J'étais douée en escalade, il m'était aisé de la suivre pour descendre la paroi. Des affiches y étaient collées (et j'arrêtais de me demander comment une telle chose était possible), apparemment des avis de recherches d'âme perdue. Tout était visqueux et abîmé. Comme si l'apocalypse avait lieu à l'intérieur de ce corps. Le choc était difficile à encaisser, pour être honnête.
La mini-Lily passa à travers une membrane, geste qui augmenta ma perplexité bien que je n'avais pas le choix et que je devais faire de même. Les combinaisons de ski étaient finalement une excellente idée, je devais bien l'admettre. C'était toujours aussi sombre, le chemin était étroit, un léger couloir où je devais marcher derrière elle. Je sentais encore mes mains trembler.
« On se connaît pas nous deux ? Enfin je veux dire… Tu connais pas trop la Grande. Pourtant, tu as l'air de beaucoup l'aimer. On les sent, ces choses là. »
Sa tête s'était légèrement tournée vers moi et je restais quelques secondes indécise, cherchant à lui rendre son sourire du mieux que je le pouvais.
« C'est normal d'apprécier Lily, elle est gentille avec tout le monde. Alors... on doit l'être avec elle aussi. »
Il y avait quelque chose chez elle qui la rendait agréable. Sa joie de vivre, sans doute, cet optimisme. Cette naïveté.
« La Grande aussi t'aime bien même si elle est pas trop d'accord que tu tues notre Elliot. »
Je copiais immédiatement sa moue embêtée, ne m'attendant pas à l'évocation d'un tel sujet.
« Normalement je suis pas habilitée à parler de ces choses là. Je travaille dans la zone d'élimination des déchêts. Mais avec tout ce qui se passe en ce moment, on devient un peu multi-fonctions. »
Je préférais ne pas la questionner sur son rôle précis. J'imaginais très bien de quoi il s'agissait sans avoir besoin de le faire, pour connaître le fonctionnement d'un corps.
« Il ne faut pas qu'elle s'inquiète, je ne tuerai pas votre Elliot. Je tuerai Surt. J'ai compris que c'était différent. »
J'hochais vigoureusement la tête, non sans une certaine fierté. J'avais mis un certain temps à l'assimiler mais je me faisais à cette séparation. Il m'était bien plus aisé de faire face au dieu en distinguant ces deux identités, tout comme il était plus facile de vouloir le connaître en me disant qu'il n'était pas le tueur que j'imaginais.
« Mais Surt ça sera lui. Peut-être... J'ai pas lu toute la mise à jour concernant Surt mais ça a l'air d'être Elliot aussi. Alors... enfin faut que tu saches qu'on est toutes séparées en deux groupes : la partie qui accepte que tu fasses ton... travail. Et l'autre partie qui n'est vraiment pas d'accord. On a même voté ce jour-là. »
Elle aussi hocha la tête, d'un air plus grave, alors que la mienne se penchait sur le côté. Mise à jour ? Sur Surt ? J'ouvrais la bouche sans rien dire. J'étais soudainement tiraillée entre l'envie d'en savoir plus et celle de ne pas poser de questions pour l'instant. Ce n'était pas la raison de ma présence. Et j'allais retrouver Elliot, ce n'était sans doute pas le moment pour me faire douter à nouveau sur le fait de devoir le garder en vie. Si je m'interrogeais trop à ce sujet, je finirais par être tiraillée de nouveau et je ne pourrais pas appeler Hypérion à l'aide pour me faire entendre raison. Je finis par la secouer, chassant ces idées de ma tête. Ce n'était pas le moment.
« Vous êtes beaucoup de minis... de minis vous ? Vous êtes partout ? C'est très perturbant. »
Il y avait aussi ce léger, mais si léger détail, qui n'arrêtait pas de me tourmenter. Je m'imaginais que dans ce corps minuscule qui était en ce moment le mien se baladaient des dizaines de têtes rousses en train de tout faire fonctionner. Sans que je ne sente rien. Chose aussi impressionnante qu'effrayante.
« Oui ! Avant on était vraiment de partout dans le corps mais depuis que Grand Sourire a... Eh ben on est pratiquement toutes cachées dans le cœur. Il n'y a plus que quelques unes d'entre nous qui osent s'aventurer ailleurs. Les plus courageuses. Y'en a pas énormément. »
Je ne partageais pas son enthousiaste mais je supposais que faire partie d'un tel... groupe, devait avoir quelque chose de sympathique. Mais qu'est-ce qu'elle était, exactement ? Pas une créature. Pas un être doté d'une âme, mais un... accompagnateur d'âme ? Puisqu'elles étaient tout le temps là, avec la 'Grande Lily', comme elle le disait. J'esquissais un léger sourire, trouvant que ce rôle était méritant, finalement.
« Et tu es une des très courageuses, alors ? Il ne te fait pas peur, Grand Sourire ? »
« J'ai perdu à la courte paille. »
Oh. J'avais mal visé. Et son expression navrée confirmait qu'elle n'avait en effet pas décidé par une audace quelconque de venir à ma rescousse.
« Les très courageuses sont déjà parties à la recherche des autres alors il en fallait encore une et... c'est tombé sur moi. »
Elle se mordit les lèvres d'une manière qui me faisait me sentir coupable. Si j'avais su me débrouiller seule, elle n'aurait pas eu besoin de me chercher. C'était un peu de ma faute si elle s'infligeait ça.
« Il me terrifie. Alors qu'avant on l'aimait toutes bien. Avant qu'il ne prenne la place de la Grande. On a résisté comme on peut mais... »
Elle désigna l'une des affiches que j'avais déjà vu, qui ornait aussi ce couloir. Elle était lacérée par ce que je devinais être d'immenses griffes. Il ne m'était pas difficile de savoir à qui elles appartenaient, je les avais déjà vu taillader le dos de Balthazar.
« Il est bien trop fort. »
Une grimace prit place sur mes traits et je remarquais cette mine déprimée qu'elle portait et qui me pinçait le cœur.
« Il se passe quelque chose d'étrange depuis qu'il est là. Le corps s'abîme. On a essayé de le réparer au début mais... c'est de pire en pire. On n'a pas le matériel nécessaire. C'est pour ça qu'il y a des trous dans l'oesophage et ailleurs... On sait plus quoi faire. »
« Il est en train de la détruire... » murmurais-je avant de me reprendre. « Mais on est là pour ramener Grande Lily. Tout va s'arranger. »
J'aurai aimé dire que nous savions exactement de quelle façon gérer cette situation, mais je savais que je n'étais pas convaincante. Ce n'était pas le cas. Nous tentions, au moins, sans être certains que ça marcherait pourtant.
Nous n'avions pas arrêtés de marcher et je ressentais de plus en plus de vibrations. Un bruit sourd, un battement, profond, qui m'apportait une drôle de sensation. C'était si fort que je me sentais trembler à chaque pulsation. Une autre Lily apparut au bout du chemin, habillée de noir, postée devant une sorte de... je ne savais pas ce que c'était. Une entrée, sans doute.
« Elle est avec moi. »
La Lily en poste de surveillance ne dit pas un mot, se contentant de me dévisager, les yeux plissés. Je me sentais un peu mal à l'aise, à être observée de la sorte, mais elle finit par se décaler pour nous laisser accès à... je ne savais toujours pas ce que c'était.
« Vas-y, je te suis ! Faut juste se précipiter au bon moment ! Sinon tu pousses un peu et ça passe tout seul ! »
Lily – la première, celle qui m'accompagnait depuis le début – était assez motivée pour que je fasse taire mon inquiétude. Pousser un peu... Je n'avais étrangement pas envie de faire du 'forcing' dans le corps de Lily. Je craignais trop d'y apporter des dommages irréparables, même si il était déjà bien amoché.
C'était une sorte de valve. Elle s'ouvrait et se fermait par intermittences, en rythme avec les battements. S'y engouffrer était une chose très simple. J'avais des réflexes surhumains et une anticipation à toute épreuve, je ne risquais pas de me rater. Et en effet, je réussis le passage sans encombrements. Ce fut ce qui se passa ensuite qui me déstabilisa davantage : j'étais aspirée par un courant d'air impressionnant, sentant encore davantage le rythme cardiaque de ce corps que j'occupais. Ce fut si rapide et entraînant que je n'eus pas le temps d'en calculer la durée. Je me retrouvais sur un sol mou, retournée par cette entrée qui avait fait vibrer mon corps entier. J'en déduisais que j'étais une adepte des sensations fortes.
Tout était rouge autour. Plus où moins. Des teintes différentes, un dégradé parfait, donnant à la... pièce ? Ce n'était pas une pièce, c'était un cœur, bon sang. J'étais dans un cœur. Et c'était magnifique. J'en eu le souffle coupé, levant les yeux pour le détailler, en oubliant presque les battements au volume assourdissants qui me vrillaient les oreilles. Je sentais le mien battre au même rythme que celui dans lequel je me trouvais. C'était fascinant.
Ma main se porta à ma tête, avant que je ne réalise que mes cheveux ne me tombaient plus sur les épaules. Au contraire, ils étaient dressés en l'air d'une étrange façon, je le sentais en y passant mes doigts. J'avais beau chercher à les remettre à plat, ils ne daignaient pas retrouver leur place d'origine.
« C'est le courant aortique qui fait ça ! Ça a un effet décoiffant ! BIENVENUE DANS LE COEUR ! »
Mini-Lily 1 était à côté de moi. Je l'appellerai maintenant ainsi puisqu'il y en avait une trentaine d'autre, certaines allongés dans des sacs de couchage rouges étalés au sol. D'autres autour d'Elliot. Elliot.
« OH, JE PENSAIS PAS DIRE CA UN JOUR MAIS JE SUIS SUPER CONTENT DE TE VOIR ! »
Il s'était approché et je me contentais de le fixer, aussi surprise que détendue de le voir enfin. Je ne savais pas si je devais bien prendre ce qu'il venait de hurler à mes oreilles – mais que j'avais à peine entendu, cet endroit n'était pas fait pour les conversations. Au lieu de ça, je décidais de lui envoyer un regard perçant.
« TU M'AS LÂCHÉ LA MAIN ! »
J'avais du mal à accepter cet abandon. Peut-être. Ou je désirais simplement le laisser penser sans lui avouer que j'étais heureuse de le voir, moi aussi.
« RECTIFICATION : TU M'AS CASSE LA MAIN ! »
Son ton était réprobateur alors qu'il m'indiquait son bras en écharpe et ses doigts entourés d'un bandage parsemé de dédicaces diverses aux couleurs variés. Et accompagnées de petits cœurs. J'hésitais à sourire à cette vision, m'imaginant toutes les petites Lily en train de le cajoler. Pendant que j'étais en train de souffrir au creux d'une dent. Il n'avait pas à se plaindre. Il allait s'en remettre. Moi aussi, cela dit. Même si les bruits de succions me hanteraient pendant longtemps, je crois.
« OU SONT LES AUTRES ? »
« ILS VONT ETRE... »
Il se stoppa. Je compris rapidement qu'il attendait que le battement soit passé avant de poursuivre.
