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 It's a trap! [pv — Axel Oswald]

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It's a trap! [pv — Axel Oswald] _



________________________________________ 2020-06-08, 11:54


It's a trap!
Le dernier voyage imposé à Raven par son abruti de mari l’avait épuisée. La taxidermiste s’était endormie dans son lit, sans même faire attention au fait qu’elle n’avait jamais lâché Kot et qu’il n’avait pas, non plus, cherché à s’en aller. Après une longue nuit, le lendemain, elle avait entièrement récupéré et avait préparé un petit piège pour essayer, enfin, de faire comprendre quelque chose à ce chat. Plus têtu qu’une moule qui refuse de s’ouvrir pour être mangée, elle l’avait fait en se doutant que ça ne marcherait pas vraiment et le résultat… elle ne préférait pas y penser pour le moment (puisque de toute façon, on ne peut pas encore le savoir !).

Bref, Raven préférait, dernièrement, passer du temps loin du Fur Ever et de la ville en générale. Elle ne voulait pas remettre un pied à l’hôpital et fuyait la moindre personne suspecte, de peur d’être, encore, embarquée dans une histoire qui ne la regardait pas. Évidemment, à ses yeux, le moindre humain était suspect et Raven s’enfonçait dans les alentours de la ville. Le plus souvent, elle partait dans la forêt. Les arbres ne l’intéressaient pas tant que les petits animaux qui pullulaient depuis le printemps et qu’elle adorait se coincer sous la dent. Enfin… sous la dent, façon de parler, puisque le corbeau possédait un puissant bec qui se suffisait à lui-même.

Ce jour-là ne faisait pas exception à cette nouvelle règle. Les commandes abandonnées de la taxidermiste commençaient à s’entasser dans son atelier, elle ne récupérait plus le rare courrier balancé dans la fente de la porte d’entrée et n’avait plus, non plus, parlé à ses « humains potentiellement intéressants » depuis quelques jours. Seule dans sa bulle, la brune préférait prendre ses distances et profiter d’une bonne pause bien méritée. Ce fut dans cette optique qu’une fois encore, elle prit sa véritable forme de corbeau et sortit discrètement du Fur Ever pour survoler Storybrooke. Elle lâcha peut-être un peu de lest, sur une tête ou deux têtes, en chemin, et s’enfonça très vite dans la forêt.

La forêt avait beau être la forêt de Storybrooke, elle ne faisait pas peur à l’oiseau noir. Il se savait capable de défier n’importe qui et ne pouvait pas se perdre, alors qu’il lui suffisait de prendre un peu de hauteur pour survoler le couvert des arbres. Puis, la nature, c’était son élément, son domaine, son empire. Raven était le roi, l’empereur, le maître incontesté et incontestable des lieux. Rien ni personne ne pouvait venir l’emmerder, aussi profondément dans la forêt. Même les humains débiles ne s’aventuraient pas si loin. Et à raison. Il était facile de se perdre quand on ne possédait pas le cerveau du corbeau, sa technique de vol et sa capacité d’improvisation hors du commun.

La forêt était aussi, et avant tout, son terrain de chasse. Raven volait bas, sautait de branche ou branche et bondissait à terre, sans cesse, pour débusquer de quoi grignoter un peu. Le corbeau n’avait pas tant faim qu’envie de se défouler et de passer le temps. L’ennui était un mal qu’il n’arrivait pas à détruire, malgré tous ses efforts pour y arriver. Mais il ne désespérait pas. Un jour, il repartirait sur les routes pour emmerder tout ce qui lui passait sous le bec et il retrouverait, alors, toute l’exaltation de l’aventure et du vilain qui s’assume.

En attendant, Raven avait repéré un petit oiseau, de ce genre de piafs qui piaillent tout le temps et font chier le monde constamment. Pile le type que le corbeau détestait. Même s’il fallait bien avouer qu’il détestait tous les oiseaux qui n’étaient pas… lui. L’oiseau noir décida qu’il en ferait son dessert, juste pour lui faire regretter de s’être mis sur sa route, aujourd’hui. Il s’approcha, l’air innocent, et ricana en regardant sa proie sautiller vers une cage, l’air déterminé à manger l’appât, tout au fond. Il fallait être débile pour ne pas reconnaître le piège. Le corbeau n’aimait pas voir sa proie lui échapper et décida, après s’être bien moqué, qu’il était temps de l’achever. Il prit ses précautions, resta en dehors de la cage et tendit le bec, prêt à croquer.

Un bruit, derrière, le fit sursauter.

Raven bondit en avant, par instinct, et s’enfonça dans la cage. Effrayé, le petit oiseau se mit à voleter dans tous les sens et fit tomber l’appât de son piédestal. Le mécanisme s’activa automatiquement et la porte se referma derrière eux, enfermant Raven et l’oiseau dans le piège humain. La rage du corbeau gonfla dans sa poitrine, hérissa ses plumes noires et lui fit pousser des croassements rauques. Sous la puissance de ses cris, le petit oiseau se ratatina, formant une petite boule de plumes que Raven eut, au final, encore plus envie de manger.

Ce qu’il ne fit pas.

