« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Surnom(s) → Evie, ou la Cousine Hippie selon Cassandre et Eugénie Age → 25 ans.
Occupation / Emploi → Créatrice de potions, récolteuse d'herbes, conseillère en lithothérapie! Mais officiellement herboriste
Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : Cendrillon Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Cendrillon donc, et la Marraine la Bonne fée :merlin:
Vous.
Caractère → Evie est une fée, ce qui signifie qu'elle a foncièrement bon fonds. Elle est naturellement joyeuse, souriante, et aime son prochain avec une bonté... Presque suspecte pour le monde moderne Elle est le genre de personne qui se lève dans le bus, dit aux autres qu'ils sont beaux, et qui apprécie les choses simples. C'est une personne agréable qui croit profondément en la magie du monde et au pouvoir de l'Univers. Elle pratique la magie blanche et suit ses préceptes, dont celui de diffuser de la bienveillance au monde entier. Elle est donc naturellement patiente et a tendance à être trop gentille, voir même trop patiente. Cependant, il lui arrive de se montrer grognon et parfois même rancunière, même si elle tente de se retenir. Elle n'aime pas ressentir d'émotions négatives, donc elle tend à les ignorer, ce qui la rend nerveuse et maladroite, voir même gaffeuse.
Une Particularité ? → Evie pratique la magie blanche par de nombreux biais: potions, filtres, pierres, herbes, bénédiction et chamanisme. Elle croit très fortement en les différentes énergies du monde et fait un peu de magnétisme. Elle possède également une sorte de sixième sens qui lui permet de ressentir les émotions négatives des autres, pour lui permettre de les aider. Elle a une facilité déconcertante à nouer des liens avec les animaux et anciens animaux. Elle peut utiliser sa magie pour le 'mal' mais cela a un coût: toutes mauvaises actions et tout mauvais sorts la blesse et l'amoindrisse, par bien des biais. Elle a joué de la flûte traversière pendant dix ans. Sa peau sent étrangement les fleurs des champs. Elle peut se téléporter sur de courtes distances et possède encore sa baguette magique, qui cependant, a subit quelques 'soucis' depuis le retour des souvenirs (elle crépite beaucoup et ne marche pas toujours). Sa magie est restreinte, elle ne peut pas l'utiliser directement sur quelqu'un mais peu jouer d'influence sur les humains (elle ne peut pas forcer quelqu'un à faire quelque chose, mais le lui suggérer en en montrant les bénéfices).
Votre Vie dans le monde des contes.
Il était une fois, il y a fort longtemps...
Il était une fois, une fée. Comme toutes les fées, elle naquit d'un éclat de rire. Nul de savait de quel enfant venait l'éclat de rire, mais souvent, on prétendait que les fées prenaient un peu les caractéristiques de l'enfant qui les avait créer. Il pouvait s'agir de fossettes ravissantes sur les joues, ou de deux yeux d'une couleur intense et unique, elles pouvaient aussi hériter de belles boucles soyeuses et longues, ou parfois d'une petite tâche de naissance prenant la forme de la passion à laquelle l'enfant était destinée. Evangeline, elle, naquit avec un grand sourire aux lèvres. Un sourire si grand qu'il illuminait la pièce dans laquelle la jeune fée se trouvait. Les fées nourrices la surnommèrent même 'la fée sourire' et tous lui prédire de devenir l'une des fées des dents chargées de récoltés les quenottes des enfants!
Le temps passa, et la jeune fée devint une fée enfant. Le temps ne passant pas pour les fées comme pour les humains, cela arriva très vite. En quelques mois, Evangeline gambada dans les vastes prairies de la Vallée des Fées, et elle développa une curiosité aussi vaste que le monde. Tout la passionnait: les animaux, les saisons, les fleurs, les humains, les sortilèges, le feu, la glace, l'air, la terre! Si bien que l'on se demanda quel type de fée elle allait devenir. Serait-elle une fée élémentaire, dédiant sa magie à l'un des éléments de la nature? Ou serait-elle une fée animalière, chargée de protéger les animaux du monde? Peut-être deviendrait-elle une fée des fleurs, responsable de la floraison? En réalité, Evangeline aurait pu devenir toutes ces fées à la fois, mais comme tout à chacun, elle dut longuement réfléchir et apprendre beaucoup avant de faire un choix. Car si toutes les fées étudiaient à l'école des fées, elles devaient choisir leur spécialité au moment de rejoindre l'une des nombreuses factions de la Vallée des Fées.
