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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Deux choses sont infinies... {E=MC²+Hermes+Vaiana}

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Vaiana de Motunui
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| Conte : Vaiana, la légende du bout du monde
| Dans le monde des contes, je suis : : Vava, la fille du chef qui n'est pas une princesse même si elle chante et a des animaux de compagnie

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Deux choses sont infinies... {E=MC²+Hermes+Vaiana} _



________________________________________ 2020-10-12, 23:32


La vie c'est comme une bicyclette...
... il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre. (Albert Einstein)
▼۞▼

Je m'étais réveillée avec la boule au ventre. Cela m'arrivait, parfois. Je ne le contrôlais pas. Certains jours, c'était comme si un nuage de sombres pensées s'abattait au-dessus de ma tête et me suivait où que j'aille. Dans ces moments-là, impossible d'entrevoir la moindre éclaircie. Mon monde devenait uniformément noir. Le pire étant que cette saute d'humeur -ou plutôt cet état dépressif pour utiliser le bon terme- entraînait inévitablement un décalibrage de mes pouvoirs. Pour faire court, je déraillais complètement. Le problème, bien entendu, était que je risquais de laisser un cratère à la place de l'endroit où je me trouvais. J'eus beau suivre les enseignements d'Hypérion -à savoir se détendre, tenter de se maîtriser, boire du thé, caresser une chèvre- rien ne stoppa l'overdose de pouvoir grandissant qui bouillonnait en moi et ne demandait qu'à sortir.

La solution idéale : m'assommer avec des somnifères. Hélas, ce jour-là, je ne pouvais me le permettre car il y avait la fête d'investiture du maire. Hermès voulait qu'on en profite pour faire connaître son entreprise. Je ne pouvais donc pas disparaître pendant toute une soirée.

L'héroïne fut ma seule alternative. Elle m'apaisait, me rendait euphorique et enthousiaste. Elle endormait mes capacités surnaturelles tout en me donnant l'impression que tout était sublimé. Sous son effet, j'étais enjouée et super-sympathique : un véritable rayon de soleil. Exactement le genre de promo que recherchait mon boss.

Pour l'occasion, j'avais mis le pull bleu ciel estampillé Hermès Express (avec le logo de l'homme ailé dans la pirogue) et un jean noir. Je trouvais que c'était de bon ton. J'avais parsemé mes joues et mes paupières de paillettes dorées car, sous l'emprise de la drogue, j'avais trouvé que c'était joli, et les gens m'adressaient des sourires polis quand j'allais leur parler. Imperturbable, je leur vantais les mérites de notre entreprise très prometteuse.

"On peut vous livrer à pieds, en vélo, en trottinette et même à tire-d'ailes !"
expliquai-je à une dame tout en battant des bras. "Il vous suffira de cocher votre préférence sur le formulaire de livraison !"

Je lui tendis un stylo bille aux couleurs de l'entreprise. Elle s'en saisit avec crainte et s'éloigna rapidement. Avec une moue, je plaçai une main sur ma hanche. Pour le moment, ça n'était pas très concluant.

Etant donné que je m'étais souvenue trop tard qu'il fallait apporter un cadeau pour Hadès, j'avais déposé un coupon de réduction de Hermès Express sur la pile de paquets emballés. Ca ne me posait pas spécialement de problème de conscience. De toute manière, le dieu des enfers m'avait forcée à passer des tests pour devenir citoyenne de Storybrooke, et je l'avais encore en travers de la gorge vu à quel point ça avait été abominable. Alors, je n'allais certainement pas lui offrir un cadeau de ouf malade.

L'arrivée d'un énorme ours brun chassa ces pensées de mon esprit. J'écarquillai les yeux, bouche bée, avant de comprendre qu'il s'agissait d'une peluche géante.

"Inutile de prévenir la sécurité, c'est pas un vrai." précisai-je à un homme à côté de moi qui n'avait de toute façon pas l'intention de bouger.

Mue par la curiosité, je m'en approchai. Elle était immense, deux fois plus grande qu'un adulte. Elle remuait de temps à autre et poussait des grognements. Soudain, je reconnus la voix.

"Boss ?"
m'étonnai-je.

Les sourcils froncés, je considérai l'ours en peluche d'un air dubitatif.

"Plutôt imposante, votre cavalière."
fis-je remarquer, goguenarde.

Que fabriquait Hermès avec ce truc ? Il avait l'air de peiner à le faire rentrer dans la salle. Forcément, la peluche était deux fois plus grande que la porte. La tête était passée, mais le reste... ça allait être une autre paire de manche. Je remontai les miennes et attrapai une patte avant. C'était tellement doux et moelleux !

"Enchantée, je suis Vaiana. Et vous, c'est comment ?" demandai-je à la peluche.

Je n'étais pas shootée au point de faire la conversation à un faux ours. C'est juste que je trouvais ça amusant. Quoi qu'il en soit, je me mis à tirer pour qu'elle passe la porte.

"Poussez de l'autre côté ! POUSSEZ !" criai-je à Hermès. "Vous vous tournez les pouces ou quoi ?"

Haletante, je m'acharnais sur la peluche qui remuait mollement sans changement notable. Les gens me lançaient des regards moqueurs ou irrités. Soudain, je m'arrêtai et lançai à mon patron :

"Ca serait pas mieux si vous la téléportiez directement à l'intérieur ?"

Pourquoi fallait-il toujours qu'il rende tout compliqué ? Et pourquoi n'avais-je pas eu cette idée lumineuse BEAUCOUP plus tôt ?

"Comme ça, vous pourrez m'expliquer votre délire." soupirai-je.

Je passai une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière. Quelle mouche l'avait encore piqué ? Travailler pour quelqu'un comme Hermès n'était pas de tout repos et même si parfois il était difficile à suivre, j'aimais bien relever des défis et être surprise à chaque instant.


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I get up in the evenin' and I ain't got nothin' to say. I come home in the mornin'. I go to bed feelin' the same way. I ain't nothin' but tired. Man, I'm just tired and bored with myself. You can't start a fire without a spark. This gun's for hire even if we're just dancin' in the dark.


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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!


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________________________________________ 2020-10-13, 10:32


         
Infinitus
“C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement.” Albert Einstein.






Après le départ de Vaiana.


Je restais à regarder l’écran. Face à moi, le générique défilait. En fait, je n’avais pas regarder le film. J’étais absorbé par cette soirée. Qu’est ce qui n’allait pas chez moi ? Pourquoi j’étais toujours seul ? Est-ce que c’était parce que j’étais en décalage avec les autres du fait que je ne venais pas du même monde ? Non. Est-ce que c’était parce que… Je faisais fuir les gens volontairement car j’avais peur de les décevoir. Oui.
J’en prenais conscience petit à petit. Athéna, Galatée pour les amours, Hadès, Apollon pour la famille… Et ce soir Vaiana. Je savais que j’étais devenu bizarre simplement parce que j’avais la trouille. J’avais la trouille de tout briser, j’avais la trouille de mal agir, j’avais la trouille de décevoir, et surtout de ne jamais être à la hauteur des autres.
Sombre, je continuais de regarder l’écran d’accueil de Netflix. En fait, je crééais des problèmes, parce que je les fuyais. Je les fuyais tous, parce que depuis que mon frère Zeus avait eu la folie des grandeurs, et depuis qu’il avait fait souffrir tout mon monde, je regardais les autres avec méfiance. A chaque fois, je me disais… Peut être que cette personne est le prochain tirant ?
J’avais perdu confiance en tout, et je ne croyais plus en rien. J’étais au plus bas. Jacques sauta sur moi, me fit un câlin et me regarda droit dans les yeux.

« Ce ne sont pas nos capacités qui déterminent ce que nous sommes, Harry, ce sont nos choix. »


Je fronçais les sourcils. Il commençait à me taper sur le système. Mais au fond, il avait raison. Il était tant de changer. Et ça commencerait demain.

Le lendemain, boutique de souvenir, quelque part à Storybrooke.


« J’ai causé du tort à quelqu’un. Je veux la plus grande peluche que vous ayez en magasin. »


La jeune femme me regarda en clignant des yeux plusieurs fois. Je crois qu’elle n’avait pas l’habitude qu’on lui demande ce genre de chose.

« Ca dépend du tort… Qu’est ce que vous lui avez fait ? Dispute amoureuse ? Mieux vaut partir sur un coffret passion alors… Dispute amical ? Un petit coffret sensation… Mais une peluche… Vraiment ? »


Hermès regarda la vendeuse, hésitant. Peut être qu’elle avait raison. Peut être que la peluche, c’était pas ce qui lui fallait. Hermès réfléchit. Quel tort avait-il fait à Hadès… ? Hm… Il ne s’en rappelait même pas. Il savait juste qu’Hadès était devenu froid, distant et qu’il l’avait renvoyé balader devant la porte des enfers. Si ca se trouvait, lui même ne savait plus pourquoi il s’était disputé. Mieux valait prendre la peluche.

« Je veux ça. »


Son doigt pointa une énorme peluche ours Dun Boroch. C’était parfaitement ça qui lui fallait, il en était certains.

« Ah… Euh… Il vous faut un paquet ? »


Hermès vit que dans les yeux de la vendeuse, une affirmation de sa part l’aurait détruite. Aussi, il fit disparaître la peluche qui alla directement chez lui, et fit apparaître la somme exacte sur le comptoir l’instant suivant. Avec un sourire malicieux, il déclara plutôt fier de lui.

« Je m’occupe moi même de l’emballage. »


Le jour de la fête.