Soudain silencieux, le corbeau dardait ses yeux noirs sur la cage, étudiait le mécanisme et cherchait, déjà, le meilleur moyen pour sortir. Il picora l’appât, puisque de toute façon, c’était trop tard, et réfléchit à la manière d’ouvrir la cage. Le petit oiseau pourrait, peut-être, lui servir de sacrifice pour la bonne cause. C’était l’unique raison du calme inattendu du corbeau et de la survie de sa proie, tandis que Raven sautillait dans la cage, en se demandant s’il ne lui suffirait pas de reprendre forme humaine pour tout péter. Sans être certain qu’il ne serait pas coincé et blessé par la cage, il n’en fit rien, mais garda l’idée en cas d’extrême nécessité. Pour l’instant, il préférait réfléchir et donner des petits coups d’ailes à son colocataire, juste pour le faire chier. Sa peur était si revigorante que Raven n’était pas hyper pressé, pour l’instant, de sortir d’ici. Mais il ne se donnait pas dix minutes avant de péter un câble. Raven détestait être enfermé. Même au Fur Ever, il se devait de garder toujours une sortie de libre.



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It's a trap! [pv — Axel Oswald] _



________________________________________ 2020-06-14, 23:26

It's a trap!
Olaf allait mieux … réellement … Il allait vraiment mieux. Il avait fait en sorte que ça arrive après tout …il avait trop hâte de pouvoir à nouveau faire ce qu’il veut … comme sortir dans la forêt juste pour respirer ! Il aimait être dans ce lieu si rafraichissant… il avait apprit à aimer ce lieu … malgré tout ce qu’il avait pu s’y passer, il aimait y flâner.

Donc Olaf était dans la forêt … Pour son propre plaisir et rien d’autre. Il avançait en suivant les papillons, les poussières volantes et autres petites choses … Il était la tête dans les nuages … Personne n’était étonné par cela, n’est ce pas ? La tête dans les nuages, il s’enfonça dans la foret … Nul doute qu’il allait s’y perdre … mais il avait une journée de congé, alors il pouvait se le permettre sans soucis !

Alors qu’il marchait il entendu un bruit. Comme un petit animal blessé, et Olaf se mit à observer vers le haut des arbres, … il ne connaissait pas l’espèce d’arbre en face de lui … mais il savait reconnaitre des animaux en danger quand il en voyait tout en haut de l’arbre …

Il se mit à courir pour se retrouver devant l’arbre. Il regardait les deux oiseaux et se mit à crier à pleins poumons… faisant voler les oiseaux aux alentours.

- Ne bougez pas ! Je viens vous aider ! J’arrive !!

Et il se mit à sauter sur l’arbre, essayant de trouver des prises qu’il ne trouvait pas … Il tomba … le cul le premier, alors qu’il se rappela ne pas être un super héros comme il aurait voulu l’être … Il se mit à réfléchir et trouva un moyen de glisser le haut d’un premier arbre… avec le deuxième … en grand écart …. Il monta en faisant attention de ne pas se tuer … pas que la chute puisse le tuer …mais l’abimer … peut être un peu …

Arriver en haut, il pouvait voir le grand corbeau et le petit moineau dans leur cage … Les jambes écartaient il essayait de trouver une méthode pour ne pas tomber …mais aussi arriver à aider les oiseaux.

- ne vous en faites pas je suis là … je cherche juste à .. ; venir avec vous ….

Et il se préparait à faire un saut de sa jambe le plus loin des oiseaux pour sauter avec les oiseaux … ça allait être chaud mais il allait réussir … après avoir fait une petite prière il se jeta pour enrouler ses bras autour de la branche.

- je suis là !


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It's a trap! [pv — Axel Oswald] _



________________________________________ 2020-06-15, 11:08

It's a trap!
Raven patientait docilement. Presque docilement. S’en était inquiétant. Même le petit moineau, à ses côtés, lui lançait des œillades inquiètes, attendant le moment où le grand corbeau en aurait marre de partager sa cage avec une proie. L’oiseau était, semblai-il, moins con que Raven ne l’aurait cru. S’il était foutu de comprendre que derrière ses airs de corbeau, l’oiseau noir n’en était pas tout à fait un, alors il méritait quelques secondes de vie en plus. Après tout, ce n’était pas donné à tout le monde de percer l’apparence de Raven pour deviner, sous ses ailes noires, l’obscurité du démon et le comportement du prédateur qu’il n’aurait jamais dû être.

Néanmoins, l’oiseau noir ne patienterait pas éternellement. Coincé dans la cage, il sentait le malaise s’emparer de lui, la haine brûler dans son cœur. Dame émotions lui avait dit que les émotions ne venaient pas du cœur, mais Raven s’en foutait éperdument. La haine l’embrasait tout entier, constamment ! Il était difficile de lui trouver une origine exacte, alors il pensait bien ce qu’il voulait. En attendant, sa colère ne l’aiderait pas à sortir de là. Un constat qui l’énerva un peu plus, mais Raven était habitué à cette haine, il savait la canaliser. Il fit quelques bons, sur le côté, et se rapprocha du mécanisme, qu’il lorgna longuement. Il trouverait un moyen de sortir de là, il en était persuadé. Même si, pour ça, il devait s’arranger pour faire tomber la cage et risquer de se blesser. Il préférait se faire du mal que de rester coincé ici pendant des heures.

