« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage


Woody A. James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Woody A. James

| Avatar : David Tennant <3

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) E4cg

"Je te promets que tu n'auras jamais à retourner dans la boîte, cow-girl."

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Ku6j

"Nous resterons toujours ensemble, partenaire. A l'infini et au-delà!"


| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Le shérif Woody

| Cadavres : 98



Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________ 2020-04-05, 20:30


Ne soyons plus des jouets perdus.
Parce que nous avons une famille.


Je venais de passer une très belle journée. En ce début de printemps les affaires étaient plus que florissantes. Les familles commençaient à sortir se promener à l’extérieur après avoir passés de longs mois d’hiver enfermés chez eux. Le printemps était également une période de l’année importante où beaucoup de rites religieux marquaient la vie de nombreux enfants. De plus, les fêtes de Pâques approchaient et avec elle les retrouvailles de famille. Bref, tous ces prétextes étaient tout autant d’occasion pour les habitants d’acheter des jouets pour leur chères petites têtes blondes. Je regardais alors avec une certaine tendresse mes stocks se vider, songeant que tous ces achats signifiaient également que ces jouets avaient été adoptés par une nouvelle famille. Je me prenais d’ailleurs à rêvasser parfois à toutes ces magnifiques aventures qu’ils vivraient auprès de leurs nouveaux propriétaires. Bien sûr, je ne faisais jamais part de mes pensées à ma clientèle. Nous avions beau vivre à Storybrooke, j’avais toujours de la peine à concevoir que, nous autres jouets, avions à présents revêtus une enveloppe humaine. Je ne pouvais donc pas décemment l’évoquer devant mes visiteurs sans avoir une certaine boule à l’estomac. De toutes manières, mes origines ne les regardaient pas du tout.

Même si j’essayais de repousser loin de mon esprit cette pensée, les souvenirs précédents notre arrivée dans cette ville se ravivaient nostalgiquement dans mon esprit sans que je ne puisse rien y faire. Cela n’avait rien de réellement surprenant en réalité. J’avais quand même vu mourir sous mes yeux glacés de poupée le petit garçon auquel j’avais été rattaché depuis sa naissance. N’ayant pas connu la malédiction, j’avais survécu durant des années dans l’espoir qu’un jour je pourrais revoir Andy. J’espérais tout au fond de mon cœur de jouet que nous pourrions nous retrouver et jouer ensemble comme autrefois. Mais nos retrouvailles n’avaient été marquées que par son départ définitif et m’avait complètement dévasté. Je devais tellement de choses à mon enfant. C’était grâce à lui que mes amis inanimés avaient finis par revenir à eux. C’était pour honorer sa mémoire que Jessie avait fait tant d’effort pour nous ramener dans cette ville. Elle lui avait promis qu’elle nous ramènerait tous dans cette ville et c’est ce qu’elle avait fait. Maintenant la seule chose que je pouvais faire pour lui c’était trouver un moyen de lui rendre hommage. Ma boutique était là pour ça, pour qu’un jouet n’ait jamais plus à errer sans but loin de l’enfant qui lui était destiné. Voilà pourquoi j’étais si fier des merveilles que j’avais pu accomplir en ces lieux. Je travaillais tous les jours dans l’espoir que je finirais par pouvoir lui rembourser cette dette morale que j’avais envers lui. Y parviendrais-je seulement un jour ?

Soudain, un bruit de clochette me sortit brutalement de mes rêveries. Tournant mon attention en direction de la porte d’entrée, je vis alors une rouquine que je connaissais bien pénétrer dans la boutique. Elle venait parfois me cueillir à la sortir du travail et m’aidais à finir de ranger la boutique. J’adorais ces moments privilégiés que nous pouvions passer ensemble rien que tous les deux. C’était notre petit moment à nous et nous profitions alors pour échanger sur des sujets que je ne voulais pas voir tomber dans l’oreille d’autres jouets.

« Par mes éperons, ne me dit pas qu’il est déjà si tard ? »

Même si j’avais conscience que l’heure de partir allait bientôt sonner, j’étais si attelé à ma tâche que je n’avais pas vu passer ces dernières minutes. Redescendant de l’escabeau que j’avais installé près de la fenêtre, je me dirigeais tout sourire vers mon ancienne acolyte. Je pris alors un air un peu plus moqueur et empreint de la même énergie que dans nos jeux de rôles de l’époque je lui lançais à la manière d’un cowboy de Western.

« Alors adjoint Jessie, vous êtes parvenue à faire régner l’ordre dans notre bonne ville de Storybrooke ? Les hors-la-loi sont tous derrière les barreaux ? »

Riant légèrement à ma propre question, je me tenais prêt à écouter la réponse de Jessie lorsqu’un boom vient interrompre la quiétude des lieux. Je soupirais alors bruyamment exaspérer.