Hermès s’était téléporté plus loin, avec la peluche dans les bras. Elle était tellement énorme qu’il ne voyait rien. Le dieu s’était servi de ses pouvoirs pour savoir où il devait apparaître. Il avait fait le choix d’apparaître un peu loin, et de marcher. Tout le monde devait voir son cadeau. Tout le monde avait le droit de voir l’amour qu’il avait pour son frère. Tout le monde, devait être au courant, que le pardon était le meilleur remède. Il était le nouveau Hermès. Celui qui pardonnait, et celui qui ne savait plus pourquoi il pardonnait aussi. Mais surtout, celui qui devait accepter les autres.
Derrière l’ours, il passa sa tête pour observer la personne qui lui parlait. Il avait reconnu la voix, et ressenti aussi son aura. Mais c’était mieux de vérifier avec les yeux. Dolos faisait assez de blague comme ça dans son monde, et en plus elles étaient généralement pas très amusante.

« Boss ? »


« Yeap baby ! »


Oui. Qui disait Nouveau Hermès, disait aussi langage cool, pour être cool et paraître super cool. D’ailleurs, il était habillé en mode cool. Il avait mit un jean simple et un gros pull en laine grise. Quelque chose d’indémodable en somme. Mais tellement… Cool ?

« Et moi je me donne Aristide De Dun Boroch, Chevalier de sa Majesté le Roi des Enfers en personne, et Gardien des Abîmes Infernales. Bonjour, Dâme Vaiana la Douce. »


J’étais rentré dans le jeu. Parce que… J’adorai joué. Depuis toujours, et d’aussi loin que je me souvienne, j’adorai jouer. Parce que tout pouvait passer par le jeu. Absolument tout. Je ricanais derrière l’Ours énorme. Puis, sans un mot, je commençais à essayer de le faire rentrer. Ca ne passait pas. J’aurai pu le téléporter à l’intérieur. Mais je voulais que tout le monde me voit. Je voulais arriver triomphant, et voir le visage illuminé de mon frère même si je ne voyais rien derrière l’ours. D’ailleurs, je commençais à pousser plus fort. Vaian m’aida et se mit à crier comme une Sage Femme.

« Je fais ce que je peux ! NON ! C’EST HORS DE QUESTION ! Tout le monde doit voir qui amène ce magnifique cadeau ! Je refuse de rater mon entrée ! »


C’était plutôt réussi. Car, he ne le voyais pas à cause de l’ours, mais la majorité des regards étaient tourné vers nous. Et, je criais assez fort pour que beaucoup de monde m’entende. Finalement, perdant patience, qui n’était pas ma grande qualité, je poussais un peu plus fort. Rompant la limite que je m’imposais tous les jours pour avoir une force juste humaine, je passais à une force légèrement surhumaine. Pas de quoi tout détruire, mais… De quoi passer.
Un peu vite.
Avec Vaiana derrière.
Et perdre l’équilibre.
Et tomber sur Vaiana.
Et me retrouver couché sur elle.
Mon regard dans le siens.
Ca recommençait. On était maudit.

« Pourquoi t’as des paillettes sur les yeux ? »


C’était la première chose que j’avais remarqué. Bon, allez. J’étais le Nouveau Hermès. C’était hors de question d’être désagréable ou louche volontairement pour la faire fuir. Cette fois-ci, je me levais avec une agilité surprenante et je lui prenais la main pour la relever. Mais, avec l’élan, je lui en donnais un peu trop. Et, pour pas qu’elle tombe, je la fis tournoyer comme dans un twist bien calculer. Nous étions désormais face à face, en position inversée. Elle, dos à la porte, et moi en face d’elle. Le gros nounours à nos pieds.

« Mais ça te va plutôt bien. T’as fini tes livraisons ? »


Ah oui. J’étais aussi son patron. Il fallait que je vérifie si elle travaillait bien. Peut être qu’un jour, je devrais être honnête avec elle. Peut être qu’un jour, je lui dirai que j’avais monter cette recherche d’emploi pour simplement pas être tout seul et avoir un peu de compagnie.




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La devise c'est : dans la joie et la bonne humeur, nous livrons toujours nos colis à l'heure! C'est pas si dur à retenir.
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________________________________________ 2020-10-15, 10:34


La vie c'est comme une bicyclette...
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▼۞▼

Yeap baby ?

Je ne connaissais pas encore très bien Hermès, mais ce genre de langage ne lui ressemblait pas. Et puis, pourquoi m'appeler "baby" ? Avait-il fait un blocage sur une rediff de Dirty Dancing ?

Quoi qu'il en soit, je décidai de ne pas insister quand il affirma qu'il ne voulait absolument pas rater son entrée. Qu'il ne se fasse aucun souci : même le gars qui se curait discrètement le nez en fond de salle l'avait remarqué.

JE SUIS DESOLE MON FRERE JE TAIME, HERMES.

Sceptique, je fixai la pancarte que tenait le nounours géant. Wouaho, ça, c'était de la déclaration. Apparemment, retrouver l'affection de Hadès était primordial pour lui. Cela devait venir du fait qu'il avait beaucoup perdu. Il se raccrochait aux gens qu'il connaissait dans ce monde. Une question me traversa subitement l'esprit : si je venais à démissionner du jour au lendemain, m'offrirait-il une peluche de cette ampleur ?

Jamais elle n'entrerait chez moi.
songeai-je.

Le plafond était bas et la surface trop petite. Donc, autant continuer à travailler pour lui. De toutes façons, c'était loin d'être un calvaire : les horaires étaient modulables, toujours changeantes (idéales pour quelqu'un comme moi qui détestait entrer dans une routine), c'était extrêmement bien payé et je faisais du vélo autant que je le voulais. Sans parler du fait que Hermès était un patron super cool. Par moments, il se donnait un air sévère, ce qui le rendait encore plus sympathique. Il n'y pouvait rien, il n'avait pas la tête de quelqu'un que l'on prend au sérieux. Ou du moins, ça ne fonctionnait pas avec moi. Ca ne m'empêchait pas de le respecter puisqu'il était mon supérieur. Même si j'avais un tempérament un peu cabochard, ma famille m'avait inculquée des principes que j'appliquais quand j'estimais que c'était justifié. C'était une manière de rester proche d'eux.

J'en étais là de mes pensées quand je vis le nounours foncer droit sur moi. Les yeux écarquillés, je fis un bond de côté pour l'éviter de justesse, mais ne fus pas suffisamment rapide pour esquiver le dieu. Il me tomba dessus de tout son long et ne trouva rien de mieux que me demander pourquoi j'avais des paillettes sur les yeux.

"Pour faire parler les curieux." grommelai-je. "Vous pourriez vous enlever ? Même si vous avez des ailes, vous n'êtes pas un poids plume."

Et cette proximité non homologuée risquait de faire resurgir un malaise dont on pourrait se passer. Pourquoi me regardait-il ainsi ? Je n'eus pas le temps de me poser davantage de questions qu'il se releva subitement et m'attrapa par la main pour m'entraîner avec lui. Je ne compris pas très bien ce qui venait de m'arriver ; c'était allé si vite ! Je réalisai une fois que c'était terminé : il m'avait fait tournoyer sur son dos façon rock acrobatique. Désormais, j'étais face à lui, haletante et échevelée, avec le nounours à côté de nous.

"Mais ça te va plutôt bien. T’as fini tes livraisons ?"

Hagarde, je clignai des yeux. Il était sérieux ? Après m'avoir bringueballée de la sorte, il reprenait le fil de la conversation comme si de rien n'était ? Vraiment pas banal, comme patron.

"Euh... ouais j'ai tout livré." répondis-je en me penchant sérieusement sur la question.

En réalité, je peinais à me rappeler. Je savais que j'avais remis certains colis à certaines personnes, mais l'héroïne avait un peu troublé mes perceptions. J'espérais que je ne m'étais pas trompée de destinataires. Ca serait sûrement un motif de licenciement, non ? Et mentir à son chef n'était pas recommandé non plus (surtout sans accusé de réception Deux choses sont infinies... {E=MC²+Hermes+Vaiana} 3392629739). J'avais tout faux. Il allait me virer. Il allait forcément me virer si jamais j'avais foiré.

Je tentai de prouver ma bonne volonté en me raccrochant à ce que je pouvais. En sentant les stylos bille estampillés Hermès Express dans ma poche de jean, j'en sortis un et m'écriai :

"J'ai promu l'entreprise auprès des gens ! Promouvu ? Promu."

J'avais hésité quelques instants sur la conjugaison. Je n'étais pas très forte dans ce domaine. Quoi qu'il en soit, j'agrémentai ma réplique d'un sourire enthousiaste. Soudain, un autre détail surgit dans mon cerveau euphorique.

"Une nana m'a donné son numéro !"

Je plongeai la main de plus belle dans mes poches à la recherche du fameux morceau de papier. Puis, je réalisai qu'il fallait que je précise un point essentiel :

"Elle me l'a filé, mais c'est pour vous. Elle a dû vous remarquer quand vous lui avez apporté un colis. Apparemment, elle commande beaucoup et elle a été déçu que ça soit moi qui lui apporte."

A mesure que je me souvenais, je déballais tout sans réfléchir. Graduellement, une boule se forma dans mon ventre, plus forte que l'héroïne, et ternit ma bonne humeur. Je ne souriais plus du tout lorsque je lui remis le morceau de papier en main. Il s'agissait d'une feuille blanche sur laquelle la nana avait inscrit des chiffres agrémenté le tout d'un coeur. Son prénom s'étalait en jolies lettres élancées : Tatiana. Un prénom de bécasse. Pourquoi avais-je de tels à priori ? Après tout, je ne la connaissais pas, et j'aurais dû être heureuse que Hermès ait un rencard, non ? Il souffrait de solitude, ça crevait les yeux. Pourquoi ne parvenais-je pas à me réjouir pour lui ?

"Faut l'appeler." lançai-je d'un ton aussi sec que si je venais d'annoncer : "Faut tout cramer. Tout de suite."

Le visage fermé, je n'avais pas lâché sa main qui tenait le bout de papier. Il fallait que je lâche, mais mes doigts refusaient d'obéir aux ordres donnés par mon cerveau.