« … DIRIGES VERS... »
Définitivement, ce n'était pas pratique.
« … LE CERVEAU ! »
Oh. Je me demandais si ce serait aussi impressionnant qu'ici. Je supposais que ce serait peut-être même encore mieux, même si le fonctionnement d'un Coeur me captivait bien plus que celui d'un cerveau, en réalité.
« L'AMAZONE ! »
Je tournais la tête pour voir plusieurs minis-Lily venir dans ma direction. J'étais épiée par des regards curieux, certains visages souriants et d'autres moins accueillants. Ah, oui. C'est vrai.
Un petit nombre minoritaire se plaça devant Elliot, comme pour m'empêcher de venir plus près de lui. Elles ouvrirent dans une synchronisation parfaite leur chemisier et je m'interrogeais un instant sur leurs intentions, avant de discerner les tee-shirt qu'elles portaient en-dessous. Je pouvais clairement y voir le message inscrit, maintenant : LE MASSACRE DE SURT. ON DIT NON !
Ma tête se pencha légèrement et je faisais face à leur détermination, les Lily ne participant pas à cette démonstration arborant un air embarrassé. Le principal concerné, lui, était juste indécis. Il ne devait pas être au courant de ce vote qui avait eu lieu.
« Euh... JE VIENS EN PAIX. » répétais-je, en écho à ce que j'avais dis plus tôt dans la journée à Elliot, comme s'il s'agissait de mots magiques me rendant inoffensive.
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
C'était mal de penser que je n'avais pas très envie de quitter ce corps ? En plus, cette phrase était très bizarre. J'étais comme un coq en pâte ici, à me faire choyer par toutes les petites Lily. Elles avaient pris soin de moi en bandant ma main avec un reste de mouchoir en papier -c'était l'intention qui comptait. Ensuite, elles avaient fait la queue pour venir noter un mot tout gentil sur le bandage et l'agrémenter de pleins de petits coeurs. Puis, elles m'avaient fait visiter le ventricule gauche, à l'intérieur duquel on se trouvait. On avait vite fait le tour du propriétaire car c'était un peu vide, à part les sacs de couchage rouges posés sur le sol élastique et les quelques guirlandes multicolores accrochées aux parois.
Elles m'avaient expliqué avec une grande détresse que les soirées mousse avaient été annulées depuis que le clown possédait le corps. Comme je n'avais rien compris, elles m'avaient tout raconté. En gros, les soirées mousse, c'était le passage de la brosse à dents et du dentifrice plusieurs fois par jour. Ca sous-entendait donc que Grand Sourire n'appréciait pas l'utilisation de Colgate (et ça expliquait son haleine de phoque, d'ailleurs).
Eulalie nous avait rejoints et elle avait été plutôt mal accueillie par une minorité de Lilys qui semblaient faire barrage entre elle et moi. J'en fus profondément ahuri jusqu'à ce que je lise ce qui était écrit sur leurs tee-shirts. Ah, ok. J'étais partagé entre un mélange de reconnaissance et de tendresse. C'était beau cette façon qu'elles avaient de me défendre ! Histoire de les soutenir, je décochai un regard farouche à l'amazone qui assura "venir en paix". Ca ne parut pas détendre les quelques Lilys qui se massèrent davantage autour de moi.
"Ca va aller les filles." dis-je d'un ton à la fois désinvolte et viril.
Cependant, étant donné les battements de coeur assourdissants, on n'entendit rien. Ce qui m'obligea à répéter sans aucune désinvolture ni virilité :
"CA VA ALLER LES FILLES ! JE GERE !"
Elles hésitèrent et finalement dirent d'un même élan dans un soupir extasié :
"TU ES TELLEMENT FORT, ELLIOT !"
Ca faisait toujours du bien d'entendre ça. Flatté, je bombai le torse et leur adressai un sourire charmeur. Certaines portèrent la main à leur front et s'évanouirent. Bon d'accord, elles firent semblant de le faire, mais c'était tout de même agréable. Surtout qu'elles avaient le plus beau sourire du monde.
"ON N'A PAS FINI LA VISITE !" s'écria l'une d'elles en passant son bras autour du mien. "Y A LE VENTRICULE DROIT A VISITER ! C'EST LE PLUS IMPORTANT !"
Elles avaient le truc pour se stopper et parler au bon moment, entre chaque battement de coeur. J'avais essayé de faire pareil mais je n'avais pas encore la technique. C'était sûrement une question d'entraînement.
Je fis signe à Eulalie de nous accompagner. Hors de question de se séparer. Les Lilys au tee-shirt nous suivirent comme des gardes du corps, jetant un coup d'oeil méfiant à l'amazone tout en la suivant de près. Nous passâmes entre deux parois très étroites dont la pancarte stipulait "Cloison Interventriculaire" et arrivâmes jusqu'à ce qui semblait être le ventricule droit. Le décor était sensiblement le même, écarlate, brillant et palpitant, mais les battements étaient comme assourdis. Mes oreilles bourdonnèrent, surprises par le presque silence.
"C'est ici que la Grande stocke tout ce qu'elle préfère." expliqua la Lily qui me tenait par le bras. "Quand quelque chose ou une personne lui plaît beaucoup, la donnée quitte la mémoire centrale pour se placer ici. Il n'y a pas de sortie. Quand on entre dans son coeur, c'est pour toujours."
Elle posa sa tête contre mon épaule en laissant échapper un soupir d'aise. Quant à moi, je promenai un regard ému sur les différents objets qui représentaient les gens qu'elle aimait : une cacahuète géante, un éléphant en peluche qui ressemblait à s'y méprendre à Candy, un Oreo de la taille d'un fauteuil, un croissant de lune qui brillait près d'une tétine de bébé qui, je m'en souvenais, appartenais à Cassandre... Chaque être cher avait droit à son objet. Tous sauf moi.
Je mis quelques secondes à m'en apercevoir. Je déglutis avec peine, essayant de garder une contenance malgré mon absence visible. Une phrase du clown me revint en mémoire : "Je ne t'aime plus, Elliot. Il faut t'y faire. C'est comme ça. On se réveille un beau matin et pouf !" Je savais que ce n'était pas Lily qui avait parlé, mais Grand Sourire à travers elle. Cependant, à présent je doutais. Et s'il y avait une part de vérité ? Je ne pouvais nier l'attachement des petites Lily à mon égard, mais étaient-elles encore sous l'emprise d'un sentiment ancien voué à s'étioler ? La Grande Lily, la vraie Lily, m'aimait-elle encore ?
Je me mordis lèvres et reniflai discrètement.
"Qu'est-ce que tu as ?" s'enquirent aussitôt toutes les Lily présentes.
Oups, je n'avais pas été si discret que ça, en fin de compte.
"Rien. C'est juste que... il y a tout le monde dans son coeur. Sauf... moi." dis-je en passant une main dans ma nuque. "Mais c'est cool."
C'est cool ? C'EST COOL ? Non, c'est pas cool ! Je me collais une gifle mentale devant ma phrase de teckel. Les Lilys se lancèrent un regard indéchiffrable et l'une d'elles s'écarta pour appuyer sur un interrupteur, sur une paroi ventriculaire. Aussitôt, la cavité fut plongée dans l'obscurité. Les battements étaient toujours aussi assourdis et lointains. Au début, il ne se passa rien. Puis...
"Lève les yeux." chuchota la Lily qui me tenait le bras.
Je m'exécutai et en oubliai de respirer. Peu à peu, des étoiles scintillantes apparurent contre la voûte du ventricule obscur, formant un animal une constellation en forme de girafe.
"C'est parce que tu es sa lumière dans la nuit. La Grande le dit tout le temps." expliqua une Lily avec tendresse.
"On amène nos sacs de couchage ici de temps à autre. On arrive mieux à s'endormir quand on voit tes étoiles." ajouta une autre.
"On ne peut pas y rester tout le temps même si on aimerait bien, parce que sinon on risquerait de tout abîmer. C'est un endroit très fragile et très précieux."
Je ne parvins pas à retenir une larme de rouler sur ma joue. Je voulus la rattraper mais trop tard : elle avait déjà coulé. Je reniflai de nouveau, mais plus pour la même raison, cette fois.
"On va ramener la Grande." assurai-je, la voix enrouée. "Et on organisera la plus grande Soirée mousse de tous les temps."
J'évitai le regard d'Eulalie, car je me sentais gêné de pleurer devant elle. Elle ne semblait pas comprendre l'envergure de ce que ça représentait pour moi. D'un côté, je ne lui demandais rien.
Je fus tout de même surpris de la voir ouvrir sa combinaison pour sortir un mouchoir de sa veste et me le tendre. Elle paraissait très mal à l'aise d'esquisser ce geste. Tout d'abord, je ne compris pas ce qu'elle attendait de moi, puis lorsque je m'aperçus qu'elle cherchait seulement à se montrer gentille -ce qui était totalement chelou- je m'en saisis, ignorant le regard anxieux des Lilys au tee-shirt qui donnaient presque l'impression de se préparer à un attentat. Je me mouchai et lui rendis dans un état second. J'étais un peu trop dérouté par la girafe au-dessus de nos têtes pour avoir encore le sens commun.
"Je t'en prie, garde-le." précisa l'amazone avec un sourire embêté.
Me rendant compte de mon geste, je dézippai une poche de ma combi pour le fourrer à l'intérieur avec un sourire contrit. Après quoi, je passai une main sur mes yeux, inspirai à fond et redressai la tête.
"Montrez-nous le chemin pour se rendre au cerveau." déclarai-je à l'adresse des Lily, déterminé.
Le moment était venu de passer aux choses sérieuses.
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❝Heaven can wait we're only watching the skies❞
Hoping for the best, but expecting the worst. Are you gonna drop the bomb or not? Let us die young or let us live forever. I want to be forever young. Do you really want to live forever? Forever, and ever...
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« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J'étais tellement heureuse d'avoir retrouvée Aster que je lui aurai bien sauter au coup si j'avais pas été sur mon globule. C'était un vrai soulagement de savoir qu'il ne s'était pas fait digérer par la bile et mon soulagement ne fit que s’agrandir quand j'appris qu'Elliot allait bien. Les autres aussi iraient bien, j'en étais sûre, les petites Lily allaient s'occuper de nous tous... on avait plus qu'à arriver au plus vite au quartier cérébrale et une fois le problème réglé, j'aurai plus qu'à dégainer la zapette. La seule ombre au tableau, c'était la disparition de rhume. Il avait beau être dégueu, il était gentil et lui aussi voulait mettre une raclée à Grand Sourire. Je lui avais promis qu'il pourrait le faire. J'espérais sincèrement pouvoir le revoir.
Mais les crissements bizarre qu'on entendait dans le conduit auditif machin chose ne me disaient rien qui vaille et firent rapidement disparaître le sosie d'Amumu de mon esprit. Le couloir était vraiment sombre et forcément flippant, sinon c'était pas drôle. J'avais beau tenter de comprendre d'où venait le bruit, il était tellement diffus que je ne parvenais pas à savoir avec certitude.
