« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Axel était en train de courir. Il avait la foulée rapide et dynamique d’un bonhomme pressé… Mais qu’est ce qui pouvait le pousser à courir ainsi ? Pourquoi était il en train de courir dans les rues de Storybrook, alors même qu’il aurait dû être en train de vendre des glaces ? Pourquoi ? C’était une histoire simple… C’était un histoire comme il en arrive très souvent à Axel… Il continua de courir en suivant les rues. Suivant les directions.. On pourrait presque croire qu’il suivait un fil d’Arianne invisible… car pour une fois … il savait exactement où il devait aller …
Il devait aller à l’exacte opposé où il aurait dû être … si on prenait le marchand de glace et la forêt sur une carte, et qu’on en tirait un trait … alors la ligne serait presque droite … Mais Axel avait l’habitude. Il connaissait toutes les rues à passé, toutes les vitrines à apercevoir, tous les habitants de son trajet… Il arriva enfin dans la forêt. Maintenant, le plus dur était à venir…
Un. Ne pas se perdre, ce qui n’était en aucun cas une certitude pour notre petit bonhomme de neige qu’un papillon arrive très facilement à déconcentrer. Deux. Retrouver ce qu’il cherche. Il se rendit directement vers le lieu où, la dernière fois, il avait trouvé ce qu’il cherche. Là, sur un arbre qui n’avait rien demander, il y avait une feuille en papier avec l’inscription « Cherche encore ». Axel prit le papier et le plia doucement en quatre pour qu’il puisse rentrer dans sa poche sans avoir peur de le perdre … Il n’avait pas vraiment envie de polluer ce lieu qui était, à son sens, un havre de vie à observer. Il se perdit dans la contemplation d’une chenille qui rampait à un arbre.
Ce n’était pas nouveau… Axel savait son premier défaut … il était naïf… Ou alors le monde était il trop peu naïf ? Il se demandait souvent s’il était lui le problème, ou si c’était le monde qui avait évolué d’une manière où il n’aurait jamais dû … Bref … dans tous les cas il savait que son gros défaut était qu’il était naïf … et cela agaçait certaines personnes …. Dont un petit groupe de garçon qui ne supportait pas la manière d’Axel à sourire à leurs copines …
Axel n’avait toujours pas compris en quoi être gentil, courtois et aimable avec des femmes, autant qu’avec des hommes, pouvait faire naître une jalousie aussi énorme dans le coeur d’un homme … mais il l’accepta. C’était ainsi. Il ne pourrait rien y faire. Les hommes étaient plus complexes que ce que pouvaient l’être un bonhomme de neige.
Ce groupe de garçon, justement, avait pris l’habitude d’attendre qu’Axel met en place la pancarte devant le glacier pour venir la voler et l’amener ailleurs … Il la cachait quelque part dans cette immense forêt. Jack étant parti pour le moment, Axel se retrouvait presque tout seul pour gérer le gros travail qu’il y avait à faire au glacier … Et grand Dieu qu’il ne regardait même pas la paperasse … Il n’était pas sur de comprendre la manière de faire les papiers pour aider Jack, alors il préférait s’abstenir.
La seule chose qu’il pouvait faire pour Jack était de continuer à ouvrir le magasin, vendre des glaces, donner de l’amour à tout le monde … etc. C’était réellement son seul pouvoir .. sauf quand on lui volait la pancarte pour prévenir les clients que le glacier était ouvert. Axel était obligé de partir, en courant, dans la forêt, rechercher cette pancarte le plus rapidement possible pour la ramener à sa place, devant le glacier et pouvoir faire son travail…
Il continua sa recherche quelques minutes. Suivant les papiers … sauf qu’il fini avec beaucoup plus de déchet dans les mains que ce qu’il n’avait de possibilité à tenir. Il enleva son pull. C’était un petit pull pour le « froid » du matin … sauf que lui n’avait jamais froid .. C’était plus pour que personne ne le regarde étrangement … Mais il avait donc un pull qu’il posa sur le sol. Il mit les déchets dedans et en fit un baluchon avec un trou. Il prit un branche d’arbre et noua le baluchon contre la branche.
Il envoya le baluchon sur ses épaules. Le trou, qui servait en premier lieu à laisser passer la branche, lui servait aussi de poubelle ouvert. Il continua alors à chercher sa pancarte avec son baluchon sur son épaule… Alors qu’il regardait un oiseau qui s’envolait, ses yeux se posèrent sur une présence à sur sa droite. Le petit Olaf qu’il était ne pouvait pas ignorer quelqu’un. Il s’en approcha alors.
Il tomba sur une jeune femme, rousse… comme son Anna. Que faisait elle ici ? Ce n’était pas le lieu pour une jeune femme … Alors qu’il était en train de se poser la question, une réponse lui arriva comme une plume dans son esprit.
- Bonjour ! Je suis Axel. Vous aussi on vous a caché quelque chose dans la forêt et vous ne le retrouvez pas ? Vous avez besoin d’aide ? Vous voulez un câlin ? Si besoin d’aide je peux vous aider, même si je suis pas sur d’y arriver, mais je peux essayer. Mais contre un câlin…
Il fit un large sourire à la jeune femme en la regardant de ses yeux chaleureux. On ne pouvait tout simplement pas voir de menace en Olaf … Il inspirait simplement la naïveté, la douceur, le bonheur et l’envie de faire sourire. C’était pas plus bête que ça. Olaf était le bonhomme de neige le plus heureux de la terre. On pouvait tout lui faire, on pouvait avoir tout fait… Il n’arriverait jamais à voir le mal, il ne voulait pas voir le mal… il ne voulait que voir la beauté du monde. Voir la vie du bon côté … Et si tout le monde s’offusquerait de voir qu’on a caché la pancarte d’Olaf pour le blesser … Axel sourirait et dirait simplement que grâce à cela, il aura vu une chenille grimpait un arbre. Il aura vu un oiseau nourrir sa famille … et, de toute évidence, il se sera fait une nouvelle connaissance … et ça.. ça n’a pas de prix.
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| Conte : Inventé ⊚ | Dans le monde des contes, je suis : : Samhainn & Samhuinn
- Tu sais ce qui nous remonterait le moral à coup sûr ? S'écria avec enthousiasme Samhainn.
