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 Not You Again | Stefan

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Honey Lemon
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________________________________________ 2020-11-16, 20:34 « Science is magic that works. »

Les doigts du professeur Vulpesco étaient froids comme la mort, au sens littéral du terme. Honey prit une note mentale de cette information, qu'elle classa dans un dossier imaginaire de son esprit qui regroupait les informations déjà en sa possession sur cet étrange professeur, mais ne fit aucune remarque et garda une expression neutre. Pour le moment, rien de ce qu'elle apprenait de nouveau sur son collègue ne contredisait la théorie - folle, du point de vue de Honey - qu'elle avait émise à son sujet et à laquelle elle préférait ne jamais penser.
- Désolée pour votre écran, reprit Honey, soulagée de pouvoir concentrer son esprit sur autre chose que les mains glacées du professeur. Ca se répare facilement, c'est pas très compliqué, fit-elle observer sans toutefois suggérer ouvertement de s'en occuper, bien qu'elle le ferait s'il le demandait sans parcourir son visage avec d'ignobles griffes surnaturelles et malaisantes.
La scientifique chassa ce désagréable souvenir de son esprit, se concentrant sur les besoins en termes de technologie de son collègue, notant qu'il estimait pouvoir apprendre vite. C'était une bonne chose. Ils auraient besoin de se fréquenter moins longtemps, ne put-elle s'empêcher de penser sans rien laisser paraitre sur son visage. Honey ne put cependant réprimer une certaine appréhension en l'entendant espérait - sincèrement ou non, elle n'aurait pas su le dire - ne pas la mettre mal à l'aise.
Quelque part dans son esprit, une petite voix intérieure hurlait déjà que cette seule formule la mettait déjà mal à l'aise, la pressant de prendre ses jambes à son cou. Toujours sans un mot, elle laissa son esprit vif établir une série de probabilités cohérentes à la situation. Qu'est-ce qui pouvait bien être technologique et gênant ? Les sites pour adultes ? Avec une certaine horreur, Honey se rappela de la réputation que trainait le professeur à l'université et se sentit blêmir. Si elle avait affaire à un fétichiste sadique, elle ne voulait pas l'aider à satisfaire ses pulsions !
Pour autant, la jeune femme le laissa formuler sa requête, baissant la tête pour masquer les émotions qu'elle n'avait pas envie de lui partager (c'est-à-dire toutes ses émotions). Elle fut bien soulagée de découvrir qu'en fait, il pensait seulement à Tinder, même si la perspective du professeur Vulpesco sur un site de rencontres amoureuses la força à se mordre l'intérieur de la joue (ndlr : pas jusqu'au sang, arrête de te faire des films partenaire) afin de réprimer le rire nerveux qui ne demandait qu'à s'échapper de sa gorge.
C'était dans ces instants que Honey regrettait sa blessure à la colonne vertébrale qui laissait peu de sensations dans ses membres inférieurs. A quoi bon se pincer discrètement la cuisse pour réprimer une réaction spontanée quand on la sentait à peine ?
Au prix d'un terrible effort, elle releva les yeux vers le téléphone pointé dans sa direction, opina, invitant son collègue à poursuivre ses explications. Honey s'en voulait presque d'être soulagée de l'entendre parler de deuil, un sujet qui ne pouvait pas prêter à rire, quelles que soient les circonstances.
En dépit des sentiments mitigés qu'elle éprouvait à l'égard du professeur Vulpesco, Honey ne pouvait que compatir à son chagrin et à celui, très certain, de Damian.
- Je suis désolée d'apprendre pour votre perte, reprit la jeune femme d'une voix douce. Ca a dû être terrible pour Damian et vous... enfin, je ne peux qu'imaginer, bien sûr.
Honey marqua un temps d'arrêt avant de répondre à la question du professeur, songeant à sa conversation, assez récente également, avec Robert Parr qui lui avait tenu sensiblement le même discours sur le fait d'avoir des enfants.
- Je suis nullipare, choisit-elle de répondre finalement, préférant l'approche clinique de la question à une réponse plus émotionnelle. Cela dit, je pense comprendre cette envie, le contraire me paraitrait étonnant.
Honey savait que le désir d'enfant qu'elle pouvait ressentir était le résultat d'un cocktail hormonal qui incitait la plupart des représentants de son espèce à se reproduire afin de garantir la survie humaine. C'était sans doute leur action qu'elle avait déjà ressenti dans le bas de son ventre, comme un appel intérieur l'exhortant à mélanger cinquante pourcent de son ADN avec celui d'un partenaire qu'elle jugerait digne, mais elle sentait aussi que cette envie allait plus loin que la chimie biologique de son corps. Honey ne savait pas si elle ferait un bon parent si le jour venait mais ne pouvait qu'abonder dans le sens du professeur Vulpesco - il n'y avait pas de manuel pour réussir à devenir un parent exemplaire. Et s'il y en avait eu un, ce n'était certainement pas avec lui qu'elle aurait voulu en discuter.
D'ailleurs, de prime abord, Honey ne comprenait pas pourquoi le professeur avait partagé autant de détails sur sa vie personnelle avec elle. Y avait-il un message caché qu'elle ne parvenait pas à décoder ? La scientifique espérait que non. En fin de compte, montrer au professeur Vulpesco comment créer un compte Tinder était peut-être moins gênant que de discuter d'une volonté potentielle d'avoir des enfants.
- Il faut que vous entriez votre numéro de téléphone et que vous cliquez sur "OK", reprit Honey sans préciser qu'elle changeait de sujet. Vous connaissez votre numéro de téléphone, j'imagine ? Ensuite je pense que l'application va vous demander des autorisations, en principe les gens cliquent "OK" pour tout. Puis vous devez remplir votre profil, vous présenter, dire ce que vous recherchez, ce que vous aimez, ajouter une photo de profil... C'est mieux avec une photo, vous... augmenterez vos chances d'avoir un "match" - c'est comme ça que ça s'appelle quand vous demandez à parler à un profil et qu'il est d'accord pour échanger avec vous, précisa la scientifique qui n'aurait jamais cru dispenser un cours de réseaux sociaux à un collègue.
Surtout pas à ce collègue.
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________________________________________ 2020-11-17, 21:17