- Avant l'oreille interne n'était pas aussi obscure.On laisse comme ça parce qu'on sait pas quoi faire. Ça ne s'étend pas, c'est déjà bien. - Oui c'est déjà bien... Mais pour le drôle de crissement là ? Vous avez rien fait ? Vous savez ce que c’est au moins ?
Je m'étais retournée pour voir que les globules blancs avaient définitivement arrêtés de me suivre. J'étais pourtant toujours malade et mon nez et ma gorge me piquaient de plus en pus à mesure que les minutes passaient. Alors où étaient-ils tous passés ? L'endroit était si mort que même les globules ne s'y aventuraient pas ? Je me sentais de plus en plus oppressée dans ce lieu. Déjà que j'étais clostrophobe, si je sortais pas d'ici très vite ça n'allait pas le faire du tout.
- On sait pas trop. Faut plus faire de bruit à partir de maintenant. Mais viens, je te montre si tu veux.
Lily m'avait fait un signe de la main pour m'inviter à la suivre tandis qu'elle avançait sur la pointe des pieds. J'essayais de faire de mon mieux pour l'imiter bien que la discretion n'avait jamais vraiment été mon fort. Mon amie s'approcha d'une des paroies pour en écarter les pans noireâtre. Un l'intérieur un espèce de sable terne, grisêatre semblait s'effriter lentement. Un peu inquiète, je m'approchait encore un peu, me demandant ce que ce foutu clown était en train de faire à Lily, la grande, celle qui était véritablement mon amie mais je fus brusquement prise de vertige. Tout en titubant légèrement, j'avais porté ma main à ma tête et m'était tournée avec lenteur vers Aster pour voir s'il était atteint du même trouble :
- Ca va ?
Sa réaction me fit comprendre que j'étais la seule à ressentir ça. C'était sans doite le rhume alors... même si ça ne m'avait jusqu'alors jamais fait ça. Et puis tout ce sable... c'était vachement inquiétant quand même. Je l'observais une nouvelle fois avant de demander :
- C'est quoi ? Une otite ? - Oh non les otites c'est pleeeins de pus ça n'a rien à voir ! Là c'est tout sec!
Super c'était donc bien pire que je craignais. On avait bien pris garde de chuchoter mais je sentais que j'étais sur le point de tout faire foirer à force de me sentir de plus en plus mal.
- Je me sens pas bien... je sais pas pourquoi...
Je m'étais reculée de la paroi le plus que je le pouvais. Ca avait commencé en même temps que Lily l'avait ouverte, c'était peut-être lié. Aster de son côté avait décidé de s'activer, visiblement soucieux de mon cas. Il avait sortir de sa saccoche un superbe oeuf en chocolat qu'il cassa avant de m'en donner un bout :
- Tiens si tu te sens pas bien ça peut toujours aidé à te requinquer. - T'es vraiment un super lapin de Pâques.
Je lui avais souris avant de croquer dans le morceau de chocolat et de constater :
- Mais ch'est chuper bon !T'es trop doué ! - Qu'est que tu crois ? J'prends mon travail très au sérieux, j'ai une réputation à tenir.
Je lui avais souris faiblement, malheureusement, aussi bon soit le chocolat, il n'avait rien améliorer du tout.
- Vient, on va sortir.
Son visage m'inquiétait encore plus sur ma situation. Elle avait l'air vraiment préoccupée par mon état de santé. Elle avait tendu sa min pour que je la prenne mais au moment où nous dit se touchèrent, un grand coup de jus se fit entendre... et peut-être même sentir vu la façon dont Lily avait sursauté. Elle secoua sa main comme pour la dégourdir avant de préciser :
- C'est trop bizarre. J'ai jamais ressenti ça avant ! - Je... je suis désolée !
J'étais moi-même surprise de ce que je venais de lui faire. Cela faisait bien longtemps que je n'en étais plus capable. Un regard sur la paroi m'annonçait que le sable qui s'y effritait devenait de plus en plus noir. A croire que c'était le sable qui avait généré ça à travers moi. Perplexe, j'avais observer ma main avec angoisse avant de murmumer un :
- Oh non...
Plus pour moi que pour les autres. Malheureusement, Aster s'était également apperçu que quelque chose ne tournait pas rond.
- Il y a un problème ? - Je sais pas encore...
Je l'avais marmonné, légèrement angoissée par la situation. C'était quoi ça ? Ca faisait des mois que je ne faisais plus rien de la sorte... j'avais cru que j'étais "lavée", "sauvée" ou je sais pas quoi... Et si c'était pas le cas ? J'avais frotter machinalement ma main sur ma combinaison, comme si j'espérais que ça fairait partir son aspect électrique quand d'observer de nouveaux toutes les paroies du tunnel. Si elles étaient toutes remplies de sables et que ça continuait comme ça, j'avais pas des bon pressentiments sur notre survie...
- Au bout du tunnel on est arrivé au quartier cérébral pas vrai ? On est tout près ? - Non, il faut passer par la trompe d'Eustache et de là on va arriver vers les fosses nasales. C'est comme un toboggan, faut se laisser glisser !
Elle continuait à parler à voix basse et on s'efforçait de marcher à pas feutrer. La trompe d'Eustache... c'était quoi ce truc ? Pourquoi on en parlait pas à l'école? Ca m'aurait aidé à me repérer. Là, la seule chose à laquelle ça me faisait penser, c'était Elliot... c'était son second prénom, je me souvenais encore de la fois où je m'étais foutu de sa tronche en l'entendant pour la première fois. Si c'était lui qui avait réactivé ce truc de "reine" de je sais pas quoi à distance, j'allais le tuer... Fallait qu'on arrête de jouer à "jour", "nuit" avec moi à chaque fois que je m'habituais à un nouveau pan de ma vie. On était pas dans les Visiteurs !
Une fois à l'entrée de la trompe, Lily s'était assise sur le bord, visiblement bien décidée à glisser la dedans comme si tout était parfaitement normal et sans risque :
- Faut juste s'accrocher au bon moment sinon on va aller vers la gorge et c'est pas ce qu'on veut. - Bon... si jamais tu nous vois pas tous les deux de l’autre côté tu appelle une autre Lily pour venir nous chercher hein ? C’est à quel moment qu’il faut s’accrocher au juste ? - C'est facile : le toboggan se termine par un mur, sauf qu'il y a une partie qui continue vers la gorge ! Normalement, tu vas te prendre le mur parce que tu n'es pas entraînée, mais je te retiendrai pour pas que tu tombes !
Sans un mot de plus, elle s'était élancée en riant :
- Sans les maiiiiiiiins!
J'avais échangé un regard avec Aster avant de soupirer et de m'asseoir aussi au bord avant de m'élancer à mon tour :
- Avec les maiiiiiiins !
Il était hors de question que je me la joue Crush Coaster avec un risque de finir au fond de la gorge non mais oh ! J'avançais à mon rythme, trouvant que j'allais déjà un peu trop vite à mon goût. Mais c'était rien comparé à Aster qui me dépassa brusquement comme un boulet de canon. D'accord Schumacher, tu viendra pas pleurer quand tu seras tout seul dans le noir par contre !
Mais Aster ne tarda pas à s'écraser violamment sur la paroi. Etant donné que j'arrivais à toute vitesse derrière lui, il ne put trouver le temps de s'éloigner et je m'écrasais à mon tour contre lui. C'était double peine pour lui, mais fort heureusement pour moi, son corps avait amorti mon choc. Je constatais alors que si mon rhume était toujours là, je n'avais en revanche plus de vertiges. Me moquant un peu du pauvre lapin, je lui lançais :
- T’es plus lourd que moi c’est pour ça... mais merci ! Moi qui me demandait, je suis sure maintenant que tu manges pas que des carottes !
Je pris la liberté de lui tapoter le bidon de ma main libre. L'autre se tenait à la parois tandis que mes cuisses s'étaient fermement refermées sur lui pour lui éviter de glisser. Je laissais l'homme se faire repêcher par Lily en premier avant de tendre ma main à mon tour pour entrer dans l'embrasure.
- Oh hisse ! Oh hisse !
Si elle rajoutait "la saucisse", j'allais le prendre moyen, déjà que son grand soir bouffait des quantités de charcuteries incroybales...
- Maintenant faut juste qu'on escalade une fosse nasale pour remonter jusqu'au Quartier Cérébral ! - Les lapins mangent autre chose que des carottes. J'crois surtout qu'on fait pas tout a fait le même gabarit toi et moi. J'suis un peu plus grand et donc fatalement plus lourd. Mais si tu veux tout savoir, la personne qui se goinfre le plus de chocolat c'est pas moi mais mon apprentie. Enfin...Ex apprentie vu qu'elle a son diplôme depuis quasi deux ans.
J'avais rit à la phrase d'Aster mais Lily s'était élancée si vite que je n'avais pas eu le temps de réfléchir bien longtemps avant de m'attaquer à la paroi à mon tour. Elle était sans doute piquée d'une énergie nouvelle qui était assez étrange, même pour Lily. Sur le ton de l'humour, je décidais de la questionner :
- Euh Lily tu nous attends ? On est pas aussi rapide que toi... comment ça se fait que tu sois gorgée d’énergie d’un coup ? - Oh désolée. C'est parce que j'ai l'habitude. Je fais partie des Aventurières.
Elle ralentit alors l'allure avant de me demander :
- Comme ça c'est mieux ? - C'est parfait, merci ! C'est quoi une Aventurière ? - Ce sont celles qui ont moins peur que les autres de vadrouiller dans le corps de la Grande... Parce que les autres filles sont cachées dans le Coeur. Mais je vais t'avouer un truc : si jamais je croise Grand Sourire, je risque de m'enfuir en courant. Je suis pas si courageuse que ça..
Elle eut un sourire anxieux avant d'accélérer le rythme malgré elle. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je ne l'avais encore jamais vu sous sa vraie forme mais je ne pensais pas être plus courageuse qu'elle. L'escalade était un de mes hobbies hebdommadaire à Storybrooke, je n'étais donc pas spéacialement ennuyée par l'ascencion. Mais je prenais parfois le temps de me retourner et me pencher dans le vide pour être sûre qu'Aster suvait. Il était en bonne forme physique mais l'esacalade, c'était avant tout une question de mental et de points d'équilibre. Il ne s'en sortait pas trop mal mais on voyait qu'il peinait un peu quand même :
- Essaye de coller au maximum ton corps contre la paroi : tu serais plus grand et aussi plus léger, tu monteras plus facilement.
Arrivés en haut, plusieurs tunnels nous attendaient mais la petite Lily prit le premier sans la moindre hésitation. On glissa alors sur ce qui me semblait quelques mètres mais qui ne devait pas être plus grand qu'un centimètres avant d'arriver dans une sortie de grande bibliothèque. Elle était circulaire et semblait futuriste, ce qui dénotait clairemement avec le reste du corps de la jeune femme. En m'approchant des bibliothèques, je pu observer qu'elles étaient rangées par genre : joie, peur, dégoût, tristesse, colère. Ils y avait beaucoup de livres dans chacune d'elles. Un peu partout, des feuilles froissées semblaient flotter dans l'air, bien qu'il n'y en avait pas réellement. C'était un spectacle désolant, presque effrayant. Tout semblait à l'abandon.
