« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'avais enfin retrouvé la trace de Maléfique. Tout le monde connaissait cette grande sorcière qui était capable de se transformer en dragon et qui avait lancé une malédiction à la Belle aux Bois Dormants. Mais, pour la retrouver à Storybrooke, c'était une affaire beaucoup plus compliquée. J'avais utilisée toutes les ressources disponibles, en particulier avec la mafia et des grands hommes d'affaires que je connaissais bien. Après plusieurs jours de recherche, j'avais enfin retrouvé sa trace. Elle travaillait en tant qu'herboriste. Passer d'une grande magicienne à ça ? J'aurais eu honte à sa place. Enfin... Tant qu'elle pouvait m'aider, je ne me moquerais pas de sa situation. Même si cela me faisait mal de demander de l'aide, moi qui détestais tant que ça d'être assistée, il fallait bien que je me rendre à l'évidence. Je n'étais pas capable de ressusciter quelqu'un à moi toute seule.
J'avais donc attendue la fin de la journée pour me diriger vers sa boutique, préférant m'y rendre à l'heure où les clients n'osaient plus rentrer dans la boutique. Une vingtaine de minutes avant la fermeture, c'était parfait. Et puis, s'il restait des clients, je me ferais une joie de les faire fuir. C'était plus ou moins ma spécialité. J'avais passé la journée dans la cabane à coté de mon manoir, où je faisais les rituels avec ma secte. J'avais de nombreuses choses à faire, puisqu'une réunion était prévue ce soir. Maléfique pourrait même peut-être nous rejoindre, une fois le corps déterrée comme ça, je récupérerais rapidement mon mari. Et s'il fallait remplacer un mort par un autre, j'avais de nombreux fidèles qui se porteraient volontaire. Ils feraient tout pour moi. Je pouvais leur demander n'importe qu'ils s'exécuteraient. Qu'est ce que ça faisait du bien de se sentir puissante ! C'est sûr que ce n'est pas en étant herboriste qu'on pouvait se sentir réellement puissante... Il fallait aussi que je réfléchisse à un moyen de récupérer le corps, enterrée dans le cimetière. Heureusement pour moi, Willie travaillait au cimetière et pouvait me donner des informations utiles pour m'y rendre et voler un corps sans me faire prendre. Je lui avais donc payée une visite, discutant innocemment de son boulot aux pompes funèbres. Sans même le savoir, elle m'avait donnée tout ce dont j'avais besoin. Après avoir passé la fin d'après-midi chez elle, il était temps que je me rende à la boutique de la sorcière.
Une fois arrivée devant, je vis un couple à l'intérieur. Qu'est ce qu'ils pouvaient bien vouloir acheter ? Du persil pour leur plats ? Allez dans un supermarché comme tout le monde, les grandes personnes avaient besoin de discuter. Il fallait que je les sorte d'ici. Pas forcément qu'ils allaient être en danger ou quoi que ce soit, mais la raison pour laquelle je venais n'avait pas à être entendre par toute la ville. Je suis donc rentrée, disant les formules d'usage quand on rentrait dans un magasin et fit comme si je m'intéressais à toutes ces plantes et herbes étranges. Franchement, est ce qu'il y avait vraiment des clients ? Ou c'était tous des acteurs ? Parce que pour s'intéresser à de l'herbe, fallait quand même être cinglée. Je me suis alors rendu vers le couple et me plaça dans le dos de l'homme. Je sortis mon poignard et commença à effleurer son dos avec, pour qu'il le sente.
-Tu ferais mieux de partir, toi et ta copine. Doucement. Sans faire de scène. Essaye de prévenir la police et je te retrouverais.
Il se retourna et baissa les yeux pour voir le poignard. Je le vis déglutir. J'adorais inspirer la terreur aux gens. Il s'exécuta, attrapant la main de sa compagne qui n'avait rien vu de la scène, trop occupée à regarder les jolies fleurs. Elle demanda pourquoi ils devaient partir et bredouilla un "Au revoir !" alors que l'homme le tirait hors de la boutique. Parfait. Je me suis rapprochée de l'endroit où se trouvait celle que j'étais venue voir, grand sourire aux lèvres, après avoir rangé mon poignard à portée de main.
-Vous êtes bien Bellatrix Drakkar ?