Stefan Vulpesco ne savait même pas lui-même pourquoi il lui disait tout cela. Pourquoi maintenant? Pourquoi à elle? C’était la première fois qu’il se confiait sur cette perte. Peut-être était-ce le signe qu’il commençait doucement à faire son deuil? Mais franchement, pourquoi? Ce n’était pas le genre d’homme à parler de ses émotions ou de les laisser sous-entendre. Il les cachait. C’est ce qu’il faisait de mieux. Toutes ces questions lui venaient en observant la demoiselle. Pourquoi elle… Elle n’avait rien de spécial. C’était seulement une femme qui avait peur de lui et qu’il devait rassurer pour ne pas se faire démasquer. Qu’est-ce que cela pouvait lui faire ce qu’elle pensait réellement de lui?

- Je sais que cela peut vous sembler étrange, mais je connais ma réputation dans cette école. Disons que je voulais écarter le moindre doute. Je ne veux pas vous sembler être un horrible personnage même si je vais devoir travailler à redorer mon blason. Au fond, je ne vous connais pas énormément, mais… J’aime votre compagnie. C’est intellectuellement stimulant.

Comme elle lui indique comment s’inscrire, il en profite pour faire les étapes en même temps qu’elle parlait pour arriver sur son profil. Il passa une main sur sa joue, réfléchissant à ce qu’elle disait sur cette histoire de photo et de profil.

- Et bien, merci, miss Lemon, je devrais arriver à me débrouiller avec le reste. Je ne suis pas le meilleur pour me vendre. Preuve à l’appui, je vous ai laissé une très mauvaise impression, mais bon. Je ferais ce que je peux… Il faudra que je vous rende l’appareil. Si jamais vous voulez complémentez vos cours avec l’histoire mythologique des constellations, je peux vous aider. Sinon… Je ne sais pas trop ce que je pourrais faire pour vous, dit-il avec un sourire en coin. Je vous en doit une. Même deux...


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________________________________________ 2020-11-18, 00:43 « Science is magic that works. »