Sa sœur, la tête enfoncée dans ses bras croisés, émit un grognement ressemblant vaguement à un quoi ? Samhuinn déprimait depuis deux bonnes heures, affalée sur la table du salon. C'était un de ces-jours où elle n'avait envie de rien faire, où elle trouvait que toute son existence était vaine. Sa vie à Storybrooke était plaisante, certes. Mais il manquait de l'aventure. Ce pourquoi elle vivait. 5 ans que les jumelles, comme le reste de habitants, avaient été libérées de la malédiction qui emprisonnait leurs souvenirs. 5 ans que les rouquines avaient construit leur petit chalet et c'étaient remises à cultiver et transformer toute sorte de plantes. Mais cette ville avait quelque chose de terriblement... fade. Il se passait des choses, ça s'était sûr, mais jamais les sœurs n'étaient invitées à participer. D'ailleurs, Huin tenait un peu sa sœur responsable, Samhainn avait tendance à vouloir rester cacher.
- Aller ramasser des fraises des bois ! S'exclama Hain avec entrain.
Elle était sûre que cette idée allait ravir sa jumelle. Petites, les rousses passaient des heures à chasser la moindre fraise dans les épaisses forêts écossaises. C'étaient sans doute, les meilleurs moments de leur enfance. En même temps de cueillir les petits fruits rouges, les jeunes filles apprenaient à reconnaître les plantes, celles qui donnaient des fruits comestibles et celles qui donnaient du poison. C'est ainsi qu'était né leur passion pour la flore, en allant cueillir des fraises des bois. Samhuinn releva la tête et regarda sa soeur qui lui souriait. Elle fit d'abord une moue incertaine avant d'annoncer :
- Moui, d'accord. Elle marque une pause avant d'afficher un sourire. Je pourrais aussi faire le plein de digitales.
- Si tu veux. Fit Samhainn en levant les yeux aux ciels. Elle ne comprendrait jamais la passion de sa sœur pour le poison des digitales, un poison qui peut s'avérer meurtrier si mis entre de mauvaises mains. En rentrant, on essayer de passer chez le poissonnier ou le glacier pour demander de la glace, les plantes d'hiver peinent à pousser.
Huin acquiesça. Puis les deux rousses enfilèrent un gilet avant de sortir. Même au mois de juin, les matinées étaient fraîches dans le Maine. Une fois passé les premiers arbres de la grande forêt, leur deux paires d'yeux se baissa vers le sol, afin de repérer la moindre petite tâche rouge. Samhainn trouva le premier fraisier faisant des fruits. Elle remplit son tablier en affichant un sourire satisfait. Au bout d'une heure, les deux sœurs avaient une petite vingtaine de fruits chacune. Pas assez pour faire une confiture, mais les rousses ne s'en régaleraient pas moins.
- Tiens prends ma récolte ! Fis Huin en transvasant ses fruits dans de son tablier à celui de sa sœur. Je vais cueillir mes digitales.
Samhainn fit oui de la tête et laissa sa jumelle s'éloigner. Elle continua de chercher les petits fruits sucrés. Soudain, une voix masculine, bien qu'enfantine, la fit se retourner. Un jeune homme se tenait devant elle, elle vit tout de suite à son regard qu'il n'avait aucune mauvaise intention. En réalité, tout son être reflétait une profonde gentillesse. Hain afficha un grand sourir chaleureux. L'inconnu semblait comique, avec son petit baluchon porté sur l'épaule. Qu'est-ce-qu'il pouvait bien faire un milieu de la forêt ?
- Bonjour, répondit-elle joyeusement. Je m'appelle Samhainn. Je cueille seulement des fraises, mais libre à toi de m'aider si tu veux ! Hain scruta plus attentivement le visage du jeune homme et y lu une candeur enfantine, c'était un curieux petit homme. Mais le câlin devra attendre ! Elle montra du menton son tablier plein de fraises. Je ne veux pas risquer d'en faire de la bouillie.
Samhainn vit du coin de l’œil sa sœur revenir, les bras plein de fleurs vénéneuses. Elle espéra que le jeune homme n'allait pas être effrayé. Alors qu'il semblait absorber dans la contemplation d'un oiseau, Hain fit discrètement signe à sa sœur de déposer ses fleurs par terre, le temps de la discussion avec le jeune inconnu. Samhuinn râla mais s'exécuta.
- Bonjour. Fit à son tour Huin. Qu'est-ce-que vous faites avec un baluchon ? Vous partez camper ? Demanda Huinn avant même de se présenter, ce qu'il lui voulu un coup de coude de sa soeur.
- Voici Samhuinn, ma sœur. Peut-être est-ce vous qui avez besoin d'aide Axel ?
Tout en écoutant la réponse du jeune homme, elle défit son tablier, le noua pour en faire un petit sac et le déposa à terre. Les fraises étaient en sécurité.
Axel Oswald
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Axel pencha légèrement la tête sur le côté pour essayer de définir si, oui ou non, il avait déjà rencontrer cette jeune femme dans le passé … Ce n’était pas impossible … Il y avait beaucoup de monde qui passait par le glacier depuis la fin de la malédiction … Peut être l’avait il aperçu au détour d’un chemin … mais suivant un autre chemin, il ne s’était pas arrêté pour lui parler … C’était d’une tristesse … Axel se refit une rétrospective des personnes qu’il avait, plusieurs fois, côtoyer … mais non … rien … Alors ou il avait vraiment oublier son visage … ou il ne l’avait pas encore rencontrer. Un sourire de bien heureux illumina alors son visage. La jeune femme répondait par l’amabilité à son apparition, donc il était heureux…
Il n’était peut être pas un ours débrouillard, mais il était bien d’accord sur le fait qu’il en faut peu pour être heureux. Lui n’avait besoin que d’un sourire et d’un peu de gentillesse pour que sa vie soit parfaite. Il réfléchit grâce au nom de la jeune femme s’il la connaissait mais impossible de le savoir …
- Des fraises ? Dans la forêt ? Je ne savais pas qu’il y en avait !!C'est super !
