✧ @anastasia romanov

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◇ ◆ ◇

Je ne quittais pas la jeune femme des yeux. Je lui faisais confiance, quelque chose me poussait à croire ce qu’elle me disait. Son visage me disait clairement quelque chose. Elle m’avait confirmé ce que je pensais. Me pinçant les lèvres, je lève le regard vers la jeune femme avant de reprendre la parole.

« Oui je comprends… » énonçais-je à la jeune femme.

Passant une main dans ma chevelure blonde, je reprends rapidement la parole.

« C’est une belle idée ce que vous dites. Finalement, je ne suis qu’un tableau vierge. » avouais-je à la jeune femme « je serais au moins contente de savoir comment j’étais avant. » énonçais-je avec un sourire.

J’étais contente d’être venir voir la rousse, au final, j’étais bien tombée vu qu’on s’étaient apparemment connue avant. Elle savait sans doute qui j’avais été à cette période là. Au fil de la conversation, je fais comprendre à la jeune femme que je n’arrive pas à ouvrir le médaillon que je porte autour du cou. Je me sentais bête d’ailleurs de ne pas savoir l’ouvrir mais d’après ma mère, c’était une protection et je me devais de porter cela autour du cou. Mais la rouquine me mettait sur un nouveau chemin, découvrir ce que pouvais cacher ce médaillon.

« Ça doit être cela oui. Ma mère m’a dit que ça me protégeait et que je ne devais pas le quitter… » avouais-je à la jeune femme.

Mon médaillon s’ouvrit et sur moi se répandit un nuage de poussière de fée avant de me rendre certains de mes souvenirs. Je me souvenais d’une partie de ma vie passée mais je n’arrivais cependant pas à différencier ma vie passée de ma vie à Storybrooke. Je lève le regard vers la jeune femme et lui souris.

« Les Winx. Je faisais partie du Winx Club, je suis sûre que je peux les retrouver. » énonçais-je à la jeune femme « elles sont venues me voir à l’hôpital peu de temps après mon réveil et je suis sûre qu’elles sont toujours à Storybrooke. » énonçais-je à Anastasia « d’accord. »

Je ferme les yeux et essaie de laisser le temps se faire. Devant mes yeux se dissipait de nouveaux souvenirs. Je voyais les Winx me sourire. Je voyais des images de mon enfance. Je voyais ma transformation en fée enchantix. Je me pince les lèvres avant de reprendre la parole.

« Je vois les Winx, le cheerleading, les matchs de baskets. Je vois des images de mon enfance, je crois de mon ancienne vie vu qu’un chateau m’entoure. » énonçais-je avant de reprendre « je vois un visage que je ne connais pas, il m’apparaît très souvent mais je ne sais pas qui il est. » énonçais-je alors avant de rouvrir les yeux « mais j’ai retrouvé une grande partie de ma mémoire !...même si encore certaines choses sont confuses » énonçais-je avec un sourire, heureuse de me souvenir.