Honey aurait préféré prétendre le contraire. Faire comme si le compliment de son collègue la laissait froide d'indifférente et surtout ne pas esquisser un sourire flatté. Elle savait qu'une pareille réaction, au vu de ce qu'il avait déjà montré de sa personnalité, ne pourrait que lui apporter satisfaction et ce n'était pas quelque chose qu'elle planifiait de faire. En le quittant, l'après-midi durant lequel ils s'étaient croisés dans les couloirs déserts de l'université, Honey s'était promis de ne jamais rentrer dans son jeu, de ne pas mener l'enquête qu'il lui soumettait, espérant attiser l'amour des découvertes qui animait tout scientifique. Elle s'était aussi promis de rester cordiale, certes, mais indifférente. Nonchalante. Une émotion qu'elle maitrisait pourtant si mal.
Et puis il avait suffit d'un compliment bien pensé pour que cette promesse vole en éclat, pour qu'elle se rappelle de la première impression que Stefan Vulpesco lui avait faite, dans ce couloir désert, quand il avait ramassé ses papiers pour lui éviter bien des contorsions dangereuses.
- Merci, répondit-elle en sentant l'afflux sanguin venu colorer ses joues.
Honey préféra ne pas épiloguer. A un autre elle aurait parlé du plaisir futur qu'elle aurait à échanger avec lui sur tout type de sujets intellectuellement stimulants. Mais à lui elle ne se sentait pas la force de le dire. En dépit de ce qu'elle prenait pour une espèce de mea culpa, probablement en partie motivé par des intérêts autres que l'opinion qu'elle pouvait bien avoir d'un collègue qui enseignait dans une autre faculté (et qu'elle était donc moins fréquemment amenée à croiser), Honey ne parvenait pas à accorder sa confiance au professeur comme elle l'accordait pourtant si facilement à tant d'autres.
- Y a pas de quoi, pour le profil, reprit-elle en retrouvant sa superbe. C'est gratuit, vous ne me devez rien. Je vous ai pas aidé dans le but d'en tirer profit c'est pas mon genre. Mais je garde en tête votre proposition sur les constellations, ça a l'air fascinant, poursuivit Honey, sincère, quoiqu'absolument pas prête à concrétiser cette suggestion.
Elle récupéra son téléphone et continuait de débarrasser le bureau de l'amphithéâtre quand un commentaire de son collègue lui revint à l'esprit. Aussitôt elle se figea dans son mouvement, donnant à son esprit le temps d'analyser les conséquences éventuelles que donner son opinion sur le sujet pouvaient avoir. Honey ne souhaitait pas qu'il commence à se faire des idées, même s'il en avait déjà sur sa personne. Le professeur Vulpesco avait l'air très sûr de l'opinion qu'elle avait de lui, par exemple.
- Vous savez quoi ? l'interpella-t-elle aussi brutalement que l'idée s"était formée dans son esprit. Si vous envisagiez les relations humaines autrement que comme des transactions dans lesquelles il faut se vendre pour obtenir l'affection ou le respect d'autrui, peut-être que ça marcherait mieux pour vous. Ca et arrêtez de vous comparer à un monstre, ajouta la jeune femme qui se rappelait très bien du crescendo sémantique qui avait conduit le professeur à insinuer qu'il était une bête féroce.
Honey était à peu près certaine que ces quelques mots étaient suffisants pour retenir son intention. Contrairement à ce qu'il pensait, Stefan Vulpesco n'effrayait pas la scientifique. Il la mettait seulement mal à l'aise. Mais ce malaise, elle ne l'avait plus réellement à l'esprit et n'hésita pas à croiser son regard, sûre de la théorie qu'elle comptait présenter.
- Donnez moi deux minutes et je développe, annonça la jeune femme en avant de quitter l'amphithéâtre. J'ai besoin de deux - trois éléments pour ma démonstration, se contenta-t-elle de préciser par dessus son épaule.
Honey fila au département de chimie où elle récupéra effectivement deux petites fioles qu'elle revint déposer sur son bureau, à côté de son sac à main, qu'elle n'avait pas amené avec elle, guettant la réaction de son collègue. Il était impossible qu'à cet instant précis il soit en mesure de deviner où elle voulait en venir. Quelque part c'était jubilatoire.
- Je ne prétends pas savoir ce que vous avez fait exactement pour vous qualifiez de monstre et présentement je... m'en fiche carrément, à vrai dire. Ca ne me regarde pas, je ne suis pas curieuse. Mais il y a une chose dont je suis certaine, professeur Vulpesco, c'est que ce sont nos choix qui déterminent ce que nous sommes, bien plus que nos aptitudes.
Pour joindre le geste à la parole et exemplifier sa thèse, Honey attrapa les deux flacons qu'elle avait rapportés du laboratoire de chimie.
- Vous voyez ces petits contenants ? demanda-t-elle de façon purement rhétorique. Celui-ci, c'est de l'uranium 235, reprit Honey en tournant l'étiquette du premier vers le professeur, et celui-ci du plutonium 239. Tous les deux hautement radioactifs. Et vous savez à quoi ça peut servir ? A fabriquer une bombe atomique. Ou comment obtenir vraiment beaucoup d'énergie grâce à la fission d'une masse critique d'éléments fissibles. Comment je le sais ? Facile, j'ai les connaissances théoriques pour en fabriquer une. Et j'ai aussi les connaissances théoriques pour répandre efficacement une arme bactériologique qui feraient des millions de morts dans le pays. De l'anthrax, par exemple. Ou autre chose. Y a quantité d'armes bactériologiques et de virus pour décimer des populations entières, vous avez pas idée... Enfin bref. Ca ce sont mes aptitudes. Mes choix, ce sont de pas pousser ce que théoriquement je saurais faire à la pratique. Et vous, vous pouvez choisir de ne pas être un monstre. C'est juste à vous de devenir qui vous voulez être.
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________________________________________ 2020-11-24, 22:53

