« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Les longueurs d'onde | Michel-Ange

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Honey Lemon
« Science is magic that works. »

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Les longueurs d'onde | Michel-Ange _



________________________________________ 2020-08-27, 00:00 « Science is magic that works. »

A la fin du mois de juin, Honey Lemon était revenue d'un bien étrange périple au milieu d'un livre de contes, une aventure qui continuait de lui revenir à l'esprit assez régulièrement. Trop régulièrement, en fait. Cette histoire (dans tous les sens du terme) avait été éprouvante à bien des niveaux et pas uniquement parce qu'elle était emplie de magie et que la magie et Honey ne faisaient toujours pas bon ménage, si bien que la jeune femme avait passé un mois à la ressasser et à s'interroger sur tout un tas de choses plus ou moins liées à cette aventure. Au final, ces réflexions qui n'étaient pas toujours désirées en avaient amené d'autres sur la vie de la jeune femme dans son ensemble et cela avait pu, parfois, la rendre un peu plus distante ou plus dans la lune que d'ordinaire, même si Honey avait fait tout son possible pour que ses interrogations ne pèsent pas sur son entourage et encore moins sur son travail.
Plus que jamais, le travail était devenu un véritable refuge concret, tangible, logique et rationnel, bien loin de tout le reste qui ne le serait jamais pour Honey Lemon. Au laboratoire, son esprit n'avait pas le temps d'être distrait par toutes ces choses et la scientifique trouvait cela particulièrement reposant. Le reste du temps, en effet, son esprit tourbillonnait de réflexions insensées, d'images de son ami de fiction et de preuves irréfutables que la magie était. Il faut dire aussi que le choc de vivre, quoique pour un temps très court, le fameux sort noir créé par Regina (mais cette fois lancé par une toute autre personne) n'aidait pas Honey. La sensation d'avoir deux vies à l'intérieur d'elle-même était pesante, parfois même oppressante.
Mais pour le moment, Honey avait été trop occupée (volontairement) pour solliciter les conseils avisés d'Evelyn, sa BFF scientifique. Ce temps viendrait, sans doute très rapidement maintenant. Août venait en effet de commencer (ndlr : pour ma chrono j'ai besoin que ça se passe avant le rp avec Evelyn qui se passe le 8 août) ce qui signifiait que Honey ressassait toutes ces idées depuis plus d'un mois à présent.
A ces souvenirs d'aventure, son esprit, très productif quand il s'agissait de penser, avait agglutiné des réflexions sur les autres pans de la vie de Honey qui était, péniblement, arrivée à une conclusion regrettable : elle et Michel-Ange, son petit ami depuis un moment déjà, n'étaient plus sur la même longueur d'ondes et n'avançaient, de fait, pas dans la même direction. En faire le constat, si douloureux soit-il, n'était pas l'étape la plus difficile à franchir. Partager ce constat avec Michel-Ange allait l'être autrement plus et la jeune femme avait longuement réfléchi à comment présenter les choses, sans pour autant s'accorder trop le temps de la réflexion, songeant qu'elle-même, si les rôles étaient inversées, préférerait une honnêteté maladroite à un discours trop construit et qu'il valait mieux procéder avec les ruptures comme avec les pansements ; en allant droit au but.
Honey choisit donc un samedi après-midi pendant lequel Michel-Ange n'était pas en service et fit du thé (car il s'agissait de sa boisson préférée, c'est d'ailleurs la boisson préférée de tous mes persos, on dirait) qu'elle posa sur la table de basse du salon pour attirer son attention, provoquer la discussion et mettre à sa disposition une boisson qu'elle jugeait réconfortante même si elle se doutait qu'il préférerait une bière.
Du point de vue de la jeune femme, on n'ouvrait pas une bière à 14h30.
- J'ai fait du thé, déclara-t-elle factuellement pour lancer la conversation.
Honey était dans son fauteuil roulant, de l'autre côté de la table basse.
- Je me suis dit que c'était adapté parce que j'aimerais discuter de quelque chose d'important avec toi, poursuivit-elle sans laisser à Michel-Ange le temps de renchérir. Je ne sais pas trop comment amener les choses alors je vais le faire à ma façon, en utilisant la science, et j'espère que ce sera compréhensible. Tu... tu as déjà entendu parler des longueurs d'onde ?
La question, bien que posée avec un certain malaise, était purement rhétorique. Honey, qui n'était pas une oratrice née sauf s'il s'agissait de parler de science, avait besoin de s'appuyer sur elle, cette alliée fidèle, pour trouver les mots ou, du moins, essayer.
- C'est une grandeur physique homogène à une longueur, caractéristique d'une onde monochromatique dans un milieu homogène, définie comme la distance séparant deux maxima consécutifs de l'amplitude. Elle dépend de la célérité ou vitesse de propagation de l'onde dans le milieu qu'elle traverse en cela qu'elle peut changer si l'onde traverse soudainement un autre milieu mais sa fréquence restera la même. Et... si je te parle de tout ça c'est parce que je crois, malheureusement, que nos longueurs d'ondes ne sont plus les mêmes comme on dit vulgairement parlant. Tu... comprends ce que j'essaye de te dire ? demanda Honey après un temps d'une voix plus hésitante.
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________________________________________ 2020-08-28, 11:03

Love is your resistance.







Michel-Ange rentra. D’un pas assez lourd, et lent comme il le faisait quand la journée avait été compliqué. De tous les inconvénients du métier de Policier, le plus dur était de voir des morts. C’était pour cela qu’il n’avait pas fait Pompier. Mais aujourd’hui, il y avait été confronté, alors qu’il avait du se déplacer pour borner la scène de crime d’un règlement de compte. Le visage fatigué, son premier réflexe fut d’accrocher son manteau en cuir au porte manteau. Le deuxième, fut d’enlever son holster qui était autour de son tshirt. C’était salvateur. Posant son arme de service dans un coffre approprié, il mit le code. Même si on était aux Etats-Unis d’Amérique, Michel-Ange n’était pas fan qu’une arme traîne dans la maison. Ce n’est qu’après cette petite scène, que le jeune homme arriva dans l’appartement.