La jeune femme pouvait voir le visage d’Axel déjà observait le sol … Cependant, on parlait d’un petit boulet très gentil … Il ne trouvait rien dans son champ immédiat … Il fronça les sourcils quand elle ne dit ne pas vouloir de câlin. C’était d’une tristesse … Mais bon … il avait pris l’habitude de toujours demander aux gens s’ils acceptent les câlins … encore une fois, ce n’était pas rare que son envie de faire un câlin soit pris de travers … et ça finit … mal pour lui… fin en théorie … Lui ne le voyait pas comme ça puisqu’au fond, il a eu ce qu’il voulait… Mais bon il posait la question pour que les gens puissent refuse, ou trouver une excuse, s’ils n’en avaient pas envie.
Il ne remarqua que quelques secondes plus tard la deuxième jeune femme. Son cerveau fit une mise au point … peut être était est ce la jeune femme qu’il connaissait ? Ou alors c’était réellement leur ressemblance avec Anna qui le déconcerté à ce point … Anna avait disparu depuis quelques temps … ce qui déchirait le coeur de notre petit Olaf, bien plus que quand il ne lui parlait pas …
Alors le fait que les jeunes femmes soient rousses … il avait envie de leur faire un groooos câlins… Même s’il n’en avait pas le droit. Il papillonna des yeux avant de répondre en rigolant. Il venait de se rencontre qu’on pouvait le confondre avec un campeur … alors qu’il n’avait jamais fait de camping .. et cette idée le fit rire.
- Non je ne vais pas camper. En réalité on m’a fait une mauvaise blague et on m’a caché quelque chose dans la forêt, alors je le cherche … sauf quand cherchant j’ai trouvé des détritus, alors je les ramasse pour les jeter plus tard….
Il prit sa branche et son baluchon fait avec son pull pour le mettre au sol. Cela était bizarre de le porter ainsi. Il montra en défaisant le noeud tout ce qu’il avait pu trouvé dans la forêt. Des canettes, des mégots, du papiers, et d’autres déchets qui n’avaient leur place nul part. Des fois, Olaf se sentait très proche de ses déchets. On les aimait bien au début … mais quand ils étaient cassés, on les jetait. Et on pouvait les jeter pour qu’ils deviennent autre chose, le recyclage, ou le jeter et qu’il pollue … et il se demandait comment il se sentirait s’il aurait été un objet au lieu d’être un bonhomme de neige … Alors il ramassait tout, essayait de remettre à neuf ce qu’il le pouvait… d’utiliser ce qu’il pouvait … et triant les déchets pour qu’eux aussi, comme Olaf, puisse avoir une deuxième vie… Il remonta les yeux sur les soeurs et d’un large sourire il écarta les bras.
- Je cherche une pancarte d’a peu près cette taille, avec écrit « Glaciers Jack Frost » dessus. D’habitude ils me le cachent pas trop loin, mais j’ai l’impression qu’ils ont décidés de le cacher plus profondément cette fois. Alors je cherche. Mais je peux vous aider à trouver des fraises si vous voulez et ensuite je repartirais à ma chasse aux trésors
Il dit cela avec un grand sourire. Pour Olaf, la recherche de la pancarte n’était pas un désagrément… Cela l’amusait plus qu’autre chose … à tel point qu’il en oublie qu’il devait vendre des glaces … Mais après tout … Ce n’était pas lui qui avait caché la pancarte alors on ne pouvait pas lui en vouloir … et il avait promit 20% de réduction pour demain pour se faire pardonner de la fermeture inopinée du glacier.
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La petite balade en forêt commençait à prendre une toute autre tournure. Cela se transformation en mission de secours, objectif : aider l'adorable Axel en retrouvant son enseigne. Samhainn, en tout cas, avait ce but en tête. Elle était toujours prête à aider, même quand cela ne nécessitait pas ces talents d'herboriste. De plus, elle était plus que ravie d'aider une personne aussi gentille que le jeune homme. Cela la faisait vivre, d'aider son prochain.
Samhuinn, quant à elle, avait une vision de l'aide complètement différente. Pour la rousse, l'aide, quand elle était moindre, se devait d'être monnayer ou du moins rembourser. La jeune fille ne comprenait pas l'obsession de sa sœur pour la gratuité de la bonté. Qu'est-ce que les personnes gentilles et serviables gagnaient à aider autrui ? Rien, la plupart du temps. Les gens rendent rarement la pareille. C'est pour cela que Huin avait mis en place un système de paiement au chalet MacKenzie, quelques pièces étaient demandées en échange d'un remède ou d'un potion. Samhainn avait été évidemment contre mais les arguments qu'avait avancé sa jumelle l'avait convaincu. En effet, Huin avait insisté en soutenant que l'argent ne poussait pas sur les arbres et que les jumelles ne pouvaient pas vivre seulement avec ce qu'elles faisaient pousser au chalet.
Samhainn jeta un regard à sa sœur, lui demandant si elle était pour une petite chasse à la pancarte. Huin acquiesça, après tout, peut-être que le fameux Axel pourra leur être utile à l'avenir, surtout s'il se sent redevable. Hain afficha un grand sourire et passa son bras dans le dos du jeune homme pour le faire avancer vers le cœur de la forêt. L'enseigne du glacier était sûrement caché en haut d'un grand arbre, et les plus grands spécimens poussaient au plus profond du bois. Au passage, Samhainn ramassa son tablier plein de fraises succulentes. Huin laissa ses fleurs vénéneuses sur place, elle reviendrait les chercher plus tard. Hain frotta légèrement le dos d'Axel avant de retirer son bras. Elle voulait se montrer rassurante, un peu comme si elle s'occupait d'un enfant qui avait perdu son jouet.
- Ne vous inquiétez pas. Avec trois paires d'yeux, il n'y a aucune chance de rater votre pancarte. Samhain fronça un peu les sourcils en pensant au mauvais tour qu'on avait joué au glacier. Mais vous devriez prévenir la police, surtout si ce n'est pas la première fois qu'on vous embête.
Tandis que Hain et le jeune homme marchaient côte à côte en direction des sous-bois, Samhuinn trottinait derrière eux. Ses yeux traînaient de part et d'autre, regardant autant le sol que la cime des arbres. Les gros buissons étaient rares dans la forêt de Storybrooke, c'était une des caractéristiques de cette forêt, elle était très clairsemée et lumineuse, c'est que les jumelles appréciaient le plus dans ces bois. Cela leur rappelait les forêts qu'elles avaient connues en Ecosse, celles peuplées de créatures magiques, toujours baignées de rayons que ce soit ceux du soleil ou de la lune. Quelles belles années les jumelles avaient connus dans ces bois !