Le jour de la cérémonie arriva, et Evangeline du à son tour monter sur l'estrade en coquille de noix pour faire entendre son choix. Peu de fées de sa génération suscitèrent autant la curiosité, car toutes les fées savaient plus ou moins à quoi elles étaient destinées. Mais ce n'était pas le cas d'Evangeline. Et lorsqu'elle annonça qu'elle souhaitait rejoindre la faction des fées Marraines, des hourras surpris et enjoués retentirent dans toute la Vallée. Car la faction des fées Marraines était réputé pour être une faction... Complexe.
Tout ce qui touchait aux humains était, de manière général, complexe. Les fées ne pouvant pas ressentir plus d'une émotion à la fois dans leur condition d'origine, elles devaient apprendre, tout au long de leurs études, à agrandir leur champ émotionnel, et parfois même, elles devaient apprendre à ressentir non plus une, ou même deux, mais plusieurs émotions à la fois! Seules les plus valeureuses et les plus travailleuses y parvenait, tant la tâche était complexe! Et elle le fut pour Evangeline, mais celle-ci finit par parvenir à ressentir jusqu'à cinq émotions à la fois! Cela ne se fit pas sans mal, et elle subit parfois de plein fouet les effets néfastes de ces émotions... Mais elle se releva toujours, le sourire aux lèvres. Après tout, ne suffisait-il pas d'être gentille et généreuse pour triompher de toute l'adversité?
Evangeline étudia de nombreuses années, et, un jour, l'une de ses professeurs, la Fée Bleue, lui proposa de la suivre dans le Monde des Humains. Malgré l'appréhension, Evangeline accepta, une impatience grandissante se logeant dans son ventre. Les fées de troisième année n'étaient pourtant pas souvent invitées à se rendre dans la Monde des Humains! C'était un monde bruyant et vibrant, d'où souvent l'on disait, on revenait déçu. Avec le Temps, les Humains étaient devenus plus durs, et plus méchants, parfois même rudes et cruels! Beaucoup de fées avaient choisi de changer de faction après leur premier voyage. Mais si cela, Evangeline le savait, elle n'en ressentit pas moins une grand excitation, et, lorsque la Fée bleue la convoqua, elle la suivit, armée de son fidèle calepin et de sa plume de pissenlit, prête à prendre de nombreuses notes, mais surtout, à retenir le plus possible!
Le voyage fut.. Intense. La Fée Bleue la mena auprès d'une enfant, malade et pâle, qui priait ardemment pour guérir. Evangeline fut aussitôt saisit par une émotion, la peine, et elle du se battre pour ne pas agir, pour ne pas répandre de la poussière de fée sur l'enfant pour l'aider! Mais la Fée Bleue s'approcha, et berça l'enfant, déposant sur son front un doux baiser luisant. Elle expliqua alors à Evangeline que dans le Monde des Humains, la magie n'avait pas la même force, car le scepticisme des Adultes -qui était les Grands Humains- opacifiait leur pouvoir et parfois même, les bloquait. C'était aussi pour cela que les Adultes ne pouvaient, souvent, pas les voir. Seuls les enfants le pouvaient. Et parfois même eux ne le pouvait plus! Cette nouvelle ébranla fortement Evangeline, qui sentit la peine lui serrer la gorge. A quoi pouvait donc bien servir les Marraines, si celles-ci n'avaient presque aucun pouvoir en ce Monde?! Alors la Fée Bleue lui demanda d'approcher, et de tenir la main de l'enfant. Aussitôt, Evangeline ressentit l'apaisement et la douceur qu'elle ressentait, grâce à la Fée Bleue. C'est pour cela, Evangeline, que nous sommes Marraines. Pour aider ceux qui croient encore en nous.
