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 "Delightful poisons are concealed under sweet honey" (Feat S&S MacKenzie)

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Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »

Erwin Dorian

| Avatar : Rufus Sewell

"Delightful poisons are concealed under sweet honey" (Feat S&S MacKenzie)   Vba9
- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre
| Dans le monde des contes, je suis : : Preminger

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"Delightful poisons are concealed under sweet honey" (Feat S&S MacKenzie)   _



________________________________________ 2019-09-15, 23:47 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

"Delightful poisons are concealed under sweet honey" (Feat S&S MacKenzie)   Demelz14

« Go down with me,
fall with me,
let’s make it worth it  »

Avec un léger soupir de contentement, Preminger apposa son élégante signature sur le dernier feuillet qu’il tenait en main, puis l’agita vivement :

- ''Tu seras bien gentil de faire relier cet acte, je ne désire pas attendre encore une semaine de plus pour toucher les honoraires…''

Devant l’acquiescement presque instantané de Jérémie, il reposa la feuille sur son bureau, se débarrassant par la même occasion de sa plume.

- "Voilà une bonne chose de faite… Comment se porte mon rendement ?"

Lorsqu’Erwin parlait de sa rentabilité, il visait notamment celle de l’étude, ce qui n’agaçait pas outre mesure Jérémie qui y était pourtant associé. Il fallait dire que Jérémie Daas avait toujours su qu’il devait son ascension à son cher Maître… Quand bien même disposait-il du même rang à présent.
La question formulée par le notaire purement formelle car jamais ô grand jamais aurait-il pris le risque de s’éloigner de l’étude de ses propres comptes, bien au contraire, Preminger connaissait le moindre centime entrant comme sortant. Certes, il lui arrivait parfois de dépenser sans prêter attention particulière à la somme… Mais c’était pour une cause qui ne pouvait pas attendre : la sienne.

- "C’est florissant comme toujours. L’inventaire a tout de même été la cerise sur le gâteau…" affirma Jérémie avec satisfaction.

Erwin contourna son bureau pour le rejoindre. Son associé étant confortablement assis dans l’un des banquettes violines de la salle de signature, le notaire pris place à côté de lui et attrapa la tasse fumante qui reposait sur la petite table de marbre.

- "Effectivement...Heureusement que nous avons réussi à le décaler…. Ce n’est pas tous les jours que Georgia se fait enlever. En même temps.. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude…"

Il ricana et Jérémie rit de concert avec lui, découvrant sa dent d’or.

- Je n’en reviens pas. Heureusement qu’il ne t’est rien arrivé. Tu imagines ?

Il avait fait plus que l'imaginer.. Il avait vécu cet enchaînement de circonstances avec la peur quotidienne que quelque chose vienne mettre fin à son incroyable vie...
Ce qui fort heureusement ne s'était pas réalisé.
Preminger avait bon avoir déjà conté cet événement en long, en large et en travers, il revenait toujours dans son esprit. Sûrement Jérémie l’avait-il compris. Ce sursaut d’actions et de rebondissements étrangement avait éveillé en lui quelque chose qu’il ne pensait pas avoir perdu mais qui avait pourtant éclaté avec plus de force que ces dernières années : sa propre personnalité. S’il s’amusait à manipuler tout à chacun, il fallait convenir qu’autrefois, il bénéficiait malgré tout d’une plus grande amplitude pour être lui-même. Confronté au danger, il l’était redevenu au risque de s’attirer des ennemis.

- "Hum, il ne pouvait rien m’arriver", finit-il par répondre en goûtant une gorgée de son thé noir, "Ne t’inquiète pas pour ça.. C’est plutôt Georgia qui aurait pu si facilement mourir."

Lorsqu’il se souvenait de comment Charlie n’avait pas hésité à traiter ses bêta-test notamment ses collègues de travail, la petite reine avait eu de la chance. Mais le destin avait souhaité qu’elle survive pour que son reigne personnel puisse être assuré.

- "Comment va-t-elle ? La dernière fois que je l’ai vue, elle semblait heureuse…"Marmonna Jérémie en ingurgitant à son tour une lampée de thé.

- "Oui elle l’est." Le notaire haussa les épaules avec indifférence, Elle souffre de cauchemars et de migraines en ce moment. Je pense que c’est l’état catatonique qui cause ça et quelque réminiscence de son passé, bien sûr...acheva-t-il avec un sourire entendu.

Même si l’attitude de son épouse avait changé à son égard, elle ne pouvait pas oublier sa vie d’autrefois. A l’inverse de Preminger qui chérissait plus que tout autre chose son ancienne vie, Georgia en souffrait. Sans compter que la détestable petit pimpêche était encore introuvable. Les recherches sur « A » n’avaient rien donné, le Linkeldn trouvé avait disparu… Une question de temps sûrement mais c’était tellement frustrant.

- "Il serait tellement plus simple d’arriver à lui faire oublier…" soupira Jérémie.

Erwin eut un geste évasif de la main.

- Au moins, elle semble être dans une phase d’acceptation. Profitons en. Sauf à disposer d’un remède magique mystérieux, je ne peux pas modifier sa mémoire. On me l’a bien fait comprendre.

Sa bouche s’arqua en un sourire à ce souvenir. Dire qu’il avait pensé avoir trouvé dans l’existence d’une boutique de l’apothicaire la solution à son problème… Et il était sûr qu’elle l’était dans une mesure qu’il ne trouvait pas encore. A l’intérieur, une potion utile existait forcément. Bien sûr, il ne pouvait pas creuser le sujet si facilement mais… il suffisait d’attendre.

- "La responsable de l’herboristerie au bout de la ville ?" Devina Jérémie en fronçant les sourcils, "est-elle venue depuis Amazon ?"

- Bien sûr que non… Elle est bien trop prudente pour venir ici et se jeter dans la gueule du loup. Il ponctua sa phrase d’un petit rire moqueur avant de se pencher vers Jérémie, je pense qu’elle espère secrètement ne plus me revoir. C’est la raison pour laquelle, je vais me faire un plaisir de venir à elle..et pas plus tardivement qu’aujourd’hui.
Sur le principe, revoir la jeune femme ne servait à rien. Quoique..il était persuadé que certaines décoctions présentes dans la boutique pouvaient constituer de précieuses boissons à présenter à d’éventuels ennemis.
Mais cela aurait pu attendre.
Leurs échanges à Amazon avaient été une amusement plaisant dans un climat on ne pouvait plus incertain mais il aurait pu s’en contenter. Alors pourquoi avait-il décidé de s’y rendre ? La réponse était simple : d’une façon toute relative, Preminger appréciait s’amuser. Il avait trouvé en la jeune rousse un jouet divertissant et il avait envie de voir jusqu’à quel point les états d’âme de l’herboriste pouvaient être distrayants.