« Oh non c’est pas vrai… pas encore une fois… »

Je me précipitais alors vers la vitrine de mon magasin pour voir les œufs de Pâques en sagex que j’avais accroché au plafond, allongé lamentablement sur le rebord de la vitre. L’un d’eux avait d’ailleurs impunément assommé un pauvre petit lapin en peluche qui broutait tranquillement l’herbe verte en plastique des pâturages éphémères.

« Ca fait je ne sais combien de fois que j’essaie de les raccrocher mais rien à faire. Je crois que le scotch n’est pas suffisamment puissant. Tu voudrais bien me donner un coup de main et aller chercher le ruban adhésif qui se trouve de l’autre côté du comptoir ? »

Inutile de lui donner plus de justifications. Je savais qu’elle finirait de toutes manières par le dénicher. Lui faisant confiance, je grimpais à nouveau sur l’escabeau en attendant qu’elle revienne.
acidbrain


Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Cnxt

Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Sherif10

| Cadavres : 744



Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________ 2020-04-26, 21:17 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


Ne soyons plus
des jouets perdus
Avec un soupire, Jessie avait fini par éteindre son PC après avoir passé quelques minutes sur le dossier vierge d’une habitante de la ville. C’était normalement pas très autorisé, considéré même par certains comme une violation de vie privée mais Jessie ne faisait rien de mal en soit, elle se contenter de lire et de relire le peu d’informations qu’elle aurait pu avoir par tout autre moyen, parce que cette femme l’obsédait depuis maintenant plusieurs mois. Elle ne parvenait pas encore à comprendre comment l’évidence ne lui avait pas sauté aux yeux avant, elle n’arrivait pas à imaginer que c’était qu’au moment de cet horrible enterrement qu’elle avait compris ce qui pourtant était inratable pour elle et depuis ce jour, plus rien n’était pareil.

Elle avait dit aurevoir à sa collègue Aisha et après avoir récupéré son sac, elle s’était mis en route vers la boutique de Woody. C’était leur petit rituel depuis qu’ils s’étaient retrouvés ou presque. Jessie aimait l’aider à faire la fermeture, c’était leur moment privilégié de discussion, où elle pouvait admirer aussi les étalages et très souvent, lorsqu’elle avait besoin de s’épancher, elle n’hésitait pas à venir plus tôt pour avoir vraiment le temps de se confier, de vider ce qu’elle avait sur le cœur. C’était d’ailleurs ce qu’elle avait fait le lendemain du soir où elle avait eu rendez-vous avec Buzz. Ce soir où il avait décidé de partir, partir pleinement, sans plus jamais donner de nouvelles. Une blessure profonde avec la perte d’Andy, qui serait en plus bientôt accompagnée par ce qu’elle avait découvert à l’enterrement.

- Salut, Cowboy !

Elle lui avait lancé un petit sourire tout en refermant la porte de la boutique tandis qu’il s’étonnait de l’heure qu’il était déjà. Woody s’épanouissait dans son nouveau métier et Jessie en était très heureuse. Ça ne devait pas être facile pour les jouets de s’habituer à être des humains et des adultes, elle avait aussi ressenti un décalage à sa façon et le fait que son meilleur ami soit aussi heureux de son métier lui réchauffait le cœur.

- J’ai fait de mon mieux, shérif.

Elle lui avait fait un clin d’oeil tout en abaissant le bord d’un chapeau de cowgirl imaginaire avant de fourrer ses mains dans les poches arrière de son jean en déambulant parmi les étagères. Elle adorait toujours autant l’énorme mise en scène que Woody avait fait de sa propre poupée, marquant la force de son éga tout en le laissant aussi attendrissant qu’il l’était à ses yeux. Elle s’excusa tout en observant les poupées :

- T’inquiète, je sais que tu n’es plus shérif. Mais je ne suis pas adjointe non plus alors... pas pour l’instant.

Elle lui avait lancé un sourire malicieux. Mais brusquement, un bruit mat l’avait fait sursauter en ouvrant grand les yeux, tandis que Woody s’exaspérait d’une situation qui n’était apparemment pas nouvelle. Elle avait hoché la tête en se dirigeant à grands pas vers le comptoir tandis qu’il mettait l’escabeau à l’endroit adéquat. Elle farfouilla dans les tiroirs du comptoir avant de trouver enfin le ruban adhésif et...

- On devrait pas mettre des punaises plutôt ? Ils ont une petite corde tes œufs, non ? A mon avis, ça tiendra mieux, le plafond de ta vitrine ne doit pas être copain avec l’adhésif.