- On est dans la mémoire centrale.Avant, tout était coloré, mais ça, c'était avant.
Elle avait dit ça avec un ton si grave que je n'avais plus du tout envie de rire.
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ANAPHORE
Sherlock Holmes
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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
S’éloignant de Déborah après un câlin interminable qui fit rouler des yeux le détective, la petite Lily se tourna vers lui et déclara d’un ton très angoissée : « Grand-Sourire sait que vous êtes là. »
Puis, son regard se porta à la bombe toujours attaché à la ceinture de Deborah. Heureusement ils avaient réussi à la désactiver. Puis ses yeux se portèrent sur la corde, encore épaisse malgré les multiples coupures grossières faites par son acolyte improvisée. Puis, son regard si particulier se dirigea vers Sherlock à nouveau. Elle l’observa d’un air réprobateur, mais n’ajouta rien, et le fixa avec intensité. Une fois que les cordes furent définitivement mortes et libérèrent leur emprise, Olyphant déclara d’un ton un tout petit peu cassant :
« Il n’y a pas de chaise, Monsieur Pas Gentil. »
Une fois libéré, Sherlock Holmes se massa le corps où les cordes l’avait enlacé un peu trop fortement. Etrangement, son bras gauche qui souffrait depuis le début de ce voyage était encore plus douloureux, comme si Grand-Sourire s’était amusé à le serrer plus fort exprès à cet endroit. « Vous m’en voulez encore. C’est du passé. Repartons sur de bonnes bases. »
Et d’un geste sec et direct, il lui tendit la main en signe de paix et de bonne foi. Plissant les yeux d’un regard suspect, elle accepta tout de même la main tendue tout en enchérissant : « Ca inclus plus de chaise entre nous. Et ni tabouret ou banc ou quoi que ce soit de trop perturbant... »
Toujours tenant sa main, il s’amusa à lui sourire en coin pour se moquer un peu d’elle. « Plus de tabouret, de banc, de chaise et de toute forme d’assise. Marché conclus. Mais plus de sourire niais de votre part et si vous sentez qu’une stupidité vous viens à l’esprit en ma présence, gardez la pour vous. Alors je devrais pouvoir le contrôler. »
Son regard se porta ensuite sur son environnement. Ils étaient toujours dans l’index. « Bien, que faisons nous maintenant ? »
Lily fit une moue un peu agacée par ses propos. Elle lui répondit tout de même d’un air enthousiaste :
« On joue au jeu du post-it ! »
Attendant quelques secondes, alors que Sherlock cherchait déjà une chaise autour de lui pour la frapper elle rajouta : « Mais noooon ! On va grimper jusqu’au cerveau pour rejoindre le reste de l’équipe de sauvetage ! C’est de ce genre de sourire dont vous parliez ? » ajouta-t-elle d’un air provocatrice en étirant ses lèvres. Elle se moquait de lui. Roulant des yeux et ricanant de bon coeur, il déclara honnêtement pour la première fois du voyage :
« Finalement, je comprends mieux pourquoi Elliot vous a choisi. »
Puis il tapa dans ses mains, comme Sandman l’aurait en pareil occasion. Ca le dynamisait de penser comme lui ! « Une morte certaine, de faibles chances de succès ! Mais qu’attendons nous ! »
Fixant le détective d’un air étrange et sans rien relever, elle répondit : « On va passer par une petite veine. C’est mieux qu’une artère à cette heure-ci parce qu’il y a du trafic. »
Regardant sa montre au poignée elle se dirigea en trottinant joyeusement jusqu’à une nouvelle membrane. Le détective l’inspecta avec minutie. De l’autre côté de cette dernière on pouvait apercevoir un tunnel.
« Je vais l’ouvrir. Ca ne vous fera pas mal comme je fais partie de ce corps. Ca va se réparer tout seul. Quand vous serez dedans, il faudra bien retenir votre respiration et… Vous amuser ! »
Dessinant un cercle à la Doctor Strange sur la membrane, cette dernière disparut, laissant apparaître une multitude de globule rouge en train de gazouiller. « Ooouuh… Y’a quand même de la circulation. » fit-elle remarquer.
Observant les globules avec intérêt, il s’approcha de la veine en observant les globules d’un air un peu triste. « Ils sont actifs. C’est ça de ne pas fumer... »
Puis, faisant un clin d’oeil à Lily, il s’exclama avant de s’élancer : « A tout à l’heure petite Lily ! »
A croire que d’être dans ce corps le rendait plus humain. Sautant, il fut propulser dans le tunnel pas plus grand que son corps par les globules qui gazouillaient et se plaignaient de la circulation. Lorsque son corps s’arrêta, subitement, les globules le poussèrent en ralant. Il n’entendit que les mots « foutus grèvistes » et « roule comme un papy ». Il fut ensuite propulser dans la veine vers le haut, comme un bouchon de champagne à une vitesse vertigineuse. Recrachant un globule qu’il avala en criant comme une fillette, il ferma les yeux. Il détestait les montagnes russes. Ca faisait parti des choses de la vie qu’il ne maîtrisait pas. Et il en avait horreur. Saleté d’Olyphant.
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si cette dernière avait parue être plutôt du genre enjouée jusqu’ici, une fois qu’ils étaient arrivé dans la mémoire central elle semblai subitement être devenu triste. Quelque part, il ne pouvait pas l’en blâmer. C’est vrai que l’endroit ne donnait pas franchement la patate. Il pouvait remarquer des petits talus de pages, ça et là entre les rayonnages lui faisant penser aux feuilles mortes que l’on trouvait parterre en automne. Et d’ailleurs puisqu’on parlait des rayonnages, celui avec écrit « Joie » était pratiquement vide. Tandis-que celui avec écrit « Tristesse » était au contraire plein au ras-bord, en plus d’être franchement mal rangé. Qu’est qui avait bien pu se passer par ici ? La situation semblait encore plus catastrophique vu de l’intérieur que de l’extérieur.
« On rassemble les pages que l’on trouve en petit tas comme ça quand la grande sera de retour, on pourra tout ranger correctement » dit la mini Lily avec un entrain forcé.
Ouais, clairement la situation était désastreuse, et il sentait de plus en plus la moutarde lui monter au nez. Ce foutu clown de malheur, il avait pas autre chose à foutre que de déglinguer complètement le corps d’une malheureuse qu’avait rien demandé ? Sérieusement. Il avait qu’une envie c’était lui faire comprendre son point de vu d’une manière physiquement violente, impliquant le contacte d’au moins un de ses poings avec la figure de l’espèce de peinturluré. Ça le foutait en rogne ce genre de trucs, encore plus lorsqu’il vit une autre Lily en tailleur, chignon et lunettes occupée à rassembler les feuilles éparpillées sur le sol avec un râteau.
- Je suppose que c’est encore la faute de ce foutu clown si c’est comme ça soupira-t-il Bon haut les coeurs. On est là pour s’occuper de son cas et on partira pas tant qu’il aura pas dégagé vite fait bien fait.
« Quand vous parlez comme ça, ça a l’air tellement facile... » dit la Lily miniature d’un ton incertain tout en se mordant les lèvres.
Que voulait-elle qu’il lui dise de plus ? Il faisait son travail, véhiculer l’espoir c’était encore ce qu’il savait faire de mieux. Quand on perdait tout espoir il n’y avait plus rien. C’était en partie pour ça, qu’il faisait toujours en sorte de le maintenir chez les gens qu’il rencontrait. Même chez des Lily miniature s’il le fallait. Et c’est probablement en partie pour soit, qu’il laissait son regard passer sur tout ce qui était présent dans cette pièce. Il cherchait quelque chose pour continuer d’entretenir ce sentiment. Et cela lui permit d’ailleurs de se rendre compte que le rayon « Peur » ne comptait que quatre livres étonnamment bien rangé, comparé au reste. Ils faisaient presque « tâche » dans l’environnement chaotique que semblait être devenu la mémoire central. Et en guise de titre sur chacune des tranches des dates uniquement « 2014, 2015, 2016 & 2017 ». Curieusement il n’y avait rien encore concernant cette année. Était-ce parce que Lily, la « grande » n’était plus là ? Aucune idée.
« On empêche le clown de s’approcher de ces souvenirs là. On préfère en sacrifier d’autres »
Evidemment cette dernière phrase l’intrigua. Aussi resta-t-il à regarder le rayonnage pensif avant de reporter son attention sur mini Lily :
- Ils ont quelque chose de spécial ces souvenirs ? Plus que les autres j’veux dire.
« Chut je dois pas dire ce que c’est. Sinon le clown se doutera de quelque chose et il aura encore plus envie de les avoirs. Ça fait des mois qu’on détourne son attention » Elle lui avait dit ça sur le ton de la confidence. Il ignorait ce que renfermait ces bouquins mais ça semblait être infiniment précieux aux yeux de la Lily miniature et il le respectait. Même s’il aurait aimé en savoir, plus, parce que ça aurait potentiellement pu les aider, il respecta son silence. En particulier si ça concernait ce clown de malheur.
- Je vois...Je suppose qu’il a des yeux et des oreilles partout c’est ça ?
« Parfois il vient dans la Mémoire uniquement pour déchirer des trucs et les piétiner » répondit gravement mini Lily. Elle sembla hésiter et lui glissa finalement à l’oreille « J’ai peur que certains souvenirs aient disparu à tout jamais. » Elle sembla prendre sur elle, et soupira avant de terminer sa tirade « Vous comptez faire comment pour nous aider ? »
...La question à un million de dollars. Comment dire, ils avaient pas vraiment de plan pour cette partie là. Ou plutôt ils avaient pas vraiment eu le temps de se poser pour y réfléchir parce qu’ils avaient pas vraiment eu le temps. C’était déjà un miracle qu’ils en soit arrivé là. Mais il ne pu s’empêcher de froncer les sourcils repensant à ce qu’elle avait quant au fait que le clown se payait le luxe de venir détruire des souvenirs. Qu’est que c’était que ce tordus sérieusement ?
- Comment ça il vient ici pour déchirer des trucs ? A quoi ça l’amène de faire ça ? Il se passa une main dans les cheveux, avant de soupirer. Il commençait à en avoir marre de ce clown. On a d’abord besoin d’être ensemble dit-il tout de même pour répondre à mini Lily avant de s’arrêter quelques instants pour réfléchir Le clown a clairement dit que si on s’en prenait à lui ça aurait des répercussions sur Lily. Mais c’est si on s’y prends de l’extérieur. On doit le retrouver, et on doit le forcer à partir.
Restait encore à définir le « comment » ils allaient s’y prendre pour le forcer à partir. Mais mieux valait ne pas trop parler de cette partie pour le moins bancale dans leur plan.
« Il fait ça pour nous faire du mal. Et aussi parce qu’il pense que ça lui permet de repousser la Grande. De l’effacer en quelque sorte. » Répondit mini Lily en haussant les épaules fataliste.
Ouais...Et dire que jusqu’ici il avait toujours pensé ne jamais trouvé plus tordu que Pitch. Il s’était probablement trompé. Ce clown semblait remporter la palme. Même si le croque mitaine pouvait limite être ex aequo. Avec le clown à ce niveau là.