Peu importait les Adultes, peu importait le Scepticisme. Ce qui comptait, c'était ceux qui croyait. Et ceux-là, ils étaient plus nombreux qu'elle ne le pensait! Evangeline en découvrit beaucoup d'autres: des vieilles femmes, drapées dans des châles, qui leur laissait toujours du lait sucrée en récompense de leur aide. Des marins, qui les remerciait et les louait en mer. Des femmes, parfois très triste, mais qui les accueillaient avec douceur. Une fois même, ce fut un couturier, très gentil, qui leur offrit de magnifiques capes pour l'hiver! Les Humains étaient certes, devenus plus Opaques et plus cruels mais il restait un espoir, un vrai espoir, et c'était pour cela que les Marraines se battaient: pour l'espoir de l'Humanité.
Le temps passa, et Evangeline devint très vite l'une des fées Marraines les plus prolifiques de sa génération. Elle eut même presque 23 filleuls en même temps! C'était un travail éreintant, difficile et parfois même voué à l'échec, les Humains abandonnant parfois bien plus vite qu'ils ne croyaient mais Evangeline n'abandonna jamais! Elle continua, inlassablement, tant et si bien qu'elle finit même par devenir la Directrice de la Faction des Marraines! Et cela fut sa plus grande fierté, si grande qu'elle en ressentit même de l'Orgueil, ce qui la rendit partiellement malade quelques jours. Mais elle ne sut pas que la plus grande de ses aventures étaient sur le point de lui arriver.
Salagadou la menchikabou, la bibidi bobidi bou!
Depuis longtemps, Evangeline veillait depuis son bureau sur une jeune fille nommée Cendrillon. Une pauvre enfant dont la vie n'avait jamais été facile. Evangeline avait d'abord veiller sur sa mère, une jeune femme charmante et aimante, dont la vie, trop courte, avait été marquée par la gentillesse et la candeur. La jeune femme avait demandé aux fées de veiller sur l'enfant, et Evangeline jura. Et pendant les premières années de sa vie, Cendrillon grandit dans la joie et la douceur. Elle était tendre avec tous, passionnée, et gentille, telle que sa mère l'avait été. Mais bien vite, une ombre plana sur elle, et Evangeline sentit une aura froide et cruelle s'abattre sur la jeune fille. Une marâtre, aigrie et cruelle, prit la place de sa mère. L'orgueil et l'obscurantisme de cette femme bloqua même les visions d'Evangeline, qui du pactiser avec les rats et le chien pour conserver un lien avec sa protégée. Elle prit également l'habitude de déposer, pendant le sommeil de l'horrible marâtre, quand son aura était le moins fort, des pierres précieuses et des grigris, pour lui permettre de protéger Cendrillon, même à distance.
Le temps passant, Cendrillon, comme tous les Adultes, perdit foi en la magie. Bien vite, elle oublia Evangeline, mais elle ne perdit jamais son coeur pur. Et Evangeline ne perdit jamais des yeux sa petite protégée. Elle continua de disséminer ça et là, des quartzs et des améthystes, des fleurs et des cailloux, tout pour protéger la jeune femme. Mais un soir, alors qu'Evangeline étudiait, une déchirure violente lui tordit le coeur, et lui coupa le souffle. Un signe évident que l'un de ses protégés souffrait. Elle n'eut pas à réfléchir longtemps pour comprendre de qui il s'agissait, et à travers sa boule de cristal, elle aperçut les affreuses belles-soeurs de Cendrillon déchirer sa robe, si durement cousue. Cela agaça fortement Evangeline, qui ressentit une vive colère, et en moins de temps qu'il en fallut pour le dire, elle se transfigura chez Cendrillon, lui caressant doucement la tête pour calmer ses sanglots.
Alors se produisit quelque chose d'extraordinaire. Cendrillon la vit! L'aura de son horrible marâtre ne la bloquait plus, et plus encore, Cendrillon s'était remise à croire! Fantastique! Merveilleux! Tapant plusieurs fois dans ses mains, Evangeline retroussa ses manches et offrit à la jeune femme tout ce dont elle avait besoin pour le grand Bal auquel elle rêvait d'assister: une robe, un carrosse, des chevaux, même des valets et plus encore: des pantoufles de verre -cela fut du à une erreur d’inattention de sa part, orthographiant mal le mot dans sa tête. Mais peu importait! Cendrillon était désormais fin prête! Ni une, ni deux, elle se rendit au bal, non sans qu'Evangeline ne lui ai préciser que sa magie, toute puissante qu'elle fut, ne durerait pas éternellement... Minuit était la limite, et pas une minute de plus! Ainsi étaient établis les règles de la magie. Cendrillon promit, la remerciant mille fois, et Evangeline disparut dans un nuage d'étincelle, retournant dans la Vallée des Fées... Non sans garder un oeil sur sa protégée.