"Elle est blonde, elle est belle, et elle est morte de faim."
ajoutai-je avec l'intonation d'une mitraillette (tout du moins, si les mitraillettes pouvaient parler). "Alors vraiment, faut pas hésiter."

Enfin, j'avais réussi à lâcher prise. Je passai une main dans mes cheveux et détournai le regard du papier. Ca me changeait, de faire quelque chose de bien, même si je me sentais très mal de l'avoir fait. Probablement que l'héroïne me mettait trop en vrac.


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________________________________________ 2020-10-15, 13:27


         
Infinitus
“C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement.” Albert Einstein.






Quand j’avais posé la question, je connaissais déjà une partie de la réponse. A chaque erreur, l’application que j’avais fait développé m’envoyer un message d’alerte. Mon regard sur ce dernier, je le regardais un long moment, puis, je levais mes yeux vers Vaiana.

« C’est bien. C’est du bon boulot. »


Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’à chaque erreur, je les réparais. Avec mes pouvoirs, ça me prenait moins d’une minute. C’est pour ça que je n’en faisais pas cas. Si je n’avais pas voulu d’erreurs, j’aurai pris des drones et pas des coursiers. Remettant mon téléphone dans la poche intérieure de ma veste, je l’observais gesticuler, parler, bouger, grimacer. Quelque chose clochait. Elle n’était pas comme d’habitude. Je ne la connaissais pas beaucoup, mais… Quelque chose n’allait pas. Et je comptais bien le découvrir. Sans sourire, mes yeux se plissèrent et se firent plus pénétrant.

« Promu. Ou promouvu, j’en sais rien. C’est comme ça que naisse les mots nouveaux. Tu t’appliques, je suis content. Mais ne te surmène pas trop, tu as l’air assez fatigué. Tu caches tes cernes avec les paillettes. C’est très malin. »


Je n’avais pas souri depuis qu’on avait parlé travail. Là, je m’étais autorisé un petit sourire en coin. J’étais changeant, car je fragmentais bien le travail et à côté du travail. Je me forçais à être sérieux, déjà parce que je considérai que ce métier était importante pour la population de la ville et… J’avais un pressentiment, sur Vaiana. Je ne lui avais jamais dit, mais depuis le début j’en avais un. Je sentais que quelque chose n’allait pas. Et je sentais aussi qu’elle était ravi d’avoir un peu de stabilité. Et malheureusement, ça ne se faisait pas toujours avec humour.
Mon visage se dérida un peu, quand elle me tendit le bout de papier. Doucement, avec une lenteur mesurée, je la prenais. Sa main se referma sur moi, comme si elle n’avait pas envie que je la prenne. Je ricanais légèrement.

« Si elle veut me voir, elle peut prendre la formule très très urgente. Mais vu que c’est une cliente régulière, je m’occuperai de sa première commande. »


Il fallait absolument que je me déride. D’ailleurs, un petit sourire m’échappa quand je remarquais que sa main était toujours sur la mienne. Finalement, elle lâcha prise, et j’en fus presque un peu déçu. Intérieurement, j’aimais bien cette proximité, mais je n’avais pas à le dire. Rosissant légèrement, l’avantage était pour moi. Même si ça se voyait, elle ne saurait jamais pourquoi je rosissais. Elle penserait que c’était le numéro qui m’avait gêné. Je pliais le papier avec soin, et je le plaçais à côté de mon téléphone. Haussant les sourcils, je le regardais avec amusement.

« Tu penses que j’ai besoin de ça ? »


Ce n’était pas dit méchamment du tout. Au contraire, c’était une véritable question. Est ce que j’avais besoin de ce genre d’amourette dans ma vie. Les yeux amusés, je m’étais mis à ricaner. Elle avait du remarquer que je ne supportais pas la solitude la dernière fois qu’elle était venue.

« Je crois que je n’en ai pas très envie, mais qui sait, peut être que le moment venu, je changerai d’avis. »


Je lui adressais un petit clin d’oeil malicieux. Puis, mon regard se tourna sur le reste de la salle qui avait repris le cour de leur conversation normale le temps de leur échange. Le nounours était resté là, et c’était très bien comme ça. Il avait fait son entrée, mais maintenant, il faisait parti de la décoration. Plus personnes ne le remarquait, et donc plus personne ne les remarquaient eux. A part quelques coups d’oeil discret et…

« Oh ! Vous êtes venus ! J’en étais sur ! J’ai eu aussi une invitation ! Je me disais bien… C’est quand même votre frère ! »


J’allais ouvrir la bouche, pour demander à Vaiana si elle pensait si c’était judicieux que je me lance dans une relation qui promettait de n’être que superficielle étant donné que j’étais un écorché, quand cette blonde nous interrompit. Je la regardais, étrangement. C’est vrai, elle était belle. Mais elle en faisait un peu trop. Et elle avait un sourire qui ne lui revenait pas.

« Heu… Oui, et vous êtes ?... »


Elle regarda Vaiana avec un regard plein de reproche et assez sévère.

« Tatiana Von Hers. Vous n’avez pas eu mon petit mot ? »


A moi, elle m’adressa un regard enfantin, espiègle et mielleux. Mais à Vaiana, un regard lourd de reproche et foudroyant. Qu’est ce qui se passait ? J’étais embarqué dans quoi ? Je ne comprenais pas tout.

« Ah ! Si, à l’instant, il est là, c’est très gentil de votre part. Je disais justement que je ferai la prochaine livraison et... »


Son regard se fit félin, comme une lionne prête à attaquer. Qu’est ce qui se passait. Elle se pencha vers moi, et elle murmura, assez fort pour que Vaiana puisse l’entendre.

« Très bien. Venez Samedi. Et on ouvrira cette nouvelle collection de lingerie ensemble... »


Puis, elle me fit un clin d’oeil et partit en me lançant un dernier regard. J’avais rougi jusqu’aux oreilles. Ca ne m’arrivait jamais. Mon regard la suivit des yeux, véritablement perturbé. Elle était revenu au buffet, et me lançait des petits regards sous-entendus. Je m’ébrouais, et je me tournai vers Vaiana. Nous faisant apparaître dans mes mains deux coupes de champagnes. Ca m’évitait d’aller au buffet et de la rejoindre. J’en tendis une à Vaiana.

« Elle a faim, effectivement. Et je ne dis pas ça parce qu’elle est au buffet. »


Je portais mon verre à mes lèvres. J’étais perdu. Ca ne me ressemblait pas. Je n’avais jamais fait ça. Il avait toujours fallu une petite étincelle, un truc, une émulsion. Et là, il n’y en avait aucune. Ca ressemblait surtout à du sexe sans amour. Je n’avais jamais essayé, et j’étais persuadé que ça ne me convenait pas du tout. Mais… J’avais jamais essayé… Si ça se trouvait, ça m’aiderait à oublier Athéna et Galatée.

« Tu crois que je devrais y aller ? Je ressens rien pour elle. Je sais pas si c’est une bonne idée. Je préférai faire autre chose. Enfin, ouvrir un coffret de lingerie, ca serait cool. Mais avec quelqu’un pour qui j’ai un petit truc tu vois. Tu fais un truc samedi ? 
»


Je m’étais étouffé avec mon champagne. J’avais récidivé.

« Tcheuh ! Pardon, désolé. Je veux dire, j’ai pas envie d’y aller, et je veux pas mentir en disant que j’ai un truc de prévu alors que c’est le cas. »


Sous-entendu, je ne veux pas ouvrir un coffret de lingerie avec toi. Pourquoi c’était si gênant ? Je regardais autour de moi. J’avais déjà envie de partir. De m’envoler, loin, là haut. Là où personne ne pouvait me regarder. Me voir, et donc, me juger.



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________________________________________ 2020-10-17, 14:53


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Quel était le pourcentage de chances de voir débarquer la fameuse Tatiana suite au papier que j'avais donné à Hermès ? Très faible. Pourtant, elle était là, en chair et en os. J'aurais dû me douter qu'elle serait présente à la fête d'investiture du maire, mais je devais reconnaître qu'elle avait extrêmement bien choisi son moment pour jouer les intruses. Nous espionnait-elle ? C'était fort probable. Etais-je devenue légèrement paranoïaque depuis qu'un type m'avait prise en filature quelques mois plus tôt ? C'était plus que certain.

La proposition indécente qu'elle fit à voix basse au dieu des messagers -sans aucun effort pour rester discrète- me fit hausser un sourcil incrédule. Eh ben...! En plus d'avoir chaud aux fesses, elle n'y allait pas par quatre chemins ! Elle s'éloigna sur un clin d'oeil tandis que Hermès devenait rouge pivoine. Je me retins de rire face à cette scène improbable. Décidément, il était différent de ses congénères. L'idée qu'Apollon rougisse face à ce genre de proposition était impensable. Au contraire, il en aurait été flatté. Quant à Hadès, même si je le connaissais moins, j'imaginais qu'il aurait été tout aussi content.

Hermès me tendit une coupe de champagne dont je me saisis mais sans aucune intention d'y tremper mes lèvres. Je n'aimais pas spécialement cet alcool et je savais que ça ne faisait pas bon ménage avec l'héroïne. C'était peut-être absurde de prendre ce genre de précautions quand on est camé de base, mais j'avais des principes et je m'y tenais.

Pourquoi Hermès me demandait-il conseil ? Pensait-il que j'étais calée en la matière ? Sa question me tétanisa. Mes doigts se crispèrent autour de la coupe de champagne. Samedi, samedi... Il fallait que je trouve un moyen d'y échapper ! Pourquoi mon cerveau était-il subitement vide comme une noix de coco creuse ?

Il sembla s'apercevoir de sa bourde car il chercha à se rattraper -après s'être étouffé à moitié avec le champagne. Je faillis porter instinctivement la coupe à ma bouche, histoire de paraître occupée, mais me ravisai à temps.