« Les autres arrivent ! » Subitement l’expression de la Lily miniature changea et son intonation se fit plus enjouée « C’est juste une question de minutes ! On va s’occuper en attendant. Oh justement la Tisseuse est là ! »
Et alors qu’il allait demander ce que c’était que ce machin, il eu la réponse de lui même en se retournant pour apercevoir une araignée pleine de poils noirs se diriger vers eux. En tout cas ça ressemblait à une araignée, et ça avait la taille d’une voiture. D’habitude il avait rien contre ces bestioles. Mais d’habitude elles faisaient pas la taille d’une bagnole. Alors on lui en voudra pas d’être un chouïa méfiant quand même hein :
- La tisseuse ? demanda-t-il un brin méfiant
« Oui c’est elle qui tisse les nouvelles fraîches des autres intérieurs chaque semaine ! » dit-elle super contente à l’idée de lui apprendre un truc. En tout cas elle s’approcha sans crainte de la bestiole et la caresser avant de prendre une bobine de fil blanc, qui lui faisait plutôt pensé à une pelotte de laine qu’autre chose entre les mandibules de l’animal :
« On visionne le temps que les autres arrivent ? »
Il se contenta de hocher la tête silencieusement, avant de voir Deborah et Sherlock Holmes arriver par ce qui semblait être un genre de tuyau -en tout cas ça y ressemblait- avec un « pop » sonore. Ça en faisait déjà deux dont ils avaient retrouvés la trace. Manquait plus que les deux autres...
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This is how legends are made
Legends never die when the world is callin' you, can you hear them screaming out your name? Legends never die, they become a part of you. Every time you bleed for reaching greatness, relentless you survive
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Eh bah dis donc c'est carrément pas la joie ici, notai-je en arrivant au Quartier Cérébral de Lily. Nous n'étions pas les premiers arrivés mais j'imaginais qu'Aster (occupé à lire les nouvelles du jour pendant qu'Aragog bis - beurk - s'en allait tranquillement, attestant, sans doute, le fait que Lily avait une araignée au plafond [ndlr : tu tends la perche, je la saisis]), par exemple, ne s'était pas retrouvé avec une bombe collée à lui. Mine de rien, ça retarde ces machins. Toujours est-il que l'atelier club de lecture nous était également proposé puisque la Lily nous distribua des lunettes opaques avant d'accrocher la pelote de fils qu'elle tenait aux siennes. - Elles sont toutes reliées entre elles. Comme ça on voit tout en même temps ! expliqua-t-elle alors que le fil commençait à se dérouler comme une ancienne bobine de cinéma. Je mis les miennes, ne cherchant même pas à savoir à quoi je pouvais bien ressembler avec un machin pareil sur le visage. Des images apparurent : c'était l'intérieur d'autres personnes. - C'est la gazette corporelle ! commenta la Lily. Mouais. Bizarrement, Riley n'avait jamais souscrit à cet abonnement et j'avais pas forcément envie de m'en plaindre. - Heureusement, on a pensé à renouveler l'abonnement ! dit-elle encore comme pour faire écho à mes pensées. Je ne répondis pas, me concentrant sur ce qu'on voyait : d'abord des mini Regina qui passaient la serpillère dans l'intestin, une scène qui titrait "REGINA MILLS N'A PLUS DE PROBLEMES GASTRIQUES". - On a enfin moins de boulot. C'était horrible à nettoyer, confiait une mini elle visiblement soulagée. - M'en parle pas ! réagit une seconde. - C'est ça quand on mange trop de pommes ! précisa la mini Lily comme une experte. - Pourquoi vous êtes abonnées à cette revue ? Ca vous apporte quoi de savoir que Regina Mills va plus facilement à la selle ? demandai-je. Moi, quand j'étais dans Riley, j'aurais jamais voulu savoir ce que devenaient les intestins de Papa et Maman ou si leur libido se portait bien. - C'est hyper intéressant ! On apprend pleins de choses sur les 'intérieurs' des autres et parfois ça nous donne même des idées déco ! m'expliqua la Lily sans retirer ses lunettes. Si elle m'annonçait ensuite qu'ils avaient même leur Valérie Damidot locale pour leur souffler des idées de marouflage cosy, je ne répondais plus de moi. La scène changea : nous étions à présent dans le corps doré d'une personne que je n'avais pas le plus ou moins grand plaisir de connaître et dont les mini Lui se prélassaient comme au soleil. Le journal titrait : "QUAND SEBASTIAN DUST A DES FLATULENCES, CA SENT LA CREME SOLAIRE. SES MINI LUI EN PROFITENT POUR SE DORER LA PILULE." C'était d'ailleurs un titre bien trop long pour être catchy. - Ca a l'air d'être thématique sur le colon, cette semaine, précisa la Lily. - Youpi, mon Dieu que c'est excitant, rétorquai-je, sarcastique. On allait royalement se faire chier. - Comment on fait pour s'abonner à ce machin ? J'en ai pas spécialement envie, hein, mais je me renseigne. Ca n'a jamais été proposé dans mon hôte. - Eeeeeeeeeeuh. Passé ce bruit tout sauf classe, la petite Lily donna de vraies explications : - Faut dormir la bouche ouverte pour laisser la Tisseuse entrer. C'est elle qui dépose la feuille d'abonnement. Je ne pus m'empêcher de grimacer. Riley avait eu une brillante idée le jour où elle avait choisi de dormir la bouche fermée. On était fan d'Harry Potter, certes, mais pas au point d'aimer les araignées. Peur aurait probablement fait une syncope et en ferait une encore s'il avait été là. Note à moi-même, ne jamais lui en parler. - Vous en avez d'autres des petites surprises du genre ? Ou y a que l'araignée ? Ma curiosité était cette fois mêlée de dégoût. Ce qui me va particulièrement bien au teint et d'autant plus depuis que j'ai retrouvé celui d'origine. La Lily réfléchit intensément, cette fois sans bruit étrange, merci pour moi. - Là comme ça, je vois pas. Si ça me revient, je vous le dirai ! Oh, ça continue promit-elle tandis que l'émission reprenait. Mais cette fois, aucune image ne défilait sous nos yeux. Il y avait seulement une pièce vide peuplée de petites voix féminines qui demandaient où elles étaient avant de conclure que "ça recommençait". Puis le titre précisa : "QUAND VIOLETTE PARR DEVIENT INVISIBLE." Encore une personne que je ne connaissais pas mais dont je pouvais au moins déduire une chose : elle avait au moins un pouvoir, la faculté de devenir invisible. - On sait plus où on est ni ce qu'on fait dans ces cas-là. Certaines d'entre nous tombent dans des endroits vraiment pas pratiques puisqu'on voit plus où on met les pieds, racontait une mini Violette, l'air embêté. - Il nous faudrait une formation d'invisibilité, renchérit une autre. - Ah bah voilà ! enfin un truc intéressant ! m'exclamai-je en roulant des yeux. Vous savez si elles vont pouvoir la trouver facilement leur formation ? demandai-je, nonchalante, n'osant avouer que depuis que j'avais pris peau humaine j'avais peut-être manqué des trucs dans le domaine émotionnel. Et ça m'agaçait pro-di-gieusement. - Je sais pas. On aura sûrement davantage d'infos lors du prochain Tissage. Si c'était la réponse que j'escomptais ? Absolument pas. J'avais prévu de ne pas être là au prochain Tissage. D'ailleurs, j'avais même pas prévu d'être présente pour celui-ci de base. Mais je ne fis aucun commentaire et me concentrai sur la nouvelle partie de l'émission, écarquillant les yeux quand je compris de qui il s'agissait. Je n'aurais jamais cru le connaître aussi intérieurement et je n'aurais jamais cru voir ses mini Lui s'affairer avec brouettes et outils dans un endroit un peu bizarre (note à moi-même : m'assurer qu'il n'avait pas non plus trop de bizarreries). - Oh, c'est encore en travaux ? nota la Lily, étonnée. J'arquai un sourcil sans comprendre. Heureusement, le Tissage ne tarda pas à titrer : "EH OUI, L'ONGLE DE GRIGORI RASPOUTINE EST TOUJOURS INCARNE." ... Ceci explique cela, pensai-je. Moi j'ai jamais d'ongle incarné donc, fatalement, je pouvais pas reconnaître l'endroit. Nouvelle note à moi-même : l'adresser subtilement à un professionnel avant que mes yeux ne soient obligés de rentrer en contact avec cette horreur. D'ailleurs, c'était pas jojo non plus vu de l'intérieur : les mini Raspoutine se battaient farouchement contre de petites bestioles moches avec un sac de pus sur le dos. - Aaaah les affreux ! Je les aime pas du tout, ils me font peur ! commenta la Lily, épouvantée. Je lui tapotai lentement sur l'épaule, stoïque. - T'en fais pas, je suis sûre que t'en croiseras jamais dans Lily. Moi par contre je vais avoir deux trois trucs à dire à celui-là parce que ça va pas du tout, soupirai-je, lasse. - Oh, tu le connais ? demanda-t-elle, étonnée. J'opinai lentement, incertaine que ce soit une bonne chose, là tout de suite. Mais ça, elle ne le vit pas. D'ailleurs, je n'avais pas non plus vu qu'elle avait tourné la tête vers moi pour entrechoquer ses lunettes avec les miennes jusqu'à ce que ce phénomène ne se produise. - Et figure toi que je ne pensais pas le connaître aussi intérieurement un jour... Comme quoi, tout arrive. Inutile de me demander des détails sur son ongle incarné, ça, j'étais pas au courant et crois-moi je voulais pas l'être. - C'est un peu beurk, commenta la Lily donc j'imaginais très bien la grimace sur les lèvres. Mais en dehors de ça, ça a l'air d'être un monsieur très gentil ! reprit-elle. Manifestement, elle était un peu nulle en Histoire des contes de fées. Car toute personne qui s'y connaît un tant soit peu sait quand même que Raspoutine, il a pas été méga cool avec les Romanov. - La dernière fois, ses mini-lui ont... La Lily s'interrompit car les lunettes venaient de vibrer à nous en tomber du nez. L'image s'était brouillée en conséquence, ce qui n'était pas plus mal vu la tronche de la bestiole purulente. - Si je dérange, il faut le dire ! caqueta une voix dans la mémoire centrale. - Bah maintenant que tu le dis, ça se fait moyen d'interrompre les gens quand ils sont sur le point de me raconter un truc croustillant, renchéris-je du tac au tac. La seconde d'après, la Lily me retirait mes lunettes et je constatai qu'elle avait fait de même et que ses mains tremblaient. Nous nous retournâmes d'un seul homme. Le Clown se trouvait devant un rideau opaque, les mains dans le dos (ça, c'est jamais bon signe), à nous observer. Je constatai alors qu'Elliot et Eulalie étaient aussi là depuis le début, avec leurs lunettes. Bah... tant mieux pour eux. (à ce stade la MJ attendait peut-être une réaction de la part de Deborah mais à part le plaisir de voir la jolie Eulalie, je vois pas) Comme ça on avait fait une soirée ciné tous en groupe. - Toi, repris-je en m'adressant à la Lily, faudra que tu trouves le temps de me raconter la suite des aventures intérieures de Raspoutine. Mais d'abord, j crois qu'on va vivre la nôtre ici-même, ajoutai-je en fixant le Clown avec défiance.