Amusé par cette perspective, il avait abandonné son cher ami à ce qui lui restait de travail et s’était mis en route. Il avait hésité un instant sur la voiture à choisir pour se rendre à la boutique avant de faire porter son choix sur la Rolls Royce encore. Bien qu’il n’était pas tout à fait pleinement à l’aise à l’idée de la garer dans une rue peu fréquentée de Storybrooke alors qu’il choisissait toujours son emplacement proche d’une caméra d’ordinaire, il n’aurait pu choisir un autre véhicule. C’était de loin son plus beau et il se voulait faire l’entrée digne d’un roi visitant ses sujets.
Et dire qu’en plus, un vulgaire employé d’Amazon avait tenu entre ses mains la destinée de sa voiture… Il en avait presque été malade. Sûrement le quart d’heure de gloire de ce sinistre individu mais le plus grand moment d’angoisse de son propriétaire. Heureusement, il n’était rien arrivé. Sinon l’autre aurait remboursé au centuple.. Oh perspective amusante! Finalement c’était presque dommage qu’il ne soit rien arrivé.
Revenant à des préoccupations actuelles, il pesta contre la route arpenteuse qu’il était à présent obligé de suivre, pourvu que le sentier ne soit pas trop boueux. Il n’avait pas mis les chaussures pour et n’avait pas envie de devoir faire nettoyer sa voiture une énième fois cette semaine. Une fois, deux fois pourquoi pas, mais six s’en était trop.
Suite à un virage serré, il finit par apercevoir au loin l’édifice tant attendu. Lorsqu’il avait recherché la localisation de cet endroit, on l’avait dit perdu au milieu de la nature… Il en avait deviné le lieu, imaginé l’ensemble mais force était de constater de que la réalité dépassait la fiction.
Peut-être cette chaumière avait-elle abrité la demeure du Chaperon Rouge autrefois avant d’être téléportée dans le monde réel. L’image de Saimhainn vêtue de ce costume iconique flotta dans l’esprit de l’ancien ministre et un sourire moqueur naquit sur ses lèvres. Elle qui vivait sûrement une journée dès plus paisible ne pouvait encore s’imaginer le rencontrer dans son refuge et s’imaginait à l’abri.
Elle aurait pu l’être. La maison d’ordinaire aurait eu de cesse d’en décourager plus d’un. Nichée au coeur de la forêt, elle aurait pu sembler abandonnée ou même utilisé à usage personnel si une pancarte de bois au dessus de la porte ne se balançait pas au gré du vent délivrant son message « Herboristerie  » aux âmes perdues.
L’incarnation typique de l’idée qu’on se faisait d’une chaumière de sorcière.
Cela ne le rebuta pas outre mesure. Ce genre d’architecture avait perduré à son époque et ne le faisait guère trembler, il en fallait plus pour l’inquiéter grandement. De plus, il ne croyait pas aux contes de sorcières.
La simple existence de Storybrooke avait changé ses convictions, il est vrai, mais pas suffisamment pour qu’il s’émeuve à la vue d’une maisonnette décrépie en bois.
Opérant une manœuvre parfaite, il gara son véhicule devant la porte de la boutique, évitant volontairement l’espace sûrement aménagé pour les visiteurs. Il ne tenait pas à se faire passer pour un client lambda mais à imposer clairement sa présence.
Claquant la porte de la Royce avec un dédain étudié, il épousseta sa veste et passa sa main dans les cheveux plus par réelle habitude que volonté de se recoiffer. La météo étant clémente, aucun vent n’agita ses boucles noires par volonté de maltraiter ou de toucher sa beauté.
Si on ne pouvait dire qu’Erwin Dorian Preminger avait mis un soin particulier à sa tenue, car chaque jour méritait un soin particulier à la hauteur de son physique avantageux, on pouvait néanmoins convenir qu’il s’était volontairement paré de vêtements sophistiqués à la limite du vintage mais qui portés par lui le dotait d’une séduction anachronique.
Non pressé de franchir la porte de chêne, il laissa ses yeux errer de par et d’autres, tentant de comprendre le charme que pouvait trouver une jeune femme pourtant cultivée et raffinée à cet environnement pauvre et presque miteux.
Au regard de la superficie extérieure de la chaumière, le lieu de vie de l’apothicaire devait être restreint et précaire… Pourtant. Peut-être était-ce le cadre extérieur ? Cette forêt immense qui se déversait à perte de vue autour de la bicoque, n’offrant pour seule retraite que le sentier sinueux qu’il avait emprunté pour venir.
Oui, c’était cela, il en était persuadé. Il se surprit même à apprécier le cadre verdoyant qui se tenait devant ses yeux, pour une raison évidente : cet espace clos et paisible lui remémorait son royaume. Non pas qu’il affectionna les habitations des manants, que le ciel l’en préserve ! Mais cela trouvait un écho dans ses souvenirs.
Chassant brutalement le passé de son esprit, pivota sur lui-même ouvrant en grand le battant de la porte de l’apothicaire pour pénétrer dans la pièce principale.
Comme tout bon courtisan, Preminger aimait soigner ses entrées. Aussi, tandis qu’une clochette de fortune annonçait son arrivée et sans prêter attention à la présence d’éventuels clients, il pénétra dans la boutique d’un pas conquérant, dotant sa démarche de l’aura majestueuse qui seyait à sa personne.


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________________________________________ 2019-09-19, 17:44


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Delightful poisons are concealed under sweet honey

- Non tu ne sors pas toute seule ! C'est trop tôt ! Je ne peux pas ! S'écria l'aînée des MacKenzie en attrapant d'un geste presque énervé un pot en terre qui traînait sur la table de la cuisine.

- Trop tôt ? Hain, je sais que tu as peur mais ça fait déjà plusieurs jours que tu me gardes enfermée ! Je ne me ferais pas kidnapper une deuxième fois ! C'est très improbable !

- C'était très improbable aussi qu'un sale type te zombifie ! Et qu'il crée un papier à bulle explosif ! Et qu'Amazon frôle la faillit à cause d'une armée de robots tueurs ! Huin poussa le plus exaspéré des soupirs.

- Tu vas décidément me ressortir cette histoire jusqu'à ma mort... Elle prit les mains de sa soeur entre les siennes. Ecoute moi, je sors et je reviens ce soir. Tu ne m'empêcheras pas, et tu ne vas pas t'inquiéter parce que rien ne m'arrivera, d'accord ? Hain si je reste un jour de plus ici, je met le feu, tu m'entends ?

Le regard de la cadette était dur et sans appel. Elle sortirait même si elle devait en venir à se battre avec sa soeur. Samhainn fixa sa jumelle avec des yeux d'abord suppliant puis baissa le regard, elle ne pourra pas retenir sa soeur et elle n'avait aucun désir de se battre avec elle.

- Tu me laisses seule à la boutique toute la journée ? Souffla-t-elle pour tenter d'apitoyer sa soeur. Huin lui offrit le plus grand des sourires vainqueurs.