« Salut chérie. »


Puis, elle annonça qu’elle allait faire du thé. Michel-Ange haussa un sourcil. En règle générale, la majorité des mauvaises conversations commençaient comme cela. D’ailleurs, son génome extraterrestre sembla s’activer la minute d’après. Ca arrivait en cas de danger. Michel-Ange tourna la tête et rien ne se produisit. Quel facteur de cet environnement pouvait déclencher cela ? Méfiant, il se rassit et intérieurement soupira de ne pas avoir garder son arme de service. Alors qu’elle servait le thé, Michel-Ange haussa les sourcils. Les propos sortirent de sa bouche, et commencèrent à s’enchainer. Michel-Ange n’était pas un scientifique. Michel-Ange n’y connaissait rien à la science. Mais l’expression, ne pas être sur la même longueur d’ondes, ça, il connaissait. Ca il comprenait. D’ailleurs, après avoir regardé Honey et estimé rapidement son niveau de nervosité, il commença à comprendre. Et quand il commença à comprendre, sa main était refermé sur la tasse brûlante de thé. Elle se fendit. Sa main fut parcouru d’un léger tremblement, qui envoya du liquide brûlant sur sa main. Mais Michel-Ange ne broncha pas.

« Attends… Tu… Qu’est ce que... »


Michel-Ange enleva immédiatement sa main. La douleur était monté à son cerveau. Ca arrivait quand il était dans une haute phase émotionnelle. Ca prenait plus de temps. La massant, il n’en fit pas tellement cas. Un long silence s’installa. Un très long silence. Son cerveau mettait les bouts un à un. Car il comprenait où elle allait en venir. Il connaissait la suite. Il savait ce qui allait se passer.

« J’ai très bien compris. »


Il s’appuya contre le canapé, silencieux. Son regard se perdit autour de lui, autour de cet appartement qu’ils avaient transformé en nid douillet. Tout s’effrondrait. Tout. Lycos monta à ses côtés. Il était encore sous le choc. Au final, c’était toujours la même histoire. Mary, Noa, et finalement Honey. Pourtant, il s’était imaginé finir sa vie avec elle. Cet appartement aurait été quitté pour une maison plus grande, de plein pieds. Des enfants auraient couru sous le même décor. Brillant comme Honey, malin comme Michel-Ange. Il les voyait, encore, tous les trois courir autour de ce canapé.

« Albert, pousse toi ! Papa dit lui quelque chose ! »


« C’est Marie qui a commencé ! »


« Non c’est Farrokh ! »


Les deux premiers auraient eu des noms de scientifiques. Le dernier celui de Freddie Mercury. C’était ça qu’il avait eu en tête, car pour elle, il était prêt à tout, même qu’elle choisisse le nom de ses enfants. Ces derniers disparurent, car ce n’était en réalité qu’une hallucination des rêves que Michel-Ange avaient. Et qui n’auraient jamais lieu. Ils s’effacèrent, comme la craie s’efface d’un tableau, ou comme le soleil disparaît derrière la Mer pour se coucher.
Les yeux de Michel-Ange s’embrumèrent de larmes, qu’il se retint de faire couler. Le rêve était brisé, elle avait tout emporté.

« Si tu estimes que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes, et bien, ce doit être vrai. Tu es plus intelligente que je ne le serai jamais. Donc je te fais confiance. Ce doit certainement être de ma faute. Je ne suis pas parfait, ni assez brillant pour toi. Je savais qu’un jour ça arriverait, et c’est le cas. J’étais trop naïf pour rêver qu’un jour nous irions plus loin. Comme toujours. »


Et, par réflexe, il se leva. Tout d’abord parce qu’il avait la fierté de ne pas vouloir pleurer devant elle, et ensuite, il estimait que c’était mieux qu’il soit seul. Il connaissait la suite, pour l’avoir déjà vécu. Et c’était hors de question de vivre un tel tourment. Debout, face à elle, il ne fut cependant pas en mesure de mettre un pied devant l’autre.

« Je t’aime. Mais c’est comme ça. »



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________________________________________ 2020-08-28, 23:49 « Science is magic that works. »

Honey s'était attendue à plusieurs types de réactions. Chacun réagissait différemment aux ruptures, en fonction de son humeur du moment mais aussi de ses expériences passées ou encore de son ressenti vis-à-vis de la relation qui prenait fin. La jeune femme avait ainsi imaginé que Michel-Ange se mettrait peut-être à pleurer. Ou bien à hurler. Peut-être à jeter quelque chose à travers la pièce. Elle avait songé qu'il pourrait aussi être tellement abasourdi qu'il ne trouverait pas les mots. Mais la jeune femme n'avait pas prévu qu'il commencerait d'abord à serrer sa tasse de thé au point de la briser et de se brûler la main. Dans les hypothèses qu'elle avait formulées il n'était pas question que quelqu'un soit blessé physiquement, même si ce n'était pas intentionnel.
Et pourtant...
Honey était bien désolée qu'il se soit brûlé, même si aucun cri de douleur ne fit état d'une quelconque douleur. Elle hésita à aller à la salle de bains pour chercher le kit de secours mais songeant que Michel-Ange pourrait interpréter son départ de la mauvaise façon et décida donc de rester où elle était, à savoir de l'autre côté de la table, ses yeux verts fixés sur le jeune homme. Honey laissa le silence s'installa, songeant qu'il en avait peut-être besoin et pas particulièrement gênée. La jeune femme était de nature patiente. La science exigeait une certaine patience, elle avait donc appris cette vertu bien des années auparavant.
Et finalement, après un temps que Honey n'avait pas calculé (alors qu'elle aurait pu le faire mais avait estimé que cela pourrait la déconcentrer du moment présent et s'était donc abstenue), Michel-Ange brisa le silence. Il était visiblement sous le coup de l'émotion et cela ne surprit guère Honey. Cela ne lui faisait pas plaisir de lui briser le cœur (seulement de manière métaphorique, espérait-elle, Michel-Ange ne méritant pas de souffrir du syndrome médical du cœur brisé) car même s'ils n'étaient plus sur la même longueur d'ondes, cela n'empêchait pas Honey d'éprouver une réelle affection pour lui.
Etait-il déjà en mesure de l'entendre ? Ou valait-il mieux lui laisser du temps pour lui témoigner l'affection bien réelle qu'elle lui portait ? A ce moment précis, Honey aurait souhaité que Deborah lui souffle ce qui allait fonctionner ou pas car elle était bien incapable de le prévoir. Elle voyait bien combien son annonce le faisait souffrir mais elle savait qu'il n'aurait pas été honnête de maintenir leur relation seulement pour éviter la souffrance de la rupture. Même Honey, si mauvaise fut-elle en relations sociales, savait que ce n'était pas correct.
La jeune femme aurait voulu aller vers Michel-Ange, peut-être lui presser la main ou l'enlacer pour le consoler mais songea que c'était sans doute une très mauvaise idée et qu'il n'en avait pas envie. Alors elle resta où elle était, parce que c'était mieux ainsi, et décida de lui dire tout le bien qu'elle pensait de lui. Quitte à en subir les conséquences.
- Je ne suis pas heureuse de te faire souffrir, souffla-t-elle doucement. Il existe plusieurs formes d'affection et ce que je t'ai dit ne signifie pas que je n'ai plus un certain attachement pour toi. Au contraire. Je tiens à toi, Michel-Ange. Je présuppose que ce n'est pas quelque chose que tu as envie d'entendre maintenant mais comme je ne sais pas comment la situation entre nous va évoluer, je préfère te le dire dès à présent, comme ça tu sauras. Tu es une belle personne. Je ne voudrais pas que tes déceptions sentimentales te fassent en douter ou te fasse douter de ta brillance. La perfection n'est pas un concept qui s'applique aux humains et tu dois être fier de qui tu es.
Honey marqua une pause, le temps de reprendre sa respiration et de trouver les meilleurs mots pour ce qu'elle souhaitait encore exprimer.
- Je pense que s'il y a quelqu'un à blâmer dans ces circonstances, c'est uniquement moi. Ne rejette pas la faute sur toi, s'il te plait.
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________________________________________ 2020-08-29, 09:07