Elle amena pourtant les deux options auprès de son ami et lui sorti une punaise. Une fois celle-ci placé, elle coupa avec ses dents un morceau d’adhésif pour être certain que plus rien ne bougera jamais... enfin presque... au moins jusqu’à Pâques. Les deux étant satisfaits, ils continuaient à accrocher le reste des décorations et Jessie jugea le moment opportun pour commencer à lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur : après tout, ils étaient occupés à autre chose, ils n’avaient pas besoin de se regarder dans les yeux et ils n’étaient même pas à la même hauteur, elle avait de quoi fuir toute marque de jugement ou d’interrogation dans son visage. Elle hésita encore quelques instants, se mordant la lèvre inférieure puis tout en lui tendant un nouveau morceau d’adhésif, elle décida de commencer par le sujet le moins douloureux, le plus banal puisqu’il était désormais vieux de six mois...

- T’as toujours pas de nouvelles de Buzz ?

Elle avait presque senti le souffle glacial qu’elle avait répandu dans la boutique. Elle savait que Woody devait être aussi blessé qu’elle et sa douleur allait souvent de pair avec la colère. La rouquine se hâta de préciser :

- Je demande plus ça sur le ton de la conversation, tu sais. Ce n’est pas grave. On n’a pas besoin de lui après tout... mais comme je n’ai pas de nouvelles... je me disais que peut-être que toi... mais vu comme tu t’acharne sur cet œuf, je me dis que la réponse est “non”... laisse-le tranquille ou tu vas finir par nous faire une omelette.

Elle avait tenté l’humour avec un sourire légèrement forcé avant d’inspirer profondément.

- Tu sais... en ce moment je remets beaucoup de choses en question... parce qu’il y aussi beaucoup de choses dans ma vie qui changent ou que je découvre et... je t’avoue que je ne sais plus trop quoi faire de tout ça...

Elle avait dégluti, regrettant qu’elle n’eût pas une bonne bière sous la main et la tête de son chien à caresser.

code by bat'phanie


♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Deux face d'une même pièce de monnaie
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t87316-en-avant-cowboy-yodelayheehoo#1242766


Woody A. James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Woody A. James

| Avatar : David Tennant <3

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) E4cg

"Je te promets que tu n'auras jamais à retourner dans la boîte, cow-girl."

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Ku6j

"Nous resterons toujours ensemble, partenaire. A l'infini et au-delà!"


| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Le shérif Woody

| Cadavres : 98



Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________ 2020-05-06, 19:46


Ne soyons plus des jouets perdus.
Parce que nous avons une famille.


Comme à chaque fois, c’était un véritable plaisir pour moi de pouvoir accueillir Jessie dans ma boutique. J’aimais partager avec elle ces moments de complicité et entendre les bonnes idées qu’elle pouvait avoir pour la boutique. Bon d’accord, ça m’arrivait d’être extrêmement borné lorsque l’on abordait certains sujets ! Il n’empêche que je renais toujours bonne note de ses petites remarques et que je les rangeais bien à l’abri dans un soin de ma caboche. On ne savait jamais après tout, elles pouvaient toujours servir.

En attendant, je l’accueillis à bras ouverts comme à chaque fois prenant même la peine de lui rappeler à quel point j’étais fier de la voie qu’elle avait suivie. Bien sûr, la vie était bien plus complexe que dans un coffre à jouet. Alors que nous n’étions que très peu de personnes à se charger de la sécurité de manière plus ou moins approfondie, il y avait une dizaine de policiers qui œuvraient dans la ville à la recherche de crimes à pourfendre. Ce n’était pas véritablement si surprenant à vrai dire. Lorsqu’il s’agissait de protéger les jouets cela pouvait avoir toutes sortes d’implications mais certainement pas aussi grave que ceux que les personnes pouvaient accomplir à taille humaine. Cela dit, je savais que Jessie se sous-estimait beaucoup. Pour l’avoir personnellement eu comme adjointe officieuse, je savais à quel point elle pouvait se montrer redoutable sur le terrain. Une remarque à ce sujet ne me semblait pas déplacée.

