« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan Eroshoney

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-08-07, 17:43 « Science is magic that works. »

Honey Lemon s'était finalement remise de son aventure au milieu des pages d'un conte de fées qui n'était, en fait, pas si rose que ça. Plutôt très triste par moments, en fait. Nul doute, cette histoire ne lui avait pas donné envie de devenir une princesse ! Non, elle était bien mieux dans son laboratoire, à faire exploser des produits ou à contempler les étoiles, qu'à combattre les vilaines fées, défaire les malédictions et rencontrer le Prince charmant (qui, en plus, portait très mal son nom - comment une personne aussi collante, vaine et vide pouvait-elle être charmante ?). Cette expérience avait permis à la jeune femme très cartésienne de voir la magie à l'œuvre de très près, pour autant elle n'était toujours pas à l'aise avec ce concept. Honey pouvait dire qu'elle avait fait des progrès depuis son arrivée en ville, environ deux ans plus tôt, mais certainement pas qu'elle était prête à accepter la chose avec décontraction. La science, c'était quand même beaucoup plus rassurant que les sortilèges. Mais maintenant, d'une certaine façon, Honey pouvait aussi dire qu'elle aussi savait ce que cela faisait de passer par la case "sort noir" dont la ville parlait encore malgré les presque sept années qui s'étaient déjà écoulées entre la fin de la malédiction et les jours présents. Elle n'avait pas l'impression que cette expérience la fasse se sentir plus proche des autres habitants de la ville mais, en tout cas, elle était heureuse que ça n'ait pas duré 28 ans.
A présent, tandis que le mois d'août s'écoulait, Honey n'avait qu'une hâte : recommencer à dispenser ses cours d'astrophysique aux étudiants en doctorat (peu nombreux dans une aussi petite bourgade) dans cette branche. Elle avait tellement hâte qu'elle avait déjà recommencé à trainer de plus en plus souvent dans les locaux de la faculté de sciences, comme pour déjà s'imprégner de l'ambiance, même si la rentrée était encore loin.
Il en fallait de toute façon plus pour démotiver Honey Lemon. Rentrée ou pas, elle avait toujours trente-six mille projets en tête et n'était pas mécontente de profiter de la quiétude de la faculté pour les mener à bien. Et puis ça la changeait un peu du travail au laboratoire.
Ce jour-là, la jeune femme se contenterait pourtant d'un saut rapide à la faculté, passant seulement récupérer quelques documents dont elle avait besoin pour ses travaux personnels, ceux qui occupaient la plupart de son temps quand elle n'enseignait pas. Et tout ce serait passé aussi rapidement que la jeune femme l'avait estimé s'il n'y avait pas eu un courant d'air pour faire s'envoler ses documents alors qu'elle venait de fermer à double tour la porte de son bureau. Et c'est donc avec une impuissance fataliste que Honey regarda ses papiers virevolter dans toutes les directions et tout le couloir, songeant que, du coup, elle allait devoir chambouler son planning.
Ce n'était pas tant qu'elle avait beaucoup de documents ni même que le couloir était particulièrement long ou encore que le courant d'air avait été particulièrement fort. En fait, une personne valide aurait pu récupérer toute cette paperasse en seulement quelques minutes. Mais pour Honey Lemon dont les jambes ne marchaient plus à cent pour cent (au sens littéral et figuré et malgré une honorable rééducation) leur récupération allait forcément prendre plus de temps.
Tant pis, songea la jeune femme qui avait toujours été résolument optimiste et particulièrement résiliente.
L'instant d'après, elle s'approcha d'un premier document et se baissa d'une façon un peu bizarre et acrobatique pour le récupérer, ne prêtant plus alors aucune attention aux potentiels témoins de cette étrange chorégraphie.
De toute façon : qui allait à la fac en plein mois d'août ?

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan SJ2banni-re-Honey
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-08-25, 00:58

Qui se présentait à l’université en plein mois d’août ? Un autre professeur, bien sûr . Si Stefan n'avait pas forcément besoin d'un emploi, il aimait énormément enseigner. Cela flattait son égo et lui permettait de sortir. Cela faisait de nombreux siècles que le vampire n'était plus sortit en pleins jour et il était bien heureux d'avoir reçu cette bague magique d'une sorcière qui lui permettait de sortir en plein jour. Ainsi, cela lui donnait toute l'occasion rêvée pour faire ce qu'il voulait et il en profitait largement, surtout quand il allait a l’université . C'est pour cette raison que même s'il n'y avait pas d’élèves, l'enseignant avait décidé de s'y rendre. Il préférait travaillé sur ses cours là-bas lorsqu'il en avait l'occasion.

C'est assez rapidement qu'il arriva dans sa voiture dans le stationnement presque vide de l’établissement Son sac d'ordinateur sur l'épaule et son manuel dans les bras, il franchit la porte avec l'intention de gagner son bureau. Il allait monter dans les escaliers lorsqu'il entendit du bruit dans le couloir. Intrigué, il s'approcha de la source du bruit pour découvrir une femme blonde penchée étrangement pour ramasser un papier. Il ne peut s'empêcher de retenir un sourire, songeant qu'elle lui rappelait quelque peu un flamant rose qui aurait oublier sa grâce à la maison. En général, il agissait que pas intérêt, mais il se sentait d'humeur généreuse cette journée-là. Ainsi, il s'approcha rapidement.

- Attendez! Je vais vous aider!

Rapidement, il réussi a tout ramasser avant de tendre ce qu'il avait pris a la demoiselle avec un sourire charmeur et il lui tend la main.

- Heureusement que je suis venu finalement! Vous auriez été toute seule pour ramasser tout cela! Je me présente, professeur Vulpesco, enseignant en mythologies et vous êtes ?

Spoiler:

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Something about you positively demands ... intimacy.