- C'est ta journée aujourd'hui ! J'y était hier ! La rousse déposa un baiser sur le front de sa jumelle et se dirigea vers la porte du chalet. Tout ira bien. A ce soir sœurette !

Samhainn lui offrit un petit sourire inquiet et Huin quitta la maison.
Hain se retrouva seule avec son angoisse. Pendant une bonne heure, elle fit ménage et rangement pour tenter de chasser ses pensées terrifiantes de son esprit.
Puis il fut l'heure d'ouvrir la boutique. La boutique était le gagne-pain des rousses, enfin... gagne-pain était un bien grand mot, il leur permettait tout juste d'acheter les fournitures nécessaires à la survie de leurs plantes.
Samhuinn avait soumis l'idée d'ouvrir un Bed&Breakfast à sa jumelle, mais en grande nerveuse, Hain avait trouvé cette idée effrayante. Et si un jour leur hôte était un meurtrier ?
L'aînée avait annoncé qu'elle y réfléchirait mais en réalité un beau et grand NON était déjà très clair dans son esprit.

La rousse ouvrit la porte de la boutique et retourna la pancarte Open.
Elle regarda l'extérieur d'un regard las. Elle qui avait toujours la joie de vivre d'habitude, se sentait vide aujourd'hui, seule et effrayée. Même les premières feuilles rousses qui tombaient au sol de réussir par à la faire sourire. Pourtant elles annonçaient l'automne, la saison préférée des jumelles. La meilleure période de l'année pour les décoction, les potions et les mélanges d'herbe mais aussi pour les boissons chaudes, les feux de bois et Halloween !
Non, rien n'aurait pu faire sourire Hain ce jour-là.

Les clients arrivèrent et repartirent la plupart sans rien acheter. Elle conseilla un vieux monsieur sur les problèmes de digestion, expliqua à un jeune homme que les filtres d'amour n'étaient pas sa spécialité et rassura une femme d'une trentaine d'année sur l'éclat de sa peau. Puis, n'ayant plus personne à conseiller, l'herboriste retourna derrière son comptoir et mit le nez dans ses comptes, ce qui ne l'aida guère à lui remonter le moral.

La petite cloche de bronze n'avait pas signalé la présence d'un nouveau client, la porte du magasin s'ouvrant brutalement l'avait fait. Le soleil baignait la pièce sombre de sa lumière et les yeux de la rousse en furent quelque peu éblouis.
Une silhouette droite et chic se tenait dans l'entrée. Une silhouette pompeuse qui empestait l'argent et... Samhainn dû se battre pour ne pas ouvrir une bouche bée. C'était Erwin Dorian, le notaire. A croire qu'il était comme un démon et qu'il suffisait de parler de lui pour l'invoquer. Non, non, pas un démon. Aux yeux de Samhainn, ce grand brun ténébreux n'était plus un être maléfique, il n'était pas un ange non plus, mais quelque chose entre les deux. Quelque chose de bien trop attractif.
En apercevant le visage du notaire, le cœur de la rousse faillit rater un battement. Il était comme dans son souvenir. Beau, et ses yeux avaient toujours cet éclat intriguant.
La rouquine tourna le dos à la porte un instant et ferma les yeux. Il fallait qu'elle se calme, elle avait un emballement totalement inapproprié pour cet homme. Il était marié, et elle... n'était qu'elle, la jeune herboriste qui ne connaissait rien du monde à part ses plantes.
Mais comme lui avait répété Samhuinn, il n'est pas vraiment possible d'ignore un coup de cœur. C'était un sentiment qui nous attirait vers une souffrance certaine et rarement vers le bonheur. Hain pensa un instant à sa jumelle, comment avait-elle pu ignorer le fait que Huin s'y connaisse tant dans le domaine de l'amour ?
La rouquine soupira et se retourna, contourna le comptoir et alla trouver le grand brun.

- Monsieur Dorian ! Quel surprise de vous voir ici ! La rousse regarda un instant le notaire avec un regard suspect. Aucune plante n'a de pouvoir amnésique, je vous le rappelle ! Elle lui sourit ensuite d'un air complice.

Finalement, quelque chose était arrivé à faire sourire la rousse en ce jour triste.


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Chante-moi une chanson de deux filles qui sont parties...
Dis, est-ce que ces filles pourraient être nous ?
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Erwin Dorian
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________________________________________ 2019-09-22, 15:54 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

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« Go down with me,
fall with me,
let’s make it worth it »

Preminger plissa les yeux surpris par l’obscurité ambiante qui régnait dans la boutique. C’était comme si toute la lumière du dehors avait été aspirée subitement pour en préserver le calme et la plénitude. Car ce fut à cela que songea en premier le notaire en observant les lieux : un endroit hors du temps. Ou plutôt, « ancré dans une époque lointaine » aurait été plus exact car la boutique n’avait rien de commun avec celles qui composaient les centre-villes.
Dans une ambiance tamisée, les petits pots de verres remplies de breuvages inconnues jonchaient les murs, garnissant les étagères qui montaient du sol jusqu’au plafond dans une cacophonie spontanée. Comme pour permettre à quelques hasardeux de s’y risquer, deux échelles de bois reposaient, adossées se faisant face sur les étagères permettant l’accès aux divers potions. Chaque bocal semblait contenir une mixture unique et mystérieuse.
Pour le reste, c’était tout ce que l’on pouvait attendre de la décoration d’une cabane de bois, un plancher d’hêtre, solide mais grossier, des poutres apparentes avec leurs irrégularités et très peu de modernité.
Cela confortait étrangement le sentiment de familiarité qu’il ressentait alors même qu’il avait passé plus de la moitié de sa vie dans un palais.
Il aurait pu flâner, errer à la recherche d’un poison latent ou d’un élixir somptueux si son attention n’avait pas été vivement détournée par la silhouette située derrière le comptoir.
Son visage auréolé de ses cheveux roux, vêtue une nouvelle fois d’une robe d’époque, elle le fixait médusée.
Elle l’avait vu, sûrement avant qu’il ne la surprenne mais c’était mieux ainsi. Il la laisserait venir à lui se pensant en terrain sûr. Après tout, n’était-il pas chose actée que de considérer que lorsqu’une personne se trouvait chez elle en présence d’une autre, elle demeurait reine de la situation ?
Cet adage avait motivé son choix de se rendre chez l’herboriste afin de lui offrir de prime abord la sécurité des lieux avant de la balayer par sa simple présence. Il était persuadé que sa visite impromptue inhalerait tout sentiment de confiance chez la jeune femme mais la livrerait à ses plus intimes émotions. Et cela la testerait.
Aussi ce fut avec peu de surprise mais avec une satisfaction non déguisée, qu’il la vit se détourner vivement à sa vue avant de se reprendre et de marcher vers lui d’un air trompeusement assuré pour venir le saluer.
Elle aurait pu l’ignorer ou simplement lui adresser pour seul hochement de tête en guise de bonjour mais elle ne l’avait pas fait. Ce qui était déjà une attitude commerciale et rassurante au regard de l’état quelque peu surprenant de la boutique vis-à-vis des normes actuelles. Cependant, il aurait pu parier que ce n’était pas ce qui l’avait poussée à agir ainsi.