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D’abord, il y avait le choc. Puis, il y aurait la colère. Ensuite, la tristesse rude, pas celle qu’il avait sur le moment, mais celle qui durerait longtemps. Ensuite, l’acceptation, peut être le pardon, et enfin la rédemption. Michel-Ange était toujours debout, et il se demanda si ce n’était pas mieux de partir. Maintenant, là tout de suite. Partir pour que ça s’arrête. Mais, il le savait, ce qu’elle avait dit venait de briser quelque chose, d’irréparable, il en était certain. Cela faisait parti des instincts des hommes. Parfois, on parlait d’instinct féminin, mais les hommes quand ils se montraient sensible comme lui, en avait. Il voyait dans ses yeux, que toute discussion pour essayer de changer quoi que ce soit n’était pas envisageable. Il lisait également, que ce n’était ce qu’elle voulait et qu’elle était déterminée.

« Arrête. »


Michel-Ange était toujours debout, et la regardait de haut vu qu’elle était en fauteuil. Les larmes n’étaient plus dans ses yeux, mais son coeur pouvait en fournir à volonté si on appuyait encore un peu. Là, il était agacé. La colère… Mais, par respect et par amour pour Honey, il se retint. Il réserverait ça, sagement, à la salle de sport de Maître Splinter.

« Arrête de tout conceptualiser. S’il te plaît. Pas ça, pas nous. »


Ses yeux s’était baissé sur elle et il daignait enfin la regarder dans les yeux. Une petite boule naquit dans sa gorge, il avait envie de tout casser, tout brûler, tout détruire. Faire mal, se faire mal. L’homme restait également primaire, malgré son évolution. Quand vous frappiez un animal, le premier réflexe était la peur de sa survie, puis la riposte. C’était comme ça. Mais, Michel-Ange inspira. En lui même, il savait qu’il ne faisait pas parti de ces gens. Il croyait en l’homme, il y avait toujours cru. Il était de New York, là où les hommes pouvaient être capable du pire comme du meilleur. Non, il le savait, le problème venait de lui. Ils avaient toujours été différents lui et ses frères. Ils n’avaient été mis parmi leurs semblables que récemment, contrairement aux hommes et femmes d’ici et d’ailleurs qui avaient évolués socialement ensemble. Il regarda sa main. Elle était normal, mais il se souvenait, dans ses moments là que ce n’était qu’un artifice de magie. Il savait que dessous, il y avait une main écaillée, monstrueuse et verte. Il n’était pas comme les autres, il ne l’avait jamais été et c’était là que ça avait foiré.

« Je rejette la faute sur qui je veux. Si j’estime que j’en suis responsable, alors c’est que ça l’est. C’est trop facile, de considéré que toute la responsabilité vient de toi. Ca permet à l’autre de mieux l’accepter. Une relation, ça va dans les deux sens. C’est comme deux tuyaux qui communiquent entre deux endroits. Si l’un est cassé, on peut tenter de le réparer. Si les deux sont brisé, c’est fini, il n’y a rien à faire et l’échange est rompu. »


Ca revenait. Peut être que c’était là, que ça avait manqué. Pêché, ou tout autre participe passé qui va dans ce sens. Métaphore, contre concept. Honey allait certainement dire que ce n’était pas possible, etc. Mais vu la réflexion qu’il avait fait à ce sujet, en vrai, il y avait très peu de chance. Toujours debout, au même endroit, il la fixa dans les yeux et trouva quand même la force de dire :

« Il y a eu quelqu’un d’autre ? »


Ses yeux se plongèrent dans les siens. C’était fou, comme l’homme était un animal complexe. On n’arrivait jamais à se faire que nous étions peut être le responsable de notre propre rupture, et rejeter la faute sur quelqu’un était toujours quelque chose de facile. Mais, Michel-Ange s’était fait suffisamment avoir pour poser la question.

« Je vais prendre une bière. Et une cigarette. »


Michel-Ange partit dans la chambre d’ami et passa par le frigo. En réalité, il ne fumait que très rarement. Il ne devait même pas avoir fumer un seul paquet dans toute sa vie. Il ne fumait que quand il était débordé par l’émotion, ou trop ivre pour se donner bonne conscience. Aussi, les deux situations n’étaient jamais arrivé depuis qu’il connaissait Honey. Et, elle ne l’avait jamais vu avec une cigarette à la bouche. Mais aujourd’hui, il se souciait peu de tout ça. Revenant dans l’appartement, il se dirigea vers la fenêtre. Par politesse et par réflexe. La bière posée sur le rebord, il tira une cigarette, et l’alluma d’un seul trait. La première bouffée fut salvatrice, mais l’arrière goût amer et morose.
Il tira une nouvelle bouffée. Des larmes montèrent. Il lui avait dit Je t’aime, elle n’avait pas répondu. Il n’y avait pas besoin de tergiverser plus longtemps.

« Je suppose que ta décision est arrêtée et ne date pas d’aujourd’hui. Je suppose également que tu n’as pas agi seule, car tu ne prends jamais de décision sans consulter tes paires, comme tout bon scientifique qui se respecte. »


Ca, c’était placé. Il aurait aimé être le premier au courant de ses doutes envers lui, car il était certain, qu’elle en avait parlé à Violette ou à Evelyn.