Little Miracle:


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan Eroshoney

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-08-25, 19:20 « Science is magic that works. »

Honey Lemon connaissait très bien ses collègues enseignants scientifiques car il était fréquent qu'ils se croisent dans les couloirs des facultés de sciences et parce que ces personnes venaient aussi parfois au laboratoire de la ville. En revanche, elle ne connaissait absolument pas les enseignants dans les autres filières. Pour autant, la jeune femme, qui avait toujours été très avenante, ne trouva rien à redire sur l'intervention de l'homme qui enseignait manifestement autre chose que de la science. Honey lui sourit donc chaleureusement et récupéra les papiers qu'en tant que bipède valide il avait ramassé beaucoup plus agilement qu'elle avec son fauteuil roulant. Il faudrait les reclasser, le vent n'étant pas connu pour éparpiller les documents dans l'ordre et les probabilités que l'homme qui les avait ramassés les avait pris dans le bon ordre étant extrêmement faible, mais ce n'était pas important. Honey pouvait lire 20 000 mots à la minute, alors classer ses propres feuilles était largement dans ses compétences. La jeune femme pourrait utiliser le temps que son collègue lui avait fait gagner pour les reclasser et se rendrait sans doute compte que le reclassement prenait moins de temps que le fait de courir après des feuilles volantes avec un fauteuil roulant.
- C'est vrai, j'ai de la chance que vous soyez passé dans le coin, approuva la jeune femme. Merci beaucoup, professeur. Je suis enchantée de vous rencontrer. Ce n'est pas souvent que je croise les collègues des autres facultés, admit Honey plus parce qu'elle avait tendance à parler beaucoup que parce que c'était nécessaire. Je suis Honey Lemon. J'enseigne l'astrophysique en troisième cycle et mon père, le docteur Cinna Lemon, l'enseigne en deuxième cycle.
La jeune femme, peu douée en interactions sociales, finit par s'apercevoir qu'elle aurait pu s'abstenir de faire cette précision et réprima une grimace désolée et se reprit comme elle put :
- Et donc vous enseignez les mythologies ? Ca doit être fascinant ! C'est très loin de mes domaines de compétences, alors je n'y connais sans doute pas grand chose, mais je suis d'avis qu'il faut savoir s'intéresser à toutes sortes de domaines. Enfin... je ne voudrais pas vous retenir davantage, excusez-moi, vous êtes sans doute venu ici, en plein mois d'août, avec l'idée de travailler.
Honey ne voyait que cette raison qui pouvait pousser un professeur à venir fréquenter les couloirs déserts de l'université, peu surprise si d'autres qu'elles aimaient faire du zèle. L'enseignement, d'après ce qu'Evelyn lui en avait appris, c'était une vocation, une affaire de passionnés, d'abord par leur sujet puis par l'idée de transmettre leurs connaissances dudit sujet à la génération suivante. Elle-même avait hâte de retrouver ses étudiants, même si tous n'allaient pas nécessairement au bout de leurs capacités et qu'être la directrice de thèse de quelques étudiants pouvait s'avérer épuisant. Honey accueillait avec joie cet épuisement car elle était friande de challenge et devenir enseignante en avait été un.

Hj : pas de souci, j'ai déménagé récemment je comprends

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan SJ2banni-re-Honey
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-19, 01:00

Dracula jouait son rôle jusqu’au bout, se montrant charmant avec les humains, tentant d’avoir leurs faveurs. Après des siècles de pratiques, il savait comment se faire aimer des humains. Certains étaient plus durs à convaincre que d’autres, mais il suffisait souvent d‘un sourire charmeur, d’une petite remarque bien choisie et le tour était joué. Au moins, cette nouvelle rencontre avait la chance de ne pas être du type qui plaisait à la créature. Enfin, physiquement, elle était très belle et l’homme en lui aimait, mais la bête ne voyait aucun intérêt à un dîner qui ne puisse pas fuir. C’était moins drôle. Le vampire aimait la chasse et cette humaine ne lui offrirait nullement ce plaisir. Alors, il se contenterait d’utiliser cette dernière comme beaucoup d’autres, un moyen de se fondre dans la masse et avoir des gens qui seraient de son côté si un « illuminé » voulait crier au loup.

Elle parlait beaucoup, l’enseignante en physique. Il aurait pu être ennuyé, mais il n’était pas pressé, puis il était assez amusant de la voir parler autant comme si elle avait du mal à cerner les informations utiles ou pas. Il comprenait, au fond. N’étant plus humain depuis longtemps, il en avait oublié le plaisir de manger ou tout simplement ce que voulait dire l’amour. Il aimait, oui, même s’il le cachait. Il aimait son fils, par exemple, mais ce n’était clairement pas la même chose que sentir son cœur battre pour quelqu’un. Il avait oublié cette sensation. Celle de la douleur, par contre, était vive et toujours d’actualité. Jamais il ne pourrait oublier le visage de son épouse, les yeux ouverts et vitreux…

- Pas d’inquiétude, miss Lemon. Nous sommes en août. Ce n’est pas comme si j’avais une classe remplie d’élèves attendant que j’aille leur faire mon discours. J’ai bien envie de bavarder, si vous en avez le temps aussi! Vous voudriez peut-être venir à mon bureau? J’imagine que vous n’avez pas l’habitude de traîner dans le coin. Je pourrais même vous offrir une tasse de café. Il y a une fascinante machine qui utilise des… dosettes, c’est comme cela que ça se dit? Bref, j’en ai du Starbuck, et un paquet de chocolat chaud aussi. D'habitude, c’est pour mes étudiants studieux, mais je peux bien vous en préparer un aussi!

Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il se mit derrière la chaise roulante pour la pousser vers l’ascenseur.

- J’espère que je ne me montre pas grossier de faire cela, mais je me suis dit que ce serait plus sûr pour que vous n’échappiez pas encore vos papiers. De plus, j’imagine que cela doit être fatigant de pousser ses roues, non? Je n’ose pas imaginer. Si vous voulez en apprendre plus sur la mythologie, je le peux avec plaisir. En échange, aidez-moi à mieux vous comprendre? Je n’ai pas l’habitude de croiser des gens… dans votre cas. J’aimerais bien savoir comment m’y prendre pour ne pas sembler malpolis. J’oserais dire que j’ai cette fâcheuse manie à soit trop plaire, soit être complètement antipathique pour les autres. J’imagine que mes habitudes d’ancêtre doivent être mal perçues.