- «Mademoiselle Saimhainn… » Répondit il succinctement en penchant la tête dans un bref salut adoptant volontairement de prime abord qu’une froide politesse, « Ne soyez pas surprise...Cette herboristerie acquiert une telle petite renommée dans notre chère ville que je me devais de finir par venir y juger ses attraits… »

Il avait débité cela d’un ton goguenard avant de laisser traîner son regard sur l’ensemble de la boutique.
Si la luminosité différait grandement de celle qu’offrait le dehors, il lui fallait admettre que la pièce parvenait à ne pas baigner totalement dans la pénombre. La fenêtre offrait une entrée aux rayons du soleil vite coupée par les étagères de remèdes qui n’anéantissaient pas la lumière mais la dispersaient au gré des bocaux dans des reflets plus ou moins chatoyants, projetant des tâches lumineuses de couleur diverses de part et d’autres de la boutique.

- « Je suppose que le local est pour beaucoup... » constata-t-il en faisant un pas pour se retrouver dans la trajectoire d’un de ses courants lumineux.

Un reflet d’or vint se refléter sur son costume, faisant étinceler la broche d’opale qu’il avait accrochée. C’était beau, très beau. Il joua de la lumière sur sa main, semblant ainsi détenir une magie impénétrable mais chatoyante face à la jeune femme. Si la lueur avait été source de pouvoir il en aurait usé… Il s’imagina lancer cette force sur l’un de ces ennemis avec une dose de dépit. Le Destin dans sa grande générosité à son égard ne l’avait pas doté de magie. Cela constituait sûrement sa seule faiblesse dans ce nouveau monde. Sûrement cela signifiait qu’il n’en n’avait pas besoin et que son pouvoir était autre, mais malgré tout, Erwin ne pouvait que regretter de ne pas connaître le caractère grisant que devait constituer le fait de posséder quelque chose qui permettait de plier instantanément autrui à sa volonté.
Mais peut-être que cela diminuait le plaisir que l’on trouvait à les voir s’exécuter ?
Pensivement, il suspendit son geste, connaissant parfaitement l’effet qu’il renvoyait à l’herboriste à cet instant précis.
Presque lassé de l’effet lumineux, il haussa les épaules et contempla les meubles de fortune qui garnissaient l’établissement.

- « Il faut dire que le lieu est très…. très...typique en effet, très...pittoresque », commenta-t-il avec condescendance en attrapant négligemment l’un des remèdes à sa portée d’un geste désinvolte.

Dans des circonstances autres, il se serait bien gardé de communiquer le fond de sa pensée. Mais devant elle, il prenait un malin plaisir à asséner avec cynisme toutes les pensées qui parcouraient son esprit afin d’y trouver écho.
La petite étiquette de papier au bout de la corde de lin qui pendait autour du flacon qu’il tenait en main, indiquait « Jus Aloe Vera » et quelques précautions d’utilisation qu’il ne prit pas la peine de lire. Il reposa tout bonnement le flacon à son emplacement initial et tourna la tête vers la jeune femme :

- « Vous ne disconviendrez pas que la surprise demeure plaisante, n’est-ce pas ? »

Il marqua une pause, plongeant son regard ambré dans ceux de la jeune femme, consciemment inquisiteur. « Je t’arracherai la vérité quand bien même ta bouche la dénierait cent fois » songea-t-il…
Il était impossible pour l’être humain d’être parfaitement maître de ses instincts, hormis lorsque l’on s’appelait Erwin Dorian dans ce monde et Preminger dans l’autre…
Mais cela se justifiait sûrement par le fait qu’il ne pouvait être troublé par personne d’autre que lui.
Quant à elle… Comment aurait-elle pu refuser de céder face à son impériale beauté ? Jadis et pour toujours, Icare volerait vers le Soleil face son inéluctable chute.. Et elle était à ce jour comparable à cet être soumis à cet inexorable appel. A vie marquée par sa rencontre.
Il retint le ricanement qui lui montait à la gorge. Si naïve encore, elle pensait sûrement détenir une quelconque autorité sur son destin.
En réalité, il en était Maître. Il pouvait l’épargner dès après ce jour en la déclarant indigne d’intérêt à moyen terme...Ou enserrer son pouvoir. La décision sonnerait la délivrance ou le glas de cette charmante âme...Une vie marquée par son souvenir mais une vie heureuse ou…
A l’heure actuelle, il n’avait pas encore décidé.
Rompant le contact visuel avec la jeune femme, il sourit en parcourant de nouveau la pièce du regard, les yeux curieux de ses trésors :

- « A dire vrai, je ne désire pas oublier…La malédiction m’a suffit pris pour que je lui sacrifie encore ce que j’ai de plus précieux.. » déclara-t-il en claquant la langue méprisante sur son palais, « mais les plus précaires mériteraient de voir leurs cauchemars s’éteindre, ne pensez-vous pas ? ».

Il rejeta une mèche de ses cheveux derrière son épaule avec élégance dans une pose étudiée puis reprit :

- « Mais peut-être devrais-je prendre ombrage de votre propos, Milady ? Pensez-vous qu’aucun produit de votre boutique puisse me correspondre ? Ou peut-être est-ce de la modestie de votre part ? » interrogea-t-il lentement avec théâtralité avant d’ajouter dans un souffle: « Craignez-vous tant que cela mon appréciation? »

Intérieurement, il savoura son exquise ironie, devinant les sentiments contradictoires qu’il créait négligemment en la jeune femme.
Dans d’autres circonstances, il aurait presque eu pitié d’elle. Mais Erwin n’avait jamais pitié de quiconque. Il méprisait les autres, les jugeant faibles, insignifiants ou fades ou à l’inverse, dans quelques rares exceptions subsistaient parfois quelques lueurs d’attrait. Parfois, l’éclat s’éteignait aussi vite qu’un feu de paille, parfois il le modelait pour son usage et son utilité les plus variés. Il était encore trop tôt pour savoir ce que pouvait valoir Saimhainn, mais elle n’était pas faible. Elle n’était pas faible hormis devant sa fascination pour lui.
Sûrement muselait-elle sa force de caractère prudemment par humilité et innocence mais il avait déjà eu l’occasion de voir son tempérament braver le danger, tenir tête à Charlie. Plus d’une fois, elle s’était départie de sa réserve pour venir le braver, lui, par simple désaccord initialement puis par défi et même plaisir. Un plaisir qui l’embarrassait à présent. Car complémentairement à sa dignité, elle était observatrice.. Plus fine qu’elle le pensait sûrement elle-même. N’avait-elle pas percé à jour une part de sa personnalité ? Là résidait son erreur, d’ailleurs. Elle devinait l’intérêt à s’éloigner de lui et ses manières orgueilleuses.. Mais plutôt que de s’enfuir ou de se borner à s’en tenir pour avertie, elle avait répondu. S’était sentie vivante, rebelle assurément même et avait apprécié. Et elle appréciait ce lien bien plus encore.