Stefan ne s’attendait pas du tout à ceci allait se passer. D’un coup, elle s’affirme et lui fait des reproches. En général, peu de gens osaient reprocher les comportements de Dracula. Il faut dire qu’en général, ils n’ont pas le temps de le faire qu’ils sont déjà morts, alors bon… En tout cas, elle avait de la répartie et il ne put s’empêcher de hausser un sourcil de surprise en écoutant ce qu’elle avait à dire.
«Si vous envisagiez les relations humaines autrement que comme des transactions dans lesquelles il faut se vendre pour obtenir l'affection ou le respect d'autrui, peut-être que ça marcherait mieux pour vous. Ça et arrêtez de vous comparer à un monstre.»
Touché. Il devait se l’avouer, elle avait raison. S’il ne voyait pas forcément la sociabilisassions avec les autres humains comme une « transaction », il avait l’habitude de les voir comme un moyen d’arriver à ses fins. Il ne liait plus des liens que par intérêt. Soit pour s’approcher de la haute, soit pour se faire bien voir et éviter de se faire démasquer. Avait-il seulement des amis? Il en doutait. Seul son fils était important pour lui. Il était le seul à mériter son attention à son opinion.
Son interlocutrice n’avait clairement pas fini son monologue et l’enseignant croisa ses bras, s’appuyant contre le bureau derrière lui. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir avec tout ce spectacle. Rares étaient les humains qui lui demandaient d’attendre dans son bureau et encore moins ceux qui abandonnaient leurs sacs personnels sans surveillance. Heureusement pour elle qu’il n’était pas un voleur. Ses biens personnels n’avaient aucun attrait pour lui. Le plus intéressant était d’avoir une influence sur les humains autour de lui, mais c’était une autre histoire.
Elle revient avec deux fioles et lui explique ce qu’elle avait apporté. Elle lui confia avoir les connaissances nécessaires pour créer une bombe, mais que pourtant elle ne le faisait pas. Elle choisissait de faire le bien plutôt que faire le mal. Il resta silencieux quelques secondes avant de se mettre à rire, les yeux plissés d’amusement face à la blonde.

- C’est impressionnant, vraiment impressionnant! Vous avez énormément de répartie, miss Lemon! Franchement, vous me laissez sans voix. Je ne m’attendais pas à autant de bravoure de votre part, mais je suis positivement surpris.

Elle lui tendait une perche. Le sujet parfait pour tenter de revenir dans ses bonnes grâces. Il avait réussi à la toucher avec son compliment, alors ce n’était pas peine perdue. Il pouvait encore lui faire croire qu’il cherche à changer. Il allait faire semblant qu’elle l’avait persuadé.

- Vous… vous avez raison, miss… Tous peuvent changer. Il suffit de le vouloir. Je le veux. Je compte m’améliorer et utiliser mes capacités pour faire le bien comme vous le faites si bien. J’ai seulement énormément de mal. Vous avez payé les frais la dernière fois. Il faut recommencer sur de meilleures bases.

Il fit semblant de se racler la gorge avant d’approcher d’elle et lui tendre la main.

- Enchanté miss. Je suis Stefan Vulpeco, enseignant en mythologie. À qui ait-je l’honneur, il demanda avec un sourire amusé et un regard pétillant, s’amusant de son petit jeu de rôle. Voudriez-vous que je vous offre le… thé? Je connais un bon salon non loin de l’école. Il y a toujours des gens, nous ne serions pas seuls si cela vous soulage.


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________________________________________ 2020-11-25, 00:16 « Science is magic that works. »

Le silence du professeur ne surprit guère Honey Lemon. Elle avait l'habitude que ses monologues scientifiques provoquent ce type de réaction. Le rire qui suivit, en revanche, elle ne s'y était pas attendue. Pourtant, elle n'y vit pas de la moquerie - ne voyant pas de quoi un esprit sain pouvait se moquer dans la démonstration à laquelle il venait d'assister. Alors elle songea à ce qui, biologiquement, provoquait le rire. L'impossibilité de concilier la réaction du cerveau logique avec celle du cerveau créatif. Une explication que la jeune femme jugea acceptable, suffisamment, du moins, pour ne pas s'offusquer et attendre d'autres informations, verbalisées ou non, pour affiner son interprétation.
- Merci, professeur, répondit la jeune femme en opinant. Je suis ravie de l'entendre. En fait... j'espérais faire cet effet, avoua Honey, satisfaite d'elle-même.
Briller par sa présence d'esprit était l'une des choses que Honey préférait faire. C'était beaucoup plus grisant qu'un compliment sur sa plastique qu'elle trouvait assez quelconque en dehors de sa taille (1m77) qui lui avait valu quantité de surnoms plus ou moins flatteurs. Mais maintenant qu'elle passait le plus clair de sa vie assise, les gens n'y faisaient plus tellement attention.
En revanche, maintenant qu'elle voyait le monde de plus bas qu'avant, Honey Lemon prenait plus rapidement conscience de la taille des gens. Et Stefan Vulpesco était d'une carrure imposante. A vue de nez (au sens littéral et métaphorique du terme), Honey estimait sa taille à un peu moins de deux mètres. Sensiblement pareille que celle de son père, a priori. A une époque elle n'aurait pas eu beaucoup besoin de lever les yeux pour croiser son regard noir - surtout pas avec ses hauts talons qui lui rajoutaient toujours une dizaine de centimètres. Mais à présent, et depuis qu'ils se connaissaient, le professeur la dominait de toute sa hauteur.
Et peut-être d'intentions qu'elle était incapable de déceler. Elle avait envie de le croire sincère dans ses dires et, même si elle avait disposé de toutes les clés pour repérer les mensonges, Stefan Vulpesco était probablement très doué à ce jeu-là. Il pouvait se montrer incroyablement charmant quand il ne franchissait pas l'espace vital de Honey. Alors elle accepta de lui serrer sa main, pourtant si froide.
- Honey Lemon, docteur en chimie et astrophysique, enseignante et chercheuse, rétorqua-t-elle chaleureusement. Entendu pour un thé.
Même si cela impliquait de la retarder de plusieurs heures sur son planning de correction.
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________________________________________ 2020-11-25, 17:04