« Tu verras, un jour il s’apercevrons à quel point tu es douée. Je suis sûr que ce jour-là le shérif comprendra qu’il n’y a pas plus habile que toi pour assumer ce poste. Tu es la meilleure et tu peux me croire… j’ai eu le droit à une floppée d’adjoint depuis le jour où je suis arrivé dans la famille d’Andy ! »

Je souris nostalgiquement à cette pensée. Jamais je n’oubliais toutes ces années de bonheur passées aux côtés de Clint et d’Andy, ni même les compagnons de route incroyable que j’avais croisé sur mon chemin. Mon cœur se serra d’ailleurs un instant lorsque je prononçais le nom d’Andy mais je ne fis mine de ne pas sembler trop attrister. Après tout, s’il y avait bien un jouet parmi nous qui devait garder la tête sur les épaules, c’était bien moi. N’étais-je après tout le chef de notre joyeuse petite bande ? Poursuivant dans mes tâches de réparations, je souris à l’idée de Jessie et hochais d’un mouvement de tête.

« Tu as raison. Ce serait sans doute plus efficace. On peut toujours essayer. »

Suivant les sages conseils de ma petite sœur de chiffon, je me décidais à prendre uniquement la punaise. Je pris tout de même le morceau de ruban adhésif que je plaçais sur la punaise, simple question de fierté personnelle. C’est alors que Jessie aborda une question qui me semblait être particulièrement délicate. La disparition de Buzz nous avait véritablement tous secoués Sans nouvelle de lui depuis des mois, nous avions continuer à poursuivre nos vies. Je gardais cependant au fond de moi ce vide immense qu’il avait creusé en s’en allant sans même prendre le temps de nous dire où il allait. Comme si nous n’avions jamais eu la moindre importance à ses yeux, comme s’il se figurait que ce mystère ne pourrait obséder aucun de nous. Pourtant, je savais que je cap était très difficile à franchir pour Jessie. Et que dire de ma situation à moi ? Depuis notre grande réconciliation, nous avions toujours travaillé en binôme. Nous avions fait une très longue route ensemble et je ne concevais plus aujourd’hui pouvoir régler un problème concernant les jouets d’Andy sans pouvoir profiter de sa sagesse. Tentant de garder mon calme du mieux que je pouvais, je pestais entre mes dents.

« Non Jessie, j’ignore où il se trouve. Mais comme dit le dicton, pas de nouvelles, bonne nouvelle, non ? »

Je me doutais bien que Jessie pourrait sentir toute l’hypocrisie de ma phrase tant la rage que je ressentais en cet instant précis était intense et profonde. Manquant de peu de me punaiser le doigt, je soufflais quelques secondes et finis par laisser apparaître un sourire malicieux sur mes lèvres. Je me tournais alors vers mon amie pour lui faire part du fond de ma pensée.

« Ecoute Jessie, je sais que tu te fais énormément de soucis pour lui. Et moi aussi d’ailleurs ! Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il s’obstine à nous laisser dans le silence. On ne sait pas où il et ni ce qu’il fait, il pourrait même être allongé dans un lit d’hôpital qu’on l’ignorerait complètement. Je suis vraiment fâché contre lui. Pourquoi est-ce qu’il a fait ça ? On ne le saura peut-être jamais ! »

Je me tournais alors vers Jessie et posais une main encourageante sur l’épaule.

« L’important Jessie c’est que nous soyons tous là pour nous serrer les coudes. Et si jamais il revient un jour, je te promets qu’il ne s’en tirera pas sans une tonne d’excuses à nous donner. Pour le moment, il faut poursuivre notre route. C’est tout ce que nous pouvons faire… et c’est tout ce que nous devons faire ! »

Jessie n’avait pas tout à fait tort pour ce qu’elle affirmait par la suite. Il y avait encore tellement de choses qui nous échappait dans ce monde. L’acclimatation des jouets dans un monde humains était déjà une chose bien compliquée pour nous. Il y avait tellement de choses à découvrir qu’il était bien étrange de devoir nous insérer tout de suite dans ce nouveau mode de vie. Je souris gentiment à la rouquine.

« Je te comprends, ce n’est une mince affaire pour personne. Il y a la mort d'Andy, notre adaptation dans ce nouveau monde, la découverte d'une toute nouvelle vie... je t'avoue que même moi parfois, je me sens complètement perdu."

Réalisant que cette réflexion pouvait être considérée comme beaucoup trop égocentrique, je préférais tourné mon attention vers elle. La voir dans cet état me peinait énormément. Je ne supportais pas de la voir malheureuse.