- « A dire vrai, je suis venu pour un produit bien particulier mais qu’importe pour le moment.. »il chassa d’un geste virevoltant de la main son précédent propos et susurra de sa voix la plus suave :  «Soyez mon guide et voyons donc les nectars qui, selon vous, seront capables d’éveiller mon intérêt…» .



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________________________________________ 2019-09-30, 15:04


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Delightful poisons are concealed under sweet honey

Samhainn fut doublement surprise quand le notaire lui annonça que le petit magasin de fortune des MacKenzie bénéficiait d'une réputation grandissante. Le travail des rouquines portait enfin ses fruits. Peut-être l'argent arriverait avec plus d'abondance maintenant que les habitants de Storybrooke connaissait la petite herboristerie située près de la forêt. La présence d'Erwin ne pouvait apporter que des bénéfices à la petite affaire familial. Un imminent notaire dans une pittoresque herboristerie ? Cela attirerait les curieux et ceux cherchant des relations dans la haute société. Samhuinn arriverait certainement à trouver une combine pour faire dépenser quelques pièces à tout ce beau monde.
L'aînée des MacKenzie décrocha un petit sourire victorieux, finalement ce n'était pas si mal de récolter de l'argent. Elle imaginait déjà les nouveaux outils sophistiqués qu'elle pourrait s'offrir pour dorloter au mieux ses plantes adorées.

Les yeux bleus de la rouquine suivirent ceux du prestigieux notaire. La petite boutique sombre était en réalité magnifique, une beauté simple et naturelle. Le genre de beauté qu'affectionnait particulièrement Samhainn. Les rayons dorés se promenèrent dans la pièce au rythme du mouvement de la porte d'entrée. Une légère brise berçait les arbres à l'extérieur du chalet et leur ombre dessinait sur le parquet de la boutique. La rousse aurait pu rester des heures à contempler l'intérieur de son magasin si la voix de M. Dorian ne l'avait pas tiré hors de ses rêveries.

- Il est vrai que vous ne devez pas avoir beaucoup l'occasion de vous retrouver dans un chalet minuscule, vous êtes plutôt adepte des demeures immenses placardées de feuilles d'or si j'ai bien compris ? Lança Samhainn avec un sourire poli. Ma soeur et moi sommes heureuses ici, cet endroit nous offre une sécurité particulière. Aucun palais ne pourrait rivaliser. Elle montra les reflets lumineux qui se baladaient joyeusement dans la pièce. Regardez cette beauté, je parie que le soleil n'illumine pas votre palace avec tant de magnificence !

Samhainn était tiraillé entre l'excitation et le malaise. Chaque mot prononcé par M. Dorian lui faisait bondir le cœur avant de lui serrer les entrailles. Jamais elle n'avait connu pareil indécision, et de plus au niveau physiologique. A croire que la présence du notaire tendait à la rendre heureuse avant de la rendre malade. Était-ce donc cela les sentiments amoureux ? Samhuinn était la seule capable de répondre à cette question mais l'aînée des MacKenzie se garderait bien de partager ses ressentis sur Erwin Dorian à sa jumelle, de crainte de se faire plus que réprimander.

- La surprise en reste bien évidement plaisante très cher. Fit timidement la rouquine en inspectant le bout de ses chaussures.

Samhainn tentait tant bien que mal de décortiquer la personnalité du notaire. Ses sentiments naissants lui embrouillaient déjà l'esprit et elle n'était plus certaine d'être toujours objective. Les paroles de Dorian lui auraient hérissé les poils du dos il y avait encore quelques jours. Elle y aurait répondu pertinemment que le notaire était toujours aussi pompeux. Mais à ce moment, le brun aurait pu cracher tout le venin du monde qu'elle serait restée émerveillée. C'était comme si un voile recouvrait le notaire, diminuant l'amertume de tous ces mots mais embellissant tous ses autres traits.
La rousse se rendant compte à quel point elle devenait stupide devant cette homme, elle secoua la tête et tenta de reprendre ses esprits.

- Si je devais chercher l'appréciation de quelqu'un, et d'un homme qui plus est, ce serait d'une personne ayant un minimum de connaissances dans le domaine des plantes. Et vous qui pensiez que les végétaux peuvent causer une amnésie, vous n'êtes pas cette personne.

Hain afficha un sourire un poil crispé. Elle avait été plus amère que prévu. La rousse détourna le regard tentant de retrouver une contenance. Que lui arrivait-il ? Elle était plus déboussolée que sa soeur après son enlèvement. Plus effrayée que quand elle se trouvait face à l'armée de robots tueurs.
Erwin proposa qu'elle lui fasse découvrir les différents produits trônant sur les étagères bancales de la boutique.
Samhainn accepta sur le champ, voilà une occasion d'étaler son savoir, de montrer au notaire qu'elle aussi avait des qualités. Et de plus, cela lui permettrait de faire passer le présent malaise qui faisait tambouriner son cœur.

Inversant l'ordre des choses, Hain proposa son bras au notaire, devenant ainsi le galant. Puis en parfait guide, elle le mena à la première rangée de produits. Sur ces étagères, une potion intéresserait sans aucun doute Erwin.

- Solution distillée de pur poivre noir ! Le tout saupoudré d'une incantation créée par nos soins. Versez cela devant la porte d'un éventuellement opposant et il ne viendra plus jamais vous déranger !

La rousse continua à traîner le beau brun partout dans la boutique, ignorant les autres clients présents.
L'herboriste lui proposa une potion de chance, un élixir permettant de retrouver quelqu'un en rêve, une bouteille de verre contenant les ingrédients nécessaires pour cuisiner un délicieux cake, celui le mangeant adoptant le point de vue du cuisinier. La rousse passa en revu ses flacons d'huiles essentielles, ayant chacune des propriétés impressionnantes : favorisant force et ruse, dégageant charme et passion, attirant richesse et succès, protégeant contre la malchance, la tristesse, la pauvreté...
Samhainn éluda volontairement les remèdes simples guérissant les petits maux de tous les jours, M. Dorian n'était sûrement pas intéressé par un potion contre la toux.

- Voici donc tous les produits qui pourraient vous intéresser. Elle marqua une pause, cherchant en pensée quelles autres mixtures pourraient éveiller la curiosité du notaire. Ma soeur garde ses poisons en arrière-boutique. Ajouta-t-elle en désignant la porte derrière la caisse. Mais je doute que cela vous captive. J'espère tout de même que ma boutique ne vous ait pas déçu ! Nous ne sommes pas des magiciennes, nous ne pouvons pas faire pleuvoir l'or et la gloire sur vous M. Dorian. Nos produits consistent à créer un bonheur vrai et simple. Le bonheur réside dans les petites choses. Conclut la rousse avec un regard doux plongé dans celui du ténébreux notaire.