« Voilà comment je vois les choses. Tu m’annonces que c’est terminé. Ok. Fin de l’histoire. Je ne vois pas ce qu’il y a de plus à dire. C’est ta décision, ton choix, ton envie. Je la respecte et de toute manière, je n’ai pas le choix. Si je pouvais, je m’enchainerai à toi jusqu’à ce que tu changes d’avis. Mais vu que j’ai trop d’estime pour toi, j’en ferai rien. Tu as quelque chose de plus à dire ? Tu vas te lancer dans une suite de regrets, d’excuses, de justifications scientifiques pseudohypothétique ? »


La colère, elle venait. Mais… Froide, et cassante. Michel-Ange baissa la tête et posa son front contre la vitre de la fenêtre. Il fallait absolument qu’il se calme.

« Je suis désolé. Moi aussi. Mais je n’y suis pour rien. 
»

Sa froideur, calme et son ton détaché faisait de lui quelqu’un de… dénaturé. Quiconque connaissait Michel-Ange savait qu’il n’était comme cela que quand les émotions le submergeait. Ce n’était qu’un masque, comme un autre, mais c’était mieux comme cela. En réalité, il n’avait qu’une envie. Qu’elle parte, pour pouvoir donner libre court à son coeur, tomber le masque, et redevenir lui même et ce qu’il était en ce moment. Un jeune garçon détruit et déçu. Mais la dignité japonaise inculquée par Maître Splinter, ordonnait qu’on ne se compromette pas devant les autres. Il en valait de l’honneur de la famille.


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________________________________________ 2020-08-29, 23:54 « Science is magic that works. »

Honey frémit et se mordit la lèvre. Ce n'était pas évident pour elle de traiter des affaires humaines comme le faisaient la plupart des autres humains. Alors peut-être valait-il mieux qu'elle ne parle plus ? Les concepts, les règles, les statistiques, la logique, la causalité.... tout ceci était tellement plus rassurant que l'imprévisibilité humaine.
La lèvre inférieure toujours mordue par ses dents de devant, Honey soutint le regard de Michel-Ange, qui croisait le sien pour la première fois. En faisant un effort considérable, la jeune femme se fendit d'une réponse pour une fois courte et non explicative, une fois n'étant pas coutume :
- Tu as raison. Les relations ne se construisent pas tout seul.
Elle aurait pu lui présenter de nombreux exemples, des théories de sciences humaines, des exemples empiriques, partager des souvenirs... Mais s'il y avait bien une chose qu'elle avait comprise dans la façon de réagir (étonnamment contenue) de Michel-Ange à cette nouvelle, c'était qu'il ne fallait pas qu'elle se lance une nouvelle fois dans ce type de discours. Que ce soit sa marque de fabrique n'importait pas réellement.
Honey avait énormément de mal à comprendre ce que Michel-Ange ressentait et savait que lui demander de l'expliciter n'était pas une bonne idée. Elle se demandait s'il était davantage triste ou bien en colère, ou alors s'il était déçu ou même s'il éprouvait une autre émotion à laquelle elle ne pensait pas.
De la jalousie, peut-être ?
La question qui suivit fit naître cette probabilité dans l'esprit de la jeune femme. Y avait-il eu quelqu'un d'autre ? Non... ou oui ? Le Chasseur comptait-il pour un autre alors qu'il n'existait pas ? Et un crush, est-ce que ça comptait ? Peut-être que ça dépendait du point de vue ou de la personne - ou du point de vue de la personne. Toujours est-il que toutes ces réflexions donnaient le tournis à Honey. Elle aurait voulu serrer sa boîte crânienne très fort entre ses mains et peut-être hurler pour que ces questionnements qui la tourmentaient presque s'en aillent.
Honey n'était pas du genre à mentir. Ni par omission ni d'une autre façon. Alors elle parla à Michel-Ange de son aventure dans un livre de contes :
- En juin je suis allée dans un livre. Littéralement. Il y a un personnage de cette fiction qui m'a beaucoup plu mais je ne considère pas que ça soit suffisant pour répondre à l'affirmative à ta question parce qu'il n'existe pas et n'existera pas réellement. Si tu avais un faible pour Emma Stone dans La La Land ça ne voudrait pas dire que tu as quelqu'un d'autre.
Honey espérait sincèrement que Michel-Ange aurait le même raisonnement qu'elle, sinon la situation serait encore plus tendue et c'était ce qu'elle voulait à tout prix éviter.
- Il faut bien que tu saches que si j'en suis venue à la conclusion que je ne me sentais plus sur la même longueur d'ondes que toi ce n'est pas parce que j'ai rencontré quelqu'un qui serait mieux ou qui me correspondrait davantage.
La jeune femme était le plus sincère possible et fut ensuite sincèrement surprise lorsque Michel-Ange alla se chercher une cigarette. Elle manqua de commenter d'un "je ne savais pas que tu fumais" qui aurait été plus factuel que réprobateur, même si la jeune femme ne comprenait pas l'intérêt des cigarettes. En revanche, comme elle l'avait anticipé, Honey ne fut pas étonnée qu'il ait besoin d'une bière. Elle s'était doutée qu'il ne boirait pas le thé qu'elle avait préparé et qu'elle serait bien la seule à y toucher.
Honey le laissa faire, se contentant de l'observer en attendant la prochaine question qui ne tarda pas mais continua de l'étonner.
- Je suis convaincue que tu nous sommes asynchrones mais je ne sais pas s'il est possible de nous resynchroniser. Je suis pas suffisamment douée pour évaluer ce genre de choses. Toi, tu penses que nous pourrions y arriver ? demanda-t-elle timidement. En revanche, je dois te détromper concernant le reste de ton affirmation. Je ne considère pas ma vie privée de la même façon que je considère les expériences scientifiques. J'ai certes beaucoup réfléchi à ce que je ressentais vis-à-vis de notre relation mais j'ai eu cette réflexion seule. Ca ne serait pas correct de faire autrement. Promis, ajouta la jeune femme pour se montrer convaincante.
Elle s'était préparée à subir la colère de Michel-Ange et au fait que ça ne serait pas agréable. Mais pour ne l'avoir jamais réellement vu en colère, c'était un moment d'autant plus particulier à vivre. Mais elle méritait sans doute sa colère et la laissa lui déferler dessus sans broncher. Ce n'était pas à elle de pleurer et encore moins à elle de s'étonner de ne pas reconnaitre Michel-Ange. Il en aurait sans doute dit autant qu'elle.
- Je ne vais pas me lancer dans une suite de regrets, d’excuses ou de justifications scientifiques pseudohypothétiques, assura-t-elle simplement. Tu veux sans doute que je te laisse alors je vais aller faire un tour. Je reviendrai plus tard.
Sans demander son reste, Honey pivota dans son fauteuil et se dirigea vers l'entrée. Quelques instants plus tard elle était dans l'ascenseur en train de se demander si elle était une horrible personne.