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L'image du tableau vierge était une belle image, très poétique - bien plus que ce qu'Anastasia savait être, même si cela ne la rendait pas insensible à l'art sous diverses formes. Elle se contenta pourtant d'opiner, déterminée à rester au maximum dans son rôle de policière, même si l'histoire de Skyler faisait forcément écho à la sienne. Comme si le destin avait voulu les réunir. Peut-être pour qu'Anya aide son ancienne camarade de classe à traverser cette épreuve ? La rouquine avait fini par croire aux signes. Elle y croyait depuis que Puka avait voulu l'emmener à Paris. Mais peut-être que l'intervention de Puka n'avait pas été un signe, tout comme la présence de Skyler dans son bureau pouvait ne pas en être un. Ce n'était pas bon non plus de voir des signes à tous les coins de rue. Anastasia ne voulait ni bercer Skyler d'illusions, ni trop s'impliquer dans une histoire qui n'était pas la sienne.
Alors la jeune femme concentra son attention pleine et entière sur le médaillon, décidant qu'elle aviserait plus tard.
- Il a clairement l'air magique, ce médaillon, fit-elle observer. Ce n'est pas tellement surprenant à Storybrooke. Mais, du coup, oui, je le garderais avec moi si j'étais vous. C"est peut-être vrai qu'il est protecteur.
N'étant pas experte, Anya ne voulait pas s'avancer davantage sur le collier, en dépit de ce qu'elle avait vu. Seule une sorcière ou une fée aurait pu véritablement interpréter la signification de ce qui s'était manifesté à ses yeux, or Anastasia était seulement une Grande Duchesse. On ne pouvait pas avoir toutes les cordes à son arc, après tout.
- Ces Winx, dont vous parlez, reprit la policière, sauraient sans doute vous en dire davantage sur le médaillon. Vous connaissez leur nom et prénom, peut-être ? On sait jamais, j'aurais peut-être une adresse à vous donner. Sinon vous pouvez toujours passer une annonce dans le journal en vous présentant et en expliquant que vous cherchez vos anciennes copines. Y aura bien quelqu'un qui la lira et aura des infos - elles ou d'autres personnes qui les connaissent, développa Anya.
Elle ne s'en faisait pas réellement pour Skyler. Sa perte de mémoire avait l'air beaucoup plus facile à résoudre que celle que la princesse avait connue - et c'était sans doute tant mieux. Combien de personnes rêveraient qu'un coup de baguette magique (ou de médaillon) vienne les mettre sur la piste de ce qu'ils recherchaient, même si ce n'était que partiellement ? Peu de personnes pouvaient se vanter d'avoir la chance de la jeune femme.
Il restait ce visage mystère, certes. Mais Anya eut soudain une idée qu'elle trouva très bonne et la proposa :
- Vous sauriez décrire le visage que vous ne parvenez pas à identifier ? On a des dessinateurs spécialisés dans les portraits robot, peut-être que si vous parlez à l'un d'eux il pourra faire un portrait que vous pourrez utiliser dans vos recherches ou qu'on pourra passer dans notre base de données.
Ca valait sans doute le coup d'essayer, même si retranscrire un souvenir pouvait s'avérer aussi difficile que raconter un rêve une fois réveillé.

✧ @anastasia romanov

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◇ ◆ ◇

Je lève le regard vers la rouquine et lui souris avant de maintenir le médaillon entre mes mains.

« Et en prime, il est tout léger. » énonçais-je avec un petit rire.

Puis étonnement, je me sentais vraiment protéger avec ce dernier autour de mon cou. M’humectant les lèvres, je passe machinalement ma main dans ma chevelure blonde, je lève le regard vers Anastasia avant de reprendre la parole quand la jeune femme en vint à me parler des Winx. Ce nom raisonnait dans mon esprit, au fond de moi, quelque chose raisonnait, comme un souvenir enfoui qui ne demandait qu’à se réveiller.

Haussant les épaules, je finis néanmoins par reprendre la parole.

« Elles sont venues me voir à l’hôpital quelques temps après mon réveil. C’est Aisha et… » je me pince les lèvres « je…je ne me souviens plus du nom des autres. » avouais-je en me grattant l’arrière de la tête.

Elles étaient censées être mes meilleures amies et Aisha était la seule dont je me souvenais. Par la suite, ma poussière de fée me permet de me souvenir de certaines choses de mon passé et je finis rapidement par comprendre qu’il allait falloir que j’apprenne à faire le lien entre mes souvenirs passés et mes souvenirs présents. Et j’aurais sans doute de l’aide, je n’en doutais pas. Finissant par expliquer à la jeune femme ce que je venais de voir dans ma mémoire, je lui fais comprendre qu’un visage que je ne connais pas et là, dans mon esprit alors que j’ignore qui il est.

« Oui je crois…je crois qu’on peut essayer. » avouais-je à la jeune femme « mais j’ignore jusqu’à son nom. » avouais-je finalement « on peut quand meme faire quelque chose ? »