Ils arrivent devant l’ascenseur et il appuie sur le bouton qui va vers le haut.

- Allez au quatrième étage. Je vous rejoins de ce pas, dit-il avec un sourire.

Quand la porte se referma pour se rouvrir seulement au quatrième, elle tomba sur lui, déjà arrivée. Pratique d’être un vampire. Ce n’est pas que quelques marches qui allaient arrêter le comte Dracula! Ils arrivèrent bientôt dans le bureau et il mit en marche la machine, l’invitant à faire comme chez elle.

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Something about you positively demands ... intimacy.


Little Miracle:


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan Eroshoney

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-19, 23:34 « Science is magic that works. »

Le professeur Vulpesco avait raison - l'université était déserte et l'académie n'attendait pas de ses enseignants qu'ils fassent cours dans des amphithéâtres ou des laboratoires vides (ou même dans des observatoires vides car pour observer le ciel cela restait l'endroit idéal). Honey se détendit et lui sourit, enchantée par son aide providentielle et le non dérangement que leur rencontre était pour lui. Déranger était bien la dernière chose que Honey souhaitait faire, à vrai dire. Même depuis qu'elle était en fauteuil roulant, la jeune femme tenait à conserver son indépendance, à ne pas abuser du temps des autres, à ne pas les mettre dans des situations où ils se sentaient forcés de l'aider parce que "c'était la chose à faire" selon le manuel des conventions sociales (qui existait peut-être, ça, Honey n'en savait rien, mais, maintenant que cette idée lui traversait l'esprit et très au fait de son manque de connaissance sur ce sujet précis, décidée à vérifier si un tel ouvrage pouvait exister afin de peaufiner son apprentissage des codes sociaux).
- Oui, vous avez raison Professeur Vulpesco, gloussa la jeune femme en replaçant une mèche blonde derrière son oreille, ce qu'elle faisait souvent lorsqu'elle était gênée. Je serais ravie de vous suivre dans votre bureau pour bavarder un peu, c'est vrai que je ne connais pas très bien cet endroit de l'université mais j'aime m'intéresser à tout alors... si un jour j'ai besoin de vos lumières en mythologies je pourrais vous retrouver plus facilement ! s'écria Honey, totalement ravie d'élargir son cercle de connaissances dans le corps enseignant, celui où elle avait débarqué il n'y avait, en fin de compte, pas si longtemps.
Mais s'il n'y avait que ça...
La mention des dosettes à café finit d'illuminer le visage de la jeune femme qui allait peut-être finir par se transformer en ampoule à incandescence (spoiler alert : non, ça n'arrivera pas, Honey n'aurait même pas l'idée de croire que c'était possible) [ndlr : en vrai entendre parler de dosettes à café ça me hérisse le poil car pour avoir géré le SAV de Nespresso sur le net, j'ai parfois envie de faire bouffer ces foutus trucs aux gens pas contents - et j'utiliserais pas la bouche pour qu'ils avalent]. Le voir si maladroit et incertain face à quelque chose que le commun des mortels maitrisait sur le bout des doigts lui donnait l'impression qu'elle n'était peut-être pas la seule personne drôlement adaptée pour vivre dans le monde qui l'entourait. Honey en était en fait si contente qu'elle ne pensa pas immédiatement à répondre et qu'il fallut encore quelques instants à son cerveau pour prendre connaissance du fait que son fauteuil roulant s'était mis en mouvement, mû - heureusement - non pas par la magie mais par le professeur.
C'était très entreprenant de sa part. D'ordinaire les gens n'osaient pas y toucher, craignant peut-être d'être contaminés à leur tour ou de mal faire. Honey s'était toujours demandé pourquoi les handicaps visibles rebutaient tellement les personnes ordinaires. Mais lui n'avait pas l'air de s'en soucier. Honey se demanda si elle devait y voir une forme de galanterie ou bien un penchant à prendre les choses en main - au sens propre comme au figuré - mais jugea mal venu de poser la question. Tout comme elle jugea mal venu de préciser qu'à choisir, la jeune femme préférait le thé. Le café Starbucks n'était pas mauvais, pour ce qu'elle en avait goûté et c'était surtout la compagnie d'un autre érudit dont la perceptive l'excitait plus que le choix de la boisson et des gâteaux.
Bien que les manières du professeur Vulpesco soient irréprochables - en tout cas selon la compréhension que Honey avait de ce que devaient être des manières irréprochables.
- Eh bien je dois vous avouer que ce n'est pas souvent qu'on propose aussi spontanément de pousser mon fauteuil roulant mais je vous en remercie. C'est très prévenant de votre part. Pour mes papiers, surtout. C'est vrai que j'ai tendance à oublier que je n'ai que deux mains et que j'en ai besoin pour rouler. Mais ne vous en faites pas, on s'habitue. Ca fait plus de deux ans maintenant. Cela dit, j'ai récupéré quelques connexions neuronales dans mes membres inférieurs, je peux un peu marcher. Ca, c'est vraiment épuisant mais je m'y astreins régulièrement. Je pourrais vous montrer si vous m'aidez à me lever.
Honey était toujours enchantée que les valides essayent de comprendre les personnes en situation de handicap, qu'ils leur témoignent une curiosité saine plutôt que de les regarder de travers comme s'ils étaient des monstres de foire. Honey se trouvait aussi normale qu'un humain pouvait l'être, dans son unicité et sa singularité d'être vivant.
- J'adore apprendre, je pense que je n'aurai pas assez d'une vie pour apprendre tout ce que j'aimerais apprendre et je serais ravie que vous me parliez de tous ces mythes si éloignés de mon monde. Je suis contente que vous vouliez en apprendre davantage sur les "gens dans mon cas", poursuivit la jeune femme en reprenant son expression. Je trouve que votre démarche est très positive, vous êtes ouvert à la différence des autres, c'est une belle qualité, d'autant plus pour un enseignant. Mais, entre nous, reprit Honey d'un air complice, vous n'êtes pas malpoli et j'ai déjà une excellente perception de vous ! Vous ne m'êtes pas antipathiques et... euh... vous n'avez rien d'un ancêtre, je vous assure. Vous êtes très bien.
Honey opina comme si cela validait d'autant plus son opinion sur le professeur. Indiscutablement, il était plus âgé qu'elle - sans doute entre 35 et 40 ans - mais plus personne n'était un "ancêtre" passé la trentaine depuis longtemps !
C'est sur ce compliment qu'ils arrivèrent au niveau de l'ascenseur et que le professeur indiqua l'étage à la jeune femme avant de visiblement préférer prendre les escaliers. Honey trouva cela étrange mais obtempéra.
L'ascenseur ne fit pas d'autre arrêt que celui commandé, le quatrième, et quelle ne fut pas la surprise de la jeune femme quand les portes s'ouvrirent pour révéler le professeur Vulpesco déjà arrivé. Honey retint de justesse sa mâchoire de tomber (métaphoriquement), décidée à garder contenance devant son collègue. Mais elle ne put retenir un commentaire impressionné :
- Si vous montez quatre étages aussi rapidement qu'un ascenseur, vous n'êtes définitivement pas un ancêtre, professeur Vulpesco !
La jeune femme le suivit dans son bureau et l'observa, appréciant l'ordre qui s'en dégageait, prêtant assez peu d'attention à la fameuse machine à dosettes et au professeur qui s'y affairait.
- Très agréable environnement de travail, nota la scientifique. Vous voulez de l'aide, peut-être ?