- Dites, commença Samhuinn faisant se retourner ses compagnons, vous êtes bien glacier ? Est-ce que vous auriez de la glace à nous céder ?
Quitte à aider un inconnu glacier, elle espérait qu'il pourrait leur fournir les glaçons dont elle avait besoin. Samhainn lança à sa sœur un regard réprobateur, elles auraient pu demander cela plus tard, après avoir retrouver l'enseigne du pauvre Axel. Hain se sentie obligée d'expliquer au jeune homme, pourquoi les rousses avaient besoin de glace.
- Nous faisons pousser des plantes, des plantes exotiques, aquatiques et des plantes qu'on peut qualifier de plantes d'hiver. Elle marqua une pause et en profita pour cueillir une fleur. Samhainn aimait bien avoir quelque chose à faire tournoyer entre ses doigts lorsqu'elle se promenait. Nous avons besoin de toutes ses plantes, toute l'année, et nos plantes d'hiver souffrent un peu de la chaleur de Juin.
- Nous sommes herboristes ! S'exclama Huin, toujours prête à se faire un peu de publicité. Nous préparons des médicaments naturels, des potions, des bouquets de fleurs séchées à faire brûler pour bénir votre maison, ce genre de choses...
- Nous avons la chance de combiner passion et travail. Conclut Samhainn. Et vous, est-ce que la glace est votre passion ? Demanda la rousse sur un ton enjoué.
Axel Oswald
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Axel observait les jeunes femmes. Non, il ne les connais pas. Mais en tout cas il pouvait sentir qu’elles étaient deux personnes très gentilles… déjà parce qu’elles n’avaient pas eu « ce » regard … mais si … Ce regard qui voulait clairement dire que l’on prenait Olaf pour un imbécile, un niait, un abruti, et il en passait des noms d’oiseaux qu’il avait appris. Le plus gentil étant naïf, le moins était trop brute pour son esprit qu’il préférait l’oublier … Axel était ainsi, il n’avait pas besoin de nom pour le définir. Certes, il ne savait pas ce qu’il était … mais les seuls personnes qui pouvaient lui dire qui il était … c’était lui, Anna et Elsa. Les soeurs avaient une place particulière dans son coeur et il ne pouvait nier que leur opinion compte bien plus que ce qu’il ne pourrait l’admettre.
Peut être était cela en faite ? Le fait que les soeurs d’Arendelle et les soeurs rouquines avaient le même lien d’amour. Olaf le savait. Il savait que ce n’était pas exactement ce qu’il s’était passé pour tout le monde … mais lui il avait été créer des centaines de fois par les soeurs. C’était leur amour qui l’avait fait vivre … et il ne comptait pas oublier cette partie de son histoire… Le lien entre deux soeurs. Il sourit en regardant Samhainn et Samhuin. Il aurait peut être aimé avoir un frère ou une soeur à aimer … au moins personne ne se serait demander pourquoi il l’aime à ce point. Les fraternités … C’était si super.
Il se perdit dans les souvenirs du passé. Il savait que ce n’était pas très gentil de sa part de penser à autre chose, alors il se reconcentra sur sa recherche de pancarte. Axel souriait aux jeunes femmes en leur décrivant la pancarte. Grosse. Ressemblant à un cône de glace et de couleur flash. Olaf se demandait s’il ne devrait pas en avoir plusieurs pour diversifier ? Il ne dit pas cela à voix haute de peur de déranger les jeunes femmes avec ses bavardages incessants.
- C’est gentil. Merci Demoiselles. Je ne pense pas que la police mérite d’être impliqué. Je n’ai pas envie que les garçons qui ont fait cette chasse à la pancarte ait des problèmes …
Pour Olaf, les garçons ne faisaient pas ça par méchanceté… parce que personne n’était méchant. Mais ils faisaient cela par vengeance… et même si Olaf comprenait que difficilement ce qu’il avait fait pour « mériter » ça … Il savait aussi que la police, et les réprimandes, n’était pas la bonne solution… Il fallait juste qu’Axel arrive à leur faire comprendre qu’il ne faisait jamais rien dans le but de faire une mauvaise action … et que donc … il ne câlinait pas leur copine pour leur voler, mais juste pour faire un peu plaisir. Partager le bonheur. Il écouta la demande de la première soeur. Il avouait avoir encore du mal à se souvenir de leur prénom, mais il y arriverait.
- De la glace ?
Il n’eut pas le temps de demander « à quel goût ? » que la seconde soeur lui expliqua … Une explication qui était, pour Olaf, plus étrange que la demande en elle-même … Il pencha légèrement la tête sur le coté … ce qui lui donnait un air enfantin encore plus prononcé. Il regardait les jeunes femmes … étaient elles comme dame Eris ? A faire pousser des racines sur des fleurs coupés ? Il réfléchit deux petits secondes et admit que les jeunes filles devaient être pareilles. Des « donneuses de vie »… Ce qui était absolument génial. Il leur fit un nouveau sourire.
- Si je vous donne de la glace à la fraise, est ce que des fraises vont en pousser ?
Un oeil extérieur pourrait croire qu’il se moque … sauf qu’absolument rien dans le visage, le ton, l’aura ou dans son regard n’inspirait la moquerie … Il était absolument et profondément convaincu que c’était ce que les jeunes femmes avaient en tête … et il s’imaginait déjà planter de la glace à la carotte -oui ça existe- chez lui pour avoir des carottes ! Il reprit cependant, parce qu’il avait eu cette idée, mais il avait entendu et compris ce que la jeune femme demandait vraiment.
- Selon la senteur que vous voulez je pourrais vous l’apporter en effet. Je ne promet pas de la quantité cependant, si je commence à vous en offrir trop, même si mon patron n’est pas méchant, il risque de me noyer dans la glace.