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Skyler accepta l'idée du portrait robot, alors Anastasia s'excusa un moment pour aller voir si le technicien qui maitrisait le logiciel que la police utilisait était disponible. En quittant son bureau, elle ferma la porte derrière elle, estimant que toutes les personnes qui seraient amenées à passer devant son bureau n'avaient pas nécessairement besoin de savoir ce qui s'y passait.
Ce jour-là, il s'avéra qu'Anastasia avait de la chance : le technicien qu'elle recherchait était justement à son bureau quand elle arrivait à sa hauteur. Après avoir attiré son attention, sa collègue lui expliqua brièvement pour quel motif elle venait le déranger :
- J'ai une fille dans mon bureau qui est amnésique mais elle a eu des flashs de souvenirs, avec des visages de ses proches, notamment. Je sais que c'est pas tellement pour ça que tu fais des portraits robots, mais tu crois que tu pourrais ? Je me disais que si on pouvait le passer dans la base de données y aurait peut-être une résultat - si la personne est dans les fichiers. Ou alors dans les archives de Regina et elle pourra utiliser le portrait comme base, avança la rouquine.
Le technicien eut l'air dubitatif et resta silencieux un moment, ce qui avait le don de mettre Anastasia très mal à l'aise. Pourquoi les gens ne faisaient pas comme elle et disaient tout de suite le fond de leur pensée ?
- T'as raison, c'est la première fois qu'on me demande ça. Mais OK. Vas-y, amène la moi.
- Yes ! super ! s'écria la rouquine. Merci Fred, on arrive !
La jeune femme repartit d'un pas décidé jusqu'à son bureau d'où Skyler n'avait pas bougé, ce qui n'avait rien de surprenant.
- Me revoilà, s'annonça-t-elle en repassant la porte dans l'autre sens. C'est arrangé avec le technicien, il est dispo pour un portrait robot. On peut y aller maintenant. Suivez moi, l'invita-t-elle en lui tenant la porte.
Elle attendit que Skyler soit sortie du bureau pour en fermer totalement la porte et lui faire traverser le commissariat jusqu'au bureau de Fred. Elle tira alors une chaise à roulettes pour Skyler et l'installa à côté du technicien en faisant d'abord les présentations :
- Voici notre expert, Fred. Et voici Skyler notre amnésique. Asseyez-vous, je vous en prie. Ca va sans doute prendre un moment, glissa la rouquine. Fred, je te laisse prendre le relais, déclara-t-elle ensuite et allant s'installer sur le bureau derrière le sien, de sorte à ne rien perdre de ce qui se passerait sur le logiciel.
Ce dernier ne se fit pas davantage prier pour embrayer :
- Salut Skyler. Ton travail c'est de me décrire le plus précisément possible la personne qu'on recherche pendant que moi j'entre des paramètres dans le logiciel. Il faut que ce soit aussi précis que possible. Plus c'est précis, plus on a des chances de trouver le susp... La personne qu'on cherche, se corrigea Fred. Tu peux prendre ton temps, revenir sur des détails, comme tu veux. Moi je suis là et je t'écoute.

✧ @anastasia romanov

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J’étais contente parce que peut être que j’aurais la possibilité de trouver le visage de l’homme qui m’apparaissait lors des flashs de mes souvenirs. Cela me rassurait parce que j’allais pouvoir mettre des noms sur les visages qui se distinguent dans mon esprit. Je restais là, assise dans le bureau d’Anastasia tandis qu’elle partait auprès d’un ami à elle qui pouvait m’aider. Tapotant doucement sur mes genoux, je me mords la lèvre inférieure, attendant le retour de la jeune femme qui ne tarde pas à revenir.

Je souris à la jeune femme « Génial, merci ! » énonçais-je avec un sourire.

La suivant jusqu’à son collègue, je lui souris avant de m’installer devant ce dernier. Me mordant les lèvres, je croise les chevilles avant de finir par reprendre la parole.

« Alors je…l’homme qui m’apparait dans mes souvenirs, il est brun, les cheveux courts, il est plutôt grand, il a le nez aquilin et des lèvres peu remplie… » commençais-je.