Honey, tout comme le moindre humain, pouvait tout à fait se montrer brillant et perspicace, mais percer à jour un manipulateur ayant des centaines d’années d’expérience n’était pas une chose aisée. Dracula savait comment tourner le moindre petit défaut ou caractère d’une personne pour l’utiliser à son avantage. La jeune femme avait démontré aisément le plaisir qu’elle ressentait à être complimentée pour son intelligence et le vampire avait pris cette information en note mentale. Il avait aussi constaté qu’il ne fallait pas rentrer dans sa « bulle », ainsi il s’assurerait de ne plus la toucher à moins qu’elle le demande. Avec ces connaissances, il lui serait plus aisé de revenir à son personnage de gentleman qu’il avait eu au début.

- Avez-vous besoin que je vous aide à vous déplacer, mademoiselle? J’ai appris récemment que certaines… chaises roulantes étaient électriques maintenant. Donc, je ne veux pas me montrer trop entreprenant, mais je vous offre un coup de main si vous le souhaitez.

Rapidement, ils arrivèrent dans l’établissement. Comme l’avait prédit le vampire, la salle était remplie, mais il restait heureusement une place. Il éloigna la chaise pour la rapprocher de la sienne, laissant la place pour le fauteuil de son interlocutrice et il lui sourit en s’asseyant.

- Je sais ce que je vais prendre, je vous laisse regarder le menu. Et j’invite, c’est la moindre des choses pour avoir été si… impoli la dernière fois. Prenez tout ce que vous voulez. Ils ont aussi des desserts et divers aliments dont on m’a dit que du bien, dit-il en lui tendant le papier ciré d’un geste presque théâtral.

Une serveuse s’approcha bientôt et Dracula demanda une tasse fumante de thé noir, le Breakfast, celui qui est corsé. S’il était moins intéressé par ce tout ce qui n’était pas du sang, l’homme pouvait boire autre chose. La seule différence, c’était que les saveurs étaient moins fortes que pour un humain et il lui fallait boire quelque chose de fort pour qu’il sente un minimum la saveur. Même le café le plus fort du monde semblait fade pour l’ancien roi de Transylvanie. Si la jeune femme se détournait assez longtemps, il ajouterait peut-être un peu de sang à son breuvage.

La serveuse partie avec leur commande, l’homme afficha un sourire en posant son regard sur la blonde. Il devait avouer que, pour une humaine, elle était très belle. Pour une fois, il n‘y avait même pas d’arrière-pensée!

- Puis-je vous poser une question? Vous disiez qu’il y avait un autre Lemon à l’université. Ait-je juste de supposer que c’est votre père? Quel est son domaine? Fait-il de la science lui aussi? Je suis navré, j’avoue que je ne prête pas assez d’attention à mes collègues. Je vais changer cela.


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________________________________________ 2020-11-25, 20:54 « Science is magic that works. »