Codage par Libella sur Graphiorum
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The lawn is pressed by unseen feet, and ghosts return gently at twilight, gently go at dawn, the sad intangible who grieve and yearn. ♛ by wiise
Bellatrix Drakkar
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Astrid Berges-Frisbey
Ah. Ah. Ah. Je vais t'arracher le coeur.
| Conte : La Belle aux Bois Dormants | Dans le monde des contes, je suis : : Maléfique
Maléfique était en train de trier les feuilles de Marijuana sèche et de les mettre dans une poche quand elle entendit la cloche sonnait annonçant un nouveau client. Haussant les sourcils, elle se résigna en pensant simplement que ce dernier allait faire comme tout le monde dans ce monde pourri par la Malédiction de Régina Mills. Attendre. Terminant sa besogne, elle revint dans le magasin avec une énorme poche de weed, et haussa les sourcils quand elle vit que les deux clients n’étaient plus là. Posant le sachet sur le comptoir, d’un air assez vexé, elle fixa de sa belle silhouette fine et brune la jeune femme en face d’elle. « C’est donc vous qui avez fait fuir mes clients ? Personne ne décale un rendez-vous comme celui sans menace. Je vous le mets sur votre compte et quand vous aurez terminés, vous dégagez d’ici. Ou je vous transforme en prince, obligé d’embrasser un crapaud pour retrouver son apparence normal. Ca serait quand même dommage non ? »
C’était… Saignant. Elle était le contraire que ce que son physique laissé voir. D’aspect fluette, gentille et fragile, un coeur de marbre qui autrefois avait été pur et innocent battait la chamade. Elle savait reconnaître une méchante connasse quand elle en voyait une. Après tout, nous ne naissions pas méchants, nous le devenions. « C’est bien cela. En même temps, c’est marqué à l’entrée. Belletrix Drakkar, vente en direct de plantes en tout genre. Ce n’était pas bien dur. »
Enlevant son tablier, laissant apparaître une robe noire et élégante, elle fit doucement le tour du comptoir, et, mettant ses mains sur les hanches, elle pencha la tête d’un air curieux. C’était vraiment une obligation, de devoir se présenter ? Elle détestait les codes sociaux. « Et vous, je ne vous connais pas. Vous me semblez innocente à vu d’oeil, mais pour avoir fait fuir mes clients, il doit y avoir eu une menace quelconque. Je ne sais pas qui vous êtes, mais je vous déconseille de recommencer. Je n’ai pas l’indulgence de la police, des dieux, ou des petits magiciens de cette ville. »
Elle appuya son doigt fin et léger sur l’articulation de l’épaule de la jeune femme. Là où ça faisait mal. En général, quand les gens se présentaient comme ça, ce n’était pas pour acheter des plantes. C’était pour un service de Sorcière. Elle détestait ça. Elle n’utilisait sa magie que pour elle même. Déjà que ce monde moisi lui avait amputé une grande partie de ses pouvoirs, elle était déprimé quand on lui demandait quelque chose qu’autrefois, elle aurait pu réalisé, mais qui aujourd’hui était complètement impossible. « Mais on va dire que je n’ai rien vu. Mais qu’à l’avenir, faites attention à vos actes. Ils ont tous un prix ma belle. Un verre ? »
Une nuage de fumée noire, et une bouteille de whisky américain apparut. Servant dans les deux verres, elle passa une main dans le vide d’un air négligé. L’instant d’après, la luminosité de la serre principale diminua à l’extérieur en apparence, et l’écriteau à l’entrée, indiqua « Fermé. » « Vous avez la totalité de mon attention, mais sur un temps limité. Il faut dire que si vous ne voyez qu’une simple horticultrice, il est quand même précieux. Oh, et par pitié, évitez de porter un poignard. C’est écœurant, on dirait un rednek. Vous avez peur de quoi ? De votre sécurité ? Mais, si c’était le cas, il ne fallait pas venir ici. »
Un léger sourire mauvais apparut sur ses lèvres. C’était la vérité, si on avait le goût du risque, on pouvait s’amener chez elle, en proliférant des menaces envers ses clients. Une des immenses plantes du hall d’entrée s’anima et se pencha pour lui faire une caresse comme un chaton. Passant sa main derrière elle, cette dernière devint un peu plus verte.
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