"Mais si tu as besoin de conseils, tu sais que je suis toujours là. On est une équipe ! Est-ce qu’il y a… est-ce qu’il y a quelque chose de précis dont tu voudrais me parler ? »

Je demeurais à ses côtés, le regard dirigé vers elle et sans plus tenir compte de ce qui pouvait se dérouler autour de nous. Pour le moment, tout ce qui important pour moi étaient les problèmes qu’elle pouvait rencontrés auxquels elle pouvait être confrontée. Il devait bien y avoir une raison pour laquelle elle se sentait aussi mal.

acidbrain


Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Cnxt

Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Sherif10

| Cadavres : 744



Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________ 2020-06-11, 21:07 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


Ne soyons plus
des jouets perdus
Jessie s’était sentit rougir au compliment de Woody. Plus qu’un ami, il était comme un frère pour elle et ses compliments lui allaient droit au cœur. Ils avaient d’autant plus de valeur que l’ex cow-girl estimait l’ex shérif. Il avait toujours su gérer son coffre à jouets d’une main de maître, dans la bienveillance, le calme et le courage qui lui étaient propre et l’idée qu’il puisse croire en elle comme ça voulait dire beaucoup, énormément même et cela lui remontait aussi un peu le moral. Et puis ils en étaient arrivés à raccrocher les œufs et à parler de Buzz et le peu de pommade qu’il avait su passer sur son cœur c’était évanoui presque aussitôt. Elle avait fait une moue plutôt peu convaincue lorsqu’il avait prononcé son dicton. Il n’avait pas fallu bien longtemps avant que Woody ne lâche le peu de retenu qu’il avait pour sortir ce qu’il avait véritablement sur le cœur.

Il avait l’air si énervé dans son for intérieur qu’elle avait fini par lui reprendre la punaise qu’il avait dans les mains, de peur qu’il finisse vraiment par se l’enfoncer si profondément à l’intérieur de sa chair qu’ils doivent partir aux urgences. Le temps n’était plus au moment où ils pouvaient entièrement se découdre sans que cela ne pose de problème à personne... Elle avait fini par hocher la tête en souriant faiblement. Il avait raison. Ils n’avaient pas de nouvelles, cela ne servait à rien d’épiloguer. Elle espérait juste que la thèse selon laquelle il puisse être à l’hôpital soit totalement fausse. Pour le reste, ils n’avaient pas le choix que d’avancer.

- C’est normal que tu te sentes perdu, plus que moi d’ailleurs. J’ai vécu dans ce monde bien plus longtemps que toi, j’ai eu l’occasion de m’habituer à mon corps, à cette vie, au fait d’être un adulte. Et pourtant, t’as l’air de bien mieux gérer la situation, comme toujours.

Elle lui avait lancé un petit sourire malicieux avant que celui-ci ne s’évanouisse devant l’inévitable qui se rapprochait à grand pas. Il lui avait dit qu’ils étaient une équipe et il avait raison, il lui avait aussi demandé s’il y avait quelque chose dont elle voulait lui parler et elle ne voulait pas lui mentir. Il était concerné lui aussi après tout, il avait le droit de savoir, sans doute plus que n’importe qui vu le lien qui les liait. Mais comment lui dire un truc pareil ?! Par où commencé. Elle soupira et repoussa ses cheveux en arrière tandis qu’il redescendait de son escabeau. Précipitamment, elle récupéra l’objet :

- Laisse, je vais le faire, j’ai... j’ai besoin de bouger un peu.

Elle lui avait lancé un faible sourire avant de bouger l’échelle jusque-là remise et avait collé son froid contre l’acier en soufflant. Elle avait alors élevé la voix suffisamment forte pour que Woody l’entende dans le magasin.

- Dis... Tu t’es jamais dit que certaines personnes sont peut-être liées par un truc plu fort que tout ? Comme si...

Elle était revenue vers l’avant du magasin et s’était appuyée contre l’embrasure de l’arche entre le magasin et la remise, les mains dans les poches arrière de son jean. Elle avait repris une voix normale :

- … Comme si le grapin des extra-terrestre existait vraiment, tu vois ? Que quelque chose te choisissait malgré toi dans la vie.

Elle prit quelques secondes pour l’observer sans rien dire et après un ultime souffle d’impulsion, elle s’était lancée de but en blanc.

- J’ai découvert que la Maman d’Andy était Emilie.

Elle avait fait un tour complet sur elle-même en se prenant la tête dans les mains, comme si elle ne revenait pas du fait qu’elle avait balancé cela comme ça et après avoir repris ses esprits, elle s’était approchée du comptoir :

- Tu te souviens d’Emily ? L’Enfant que j’ai eu avant Andy et qui... qui avait grandi ? Elle m’avait abandonné dans un carton pour un autre monde et je n’avais plus eu de nouvelles... et bien maintenant je le sais, c’est ELLE. Je ne l’avais pas remarqué quand nous étions des jouets, sans doute parce que Maman était juste Maman... mais je l’ai observé à... à l’enterrement, longtemps et je l’ai reconnu. Elle a toujours sa frimousse d’enfants...

Elle avait eu un faible sourire, légèrement amer face à ses souvenirs douloureux.