Le jour et la nuit. Stefan Vulpesco pouvait à la fois être monstre et gentleman. Même pour Honey la différence de personnalité avait quelque chose de surprenant. Et si elle n'avait pas déjà une idée très précise de ce qu'il était en réalité, elle aurait pu croire se trouver dans les pages de Dr Jekyll & Myr Hyde. Une plutôt bonne fiction, au demeurant. Mais le genre qu'elle avait envie de vivre. D'ailleurs, Honey comptait bien s'en tenir à une seule et unique incursion littérale dans le monde de la fiction. C'était bien assez, en dépit des heureuses rencontres qu'elle y avait faites.
D'un autre côté, c'était plus facile pour elle d'interagir avec un parfait gentleman qu'avec l'autre face de son collègue et estimant qu'elle ne craignait rien dans l'immédiat, Honey accepta la partie. Il n'était pas le premier à proposer son aide pour pousser le fauteuil. La plupart des gens venaient à le mentionner, tôt ou tard, dans la conversation. Certains ne pouvaient s'empêcher d'y couler un regard, pensant qu'elle ne le remarquait. D'autres ne savaient pas s'y prendre. Et d'autres encore, plus rares, comme Evelyn (la meilleure des amies, tmtc Fanny si tu passes) la laissaient faire. C'était souvent ces personnes qui traitaient Honey le plus normalement du monde, comme si elle était leur égale et non pas une petite chose fragile. Ceci étant dit, un peu galanterie restait appréciable.
- Ca va aller, merci, répondit la jeune femme en passant son sac à main en bandoulière autour d'elle. Il est électrique mais je m'en sers peu. Pas pour marcher à côté de quelqu'un, en tout cas. Ca muscle les bras de façon à ce que je garde la forme pour jouer au tennis, expliqua factuellement la jeune femme en se mettant en route.
Avec la pratique, elle avait rapidement appris à manier son fauteuil comme si elle avait fait cela toute sa vie. En dehors des escaliers, rien ne lui résistait et Honey ne sentait plus de fatigue depuis longtemps. Bien sûr, parfois, elle utilisait le petit moteur installé par Gogo et amélioré par Star Command. Pour les longs trajets, par exemple. Mais pourquoi l'aurait-elle fait pour aller prendre un thé ?
Le salon n'était pas loin et bondé. C'était parfait. Honey aurait réussi à repousser la chaise en face de celle de Stefan, à la table pour deux qu'il avait choisie, mais apprécia qu'il s'en charge lui-même. Qu'un tiers le fasse restait plus pratique pour la jeune femme. Le serveur n'avait même pas eu à lever le petit doigt et l'endroit était parfaitement accessible, peut-être du fait de la politique de l'ancien maire, Michel-Ange Turtles, qui en avait fait une priorité quand il sortait avec la chimiste.
Avec habileté, Honey se gara à la place à présent libre pour son fauteuil et attrapa la carte que son collègue lui tendait pour commencer à la parcourir rapidement. Machinalement elle poursuivit la conversation sans lever le nez :
- En fait, vous avez été impoli aujourd'hui aussi. Mes cheveux, rappela la jeune femme sans pour autant pointer l'une de ses mèches au bout rose, jugeant que leur couleur était suffisamment visible telle quelle. C'est pas important. Je peux comprendre que ça ne vous plaise pas. Ca n'a pas l'air d'être tout à fait votre genre. Il y a des façons de dire les choses, bien sûr, mais je ne vous jette pas la pierre, je manque aussi de tact, assura Honey en refermant la carte pour la repousser vers un coin de table et croiser de nouveau son regard. Merci pour l'invitation, à propos, reprit-elle, peu perturbée à l'idée de changer de sujet aussi rapidement.
Elle aurait pu choisir de faire remarquer à son collègue qu'aucun humain ne désignait ce qu'il mangeait en le nommant "aliment" mais jugea préférable d'aborder cette question une autre fois. En outre, Honey ne doutait pas qu'une partie de ses manières était sciemment calculée. Elle semblait susciter suffisamment d'intérêt pour avoir l'occasion de le confronter à ce sujet une autre fois, dans un autre lieu.
Pour cette fois, Honey était déterminée à ce que l'instant soit aussi normal que possible.
Quand la serveuse arriva, elle prit mentalement note de la commande de l'homme en face d'elle, l'ajoutant à sa série d'observations à son sujet, et demanda un thé noir au citron. Son préféré. D'aucun s'en amusaient vu son nom de famille. Mais le goût de Honey Lemon pour le citron n'était que pure coïncidence, qu'on veuille bien l'entendre ou pas.
Après un moment de réflexion, la jeune femme ajouta une gaufre au sucre glace à sa commande. La serveuse gribouilla sur son calepin et s'éloigna en souriant, les laissant seuls. Honey se demandait de quoi ils pourraient bien parler, peu certaine de savoir quoi raconter à un collègue aussi différent d'elle. La jeune femme n'eut cependant pas à faire fonctionner ses méninges que déjà Stefan Vulpesco l'assaillait de questions. Honey aurait certes préféré ne pas parler de sa famille mais se trouva bien aise de ne pas avoir à réfléchir pour alimenter la discussion.
- Votre supposition est correcte. C'est bien mon père. Il enseigne l'astrophysique en premier cycle. Je ne vous en veux pas de pas le savoir. Nous n'appartenons pas à la même faculté que vous. Vous êtes rattaché aux sciences humaines ou à la littérature ? demanda Honey de façon à ne pas fermer la conversation.
Avant qu'il ne réponde, la serveuse revint décharger son plateau, déposant le thé noir et corsé devant Stefan, celui au citron devant Honey ainsi que sa gaufre. Elle aurait pu se passer d'un en-cas mais était bien contente d'en avoir commandé un. Il n'y avait rien de tel que la nourriture pour se donner une contenance.
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________________________________________ 2020-11-25, 22:17



Quand la serveuse revint avec leur commande, le vampire remercia cette dernière avec un grand sourire, songeant que c’est elle qu’il aimerait boire dans cette tasse plutôt que du thé.