Dans ces rares moments, Raven regrettait de n’être qu’un démon normal, sans le moindre pouvoir à part celui de prendre forme humaine. Il aurait bien aimé pouvoir s’échapper de la cage sous forme de fumée, comme son démon-chat pouvait le faire. Mais le corbeau en était incapable et, lui, au moins, il devait prouver au monde quelle intelligence supérieure l’habitait, en trouvant un moyen de sortir de la cage par lui-même, sans avoir à utiliser de pouvoir magique. C’était mieux, beaucoup mieux ! Au moins, il imposerait le respect à tout le monde, en y arrivant. Car il ne doutait pas d’y arriver, ce qui fit couiner le moineau à ses côtés. Oui, lui aussi, il savait ce que ça voulait dire. Si Raven avait besoin de coincer un truc dans le mécanisme pour l’aider à s’ouvrir, son choix était tout trouvé.

Un cri perça soudain le couvert de la forêt, forçant quelques oiseaux à s’envoler. Le moineau remua dans la cage, battant de ses petites ailes comme si ça allait changer quoi que ce soit à la situation. Raven, lui, resta immobile, son œil noir fixé sur le sol, au pied de l’arbre dans lequel était perchée leur cage. Un humain se trouvait là, le visage levé vers eux. Il n’eut pas du mal à le reconnaître. C’était ce petit Axel, le fameux Axel, celui que Raven avait sauvé de la mort et à qui elle avait donné des fraises… sans trop savoir pourquoi. Un garçon qui, une fois encore, prouvait la petitesse de son QI humain, alors qu’il leur criait de ne pas bouger, qu’il arrivait.

Raven ricana, de ce rire rauque de corbeau qu’il aimait tant. Cet humain était débile, profondément débile. Où pensait-il qu’ils allaient bouger ? Ils étaient coincés dans une putain de cage ! Sa logique était… inexistante. Tout comme sa coordination, son endurance et sa capacité à grimper aux arbres, apparemment. Le corbeau croassait gaiement en regardant Axel essayer de se hisser sur les branches. Il ne se rappelait pas avoir vu, un jour, un humain moins doué que celui-ci. Ce n’était pourtant pas si dur, de grimper aux arbres ! Même les enfants savaient le faire. La taxidermiste, elle-même, y arrivait, c’était pour dire…

L’humain réussit à se hisser à la même hauteur qu’eux dans une position pour le moins… inconfortable et instable. Il ne lui manquait plus qu’un saut pour rejoindre les oiseaux sur leur branche. Un saut qu’Axel fit, sans trop hésiter, et qu’il réussit plus ou moins bien. Raven fixa sur lui l’un de ses yeux noirs, en se demandant comment il allait faire, maintenant, pour se démerder. Ainsi accroché à sa branche, l’oiseau noir ne lui donnait pas cinq minutes pour glisser et tomber à terre, au moins deux mètres plus bas.

» Débile… Débile… grinça-t-il, de sa voix de corbeau.

Spectacle terminé, Raven décida qu’il était temps de passer à l’action. Il s’accrocha aux barreaux de sa cage, à l’envers, et lorgna le mécanisme. En glissant son gros bec dans l’un des trous, il réussit à pincer la cordelette de la porte et tirer à lui. La porte de la cage coulissa à peine, pour laisser le passage au petit moineau. Quand ce dernier sautilla vers la sortie, le corbeau relâcha la cordelette. La porte se referma sur le corps mou du moineau, sous son regard amusé. Il avait bien dit qu’il aurait besoin d’un sacrifice pour sortir d’ici et il n’avait, en vérité, pas hésité une seule seconde. Porte coincée, Raven n’eut plus qu’à se faufiler dans l’ouverture, en forçant pour pouvoir passer. La porte s’ouvrit difficilement, mais le corbeau put enfin sortir, en laissant, derrière lui, un moineau agonisant. Tant pis pour lui. C’était, de toute façon, de sa faute.

» Accroche-toi ! ordonna l’oiseau, en bondissant près d’Axel.

Raven évalua ses possibilités. Il pouvait tout aussi bien l’abandonner là, puisque l’humain n’avait été d’aucune aide. Il pouvait essayer de le guider dans les branchages, pour qu’il puisse redescendre tranquillement. Il pouvait essayer de le hisser sur cette branche, ce qui ne ferait que retarder le problème de la descente. Ou il pouvait… rien que d’y penser, il eut très envie de vomir. Mais quel choix lui restait-il ? Si Kot avait jugé bon de sauver Axel, Raven ne pouvait pas se contenter de l’abandonner à son sort, sans être certain qu’il réussirait à se sortir de son mauvais pas tout seul. Il se devait de faire quelque chose. Encore. Même s’il n’en avait toujours pas envie.

Le corbeau bondit de sa branche et ouvrit grand les ailes, juste avant de toucher le sol, pour amortir son atterrissage. Raven s’étira de toute sa hauteur et en profita pour reprendre forme humaine. La brune repoussa ses cheveux noirs derrière ses épaules et leva ses yeux bleus sur la branche, au-dessus d’elle, de laquelle pendait Axel. Elle puisa, dans de vieux souvenirs, la technique nécessaire à ce qu’elle comptait entreprendre et tendit les bras devant elle.

» Lâche ! cria-t-elle. Je te rattrape.

Si elle ne succombait pas à la drôle d’envie de se pousser au dernier moment… Non, elle saurait résister. Elle devait résister.


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________________________________________ 2020-06-15, 14:13

It's a trap!
Olaf n’avait pas eu une enfance normale, entre les harcèlements qu’il ne comprenait pas et le fait qu’on le trouvait trop bizarre pour jouer avec les autres enfants … il avait appris que les adultes, fort de leur maturité, avait bien plus la capacité à accepter des câlins que les autres enfants …. Alors il avait appris à rester proche des adultes et de ceux qui pouvait être son ami …. Et grimper aux arbres ne faisaient pas parti des contraintes pour arriver à se faire des amis … Olaf darda sur l’oiseau une regard … plein de tendresse.