- Tu t’es jamais demandé pourquoi Andy n’avait pas ton chapeau mais le mien ? C’est Emily qui l’avait gardé et qui a du lui donner... j’ignore juste pourquoi elle a préféré ce chapeau à moi et... ça m’obsède depuis que je le sais...

Elle s’était frotté le bras, gênée.

- Enfin voilà... j’ai l’impression que je serai toujours liée à Emily parce que mon deuxième enfant était son fils. Et j’ai l’impression que toi et moi, on est aussi fortement lié. Tu étais le jouet de son père, quelle était la probabilité que tu finisses chez mon collectionneur, sérieux ?

Oui... quelle pouvait en être la probabilité ?

code by bat'phanie


♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Deux face d'une même pièce de monnaie
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t87316-en-avant-cowboy-yodelayheehoo#1242766


Woody A. James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Woody A. James

| Avatar : David Tennant <3

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) E4cg

"Je te promets que tu n'auras jamais à retourner dans la boîte, cow-girl."

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Ku6j

"Nous resterons toujours ensemble, partenaire. A l'infini et au-delà!"


| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Le shérif Woody

| Cadavres : 98



Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________ 2020-06-20, 19:21


Ne soyons plus des jouets perdus.
Parce que nous avons une famille.


Après la discussion que nous avions eu à propos de Buzz qui bien sûr m’avait mis dans une rage folle, je tentais de me calmer. Après tout, ce n’était pas juste que je m’en prenne à Jessie. Elle n’était aucunement responsable de sa décision et elle devait probablement se faire autant de soucis que moi. C’est pourquoi, je décidais de laisser le sujet de côté. Jessie avait fini par m’en convaincre en m’arrachant la punaise des mains avant que je ne me blesse. Apparemment, j’y étais allé beaucoup trop fort et Jessie consciencieuse n’avait pas manqué de le remarquer. Elle se montra aussi douce et compatissante que possible alors qu’elle répondait aux tourments dont je lui avais fait part. Je lui souriais alors gentiment en retour. Je savais qu’une grande partie de ma force et de mon courage je pouvais les puiser chez ma petite sœur de chiffon. Après tout, elle était à Storybrooke depuis bien plus longtemps que moi et s’il y en avait une parmi nous qui pouvait nous aider à nous acclimater au mieux dans cette petite ville où nous venions tout juste d’atterrir c’était bien notre cowgirl préférée. Cependant, même si ses propos se voulaient encourageant, je ne pouvais la laisser se dénigrer de la sorte. Il fallait qu’elle sache à quel point j’étais ravi de savoir que je pourrais compter sur elle en toutes circonstances. Je redescendais alors à son niveau, plaçant cette fois-ci une main chaleureuse sur son épaule.

« Tu es beaucoup trop dure avec toi-même, Jessie. Tu sais si je me suis acclimaté aussi bien, c’était parce que tu étais derrière moi. C’est toi qui m’as donné la force et le courage de remonter en selle si rapidement après notre arrivée et la mort d’Andy. Je te dois vraiment beaucoup. Merci ! »


Je me tus alors quelques instants, plongeant mon regard dans le sien et me contentant de lui sourire. Je repris alors la parole pour la rassurer à mon tour sur ses propres capacités.

« Et puis la vie à Storybrooke ne te réussis bien à toi aussi. Après tout, tu as réussi à accomplir l’exploit de tous nous ramener ici et tu as une place de travail intéressante au sein de la police de la ville. Tu sais que tes amis seront toujours avec toi et que tu ne seras plus jamais seule. On peut donc considérer que la plus grande cowgirl de tout le Far West est également devenue celle de Storybrooke, non ? »

J’espérais du fond du cœur que ma remarque avait suffit à calmer quelque peu ses angoisses. Je voyais cependant que quelque chose la tracassait mais je ne voulais pas l’embêter à ce propos. Si elle souhaitait réellement m’en parler, c’était à elle de faire le premier pas. Je ne voulais pas la brusquer de peur qu’elle se renferme comme une huitre. Elle déclara alors qu’elle souhaitait reprendre ma place. C’était une requête que j’étais tout prêt à lui accorder. Après tout, j’appréciais réellement beaucoup le fait qu’elle puisse chercher à m’aider dans ce genre de circonstances. C’était très important pour moi de savoir qu’une fois de plus elle se tenait fidèlement à mes côtés.