Sitôt retournée à son bureau, sitôt penchée sur sa boule de cristal! Le Bal commençait à peine! Evangeline trépigna d'impatience de voir Cendrillon rencontrer le Prince! Elle se surprit même à marmonner dans sa barbe pour que Cendrillon avance plus vite dans le hall, sous le regard surpris des garde. Oui, elle était en retard, et après?! N'avait-il jamais eue un empêchement de dernière minute?! Pestant, elle mordilla, anxieuse, son pouce en attendant le moment fatidique... Et le charme eu lieu! Evangeline observa d'un oeil rêveur les valses s'enchaîner, douces et calmes, comme dans un rêve, avant de recouvrir sa boule d'un voile, laissant aux jeunes gens le soin de faire avancer la nuit.
Bien mal lui en prit, puisque les jeunes gens, comme tous les humains, sont facilement déconcentrés! Cendrillon oublia bien vite la règle de minuit, et fort heureusement, l'erreur d'orthographe d'Evangeline sauva quelque peu la mise! Le Prince éprit chercha sa Belle de nuit à travers tous le royaume, et Evangeline trépigna devant sa boule de cristal, envoyant milles bonnes ondes au cortège qui s'arrêta devant la maison de Cendrillon! Allaient-ils la rater? Allaient-ils ne pas la voir? Allaient... OH! Elle fit presque tomber sa boule de cristal lorsqu'elle vit la Marâtre l'enfermer dans sa chambre! Ni une, ni deux, elle se changea en souris, et courut jusqu'à la chambre de la jeune femme, la clef entre ses dents. Elle ne devait certes pas intervenir mais tout de même, quelle injustice! Elle le paya bien plus tard, lorsqu'une fumée brumeuse envahit le Royaume, mais sur l'instant, elle fut si fière de voir sa chère Cendrillon quitter ce fichu foyer pour le Château du Prince....
Votre Vie à Storybrooke.
Parfois je me demande si je suis née à l'endroit.
Ne vous êtes-vous jamais dis que vous n'étiez pas né au bon endroit? A la bonne époque ou dans la bonne famille? Pour Evangeline, ce fut le cas dès sa plus tendre enfance. Pourquoi? Parce que ses parents étaient riches. Très riches. Immensément riches. Et les gens riches, eh bien, ils ne font pas comme tout le monde. Ils ne courent pas dans les champs par exemple. Ou ils ne sautent pas dans les flaques. Ils ne tressent pas non plus des couronnes de fleurs. Pas plus qu'ils ne collectionnent les cailloux. Ils ne portent pas non plus de couleurs vives, ou d'amusants motifs. Non, non. Les gens riches sont bien habillés, en toutes circonstances. Aucun cheveux ne dépasse de leur tresse. Ils se tiennent droit, et ne courent pas. Ils mangent sans bruit, même si ce qu'ils mangent être très bon. Ils lisent de gros livres, même si ils sont ennuyeux. En d'autres termes, les gens riches étaient tout, sauf ce qu'Evie rêvait d'être.
Très jeune, elle comprit que ce qu'elle appréciait et aimait n'était pas du goût de tout le monde. Pire que cela, parfois, ce n'était même pas du goût de qui que ce soit. Comment était-il possible que jamais personne n'ai tenté de se faire des boucles d'oreilles avec des radis?! C'était pourtant si joli... Mais non, cela ne se faisait pas. Pas plus que de crotter ses chaussures vernies. Parfois Evangeline enviait ses cousines, Cassandre et Eugénie. Elles avaient l'air de trouvé ça si facile, alors qu'elle n'y comprenait rien. A chaque repas de famille, elle les enviait, les admirait, et pourtant, n'arrivait en rien à copier ces parfaits port de tête, ou ces gestes élégants. Elle n'était même pas capable de se rappeler quelle fourchette utiliser à quel moment... Pendant un temps, Evie fut très malheureuse, incapable de coller à l'image qu'on avait programmé pour elle....