- Débile est un vilain mot !

Et c’était vrai. Débile n’était pas un mot à utiliser pour les autres. Il sourit à l’oiseau … alors qu’il le regardait se libérer. Il observa le petit moineau blessé et le prit d’une main hésitante alors que l’oiseau parla pour la deuxième fois … les corbeaux … Ce n’était pas censé parler n’est ce pas ? Observant l’oiseau dans ses bras, il avait presque loupé la transformation de l’animal … mais non … Presque voulait dire à peine, et dans ce cas, il ne l’avait donc pas loupé … Il observa la femme nue … elle lui demander de lâcher …. Mais il ne voulait pas lui faire du mal … le petit moineau dans les bras trembler de douleur certainement, et nul doute que lui, il n’aurait pas sauter … mais Axel sauta dans les bras de Raven. Qu’il avait reconnu comme la femme aux fraises.

On ne pouvait pas être si méchant que ça, quand on offre à un inconnu des fraises parce qu’on sait qu’il aime, n'est ce pas ?



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________________________________________ 2020-06-17, 12:05

It's a trap!
Les bras levés devant elle, à essayer de calculer la trajectoire exacte de l’humain, la façon dont elle devait se préparer pour le récupérer, Raven se demanda si elle ne ferait pas mieux de dégager. Il osait la regarder d’une drôle de manière et lui dire que débile était un vilain mot. Sans blague ? Elle n’aurait pas parié, tiens ! Quel autre mot devrait-elle utiliser pour désigner celui-ci ? Son petit voyage à l’intérieur de son esprit ne laissait que peu de doute quant à l’état de sa cervelle. Il s’était grillé les neurones d’une manière ou d’une autre, ce n’était pas possible autrement. Elle ne voulait pas croire qu’il ait pu naître ainsi. Même pour un humain, ça frôlait le ridicule !

Elle resta, quand même, bien campée sur ses jambes, le menton levé et les yeux fixés sur les pieds du glacier. Elle ne comprenait pas ce qu’il venait faire ici, dans la forêt. Au cœur de la forêt. N’avait-il pas peur de se perdre ? Raven l’avait sauvé une fois du coma, elle ne recommencerait pas une seconde. Il devrait trouver d’autres pigeons pour s’occuper de son cas ! C’était mort ! Alors, que faisait-elle, les bras en l’air, à attendre qu’il saute ? Lui éviter de finir à l’hôpital, sûrement. Justement pour qu’ils n’aient pas sauvé le jeune homme pour… rien, au final. Oui, voilà, c’était ça.

La brune puisa dans un passé qu’elle n’aimait pas. Elle se gorgea d’enseignements étranges, de techniques incompréhensibles, de toutes ces choses qui lui murmuraient, parfois, qu’elle n’avait pas besoin d’arme, qu’elle était une arme. Oh ! Ça, Raven voulait bien y croire ! Le corbeau n’était pas une victime, il était un prédateur. Son bec était plus tranchant que le plus tranchant des couteaux ! Ou presque, mais il ne valait mieux pas essayer de lui dire le contraire. Elle, elle n’hésiterait pas à faire regretter ses mots à celui qui oserait.

Alors qu’elle pensait être, enfin, prête à recevoir Axel, Raven nota qu’il portait un passager clandestin. Elle claqua de la langue, soûlée d’avance. Le moineau était responsable de ce qu’il venait d’arriver. C’était de sa faute à lui. S’il n’avait pas été aussi con, personne n’aurait été coincé. Personne. Pas même Axel sur sa branche. Alors, il méritait plus ou moins ce qui lui arrivait, non ? C’était, de toute façon, plus de peur que de mal, elle en était certaine. Il jouait la comédie, le petit truc plumeux, pour amadouer l’humain, mais il s’envolerait à la moindre occasion, elle n’en doutait pas. Il ne fallait pas attendre de reconnaissance de la part d’un moineau ! Ce n’était pas lui qui allait amener des fraises au glacier, ha ! Oui, bon, chut. Elle était peut-être un peu jalouse de l’attention qu’Axel portait à ce petit moineau, bien au chaud au creux de son bras.

» T’attends quoi ? grinça-t-elle, soûlée.

Pas grand-chose, en vérité, puisque le glacier glissa soudain de sa branche pour sauter vers elle, comme elle le lui demandait. Soudain, ça lui parut une très mauvaise idée, alors que les pieds d’Axel approchaient dangereusement d’elle. Raven grogna comme une bête sauvage et puisa plus profondément en elle, pour trouver la force de ne pas bouger et de faire ce qu’elle avait promis. Il lui fallut beaucoup de concentration pour tendre les bras, réceptionner le corps du glacier et fléchir les jambes au bon moment pour ne pas se faire mal. Néanmoins, le poids d’Axel fut, finalement, plus dur à négocier qu’elle ne l’imaginait. Elle réussit à pencher les bras de telle manière que le glacier n’eut plus qu’à se redresser un peu pour marcher correctement, tandis qu’elle-même perdait l’équilibre.