"Euh... samedi je peux pas j'ai..."

Trouve. Trouve VITE ! songeai-je, paniquée.

Je pressai désespérément mon cerveau comme un citron.

"J'ai un copain à déballer."

Hein ? Qu'est-ce que j'avais voulu dire ? O_o

"Enfin je veux dire... j'ai un copain à emballer. J'ai un copain."
affirmai-je en hochant vigoureusement la tête plusieurs fois.

Quel beau mensonge... J'avais juste cherché à éviter un nouveau moment gênant, alors que c'était encore pire de s'enfoncer de la sorte. Au moins, Hermès ne me proposerait plus d'ouvrir un coffret de lingerie en sa compagnie. Etait-ce vraiment ce qu'il souhaitait, ou avait-il parlé sans réfléchir ? J'étais tellement déroutée que je ne parvenais plus à faire la part des choses.

"De toutes façons, vous êtes mon boss."
ajoutai-je fermement.

Avait-il oublié ce détail ?

"On n'essaye pas de la lingerie avec son boss."

Il y avait des limites à ne pas dépasser et s'il était trop tête en l'air pour s'en souvenir, je me ferais un point d'honneur à le lui rappeler. Soudain, j'écarquillai les yeux en me rendant compte d'un détail qui n'était sûrement pas passé inaperçu. Avais-je vraiment dit le mot "essayer" ? Je décidai de détourner légèrement la conversation. Avec un peu de chance, il n'avait pas fait attention.

"Vous n'avez qu'à dire à Tatiana que vous êtes occupé. C'est pas mentir, c'est vrai. Vous ferez bien quelque chose samedi, non ?"

Je pouvais comprendre qu'il soit réticent à passer du temps avec la jeune femme, car elle avait quelque chose d'intimidant. Cependant, à ce train-là, il n'allait jamais trouver chaussure à son pied.

"C'est en forgeant qu'on devient forgeron."

Oulah... décidément, je n'arrivais plus à me suivre. Je me sentais à la fois euphorique et complètement détraquée. Il fallait vraiment que j'apprenne à diminuer les doses. Même si, bizarrement, tout allait très bien avant que Hermès n'arrive. Je réfléchis quelques secondes et repris :

"Ce que je veux dire par là c'est que... si vous ne tentez jamais rien quand vous avez une ouverture, vous ne trouverez jamais la femme qu'il vous faut. Pour avancer, il ne faut pas faire du surplace. Il faut trébucher dans la bonne direction."

Est-ce que ça voulait dire quelque chose ? Je n'en étais pas sûre. Je peinais à me souvenir de ce que je venais de prononcer. Une fois encore, je faillis tremper mes lèvres dans le champagne et agacée, la rendis au dieu.

"Reprenez-la sinon je vais la boire. J'aime pas le champagne. Je préfère le rhum."

Je lui lançai un petit sourire mutin.


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________________________________________ 2020-10-17, 17:10


         
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“C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement.” Albert Einstein.






Je l’observais, les yeux un peu plissés. Tout semblait s’être suspendu l’espace d’un instant. Elle réfléchissait. Puis… Elle sembla trouver. Je le regardais en fronçant les sourcils. Elle avait vraiment une attitude étrange, elle semblait plus déconnecter de la réalité. Après, je ne l’a connaissais pas tant que ça. Mon regard resta un brin soupçonneux. Elle avait un copain. Cette information resta longtemps dans mon esprit. Un peu trop longtemps d’ailleurs.

« Effectivement. On n’essaie pas de la lingerie avec son boss. Ma langue a fourché. Je ne voulais pas dire ça. Je comptais aller prendre un peu l’air. Dans un parc d’attraction, du genre Disney World ou celui des Studios Universal. J’en sais rien trop rien. J’irai avec quelqu’un d’autre. »


J’avais tendu la perche exprès. Je voulais voir si c’était un mensonge, et si elle changerait d’avis. Tout le monde était prêt à tout pour aller dans les parcs d’attractions. C’était quelque chose qu’il avait découvert dans ce monde. Lui, n’y était jamais allé, mais il avait remarqué qu’à chaque fois qu’on parlait de l’endroit, c’était l’euphorie générale. C’était malin. Mais en même temps, il ne fallait pas oublier qu’il n’était pas que le dieu des messagers… Il était aussi le dieux des voyageurs et… des voleurs roublards. Dans son esprit, un petit gnome vil et machiavélique se frottait les mains alors que le plan était en route. Alors, qu’à l’extérieur, il regardait Vaiana d’un air totalement désintéressé. Préférant jeter un coup d’oeil au fond de sa coupe de champagne vide, ou de regarder les invités d’un air assez rêveur.

« Et de toute façon, on ne va pas dans les parcs d’attractions avec son boss. D’ailleurs, avec son boss, on travaille, c’est tout. »


Je réfléchissais. Mon regard fixait le plafond, les yeux plissés, comme si je cherchais quelque chose à y voir. Enfin, je réfléchissais. Je faisais semblant de réfléchir. Je comptais bien la tourmenter encore un petit peu sur le sujet.

« Je vais lui dire la vérité, tu as raison. Je vais à Disney World. Je peux pas passer chez elle. Comme ça, je l’emmènerai avec moi, et le tour sera joué. Elle osera pas me sauter dessus dans le parc, et on verra si c’est une relation fragile qu’elle veut ou un truc sérieux ! T’es une génie. Tu le savais ça ? »


Je levais mon verre à son honneur et je lui adressais un regard malicieux. Avec un léger clin d’oeil, je terminais le verre et sourit en coin. Puis, de l’autre, je prenais celle qu’elle me tenait. Elle parla de forgeron. Je la regardais en fronçant les sourcils. Qu’est ce qu’elle me racontait ? Est-ce que c’était une des nombreuses expressions de ce monde avec lesquelles j’avais encore du mal.

« Quel forgeron ? Tu veux parler de mon frère ? Héphaïstos ? »


Qu’est ce qu’il avait à voir là dedans ? Je n’étais pas forgeron moi. J’étais facteur. Et depuis pas longtemps. J’écoutais avec attention ce qu’elle disait sur trébucher dans la bonne direction. C’était pas idiot. Ca se tenait même plutôt pas mal. J’affichais une moue pleine de respect et croisait mes bras en écoutant ces précieux conseils.

« J’ai trébuché pleins de fois sur toi depuis qu’on s’connaît, c’est rigolo ce que tu dis !  »


Je m’avançais, et lui mettait une main sur l’épaule, adressant un regard espiègle et malicieux.

« Je plaisante. Cette fois-ci, c’était de l’humour. Je sais ce qu’il me reste à faire. »


Je hochais la tête, confiant. Et je buvais la coupe de champagne que Vaiana m’avait donné pour avoir du courage. Même si l’alcool ne me faisait rien. Ca donnait du courage. Ravi, je me tournai et faisait de grands signes à Tatiana pour qu’elle nous rejoigne. Croisant les bras, mon regard se tourna vers Vaiana, satisfait.

« Regarde bien comment on s’y prend avec les femmes. »


Elle mit du temps à venir. Bien que j’avais remarqué qu’elle avait vu mes signes, elle avait fait semblant de continuer à discuter avec les autres. Puis, elle m’avait souri. Et elle s’était mise à discuter avec un autre groupe de personne. Puis, je voyais bien qu’elle me regardait encore. Et encore un fois.

« Tiens, regarde ce que je te disais, elle arrive. Je suis trop fort. Un vrai cador. Hé méh ! La sale garce! »


C’était parti tout seul. Alors qu’elle arrivait droit sur lui, elle avait brusquement tourné à droite et elle avait attraper un autre homme par le bras et l’avait embrassé dans le cou. J’avais ouvert la bouche. Puis je l’avais refermé. Mes yeux étaient passés à son doigt. Elle portait une alliance. Et aussi l’homme qu’elle venait d’attraper par le bras. Oh mon dieu. Non non non ! Ca c’était hors de question. Elle me regarda d’un air coquin par dessus l’épaule de son mari. Moi, je ressemblais à un personnage de bande dessiné. Je faisais « NON NON NON » avec la tête de manière très très catégorique. Elle me jeta un petit regard désolé, et je suis sûr que l’instant d’après, elle m’avait dit « On verra. » en me regardant. Je lisais un peu sur les lèvres. J’étais embarqué dans une sale affaire. Je n’étais pas un briseur de couple. Et si le mari me cassait la gueule ? Ah oui. J’étais un dieu. C’était pas possible. Qu’est ce que je pouvais être bête parfois. Mais quand bien même. Ca ne se faisait pas. J’avais une étique. Morose, je regardais autour de moi, et je fis une grimace. J’avais déjà envie de partir. Cette fête ne m’intéressait plus. Mon moral baissait aussi vite qu’il montait. Ca avait toujours été comme ça. Je fis apparaître une bouteille de rhum de 30ans d’âge et je l’a plaçais dans les mains de Vaiana.

« Tiens, cadeau. Bon, j’irai tout seul samedi. Ou j’irai pas. J’irai à Olympe. P’t’être. J’en sais rien. Enfin, on s’en fiche. C’est pas important. Ce qui est important, c’est que tu aies quelqu’un dans ta vie ! Tu me le présenteras hein ? »


J’étais un peu plus déridé de visage et je souriais. Mais j’avais envie de partir. Et si je fuyais ? Comme d’habitude ? Je pouvais me téléporter, à des kilomètres au dessus de nous et m’envoler. Mes yeux regardèrent le vide un court instant. J’en avais vraiment envie. Je regardais sans trop les voir tous ces gens qui semblaient rire, passer un bon moment, échanger, dialoguer. En fait, je les enviais. Je n’avais jamais rien eu de tout ça, parce que j’en avais peur. D’ailleurs, la foule commença un peu à m’oppresser. Il y avait plus de monde que je n’avais imaginé. J’enlevai ma veste, et je l’a mis sur mon épaule.