HJ : on peut continuer le RP, hein, quelques temps plus tard ou alors il lui court après, je ne sais pas mais vu le contexte Honey ne pouvait que vouloir lui laisser de l'espace.
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________________________________________ 2020-09-07, 13:23

Love is your resistance.







Elle avait parlé, et Michel-Ange n’avait rien dit. Ainsi donc il y avait eu un « autre ». Même s’il ne s’était rien passé, selon ses dire, ça lui avait traversé l’esprit. Et si cela lui avait traversé l’esprit, alors c’était que quelque chose s’était brisé. L’équilibre. C’était quelque chose d’important dans la voie du Samouraï. Mais… Nous y reviendrons plus tard. Michel-Ange regardait dehors, alors que la fumée lui faisait plus de mal qu’autre chose. Stupide réflexe que d’agir ainsi, mais on ne se refait pas. Quand il était en colère ou triste, c’était ce qu’il faisait : se faire mal, d’une manière ou d’une autre. Aussi, pendant tout le temps qu’elle avait parlé, il ne l’avait pas regardé. Rien. Son regard était perdu vers l’extérieur.

« Mieux ? Te correspondrait d’avantage ? »


Ca, ça avait fait « Tilt ». Sa cigarette était parti dans le vide, et son corps s’était tourné vers elle de manière électrique. Son regard était tranchant, vif, et il avait quelque chose de bestial. C’était le regard qu’avait le chat quand on lui marchait sur la queue. Mais, ce regard s’éteint, laissant place à un vide profond dans les yeux. Puis, la tristesse, la vraie. Des larmes coulèrent. Il venait de comprendre quelque chose d’essentiel.

« Alors, si tu es déjà dans le mieux, et dans quelque chose qui correspondrait d’avantage, ça veut dire que par déduction, cette relation ne te convient pas et que tu veux y mettre un terme. »


Ses yeux n’exprimait pas la colère qu’il avait imaginé. Il était vide, épuisé, lessivé. Rien ne tournait dans sa tête. C’était le vide absolu, intersidéral. La même phrase tournait cependant en boucle. Encore et encore. Mieux ou qui correspondrait d’avantage. C’était terminé, il en prenait parfaitement conscience. Levant un doigt, fébrile et d’un air légèrement accusateur, mais affaibli par la tristesse, il se contenta de dire avant qu’elle ne sorte :

« Je ne pense pas. Pour la simple et bonne raison qu’on m’a toujours enseigné que quand on veut réparer quelque chose, il faut y croire. Ce qui n’est pas ton cas. »


Puis, quand elle lui annonça qu’elle le laisserait seul, Michel-Ange se tourna vers la fenêtre. Son absence de réponse était une simple affirmation. Quand il entendit la porte claquée, son premier réflexe, fut de prendre son sac à dos. Puis, dans un mouvement sec, il ouvrit la fenêtre et grimpa l’escalier de secours comme on en faisait aux Etats-Unis. Quelques minutes plus tard, il était sur le toit. Observant la ville depuis son immeuble. Alors, après avoir compris ce que voulait Honey, il enfouit son visage dans ses mains.

Plus tard.


Il était au sol, encore. La sueur perlait son front et son kimono était légèrement trempé. Il le savait, son hygiène de vie du moment faisait qu’il n’était pas au mieux de sa forme. Mais même au mieux de sa forme, jamais il n’aurait pu gagner contre son père dans un duel. Lui, debout, le regardait les sourcils froncés, légèrement inquiet.

« Qui a t-il Michel-Ange ? »


Michel-Ange se releva, et réajusta son kimono noir. Le logo du dojo était dans son dos, il représentait un chêne sous sa forme de Bonzaï, taillé par un petit rat et quatre tortues. Resserrant sa ceinture noire à une dan, il s’inclina et se remit en position de combat.

« Rien, senseï. »


Et ils furent reparti, et Michel-Ange après un court enchaînement, se retrouva au sol. Encore. Cette fois-ci, ne tenant plus, il quitta le tatami, sans même saluer son maître et son père comme le voulait la tradition, et il s’enfuit vers le vestiaire, les larmes lui coulant sur les joues. S’essuyant avec la manche de son kimono, il rentra dans ce dernier et alla s’asseoir. Enlevant le haut, et révélant quelques contusions sommaires, il enfouit encore le visage dans ses mains.

« Quelque chose ne va pas. »

Michel-Ange sursauta. Il avait cette manie d’être aussi silencieux qu’une ombre. Relevant sa tête, il prit une serviette et s’essuya rapidement les yeux.

« Ce n’est rien senseï, désolé. »


« Papa. Là, c’est papa. »


Michel-Ange trembla et fut incapable de répondre. Alors, la gorge nouée, il regarda droit devant lui, dans un silence collégiale. Fixant les vestiaires, l’ancienne tortue ne les voyait même pas. Il était complétement vidé de toute énergie.

« Je … J’ai... »

« Des problèmes de coeurs ? »


Michel-Ange tourna la tête, et Hamato Yoshi le fixa de son regard si rassurant, paternel et calme. Si le monde brûlait, il voudrait n’être qu’avec lui. Michel-Ange soupira.

« Comment ?... »

Maître Splinter leva la main et sourit légèrement, comme il savait si bien le faire. Même Raphaël était apaisé par cette posture.

« Tu es mon fils. Et de tous, celui qui a toujours eut le plus de mal à gérer ses émotions. Même Raphaël. Tu te caches sous le coup de l’humour, quand ça va mal. Et quand les choses sont trop dures pour toi, c’est le silence. Tu oublies que c’est moi qui t’aies élevé... »


Michel-Ange ne répondit rien. Et Maître Splinter n’ajouta rien de plus. Il se leva, calmement et posa sa main sur l’épaule. Il le savait, il n’allait dire qu’une chose, et son coeur guérirait un peu plus.

« Quel est la première leçon du Yoshi-Do, Michel-Ange ? »


La phrase était peinte à la main, dans le dojo. En japonais, et en anglais. C’était la base de son enseignement. Il s’appliquait aux arts martiaux, mais aussi à la vie.

« Sept fois à terre, huit fois debout... »


Quelques minutes plus tard.