- Vous avez bien raison, je manque de tact. Et si vous aussi, je lève mon verre à nos indélicates erreurs sociales., il dit en levant légèrement sa tasse dans sa direction avant de siroter une première gorgée presque sans saveur de son thé. Ne vous en faites pas. Si je ne suis quelque peu… vieux jeu… disons que je trouve tout de même que cela vus va bien. Mais je me dois d’être honnête. J’ai un faible pour les blondes au naturel.

Ils continuèrent à discuter, poursuivant sur l’université qui était un sujet relativement plus sécuritaire et rassurant que de mentionner que les blondes lui plaisaient. Il espérait voir une belle expression. Cette pente avait été détournée par l’homme, passant sur un sujet plus neutre, moins dans la « drague ». Il s’intéressa au fait qu’elle lui avait mentionné un autre Lemon et elle lui confirma qu’il était son père.

- J’imagine qu’il a dû vous partager sa passion des sciences? Pour réponde à votre question, de mon côté, je suis du département de littérature. Puisque les mythes sont des inventions, c’est surtout vu de ce point de vue, mais il est effectivement possible d’en faire une analyse avec les sciences humaines afin de comprendre les peurs et les croyances d’une population. Je pourrais passer des heures à vous analyser la moindre légende, mais je pense que vous auriez le temps de vous endormir d’ennui! Ça manque un peu de réalisme pour une scientifique, non? Qu’est-ce que vous faites en dehors de jouer avec des fioles potentiellement dangereuses pour la vie, dites-moi?, demanda-t-il avec un sourire amusé.


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« Science is magic that works. »

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________________________________________ 2020-11-26, 00:03 « Science is magic that works. »

Honey imita son collègue et souleva sa tasse, sans toutefois l'entrechoquer avec celle d'en face. Elle esquissa un sourire, un peu gênée, ne pouvant nier que cela leur faisait au moins un point commun. Ce qui n'était sans doute pas assez pour qu'elle soit aussi bavarde et enjouée que si elle discutait avec un ami.
Il était probable que la différence d'âge et le statut de l'homme en face d'elle jouaient en sa défaveur. Honey ne s'imaginait pas copiner avec ses collègues de faculté, désireuse de séparer la sphère professionnelle de la sphère privée. Il n'y avait que les autres scientifiques qu'elle croisait au laboratoire - Evelyn en tête - avec qui elle s'autorisait quelques familiarités. Et la plupart n'avait pas plus de trente cinq ans. C'était plus facile d'avoir des points communs, d'être avenante, de faire des plaisanteries (la plupart comprises uniquement par des scientifiques) et d'instaurer une forme de complicité.
La franchise de Stefan Vulpesco, en plus d'être une information excessivement difficile à utiliser pour le cerveau de Honey, ne fit que lui confirmer le fossé qui la séparait de lui. Avec un autre elle aurait gloussé en demandant s'il s'agissait de drague parce que ses collègues scientifiques n'en auraient jamais eu l'idée. Mais pas avec lui. Parce que dans sa bouche, ce genre d'aveu semblait prendre une autre dimension, une dimension dans laquelle Honey n'était pas certaine de vouloir s'aventurer. Alors elle se contenta d'un nouveau sourire poli, attendant que le terrain conversationnel lui semble plus stable.
Le travail, ça, c'était acceptable comme sujet de discussion. Mais Honey aurait pu se satisfaire de la météo ou de la politique locale sans le moindre souci.
La jeune femme acquiesça quand son collègue confirma appartenir à la faculté de littérature avant de développer son opinion sur le sujet. Poliment, la scientifique opina, convaincue par le raisonnement. Elle se garda bien, toutefois, d'évoquer la Bible comme étant l'œuvre de fiction mythique la plus vendue au monde, ayant constaté avec les années que ce genre d'opinion pouvait blesser les chrétiens. XXIe siècle ou pas, les gens étaient plus croyants qu'ils ne se l'avouaient, pour la plupart.
- Etudier les croyances d'une population peut avoir un réel intérêt anthropologique. Et en dehors de cette constatation j'apprécie de me cultiver. Cela dit, je doute d'avoir des heures et des heures à consacrer à vos légendes, si passionnante soit leur analyse, nuança Honey pour se prémunir d'une proposition qu'elle serait trop polie pour refuser.
Mieux valait accepter de faire plutôt connaissance avec le professeur Vulpesco. La chimiste, amusée elle aussi, en profita pour éclaircir un point, s'étant doutée qu'il n'avait pas remarqué le subterfuge.
- Les fioles étaient vides, décréta-t-elle sans préambule. J'ai pris les deux premiers tubes à essai que j'ai trouvé dans un labo de chimie et j'ai collé des étiquettes sur lesquelles j'ai écrit ce que je voulais que vous pensiez que c'était. Il faut beaucoup plus de protection pour manipuler des éléments radioactifs. C'est ce qui a perdu Marie Curie, ne put-elle s'empêcher de commenter en pensant à son premier, qui s'appelait Marie en son honneur et non pas en celui des Aristochats comme ses camarades de primaire avaient voulu le croire. Mais mon argumentaire reste le même. Je pourrais le faire. Mais je ne le fais. J'ai juste pensé qu'un peu de mise en scène aurait plus d'impact.
Honey n'en était pas désolée. C'était de bonne guerre. La démonstration avait eu le mérite de confirmer que le professeur Vulpesco était aussi novice en science qu'elle l'était dans l'étude des mythes.
La jeune femme ponctua cette dernière révélation d'une gorgée de thé puis reprit :
- Pour vous répondre, en dehors du laboratoire et des étoiles, je joue aux échecs, je joue au tennis, je fais des cocktails, de la pâtisserie, de la cuisine - moléculaire, surtout, des mots croisés, des sudokus, je lis, je vais au cinéma, je dessine, je fais des selfies pour les poster sur Instagram et avoir des souvenirs, je vois mes amis et mes parents. Je faisais de la danse, aussi. Et vous ?
Comme souvent, Honey avait débité son discours sans prendre la moindre inspiration. C'était la première fois depuis longtemps qu'elle parlait avec autant d'entrain en s'adressant à Stefan Vulpesco. Il n'était pas impossible qu'elle se soit laissée emporter par l'instant, par la volonté d'être la plus exhaustive possible, comme s'il avait posé la question à des fins scientifiques ce qui n'était clairement pas le cas. A présent, elle avait besoin de boire et attrapa sa tasse de thé pour en avaler une nouvelle grande gorgée avant de se concentrer sur sa gaufre. Hmm.. Délicieuse.
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________________________________________ 2020-11-26, 21:27