« Bon. Je crois que je devrais y aller. Hadès a eu son cadeau, il a eu le message, et il semble occupé. C’est normal c’est sa fête. J’irai le voir seul à seul à la Mairie, de toute façon, il faut que je lui parle d’Olympe. Bah. Tiens. Samedi, c'est bien samedi. »


Et… avec la morosité, venait le sérieux, et les obligations divines. J’avais fait une grimace, et mit les mains dans les poches. Je pouvais partir. Mais en même temps, je regardais aussi Vaiana. J’avais envie de rester avec elle. Parce qu’elle me jugeait pas. Et que je l’aimais bien. Alors, je trainais. Peut être que j’allais rester. Ou partir. En tout cas, j’étais toujours là, avec ma tête de grognon.




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________________________________________ 2020-10-22, 12:49


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Je n'avais pas bronché quand Hermès avait parlé d'aller dans un parc d'attractions durant le week-end, car je n'avais jamais mis les pieds dans aucun d'entre eux. Ca avait l'air plutôt cool, surtout que j'étais taillée pour les sensations fortes, mais je n'avais pas d'attente particulière à ce sujet puisque je ne m'y étais jamais rendu. Et de toute manière, comme il l'avait souligné, on ne va pas dans les parcs d'attractions avec son boss. Sauf peut-être en cas de sortie organisée par le comité d'entreprise, mais Hermès Express était loin d'avoir autant d'envergure pour l'instant.

"Il faudrait songer à créer un comité d'entreprise."
déclarai-je, suivant le fil de mes pensées.

Evidemment, mes paroles n'avaient aucun sens sorties de leur contexte, surtout que le dieu des messagers sautait lui aussi du coq à l'âne puisqu'il parlait de son frère Héphaïstos. Je tentai de raccrocher les wagons de la conversation, sans succès.

"J’ai trébuché pleins de fois sur toi depuis qu’on s’connaît, c’est rigolo ce que tu dis !"

Oh, ça c'était en rapport avec ce que j'avais dit, mais jamais je ne l'avais insinué en ces termes ! J'écarquillai les yeux de stupeur. L'héroïne ne m'aidait vraiment pas à y voir plus clair. Hermès posa brièvement une main sur mon épaule en m'affirmant qu'il s'agissait d'une plaisanterie.

"Regarde bien comment on s’y prend avec les femmes."

Par avance, je sentais que cela risquait d'être épique. J'observais son petit manège en silence, les mains dans le dos. Lorsqu'il traita Tatiana de garce, je clignai des yeux et affichai une moue de désapprobation. Elle ne me paraissait guère sympathique, mais ça n'était pas une raison pour l'insulter. Qui plus est, ça ne ressemblait pas à Hermès d'être aussi grossier. Quoique... qu'en savais-je après tout ? Je ne le connaissais que depuis quelques jours.

Je détaillai Tatiana attentivement et compris le désarroi de Hermès quand j'aperçus une alliance briller à son annulaire gauche, sans parler de l'homme auquel du cou elle était pendue.

"Au moins, elle est franche." fis-je d'un ton mi-désabusé, mi-ahuri. "Faut souligner ça."

Visiblement, la polygamie n'était pas au goût de Hermès, dont la déception allait de pair avec la tristesse que je lisais au fond de ses yeux bleus. Je manquai de basculer en avant quand il me confia une bouteille de rhum pleine. Je cramponnai mes bras autour et émis un "Aoutch !" Sacré cadeau ! Pourquoi avait-il fait ça ? Noël était dans plusieurs mois, quant à mon anniversaire, il était encore plus loin sur le calendrier !

"Ca serait sympa de prévenir la prochaine fois que vous faites apparaître un truc dans mes bras..." marmonnai-je en soupesant la bouteille. "Mais merci... Je crois ?"

Je n'étais plus sûre de rien. Il était vraiment bizarre. Il souriait de nouveau, mais sa joie était feinte. Il se forçait à avoir l'air heureux. Je trouvais encore plus triste de faire semblant. Pourquoi ne s'autorisait-il pas l'abattement et l'amertume ? Craignait-il qu'en s'y abandonnant, il allait sombrer ? Si c'était le cas, je pouvais le comprendre. Par moments, j'étais sujette à de tels pics de déprime que je ne parvenais pas à quitter le lit. Quand on songe à tout ce qu'on a perdu, on n'est plus capable d'avancer. La perte, la peine, tout paralyse.

"Je dois vous présenter qui ?"

Encore une fois, j'avais perdu le fil de la conversation. Ou alors, je n'avais pas vraiment écouté. Je savais que c'était impoli mais j'avais un mal fou à rester concentrée, par moments. J'essayais de repousser le brouillard de sombres pensées qui assaillaient mon esprit.

"Ah, le copain ! Oui oui, je vous le présenterai."
me souvins-je d'un ton fuyant.

Hermès était de nouveau maussade. Il s'abandonnait à la morosité. Tout compte fait, je préférais quand il était joyeux. Il parlait de partir et je ne voyais pas comment le retenir. S'il avait envie de s'en aller, qui étais-je pour l'en empêcher ? Même s'il venait d'arriver, le choix lui appartenait.

"A demain au boulot, dans ce cas." dis-je avec un sourire forcé. "Euh... non, à lundi ! Parce que demain c'est dimanche. On ne travaille pas le dimanche."

Ce fut le moment que choisit le maire pour faire son discours. J'en profitai pour poser la bouteille de rhum par terre, à mes pieds. Il ne faudrait pas que j'oublie de la prendre avec moi en partant.

"Merci à tous d'être venu pour mon anni..."

Il se coupa brusquement pour reprendre quelques secondes plus tard :

"...une fête de la nouvelle Mairie ! Nouvelle, parce que... elle est neuve. Et nouvelle aussi, parce que... on a refait la peinture du plafond."

Il indiqua ce dernier du doigt et je levai la tête avec une moue d'approbation. C'est clair que ça changeait tout. Hadès poursuivit en faisant une dédicace à ses enfants et voulut raconter une blague mais son micro fut coupé à cet instant.

De toute manière, je n'écoutais plus vraiment, car mon attention avait été attiré vers le buffet, où un coq rachitique cherchait à picorer des cure-dents.

"Hei Hei ?" fis-je, stupéfaite.

Comment pouvait-il se trouver ici ? Je me souvenais l'avoir enfermé à double tour dans mon studio ! A moins que les effets de la drogue ne m'en aient seulement donné l'illusion ? M'avait-il suivie jusqu'à la mairie ? Avait-il des talents cachés dans le domaine de la filature ? C'était à n'y rien comprendre, surtout que j'étais venue en vélo ! Il avait trottiné drôlement vite.

Imperturbable, il continua de picorer un cure-dent en se moquant de l'olive qui se trouvait au bout.

"Hei Hei, non !"
m'écriai-je, réprobatrice.

S'il se coinçait un bâtonnet en bois dans le gosier, j'allais devoir passer des heures chez le vétérinaire. Ca coûterait un bras. Aussi je me précipitai vers lui pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Au même instant, des ballons écarlates tombèrent du plafond en quantité industrielle. Je chassai les premiers en tapant dessus, mais bientôt, ils furent tellement nombreux que je n'y voyais plus. Je heurtai des gens -chocs amortis par les ballons- j'entendis d'autres ballons exploser, mais je maintins mon cap. Le buffet était droit devant moi. Il suffisait que je m'imagine marcher sur un fil...

Peu à peu, je parvins à tenir les ballons en respect. Ils s'éloignèrent, éclatèrent, se volatilisèrent. Je ne m'en occupais plus, trop focalisée sur Hei Hei. Ayant le champ libre, je me précipitai vers la table -sur laquelle il n'y avait plus aucune victuaille- et refermai mes doigts autour de la gorge du poulet.

"Je te tiens !" m'exclamai-je, extatique.

Un grand éclat de rire moqueur parcourut la salle. Ahurie, je m'aperçus que je ne me trouvais plus dans la mairie de Storybrooke, mais dans une sorte d'amphithéâtre comme on en trouve dans les universités. Un tableau noir couvert de symboles barbares mathématiques me faisait face. Je me rendis compte que j'étais à demi allongée sur le ventre, sur une table de bureau, les bras tendus avec Hei Hei qui piaillait entre mes mains.

Un vieil homme, occupé à écrire sur le tableau, se retourna vers moi. La craie en l'air, il cligna des yeux dans ma direction. Il semblait perplexe. Sa tête me disait quelque chose... Etait-ce un habitant de Storybrooke que j'avais déjà croisé ? Peut-être que je lui avais livré un truc...

"Oh, merci Miss Irving. C'est exactement ce que je cherchais pour illustrer cette question fondamentale." déclara-t-il bientôt comme si cette situation était tout à fait normale.

Parmi la multitude d'équations sur le tableau noir, il indiqua du bout de sa craie une question qu'il venait d'écrire :

POURQUOI LE POULET A-T-IL TRAVERSE LA ROUTE ?

Je battis des cils, bouche bée. C'était limpide, je venais seulement de capter ce qui était en train de m'arriver : je faisais un bad. Je réagissais mal à l'héroïne -ce qui était surprenant puisque j'en consommais régulièrement, mais cela pouvait s'expliquer car j'avais été contrainte de changer de fournisseur. Elle n'était sûrement pas de très bonne qualité.

Rassemblant le peu de dignité qu'il me restait, je me redressai tout en serrant Hei Hei contre moi, ce qui provoqua un nouvel éclat de rire dans la salle. Je me retournai et découvris une flopée d'étudiants tous endimanchés, en pantalon droit et raie bien nette sur le côté, avec cheveux lustrés. Wouaho... j'avais vraiment des hallus ultra spéciales. Il n'y avait que des garçons, aucune fille.