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I'm sorry I offended you with common sense
Eulalie
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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"
"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."
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| Conte : Famille Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Capitaine Amazone Sexy
J'oubliais totalement tout ce que je venais de voir lorsque le visage de cette créature se présenta à nous. Enfin. Ce n'était pas qu'il me manquait, loin de là même, mais je ne voyais pas de quelle manière nous pouvions le faire partir autrement qu'en le croisant. Et il n'avait pas usé de subterfuges stupides, cette fois, venant sous cette apparence que nous connaissions tous.
« Oh pétard ! Il est encore plus moche que ce que j'imaginais ! »
Ah. Non, pas tous, c'est vrai. Juste moi et Sherlock. Je tournais légèrement la tête en direction d'Elliot alors qu'il semblait horrifié. Est-ce qu'il avait peur ? Grand Sourire tenait toujours ses mains dans son dos, dans cette pose arrogante qui lui allait si bien. Je retirais mes lunettes, les mains crispées si fort dessus que je pu les entendre se casser.
« Je te remercie Elliot. Toi aussi tu es à vomir. Mais pas autant que notre petit Vomi national. »
Un sourire se dessina sur ses lèvres en direction de la femme agréable, le rendant presque encore plus détestable si une telle chose était possible, mais il n'avait pour autant pas l'air ravi de notre présence.
« Vous me décevez beaucoup. Vous n'étiez pas censés revenir de chez moi. L'idée c'était que vous protégiez l'âme de Lily des Dévoreurs pour l'éternité pendant que je m'amusais ici. Pourquoi il faut toujours me contrarier ? »
Son pied tapa sur le sol, qui se mit à trembler légèrement. Une Lily, je ne savais pas laquelle, avait attrapé mon bras. La pauvre devait être terrifiée. J'aurai pu prendre le temps de la rassurer mais j'avais mieux à faire, comme réfléchir de quelle façon j'arracherai prochainement la tête de ce Clown.
« Pourtant on ne fait que ce que tu nous as demandé. On sauve Lily. »
J'avais beau tenter de garder mon calme, je n'y arrivais pas.
« Et l'idée maintenant c'est que tu sortes de ce corps et que tu la laisses tranquille. »
Ce qui était, en réalité, la seule solution depuis le début pour parvenir à faire ce qu'il avait réclamé.
« Ne joue pas sur les mots : c'est pas ça que j'ai demandé ! »
J'avais une excellente mémoire. C'est ce qu'il avait demandé.
« J'ai dis "sauvez Lily!" j'ai pas dis "allez vous promener dans son cerveau" ! »
L'un entraînait l'autre, on ne pouvait pas y faire grand chose.
« En plus, ça ne m'arrange pas du tout que vous soyez là-dedans. J'y range tous mes plans machiavéliques. »
« Oui, re-regarde. »
La Lily appeurée venait de tirer sur la manche de ma veste, me faisant tourner la tête. Mes sourcils se froncèrent face au petit livre rouge qu'elle tenait. Je le prenais de ses mains, détaillant la liste rédigée sur l'unique page qu'il contenait. Ça me rappelait étrangement les propres notes que je pouvais faire, même si le contenu n'avait rien à voir avec mes propres pensées. Distribuer des ballons rouges. Une première étape innocente et qu'il n'avait même pas encore débuté... Oh. J'étais repartie avec un ballon, après la nuit passée dans les égouts, alors peut-être qu'il l'avait déjà commencé. Devenir maire de Storybrooke. Pulvériser Storybrooke. Devenir gouverneur du Maine. Pulvériser le Maine. Devenir Président des Etats-Unis. Péter dans le bureau ovale. Pulvériser les Etats-Unis. La suite de ce projet très simple se terminait par pulvériser le monde, je supposais, alors que je levais mes yeux en direction du Clown. C'était pathétique.
Je ne réfléchissais pas davantage avant de déchirer non sans une certaine brutalité le carnet. J'en laissais tomber les morceaux au sol sans que ça ne me procure la moindre satisfaction.
« Oh pardon, j'en ai pas fais exprès. »
Même ma voix n'était pas assez moqueuse à mon goût. Il ne répliqua rien, se redressant, observant au-dessus de lui quelques secondes.
« J'avais prévu de vous punir si vous ne faisiez pas ce qu'il faut. Ça me désole d'en arriver là, mais je n'ai pas le choix. A croire que je vous connais trop bien, tous autant que vous êtes... »
Chacun de ses mots m'irritaient. Il était capable de m'énerver en ouvrant simplement la bouche. Et c'était lui le plus exaspéré, à soupirer de la sorte. Je supportais de moins en moins sa présence.
« Vas-tu rester ici à te démener à sauver une inconnue ou voleras-tu au secours de ton collègue ? Le pauvre, il doit être effrayé comme jamais ! Il y a si peu d'air dans sa toute petite boîte... »
Il observait Dégoût, posant son regard sur sa montre.
« Ça fait un moment qu'il y est, en plus. »
Je serrais les mains au sourire qu'il lui adressa, agacée par cette moue embêtée qu'il avait affiché. Pourtant, je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'oeil à la femme rousse, non sans une certaine curiosité.
« C'est qui ton collègue ? »
Il aurait été plus pertinent que le Clown en donne directement le nom, puisque les devinettes pouvaient mener à trop de malentendus, et surtout parce que je n'aimais pas rater certaines informations.
« Bah j'imagine que c'est Peur vu le descriptif. Quelle Tristesse... J'espère que personne lui a dit sinon ça va me mettre en Colère. Et comment je sais que c'est pas du bluff ? »
Mon regard passa sur Grand Sourire. Puis de nouveau sur la femme. Puis sur le Clown. Peur ? Dans une petite boîte ?
« Je m'attendais au coup du bluff. » soupira simplement ce monstre. « Tellement prévisible. Ouvrez grands les yeux. »
Il venait d'attraper une sorte de corde pour faire coulisser le rideau. Ça me rappelait les scènes de théâtre que j'avais pu voir à la télé. Est-ce que c'était ça ? Est-ce qu'on assistait à une pièce menée par le Clown ? Ça en donnait l'impression.
Je reconnus l'endroit qui se présenta à nous, c'était la cuisine de la maison de Lily. Il y avait même la coupe vide de glace posée sur la table. Donc... nous étions en train de voir ce qu'il voyait ? C'était les yeux, c'est ça ? J'avais toujours du mal à m'y faire. Tout paraissait gigantesque, d'ici. Sa tête bougeait et le décor avec, alors que la voix du mini-Clown s'élevait en même temps que celle du Grand. C'était très dérangeant.
« Oh, mais tu es là aussi ! C'est parfait ! J'ai l'impression d'être dans un grand final ! »
Qui était-là ? Mes yeux plissés s'écarquillèrent alors que je reconnaissais Balthazar. Il n'y avait pas de doute, c'était bien lui : il avait cette expression agacée et pleine de réflexion qu'il affichait la plupart du temps. Il était juste plus grand que d'habitude, certainement parce que j'étais minuscule dans cette tête. Pourquoi est-ce qu'il n'était pas avec son chat ? Qu'est-ce qui lui prenait d'être ici ?
« Ils n'ont pas été gentils de ne pas te prendre avec eux ! Enfin, ça ne m'étonne pas d'eux ! »
Mes poings se serrèrent mais le regard de Lily lâcha le barbier pour se porter vers le frigo. Seul le petit clown s'exprima cette fois.
« Alors, on va voir si je bluffe. A la une... à la deux... à la trois ! »
La porte s'ouvrit, dévoilant une... une tête. Celle d'une personne que je n'avais jamais croisé auparavant. Si il pensait que ça me ferait quelque chose, il se trompait. Ce n'était qu'une partie de corps découpée. C'était triste, pour la personne à qui elle avait appartenu, mais ça pouvait arriver.
Pourtant, j'aperçus la mine dégoûtée de Dégoût. Et l'air choqué d'Elliot. Et je compris que ce n'était pas normal. La garder dans un frigo me semblait être une idée de conservation logique mais déplacée, en effet.
« Granny... »
Qu'est-ce que c'était, granny ?
« Oui, Granny ! »
… Je ne comprenais plus rien.
« Et devine quel a été le dernier visage qu'elle ait vu avant de mourir ? Qui elle a vu l'égorger ? La douce petite Lily dont elle s'était occupée étant petite. »
Les connexions se faisaient. Lentement, mais sûrement. Le battement de cils du mini Clown me fit pencher la tête sur le côté. Il l'avait tué. Mais cette pauvre dame avait pensé que c'était Lily. C'est bien ça ?
« Alors, demandez-vous maintenant... est-ce que je bluffe ? »
« Ok, tu plaisantes peut-être pas mais nous non plus et on est nombreux. »
« Ooouh j'ai trop peur ! Tu devrais plutôt penser à ton collègue au lieu de faire des menaces en l'air. »
Il se moquait. Toujours. Je me pinçais les lèvres, hésitante. Je ne voulais pas abîmer Lily. Elliot non plus, je le sentais. Il était évident que se retrouver dans sa femme et faire face à celui qui occupait les lieux était une situation déstabilisante qu'il n'oublierait pas de si tôt.
« Tiens, c'est ça que tu es venu chercher ? »
Mon regard passa à nouveau sur la sorte d'écran qui nous faisait face. Je reconnaissais cette chose. C'était son rasoir. Pas celui de Grand Sourire, celui de Balthazar. Pourquoi est-ce qu'il était dans la main gantée de Lily ? Et pourquoi est-ce qu'il était si ensanglanté ?
« Je m'en suis servi pour tuer Mamie. Ah, et il se peut qu'il n'y ait que tes empreintes dessus. Histoire qu'on t'accuse à ma place. C'est comme ça quand on ne veut pas jouer avec moi. On finit par s'en mordre les doigts. »
Qu'est-ce qu'il racontait ? Quel jeu le barbier avait refusé ? Comment il avait pu avoir son arme ? Je croisais un instant le regard de la femme que j'aimais bien et je la vis faire un geste de la main en direction de Grand Sourire, me rendant indécise.
« Vas-y chérie, tu as ma bénédiction. »
Etais-je si transparente que ça ? Certainement. Dans ce cas, si j'avais l'approbation d'un moins un des protagonistes, je n'avais plus aucune raison de me retenir. Je me jeter sur le Clown mais le résultat ne fut pas celui escompté. Au lieu de pouvoir attraper la gorge de cette bête immonde, ce fut un mur que je rencontrais. Il avait toujours une partie de ses pouvoirs et n'hésitait pas à s'en servir, je venais d'en avoir la preuve. Ne m'attendant pas à ce coup surprise, je me sentais quelque peu sonnée, mais je savais que je n'étais pas la cause de l'énorme secousse qui se fit alors. J'eus juste le temps de lever les yeux vers cette vue panoramique pour observer que je n'étais pas la seule à vouloir me débarrasser de Grand Sourire. Si ce n'était que Balthazar avait pu le plaquer contre un mur pendant que je m'en étais pris un en plein visage.