Raven tomba à quatre pattes. Elle sentit une petite douleur au genou, rien de plus qu’une égratignure, et se releva immédiatement. Son corps nu ne lui posait pas de problèmes, à elle, mais elle se demanda, soudain, ce qu’il en était pour lui. Après tout, le seul homme à poil, dans l’esprit d’Axel, avait été censuré d’une drôle de manière. Étonnamment (ou pas), ça la fit ricaner, tandis qu’elle se tournait vers lui, l’air fière d’elle. De toute façon, elle n’avait pas de vêtements de rechange, alors tant pis pour lui.

» Lâche ça, tu vas te salir, conseilla-t-elle, en pointant un doigt vers le moineau. Il a presque rien, regarde. C’est de la comédie.

Elle n’en était pas sûre à cent pour cent, mais elle fit mine que si, un sourcil haussé, le regard méprisant. Ce n’était qu’un moineau, de toute manière. Un de moins, ça ne ferait de mal à personne. Elle aurait même aimé pouvoir se le mettre sous la dent, mais elle était persuadée, à cent pour cent pour le coup, qu’Axel ne s’en remettrait jamais.

» Qu’est-ce que tu fais là, dis ? T’as envie de retourner à l’hôpital, déjà ? Tu devrais pas traîner dans la forêt, comme ça. Y’a pas que des bêtes gentilles, dans le coin.

Évidemment, Raven se considérait parmi les créatures maléfiques qui peuplaient la forêt. Elle était même la pire de toute, si, si.


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________________________________________ 2020-07-03, 16:57

It's a trap!
Axel n’était pas humain … C’était la seule explication à tout ça … mais étrangement son apparence porté à confusion … Bref ce n’était pas le moment de penser à cela alors qu’il était au bord de la crise cardiaque … l’oiseau a bord du vide et le coeur qui avait déjà saute … Il avait peur … mais quand la jeune femme lui demanda ce qu’il attendait… Il se lâcha tout simplement comme si cette simple phrase était le point de départ de tout … Arriver en bas … ll n’avait pas réellement compris comme il était arrivé là …

Posant ses yeux clairs sur la jeune femme il lui fit un sourire … il venait de voir une super héroïne en action et ça le faisait sourire de toutes ses dents … Il se redressa. Le moineau dans ses bras semblait trembler un peu. Alors qu’il allait parler, il s’arrêta pour regarder son moineau … il n’allait pas le lâcher…

- Je préfère être sur pour ne rien risquer ! …

Il n’état pas sur que le moineau n’est rien, ou joue la comédie … et même si il le garderait jusqu’à ce qu’il en aie marre et qu’il puisse faire autre chose de bien. Il sourit alors encore en écoutant la question

- Je me promenais. J’avais besoin de respirer … Donc j’ai marché LOIN des routes pour le moment… je pensais que c’était une bonne idée… Non l’hopital j’aime pas ça, ça sent pas bons, et en plus tout le monde y est triste … Et puis … je n’ai rencontré que des gens bien ic….

Il ne finit par son mot et se déplaca d’un coup, pris sa casquette (oui il avait une casquette) et mit le moineau dedans. Il enleva ensuite son haut pour laisser voir son petit corps de gringalet. Il le tendit à la jeune femme en rougissant.

- Je suis pas très fort, mais je suis grand, alors tenez si vous voulez porter cela pour pas attraper froid et vous protégez.

Et éviter qu’il ne meurt de honte ? Voir le corps d’un homme ne lui faisait ni chaud ni froid. Le sien, celui de River, de Léo ou autres … le corps d’une femme il avait déjà plus de mal à garder le regard dessus… il avait plus envie de se cacher en réalité … et pour longtemps. Il ne préférait pas s’imaginer plus …


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________________________________________ 2020-07-20, 17:54

It's a trap!
Raven ne comprenait pas vraiment comment ils en étaient arrivés là. Elle s’était éloignée de la civilisation, parce qu’elle en avait marre des gens et de chercher, sans cesse, dans la foule, des visages connus qui eux, en revanche, ne la reconnaissaient pas. Elle voulait du calme, de la tranquillité, du silence ! Pouvoir goûter à un peu de chair et de sang, au passage, n’était pas une si mauvaise idée. En bon démon qu’elle était, la brune avait besoin de se prendre pour un oiseau de proie et s’attaquer au premier venu. Ça la calmait, ce qui n’était pas une mauvaise idée… Personne n’avait envie de la supporter au point où ses nerfs étaient tendus, ces derniers jours.

Néanmoins, la taxidermiste ne pouvait rien faire de tout ça. La forêt était pleine de bruits qu’elle ne pouvait pas ignorer, pleine de vie. Le seul oiseau qu’elle aurait bien aimé se mettre sous la dent reposait sagement dans les bras d’Axel, bien à l’abri loin des serres du corbeau. Elle ne pouvait plus s’en emparer, ni le manger. Elle devait tirer une croix sur son quatre-heures de la journée et supporter, en prime, l’intelligence limitée d’un humain qu’elle avait sauvé contre son gré. Deux fois déjà. Bon, personne ne l’avait forcée à le réceptionner, au bas de l’arbre… Mais les choses étaient les mêmes.

Un instant, la brune s’imagina ce que ça aurait pu donner, de laisser Axel s’écraser tout seul, comme un con, par terre. Le moineau n’aurait pas survécu, tiens. Bien fait ! Peu importait les scénarios qu’elle se faisait, la vérité ne changeait pas, en tout cas. Elle venait de sauver Axel et il refusait de faire ce qu’elle lui disait ! S’était-il pris d’une affection bizarre, un poil malsaine, pour ce petit moineau ridicule ? Elle ne voulait pas y croire. Évidemment, ça la fit grimacer. Raven aurait préféré qu’il s’occupe d’elle plutôt que du fautif de toute cette histoire. C’était un peu comme quelqu’un qui oserait offrir des cookies à un meurtrier. Comparaison pas du tout exagérée.