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan SJ2banni-re-Honey
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-20, 01:30

Stefan eu un petit rire en réponse aux propos de la blonde qui, sans le savoir, lui donnait une tonne d’information sur elle dont il pourrait éventuellement se servir contre elle. La naïveté de cette dernière lui serait bien utile et bien amusante. Il adorait jouer avec ses proies. Oui, même celles qu’il n’allait pas déguster. Il y a de celles avec qui il joue, les autres qu’il mange. Quand son alimentation est du sang humain, il faut bien savoir bien sélectionner son repas et une prof dans la même école que lui ne serait pas une bonne idée. Une « amie » serait bien suffisante pour l’instant. Enfin, amie… Pour le vampire, cela voulait seulement dire un humain qu’il n’allait pas dévorer, sinon rien de plus. Il ne comptait pas s’attacher. Il ne pensait pas pouvoir s’attacher non plus. Il a envie de rire aussi à sa réponse. Elle ne le trouve pas vieux? Si elle savait… Même la mère de cette dernière était plus jeune que lui. Même son grand-père et celui qui lui a donné la vie. Dracula avait un bon 500 siècles environ. Il tenait un compte approximatif de son âge. C’est amusant à faire quand on a 1 siècle, mais après la troisième, ça commence à être lassant de tenir le compte.

- Si vous voulez me montrer votre avancée un jour, vous me direz, mais ne vous forcer pas si c’est difficile. À quoi bon se faire souffrir? Surtout quand la vie est courte… La vie, ce n’est que de l’hémoglobine, de la peau sur des os et des muscles avec un courant électrique circulant dans les nerfs ainsi que le cerveau. Autant profiter de ce que le monde nous offre avant que l’on éteigne le courant, non? Peu importe ce dont vous êtes capables ou incapables. Vous êtes humaine, je vous en assure. Peu importe ce que peuvent dire les imbéciles qui pourraient vous mépriser. Ce qui est important, c’est votre vie.

Il sentait la douce odeur de sa peau, entendait le battement de son cœur. Honey Lemon était une humaine des plus ordinaire. Ce n’était pas ses jambes qui allaient changer la donne. Pour un vampire tel que lui, le plus beau trésor se trouvait dans ses veines, mais il ne se doutait pas de la rareté qui y circulait.

- Ne soyez pas si sûre, miss Lemon. Je ne suis pas un homme « bien ». J’essaie de suivre mon instinct, tout simplement. Profitez que je vous apprécie. En général, mon bureau ne me sert pas réellement de lieu de discussions.

Effectivement, Stefan Vulpesco avait cette habitude d’utiliser les humains et, quand il avait besoin de chaleur charnelle, il arrivait qu’il invite certains collègues ou étudiants à venir s’asseoir sur son bureau…. M’enfin bref, il n’avait pas vraiment de scrupule et il arrivait même parfois qu’il invite certains goûtés consentant là-bas, mais personne ne se doutait de rien… Et clairement, il n’allait jamais laisser cette Honey Lemon découvrir ce qui s’y passait. En dehors des galipettes, ça il en avait rien à faire de ce que pensaient les humains de ses activités lubriques. Il était célibataire, il faisait bien ce qu’il voulait de son corps.

Une fois dans le bureau, il allait préparer la boisson de la jeune femme. Il trouva un sachet de thé dans ses affaires et se retourna vers elle à sa question.

- Sur une étagère du bas, il y a des biscuits à thé si vous en voulez. Sinon, pourriez-vous prendre la gourde en métal dans mon sac au pied de ma chaise? N’ouvrez pas, c’est une odeur épouvantable! C’est du jus de fruits mélangé avec un médicament. Ça pue l’hémoglobine. (Surtout que c’était bel et bien du sang) J’ai aussi du thé, je ne sais pas ce que vous préférez?

Pendant que la machine se mettant en marche, l’homme alla s’asseoir derrière son bureau en souriant à son inviter, la remerciant de son aide et il prit une gorgée de son « médicament ».

- J’avouerais que discuter de tout et de rien n’est pas vraiment mon fort, alors si je fais une bêtise, dites-le-moi, mais je serais curieux d’en savoir comment vous en êtes arrivée à rester dans ce fauteuil? Si c’est trop douloureux, nous pouvons changer de sujet, mais je me demandais. Je n’ai jamais rencontré de personnes comme vous avant. Chez moi, on les abandonnait à leurs sorts dans la nature, voir les brûlions pour sorcellerie. Ce n’était pas vraiment joyeux comme période, croyez-moi… Heureusement que vous semblez appartenir au 21e siècle!