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Fred ne tarda pas à se mettre à l'œuvre en écoutant la description d'abord très vague que Skyler donnait. Mais plus elle parlait, plus elle parvenait à lui faire corriger le croquis d'abord très grossier qui était apparu sur le logiciel. Tout, de la longueur des cheveux à la forme du menton, en passant par la couleur des yeux et leur forme, fut passer en revue. Fred avait bien remarquer que Skyler ne savait pas trop par où commencer et lui posa de nombreuses questions. Parce qu'avec les premières informations qu'elle donna, il remarqua très vite - et Anastasia aussi - qu'ils n'iraient pas très loin ! La rouquine s'était même demandée si ça allait littéralement prendre toujours la journée et, si oui, si elle pouvait s'éclipser pour faire autre chose de plus constructif pour elle. Et puis manifestement Skyler avait fini par se prendre au jeu. Sans doute que de voir concrètement un visage en face d'elle avait fini par l'aider à le décrire plus en détails.
Et, en fin de compte, moins d'une heure après avoir commencé, ils avaient obtenu un résultat plutôt satisfait.
- Et voilà, annonça Fred en reculant sa chaise à roulettes comme pour admirer son travail. J'crois qu'on aura pas mieux.
- Beau travail, le complimenta sa collègue, ce à quoi le technicien répondit par un clin d'œil entendu. Tu peux le passer dans les fichiers ?
- C'est comme si c'était fait ! s'exclama Fred en appuyant sur trois touches du clavier de son ordinateur.
La machine moulina quelques instants avant d'indiquer qu'elle n'avait pas trouvé de correspondances.
- Désolée miss, commenta laconiquement le technicien en se tournant vers Skyler.
- T'inquiète, tu nous as déjà beaucoup avancées. On sait au moins qu'il n'a jamais rien fait de mal ou qu'il ne s'est jamais fait prendre, reprit Anastasia. Et si tu nous imprimes ça ce sera parfait !
Fred ne se le fit pas dire deux fois. Et le temps que la rouquine se dirige vers l'imprimante, la feuille était sortie. La policière la tendit à Skyler.
- Et voilà. J'espère que ça vous aidera. Le voir, comme ça, presque en chair et en os, ça ravive vos souvenirs ou pas du tout ? voulut-elle savoir par curiosité bien que son rôle soit à présent terminé.
La jeune femme avait épuisé tous les ressorts que la police avait pour retrouvé une personne avec aussi peu de détails. La police n'était pas formée pour rendre ses souvenirs aux gens, sinon elle recevrait tous les malades d'Alzheimer dans ses locaux et la maladie ne serait plus un problème. Mais le portrait robot avait l'air réussi. Il ne devait pas y avoir trente six mille personnes qui ressemblaient à ce jeune homme en ville. Anastasia se demandait même s'il s'agissait du petit ami de Skyler ou non. Après tout, elle s'était quand même rappelé d'un garçon qui n'était pas désagréable à regarder, ce qui pouvait le rattacher à des souvenirs agréables. Sauf si ce type était un sombre connard qui cachait bien son jeu, après tout, c'était aussi possible. Anya savait mieux que beaucoup de gens que les apparences pouvaient être trompeuses. En tout cas, s'ils avaient fréquenté le même lycée dans leurs faux souvenirs, Anastasia ne se souvenait pas de lui, seulement de Skyler.

✧ @anastasia romanov

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Nous ne tardâmes pas à nous retrouver face à un collègue d’Anastasia qui pourrait m’aider à faire un portrait robot de la personne qui me hantait l’esprit depuis mon réveil du coma. Je me pris rapidement au jeu des questions de l’homme en face de moi tandis que ce dernier faisait plusieurs manipulations sur son ordinateur. Je regardais le visage naissant sur l’écran avant de le laisser passer ce dernier dans le logiciel pour voir s’ils le trouvaient.

Rien. Rien du tout. Me pinçant les lèvres, je souris néanmoins à l’homme en face de moi avant de prendre la fichier portrait qu’il venait d’imprimer.

« Merci beaucoup, c’est déjà très gentil. » énonçais-je alors avant de me lever pour faire un câlin au portraitiste. Dans l’euphorie du moment, j’en vins même à lui demander combien cela me coûtait avant de me rendre compte que c’était gratuit. Un petit rire m’échappe avant que je ne tourne le regard vers la rouquine. Prenant la feuille entre mes mains, je me mords les lèvres, fixant ce visage qui me hante depuis mon réveil.

Alors que je m’apprêtais à répondre à la jeune femme, je suis prise d’un flash soudain qui me heurte comme un coup de poignard dans l’estomac alors que devant mes yeux reprenait vie certains souvenirs de ma vie passée, souvenirs reliés à ce visage masculin sur le portrait robot. Valtor. Son nom. Je me souvenais de son nom et de qui il était dans notre monde. Reprenant contenance, je regarde la jeune femme.

« Je crois que…Je crois que je me souviens de lui. Dans notre monde, il s’appelle Valtor et c’est un sorcier maléfique qui a tenté de prendre le pouvoir sur la dimension magique peu de temps avant la malédiction. Je ne me souviens pas de son identité dans ce monde ceci dit mais ça doit être un bon début non ? » demandais-je alors.