ALERTE. ELEPHANT EN DANGER. ALERTE.
Les Lily nous entourant ne montraient pas la moindre angoisse – autre que celle de faire face au Clown – à l'entente de cette voix stridente qui résonnait de l'intérieur. Mais l'alarme qui l'accompagnait me faisait personnellement paniquer. Il ne fallait pas que ce corps soit abîmé plus qu'il ne l'était déjà.
« Qu'est-ce qu'il me fait celui-là ? »
J'hésitais à lever les yeux au ciel face à tant de manque de réflexion. Comme si faire ce genre de menace serait sans conséquences.
« Tu ne dois pas le connaître si bien que ça si tu te poses la question. »
La réplique fut naturelle alors que je cherchais autour de moi un moyen de faire cesser cet étranglement.
« Il va sans doute te tuer. Et Lily aussi, au passage... »
Si il n'y avait pas eu cette variable à prendre en compte, j'aurai éprouvé un plaisir sans borne à voir de moi-même le Clown dépérir. Même si la perspective de rester bloqué dans un corps mort m'angoissait légèrement.
« Maintenant que tu l'as bien énervé, trouve quelque chose à dire pour l'empêcher de le faire. N'importe quoi. »
Je soupirais, remarquant un Elliot certainement paralysé par le choc. Réaction normale du corps humain. Face à une trop grande sensation insupportable, il se stoppait pour l'encaisser. Mécanisme totalement stupide.
« Je sais très bien ce que je dois faire ! C'est pas la première fois qu'on essaye de me tuer ! C'est juste que ça serait plus facile avec tous mes pouvoirs ! Stupide corps ! »
Le pied de mini-Clown heurta une paroi et toutes les Lily présentes prononcèrent un 'Aïe' parfaitement simultané qui me serra le cœur. Je me mordais les lèvres, trouvant insupportable de ne pouvoir rien faire.
« Si tu fais ça, tu ne la reverras jamais... »
Vraiment ? Il n'avait pas mieux en réserve ? J'avais envie de lui crier dessus que ce ne serait définitivement pas suffisant pour le faire se stopper. Qu'il fallait peut-être même tenter de l'assommer, bien que la force de Lily ne ferait pas le poids.
« Je parle pas de Lily. Mais de ta catin. Il risque de lui arriver des bricoles. »
Ma tête se pencha sur le côté. Catin ? Sa catin ? Est-ce que je la connaissais ? Le Clown ne me réservait donc pas ce surnom ? Ma gorge se serra inexplicablement alors que des milliers de questions se bousculaient dans ma tête. Il avait eut un regard étrange à son évocation, relâchant sa prise sur le Clown.
« Ne l'appelle pas comme ça. »
C'était étrange, perturbant, d'entendre ce presque murmure d'ici. Est-ce que... est-ce que ça pouvait être moi ?
« Trop facile. »
Le coup parti trop vite pour que je le réalise immédiatement. Une poêle venait de frapper la tête de Balthazar, m'arrachant un sursaut, alors que je sentais mon cœur battre plus fort en voyant l'homme tomber à terre. Je ne prêtais même pas attention à toutes les Lily qui soupiraient en baissant les bras.
« Si jamais je te vois remuer le moindre petit doigt, il meurt, c'est bien clair ? Oh, c'est trop chouette, j'ai aussi un élément de pression sur toi, maintenant ! »
Il tapait dans ses mains, si souriant, et je détournais presque à regret mon regard de la vision offerte par les yeux de la jeune femme. Balthazar n'était pas un élément de pression... Si. C'en était un. Il était même bien plus que ça. J'avais envie de lui dire de le laisser tranquille, de ne pas lui faire de mal. Que si je ne l'avais pas déjà achevé moi-même, j'avais mes raisons. Mais ça ne changerait rien, de toute façon. Je devais sauver Lily. C'était ce qui comptait le plus. Alors pourquoi je ne bougeais plus ?
« J'en ai un pour chacun d'entre vous. La vie est tellement bien faite, parfois. »
Et il en était extrêmement satisfait, sans le moindre doute.
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
J'avais l'impression d'être pieds et poings liés. Même si je restais immobile, mon cerveau carburait à 88 miles à l'heure pour trouver un moyen d'atteindre ce fichu clown sans blesser le corps de Lily. Nous nous trouvions à l'intérieur de son cerveau, au seuil de la mémoire. La moindre bavure risquait d'engendrer des dommages irréversibles. Grand Sourire s'en donnait à coeur joie. Il savait très bien qu'on ne ferait rien de stupide. Eulalie avait tenté de l'attaquer mais elle s'était prise un mur sorti de nulle part, qui avait disparu aussitôt. Je réfléchissais intensément. Si le clown pouvait faire apparaître des objets, alors peut-être que moi aussi ? Peut-être ne seraient-ils pas en taille réelle mais miniaturisés, à mon image ? Cela faisait trop de "si". Je n'avais pas le droit à l'erreur. Matérialiser n'importe quel arme trop grande pouvait endommager la tête de ma femme.
"Vous pourriez dire au grand d'arrêter de bouger ? Ca me donne envie de gerber." lançai-je subitement au clown qui se trouvait devant la vue panoramique de la cuisine.
C'était comme être devant un film très mal tourné, avec une caméra qui allait dans tous les sens, sauf que l'écran était aussi large -voire même plus- que celui dans un cinéma.
"C'est pas faux." approuva Grand Sourire. "De toutes façons, c'est compliqué d'être concentré dans deux endroits à la fois."
La vue panoramique se stabilisa bientôt, dirigée vers le frigo toujours grand ouvert sur la tête décapitée. Evidemment. Il ne fallait pas qu'on oublie la pauvre vieille dame. Ni les conséquences que ça impliquait. Comme si on le pouvait... J'en conclus que le grand clown était assis face au plan de travail, étant donné ce que ses yeux voyaient. Le coiffeur de Lily devait être quelque part par terre dans la cuisine. Je n'avais pas tout compris à ce qui s'était produit. Mais de toute évidence, le clown l'avait piégé. Comme nous tous.
Je grimaçai en remuant légèrement ma main cassée.
Il fallait que je tente quelque chose. Je n'osais pas faire apparaître d'objets, et de toutes façons je n'étais pas spécialement doué pour manier des armes. Mieux valait que je mise sur mes pouvoirs à l'état brut. Je laissai la foudre et le feu de côté : bien trop dangereux pour Lily. Il ne me restait donc que l'eau. Alors que le clown fanfaronnait, très satisfait, je levai brutalement le bras vers lui pour lancer un jet d'eau, juste de quoi le refroidir un peu. Hélas, ce fut l'équivalent d'un torrent qui se déversa de mes doigts. Grand Sourire poussa un piaillement quand les vagues le percutèrent et le plaquèrent contre la paroi du fond. J'écarquillai les yeux, horrifié devant mon incompétence. Je ne voulais pas qu'il y ait autant d'eau ! Je venais d'inonder le cerveau de ma femme ! Une petite mare mouilla nos pieds. Je fixai mes mains alors qu'une petite Lily tapota mon bras.
"C'est pas grave. Le système de séchage va s'enclencher." assura-t-elle. "Y a toujours un peu d'eau qui entre aussi quand la Grande se lave les cheveux. Il y a quelques fuites par les pores capillaires."
"Et c'est normal ?" fis-je, estomaqué.
Elle parut hésitante, avant d'ajouter :
"En tous cas, ça a toujours été comme ça."
C'était très rassurant. Le cerveau de Lily prenait l'eau plusieurs fois par semaine et ça n'avait pas l'air d'alerter ses mini-elles. Effectivement, la fonction séchage s'activa quelques secondes plus tard, dans un vrombissement évoquant celui d'un sèche-cheveux. Une douce chaleur envahit bientôt la Mémoire Centrale.
Le clown, qui s'était relevé -et dont le maquillage avait coulé, ce qui le rendait encore plus affreux- me lança une expression sardonique. Les petites Lily se rapprochèrent instinctivement de moi, anxieuses.
"Elliot, Elliot, Elliot... Tu n'as toujours pas compris que tes pouvoirs sont trop démesurés dans ce corps si fragile ? Tu n'as pas ma maîtrise, tu fais n'importe quoi. Pars avant de commettre l'irréparable."
Il passa une main dans ses cheveux roux d'une manière langoureuse qui provoqua un frisson désagréable le long de mon échine. Même ce genre de geste était flippant venant de lui. Puis, il se lécha l'index pour une obscure raison, avant de claquer la langue.
"Je vois que vous n'êtes pas décidé à débarrasser le plancher. Tant pis. J'ai d'autres tours dans mon sac."
Il fit apparaître deux ballons noirs qu'il gonfla rapidement -comme s'il était passé en accéléré- avant de les modeler et de les transformer en ce qui semblait être des pistolets. A l'instant où il les braqua sur nous, ils se changèrent en véritables armes. Je haussai un sourcil. "Après menacer des proches, tu nous menaces, nous ?" fis-je, peu impressionné. "Vas-y, fais-toi plaisir."
J'étendis les bras, le provoquant, impatient qu'il me tire dessus. Une fois la balle logée dans mon corps, j'aurais le temps de me téléporter -en espérant que tout se passerait bien- pour mourir en dehors de Lily. Et revenir ensuite lui faire la peau. Il ne savait pas à qui il s'attaquait. Il avait beau prétendre nous connaître, on n'avait pas gardé les cochons ensemble non plus. Il ignorait forcément certaines choses à mon sujet, comme le fait que je sois capable de ressusciter les gens pendant une minute suivant la mort.
"Les menaces, c'est pour les débutants." dit-il d'un ton désinvolte.
La détonation retentit dans tout le cerveau, provoquant un écho qui dut faire frémir les neurones de Lily. Je retins mon souffle, avant de pivoter vers Alexis qui venait de se prendre la balle. Elle resta debout, tétanisée, tremblante de la tête aux pieds. Il n'y avait pas de sang. Seulement un petit trou dans sa combinaison. Elle me renvoya un regard interrogateur alors que je dézippai son vêtement pour regarder ce qui avait bloqué la balle. Je faillis me réjouir jusqu'à ce que je vois l'impact dans la poche intérieure de sa combinaison : la balle était logée dans la télécommande qui émettait un crachotement inquiétant. Sur le petit écran clignotait en rouge l'indication suivante :
AUTONOMIE : 40%
Il se passerait quoi quand on arriverait à 0% ? Bordel, il arriverait quoi ?
"Je vous pousse vers la sortie." nous informa posément le clown d'un ton lassé. "Puisque vous n'avez pas la jugeote de partir de vous-mêmes. Vous vous rendez compte des efforts que vous me demandez ?"
Il avait une vue à rayon X pour savoir que la télécommande se trouvait sur Alexis ? Je clignai des yeux et lui lançai un regard plein d'animosité, sans pour autant parvenir à camoufler mon angoisse.
"Voilà ce qui arrive quand on joue au héros : on se fait court-circuiter." reprit-il avec un plaisir évident.