Un éclat flamboyant devant de derrière Erwin attira le regard de la rousse, rompant le contact avec les beaux yeux sombres de M. Dorian. Elle ouvrit de gros yeux en voyant la chevelure de sa soeur juste derrière la porte de la boutique. Oh non ! Que penserait Samhuinn en apercevant le notaire ?
Le coeur de l'aînée des MacKenzie se mit à battre à tout rompre, elle se sentit comme une adolescente devant cacher son prétendant à ses parents. Pourtant, Erwin était loin d'être un prétendant, et Huin n'était absolument pas un parent.
Samhainn se dit un instant qu'il n'était pas si grave après tout que sa jumelle découvre M. Dorian dans l'herboristerie, il était venu de sa propre initiative.
Non, impossible de laisser Huin le voir.

- Venez, vite ! S'écria la rousse en attrapant fermement la main du notaire. Elle le tira de toutes ses forces vers l'arrière boutique. Son regard paniqué inspecta les alentours à la recherche d'une cachette. Le placard à fiole du Samhuinn était le seul endroit où le notaire pouvait se glisser. Je suis désolé Erwin, mais il faut que vous entriez là-dedans, je vous en supplie. Samhainn tenait la main du notaire près de son cœur, elle la serrait de toutes ses forces comme si cela pouvait avoir une conséquence sur la décision de M. Dorian. S'il vous plaît !

- Hain ? Où es-tu ? Appela la voix de Samhuinn depuis la caisse. "S'il vous plaît", mimèrent les lèvres de Samhainn avant qu'elle ne lâche la main du notaire et se dirige tremblante vers la caisse où l'attendait sa jumelle.

- Huin ! Que fais-tu là ? Tu n'étais pas sortie pour la journée ? Demanda Hain en tentant de camoufler son malaise évident.

- Et toi que fais-tu derrière ? Tu devrais être avec les clients ! S'exclama la cadette des rouquines. Un monsieur demande des renseignements sur un soin contre les rhumatismes, va donc le conseiller ! Je dois aller chercher un livre dans ma chambre, je repars aussitôt.

Sans ajouter un mot de plus, Samhuinn sautilla jusqu'à l'arrière boutique, seul passage pour prendre l'escalier menant à l'étage. Samhainn ferma les yeux, s'attendant à ce que sa jumelle surprenne le notaire, sûrement trop fier pour se glisser dans un placard, malgré les supplications de la rousse.

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(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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________________________________________ 2019-10-06, 22:13 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

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« Go down with me,
fall with me,
let’s make it worth it »

S’il y avait bien une chose qu’Erwin maîtrisait à la perfection, c’était le mensonge. Sa vie d’autrefois lui avait tout appris sur l’art de mener les intrigues et il avait facilement développé un don pour la matière.. Une passion même.
Peut-être était-ce l’une des choses qu’il appréciait le plus, si on excluait lui-même et l’influence qu’il aimait posséder sur autre. L’art de la manipulation.
Parfois, il laissait volontairement transparaître le cynisme qui se dissimulait sous les agréables mots choisis et proférés. Dans d’autres moments, il plongeait dans son leurre avec une telle véracité qu’aucun échappatoire n’existait pour sa victime.
Et cette dernière option avait été mise en œuvre brillamment face à la jeune herboriste lorsqu'il avait mentionné la popularité de l’officine. Certes, l’endroit ne lui était pas inconnu, mais il était bien loin de bénéficier de l’aura prestigieuse qu’il lui avait laissé sous-entendre.
Il se remémora les cadeaux que la jeune rousse avait offert spontanément à Honey dans les locaux d’Amazon. Si elle gaspillait ainsi de tels marchandises, elle n’était d’ailleurs pas prête de faire fortune… Sur ce point, elle lui rappelait Georgia et sa générosité maladive. Incapable de réel profit, trop focalisée sur le bien être des autres… Jamais il ne parviendrait à les comprendre mais peut-être parviendrait-il à inoculer une part de son esprit chez la jeune apothicaire.
Surprenant son sourire victorieux à ses propres mots flatteurs, il décela chez la jeune femme une légère ambition étouffée sous une montagne de bons sentiments. Et une certain ferveur pour ce qu’elle possédait.

- « Un bel assemblage de préjugés que voilà, Mademoiselle Saimhainn », répliqua-t-il faussement outré en fronçant les sourcils lorsqu’elle prétendit qu’il ne connaissait pas les pièces étroites -ce qui était en réalité vrai-, « C’est un fort joli endroit qui doit surtout à votre disposition et assemblage de goût...L’ambiance que vous avez su créer est belle, je n’en disconviens pas, mais le reste, très commun. Quant à savoir si je l’échangerai contre mon « palace » comme vous aimez l’appeler, certes non… »

Un palace… Il s’interrompit vexé par ce mot qui ne faisaient que lui rappeler son dépit quotidien et son manque grandissant de luxe. Comment aurait-il pu se contenter de plus petit que ce qu’il avait, quand ce qu’il avait d’ordinaire ne le satisfaisait pas ? Comment se contenter d’un grandiose manoir lorsque l’on avait vécu dans un palais ? Dissimulait ses pensées derrière un visage réjouit, il déclara :
- « Sauf erreur, il ne me semble pas avoir eu le privilège de vous faire visiter mon humble demeure à Storybrooke… Un jour, peut-être, verrez-vous que la lumière peut y être également fort belle.»  Se rapprocha de la jeune femme, il désigna la fenêtre principale qui leur faisait face tout en murmurant, Imaginez donc… L’une des pièces principales est surmontée d’un dôme de vitraux, si bien que les rayons du soleil se plaisent à y danser comme ici...mais avec une intensité plus forte…un chatoiement plus vif. Ils glisseraient littéralement sur vous, en vous parant de pierreries étincelantes.. Au crépuscule même, vos cheveux deviendraient rubis.»