Michel-Ange ressortit du dojo, sa planche de skate sous le bras, et son sac sur le dos. Ca faisait combien de temps qu’il n’avait pas pris du temps pour lui comme ça ? Très longtemps. Mais, intérieurement, il aurait préféré 7 fois être avec Honey. Remettant ses écouteurs, il marcha calmement, sans se donner la peine de prendre son skateboard. Le regard perdu dans le vide, il repassa dans la rue, où la première fois, il avait sauvé Honey d’un accident mortel. Son coeur se serra, et il accéléra.
C’était encore dur. Mais Maître Splinter avait raison. Sept fois à terre, huit fois debout. C’était ce qui comptait. Toujours se relever.
Mais alors qu’il rentrait, une silhouette reconnaissable entre toutes se dessinait vers leur appartement. Certains détails restaient à… voir. Comme leur lieu de vie. Michel-Ange avait besoin d’affaire, et il n’avait pas remis les pieds à l’appartement depuis leur explication. Son coeur se serra, et il avança vers elle, prenant son courage à deux mains.

«  Salut Honey. Je viens juste chercher des affaires. Tu peux garder l’appartement… Il faut que je trouve une date pour déménager. »


Quoi ? C’était tout ? Oui. Car, Michel-Ange était comme l’ensemble de la famille Turtles. Quand une cause était perdue, il savait la reconnaître. Et malgré toute la bonne volonté qu’elle avait exprimée pour se « resynchroniser », lui n’y croyait plus.

« Désolé, pour l’autre jour. J’étais pas moi même. Ca va toi ? »



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________________________________________ 2020-09-07, 23:10 « Science is magic that works. »

Hors de l'appartement, Honey réfléchissait encore à ce que Michel-Ange lui avait répondu, non sans colère mêlée de tristesse. Elle avait beau se repasser la scène dans son esprit, elle ne comprenait pas - encore une fois. La jeune femme se rappelait très bien lui avoir dit "ce n'est pas parce que j'ai rencontré quelqu'un qui serait mieux ou qui me correspondrait davantage" et ne comprenait, de fait, pas pourquoi dans son interprétation cela s'était transformé en l'exact opposé. Décidément les réactions n'auraient de cesse de l'étonner. Même quand elle était persuadée d'avoir bien fait il s'avérait que non, elle était une nouvelle fois à côté.
Et s'il y avait une interaction sociale qu'elle avait voulu mener le mieux possible c'était bien celle-là.
Mais comme manifestement ce n'était pas le cas et que ce qui était fait était fait, la jeune femme sortit prendre l'air et un thé. Elle resta seule, sans appeler ses amis ni Violette, décidée à ne pas encore parler de cette conversation difficile tant que les choses ne seraient pas différentes avec Michel-Ange. Honey espérait qu'ils iraient vers l'apaisement mais ne se faisait pas non plus de faux espoir. C'était ça qu'il y avait de bien avec un esprit aussi pragmatique que le sien : elle n'était pas du genre à se voiler la face.
En fin de journée, ne sachant pas ce que Michel-Ange allait faire ni ce qu'il voulait qu'elle fasse, Honey alla dormir chez ses parents qui ne posèrent pas tellement de questions. Cinna Lemon, pourtant très curieux de la vie de sa fille, sentit probablement de quoi il retournait et garda ses remarques un peu cyniques pour lui. Il appréciait Michel-Ange, même s'il aimait lui donner l'impression du contraire. Il n'était certes pas le "gendre idéal" qu'il pouvait imaginer pour son génie de fille mais savait d'expérience que les parents étaient rarement exaucés à ce niveau-là. Lui-même, non content d'avoir fait un bébé très rapidement à Hazel Grace, la mère de Honey, était à des années lumières (presque de manière littérale) du genre que les Barrows avaient espéré avoir.
Et pourtant...

Le surlendemain...

L'esprit pratique de Honey avait déjà établi une liste mentale de tout ce qu'une séparation impliquait et entendait bien faire les choses correctement. Elle n'avait pas peur de faire le premier pas et retourna à l'appartement sans crainte. Michel-Ange et elle devraient bien, tôt ou tard, se faire face une nouvelle fois et, de son point de vue, mieux valait ne pas trop attendre. La jeune femme avait une idée précise de certains points dont ils devaient s'occuper et espérait épargner quelques tracas à Michel-Ange.
Il sembla que les circonstances étaient de son avis quant au timing, car quand la jeune femme arriva devant l'appartement, le jeune homme y arriva presque en même temps. Honey songea que la probabilité était mince mais que c'était sans doute mieux comme ça.
Michel-Ange parla d'une traite, donnant l'impression d'avoir appris son texte par cœur afin d'être en mesure de le réciter si la situation se présentait. Honey pouvait en effet imaginer que la situation était d'autant moins facile pour lui que pour elle et balaya ses excuses avec ce qui, pour elle, était de la bienveillance (mais qu'il interpréterait peut-être de travers si elle s'y prenait mal).
- C'est pas grave, tu es tout pardonné, assura la jeune femme. Ca n'a pas dû être une journée facile. J'en suis désolée. Mais... justement, je ne comptais pas garder l'appartement. Tu y étais avant moi, c'est logique que tu y restes. C'est moi qui revenais pour prendre mes affaires. Wallace a dit qu'il passerait m'aider, précisa Honey afin que Michel-Ange ne se sente obligé de rien.
Wallace n'était pas le confident de Honey et ne savait que le minimum qu'il y avait à savoir. Il n'était pas du genre à poser des questions à sa meilleure amie si elle ne provoquait pas elle-même la conversation (ce qu'elle savait bien faire), considérant que les affaires des autres ne le regardait pas nécessairement. Mais il était toujours prêt à aider, y compris ses amis fidèles qui l'appelaient Wasabi depuis des années alors qu'il détestait ce surnom.
- Je pense que c'est mieux comme ça. Tu n'es pas d'accord ?
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________________________________________ 2020-09-15, 13:15

Love is your resistance.







Michel-Ange regarda devant lui. Et baissa les yeux. Il ne s’était pas attendu à tout ça. Il y a un peu plus de 24h, il était un jeune homme épanoui partout. Dans son travail, et surtout en amour. Et il n’avait rien vu venir. Rien du tout. Aussi, il avait honte, car si il avait eu ne serait-ce qu’un minimum de jugeote, il aurait pu rattraper tout ça à temps. Mais quelque chose s’était brisé hier. Il en était convaincu. Et il fallait dire qu’il était aussi horriblement têtu.