« Je te remercie pour ton aide, Jessie ! »


Tout en rangeant l’échelle, elle débuta un discours qui m’étonnait. Que voulait-elle dire exactement par des liens qui pouvaient réunir des personnes ? Parlait-elle de ce sujet en général ou était-elle en train de me donner un exemple qui la concernait ? Ne sachant pas réellement de quoi il en retournait, je préférais l’écouter jusqu’au bout avant de lui répondre.
Puis, lorsqu’elle prononça enfin les mots qui lui serraient le cœur, je restais aussi immobile qu’un jouet devant son enfant. Cette nouvelle me cloua tellement sur place que je ne puis m’empêcher d’entrouvrir légèrement la bouche, comme un poisson hors de l’eau. La cowgirl me demanda alors si je me rappelais d’Emily ? La réponse allait de soi, bien évidemment que je me rappelais la petite fille qui avait délaissée sa poupée après des années de complicité. L’histoire de Jessie m’avait alors bouleversé et c’était en grande partie à cause d’elle que je m’étais tant battu pour que ma petite sœur de chiffon finisse par vivre des jours heureux à nos côtés dans la chambre d’enfant d’Andy.

Le jour où elle s’en était aperçue avait dû être un terrible choc pour elle. D’ailleurs ne vais pas le cacher, je sentais un frisson hérisser les poils sur ma peau en l’entendant parler ainsi. C’était tellement étrange de songer que le monde pouvait au fond être si petit, même lorsque les affaires du monde concernaient des jouets.

« Wouah eh ben ça alors… »


Cela avait été les premiers mots que j’eus le courage de prononcer. Cette nouvelle était vraiment la dernière à laquelle je m’étais attendue. Je sentis mon cœur se serrer pour la rouquine, particulièrement lorsque cette dernière précisa qu’elle ne comprenait pas pour quelle raison la petite fille qu’elle avait autant aimé s’était séparée d’elle mais qu’elle avait gardé son chapeau. Elle devait trouver la situation tellement incompréhensible et injuste.

« Jessie c’est une nouvelle tellement surprenante ! Je trouve bizarre que Maman n’ait pas même réagit elle-même en te voyant pourtant elle en a passé du temps dans la chambre de son fils. »

Je réalisais alors que ces mots n’étaient réellement pas ceux qu’elle aurait voulu entendre, je tentais de reprendre un peu le dessus sur mes premières émotions pour reprendre mes responsabilités de chef des jouets.

« Mais ça… ça pourrait être une très bonne chose pour deux. Peut-être que vous aurez enfin l’occasion de redevenir amie et que tu pourras enfin tirer un trait sur cette période de ta vie. Est-ce que vous en avez déjà parlé ? »


Je me rendais compte que cette question était un peu maladroite. Après tout, ce n’était pas rien le rejet dont Jessie avait été victime. Peut-être même qu’elle ne pourrait jamais passer par-dessus ou qu’elle ne souhaitait tout du moins pas le faire en reprenant contact avec Emily. Si j’avais osé, je lui aurais proposé de l’accompagner afin de régler cette histoire. Mais je ne désirais en aucun cas la brusquer. Ce n’était pas à moi de prendre de telles initiatives. Je serais à ses côtés si jamais elle le souhaitait mais c’était tout ce que je pouvais décemment faire en attendant. Je me concentrais plutôt sur sa deuxième réflexion. Elle évoqua alors Clint et cela réveilla immanquablement de bons souvenirs dans ma mémoire.

« C’est vrai que cette succession de coïncidences est plutôt étranges. Tu as raison, que ce soit dans ce monde ou dans un autre, nous avons toujours été très liés. Il n’y a pas de raisons que cela change. »

Je pris alors quelques temps de réflexion et finis par ajouter fièrement.

« Cela ne fait que renforcé encore nos liens avec nos anciens propriétaires. Nous nous devons de veiller sur la famille d’Andy parce qu’elle a toujours été la nôtre. Je… je n’ai pas encore eu le courage de revoir Emily et Molly mais je… je compte bien me rattraper un jour prochains. Elles le méritent bien ! »

acidbrain


Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Cnxt

Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) Sherif10

| Cadavres : 744



Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________ 2020-11-13, 13:37 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


Ne soyons plus
des jouets perdus
Woody s’était montré rassurant, comme toujours. Il avait toujours eu les bons mots pour rassurer ses amis. C’était quelque chose que Jessie avait tout de suite remarqué lorsqu’il les avait rejoints chez le collectionneur. En dehors de sa panique, il y avait cet air sensé, cette gentillesse qu’elle avait su décerner. Elle ne lui était devenue plus que limpide lorsqu’elle était à son tour entrer dans la chambre d’Andy, quand elle avait vu la multitude de jouets, chacun avec leur différence et leur caractère et comment le cowboy avait géré tout cela d’une main de maître, veillant sur les jouets comme un commandant veillait sur ses soldats. Il trouvait toujours les mots justes, ceux qui pouvaient rassurer et motivés et Jessie s’était sentie revivre, parfaitement à sa place, dans la chambre d’Andy, dirigée par Woody. Il avait précisé qu’il était parvenu à s’acclimater grâce à elle et l’avait même remercié et la rouquine s’était contenté d’hausser les épaules, un sourire gêné sur le visage, toujours pas convaincue de ce qu’il pensait sans doute vrai.