"Pourquoi d'après vous, Miss Irving ?"

Encore ce nom étrange. Pourquoi le petit vieux m'appelait-il de la sorte ?

"Parce que..."

Il attendait vraiment une réponse à une question aussi débile ? En tournant la tête vers lui, je remarquai qu'il me fixait tout en remuant légèrement sa moustache poivre et sel. Vraiment bizarre, ce type. Où l'avais-je déjà vue, bon sang ?

"Il a sûrement ses raisons. Pourquoi nous, on traverse la route ?" fis-je en haussant les épaules. Parce qu'on a toujours quelque chose à faire de l'autre côté."

C'était une hallu, donc je n'était pas obligée de m'appliquer à réfléchir. Un murmure loin d'être flatteur parcourut les élèves. Baissant les yeux sur Hei Hei qui remuait contre moi, je réalisai que je portais une jupe noire ainsi qu'un chemisier. Des bas et des chaussures à talons simples mais très moches complétaient la panoplie de "J'ai braqué la garde-robe de ma grand-mère". Et encore, ma grand-mère s'habillait beaucoup mieux sur Motunui. Mes cheveux étaient relevés en un chignon duquel beaucoup de mèches rebelles dépassaient -je le devinais du coin de l'oeil.

"Réflexion pertinente." nota le vieil homme, enthousiaste. "Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement de votre référentiel."

Hein ? On pouvait activer le décodeur ? Je ne pensais pas mon cerveau capable de produire des hallucinations aussi élaborées.

"Posez le poulet par terre. Près de la règle en métal. Cette dernière fera office de route. Nous allons faire une démonstration." lança le professeur.

Peu convaincue par l'idée, je m'exécutai malgré tout. Hei Hei poussa un piaillement et resta parfaitement... immobile. C'était bien la première fois de sa vie.

Tournant la tête vers la droite, j'aperçus Hermès qui était assis à un autre bureau, un peu à l'écart, comme s'il supervisait le tout. Il était habillé dans le même style que les autres, ce qui lui donnait un petit côté pépère et il avait des lunettes sur le bout du nez. Il semblait aussi étonné que moi d'avoir atterri ici. Avait-on une hallucination collective ? Ne s'agissait-il donc pas d'un bad ?

Hei Hei poussa un piaillement qui résonna dans toute la salle et au lieu d'avancer dans n'importe quelle direction, il décida de grimper sur la règle en métal et de la picorer. Tic tic tic tic tic...

"Vraiment très intéressant..."
murmura le vieil homme.

Le pire, c'est qu'il semblait vraiment fasciné par mon poulet. Indéniablement, ce petit vieux était un imbécile.


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________________________________________ 2020-10-22, 15:33


         
Infinitus
“C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement.” Albert Einstein.






J’avais juste répondu à Vaiana par un signe de la main. Tout simplement parce que parler avait été trop difficile, et qu’au final, je n’aurai rien eu à dire. Qui plus est, elle aurait rapidement compris ma détresse. Quoi qu’elle était visiblement… un peu perturbée aujourd’hui.
Tournant le dos, je me dirigeais vers la sortie. J’avais appris que c’était mieux, de se téléporter dehors. Ca éviter certains accidents, comme des gens qui veulent s’appuyer sur vous, et qui, la seconde d’après se retrouve par terre parce que vous n’êtes plus là. D’ailleurs, j’allais juste m’envoler, une fois dehors.
Car je ne savais pas vraiment où aller. Alors que je marchais, en traînant un peu la patte vers la sortie, le discours d’Hadès commença. Je me retournais, prêt de la porte, et finalement je me résignais à en écouter une partie. Mais… J’avais quelques troubles de l’attention. Comme mon frère d’ailleurs. Car à partir du moment où il commença à changer de sujet, je n’écoutais plus. A la place, j’étais absorbé par l’observation d’un poulet qui semblait un peu idiot. Je fronçais les sourcils. Qui avait un poulet pour animal de compagnie déjà ? J’en avais déjà entendu parlé en quelque part. Mais je ne me rappelais plus qui.
Curieux, je continuais de l’observer. On disait parfois de ce genre d’animal ou ce genre de personne, que s’ils avaient inventé la dynamite, ils auraient pété avec. C’était le cas de ce poulet. Je fronçais les sourcils. Soudain, Vaiana sembla traverser la salle en direction de ce dernier. Ah ! Ca me revenait. Elle m’en avait parlé. Bon, elle semblait gérer la situation. Je me retournais, en sortant de mes rêveries.
J’étais ailleurs. De toute façon, elle n’avait pas besoin de moi. Elle avait quelqu’un dans sa vie qui faisait amplement l’affaire. Pourquoi tout ça me trottait dans la tête avec obsession ? J’allais passé la porte, quand une flopée de ballon me tombèrent dessus. Je commençais à jurer. Gesticulant, je soupirai et j’agitais les bras. Mais qu’est ce que…

L’instant suivant, j’étais ailleurs. Assis, sur une petit bureau, je surplombais une grande salle étrange. Elle ressemblait à un amphithéâtre de l’empire romain. Mais… Les gens étaient drôlement vêtu. Mon regard passa rapidement sur mes vêtements, puis sur ce qu’il y avait de proche, tout autour de moi. Enfin, mon regard balaya la salle d’un geste rapide.
J’avais l’habitude. J’avais déjà voyagé dans d’autres mondes, et j’avais aussi subi les attaques de mon frère, Dolos. Je savais ce qu’il fallait faire dans ce genre de situation. Mes yeux se plissèrent derrière mes lunettes. J’observais un petit attroupement qui s’était formé autour d’un poulet et de…

« Vaiana ? »
avais-je murmuré.

Ce n’était pas vraiment bon. Cela voulait dire que je n’étais pas seul à avoir passer dans… ce monde ? Cette illusion ? Concentré, je faisais la procédure habituel. N’écoutant pas ce que l’homme disait à Vaiana. Ca n’avait pas d’importance.
Première étape, je vérifiais si j’avais encore mes pouvoirs. Voulant faire apparaître discrètement un stylo, je ne pus contempler que ma main vide. Bon. Ca allait être plus compliqué que prévu… Mais j’avais l’habitude, ça ne me faisait absolument pas peur. Je savais que nous étions toujours les même, même sans nos pouvoirs.
Deuxième étape, qui j’étais. Car les gens semblaient me regarder comme si je faisais parti du décor. Mon regard se posa sur mes affaires. Quelques notes, écrites à la va-vite sur des feuilles blanches étaient ça et là. C’était bien mon écriture. Pourtant j’étais sur de n’avoir rien écrit. Surtout, je ne comprenais pas un traître mot de toutes ces lignes de calculs. Enfin, sur ma gauche, une petite sacoche en cuire noire devant m’appartenir. D’un geste discret, je m’en saisis. A l’intérieur, un nom était écrit sur une étiquette.

« Scott Glenn, Assistant du Docteur Albert Einstein. »

Mes mains se serrèrent sur la mallette en cuir. Ca devait être mon nom. Et je devais être l’assistant du vieux monsieur qui semblait fasciné par le Poulet de Vaiana. Bien… Troisième étape… Sortir d’ici, pour voir si nous étions dans une illusion, ou dans un monde à part entière. Les illusions avaient des défauts, alors que les mondes, non. Je me risquais à me lever. Quelques curieux me regardèrent, mais détournèrent immédiatement le regard pour aller vers Einstein. Bon. J’avais le droit de faire ça. Mais je devais quand même resté discret.
Mon regard se perdit sur les autres… Ce n’était que des hommes… Sauf Vaiana… Ca allait être compliqué… Si je l’a prenais à parti, ça se verrait tout de suite… J’étais un survivant. Dans mon monde, l’action et les décisions immédiates m’avaient valu ma survie… Mais le problème… C’était que je ne venais pas de ce monde là. Je ne savais pas qui était Albert Einstein. J’avais déjà vu des gens s’habiller comme ça dans mon monde, il y a longtemps. Mais ça n’y ressemblait pas du tout. Bref.
J’étais totalement perdu.
Je me décalais… Et je sortais de la salle. Personne ne m’avait remarqué… Bien. J’arrivais dans le couloir, et je regardais autour de moi à la recherche d’une idée. Il fallait que je récupère Vaiana, et ce rapidement. Car j’étais convaincu qu’elle avait la même conscience que moi d’être dans un autre monde. Les couloirs étaient presque vide. Un seul homme passa et me salua.

« Salut Scott. »


« Salut ! »


Je lui rendais avec un grand sourire. Bien, ça confirmait le fait que je m’appelais bien comme ça. Ce dernier parti… Me retrouvant seul, je tournais plusieurs fois sur place, cherchant une idée en regardant tout autour de moi. Déjà, je compris que nous étions à l’Université de Princeton. C’était marqué sur un tableau. Bien, nous étions dans leur monde. Enfin, pas le miens, mais celui de Vaiana. Mais à en juger par leurs tenues… Pas à la même époque… Enfin, j’en savais pas tellement grand-chose. Mais à Storybrooke et dans le monde réel, je n’avais vu personne s’habillait comme ça, hormis dans des restaurants à thème… Tout commençait à arriver dans mon esprit… Nous étions certainement dans le passé…
Soudain, je sortis de ma rêverie. Une idée me vint. L’alarme à incendie. Elle trônait à quelques mètres de moi… Ce n’était qu’un simple levier à actionner…
Sans réfléchir, je regardais autour de moi. Et, une fois seul, j’abaissais le levier…
Aussitôt, une pluie artificielle et une vieille alarme mécanique se mit à beugler dans toute l’Université. Les étudiants, sortirent, paniqués et commencèrent à se ruer vers la sortie… Ils furent de plus en plus nombreux. Dans la cohue, je réussis à piquer un parapluie discrètement. Même sans pouvoirs, j’étais aussi le dieu des voleurs !
Rentrant dans l’amphithéâtre que je venais de quitter, je croisais les étudiants qui sortaient en ruminant.