« Ok... »


Il n’avait pas d’autres réponses, et en même temps, qu’est ce qu’il fallait dire ? Je t’en supplie ? Reste avec moi ? Je changerai ? J’arrangerai tout ? Je ne veux pas voir d’autres avenir qu’avec toi ? Je t’aime encore ? Michel-Ange se contenta de rester les yeux baissés. Un long moment. La gorge nouée, il leva un peu les yeux et finalement ne trouva à dire que…

« C’est toi qui voit. »


Il n’avait plus envie de prendre de décision. Il n’avait même plus envie de parler tellement sa gorge était nouée. Non. Une seule chose, fuir, partir, ne plus la voir. C’était trop douloureux. Mais son courage passa outre et il finit, d’une main tremblotante par se diriger vers la porte d’entrée pour lui ouvrir.

« Je pense que c’est mieux comme ça ?... »


Car oui, il entendait aussi à retardement. Son regard et son cerveau n’était qu’absorbé que par Honey. Ce visage qu’il ne verrait plus de prêt. Ce regard qui ne se plongerait plus jamais de la même manière dans le sien. C’était fini, et Michel-Ange avait beau chercher, il n’y avait plus d’étincelle. Parfois, il suffisait de souffler sur des braises pour que le feu reparte, mais là, il semblait totalement éteint.

« J’en sais rien. J’en pense pas grand-chose en fait. J’ai du mal à m’en rendre compte. »


D’ailleurs, il était toujours dans l’entrée, de tel sorte que Honey ne pouvait pas passé. Il était ailleurs. Tout sauf ici, et pourtant c’était peut être un des derniers moments où ils seraient ensemble. Finalement, Michel-Ange recula et laissa la porte battante se refermer.

« Désolé. Je peux pas. C’est trop dur. Fait ce que tu veux, prends ce que tu veux, en fait ça m’est complètement égal. »


Michel-Ange s’assit sur le petit muret attenant à la résidence et attendit. Les bras un peu bas, et le regard un peu perdu. Au bout de quelques secondes, il se demanda s’il n’était pas en train de rêver. S’il ne vivait pas en plein cauchemar. Passant une main dans ses cheveux, il avait encore mal aux cheveux. La cuite qu’il avait ramassé avec Raphaël se sentait encore, malgré le mutagène.

« Tu pensais qu’on en arriverait là toi ? Je veux dire, tu es plus intelligente que la moyenne, et souvent les gens intelligents sont des gens visionnaires. »


Il parlait plus à lui même qu’il ne parlait véritablement à Honey. D’ailleurs, son regard était un peu incertain. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes que ses yeux, un peu larmoyant se tournèrent vers elle.

« J’avais tout. Je n’ai plus rien. J’ai tout laissé partir, et quoi qu’on en dise, quoi que j’entreprenne, je ne vais jamais au bout et à fond. Parce que j’ai pas confiance en moi. Parce que j’ai toujours été le plus en retard de tous. Et encore une fois, ça se répète. Je suis responsable de tout ça, j’en suis convaincu et quoi que tu en dises, tu ne me feras pas changer d’avis. Je veux juste savoir… Pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait ? »

C’était des questions rhétoriques. Michel-Ange n’attendait pas de réponse, d’ailleurs, il n’en voulait pas. Il commença à parler un peu plus fort, sans crier et sans se fâcher.

« Et je t’en supplie, pour la première fois Honey Lemon. Parle avec ton coeur et pas avec ton cerveau. Je veux pas entendre parler de statistique. Je veux pas avoir de point de comparaison ou de métaphore scientifique. C’est toi que je veux entendre. Par une étude de l’Oregon, ou du Montana sur les probabilités d’un couple de rester ensemble. »



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________________________________________ 2020-09-15, 23:33 « Science is magic that works. »

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Honey ne fut pas étonnée par les réponses saccadées de Michel-Ange. Il était encore sous le choc, c'était une évidence que même elle pouvait voir. Leur relation, si une relation quelconque persistait après l'annonce qu'elle lui avait faite, serait très maladroite pendant sans doute un bon moment. Et c'était normal. Honey avait déjà été à la place de Michel-Ange. Le retour de Tadashi et son histoire avec une certaine Elena plutôt qu'elle, qui l'avait profondément aimé et l'aimerait sans doute toujours un peu, d'une certaine façon, différente, certes, mais bien réelle, tout cela avait été très douloureux pour la jeune femme. Il lui avait fallu beaucoup de courage et de résilience pour avancer.
Dans tous les sens du terme.
A cette époque Honey avait parfois eu l'impression de manquer d'air ou que le sol s'effondrait sous es pieds. Elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie ouverte (métaphoriquement) de Michel-Ange en partageant cette ancienne expérience ou en lui promettant qu'un jour il irait mieux. Même si elle, elle allait mieux - grâce à Michel-Ange, notamment. Il avait sans doute besoin d'entendre que les choses iraient mieux pour lui mais pas de la bouche de Honey.
La seule chose qu'elle pouvait encore faire pour lui c'était lui alléger le processus décisionnel et la jeune femme sentit bien dans le ton de sa réponse qu'il n'avait pas la force d'argumenter. Elle pouvait aussi l'écouter sans renchérir, le laisser déverser ce qu'il avait à déverser. Michel-Ange avait l'air perdu. Honey ne l'avait jamais vu ainsi. C'était déchirant d'une façon inattendue. Elle qui jusqu'à présent n'avait jamais mis fin à une histoire s'apercevait à présent que personne n'avait jamais le beau rôle ou celui le plus facile à interpréter. En décidant de mettre un terme à leur histoire sentimentale, Honey savait aussi qu'elle allait - qu'elle avait - perdu davantage qu'un petit ami. Michel-Ange et elle avaient d'abord été de très bons amis. Il l'avait sauvée puis avait partagé une pizza avec elle comme s'ils se connaissaient depuis toujours ce qui n'était évidemment pas le cas.
Ces souvenirs avaient de quoi rendre n'importe qui nostalgique. Doux-amers. C'était ce qu'ils étaient sans doute plutôt pour Michel-Ange. L'art de perdre n'est pas difficile à maitriser...
Honey songea à ce poème, One art, d'Elisabeth Bishop, un poème qu'elle avait toujours beaucoup aimé et qu'elle aurait voulu lui partager si les circonstances avaient été différentes.
Les vers de la poétesse disparurent cependant bien vite et Honey revint au moment présent lorsque Michel-Ange, qui s'était assis de sorte qu'ils étaient presque à la même hauteur, lui posa la vraie première question depuis un moment, celle qui lui donnait l'autorisa, en quelque sorte, de parler.
- Non, je n'y pensais pas. Je suis visionnaire seulement quand il s'agit des sciences, pas des relations. Je suis très mauvaise en relations humaines, je pense que tu l'as remarqué. J'ai dû énormément te blesser à cause de ma non compétence dans ce domaine. Je te demande pardon pour ça.
Honey marqua une pause et se mordit la lèvre. Si elle commençait à pleurer par empathie face à la détresse émotionnelle puis reprit en essayant de pondéré son côté factuel par la juste dose d'empathie et d'affection appropriée - un exercice qui était loin de lui être évident, ce que Michel-Ange n'avait pas manqué de lui rappeler.
Mais il n'avait pas tort. Comme disait une certaine rouquine, seule la vérité pouvait blesser et ce n'était que pure vérité que Honey Lemon était trop dans les faits, les analyses et les chiffres. Pas assez dans l'humain. Pourtant, des sentiments, elle en avait, aussi forts que son enthousiasme pouvait l'être. C'était juste... compliqué de les exposer. Ou de s'empêcher de faire remarquer que le coeur ne parlait jamais - pas littéralement en tout cas. Mais Honey prit une longue inspiration et essaya :
- Tu as encore de nombreuses choses, Michel-Ange. Tu n'as pas tout perdu. Tu as ta carrière naissante dans la police. Elle est prometteuse, je pense. Tu as tes trois frères. Tes amis. Je ne te trouve pas en retard. Tu es une belle personne qui gagne à être connue. Sincèrement. Tu manques d'assurance, c'est vrai, mais ça se travaille. Peut-être que Deborah pourra t'aider sur ce point. C'était une cheffe de cabinet compétente et je pense qu'elle t'apprécie, à sa façon. Et... tu n'as rien fait de mal. Tu es une bonne personne. Je crois que personne n'a rien fait de mal. Ca n'a juste pas fonctionné sur le long terme. Parfois, ça arrive. Je ne sais pas l'expliquer. Je suis désolée. Je n'ai sans doute pas fait ce qu'il fallait quand il le fallait ni dit ce qu'il fallait quand il aurait fallu que je le dise. Tu sais, pour que nous restions... raccord. J'aimerais... qu'un jour on puisse être amis ou au moins continuer à se parler de temps en temps parce que je t'apprécie depuis que je te connais. Mais je crois que toi et moi nous n'attendons pas la même chose de la vie de couple.
Honey préféra ne pas mentionner encore une fois les longueurs d'ondes qui lui étaient venues si naturellement à l'esprit.
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________________________________________ 2020-09-22, 06:53