Alors qu’il refusait de l’écouter, Raven imita chacun de ses mots, de manière caricaturale, comme un enfant grondé qui doit regarder son frère se faire papouiller. Au moins, la conversation se détourna enfin du moineau pour revenir aux questions de la taxidermiste. Elle ne comprenait vraiment pas ce qu’Axel pouvait faire ici, en plein milieu de la forêt. Surtout vu la réputation de celle-ci. Cherchait-il des fraises ? La brune n’en avait pas vues, dans le coin. Elle n’avait absolument pas cherché, d’ailleurs. Mensonge grotesque ! Elle n’aimait pas les fraises, pourquoi elle en chercherait ?

» Donc tu sais comment rentrer chez toi ?

Un sourcil haussé, la taxidermiste le toisa de haut, persuadée qu’il n’avait pas la moindre idée de la route à prendre pour retourner en ville. Raven pouvait se permettre de perdre la notion de chemin, puisqu’elle avait de belles ailes et une technique de vol inimitable. Néanmoins, Axel ne présentait aucune capacité de vol et il venait de lui prouver qu’il ne savait pas tellement mieux grimper aux arbres, ce qui aurait pu être pratique, quand même, pour se repérer. Sans elle dans les parages, que serait-il advenu de lui ?

» T’as raison, les hôpitaux, c’est l’enfer, faut pas y rester. Tout le monde y est triste ? répéta-t-elle, en ricanant. T’es bien sûr de ça ? Je te rappelle que les femmes accouchent à l’hôpital, ma cocotte. Et ce n’est pas… triste… ?

Raven fronça fortement les sourcils, pas vraiment certaine de ce qu’elle venait de dire elle-même. Sa main vint caresser son ventre, sous son nombril, alors qu’Axel enlevait sa casquette pour recueillir cet affreux moineau moche, certainement déformé et abandonné à la naissance tellement il était laid (dans ses yeux de jalouse, en tout cas). La brune fronça le nez, aussi, quand Axel enleva son haut pour le lui tendre. Il la prenait pour une clodo ou quoi ?

» Alors, quoi ? Je devrais supporter la vue de ton affreux corps d’humain, mais tu peux pas supporter le mien ? (Raven claqua de la langue et repoussa ses cheveux noirs, derrière son épaule.) Me protéger de quoi ? Si j’ai froid, j’ai des plumes, moi. Si t’as froid, toi, t’as quoi ? Un petit moineau pas beau ? Laisse-moi rire !

Ce qu’elle fit, dans un drôle de grincement caractéristique des ricanements de la taxidermiste. En plus, il n’était pas si grand que ça, le gamin. Il ne devait pas faire plus de dix centimètres qu’elle, alors son t-shirt ne cacherait pas grand-chose…

» Renfile ton truc qui pue, j’en veux pas, refusa-t-elle, de son amabilité habituelle. Si on va par là, j’ai fait tomber un vêtement, une fois. Faut voir dans quel état c’est, depuis.

La brune haussa les épaules. Elle s’en fichait, elle. Elle était très à l’aise toute nue. Et cette tunique, qu’elle avait lancé dans un coin, il y a longtemps, elle doutait qu’il en reste grand-chose. Des petits insectes avaient sûrement dû en faire leur quatre-heures. Mais ils ne perdaient pas grand-chose à aller voir.


Axel Oswald
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Personnage abandonné

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| Dans le monde des contes, je suis : : Olaf

| Cadavres : 2233



It's a trap! [pv — Axel Oswald] _



________________________________________ 2020-08-04, 14:54

It's a trap!
Axel observait la jeune femme …. Mais son visage caricatural de lui ne lui fit ni chaud ni froid … d’ailleurs, il lui fit quelques minutes pour comprendre qu’elle n’était pas en train d’avoir des spasmes du au froid, mais juste de se moquer … Ce à quoi Axel répondu par un nouveau sourire amusé. Ce n’était pas lui qui aller le prendre mal… à sa question, il remonta son nez et observa les différentes directions possibles … ;

- Humm …. Par là ?

Ce n’était absolument pas la bonne direction, mais ça Olaf ne le savait pas… Pour lui, tous les chemins menaient à Rome comme on dit, et il aurait vite fait de faire une détour de plusieurs heures pour tomber sur un endroit connu de la ville et réussir à se retrouver … Non ? Il ne s’était jamais perdu plus qu’une demi heure en tout cas … Il savait bien qu’il y arriverait, il avait encore des tonnes de câlins à donner à tout le monde… surtout à la jeune femme, toujours nu mais il regarde ailleurs, devant lui.

- En faite, quand quelqu’un accouche, la joie d’avoir eu un enfant part avec l’enfant dans sa maison. Alors que la tristesse d’avoir perdu quelqu’un reste dans l’hôpital. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, mais les hôpitaux sont un peu des éponges de mauvais sentiments, et ce sont tristes pour eux, je trouve.