Jack ne ferait pas ça. Trop occupé à éviter Anna pour s’occuper de lui …. Mais dans le fond c’était ça … il ne pouvait pas se permettre de couler le commerce de son patron en faisant trop de cadeaux… Ce qui le dérangeait horriblement … Il n’aimait pas demander de l’argent aux personnes qui venaient prendre une glace. On lui avait inculquer la manière de faire .. mais il n’appréciait pas c’est tout.
- et non la glace n’est pas ma passion .. c’est compliqué j’imagine …
Il ne pouvait pas leur dire de but en blanc qu’il était un bonhomme de neige tout de même … quoi que … Non… C’était bizarre d’être un homme de neige, même si on était bon … il n’était qu’un être euphémère qui aurait du mourir à l’approche de l’été … ça aussi il l’avait compris à cause de ses quelques années en tant qu’humain …
- Tant que vous êtes heureuses, c’est le principale. Je suis alors heureux pour vous.
« Il en faut peu pour être heureux »… souvenez-vous c’était sa son crédo.
Le jeune homme refusa de prévenir les autorités. Samhainn pensa qu'il était sûrement trop gentil et ne voulait pas causer des problèmes à des jeunes gens juste un peu taquins. La rousse se vit un peu en lui, il était juste un peu plus... naïf. Hain connaissait la trahison, la méchanceté, le mépris, toutes les mauvaises choses que cette Terre pouvait porter. Les sœurs n'avaient pas directement subi tout cela, mais elles l'avaient observé, étudié. Samhuinn avait décidé de transformer ces mauvaises choses en une force qu'elle pouvait manipuler, sa sœur au contraire, avait cherché à s'en protéger, à savoir les éviter, les détourner. Chacune avec leur technique, les deux rousses avaient réussi à s'en sortir sans trop subir. Le fait qu'elles n'avaient pas énormément d'amis et de connaissances aidant beaucoup. L'entourage, la famille, les amis, peuvent protéger et aider, autant qu'ils peuvent faire souffrir et détruire.
Samhuinn se perdit un instant dans ses pensées. Son esprit divagua sur diverses sujets. Beaucoup de souvenirs lui revinrent, notamment ceux concernant de la glace. Quels beaux hivers les jeunes rousses avaient passé en compagnie des fées ! Faire de la luge sur une écorce d'arbre, construire des bonhommes de neige enchantés par leurs amies les fées. L'hiver était une belle saison en Ecosse.
- Pas besoin de sorbet au fruit ! Rigola Samhainn, ce qui fit sortir sa sœur de ses pensées. Nous avons juste besoin de glace pilée, de l'eau gelée. Expliqua la rousse avec toute la gentillesse du monde. Nous n'avons pas de congélateur ou d'appareil pouvant congeler de l'eau. D'ailleurs, il faudrait peut-être qu'on mette un peu d'argent de côté Huin. Fit la jeune fille.
Sa jumelle acquiesça d'un coup de tête. Il serait en effet plus simple de pouvoir créer de la glace elles-même. Huin se demanda combien coûtait un congélateur neuf, c'était sûrement au-dessus de leur moyen. La vie était si chère, ici à Storybrooke. Dans le monde des contes, l'argent n'existait pas. Tout se troquait et se possédait gratuitement. La vie était tellement plus simple. Bien sûr, quelques créatures avaient été envoûtées par l'or des humains. L'or était un métal maudit. Il avait causé bien des guerres chez les Hommes et avait conduit à l'extermination d'une espèce magique. Dès leur plus jeune âge, les rousses avait été mises en garde : l'or est mauvais. Mais à Storybrooke, l'argent n'était pas fait d'or, c'était du papier ou de simples pièces de métal. Et les rousses avaient été contraintes d'en posséder, leur survie en dépendait. Et elles pouvaient gagner de l'argent grâce à leur passion.
- C'est courant, commença Samhuinn, de ne pas exercer un métier qui nous passionne. Ma soeur et moi sommes très chanceuses sur ce point. Mais si je peux vous donner un conseil, on obtient toujours plus de bénéfices quand on fait une activité qu'on adore. Plus on aime notre métier, plus on obtient de profits.
Samhainn lança un regard effaré à sa sœur, depuis quand était-elle conseillère financière, ou experte en l'art du travail. Hain était toujours impressionnée par sa jumelle, toujours à acquérir de nouvelles connaissances, toujours à s'intéresser à des choses n'ayant aucun lien avec son métier, et ses passions. Samhuinn, si elle avait un jour voulu, aurait pu dominer le monde.
- C'est réciproque Axel, nous serons heureuse si vous l'êtes. Fit Hain avec un sourire radieux. Alors, quelles sont vos p... Elle fit interrompue par un gros craquement. Comme le son d'un bout de bois qu'on brisait en deux.
- Attention ! S'écria Samhuinn en sautant sur sa sœur, les projetant toutes deux au sol.
Un gros chêne s'abattit au sol à quelques centimètres de la petite troupe. Personne ne semblait blessé. Les deux sœurs jetèrent des regards affolés au alentour. Comment un arbre s'y imposant pouvait s'écrouler sans crier gare, ce n'était pas naturel. Samhuinn vu du coin de l’œil, des ombres s'enfuirent. Elle fronça les sourcils de colère, c'étaient sûrement les jeunes délinquants qui avaient volé la pancarte du pauvre Axel. Sauf qu'ils avaient poussé le vice trop loin en voulant blesser les rouquines. Huinn ne laisserait pas cet affront impuni.
- Tout le monde va bien ? Axel ? S'enquit Samhainn tentant de se relever avec l'aide de sa sœur. Oh mon dieu ! Cria-t-elle en voyant l'abdomen du jeune homme couvert de rouge. Puis elle regarda attentivement et y perçut des restes de fraises écrasées. Elle soupira. Vous êtes tombé sur les fraises, heureusement...
Axel Oswald
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Axel observait, regardait, sentait, imaginait. Il imaginait le monde en été… puis en hiver… puis au printemps … parce qu’il avait toujours aimé voir les différents paysages que le temps pouvaient créer. La nature était tout de même la seule chose que le monde ne pouvait pas comprendre. Elle marchait comme elle souhaitait. Elle vivait selon elle, selon ses désirs, selon le vent et le soleil. La nature ne montrait jamais deux fois le même visage … La nature était exceptionnelle.