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan Eroshoney

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-21, 00:04 « Science is magic that works. »

Peu de gens avaient une vision aussi mécanique de ce qu'était la vie d'un être humain et la jeune femme était étonnée de rencontrer un collègue qui pensait ainsi. Certainement un athée, songea Honey, pas spécialement en désaccord avec son analyse. La plupart des humains s'imaginaient avoir une âme et qu'il y avait une vie après la mort mais elle n'entrait pas particulièrement dans cette catégorie. Certes, en arrivant à Storybrooke, elle avait dû se faire à l'idée que la magie existait - le divin aussi, apparemment puisqu'elle avait eu l'occasion de dire à Hermès qu'elle ne croyait pas en lui et cela ne l'avait apparemment pas vexé. Alors peut-être qu'après cette vie de chair il y avait autre chose en fin de compte. Mais tant que Honey n'en avait pas la preuve, elle ne comptait pas l'affirmer. Et ce n'était de toute façon pas l'objet du débat.
Le professeur Vulpesco avait sans doute, à sa manière, voulut se monter aimable en soulignant ce qui devait être la priorité de Honey, cette dernière ayant même gloussé en entendant sa métaphore sur le courant qu'on éteint. C'était bien trouvé. Le professeur Vulpesco ne manquait pas d'une certaine éloquence à laquelle la jeune femme ne pouvait rester insensible. Il n'avait assurément pas volé son titre au sein de l'université.
Il n'avait sans doute pas besoin que Honey le souligne alors elle n'en fit rien, tiquant simplement de l'entendre affirmer aussi nonchalamment ne pas être "un homme bien". La jeune femme ne sentait aucune fausse modestie dans son discours, aucun besoin d'être contredit, de chercher les compliments. Il semblait juste... factuel, presque froid et clinique, bien que parfaitement charmant. A la vérité, Honey ne savait pas comment réagir à ce commentaire. Une fois n'étant pas coutume, la scientifique se contenta d'une réponse brève (ndlr : profitez tous de cet instant de répit) :
- Je compte profiter pleinement de la faveur que vous me faites.
Cela sonnait étrange et maladroit. On était bien loin de la Honey Lemon assurée qui pouvait parler pendant des heures de physique quantique, du tableau périodique des éléments ou encore de la singularité au milieu des trous noirs. Dans ces instants-là elle se sentait toujours brillante, sans pour autant se gorger d'exubérance et d'autosatisfaction. Tout le monde ne le comprenait pas toujours mais quand Honey affirmait être un génie elle se basait purement sur des faits que la science prouvait, pas une seconde sur l'opinion qu'elle pouvait avoir d'elle-même. La subjectivité n'avait pas très souvent sa place dans la vie de Miss Lemon.
Mais la serviabilité y avait une place prépondérant et la jeune femme se sentit beaucoup mieux lorsque que le professeur lui donna quelques instructions, ainsi qu'elle lui en avait demander.
- Je m'en occupe, assura-t-elle avec toute la bonne volonté d'une première de la classe (ce qu'elle avait toujours été, décrochant ainsi son entrée à l'université à seulement treize ans) bien qu'elle s'adressait, en fait, à un égal au sein de l'université.
Honey tâcha de ne pas trop y penser et dénicha sans peine les biscuits à thé au bas de l'étagère, ainsi que la gourde qu'il y avait dans le sac et la déposa près des biscuits sans l'avoir ouverte. Les premières de la classe, après tout, étaient toujours tellement obéissantes.
Elle avait à peine fini sa petite mise en place (qui n'avait rien d'extraordinaire) qu'elle sentit son coeur tressauter dans sa poitrine. Du thé. Cette nouvelle de dernière minute était très bienvenue et fit sourire Honey plus qu'il n'y en avait besoin.
- Du thé ce serait parfait, dit-elle précipitamment.
Puis, reprenant contenance, elle ajouta :
- J'ai fait comme vous m'avez demandé.
A ce stade, elle pesait encore le pour et le contre de la question qui brûlait ses lèvres. Le professeur avait l'air d'une forme olympique alors pourquoi prenait-il des médicaments ? La bonne nature de Honey ne pouvait que s'inquiéter d'une pareille nouvelle, étant déjà prête à faire tourner ses méninges à plein régime pour décortiquer la situation médicale de son collègue et déterminer si, dans son son monde ou une récente étude, il n'y avait pas un meilleur protocole à lui conseiller afin d'assurer son prompt rétablissement.
D'un autre côté, la jeune femme savait que ce genre de conversation pouvait très vite entrer en conflit avec l'intimité des gens. Ils se connaissaient depuis environ vingt minutes, c'était sans doute trop tôt socialement pour aborder de pareils sujets - et encore plus tôt pour conseiller le meilleur spécialiste de telle ou telle pathologie.
Honey tenta du mieux qu'elle put de trancher son dilemme silencieux et opta pour :
- J'espère que vous irez mieux bientôt.
C'était toujours aussi maladroit mais au moins le professeur Vulpesco n'avait pas forcément besoin d'épiloguer, il pouvait se contenter d'une courbette, d'un remerciement poli ou simplement d'un sourire et parler d'autre chose. Des mythologies, par exemple. Un sujet beaucoup moins indiscret pour une première rencontre...
... Ou parler de l'accident de Honey qui était, il fallait bien le dire, une sacrée histoire. La jeune femme n'était jamais gênée d'en parler. Le plus douloureux dans cette affaire n'était pas la cicatrice au bas de son dos ou la quasi absence de motricité mais la mort de Jim ce jour-là. Ils étaient tous conscients de risques, certes, mais la douleur de perdre un ami n'en était pas moins intense.
- On peut en parler, assura la jeune femme. Ca ne me dérange pas. En fait je dirais même que c'est une histoire pleine de rebondissements. Un peu longue, je tâcherai d'être concise (ndlr - spoiler alert : ça sera pas le cas). Tout d'abord il faut savoir que viens d'un monde parallèle, d'une Terre semblable à celle-ci mais deux fois plus grandes et plus avancée en matière de technologie. Avec une bande d'amis de l'université on est devenus des superhéros parce qu'à un moment y en a eu besoin sur ma planète. Mais quelques années plus tard, tous les superhéros de mon monde ont été dépassés par ce qui nous arrivait alors nous avons cherché de l'aide ailleurs. Sur cette Terre. Nous avons créé un téléporteur qui nous a permis de le faire et de nous associer à une ligue de justiciers de Storybrooke. Ils sont venus dans notre monde, il y a eu un gros combat et un immeuble qui s'est effondré dans le processus. J'étais dans l'immeuble. Mais c'est pas grave, je vais bien. J'ai conservé toutes mes facultés mentales - c'est l'inverse qui m'aurait dévastée. Et puis regardez...
Honey interrompit son discours (qui répondait sans doute à la définition très personnelle qu'elle avait du terme "concis") et descendit ses pieds, tous deux chaussés de talons hauts assortis à sa robe, l'un après l'autre de la plateforme sur lesquels ils reposaient puis appuya ses deux mains tremblantes sur le solide bureau du professeur pour se lever, avec une grâce plus ou moins absente puis, une fois stabilisée, croiser le regard du professeur et lui sourire avant de poursuivre son récit, debout, cette fois.
- ... J'ai fait de la rééducation - davantage sous l'impulsion d'un... disons d'un ancien ami que de mon propre chef, je n'étais pas triste de ne plus marcher, vous comprenez ? - et maintenant j'y arrive. La plupart du temps c'est maladroit, je me tiens au mobilier ou à quelqu'un de plus solide et je ne fais ça qu'au laboratoire de la ville où je travaille quand je n'enseigne pas ici, au milieu de mes pairs. C'est... disons qu'ils portent sur moi un autre regard que les étudiants qu'on croise ici. D'ordinaire je suis en chaussures plates pour éviter de tomber, précisa la jeune femme qui, quoique scientifique, avait toujours été très élégante et apprêtée, y compris sous sa blouse de chimiste. Je crois que ce serait indécent de vous montrer la cicatrice en bas de mon dos mais maintenant vous connaissez l'histoire, acheva la jeune femme en se rasseyant, remplaçant un à un ses pieds là où ils devaient être. Personne n'a prévu de m'achever... pas à ma connaissance, du moins. J'aime beaucoup le XXIe siècle mais beaucoup de choses restent à faire. Je conclus que vous venez d'un monde bien différent de celui-ci avant le sort noir de Regina. Je suis complètement étrangère à ce genre d'endroits et je m'en excuse.