On entend souvent des histoires de morts sur les hôpitaux, rarement à la télévision on dit « il est allé à l’hopital et tout va bien, il est ressortit entier ». Axel savait, et Anya lui avait dit aussi, que les hopitaux véhiculaient de la joie aussi, mais une fois la joie parti, il ne reste que des doses de tristesse à distiller doucement avec le temps. Le t-shirt tendu, Axel sourit, encore une fois pas du tout susceptible par rapport au propos de la femme

- Ce n’est pas une question de corps, mais de froid. Je suis un ancien bonhomme de neige, je n’ai jamais froid.

Il ne voulait pas vexer la jeune femme, et observa son jogging pour le tirer et en faire un pantalon qui va jusqu’au dessus de sa poitrine. Il ressemblait un peu à Obélix comme ça, bien que lui ne possède pas la référence. Reprenant son tshirt vers lui, il regarda la jeune femme.

- Il faudrait les mettre dans des sacs, pour que tu puisses les retrouver en état plus tard. Mais je te suis alors !

Clairement … dans la vie de tous les jours, dans la réalité, Olaf serait le genre à se faire kidnapper par un le premier tueur en série qui passe … plusieurs fois si on arrive à le retrouver avant d’ailleurs …



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It's a trap! [pv — Axel Oswald] _



________________________________________ 2020-08-11, 11:07

It's a trap!
Pendant quelques secondes, Raven se dit que ce ne pouvait pas être vrai et qu’il se foutait simplement de sa gueule. Ce qui ne lui plut pas vraiment, mais au moins, ça donnait un peu de crédit à la cervelle de moineau qui reposait dans le crâne d’Axel. Puis, elle dut se rendre à l’évidence : il était tout à fait sérieux. Il pensait qu’aller dans cette direction, que Raven suivit du regard, le ramènerait à Storybrooke. La brune haussa un sourcil, perplexe. Pouvait-on être aussi peu doué en orientation ? Né oiseau, le corbeau n’arrivait pas à comprendre. Pour lui, c’était naturel. Il savait pertinemment que ce n’était pas par là. Si Axel allait dans cette direction, il ne ferait que s’enfoncer de plus en plus dans la forêt et, s’il ressortait un jour, il atteindrait l’autre côté, sans jamais retourner à Storybrooke. Une fois là-bas, elle lui souhaitait bien du courage pour retrouver la bonne route et revenir sur ses pas. Mais vu la réputation de la forêt, elle ne lui donnait pas deux heures avant de se faire croquer.

Elle ne pouvait pas laisser ça arriver. Ce fut le constat qui la frappa en comprenant qu’elle devait veiller sur lui jusqu’à ce qu’ils sortent d’ici. Non pas qu’elle en ait vraiment envie, évidemment ! Raven était un vilain, pas un héros. Néanmoins, la taxidermiste venait de plonger dans des souvenirs qu’elle n’aimait pas pour pouvoir aider Axel à descendre de ces arbres… si elle le laissait se perdre et mourir, alors tout ceci n’aurait servi à rien. C’était nul. Elle ne voulait pas croire qu’elle s’était plongée dans sa vie d’espionne pour trouver les bons réflexes et que tout ceci n’aurait servi à rien. Tout comme son voyage dans le monde d’Axel (dans sa tête) n’aurait servi à rien s’il mourait dans la forêt, là où personne ne le retrouverait jamais.

» Eh bah ! pire qu’une linotte, celui-ci… Si tu veux mourir, t’as raison, va par là. Mais si tu comptes revoir Storybrooke un jour, tu ferais bien de rester avec moi. Parce que, moi, je sais où je vais et je prends pas une direction au hasard, en priant pour avoir de la chance !

Est-ce qu’elle lui faisait la morale ? Peut-être un peu. Elle ne voulait pas qu’il tente de faire le malin et qu’il s’enfonce vraiment dans la forêt. Autant Raven pouvait gérer un Axel obéissant, autant elle ne voulait même pas se donner la peine de manipuler un Axel têtu qui n’en ferait qu’à sa tête. Qu’il reste donc sage ! C’était ce qui allait le mieux aux enfants et, franchement, Raven ne voyait pas grand-chose d’adulte chez lui, à part son corps humain. Il était désespérément puéril et… dépendant. Pire qu’un môme, sans aucun doute. Parce que les mômes eux, au moins, ils n’hésitaient jamais à la couvrir de compliments tout à fait mérités. Alors que lui… c’était à peine s’il lui avait dit merci !

La taxidermiste haussa les deux sourcils et essaya de comprendre ce que la pie caquetait devant lui. Au fond, Raven s’en tamponnait pas mal. Il détestait les hôpitaux et ne voulait pas mettre un seul pied à l’intérieur. Néanmoins, une part d’elle, bien cachée, gardait en tête un souvenir heureux d’un passage à l’hôpital. Deux fois. Est-ce que ça suffisait à éradiquer de son esprit le souvenir de sa mort ? Évidemment pas. La brune restait bloquée sur l’agonie d’une année entière, dans un lit pourri, à devoir faire face à l’inévitable : les Storybrookiens étaient trop débiles pour déceler une maladie d’un mensonge. Point. C’est de leur faute et puis c’est tout.

» Parce que tu crois que la joie d’avoir un enfant, ça touche que les parents, peut-être ? grinça-t-elle, pas vraiment d’accord avec lui. T’sais, y’a des parents qui aiment moins leurs mômes que ceux qui les ont mis au monde. Je te parle des sages femmes, là. (Elle rejeta tout ça d’un mouvement de main.) De toute façon, on s’en tape. Je t’ai dit que, moi non plus, j’aime pas les hôpitaux et de mon avis, tu fais bien de pas t’en approcher de trop près. Sauf si tu comptes accoucher, mais ça m’étonnerait.