Il ne fallait pas se surprendre que le grand Dracula ait des lacunes scientifiques. Il venait quand même du 19e siècle, ainsi les nouvelles connaissances modernes n’étaient, pour lui, pas très bien comprises. D’un homme qui ne sait pas comment créer un compte sur internet, cela ne devrait surprendre personne! Il eut un rire amusé, se moquant de lui-même à l’explication de la jeune femme devant lui et il haussa les épaules.

- Ce qui est moderne m’échappera probablement toujours. J’ignore ce qu’est réellement la radioactivité. Il faudra que je me cultive! À mon époque, Marie Curie n’était qu’un petit bébé nourri probablement par une nourrisse. Par la faute de cette malédiction, j’ai… environ un bon siècle de retard. Plein de choses changent en un si petit laps de temps…

L’homme remarquait que la blonde semblait apprécier la nourriture devant elle. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait plus ressenti le plaisir de manger un bon mets savoureux. Il trouverait cela presque décevant s’il n’avait pas une nouvelle alimentation qui lui procurait probablement plus de plaisir qu’il n’en avait jamais eu à manger en tant qu’humain. Le point négatif c’était le danger derrière. Personne ne tuait quelqu’un parce qu’il mangeait de la pizza, entre autres. Dans tous les cas, ce n’était clairement pas l’information la plus intéressante que la blonde lui fournit. Elle lui parla déjà des échecs. Ça, il adorait. Un jeu d’esprit qu’il affectionnait énormément. Ce qui vraiment était d’un intérêt capital était cette fameuse passion pour la danse prononcée au passé. Si elle l’avait mentionné, ce n’était clairement pas pour rien. Cela devait éventuellement être une part de sa vie. Il fit une expression semblant soucieuse.

- Les échecs, un classique indémodable que j’apprécie énormément. La cuisine moléculaire, je n’ai jamais entendu parler. La lecture est forcément l’activité la plus agréable qui soit. La danse, c’est probablement mon plaisir coupable. Il faut dire que cela faisait partie d’une grande part de la vie mondaine de mon époque… J’ai remarqué que vous en parliez au passé. Vous ne pratiquez plus? Malgré votre mobilité réduite, je vous rassure qu’il est toujours possible de danser. J’ai déjà remarqué un studio pour personnes… handicapées… dans la ville la plus près de Storybrook. Vous devriez y jeter un œil. Même si la danse ne sera jamais plus comme vous l’avez pratiquée, rien ne vous empêche de le faire. Danser, cela ne se définit pas que par les jambes, mais aussi par les bras et la complicité avec le partenaire avec qui on pratique cet exercice. Cela doit vous manquer d’aller danser, non? Ne laissez surtout pas votre nouvelle condition vous empêcher de faire ce que vous aimez, miss Lemon. Après tout, on ne vit qu’une fois en général.


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