Elle s’était senti rougir jusqu’aux oreilles quand il était allé plus loin dans ses propos. Elle n’avait jamais vraiment osé revenir sur tout ça après la mission, de peur que Woody ne lui en veuille toujours autant. Elle le revoyait vieux, ce visage plein de haine et de rancune. Il l’avait enfermé dans la machine à laver, persuadé qu’elle était une traîtresse. Et aujourd’hui il en était à la remercier de tout ce qu’elle avait pu faire et si toute la situation la gênait, elle en était d’autant plus toucher de voir que son ami avait su passer outre, redevenir ce soutien qu’il avait toujours été pour elle.

- Je sais pas pour la cowgirl... je fais de mon mieux en tout cas...

Elle l’avait marmonné, la punaise toujours entre ses mains. La suite avait été plus dur à dire, ce qu’elle était en train de découvrir, ce que ça impliquait aussi pour eux deux. Elle avait pris son choix de ranger l’escabeau avec bénédiction mais elle pouvait une fois de plus compter sur Woody pour réagir comme il le fallait, avec surprise certes mais aussi avec bienveillance. Toujours appuyé sur le comptoir, elle avait souri, gênée avant de se ronger les petites peaux autour de ses ongles.

- Non... on n’en a jamais parlé. Je... j’ai pas osé. Je me suis dit que l’enterrement n’était peut-être pas le meilleur moment de lui dire et après... j’ai eu peur. J'ai eu peur qu’elle ne veuille pas comprendre que nous étions vivants à cette époque ou que je lui rappelle trop Andy et qu’elle se mette à pleurer ou pire, imagine qu’elle me rejette une deuxième fois ? Je pense que je n’arriverai pas à l’accepter...

Comme si elle continuait à s’imaginer la scène après l’avoir dit, elle avait secoué plusieurs fois la tête de gauche à droite d’un air stressé. Elle voyait la femme lui hurler dessus, lui demander de quitter sa vie et ne jamais revenir. Reposant les deux mains sur le comptoir, paumes à plat, elle avait baissé la tête, se mordillant la lèvre inférieure nerveusement. Il fallait qu’elle fume mais cette idée ne plaisait pas trop à Woody et elle avait tout sauf envie de voir son regard accusateur sur elle en cet instant. Elle avait alors relevé la tête brusquement, rejetant sa chevelure rousse en arrière en la plaquant avec ses mains :

- Et puis je lui dirais quoi ? Je sais pas quoi lui dire ! On... On a vécu beaucoup de choses ensemble mais après on s’est perdues de vue... elle est devenue Maman... Et je veux pas non plus qu’elle s’en veuille de m’avoir abandonné, je ne veux pas la rendre triste...

Il avait alors précisé que la famille d’Andy avait finalement toujours été la leur et il avait raison. Ils avaient toujours été lié d’une façon ou d’une autre. Il avait d’autant plus raison en disant qu’ils se devaient de continuer à les protéger. Elle l’avait alors regardé plein d’espoir lorsqu’il précisa qu’il comptait aller les voir dans les prochains jours. Elle avait bloqué sur regard dans le sien, hésitant. Au bout d’une poignée de secondes, elle s’était alors approchée de lui pour prendre ses mains dans les yeux et avec un sourire gêné, la tête légèrement inclinée, elle lui demanda timidement :

- Tu … Tu viendrais avec moi ?

Elle savait déjà qu’elle n’avait pas le courage d’y aller seule mais s’imaginer y aller avec Woody, son meilleur allié, changeait déjà la donne. Elle avait besoin d’être soutenue, rassurée dans cette épreuve, d’avoir aussi quelqu’un qui corroborerait ses propos et qui saurait sécher ses larmes si jamais Emily la repoussait une nouvelle fois. Et Woody était la personne plus qu’idéale pour cette situation.

code by bat'phanie


♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Deux face d'une même pièce de monnaie
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t87316-en-avant-cowboy-yodelayheehoo#1242766


Contenu sponsorisé




Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie) _



________________________________________

 Page 1 sur 1

Ne soyons plus des jouets perdus (PV Jessie)





Disney Asylum Rpg :: ➸ Le petit monde de Storybrooke :: ✐ Les Boutiques