Mais bon, de toute façon Olaf trouvait que tout était exceptionnel. Le moindre bruit, le moindre son, la moindre odeur était quelque chose qui méritait que l’on s’arrête dessus et que l’on s’en étonne. C’était pour cela qu’il était tout content … avec un large sourire sur le visage. Qu’importe la raison de sa présence dans la foret, il s’était fait deux amies ET il avait vu des choses qu’il ne pourrait revoir que dans ses souvenirs. Combo de bonheur.
Axel réfléchit cependant à autre chose … Il réfléchissait au problème des jeunes femmes … décalant les yeux vers elles. Il sourit.
- Si vous voulez que de l’eau, je veux dire que congeler de l’eau… j’ai peut être une solution pour vous ..
Dans son petit appartement, il avait un petit frigo… Ce frigo était le genre qui congeler absolument tout, même les pommes … Ce qui avait obligé Axel a jeter pleins de nourriture qui avait … subit la torture du froid, pour ensuite être décongelé au soleil… Son propriétaire lui a dit de jeter le frigo et qu’il lui en ferait monter un autre …Mais si les jeunes femmes n’avaient que besoin de congeler de l’eau … alors ne pouvait il pas leur donner ? Il faudrait qu’il demande … et surtout qu’il leur demande à elles si cela leur rendrait service … Axel se reconnecta à ce qu’il se passait devant ses yeux… il réfléchit.
- J’aime mon métier, mais la glace ne me passionne pas… et je ne fais pas de profit énorme parce que j’offre un peu trop de glace aux enfants … Je pense pas qu’il y ai de métier pour ce que j’aime réellement faire…
Faire rire, faire sourire, faire plaisir, rendre heureux … voilà son métier de rêve … cependant un métier signifiait qu’il fallait être rémunéré et Axel n’avait pas envie de partager du bonheur en échange d’argent. Le bonheur se partageait avec amour, avec des calins, avec des petites attentions. Le bonheur était un tout qui se faisait petit à petit pour finir dans un grand bonheur. On ne pouvait pas payer le bonheur. Ni le créer seul. Il était en train de réfléchir à ses deux choses (le frigo et le bonheur) quand il entendit le craquement lui aussi. Il finit le cul par terre. Il n’était pas blessé mais il allait avoir un bleu, c’était une certitude. Il avait dû être un peu sonner, parce qu’il entendit une des jeune femme qui était avec lui l’appeler…
Il secoua la tête doucement pour se défaire de son impression d’avoir fait une chute dans le vide et se releva doucement. Il papillonna plusieurs fois des yeux … si les jeunes femmes avaient vu quelqu’un, lui n’avait rien vu… et le déplacement que l’air avait fait à la poussière l’empêchait de remettre ses idées en places. Oui… la poussière avait un rapport avec ce qu’Axel pouvait comprendre ou pas … C’est logique …
- Je vais bien …
D’un coup il fit un grand pas pour se rapprocher des jeunes femmes. Sans crier gare, il posa la main sur la joue de Samhainn et observa son visage de prés. Il observa aussi ses mains d’un geste rapide.
- et vous ? Vous allez bien ? Si vous êtes blessé je peux vous porter ! Je suis pas très fort mais je jure de ne pas vous faire tomber !
Il se recula rapidement de Samhainn pour s’approche de la sa soeur.
- Je suis désolé que notre sortie en foret vous cause du tord … peut être serait il préférable que je vous ramène chez vous, en vous aidant et que je revienne tout seul …
Alors qu’il était en train de se poser la question, il remarqua son baluchon sur le sol… des détritus en étaient sorties. Mais il ne pouvait pas s’inquiéter de ces objets pour le moment… pas tant qu’il ne serait pas convaincu que les deux jeunes femmes en face de lui vont bien… D’ailleurs il ne comprenait que maintenant pourquoi la jeune femme avait parlé de « fraise » tout à l’heure. Son t-shirt était taché… Elle avait cru qu’il était blessé et s’était inquiété. Un visage triste apparu deux petites secondes sur son visage avant d’être balayer par un sourire.
- Merci de vous être inquiéter pour moi …
Il avait tellement l’habitude de s’inquiéter pour les autres, qu’il en oubliait son propre bien … et la jeune femme serait venu l’aider s’il avait été blessé alors elle méritait ses remerciements.
- Vous savez ce qu’il s’est passé ?
// Désolée c’est pas la meilleure réponse que j’ai pu pondre … mais même quand je relis je ne trouve pas ce qu’il manque, alors je te promet de me rattraper à la prochaine <3
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S. et S. MacKenzie
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les pieds dans l'eau"
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quelque chose de plus beau"
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| Conte : Inventé ⊚ | Dans le monde des contes, je suis : : Samhainn & Samhuinn
Le jeune homme s’approcha rapidement de Samhainn pour venir poser la main sur sa joue et l’examiner sous toutes les coutures à fin de voir si elle était blessée. Axel semblait complètement paniqué, c’était la réaction qu’on pouvait attendre venant d’une personne aussi empreinte de gentillesse que lui. Hain le rassura, heureusement la jeuen femme n'était pas dérangée par les contacts physiques inattendues, contrairement à sa sœur qui n'aimait guère qu'on la touche sans sa permission. Se fut d'ailleurs au tour de Samhuinn. Les sœurs allaient bien, aucune n’était blessée. Quelques petites échardes s’étaient frayées un chemin sous la peau blanche des deux rousses mais elles avaient connues pire blessure. Ils étaient tous les trois incroyablement chanceux d’être sains et saufs. Heureusement que Samhuinn avait réagi de manière vive. Elle avait sûrement sauvé sa sœur et le jeune homme de blessures sévères. De leurs fin doigts, les rousses tirèrent sur les petits morceaux de bois fichés dans leur peau. Huin remarqua une écharde dans le cou d’Axel.
- Non, vous ne retournez pas dans la forêt seul, surtout après ce qui vient de littéralement nous tomber dessus. La forêt de Storybrooke est un endroit dangereux quand on ne la connaît pas. La rousse approcha ses doigts du cou du jeune homme et commença à tirer délicatement sur le bout d’écorce. Ma sœur et moi connaissons ces bois par cœur, d’ailleurs nous connaissons toutes les forêts, on y a grandi, vous êtes en sécurité avec nous, d’accord ? L’écharde fut enlevée et Huin sourit au jeune homme.