Elle grandit, et, pour faire plaisir à ses parents, et à son rang, elle entreprit des études en pharmacologie, pour coller aux desseins que l'on avait créer pour elle. Depuis longtemps, elle avait comprit qu'il n'était pas question de 'personnel' mais bel et bien d'une question de 'titre' et de 'rang'. La pression de sa famille pesait sur elle comme un boulet à ses pieds, mais elle ne pouvait pas se plaindre. Elle était riche, elle était en bonne santé, elle avait un nom. Elle ne pouvait pas renier tous les sacrifices fait par ses ancêtres pour lui donner toutes ces cartes à jouer dans le grand jeu de la vie.
Sa relation avec ses cousines grandit à son tour. Elle la trouvait fascinante et fragile, douce et froide, si changeante et si agréable pourtant qu'elle développa même une relation particulière avec certaines de ses personnalités. Elle lui confia même quelques pierres, malgré le dédain de ses parents concernant sa passion pour la lithothérapie -elle dut même fournir un exposé complet afin de les convaincre qu'il ne s'agissait pas d'une 'pseudo science', mais bien d'une science concrète, certes parallèle et décriée mais qui avait fait ses preuves dans certains cas. De même, sa relation avec Eugénie fut étrangement tendre, malgré les piques de cette dernière, Evie la trouvant toujours charmante, même lorsqu'elle se moquait d'elle.
Les liens du sang.
Puis arriva le premier spring break, qui allait changé à jamais la vie d'Evangeline. Elle accepta plus par convenance que par envie, le philharmonique où elle pratiquait la flûte traversière leur proposant de se rendre ensemble à Sacramento, pour un concert de charité. Elle accepta, sur les conseils de ses parents, et fit ses valises, sans envie ni plaisir. Le strict minimum, de quoi bien apparaître en public. Elle prit l'avion avec son groupe, sans pour autant s'y mêler. Tout le monde connaissait la réputation de sa famille. Elle eut donc le droit à une chambre privée, dans un hôtel de luxe, l'isolant encore plus. De tristesse, elle soupira, avant de décider de se rendre à la plage, en jupe crayon et en talons. Pour cause: elle n'avait rien d'autre dans sa valise. Elle déambula donc, du mieux qu'elle put, refusant de retirer ses talons, la voix de sa mère le lui interdisant dans son esprit. Pourtant... Quel inconfort! Mais n'était-ce pas là le prix de l'excellence? Elle soupira, lasse, à quelques mètres de l'eau. Cela valait-il vraiment le coup d'avancer encore, au rythme de se casser la cheville? Je serais vous, je virerais ces machins, vous allez vous faire mal. Surprise, elle se retourna, observant le jeune homme qui avait oser lui adresser la parole. Grand, blond, les cheveux bien plus long qu'elle. Il abordait sans gêne un short de bain et une planche de surf sous la main. Elle le fixa, incrédule, une pointe d'envie lui enserra le ventre. Que n'aurait-elle donner pour elle aussi, se mouvoir si librement... Il sourit, lui demandant si elle était anglaise, et elle répondit par la positive. Il réitéra son conseil, la faisant froncer les sourcils, expliquant que cela ne se faisait pas. Une femme ne devait jamais être pieds nus, surtout pas en extérieur. Remarque qui le fit bien rire. Mais la vie se vit pieds nus ma Belle! Elle rougit de cette outrancière proximité, mais son envie ne fit que grandir! Elle rêvait de courir pieds nus. Elle rêvait de se jeter dans la mer, à peine vêtue. Elle rêvait d'être quelqu'un d'autre qu'elle même. Elle rêvait... tout cela n'était que des rêves. Elle refusa poliment et rentra à son hôtel.