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Anya ne put s'empêcher d'esquisser un sourire quand, prise par l'euphorie du moment, Skyler demanda le prix de la prestation de leur spécialiste des portraits robots. Lui-même prit la question avec un sourire et assura que c'était tout à fait gratuit - même si, entre temps, la jeune femme s'en était rappelée. Il fallait seulement que cette information ne remonte pas jusqu'aux oreilles du maire de la ville. Peut-être serait-il capable de rendre ces services payants, ce qui était loin d'être une bonne idée.
La rouquine allait signifier à son ancienne camarade de classe que ce n'était pas grave, qu'à vrai dire sa confusion momentanée était même plutôt amusante, quand elle vit quelque chose passer dans son regard et s'arrêta dans son élan. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il était en train de se passer dans l'esprit de Skyler mais avait vu distinctement une lueur, un éclat d'épiphanie, passée brièvement dans ses pupilles. Alors Anastasia attendit, presque figée dans son mouvement. Elle se demanda si c'était la tête qu'elle avait faite lorsque le souvenir de la menthe poivrée renversée sur le tapis lui était revenu en mémoire et que toutes les pièces du puzzle de sa vie avaient commencé à s'imbriquer de nouveau. Sans doute n'aurait-elle jamais la réponse et ce n'était, en fin de compte, pas grave. L'important c'était tout le reste, les souvenirs revenus et la vie retrouvée.
C'était exactement ce qui était en train de se passer dans l'esprit de Skyler, ce qui conforta Anastasia dans son idée : elle avait eu raison de proposer le portrait robot. Ce visage, enfin rendu tangible par le logiciel, avait ramené un souvenir capital. Un prénom et une fonction dans son ancien monde.
- J'y connais rien en dimension magique, avoua la rouquine, mais se rappeler d'un nom et d'une fonction, c'est mieux qu'un bon début ! l'encouragea la jeune femme. J'espère simplement qu'il n'a pas décidé de prendre aussi le pouvoir sur Storybrooke. On a déjà eu assez de mauvais sorciers aux plans diaboliques, non ?
Dans l'esprit d'Anya, la question était rhétorique. A priori, même les personnes qui avaient pardonné à Regina (et Anastasia en faisait partie) ne souhaitaient pas qu'un autre prenne sa place pour créer un malheur généralisé.
- Ou alors il est peut-être resté dans votre monde d'origine, ce qui serait aussi bien. Quoique, maintenant, avec les pin's de la mairie, on peut retourner d'où on vient et revenir comme on veut. Peut-être que vous devriez tenter le coup avec un proche pour voir si ça vous aide. De mon côté, je crois malheureusement que j'ai épuisé toutes les ressources à ma disposition. Mais je trouve que vous avez fait de très grands progrès depuis qu'on discute. C'est très encourageant. Je serais pas surprise que beaucoup d'amnésiques vous envient de pouvoir vous rappeler aussi vite s'ils en entendaient parler, assura Anya.

✧ @anastasia romanov

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Je pose mon regard sur Anastasia, me grattant l’arrière du crâne.

« C’est vrai que pour une terrienne, comprendre la dimension magique, c’est assez compliqué. » énonçais-je avec un léger sourire.

Le portrait robot de Valtor en main, je respire profondément avant de relever le regard vers la rousse devenue amie depuis peu, étant donné qu’elle n’avait pas hésité à m’aider. Haussant les épaules, je reprends rapidement la parole à la remarque de la jeune femme.

« Je l’espère aussi parce qu’il est vraiment mauvais. Tout du moins, le peu de souvenirs que j’en ai me le rappelle. » avouais-je à la rouquine.

Me dirigeant vers la sortie, je me tourne vers Anya. Me mordant les lèvres, je reprends rapidement la parole.

« On peut vraiment retourner dans nos mondes d’origines ? » demandais-je à la jeune femme « merci beaucoup pour votre aide. Je crois que je vais essayer de retrouver les Winx, elles pourront sans doute m’aider. » énonçais-je avec un nouveau sourire « et elles sauront sans doute s’il est à Storybrooke. » avouais-je à la jeune femme.

Après ses belles paroles, je vins à saluer la jeune femme et quitta les lieux pour retourner à mon appartement. Par chance, j’avais peut être perdue la mémoire sur le long terme mais mes souvenirs reprenaient peu à peu leur place. En tout cas, elle avait raison, c’était un bon début.

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