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan SJ2banni-re-Honey
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-21, 03:20

Si Dracula avait su ce qu’elle pensait, il aurait probablement répondu qu’il n’était pas un athée. Seulement un animal mû par son instinct qui arrivait à y résister grâce à ce qui lui restait d’humain en lui. Il ne savait plus si la croyance chrétienne était toujours d’actualité maintenant, mais il croyait plus que jamais à l’existence d’une vie après la mort. S’il y avait des Dieux à Storybrook, c’est qu’il devait forcément exister quelque chose après. Peut-être pas comme ils se l’imaginaient de prime abord. Une chose était sûre pour l’ancêtre. S’il venait à trépasser un jour, s’il lui restait toujours une âme, il irait en enfer. Bref, s’il était aussi technique envers le corps humain, c’est qu’il en parlait non pas comme une machine, mais comme un éventuel repas. Le sang des humains était, pour le moment, le seul attrait qu’il voyait chez eux.

C’était si facile de mentir à cette demoiselle. C’en était presque triste à voir. Il la menait en bateau et elle le suivait sans même savoir qu’elle était dans le repère du loup. Joli chaperon rouge, tu sais peut-être que le monstre ne s’appelle pas mère-grand, mais tu ne sembles pas croire qu’il soit dangereux. Belle erreur. Grande erreur. Il a heureusement une autre source d’alimentation, sinon tu aurais pu faire un joli en-cas.

- Hélas, il n’existe pas de cure. Mais je vais bien. Cette maladie rare, mais facile à traiter ne m’oblige seulement à consommer du… fer. Pour mon sang, vous voyez. Mais sinon, cela me donne plus d’avantages que de désavantages.

Comme il lui demandait ce qui s’était passé, elle lui expliqua dans un résumé assez long ce qui avait causé la perte de sa mobilité. Comme elle se levait avec difficulté, il se leva à son tour pour mettre une main à la hauteur de son épaule, sans la toucher. Cette main était là plus pour lui assurer un soutien si besoin que pour vraiment la tenir. Ce n’était clairement pas gentil de sa part. Il le faisait parce qu’il ne voulait pas qu’elle tombe sur son bureau et se fende le front dessus. Disons qu’il aurait eu du mal à se contrôler à la vue du sang…

- Et bien, c’est impressionnant! Cela doit demander énormément de travail pour un tel résultat, mais j’espère que vous êtes satisfaite. J’avouerais qu’effectivement, lever votre robe dans le bureau du professeur de mythologie, même pour montrer votre cicatrice, ne serait peut-être pas bien vu, mais bon. De la chaire reste de la chaire. Pourquoi autant s’en faire avec de la peau, dites-moi? Et je comprends que cela puisse être nouveau pour vous. Moi-même, je ne pensais pas qu’il existait d’autres univers plus avancés technologiquement qu’ici. Moi qui pensais que la plus belle invention existante actuellement est le téléphone! dit-il en riant. Je proviens d’un monde semblable à celui-ci. La seule différence, c’est que je proviens d’une époque antérieure. Les années 1800 étaient de belles années, probablement les plus distingués à mon propre goût. C’était tout simplement somptueux. Mais je sais apprécier la nouveauté et les femmes d’aujourd’hui sont impressionnantes, bien plus qu’auparavant. Fortes, indépendantes, elles montrent ce dont elles sont capables avec intelligence et avec des talons en plus!