Le lendemain, elle retourna à la plage. L'air était frais et la plage déserte, et elle s'avança, doucement, ses talons s'enfonçant dans le sable. Elle mit du temps, mais elle parvint jusqu'au bord de l'eau, où elle s'accroupit, simplement. Sentir l'eau fraîche sur sa main la fit frissonner, enviant cette étendue sans fin. Cette liberté infinie. Elle soupira profondément, mélancolique, quand soudain, une gerbe d'eau vint mouiller son haut et déranger son chignon. Outrée, elle fixa l'origine de cette agression, qui l'observa avec un sourire hilare. Le même homme que la veille. Elle le sermonna vivement en lui expliquant à quel point son geste était inacceptable, mais l'homme se contenta de rire, avant de finalement s'excuser. Il en profita pour se présenter, par son simple prénom. Evangeline répondit par son nom, son prénom, son titre, et son rang, ce qui fit beaucoup rire le jeune homme. Les riches vous êtes compliqués! Evie, c'est très bien, ça vous résume mieux! Elle rougit, n'ayant jamais vraiment eue de surnoms -un loisir de pauvre. Mais l'homme était gentil, et il l'invita à marcher avec lui un instant. Elle accepta, et il l'emmena près d'un feu de bois sec, où quelques personnes l'attendait. Evangeline les observa, fascinée. L'un d'eux jouait de la guitare, une autre tressait les cheveux du premier. Des colliers de fleurs parsemaient les corps, et ça et là, des couleurs vives et bigarrés faisaient vibrer leurs tuniques. Des hippies. Son père lui en avait parler avec dédain mais elle découvrit vite qu'ils n'étaient en rien les clochards sales et cariés qu'il lui avait dépeint. Au contraire. Elle découvrit une communauté paisible et gentille, faîtes de douceur et de bienveillance, de candeur et d'un peu de naïveté, tout ce qu'elle avait toujours enfoui au plus profond d'elle-même!
C'est un état d'esprit!
Elle revint les voir tous les jours. Elle leur joua de la flûte, et reçu des couronnes de fleurs. Elle dansa avec eux, et marcha pieds nus dans le sable. Elle alla même se baigner, enviant et admirant celles qui le faisait nue sous le regard de la lune. Elle apprit à danser, à rire bruyamment, à ne pas nouer ses cheveux mais à les laisser libre et non coiffé. Elle apprit le tarot, la chiromancie, et elle eut même droit à son premier baiser. Puis le spring break prit fin, et elle rentra à Storybrooke. Et elle quitta les bancs de la fac.
Elle ne pouvait plus revenir en arrière, la vie qu'on lui avait toujours tracé n'était pas la sienne! Elle était faîtes pour aider les autres, pour vivre avec les autres. Elle était faîte pour être libre, libre de lâcher ses cheveux, de marcher pieds nus, de danser dans le sable et de jardiner sans gants! Elle voulait vivre, sentir, ressentir, brûler, nager, geler, tout traverser! Elle voulait voir le monde et plus encore, elle voulait devenir et non plus appliquer bêtement des choses qu'elle ne comprenait pas! Elle voulait être elle-même, et non la personne que l'on voulait qu'elle soit.
Les choses ne furent pas facile, et sa mère menaça de la renier de nombreuses fois. Elle fut interdite des repas de famille, et ses vivres, réduits. Elle du prendre un travail de serveuse, et s'inscrire dans une école publique, à sa plus grande joie. Enfin, elle vivait comme tout le monde, connaissait les mêmes soucis que tout le monde. Enfin, elle n'avait pas l'impression d'être un ovni, une poupée sous glace que personne n'approchait. Elle se fit des amis, elle eut des petits copains, et plusieurs boulots. Elle découvrit la simplicité et les activités non prévue. Elle jardina aux jardins publiques, et fit du bénévolat, et elle décrocha son diplôme d'herboriste.
En trois ans, elle ouvrit sa propre boutique d'herbes médicinales, grâce au fonds que son père lui avait laisser. Rapidement, elle monta une affaire, certes modeste, mais rentable, suffisamment pour qu'elle en vive. Elle cultivait et récoltait elle même ses propres plantes, dans une harmonie candide mais joyeuse, et tendre. Sa réussite lui permit même de revenir au sein des repas de famille, où désormais elle faisait figure, fière, d'ovni étrange, aux cheveux bouclés et lâchés, et vêtue de tuniques vives et colorés. Mais elle aimait cela, revendiquait cela, et glissa plus que jamais de nombreuses tisanes, pierres et autres grigris dans le sac de ses cousines.