Les poings serrés, je me retenais de lui casser la figure. Je ne voulais pas me prendre un mur comme Eulalie, ça ne nous avancerait à rien. Il fallait qu'on l'ait par surprise. Il y avait bien un moyen de le choper, bon sang...
Mes yeux frénétiques se posèrent sur les rayonnages classés par genres. L'étagère Tristesse était pleine à craquer, ce qui me serra le coeur. Celle de la Joie et de la Colère étaient pratiquement vides. Quant à la Peur, elle ne contenait que quatre ouvrages étonnamment bien rangés comparés au reste. Prenant conscience qu'il me restait un pouvoir qui ne pouvait causer de dommages à Lily, je lançai télépathiquement à tout le monde :
La solution pour aider Lily est forcément dans les quatre livres rangés dans le rayon Peur. Ils ont l'air différents des autres. Je n'arrive pas à lire les titres d'ici. Il faut que je m'en approche. Faites diversion pendant ce temps. Occupez-le.
Comme certains n'étaient pas habitués à recevoir des infos par voie mentale, cela se lut sur leurs visages, comme pour Aster ou Deborah.
Pas de panique, c'est juste Elliot qui vous parle ! Grand Sourire ne peut pas nous entendre ! Par contre il risque de remarquer quelque chose si vous continuez à faire cette tête de poisson rouge alors faites comme si de rien n'était !
"Qu'est-ce qui se passe ?" fit le clown, comme il fallait s'y attendre. "Vous êtes tous bien silencieux, d'un seul coup."
Il continuait de tenir ses gros flingues vers nous façon cowboy. C'était ridicule et flippant à la fois. Il plissa des yeux, suspicieux, mais retrouva son sourire lorsqu'un bip se fit entendre vers la télécommande que tenait Alexis. Mon visage se décomposa en voyant qu'elle indiquait désormais :
AUTONOMIE : 35%
Elle grésillait toujours de façon dérangeante. Elle pouvait claquer à tous moments. Quand ça arriverait, allait-on retrouver notre taille originelle ou resterait-on miniaturisés à jamais ? Non, inutile de s'angoisser davantage. La priorité était et resterait Lily. Jusqu'au bout.
"Vous voulez peut-être qu'on chante une chanson pour se dire adieu ?" proposa Grand Sourire avec un enthousiasme si sincère que je le dévisageais. "Ca sera moins mortel. Je déteste quand c'est trop silencieux. Ca me colle le cafard."
En d'autres circonstances, j'aurais peut-être réussi à le plaindre. Mais je le haïssais bien trop pour ça. Et ce fut encore pire lorsqu'il commença à chanter de sa voix caquetante :
"Ce n'est qu'un au revoir, les idiots ! Ce n'est qu'un au revoiiiir ! Allez, reprenez avec moi ! Ce n'est...!"
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❝Heaven can wait we're only watching the skies❞
Hoping for the best, but expecting the worst. Are you gonna drop the bomb or not? Let us die young or let us live forever. I want to be forever young. Do you really want to live forever? Forever, and ever...
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Une fois arrivée dans le cerveau de Lily, Sherlock plia les genoux pour atterrir avec dignité. Au final, de la dignité, il passa à la classe la plus pure qui puisse exister. Passant sa main dans ses cheveux, il regarda l’assemblée avec un petit sourire. « Alors ? On attend pas Sherlock? »
Mais ils n’eurent pas le temps de leur répondre, que le Clown fit son apparition. Fier de lui, les mains dans le dos. Pour se moquer de lui, Sherlock prit exactement la même posture te l’observer d’un air intéressé. Lorsqu’il tira le rideau pour dévoiler les scènes successives, il ne bougea pas d’un pouce. C’était triste pour cette femme, mais la vision de cette tête dans le réfrigérateur ne l’effraya pas le moins du monde. Lui aussi avait un jour eu une tête dans son frigo. Mais c’était pour la science, par pour le crime. Fronçant les sourcils, il observa ensuite Graves le saisir à la gorge, et l’Alerte se déclencher. Haussant un sourcil, il regarda autour de lui. Le manque d’oxygénation léger avait fait baisser la lumière d’intensité dans l’esprit de Lily. Heureusement, lorsqu’il lâcha la gorge de cette dernière, tout redevint à la normal. Passant son regard d’Elliot à Eulalie, en passant par Aster et Deborah, sans oublier Alexis qui eut la chance de sa vie, il fit un clin d’oeil léger à Elliot pour lui dire qu’il avait compris le message. Décidant de gagner du temps, il estima qu’une provocation du clown ferait l’affaire. « Bien sûr Grand-Sourire. Avouer un crime devant deux Agents de Police assermenté, tu as bien fait de mettre des gants, crétin. »
Puis il se tourna entièrement vers lui et déclara d’un ton acide : « Graves est pour moi. Sale petit voleur. Laisse le partir. »
Le clown s’arrêta de chanter et l’observa d’un œil nouveau, comme si, à l’instar du détective, il recalculait les chances de gagner. « Toi aussi tu es sa catin ? Décidément, c’est une journée pleine de surprises. »
Faisant une moue contrariée par cette nouvelle, il ajoutant en souriant d’un air mauvais. « Pourquoi crois-tu que j’ai avoué ce crime si facilement ? Il n’existe pas de version de l’histoire où vous repartez vivants d’ici. »
Il y eut un cliquetis. Sherlock le reconnu parfaitement. Celle d’un colt première génération. Sacré Grand-Sourire. « Je suis seulement curieux de voir ce qui va arriver quand la zapette sera complètement morte. Ensuite, je vous tuerai. Tous. Et crois moi, ça me désole. »
Il baissa un peu la tête. Etait-il réellement attristé ? Si ce n’était pas le cas, il jouait très bien la comédie. Le fixant avec une intensité nouvelle, Sherlock rétorqua : « Je n’ai pas réellement peur de la mort. Ce qui va se passer c’est qu’on va grandir, et reprendre notre taille normale. Alors on t’éclatera la cervelle comme un ballon… C’est élémentaire. Tu vas mourir. Et Lily aussi, malheureusement. »
Baissant les yeux, il tapota sur sa montre pour calculer le temps qui leurs restaient avant de reprendre leur taille normale, en se basant sur l’écart des pertes entre chaque pourcentage. A l’évocation de la mort de Lily, Elliot tourna brusquement la tête vers lui. Alors qu’ils se dirigeaient vers l’étagère Peur, avec la discrétion d’un éléphant et d’une girafe. « C’est plutôt la cervelle de Lily que vous éclaterez… Si jamais vous ne repartez pas avant de redevenir super grands. Ce que tu ne comprends pas, mon petit Sherly, c’est que je gagne toujours. Tu ne pourras pas me tuer. Je ne sais pas moi même s’il existe un moyen. » dit-il dans un petit rire aigrelet. BIIIIP ! 30 % D’AUTONOMIE !
Ricanant en fixant le clown dans les yeux, il soupira avant de dire d’un ton un peu las :
« Alors, faisons un marché. Mon corps, contre la vie sauve de tout le monde. Avec mon esprit, tu pourras conquérir le monde en 7 jours. Je te laisserai libre accès à la matrice centrale. Le plan est déjà établi, tu n’auras plus qu’à enclencher le processus. Si on ne peut te tuer, alors je prends ce risque. Réfléchis bien. »
Tapotant sur sa tempe en signe de provocation, le clown le fixa avec intensité, comme si il doutait. Après une expression dubitative, il annonça : « Si tu étais vraiment capable de conquérir le monde, pourquoi tu ne l’as pas déjà fait ? Et puis, tu es déjà en pièces détachées... » Regardant bras, il poursuivit : « Il me faudrait un corps en pleine santé si je devais être obligé de quitter Lily. Des volontaires ? »
Observant tout le monde, la vue panoramique bougea derrière lui. Fouillant dans le congélateur en dessous du frigo, il ne montra pas ce qu’il était en train de faire au grand regret de Sherlock. Du coin de l’oeil, Sherlock observa Elliot échange avec vivacité des mots avec la petite Lily en entreouvrant un des livres. Puis il prit les quatre livres pour se diriger vers une autre étagère. Que faisait-il. ? Le ménage ? « Tu sais très bien que le corps ne compte pas quand on a l’esprit ; Parce que je n’y vois pas de réel intérêt pour le moment. J’ai tout ce qu’il me faut. Tu peux prendre Alexis. Elle a l’air assez robuste. Mais je pense qu’elle est moins brillante que moi... »
Puis tournant la tête il pensa de toute ses forces à l’attention d’Elliot, comme il le faisait pour Apollon quand il avait besoin de conseils pour Kida : « Sandman pas maintenant ! Ouvrez ces livres ! » « Alexis est malade comme un chien. » se plaignit le clown en parallèle. « Je déteste les gens malades. Ils ont beaucoup trop chaud. »
Faisant une grimace, il fit disparaître l’un des révolvers, et passa sa main sur son menton, réfléchissant avec intensité. De l’autre côté, Elliot se stoppa net et répondit d’un air hésitant : « Pourquoi voulez vous que je les ouvre ? C’est privé ce qu’ils contiennent ! Continuez de l’occuper il faut que je les range à la bonne place ! Je sens qu’on tient un truc là ! Et pourquoi on se tutoie plus ? » dit-il légèrement peiné.
Au pays des boulets, il était Roi. « On sait jamais. Si le message est intercepté. D’accord. Mais peut être qu’on aurait pu avoir de précieuses informations. »
Puis, se tournant vers le clown, il prononça cette fois-ci de vive voix : « Sinon y’a Aster. Il est en pleine forme. Y’a Eulalie, aussi, mais je doute que ça se passe correctement, puis il se peut que tu perdes en matière grise. Je suis ton meilleur choix. »
Mais il n’y eut pas de réponse immédiate de sa part. A la place, on entendit un énorme bruit, comme en écho, semblable à une aspiration. Le sol et les parois commencèrent alors à geler. « Oh, ça ne vous dérange pas si je bois un granité pendant que je réfléchis ? »
C’était donc ça qu’il était parti chercher dans le congélateur. Mystère résolu. « En plus, ça va éviter à Elliot de faire une grosse bêtise. Tu crois que je n’ai pas compris votre petit manège ? »
C’était étrange, il avait l’air satisfait de lui même, mais énervé également. Le sol se gela de plus en plus au fur et à mesure que Lily-Clown buvait le granité. Tout le monde se retrouva aussitôt collé au sol. Le gel couvrit les chaussures de Sherlock jusqu’au bas du pantalon. Il avait exactement quelques minutes avant que ses pieds ne meurent. Si il bougeaient, il les perdait. Elliot tenta de s’avancer vers l’étagère de la Joie avec les bouquins à la main, mais sans succès. « Désolé Lily. » marmonna-t-il.
Puis il s’enflamma comme un Super Sayen () et se libéra du gel. S’élançant, il plaça parfaitement les 4 livres dans l’étagère de la Joie. Aussitôt, un tremblement ébranla toute la mémoire. Le clown avait l’air très mécontent cette fois-ci. « Espèce d’allumé ! » couina-t-il.
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Famille Holmes
l'Amour c'est comme une cigarette... Ca brûle et ça monte à la tête !