Il la détaillait de la tête au pied, songeant qu’elle avait un certain charme. Il en avait connu des humains au fil des âges et elle avait un je ne sais pas quoi de différent, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il eut un sourire séducteur qu’il adressait à tous ceux qu’ils rencontraient et il replaça une mèche des cheveux de son interlocutrice derrière son oreille.

- Dites-moi, vous donnez vos cours dans cette tenue? Les étudiants arrivent à se concentrer? Je ne sais pas si je serais capable de le faire, je l’avoue, si je devais retrouver mes 18 années.

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Something about you positively demands ... intimacy.


Little Miracle:


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan Eroshoney

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-22, 00:16 « Science is magic that works. »

Du fer pour le sang. L'explication était parfaitement logique pour Honey Lemon qui n'allait, de fait, pas chercher plus loin. Il s'agissait peut-être d'une anémie ferriprive. Il était plutôt pâle, effectivement, mais n'avait pas été essoufflé après avoir gravi, en un temps record, les volées de marches qui menaient à l'étage de son bureau, le quatrième. Pour le reste, la jeune femme n'était pas en mesure de déterminer - pas sans examen plus approfondi qu'elle n'était pas normalement censée faire, étant certes docteur (par deux fois) mais pas médecin - s'il souffrait de problème d'utilisation du fer présent dans son corps pour synthétiser l'hémoglobine (ndlr : l'auteure a conscience de l'ironie de la réflexion de son personnage) ou si le problème se situait au moment d'emmagasiner ledit fer dans ledit corps.
Dans tous les cas, le professeur Vulpesco n'était ni une femme en âge de procréer avec de fortes menstruations, ni un bébé, ni une femme enceinte - autrement dit, il ne faisait pas partie des "populations à risque" de développer une anémie ferriprive. Sans compter qu'il avait précisé que sa pathologie était incurable, un point important que le raisonnement de Honey n'avait jusqu'alors pas encore pris en compte.
En fait, il s'agissait sans doute d'un cas clinique dont elle n'avait jamais entendu parler mais sur lequel elle ne manquerait pas de se renseigner - tout en se gardant bien de le préciser à son collègue, la curiosité purement scientifique pouvant ne pas être appréciée quand il s'agissait de sa propre santé.
Une carence en faire qui confère "plus d'avantages que de désavantages", se répéta mentalement la scientifique, qui séchait complètement sur cette énigme et la remisa dans un coin de son esprit afin d'y penser plus tard, se concentrant plutôt sur la question du professeur Vulpesco.
Etait-elle satisfaite de sa petite mobilité retrouvée ?
Honey devait bien avouer qu'elle ne s'était jamais posé la question. Elle était déjà satisfaite de son corps avant, en fait. Devrait-elle l'être davantage parce que maintenant ses jambes bougeaient mieux ? C'était sans doute une réflexion transhumaniste, peut-être sans vouloir l'être, de personne valide qui a les préjugés qu'ont les personnes valides à l'égard des personnes invalides. Honey ne lui en voulait pas. Anthropologiquement c'était très commun.
- Je suis bien comme je suis, merci, se décida-t-elle à répondre sans épiloguer sur le reste des convenances.
En apprenant qu'il venait - seulement d'une certaine façon, pas littéralement et si elle n'avait pas été athée Honey en aurait remercié le ciel tant cela aurait dépassé l'entendement - d'un monde semblable au XVIIIe siècle, la scientifique qu'il s'y connaissait probablement mieux qu'elle en convenances sociales.
La jeune femme se sentit rougir à l'évocation de ses talons. Ca, c'était vraiment stupide. Elle le savait elle-même. Difficile après cela de faire semblant de ne pas avoir entendu. Peut-être qu'en fin e compte elle aussi avait besoin de coaching auprès de Deborah, afin d'apprendre de son assurance face à ce type d'allusion.
Honey se racla la gorge et reprit :
- Je... Oui, manifestement je n'ai pas connu cette époque autrement qu'au travers des livres mais je peux imaginer que c'était très différent de ce monde-ci. Je dois vous avouer que j'aurais du mal à me passer du progrès mais c'est sans doute pour cela que j'ai choisi d'enseigner les sciences fondamentales et appliquées et vous les mythologies. J'imagine que je suis le produit de ma génération, d'une certaine façon, observa la jeune femme après un instant.
Il était certain que Honey vivait avec son temps mais davantage avec le temps scientifique que le reste du temps - le social, par exemple - sur lequel elle était toujours à la traine, pour ne pas dire complètement à la ramasse. Dans tous les cas, elle était beaucoup - mais alors vraiment beaucoup - plus à l'aise dans un laboratoire, à une conférence scientifique, devant une équation à 12 inconnues, qu'en présence de comportements sociaux qu'elle ne maitrisait pas. Comme, exemple pas totalement choisi au hasard, un presque parfait inconnu lui replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille.
De la part de son père, Cinna Lemon, qui travaillait également à l'université et avait toujours eu une relation très forte avec sa fille, Honey aurait su interpréter ce geste comme une démonstration d'affection d'un père pour sa fille. Mais venant d'un homme plus âgé qu'elle connaissait à peine...
Honey se raidit, comme on se raidirait chez le dentiste en anticipation de la douleur alors que, paradoxalement, le médecin vous demandait de vous détendre - ce que Honey faisait toujours chez le dentiste, ayant une hygiène buccale irréprochable. En fait, elle aurait préféré être chez le dentiste, quitte à avoir sa première carie de toute sa vie. Ca, au moins, elle aurait su le gérer.
Par bonheur, cela ne dura finalement que quelques secondes et il s'éloigna. Ouf. Honey pouvait respirer et arrêter de torturer ses méninges pour essayer de comprendre comment ils avaient basculé vers un rapport aussi intime alors qu'à l'origine elle était venue pour du café - qui était devenu du thé - et une discussion sur les mythologies.
Mais quand la jeune femme pensait enfin pouvoir relancer la conversation sur ce qu'elle aurait toujours dû être, son hôte la devança.
Encore.
Et absolument pas d'une façon capable de la mettre à l'aise.
Machinalement, Honey baissa les yeux vers ses genoux, observant sa robe d'été qui s'arrêtait au dessus de ses genoux et réfléchit. Intensément. Elle essayait de comprendre s'il y avait un reproche quant à la décence de ce qu'elle portait mais elle s'habillait comme ça depuis des années et on lui aurait déjà si c'était le cas. Peut-être que c'était une remarque un peu méprisante vis-à-vis des étudiants qui se déconcentraient facilement pour tout et rien. Ou alors c'était du flirt.
Mais ça se pouvait pas.
Pas du tout.
Elle était bien trop jeune pour lui ou lui bien trop vieux pour elle. Peut-être pas ancestral, certes, mais certainement pas de sa génération.
Honey opta donc, après une tergiversation qui lui sembla durer de longs moments, pour ce qu'elle faisait de mieux - les réponses factuelles.
- Eh bien ça m'arrive aussi de mettre des chemisiers, des pulls et des jeans et en hiver je mets des bottes pas des escarpins. C'est... important pour mes étudiants, vous pensez ? Ils sont plus âgés que dix-huit ans. Je ne suis pas capable d'enseigner à des néophytes. Je n'arrive pas à niveler par le bas pour quelqu'un qui commencerait seulement à s'intéresser à l'astrophysique. Mes étudiants sont majoritairement en doctorat, ils sont trop occupés par leur thèse pour se soucier de savoir si j'ai mis des chaussures rouges ou des chaussures jaunes qu'on ne voit d'ailleurs pas quand je suis à mon pupitre. Ils viennent en cours pour ce que j'ai à leur apprendre pas pour... euh... flirter ? Je crois que c'est ce que vous insinuez. Ca ne serait pas déontologique. Pas moral. Je... vous n'aviez pas dit vouloir échanger à propos de nos sujets de prédilection respectifs, professeur Vulpesco ?
Jamais de sa vie Honey n'avait eu autant envie qu'on lui parle de griffons, de sirène et toutes les créatures mythologiques qui pour son esprit cartésien n'existaient pas. Tout plutôt que... ce qui venait de se passer, quel que soit le nom que ça ait.

♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan SJ2banni-re-Honey
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________ 2020-09-22, 21:32

Il aime l’effet qu’il lui fait. Le malaise qu’il ressent de sa part est tout simplement exquis. C’est presque aussi bon que la chasse. Presque parce que c’est encore mieux quand l’humain a peur, mais le malaise est intéressant. Surtout quand l’humaine semble si timide en apparence… Peut-être est-ce lui qui lui fait cet état et qu’elle ne l’est pas d’habitude. Peut-être qu’une autre raison venait expliquer aussi cette sorte de « timidité ». Honnêtement, Vulpesco ne savait pas trop comment expliquer cela, mais il comptait bien le découvrir. Il se doutait que quelque chose expliquait cette manière de réagir chez la professeur. Il sentait dans son discours une certaine force, mais qu’elle n’arrivait pas a géré avec lui. Elle était intrigante. Il voulait savoir à qui il avait à faire. Si ce n’était pas le genre à se mettre sur son bureau aussi facilement que certaines femmes dans cette université, c’était qu’elle était plus que normale. Il aimait les humains indépendants qui ne voulaient pas de lui. Cela faisait du chalenge! Il lui sourit et retourna à son bureau pour s’asseoir, la regardant dans les yeux. Il croisa ses doigts en lui souriant avec un certain amusement.

- Oh… Non… Ne me dites pas que vous avez cru que je voulais vous… Draguer? Voyons! Vous êtes beaucoup trop jeune, trop innocente... Vous n’êtes pas le monstre que je suis, professeur Lemon et je n’ai pas l’intention de vous laisser approchez de moi physiquement, vous en seriez dégoûtée de vous-même… Je suis un monstre et personne n’a encore réussi à me changer. Alors, je m’excuse si j’ai eu des gestes ou propos qui laissent croire que je voulais aller plus loin. Ensuite, je vous en prie, appelez-moi Stefan. Nous sommes entre collègues après tout. Pour poursuivre sur ce que vous disiez, ce que je veux sous-entendre, c’est que les jeunes étudiants ne sont pas toujours aux contrôles de leurs hormones, mais c’est leur faute, pas la faute de l’objet de leurs fantasmes. Si vous avez des étudiants plus vieux, plus studieux, je suis soulagé pour vous. Cela vous évite des problématiques de morale comme vous le mentionnez. Vous avez une morale que je n’ai pas, miss. J’étais seulement curieux de savoir comment vous alliez le prendre. Effectivement, notre sujet de base était nos prédilections respectives… Vous devez avoir tellement de choses à m’apprendre.

La boisson de son invitée étant prête, il se relève et va chercher la tasse avant de tendre l’objet à la demoiselle, observant sa réaction. Comment allait-elle réagir à sa tentative de psychologie inversée? Voudrait-elle tenter de sauver la bête? Allait-elle le prendre mal ou allait-elle être encore plus gênée que précédemment? Tel était la question… Il retourna à sa place, reprenant une gorgée de sa « boisson ».

- Je vais être honnête avec vous, je ne suis pas un professeur comme les autres. Je ne respecte pas les règlements ou l’éthique de travail. J’espère que je ne vous mettrais mal à l’aise plus que vous ne l’êtes. On ne se connaît pas depuis longtemps, mais j’avouerais que je suis curieux d’en apprendre plus sur vous, amicalement parlant. J’essayerais de rester un gentleman, vous avez ma parole. Alors, dites-moi… Qu’est-ce qui vous fascine? Ce dont vous pourriez parler durant des heures dans vos cours?


Contenu sponsorisé




Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan _



________________________________________

 Page 1 sur 2
Aller à la page : 1, 2  Suivant

Qui va à la fac en plein mois d'août ? | Stefan





Disney Asylum Rpg :: ➸ Le petit monde de Storybrooke :: ✐ Les alentours :: ➹ Ecoles