Il posa ses yeux sur la chevelure roussie de Saimhainn, avec cupidité. Aucun doute, cela serait du plus beau effet… 
Dans le regard éploré de la jeune femme, il surprit le malaise qui la saisissait avec ravissement. Elle pouvait tenter de le dissimuler tant qu’elle le souhaitait, il savait bien les tourments révélés qui agitaient le coeur de l’herboriste.
Il avait l’habitude de plaire, c’était pour ainsi dire un talent inné en lui, mais voilà un moment qu’il n’avait pas tenté d’insuffler plus que ce sentiment, les victimes étant déjà conquises. Il en était de même avec Saimhainn mais la rousse possédait la même trempe que les jeunes femmes qui composaient la Cour de son monde, il en était persuadé. Il ignorait encore si elle y avait vécu dans un autre royaume ou n’avait pas eu le temps d’y être introduite, mais son éducation rappelait celle des nobles et expliquait son amour des robes d’époque. Il n’avait pu que remarquer les tenues issues d’un autre temps qui semblaient composer l’entière garde-robe de la jeune femme et avait fait un lien avec la sienne. Quiconque avait connu cette existence ne pouvait s’y soustraire, il en était persuadé. Hormis Georgia, ce qui consistait un gâchis évident, mais son épouse la rejetait pour une raison bien autre, bien connue de tous deux.
Sûrement la rousse aurait rencontré un succès certain là-bas. Il jaugea ses traits sous la lumière mouvante de la boutique, oui, assurément. Mais si elle avait été amenée à côtoyer la Cour royale de son cher royaume, son esprit se l’aurait remémorée. Parce qu’il connaissait l’ensemble de ses membres, anciens comme nouveaux arrivants inclus et aussi parce qu’il gardait toujours en mémoire les visages agréables sur lesquels il avait su inscrire l’émerveillement.
Mais si elle avait vécu en province, peut-être l’avait-il aperçue dans l’une de ses visites en compagnie de la reine et ne lui avait dédié qu’un sourire de façade, poursuivant son épopée glorieuse et pompeuse.
Peut-être était-ce en souvenir de cette ancienne vie que la jeune femme continuait de poursuivre un métier si peu commun à cette nouvelle époque.. Faisant fi de l’incommodité du mode de vie choisi ?
Il écouta la jeune femme admettre sa joie de le voir avec réserve, perdant instinctivement l’attitude caustique qu’elle cherchait à simuler. Là aurait pu s’arrêter son intérêt, mais non, il l’admettait.
Perdant pied, elle répliqua soudain, comme cherchant à se débattre avec ses instincts qui la poussait à l’admiration, critiquant sa prétendue méconnaissance des plantes. « Si je cherchais l’appréciation de quelqu’un, et d’un homme qui plus est ». La précision la trahissait piteusement et il était bien trop cruel pour ne pas lui en faire la remarque

- « Vous distinguez l’appréciation que vous souhaitez susciter chez un homme d’une femme ? Je ne vous pensais pas si téméraire, Milady… » une lueur amusée anima son regard et il poursuivit : « Ne vous méprenez pas, je connais parfaitement les boutiques d’apothicaire et ce qui réside en leurs murs...Remèdes, fortifiants, poisons, rien de très magique mais de suffisamment savants pour fonctionner ou consister en un bon placebo. C’est l’ancêtre de notre médecin actuelle, n’est-ce pas ? Et les facultés offertes par Storybrooke sont inestimables et inexplorées…je suis persuadé que vous y pencher pourrait s’avérer instructif et prodigieux pour vous. »

Peut-être le faisait-elle. Il l’ignorait mais le souhaitait. S’il avait eu une connaissance accrue des plantes et onguents, il se serait donné à corps perdu dans la recherche d’une trouvaille magique.
La magie existait dans ce monde et plus encore et il était idiot de ne pas chercher à la saisir et à en tirer profit.
Peut-être ouvrait-elle même la porte à l’alchimie… Créer de l’or, infiniment, voilà une perspective flamboyante et alléchante…
Mais voici que la visite guidée commençait déjà… Curieux de voir ce que la jeune femme proposerait, il prit le bras qu’elle lui tendait avec panache, veillant bien à resserrer son emprise sur la proximité qu’il tenait avec elle. Toujours à distance parfaite, de façon à ne créer aucune substance de rumeur, mais suffisamment proche pour ne troubler qu’elle dans ce moment où elle était censé être pleinement maîtresse de son environnement.
Il la suivit donc, riant sous cape de négligence des autres clients de la boutique que causait sa seule présence, écoutant avec attention les différents remèdes qu’elle lui présentait.
Saimhainn MacKenzie devait faire une parfaite vendeuse, il en était persuadé. Lorsqu’elle parlait de sa boutique et ses propres confections, la jeune femme s’illuminait, transmettant sa passion à ceux qui l’écoutait. Transparaissait son savoir et toute l’attention qu’elle portait à la création de ses infusions, l’ardeur qu’elle portait aux plantes. Et intimement, Preminger se fit la réflexion qu’elle se serait parfaitement entendue sur ce sujet avec cette idiote d'Anneliese et ce benêt de Julian. Peut-être étaient-ils même de sa connaissance, il se promit de creuser le sujet.
Pour le moment, retourna son attention aux dizaines de fioles aux couleurs hétéroclites que sa chère herboriste lui présentait, haussant parfois le sourcil face aux propriétés étranges qu’elle leur prêtait.

- « Un elixir permettant de retrouver quelqu’un en rêve ? » s’esclaffa-t-il en tournant le petit échantillon entre ses doigts, « et pourquoi ? De qui pourrais-je donc bien rêver que je ne pourrais avoir ? » Claqua-t-il avec vanité en esquissant une moue.

Il ne répondit en rien sur la proposition du cake adoptant le point de vue du cuisinier, c’était tout bonnement irréaliste, peut-être le prenait-elle pour un idiot ? Les huiles essentielles l’attirèrent davantage, les effets décrits attrayants le tentaient bien qu’il n’eut pas une âme crédule.

- « Richesse et succès ne me sont guère utiles », mentit-il en rendant l’élixir après présentation à la jeune femme : vous constaterez donc que je ne cours pas après les fastes, ironisa-t-il hypocritement en se fendant d’un sourire, « Ce ne sont que des onguents, comment suis-je censé croire en leurs vertus ? Si une potion de l’oubli n’existe pas comment puis-je croire une me promettant protection contre la pauvreté, très chère ? Ou alors vous doutez de ma crédulité… »

Son regard s’illumina d’un éclair avide lorsqu’elle mentionna cependant les poisons conservés par sa sœur que cette délicate Saimhainn pensait « inintéressants ». Ainsi la petite sœur chérie de la fauve jeune femme gardait en son étalage des filtres interdits… Voilà une information captivante. Et utile.
Bien loin de lui laisser présager son intérêt, il enregistra cependant l’information sans y laisser paraître.
S’il obtenait libre accès à cet endroit, peut-être parviendrait-il à en subtiliser un.
Evidemment resterait la bonne utilisation mais peut importait. Il suffirait de mandater Midas et il lui livrerait la recette.
On disait que le poison était l’arme des femmes...mais cela était vrai également pour les courtisans. Quoi de plus discret qu’un fin filet de nectar se mélangeant avec une innocente coupe de breuvage ?
L’arme idéale. Qu’il restait à s’approprier…imaginant déjà Julian ingérant cette magnifique mixture.
Mais pour le moment, il n’était pas là pour ça. Son attention était toute rivée sur cette pauvre ingénue, désuète dans ses rêveries de bonheur simple. Que savait-elle du bonheur sinon rien ?
Le bonheur ne résidait en rien dans les petites choses, il pouvait le lui assurer. Les petites choses étaient insatisfaisantes, humiliantes, lassantes… C’est parce qu’elle n’avait jamais goûté au prestige qu’elle pensait ainsi. Ou alors était-elle faite du même métal que son épouse.
Non, pas encore. Elle restait novice en tous les divertissements du monde, mais il suffisait de l’inspirer… Au plaisir de la coquetterie, de l’or et même du pouvoir.