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« Mais je m’en fou de tout ça Honey ! »


Ce n’était pas de la colère, c’était du désespoir. Il fallait qu’elle comprenne, qu’il n’en avait rien à faire. Qu’il préférait rester à la rue, sans avenir et sans rien, mais avec elle que comme il était maintenant. Des larmes lui montaient de plus en plus aux yeux, et comme toute personne désespérées, il regardait à droite et à gauche, comme si une intervention divine allait arriver.
Le reste, avait été plus que douloureux à encaisser. Il avait baissé les yeux, totalement impuissant face au flux de paroles de Honey.

« Parfois, ça arrive et on ne sait pas l’expliquer. »


Michel-Ange avait répété ses paroles dans le vide, toujours devant la porte d’entrée. Finalement, il repassa à l’extérieur, un peu comme un zombie et n’accorda pas un regard à Honey. Après quelques mètres, il se tourna finalement vers elle et se mit à parler un peu plus fort, toujours sur le coup de l’émotion, mais sans aucune colère dans la voix.

« Donc, tu mets fin à notre relation, mais tu ne sais pas. Paradoxe. »

Et, sans rien dire, il avait pris son sac qu’il avait fait tombé par accident et remit sur une épaule. La conversation n’allait nulle part, et il sut une chose : quand il l’avait aperçu, il aurait mieux fait de faire demi-tour.

« Nous n’attendions pas la même chose de la vie de couple... »


Oui, il répétait bêtement ce que Honey disait, tout en clignant des yeux. Il n’arrivait pas à y croire. Il avait été tellement naïf, de croire qu’entre elle et lui , ce serait à la vie à la mort. Aussi, avec un soupire, il commença à faire quelques pas dans la direction opposée.

« C’était une erreur de se parler. A chaque fois, j’en souffre plus qu’autre chose. Mais tu n’y es pour rien, car comme tu dis, je te demande de t’expliquer sur quelque chose d’inexplicable. »


Un instant, il resta les yeux dans le vide, à l’observer sans vraiment la voir. Puis, au bout d’un certain, il prit son courage à deux mains. Il avait des choses à dire. Elle devait entendre ce qu’il avait sur le coeur.

« Je t’aime, et je t’ai beaucoup aimé. Plus que moi. Et quand on se sent vulnérable à ce point en présence de quelqu’un, alors on peut dire qu’on a vécu quelque chose de merveilleux. Je suis juste triste que ca soit devenu inévitable. On aurait pu fonder une famille, être heureux, vieillir ensemble. Mais t’as pas l’air d’en vouloir ainsi. Tout ce que je veux, c’est ton bonheur. Alors, on va se quitter, et chacun vivra une branche différente de sa vie. Peut être qu’un jour tu le regretteras. Ou peut être pas , peu importe parce qu’il sera trop tard. J’aurai avancé, n’ait pas peur pour moi. Prends soin de toi. »

Alors, sans rien dire, il déposa un dernier baiser sur ses lèvres, et tourna les talons. D’abord, il se mit à marcher. Puis, courir. Courir plus vite, et encore plus vite. Bien plus vite qu’un être humain normal. Au bout d’un kilomètre, quand il fut sur d’avoir mis assez de distance entre lui et Honey, il jeta son sac et reprit sa respiration, les mains sur les genoux. Regardant le sol, il vit quelques larmes couler sur le trottoir. Mais c’était comme ça, c’était ainsi. Il ne pouvait plus rien y faire. D’un mouvement rapide, il reprit son sac, et se mit à gravir un des nombreux escaliers de secours des immeubles de la ville, pour monter tout en haut comme il en avait l’habitude. Au loin, il pouvait apercevoir la silhouette d’Honey, car il n’avait pas pris de virage. Se détournant d’elle, il regarda ailleurs et, assis sur le bord, il prit une bonne bouffée d’air frais. Respirer pour mieux contrôler… Regardant un peu en bas, quelques pensées noires et inutiles lui traversèrent l’esprit, mais elles furent rapidement chassé de son esprit. Ce n’était pas la solution. Ce n’était même pas envisageable en réalité. Il devait continuer, avancer et poursuivre. C’était comme ça, c’était la vie. Elle était cruelle, mais il fallait l’accepter.


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