Samhainn observait sa sœur d’un œil et les environs de l’autre. Elle avait la certitude qu’un autre « arbre » allait leur tomber sur la tête. Ayant été élevées dans un univers peu commode, les rouquines avaient un « sixième sens » plus développé que la plupart des humains. Il est courant que les personnes sentent un danger imminent, que quelque chose va arriver. Mais les sœurs MacKenzie, elles, étaient sûres quand une chose de mauvaise augure allait se passer. Un seul coup d’œil à sa sœur lui confirma qu’elle aussi ressentait cela. Hain se rapprocha des deux autres.
- Ne nous remerciez pas. C’est normal de s’inquiéter pour autrui non ?
Même Samhuinn se faisait protectrice avec Axel. Elle sentait le danger et même si le jeune homme pouvait seulement les « rembourser » en eau congelée, il ne méritait pas d’être blessé ou pire. Elle retournait dans sa tête le souvenir des ombres qu’elle avait vu courir au loin. Qui étaient-ils ? Comment avaient-ils fait pour faire tomber cet arbre ?
- Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé. Huin observa le ciel, le sol, les arbres. Il n’y avait personne à l’horizon. Je pense avoir vu un petit groupe de personnes s’enfuir juste après que ce géant chêne s’effondre sur nous. Je n’aime pas tirer des conclusions hâtives mais je pense que ces personnes n’y sont pas pour rien. Hain acquiesça, les arbres ne tombent pas tout seul.
- Tu as raison Huin. Fit Samhainn, elle montra du menton la base de l’arbre. Ça a été coupé, mais pas de manière propre. Étant donné que nous n’avons pas entendu de bruit suspect avant la chute de l’arbre, je pense que la magie a été utilisée. Nous avons été visé, soit nous trois, soit seulement un de nous. Elle secoua la tête. Trouvons cette pancarte et rentrons, visiblement nous ne sommes pas les bienvenus aujourd’hui.
Les deux rousses étaient en état d’alerte. De plus, elles cogitaient si fort qu’on aurait pu entendre le mécanisme de leurs pensées. Elles étaient vexées d’être attaquées dans une forêt. Et se demandaient pourquoi on s’en prendrait à elle ou à Axel, cet être fait exclusivement de gentillesse.
Axel Oswald
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Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel n’avait que peu de connaissance médicale … si les jeunes femmes venaient à être blessé il serait impossible pour lui de leur venir en aide. Il avait appris le « garrott » en regardant une série, une dois … puis il avait appris que ce « garrot » pouvait amener à une perte totale ou partielle de la partie que l’on voulait sauver … de plus si on avait une blessure sur une zone qui n’était pas aux extrémités … comme le ventre, le dos ou la tête, Olaf ne voyait pas comment on pouvait faire un quelconque point de pression avec une ceinture…. Il avait regardé MacGyver une fois de trop….
C’était pour cela que son visage arborer une expression peu commun à notre cher Olaf. Il avait les sourcils froncés. Quand on le connaissait peu, on ne pouvait pas le deviner … mais cette expression lui faisait étrange sur son propre visage. Il n’aimait pas être inquiet. Et là, en ce moment même il l’était pour les deux jeunes femmes l’accompagnant.
Axel ne s’occupait pas vraiment de son propre corps. Après tout ce n’était pas grave. Il sourit doucement en écoutant la jeune femme. Il ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait dans son cou … mais il la laissa faire. Les contacts physiques, il était souvent l’instigateur, mais cela ne le dérangeait pas des les subir aussi. Au contraire, il aimait voir les gens à l’aise avec lui.
- mais est ce que vous, vous êtes en sécurité avec moi ?
Il remonta les yeux vers la jeune femme. Son visage inquiet toujours dessiné sur son visage. Il était inquiet de la sécurité des jeunes femmes… et il pouvait lire dans le regard des soeurs qu’elles ne partiront pas même s’il venait à les supplier.
Être un être emprunt d’un peu trop d’empathie et d’amour avait cette conséquence … Il connaissait les gens … et il pouvait lire la motivation des jeunes femmes a rester ici… Il eu une demi seconde la pensée de leur mentir…. Puis il se sentit coupable (alors qu’il n’avait encore rien dit) et décida de juste tout faire pour qu’elles ne souffrent plus par sa faute … parce qu’il était convaincu que c’était sa faute, que cela soit vrai ou non.
Il prit l’écharde que Huin avait dans ses mains et la fit voler vers le sol pour lui prendre la main. Il avait besoin d’un contact physique la tout de suite pour ne pas se mettre à paniquer … puis d’abord que pourrait il faire ? Les prendre sur son dos et partir ? Oui bonne idée, mais Jack pourrait ne pas être content. Olaf préférait garder la main de la rousse dans la sienne. Il en avait besoin s’il fallait continuer à les mettre en danger.
- Vous savez, certaines personnes n’arrivent pas à s’inquiéter pour autrui. Je ne comprends pas ce sentiment… Personnellement je m’inquiète pour le bonheur de tout le monde … mais on me dit souvent que ce n’est pas la meilleure solution pour rendre heureux le plus grand nombre…
Il ne comprenait toujours pas certaines paroles qu’il avait échangé. Il ne comprenait pas encore tous les commentaires qu’il avait entendu … ou alors préférait il ne pas les entendre ? C’était tout à fait possible aussi … La conséquence était juste qu’il semblait idiot aux yeux de beaucoup … même dans cette façon de s’inquiéter que les jeunes femmes trouvaient « normal ». Il aimait leurs façons de voir. Raison de plus pour les protéger.
Mais ce fut alors que les jeunes femmes se mirent à parler de quelque chose d’obscur pour notre cher Olaf… qui n’avait pas lâcher la main de Huin pour la cause … Bien sur il ne la serrait pas… et bien sur que si elle voulait l’enlever une pression suffirait et il la lâcherait … mais Olaf n’était même pas conscient d’avoir eu besoin de ce contact stable. Il les regarda et baragouinait…
- Att … attendez … vous … vous dites qu’on l’a fait exprès ? Que ce n’est pas juste la foret qui est dangereuse mais … des gens qui … ….
Il fit un geste de couper avec sa main libre.