« Franchement ce système est vraiment à revoir... »


« J’espère que y’a vraiment le feu, parce que j’ai la flemme de marcher. »

« On allait bien rire en plus. T’as vu la petite Nigger et son poulet ? Tu crois qu’elle l’a amené pour le bouffer ? Ca m’étonnerait pas... »


« J’sais pas pourquoi Einstein a insisté pour qu’elle soit là… C’est une descendante d’esclave et... »


Je dépliais le parapluie devant eux. D’un seul coup. De tel sorte que les baleines allèrent directement fouetter leurs visages dans un claquement sec. Dans la cohue, je passais au travers d’eux, la masse d’étudiant cachant que j’étais l’auteur du méfait. En plus, la pluie tombait à torrent dans la salle.
Tous les élèves étaient en train de partir. Moi, j’avançais à contre courant de la marche, parapluie au dessus de ma tête. Gravissant les tables, je sautais d’une en une pour aller plus vite. En quelques enjambés, je me retrouvais devant Vaiana, qui, visiblement ne connaissait pas la procédure à suivre en cas d’incendie car elle regardait les autres partir, et… Albert, qui avait les mains sur les hanches, contrariés.

« Juste au moment intéressant. Quelle idiotie ! Encore un sot qui a voulu anticipé la fin des courts ! C’est la cinquième fois ce mois-ci ! Ah, Scott ! Parfait. Mais, soyez galant, protégez plutôt Miss Irving. »


Par réflexe, j’avais compris qu’il fallait que je protège mon boss. Aussi, je fus soulagé de voir qu’il était assez galant. Mon bras se tendit sous Vaiana, et je me serrais un peu pour la protéger de la pluie artificielle qui n’arrêtait pas. Albert tordit ses moustaches et se mit à fulminer.

« Je leur ai déjà dit ! Augmentez les financements du Docteur Mehli pour qu’il avance sur son système de détection ionique anti-incendie ! Mais non ! La science doit aller à la guerre Monsieur Einstein ! Pas au quotidien ! »


Sous mon parapluie, je hochais la tête. J’étais son assistant, je devais forcément être d’accord. Einstein, finalement, commença à partir. Il parlait encore à lui même, mais se retourna avant de sortir.

« Puisque le cours s’est terminé en avance, retrouvez moi dans une heure dans mon bureau Scott. Et vous aussi, Miss Irving. Et amenez le poulet. On terminera cette étude dans le calme de mon bureau. Tant pis pour les autres, ils resteront dans l’ombre de leur ignorance… Attendez avec elle, Scott. Vous savez pourquoi… J’aime bien, qu’elle soit toujours avec quelqu’un de confiance. »


Vu ce qu’il avait entendu des étudiants, il devait certainement insinué que c’était parce qu’elle était noire, qu’il voulait que je reste avec elle. J’hochais la tête, d’affirmation. Mais pour lui… Ca semblait différent. Contrairement aux étudiants, il parlait de cette « différence » avec beaucoup de douleur. Comme si… Ca lui était douloureux qu’elle éprouve une injustice pareille…
Puis, il sortit. Mes yeux se posèrent sur Vaiana. Je tenais le parapluie, et je l’observais, le regard assez grave…

« Je crois qu’on est dans de beaux draps. »


La pluie cessa, doucement, comme si les réservoirs d’eaux étaient en train de s’épuiser.

« On a une heure pour établir un plan… Il faut qu’on sache, où on est, quand on est, avec qui, dans quel monde, et pourquoi. J’en ai déjà de l’urticaire tellement ça me stresse. »


Je la regardais, sous le parapluie. Je soupirais.

« Ca va ? »




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________________________________________ 2020-10-29, 12:09


La vie c'est comme une bicyclette...
... il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre. (Albert Einstein)
▼۞▼

Le bad était trop élaboré pour en être un. Je devais me rendre à l'évidence : quelque chose clochait.
L'alarme incendie avait été déclenché et tout le monde s'était rué au dehors en manquant d'écraser Hei Hei. Affolé, le poulet piaillait en se retrouvant plus ou moins écrasé par les chaussures des élèves.
Je le retrouvai à moitié déplumé (déjà qu'il n'en avait pas beaucoup), les pattes en l'air et encore plus égaré que d'habitude. Je me penchai pour le prendre dans mes bras. Au même instant, Hermès refit son apparition avec un parapluie. Il voulut protéger le vieux professeur de la pluie artificielle mais ce dernier lui indiqua de le faire avec moi. Je haussai un sourcil, surprise par cette marque de galanterie. A coup sûr, on avait changé d'époque. Jusqu'à présent, j'avais eu des doutes. A présent, plus aucun.

J'ai tellement fermé les yeux. J'ai tellement rêvé que j'y suis arrivée, songeai-je, l'esprit ailleurs.

Le vieux monsieur parlait d'inventions et de guerre. Quelle guerre ? Je n'avais jamais été doué pour me repérer selon la mode. Impossible de deviner en quelle année nous étions. Il proposa ensuite de poursuivre le cours dans son bureau et s'éclipsa. Un personnage plutôt étrange.

Plus loin, plus loin
Plus loin que la mer de corail...


Je restai sous le parapluie, à la fois hagarde et tétanisée. Je sentais Hei Hei trembler dans mes bras. Il était trempé.

"J'ai froid." Répondis-je à Hermès qui m'avait demandé comment j'allais.

Le dieu semblait paré à ce genre de choses. Il avait déjà élaboré toute une stratégie dans sa tête afin de sortir de ce mauvais pas. Mon esprit était trop embrouillé pour réfléchir de manière cohérente. Qui? Comment? Pourquoi?

"Quand." Déclarai-je brusquement.

Avisant un journal qui dépassait d'un pupitre, je m'en saisis et me dirigeai à grands pas hors de l'amphithéâtre. J'attendis d'être dehors, au sec, pour le déplier- en coinçant Hei Hei sous mon bras.

"28 octobre 1933."
Annoncai je en lisant la date en première page.

Je levai un regard perplexe en direction de Hermès.

"Vous connaissez un peu cette époque? Vous y étiez, non?"

N'avait il pas traversé toute la frise chronologique? Même s'il venait d'un autre monde, il y avait forcément des similitudes avec celui-ci.

"Un événement marquant en 33 ? Un truc, n'importe quoi?"

Quelque chose qui pourrait justifier notre présence?

"Le vieux professeur a l'air de bien vous connaître. Vous savez qui c'est?"

Il l'avait appelé Scott et moi Miss Irving. A croire que nos identités avaient été changé pendant notre voyage temporel. C'était à la fois flippant et terriblement grisant. Cela signifiait que l'on faisait partie intégrante de l'époque? Allait-on pouvoir repartir? Je décidai de ne pas me laisser abattre : il existait forcément une solution pour faire machine arrière.

Des paroles en particulier me revinrent en tête :

"Attendez avec elle, Scott. Vous savez pourquoi… J’aime bien, qu’elle soit toujours avec quelqu’un de confiance."

"Pourquoi il a dit ça ?" Fis-je sans aucun à propos.

Puis réalisant que Hermès ne pourrait pas comprendre, je répétai de manière plus claire :

"Pourquoi il a dit qu'il aimait me savoir avec quelqu'un de confiance ? Je ne suis pas en sucre."

C'était bizarre. Pensive, je roulai le journal et le coincai entre le bec de Hei Hei. A moitié sonné, il se laissa faire. Je préférais garder l'exemplaire. Il pouvait s'avérer utile.

"Viens je t'emmène où l'illusion devient réalité..." chantonnai-je d'un air absent.

Je fronçai les sourcils, me demandant d'où ça me venait. Je ne connaissais même pas cette chanson. Secouant la tête, je demandai à Hermès :

"Vous avez une idée de par quoi commencer ?"

Je grelottai un peu dans mon chemisier mouillé. Avant même qu'il réponde, je me dirigeai de nouveau à l'intérieur de l'école austère.

"Faut que je trouve de quoi me sécher." Expliquai je. "Il y a forcément une buanderie dans cet endroit. Et un plan de l'établissement."

Brusquement, je stoppai net. Avant de pivoter vers le dieu avec un grand sourire.

"Ou alors j'arrête de réfléchir en deux dimensions et je vous laisse me faire apparaître des vêtements secs !"

Autant simplifier certaines choses quand c'était possible. Cependant, l'expression de Hermès me laissa présager le pire...


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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!


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________________________________________ 2020-10-30, 19:25


         
Infinitus
“C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement.” Albert Einstein.






« Vous connaissez un peu cette époque? Vous y étiez, non? Un événement marquant en 33 ? Un truc, n'importe quoi? »


Je la suivais, en baissant les yeux, trempé. J’avais froid aussi, et ça c’était plutôt rare, ça ne m’arrivait quasiment jamais. Un peu trempé, j’avais levé le nez vers elle, tout en avançant perdu dans mes pensées… 1933… Oui. Je savais ce que je faisais en 1933, et surtout, où j’étais.