- « Un vrai bonheur simple ? » Répéta-t-il avec une sorte de dédain masqué de bonhomie, « Avec de telles idées, je me demande bien quelle est votre définition du bonheur, très chère ! Que désirez-vous donc par dessus tout, Dites-moi ? »

Il espérait entendre sa réponse, sincèrement curieux de connaître la définition du bonheur pour la jeune femme mais fut surprit de voir l’expression de cette dernière se figer dans une expression de presque panique pour quelque chose se situant derrière lui.
Qu’est-ce qui pouvait donc l’inquiéter tant, subitement au point de délaisser son attention sur sa magnificence ?
Déjà il pivotait pour percer ce vexant mystère lorsque Saimhainn lui attrapa la main en le suppliant de la suivre. Surpris par un tel revirement de comportement, il se sentit la suivre, décontenancé. Où diable l’emmenait-elle ? Que se passait-il donc ?
Il aurait souhaité la stopper, l’empoigner avec force pour tenter de la calmer mais l’état étrange de la jeune femme l’en dissuada.
Trop précautionneux à tâcher d’éviter l’attirer l’attention sur eux des quelques clients encore dans les lieux, il pressa le pas, contournant la caisse, avec attention.
Saimhainn semblait tellement paniquée qu’elle le guida vers l’arrière boutique. A la différence de la pièce principale, cette dernière était étroite et se composait que d’un escalier de bois permettant l’accès aux étages et d’une porte close qu’Erwin déduisit être la porte du placard des poison. Saimhainn se dirigea vers cette dernière, jeta vers le notaire un regard désolé, sans relâcher sa main.
Visiblement quelqu’un arrivait et ce quelqu’un ne pouvait être un ennemi personnel du notaire, l’herboriste ignorant tout de ses fréquentations mondaines hormis celles qu’ils avaient noués en commun lors à Amazon et qui étaient à éliminer.
Il convenait donc de chercher dans l’entourage de la propriétaire. La liste était courte et la solution rapide car une seule proche avait eu l’occasion de le rencontrer.
Comme pour applaudir son intelligence, la clochette de la boutique tinta confirmant sa brillante théorie.
C’était donc ça. L’autre sœur MacKenzie. Il l’avait à peine entraperçue lors de leurs retrouvailles avec leurs proches, trop « dévoué » à Georgia, mais il se souvenait vaguement avoir vu la rouquine tirer sa sœur loin de ses griffes suite à la photographie commune où il l’avait appelé. Ainsi l’herboriste craignait sa sœur ? Ou le craignait-elle tant qu’elle s’angoissait de l’image qu’elle renvoyait à sa proximité ?
Un peu des deux, déduit-il. La mine défaite de la jeune femme, ses yeux hagards, le souffle court, elle le contemplait, le suppliant d’une prière muette, s’appuyant contre la porte du placard à moitié ouverte. Telle une ingénue surprise en compagnie galante … Une oie blanche n'aurait pas parue aussi perdue.
Toute à sa panique, elle n’avait même pas noté qu’elle l’avait appelé par son prénom. Une familiarité qu’il ne lui avait pas permise, d’ailleurs, s’amusa-t-il tandis que la voix sonore de l’autre femme résonnait dans le magasin.
S’oubliant même la voilà qui pressait sa main dans les siennes, presque sur son coeur, implorante.
Et il n’y avait rien que goûtait plus particulièrement Preminger que l’imploration… Elle le faisait se sentir grand, puissant, presque divin. Loin de compatir à l’état de panique de la rousse, il s’en délectait, y voyant l’affirmation claire de sa séduction et son emprise déjà actée sur la jeune femme. La situation initiale n’avait rien de compromettant, l’attitude de l’herboriste démontrait en revanche à quel point elle signifiait plus pour elle qu’une anodine conversation entre connaissances. C’était...parfait…Quel plaisir cela serait de la séduire complètement, le moment venu.

- « S’il vous plaît… » murmura-t-elle à nouveau, les lèvres à peine entrouvertes avant de retourner vers la caisse.

S’il en avait eu le temps, il lui aurait répliqué qu’il aurait mieux valu qu’elle se redonna une contenance correcte. Si la sœur était pour le moins un minimum observatrice, elle remarquerait quelque chose d’anormal…
Pour le moment, il était seul, dans une position plus qu’inadéquate. S’il en avait eu l’occasion, il aurait saisi les mains de la jeune femme, l’empêchant de le dissimuler, dès le départ, évitant ainsi tout malentendu à l’issue des clients. Trop tard à présent.
De même, s’il souhaitait réellement ne rien risquer, il lui suffisait de franchir complètement la porte abandonnée à demi ouverte par Saimhainn et se glisser dans le placard.
Dans le placard ? Elle l’avait supplié de le faire...L’avait-elle bien regardé ? Etait-il du genre à se cacher de ses actions...dans un placard ?
Il fit un pas dans la pièce sombre, le regard soudainement attiré par les flacons entreposés. « La pièce des poisons... ». L’occasion idéale. Prestement, sa main s’empara d’une minuscule bouteille qu’il dissimula dans le veston doublé de sa veste.
Y resterait-il ? Il pinça les lèvres. Ciel, non ! Quel vulgaire héros de vaudeville ferait-il là, s’il tenait parole ! Il n’était ni Scapin ni un Casanova de bas étage et plus insidieusement, l’envie de se mesurer à la sœur de l’herboriste prenait corps en lui.
Il appréciait le scandale, les intrigues et toutes les effusions qu’elles promettaient, aussi la perspective promettait d’être fort distrayante… Il suffisait de laisser croire à Saimhainn qu'il avait essayé de se cacher tout en faisant croire à l'autre qu'il l'attendait presque.
Aussi, fit-il demi-tour, refermant la porte lorsqu’une autre s’ouvrait.
Dissimulant un sourire, il se retourna pleinement, masquant ses émotions mesquines derrière un air affable et mais faussement surpris:

- « Oh bonjour… Désolé du dérangement, je gêne votre passage peut-être ? »
Simulant la normalité parfaite de sa présence, il recula galamment d’un pas contre le bois de la porte, comme pour encourager la jeune femme à rejoindre l’escalier, faisant fi de la surprise qui masquait son visage,

- «Vous devez être la sœur de Saimhainn, n’est-ce pas ? J’avoue ne pas avoir eu la réelle chance de faire votre connaissance la dernière fois que nous nous sommes vu… »
Et par simple plaisir d'enfoncer le clou, il ajouta:

- «Je suis ravi de voir que vous portez bien... Votre soeur s'est tellement inquiétée à votre sujet"

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