- Coupe coupe les arbres pour que ça nous écrase ? Pour nous faire du mal ?
Il écarquilla les yeux.
- On laisse tomber la pancarte ! Tant pis, Jack me disputera tant pis mais je refuse de rester alors que quelqu’un risque de vous faire du mal. Non non et non.
Olaf n’était peut être pas l’être le plus intelligent du monde … mais il pouvait comprendre… et si les jeunes femmes risquaient d’être encore blessé à cause de lui … Il repensa à revenir tout seul … Les bois ne lui faisaient pas peur … peut être pourrait il discuter avec ? Mais il ne pouvait pas laisser les jeunes femmes dans ses forêts où des gens dangereux étaient. Il ferait juste en sorte de ne pas leur promettre de ne pas revenir plus tard…
- Je suis désolé que vous … vous vivez ça … C’est pas normal. Qui que ce soit qui a fait ça, il a manqué de câlin dans sa vie…
Se sentait il coupable ? Oui. Complètement. Il regarda un instant le reste de rouge sur son t-shirt … et en plus il avait écrasé leurs fraises … Il se sentait incapable … comme souvent quand les gens autour de lui étaient dans ce genre de situation…
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| Conte : Inventé ⊚ | Dans le monde des contes, je suis : : Samhainn & Samhuinn
Axel était certain qu'il mettait en danger les deux rousses. Il souhaitait sortir immédiatement de la forêt avant qu'un malheur arrive. Mais les jumelles ne pouvaient décemment pas laisser le jeune homme retourner les mains vides chez son patron. Elles ne voulaient pas qu'il se fasse renvoyer. Et puis cet bande de voyous en avait visiblement après lui, les rousses ne pouvaient pas le laisser seul avec ce possible danger.
- Nous ne pouvons pas vous laisser en plan comme ça. Qu'est-ce que vous allez dire à votre patron ? Fit Samhainn en secouant la tête. Non, non. Nous allons retrouver cette pancarte. Mais avant, il va nous falloir une protection. Hain regarda sa sœur qui comprit immédiatement de quoi il s'agissait.
- De la menthe, de l'ail, du pissenlit et du romarin devrait suffire. Huin lança un sourire à Axel. Venez mon cher, nous vous invitons un court instant à visiter notre humble demeure.
La menthe, comme le poivre noir, n'était pas seulement bonne à assaisonner un plat, ou à boire en thé. La menthe était dotée d'un pouvoir de protection important, mais rares sont les personnes connaissant les vraies vertus des plantes. Les Sam ne se considéraient pas vraiment comme des sorcières. Elles se voyaient comme des herboristes compétentes pouvant exploiter le pouvoir des plantes entièrement. En réalité, il s'agissait plus d'un échange de service que de l'exploitation. Les deux sœurs s'occupaient des végétaux, les aimaient, les nourrissaient et en échange, les plantes les laissaient se servir de leurs propriétés.
Les rousses et Axel firent demi-tour afin de retourner dans leur petit chalet. Les deux sœurs furent sur leur garde tout le long du trajet, mais heureusement, aucun arbre ne décida de tomber. Enfin, la maison de bois se fit apercevoir. Huin sautilla jusqu'à la porte de derrière, pénétra dans la maison en laissant la porte ouverte pour ses deux compagnons. Elle fila récupérer les ingrédients nécessaires à leurs trois petits sachets de protection. Samhainn fit s'arrêter Axel avant de rentrer à leur tour.
- J'espère que vous ne nous craindrez pas après ce que vous verrez dans cette maison. Dit-elle d'un air peu sûr. Nous sommes... du bon côté...
Sa phrase était abstraite mais elle ne tenait pas à développer sa pensée davantage. Tout ce qu'elle souhaitait, c'est que le jeune homme ne prenne pas peur en découvrant les montagnes de bocaux au contenu étrange, les plantes poussant du sol au plafond, et les artefacts qu'on pouvait interpréter comme ceux de sorcières. Hain avait toujours peur qu'on les prenne pour des sorcières noires, et qu'elles soient brûlées vives. L'époque de la chasse aux sorcières était révolue depuis des siècles, mais Samhainn avait été traumatisée par la vision d'une femme, hurlant tandis que les flammes lui léchaient le visage. Sa sœur avait échappé à cette vision et chaque jour Hain en remerciait le ciel. Elle souhaitait que jamais sa tendre sœur ne voit pareil souffrance et barbarie.
Les deux compagnons pénétrèrent dans la demeure. La porte de derrière donnait sur une sorte d'atelier. Une grande table en bois massif trônait au centre de la pièce. Tout autour, des plantes en pot et des meubles aux étagères remplies. Le soleil avait dû mal à se faire apercevoir tellement les végétaux avaient envahis la pièce, couvrant les fenêtres. Axel et Samhainn virent Huin courir de meuble en meuble, de plante en plante. Elle vint déposer trois petits sachets de tissu sur la table, tout trois étaient bleu, la couleur de la protection.
- En attendant que ma sœur prépare ce dont nous avons besoin, puis-je vous offrir un rafraîchissement ? Ou une boisson chaude ? Proposa Hain au jeune homme.
En écoutant sa réponse, elle lui fit signe de s'asseoir sur la seule chose non envahie par la végétation. Puis partie dans la cuisine qui jouxtait l'atelier. Elle mit de l'eau à chauffer et sortie sa boîte de thé noir, rien de mieux qu'un bon thé noir quand on cherche à se protéger.
- Hain ! L'interpella sa sœur depuis l'autre pièce. Le poivre noir est dans le meuble du bas, dans la cuisine !
- Je le prends ! Répondit Samhainn en récupérant la fameuse épice.
Huin vint déposer tous les ingrédients devant Axel. Elle avait un sourire satisfait. Préparer des petits sachets était ce qu'elle préférait faire. Minutieusement, elle plaça chaque ingrédient dans les trois sachets en veillant à maintenir le même ordre. Quand elle eut terminer, elle fit un nœud serré afin que rien ne puisse s'enfuir des petits sachets. Hain arriva à ce moment-là avec un plateau où reposaient plusieurs verres et boissons.
- Prenons le temps de nous remettre de nos émotions, et ensuite allons retrouver cette pancarte. Elle fit un clin d’œil à Axel.