Très fière de sa blague moisie, Raven se para d’un rictus moqueur et se concentra sur les souvenir d’un jour où elle avait jugé bon de se trimballer avec une tunique en forêt. Pourquoi elle avait fait ça, déjà ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais le vêtement devait bien traîner quelque part dans le coin. Ce n’était peut-être même pas à elle, à bien y réfléchir. Peut-être qu’elle l’avait volée à quelqu’un et l’avait abandonnée là en espérant que personne ne la retrouve jamais. Raven avait parfois des idées qui lui semblaient géniales sur le coup, mais…

» T’as tout dit, l’kiwi. T’es un ancien bonhomme de neige et je suis le corbeau. Si j’ai froid, j’ai un autre corps, moi. Un corps tout chaud.

La brune eut beaucoup de mal à comprendre comment un bonhomme de neige pouvait être vivant. Elle en avait vu, des choses, dans sa vie, mais ça… elle ne pigeait pas. Dans ses souvenirs, elle se rappelait en avoir modelé quelques uns, des bonhommes, avec sa petite famille, mais ils n’étaient pas vivants. Elle aimait bien, aussi, détruire ceux des autres juste pour faire chier le monde. Ce qui, apparemment, passerait donc pour un meurtre aux yeux d’Axel. Non pas que ça la dérangeait vraiment, d’ailleurs…

» Tu crois que c’est mieux, ça ? demanda-t-elle, en pointant son accoutrement. On dirait une vilaine autruche. Ou un émeu. Les émeus, c’est encore plus laid.

Oui, Raven avait décidé d’être aimable aujourd’hui et rien ne la ferait changer d’avis. Si Axel pouvait le supporter, tant mieux pour lui. S’il n’y arrivait pas, tant mieux pour elle.

» J’suis pas une cigogne, hein. J’vais pas m’amuser à transporter des balluchons partout où je vais.

Elle n’aimait pas particulièrement l’image que ça lui renvoya, dans la tête, de s’imaginer avec un sac pour envelopper les rares vêtements qu’elle avait transportés par-ci par-là. Elle n’était pas Kot, elle. Elle ne s’amusait pas à cacher des habits dans les fourrés. Elle n’avait franchement pas envie que les chiens pissent dessus.

» Alors… t’es une sorte de truc… magique ? ricana-t-elle, en lui indiquant par où aller. Parce que, clairement, les bonhommes de neige, c’est pas vivants normalement.

Le tact et la finesse au bout des ongles, toujours. Raven dégagea des branche de son passage, en se calant à côté d’Axel, comme ça, il n’aurait pas trop à mater son super corps de femme (même si elle était beaucoup mieux en corbeau). Ça la faisait marrer d’imaginer qu’il soit magique, car la seule magie que le corbeau connaissait se résumait à celle de Baba Yaga la vieille sorcière… ce qui n’était pas vraiment flatteur, mais ça, tout le monde s’en serait douté.


Axel Oswald
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It's a trap! [pv — Axel Oswald] _



________________________________________ 2020-09-01, 17:06

It's a trap!
Olaf avait un sens de l’orientation déplorable dans des milieux inconnus, et pire encore … quand il se trouvait être quelque part d’inconnu, son temps de concentration n’atteignait pas la seconde … il pouvait donc se perdre en se perdant et ça sans même le remarquer au début … C’était aussi pour cela qu’il partait seul. Il ne voulait pas déranger les autres avec sa manière de « visiter » des lieux. Et il pouvait faire de nouvelles rencontres, comme la jeune femme en ce moment. C’était donc tout bénéfique pour lui de continuer exactement comme ce qu’il était en train de faire.

- Je ne veux pas mourir…

Il dit d’abord d’un air penaud, avant de faire un large sourire et de faire un petit trot pour se mettre à ses côtés. Sa nudité n’était plus importante, tant qu’elle n’avait pas froid, il n’était pas choqué.. ni même intéressé.

- Je vais rester avec toi alors !

Et un nouveau sourire. Se perdre ramène toujours des amis. Encore une fois, il en avait la preuve … et ça, ce n’était pas prêt de changer pour lui. Il comptait d’ailleurs déjà lui trouver un cadeau pour la remercier, mais ça il ne le dit pas. Un gros bouquet de fleur peut etre ? Il n’était pas encore sur, et surtout il l’avait déjà fait. Il allait devoir faire une liste d’idée. Souriant, il suivait docilement la femme sans rien dire. C’était évident qu’elle connaissait mieux les environs que lui, et il n’avait pas du tout envie de l’agacer encore plus. Il rit un peu.

- je suis un garçon, je ne peux pas accoucher. Mais je crois que je comprends.

Olaf sourit encore à son nouveau surnom. Il aimait bien les kiwis, alors il ne dit rien et sourit juste de cette nouvelle appellation. Donner un nom à un animal, c’est l’adopter non ? Oui. Donc la femme venait d’officiellement l’adopter, et toc.

- Je suis juste un bonhomme de neige. Et toi tu es un corbeau ? C’est super ! J’aimerais pouvoir voler. Dans mon monde je suis le seul comme moi. Sinon on a marshmallow mais je ne sais pas qui il est ici …

Il sourit en suivant la jeune femme. Il n’était pas plus magique que ça, mais il aimerait bien. Il aimait voir la magie, et ça ça ne changerait jamais



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