1933.
Alaska.
Monde d’Hermès.
Qui ressemble à celui là, en pas très différent du reste au final.

Je me souvenais. J’étais parti pour cette région du monde, car elle m’avait toujours plus. Je ne craignais pas tellement le froid, comme maintenant et aujourd’hui. Ici, il n’y avait pas beaucoup de monde, à cause des conditions météorologiques. Qui plus est, la Nature et les paysages étaient magnifiques. Donc, pour quelqu’un comme moi, qui fuyaient les conflits de ce monde, qui étaient fort important à cette époque c’était plus que convenable. De plus… J’avais toujours aimé mener une vie simple.
C’était la nuit, ou le jour, je n’arriverai jamais à m’en rappeler. Car dans cette partie du monde, les deux sont très liées. Quoi qu’il en soit, je me souvenais du soleil, qui était à moitié apparent et qui donnait un aspect rougeoyant au petit village composé uniquement de cabane en bois… Je marchais, au milieu de la grande allée, traînant un petit traîneau avec quelques fournitures essentielles pour vivre. Un grand manteau me recouvrait de la tête aux pieds, ainsi que des vêtements très chaud. On ne voyait que mes yeux.
Soudain, une porte s’ouvrit, et une femme, blonde et magnifique m’interpella :

« Ernest ! Il ne va pas bien du tout ! Il faut que tu viennes... »


Oui. C’était mon nom, à cette époque. Tout simplement parce que c’était très proche phonétiquement d’Hermès. Je m’en souvenais encore comme si c’était hier. J’avais lâché mes affaires. Et j’avais couru la rejoindre.

« Sigrid, rentre, tu vas attraper froid. »


J’avais parlé en Norvégien, car c’était sa langue maternelle. Sans préavis, j’avais foncé et je l’avais attrapé par les épaules pour la faire rentrer à l’intérieur. Elle était tellement belle. Je m’en souvenais. J’avais eu une légère idylle avec elle, mais j’avais disparu le lendemain de cet événement. Elle me regardait, les larmes aux yeux. Elle savait que j’étais plus qu’un humain sans savoir ce que j’étais réellement… Elle pensait que je pourrai le sauver. Je le voyais dans ses yeux.

« Où est ton père ? »


« Il ne reviendra que demain matin. Il s’est absenté ce soir... »


J’avançais dans la petite cabane en bois. C’était un chalet. Et ce qui était drôle, c’était qu’à Storybrooke, aujourd’hui, je vivais dans le même que j’avais reconstruis à l’identique. J’avançais, droit et déterminé vers la cheminée.
A son pied, un très vieux chien avait, la tête prêt du feu et semblait l’observer d’un œil un peu vitreux. Un voile commençait à apparaître devant ses yeux. Je m’agenouillais à toute vitesse.

« Hey, old boy… Comment ça va ? »


Il avait tourné la tête vers moi, et il avait posé cette dernière dans mes mains. Je le caressais doucement sous la mâchoire. Je m’étais attaché à cet animal. Cet Husky Sibérien. J’avais, il y a des années de cela, sauvé tout son attelage et son propriétaire assommé. Si je n’étais pas intervenu, pour les sortir de la crevasse, ils seraient certainement tous mort et… Ils n’auraient jamais pu accomplir leur mission. Ce jour là, le pilote du traineau s’était évanoui, et seul les chiens m’avaient vu. Depuis, une histoire d’amitié était né. J’avais eu très peu d’amis dans ma vie. Mais cette amitié là…
Et finalement, ses yeux s’étaient fermés, et il s’était éteint dans mes mains. Je me revoyais, comme si c’était hier, l’embrasser sur le front une dernière fois alors que Sigrid s’était jeté dans mes bras pour le serrer lui aussi.

« Tu as bien mérité un peu de repos, Balto. »



Je me souvenais. Je l'avais serré très fort, contre moi. A en mourir. J'avais pleuré. Beaucoup pleuré. Impuissant face à la mort. Pourtant, j'étais un dieu. Je pouvais tout faire. Et... Je n'avais pas réussi à le sauver... Je ne pouvais rien face à la mort... Nous étions maudit. Condamné à tous les voir mourir. C'était pour ça, que j'étais un des dieux qui étaient le moins présent avec les hommes. Je n'avais jamais supporté de les voir mourir.
Le lendemain, j’étais parti. Très loin. Ailleurs. Encore une fois. Car à chaque fois que j’étais horriblement triste, je disparaissais pour plusieurs années, seul. J’avais toujours été comme ça.

Princeton. 1933, en théorie, avec Vaiana
.


Je m’étais arrêté. Mes yeux étaient embrumés et j’avais envie de pleurer. Oui. Je savais où j’étais en 1933. Ce n’était pas ici, et de toute manière, j’avais disparu pendant presque dix ans pour me réfugier dans la solitude.

« Oui j’y étais. Et, non, il n’y a rien eu de marquant. »


J’étais encore un peu chamboulé. Si j’avais eu mes pouvoirs, j’aurai certainement pu passer encore quelques instants avec lui… Non. Il était mort en Mars, nous étions en Octobre. Je me reprenais. J’étais avec Vaiana, je me devais de la protéger. Ou de la rassurer… Après tout, elle était mon employée et j’étais son patron. Il fallait bien que je la rassure non ?

« Il a dit ça, parce qu’aux Etats-Unis en 1933, les gens qui ont la peau de ta couleur ne sont pas tellement bien vu. Et comme dans toutes les parties du monde, les femmes ne sont pas l’égal des hommes... Mais tu as de la chance, nous sommes dans un Etat du Nord. »


On avançait toujours doucement et j’avais de plus en plus froid. Il fallait vraiment que je me change. D’ailleurs, l’absence de mes pouvoirs et le fait que j’étais mortel me faisait un peu paniqué. Je ne pouvais pas protéger Vaiana dans cet état…. Mais d’ailleurs, pourquoi j’avais absolu envie de la protéger ? Je l’observais, ses cheveux ondulants face à moi en levant un sourcil. Elle avait l’air de très bien savoir se débrouiller seule et…

« Oui, dirigeons nous vers la buanderie et... »
 


Et, elle lui avait demandé de faire apparaître des vêtements secs. Hermès la regarda un peu penaud.

« Je n’ai plus mes pouvoirs. »


Je baissais un peu les yeux. Honteux. Ca n’arrivait pas souvent. Ca n’arrivait même quasiment jamais… D’ailleurs, ce n’était pas tellement rassurant. Car un voyage dans le temps, cumulé avec une perte de mes pouvoirs, évoquait pour moi quelque chose d’extrêmement grave.
Mais il était hors de question que je fasse paniquer Vaiana. Il fallait que je la protège, et que je prenne soin d’elle. Car c’était mon employée non ? C’était la priorité.

« Donc, direction la buanderie. »


Je ne savais pas où j’allais. J’avançais à l’aveugle. Mais, il fallait qu’elle pense que j’avais un plan pour se sentir en sécurité. C’est pourquoi j’affichais une mine sûr de moi. D’ailleurs, un petit panneau indiquait qu’elle était juste à droite. Enfin la chance nous souriait.

« Allez ! On va se changer, et on retourne voir Albert. Pour répondre à ta question de tout à l’heure d’ailleurs, je crois qu’Albert Einstein était un scientifique qui a posé les bases sur le Temps… Enfin, il a fait beaucoup de découverte dans ce domaine, donc il pourra certainement nous aider. »


J’ouvrai la porte de la buanderie. C’était une pièce très petite, qui ne devait pas être plus grand qu’une chambre. D’anciennes machines à laver tournaient et faisaient monter la température de la pièce. Il n’y avait heureusement personne. Le long du mur de gauche, différents vêtements étaient propres, secs et repassés… Je m’approchais de ces derniers et fronçais les sourcils.

« Bien, il n’y a que des salopettes de travail pour les employés de ménage. Mais ça t’ira très bien j’en suis sûr. »


Pourquoi j’avais dit ça. Je clignais des yeux en lui tendant une des plus petites salopettes pour qu’elle y rentre.

« C’est à la mode en 2020. J'espère que ça l'était en 33. »


Oui, voilà. Ca lui irait bien, parce que c’était à la mode. Un peu troublé, j’attrapais à mon tour une des blouses-salopettes qui était à ma taille. On risquait de ressembler aux Ghostbusters, mais bon, au moins on serait au sec. Je regardais autour de moi et mes joues s’empourprèrent.

« Bon. On va se changer ici. Puis, on filera directement voir Albert et on lui exposera la situation. Au mieux, il nous comprendra et cherchera avec nous une solution. Au pire, il nous prendra pour deux fous et on devra se débrouiller. On a tout à gagner. Go. »


J’avais parlé avec ma voix de patron, de chef. Même si c’était la même voix que j’utilisais normalement. Donc j’avais cru parlé avec ma voix de patron, mais en fait, j’avais parler avec ma voix normale... Rapidement, je m’étais retourné, et je fixais le mur qui était au fond de la buanderie.

« On va se changer, j’vais chanter une chanson. Dés que j’ai fini, je me retourne. Ca te laisse environ trois minutes… Ca devrait être bon... »


Je réfléchissais. Laquelle je devais chanter ? Y’en avait une qui me trottait dans la tête. En plus, c’était du français. Pas sur qu’elle sache le parler. J’avais cet avantage pour moi.

« Moi je n’étais rien, et voilà qu’aujourd’hui... Je suis le gardien du sommeil de ces nuiiits, je l’aime à mourir... »


Toujours fixant le mur, j’enlevais le haut. Puis le bas. Soudain, un doute me vint. Je me stoppais, mon pantalon aux genoux.

« Attends. T’es bien retourné ? Tu me mattes pas ? Je veux dire, tu joues le jeu ! Parce que si tu joues pas le jeu je peux pas vérifier ! »


Est-ce que je me retournai ? Je devais vérifier ? Mais si je tombais sur elle en petite tenue ? Ou pire, nue ? Là, on arriverait au paroxysme de la gêne… Et je pouvais rayer ma relation amicale avec elle.

« Triche pas. Regarde bien l’mur. Je continue. »


Et je reprenais en français.

« Elle a du faire toutes les guerres, pour qu’elle soit si forte aujourd’hui... »


Je marquais une pause. Toujours regardant le mur.

« Ca parle de la guerre dans le monde. C’est une chanson très triste. »


J'espérai juste qu'elle ne comprenne pas le français. De toute façon, je ne connaissais pas beaucoup de chanson par coeur.



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