Puis un beau jour, alors qu'elle récoltait de la menthe, une étrange sensation lui étreint le coeur, si vive, qu'elle crut un instant à une crise d'angoisse. Mais il ne s'agissait pas de cela....
Votre vie après la malédiction.
Le meilleur est à venir!
Elle avait toujours su qu'elle n'était pas comme les autres, elle en avait désormais la certitude! Elle n'était pas une humaine, mais une Fée! Une fée Marraine, une veilleuse! Elle était faîtes pour aider les autres, pour veiller sur les humains, et même plus, puisque désormais, elle ressentait toutes les émotions! C'était fou, extraordinaire, fascinant! Elle en fut si excitée qu'elle sauta de joie sur place, envahit par la joie! Elle était de nouveau elle même, elle était une fée, elle pouvait même ressentir les émotions des autres!
Enfin, dans une moindre mesure. C'était beaucoup moins performant que lorsqu'elle était une fée, mais quelle chance! Toute une ville s'offrait à elle pour reprendre son travail de Marraine, et croix de bois, croix de fer, elle allait veiller sur chacun d'entre eux, même si il ne le voulait pas! A commencer par ses chères cousines, auxquelles elle fit d'énormes câlins en les retrouvant! Peu importait qu'elles fussent les "vilaines" belles soeurs de Cendrillon, désormais, elles les considéraient comme ses propres soeurs! Et elle comptait bien les entourer de grigris et de potions, même quand il fallait le cacher dans leur sac de marque! Surtout depuis qu'elle apprit pour la 'maladie' de sa cousine, pour laquelle elle développa une tendresse plus douce encore! Elle se promit de l'aider du mieux qu'elle pu, comme si elle fut sa protégée, tout autant qu'Eugénie.
Elles étaient plus qu'une famille: elles étaient désormais ses filleules!
️ CREDIT
Administration
→ Célébrité de votre Avatar : Lily Cutie James → Est-ce un poste vacant ? : Pas vraiment mais un peu quand même
→ Multicompte ? :
Entre nous
→ Pseudo / Prénom : Jay /Pau → Votre avis sur le forum : Complexe → Comment l’avez vous découvert : Il y a fort fort lointain dans un royaume... Pas enchanté vu que c'était ma chambre
→ Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : MAGIQUE :merlin:
→ Le mot de la fin :
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Quelque soit le monde, nous nous retrouvons toujours !
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| Avatar : Madelaine Petsch
Who’s that sexy thing I see over there ? That’s me sending in the mirror. What's that icy thang hanging around my neck? That's gold, show me some respect.
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
OOOOH OUI TU ES LAAAAAAAAAAAA !!! Je suis trop contente que tu reboot avec ce conte ! J'ai hâte de voir ce que ça va donner mais en tout cas j'adore le fait que tu sois notre cousine (Et aussi la faute de frappe dans le nom d'Eugénie )
Bon courage pour ta fiche et si tu as besoin pour quoi que ce soit tu connais le chemin
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I thank god every day. I woke up feeling this way and I can’t help loving myself. I don’t need nobody else. If I was you, I wanna be me too
Kot O'Neill
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| Avatar : Richard Dean Anderson
Personnage abandonné
| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
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tes rêves imaginaires
☾ ☾ ☾ Y'a les phrases que tu dis, les phrases de mec facile. Les phrases que j'oublie bourrée dans la nuit et ton corps qui se tord seulement pour me plaire , mais tu sais moi je mords tes rêves imaginaires. Ici tout l'monde déraille.
Aguistin R. Marban
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| Avatar : Andrew Scott
| Conte : Folklore européen ۩๑ L'étrange Noël de Mr Jack | Dans le monde des contes, je suis : : Le Porte-Parole de Madame La Mort & sa personnification ☘ La muse d'Egdar Allan Poe ☘ Le porteur de poisse ☘
Alejandro tient à te dire qu'il espère que tu es clairement plus sympa que celle qu'il a connu dans son monde sinon il viendra faire ses griffes sur toi
Sinon Reeee Bienvenue et bon courage pour l'écriture de ton reboot
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Evangeline Leviosa
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| Avatar : Lily James
• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !
╰☆╮
• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée