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 S.O.S marionnette en détresse (PV Evanesca)

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Colombina P. Woodman
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Colombina P. Woodman

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"Je te promets qu'un jour je sortirais de cette prison et nous serons enfin réunis, papa"

S.O.S marionnette en détresse (PV Evanesca) - Page 2 M6y6

" Même si ce n'est pas toujours facile, il faut écouter la petite voix de votre conscience."


| Conte : Pinocchio
| Dans le monde des contes, je suis : : Pinocchio

| Cadavres : 34



S.O.S marionnette en détresse (PV Evanesca) - Page 2 _



________________________________________ 2021-06-24, 19:15


SOS marionnette en détresse
Etes-vous mon ange gardien ?.


Evanesca était réellement une femme incroyable. En sa présence, je ne cessais de sourire. J’aimais toute ces belles promesses qu’elle me faisait et je voulais à tout prix croire à la sincérité de ses propos. Elle avait eu le don de réveiller en moi ce petit pantin naïf et émerveillé que j’étais dans ma toute petite enfance, au moment où elle m’avait donné vie d’un simple coup de baguette magique. En sa compagnie, je me sentais merveilleusement bien. Je n’avais qu’une envie, rattraper toutes ces années que nous avions passées l’une et l’autre séparées. Je me rappelais encore très bien toutes ces fois où je faisais des découvertes incroyables dans cette ville. J’avais envie de les partager avec mes proches, avec ces êtres merveilleux qui m’avaient été arrachés si injustement. Désormais, j’aurais réellement l’occasion de le faire et cela me comblait d’une joie immense. Lorsque je l’entendais parler, je me remis à rêvasser de cet autre monde que je souhaitais être si réel.

Mais une partie de ses paroles me remettaient immanquablement face à la situation difficile que je traversais. Elle était tellement adorable à prétendre qu’elle serait prête à tous les sacrifices pour me sortir de la situation difficile dans laquelle je me trouvais à cause d’Antonio. Pourtant, il tirait les ficelles de la marionnette depuis tellement d’années que je me demandais si les propos de l’ancienne Fée bleue avaient réellement un sens. Bien sûr, je ne doutais pas un seul instant de sa puissance. Elle avait eu l’occasion de me la démontrer à plusieurs reprises. Après tout, n’était-ce pas sa magie même qui m’avais donné mon premier souffle de vie ? Mais je savais que la magie était différente dans cette cité. Elle semblait être moins puissante et été biaisée par de nombreux obstacles mystérieux. Pourtant, elle semblait être si convaincue d’elle-même, qu’elle réanimait en moi des espoirs vraiment improbables. Je n’eus alors pas le cœur de la contredire, tellement ses convictions étaient fortes. Je me contentais alors de lui répondre avec toute la sympathie du monde.

« Je suis persuadée que votre magie pourra m’être d’une grande aide. Vous êtes tellement puissante. Antonio ne saura même pas ce qui l’a frappé. J’en suis persuadée. »

Cela dit, je ne pus m’empêcher de me rembrunir au moment où j’approfondissais cette pensée. Était-ce réellement juste dans le fond ? Avais-je le droit de me reposer entièrement sur elle ? Je devais peut-être apprendre à m’en sortir par mes propres moyens. Je n’étais après tout plus le petit garçon qu’elle avait ramené à la vie. J’étais à présent devenu une femme. Même si mentalement je ne l’étais clairement pas, j’étais clairement consciente que je me devais d’évoluer et devenir plus mature. Je le devais à toutes les personnes qui pensaient que le petit pantin naïf et tellement désobéissant pouvait grandir et devenir une personne franche, loyale et obéissante. C’est pourquoi je finis par bomber la poitrine. Me redressant pour jouer les fières à bras, j’affirmais avec beaucoup de maladresse.

« Mais si vous avez le courage de vous battre contre lui, vous ne le ferez certainement pas toute seule. Moi aussi je veux participer à cette vengeance. Après tout c’est moi qu’il a séquestré et torturé durant des années. Je crois que j’ai tout aussi droit que vous de lui mettre mon poing dans la figure. »

Avec maladresse, je lançais alors mon devant moi tout en mimant le coup de poing que je rêvais de lui envoyer. Maladroite, je finis par faire voler la petite cuillère en dehors de sa tasse pour la voir atterrir sur la table. Naturellement, cette petite pirouette la fit s’écraser tout droit sur mes habits. Je finis alors pour pousser un petit rire enfantin avent de regarder ma fée tout amusée.

« Oui enfin je ferais en sorte d’ici à ce que cela puisse se produire de gagner en assurance. Vous savez à quel point j’ai toujours été très maladroite. »

A nouveau, je sentis une chaleur réconfortante envahir mon cœur lorsqu’elle me rappela sa volonté de rester auprès de moi. J’étais tellement soulagée de l’entendre dire. Cela me ravissait à un point que j’aurais pu recommencer à pleurer si nous nous étions trouvées à un autre endroit. Mais pas ici et pas maintenant. S’il y avait une leçon que j’avais tirée de la vie c’est que notre comportement devait se prêter à chaque fois à la situation sociale que l’on vivait. Se mettre à pleurer sans cesse dans un café n’était clairement pas un comportement à avoir pour une jeune femme. Je préférais alors chasser ces mauvaises idées en me concentrant davantage sur la suite des propos de la fée bleue. Elle me parlait de ma famille disparue et c’était tout ce que j’avais toujours rêver d’entendre de sa part. Sautillant sur ma chaise, j’étais prête à m’y rendre dans le seconde si nous en avions eu la possibilité. Mais bien évidemment une fois encore je me rendais compte que le monde des adultes était une fois de plus beaucoup plus complexe que ce que j’aurais souhaité. Rougissant légèrement devant mon empressement déplacé, je finis par lui sourire gentiment tout en essayant de me calmer.

« Oh oui bien sûr vous avez raison. Je… je me suis emportée un peu trop vite, pardon. J’ai hâte de savoir ce que la mairie vous dira. Faites-moi savoir dès que vous en saurez plus. »

J’étais tellement impatiente que nous puissions partir toutes les deux à l’aventure. La simple idée que je pourrais peut-être retrouver mon père et les autres membres poilu et écailleux de ma famille me faisait réellement plaisir. Cela dit, je me doutais que la mairie ne distribuerait pas ces badges si facilement. Je patienterais donc un peu plus de temps mais je m’y accommoderais. Après tout, j’avais déjà patienté tellement de temps. Le faire un peu plus ne serait pas si difficile que cela.
Lorsque le silence s’établit autour de nous, je remarquais que nous avions toutes deux terminé notre petite collation. Nous aurions dû en rester là mais je n’étais décidément pas pressée de retourner à ma caravane. J’avais tellement de choses que je souhaitais faire avec elle et je n’avais plus la patience de rêver à tout ce que nous pourrions faire ensemble. Je voulais agir et commencer dès aujourd’hui. C’était dans le fond sans doute le meilleur moyen de pouvoir compenser le fait que notre voyage ne serait pas pour tout de suite. Prenant les devants, je lui lançais un petit regard suppliant comme seuls les enfants savaient en jeter pour obtenir ce qu’ils souhaitaient.

« Vous savez, maintenant que vous êtes là. Je pense que nous devrions en profiter un maximum. J’avais très envie d’aller à la fête foraine de la ville. Et le faire seule ce n’est pas très amusant. »


Je me relevais alors toute joyeuse et je me dirigeais vers elle. Je lui tendis alors la main en attendant qu’elle la saisisse. Je me convainquais en mon for intérieur qu’elle ne pourrait pas résister longtemps à mes grands yeux bleus.

« Allez venez avec moi. Je suis persuadée qu’on va beaucoup s’amuser. »

Elle finit par obéir à ma supplique, ce qui me combla de joie. J’étais si heureuse à l’idée que nous pourrions désormais partager ces moments si précieux. En réalité, nous n’avions jamais pu réellement le faire. A l’époque mon amie était perchée sur son étoile et ne surveillait les mortels qu’à distance. Elle interférait bien sûr dans nos affaires lorsque nous faisions un vœu d’un cœur véritablement sincère. Mais elle n’aurait jamais pu m’accompagner sur l’île enchantée par exemple. Quoique dans le fond elle ne l’aurait peut-être pas souhaité. A mes yeux de petit pantin, cette île était un véritable paradis sur Terre. Les enfants pouvaient s’y amuser et faire tout un tas d’activités fantaisistes, même celles qui n’étaient pas réellement recommandées pour leur âge. Alors imaginer qu’un être aussi pur et sage pouvait s’y rendre pour s’y amuser c’était totalement impossible. Je suis même persuadée qu’elle aurait été la première à vouloir défier les plans diaboliques du cocher esclavagiste. Elle venait même de me dire qu’en ce qui concernait Antonio, elle n’aurait pas hésité à le faire. Alors pourquoi pas avec lui ?

Tout en quittant le café, je la regardais avec de grands yeux tout émerveillés. Je ne résistais pas au plaisir de la regarder pour me convaincre qu’elle était réellement là à mes côtés. Tout en marchant dans la rue, je finis par rire gentiment devant mes pensées tendres que je finis par partager avec elle.

« Je suis impatiente de pouvoir monter sur les montagnes russes avec vous. Je n’aurais jamais imaginé que cela soit possible. D’ailleurs, je vais peut-être pouvoir vous apprendre quelques petites choses sur les manèges. Vous avez déjà eu l’occasion d’en faire ? »

Tout en marchant, je regardais les alentours jusqu’à ce que soudainement je sentis ma jambe céder sous son propre poids. Surprise, je n’eus pas eu même le temps de me rattraper. Je tombais alors sur mes genoux, mes mains étaient alors plaquées au sol. La peur fit ensuite place à la gêne alors que je voyais que plusieurs passants s’étaient arrêtés et me regardaient avec un air inquiet. Une jeune passante s’approcha de moi et me sourit.

« Est-ce que ça va mademoiselle ? Vous ne vous êtes pas fait trop de mal ? »

« Non, non ça va ! Je vais bien. »

Je lui avais alors adressé un large sourire pour la convaincre que je n’avais rien ressentis. Mais en réalité ce n’était pas tout à fait exact. Je remarquais très vite que j’avais déchiré mon pantalon et que j’avais des écorchures rougeâtres sur mes avant-bras. Quelle espèce de grosse maladroite je pouvais faire. La jeune femme qui m’avait remarquée m’aida à me relever avant de me souhaiter une très bonne journée. Elle avait sans doute remarqué qu’Evanesca m’accompagnait et qu’elle pourrait s’occuper de moi.

Parmi les regards de tous les passants, celui de mon amie la fée fut sans doute le plus difficile à supporter. Car moi je savais d’où me venait cette fâcheuse tendance à tomber tout le temps. C’était d’ailleurs quelque chose que me gênait beaucoup. La preuve que malgré tous mes efforts passés j’avais prouvé que je n’étais pas la bonne fille que mon père aurait voulue me voir devenir. Je n’étais rien qu’une méchante marionnette qui méritait tous les malheurs qui lui étaient tombés dessus. Je lui adressais alors un sourire coupable et désenchantait. Je ne voulais pas lui mentir car ce problème était une des raisons pour laquelle j’étais tellement heureuse de la retrouver. J’étais persuadée qu’elle arriverait à soigner grâce à ses conseils et à sa magie cette vilaine jambe qui se couvraient chaque jour de plus en plus de bois. Pourtant, quelque chose en moi continuait inlassablement à rechercher et à désirer le mensonge. C’était après tout une sorte de double nature chez moi. La mauvaise facette de la marionnette. Celle sans laquelle elle ne pourrait jamais réellement vivre. Elle me poussa d’ailleurs dans un premier temps à dissimuler ma douleur à mon amie.

« Le problème lorsque l’on n’est plus une marionnette c’est qu’on peut réellement se faire mal. Je suis désolée que vous ayez dû assister à ça. Je suis tellement maladroite ! »

Cela aurait dû passer très facilement pour crédible, non ? Alors pourquoi est-ce que je me mettais brutalement à me gratter le nez ? Ce geste-là, je ne l’avais que lorsque j’avais dit un gros mensonge. Et j’étais persuadée qu’elle n’était de plus pas dupe de ma supercherie.

Je changeais alors d’opinion et je me ravisais Je lançais alors un gros soupir et secouais la tête avec tristesse.

« Ouais en fait je suis sûre que vous avez devinez que ce n’était pas vraiment la vérité, n’est-ce pas ? »


Je lui jetais alors un regard triste et, revenue de ma volonté de rejoindre les manèges de la fête foraine, je lui proposais plutôt de s’asseoir sur un banc. Une fois à ses côtés, je relevais sans un mot le pan de mon pantalon qui découvrait ce fameux endroit boisé qui me faisait tellement honte.

« Je crois que je me transforme à nouveau. Ça a commencé quand la magie est revenue à Storybrooke. C’est pour me punir de pas être la personne que vous vouliez que je devienne. »

J’avais alors réellement de la peine à soutenir son regard et je l’abaissais sur le sol. Jouant machinalement avec les coins de ma veste, je tentais de chercher les mots d’une jeune femme honnête. Une femme que je n’étais pas réellement.

« Vous savez depuis que je suis au service d’Antonio il me force à faire des choses pas très honnête. Il se sert de moi et de mes talents de comédienne pour mentir aux gens. Je leur fais croire des choses pas vraies pour les attendrir et leur soutirer de l’argent que je dois lui donner. Et je… je ne suis réellement pas fière de moi. »

Je sentis alors mes yeux se remplir de larmes. Jamais je n’aurais voulu l’admettre mais c’était la réalité, tout ce que j’étais aujourd’hui me faisait réellement honte. Je voulais que cela change mais je ne savais pas comment. Après avoir étouffé un sanglot, je repris courage et la regardais au fond des yeux. Les miens étaient alors embués de grosses larmes.

« Je me recouvrer lentement de bois et cela ne s’arrêtera pas tant que je ne me comporterais pas mieux. C’est cela, non ? »

J’espérais qu’elle pourrait enfin m’apporter cette réponse que j’attendais depuis si longtemps. Peut-être qu’elle aurait une solution miracle à ce problème. J’essuyais les larmes qui coulaient sur mes joues alors que mon regard ne pouvait plus quitter le sien.
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________________________________________ 2021-07-10, 22:52


SOS marionnette en détresse
Etes-vous mon ange gardien ?.


Un léger, voire même très léger et fin sourire perle sur mes lèvres. Elle semble si sûre que rien ne pourrait nous arrêter. Il est vrai que je ne saurais laisser Antonio lui faire le moindre mal, c’est même plus qu’une certitude, cependant, je n’étais pas non plus imbattable, je restais une fée et une sorcière comme Regina par exemple serait toujours plus puissante que moi. Il existait des êtres clairement plus puissants que je ne pourrais jamais l’être mais je me contentais simplement de répondre à sa réplique par un sourire, un sourire qui se voulait avant tout rassurant, bien plus qu’autre chose.

Je ne voulais pas qu’il soit fait du mal à la jeune femme en face de moi. Ce n’était plus une enfant oui mais elle restait tout de même l’une de mes protégées et étonnement pour moi l’une des plus importantes. Je crois que je pouvais clairement dire que je l’aimais comme ma propre fille même si à l’origine, elle ne demeurait que de bois, je ne pouvais pas aller contre l’évidence que je tenais beaucoup à elle et que je ferais ce qu’il faut pour la protéger, comme une mère le ferait.

« Très bien, dans ce cas, nous nous battrons toutes les deux ensembles contre lui. » énonçais-je à Colombina.

Bien sûr, s’il devait arriver un grand danger, je ferais ce qu’il faut pour la tenir hors de portée. Je savais qu’elle serait capable de se débrouiller, elle me l’avait bien prouvé par le passé en sauvant son père de Monstro mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être protectrice à son égard, après tout, ça demeurait tout de même mon rôle même si ici à Storybrooke, les choses changeaient quelque peu de notre monde d’origine. Un petit rire m’échappe devant la maladresse de l’ancienne marionnette.

« Ta maladresse est ce qui fait de toi ce que tu es tu sais. » énonçais-je avec un sourire bienveillant.

Ne jamais plus la quitter, je m’en fis le serment. Maintenant que nous nous étions retrouvées, je voulais tout faire pour que nos chemins ne se séparent plus, c’était important, pour elle tout comme pour moi sans aucun doute. Au fur et à mesure de mes paroles, je lui parle de cette possibilité de pouvoir nous rendre dans notre monde d’origine grâce à l’aide de la mairie de Storybrooke pendant un laps de temps. Cela nous permettrait de chercher si nos proches demeuraient toujours là-bas ou non. Je lui fis la promesse de m’occuper de ça afin que nous puissions nous y rendre toutes les deux. Il me fallut néanmoins canaliser son énergie vu qu’elle semblait prête à partir sur le champ.

« C’est promis. » répondis-je simplement avec douceur.

Nos collations terminées, je lève le regard vers l’ancienne marionnette avant de faire un léger signe de tête. Je ne voulais pas non plus qu’on se sépare ici et je sentais bien qu’être avec elle me faisait beaucoup de bien comme je semblais lui en faire également et si c’était bénéfique pour toutes les deux, comment pourrais-je refuser d’aller à la fête foraine avec elle ?

« D’accord, je veux bien t’accompagner. » énonçais-je avec un sourire léger.

Prenant mes affaires avec moi, nous ne tardons pas à quitter les lieux toutes les deux. Un léger sourire ne quittait pas mon visage en voyant le bonheur pétillant dans les yeux de la plus jeune. Si j’étais heureuse de la voir ainsi ? Sans nul doute oui. Tandis que nous marchons, elle me parle des manèges. Manèges, fêtes foraines. Des choses dans lesquelles je ne m’étais jamais rendues. Enfin peut être qu’Evanesca oui mais moi non, jamais. Alors j’étais encore plus heureuse de voir dans son regard ce bonheur de pouvoir m’apprendre tout ce qu’elle sait sur les manèges.

« Hélas non, je n’ai jamais eu cette chance. Enfin peut être qu’Evanesca elle, elle a pu en faire par le passé mais moi non. Ou du moins, je n’en ai pas le souvenir. Ce sera donc l’occasion de m’apprendre tout ce que tu sais sur les manèges. » énonçais-je avec un sourire.

Mais alors que nous marchions, Colombina vint à chuter, je savais pourquoi. Après tout, c’est moi qui avait fait d’elle une humaine tant qu’elle serait toujours franche, loyale et obéissante mais aujourd’hui, elle avait été manipulée par de nombreuses choses qui pouvaient l’entourer et je sentais l’inversion sur son apparence humaine. Elle redevenait de bois mais comment lui dire que je le savais déjà ? Je me pinçais les lèvres sans dire mot tandis qu’elle tentait un énième mensonge avec moi mais elle se rendait bien compte qu’elle ne pouvait pas aller plus loin, surtout pas avec moi.

« Oui ma chérie… » dis-je simplement avec toute la douceur du monde.

Nous nous installâmes sur un banc avant qu’elle ne relève un pan de son pantalon pour me montrer une partie de sa jambe qui commençait à redevenir de bois. Mon regard allait de sa jambe à son visage. Alors je ne m’étais pas trompée. Cependant pour le coup, je ne dis rien, je voyais bien la honte sur son visage. Je ne voulais pas en rajouter une couche. Quelques instants de silence s’installèrent entre nous tandis que je me contentais de la regarder avec toute la bienveillance du monde. Ma main vint se poser sur la sienne avant que je ne lui souris avec douceur tandis que je terminais de sécher ses larmes avec un mouchoir que j’avais sorti de ma poche.

« Je te l’ai dit quand je t’ai rendue humaine, sois toujours brave, franche, loyale et obéissante. Cette vie à Storybrooke t’a amenée sur le mauvais chemin. Mon pouvoir n’est pas infaillible, ça ne dépend que de toi. Effectivement, si ne te comportes pas mieux, tu retrouvera ta nature initiale. Ce n’est que de toi que le changement peut venir. Remets toi sur le bon chemin et il se pourrait que ton étoile des souhaits finisse par agir. Tu comprends ? Je ne peux rien faire pour l’instant avec mes pouvoirs mais je peux t’aider à suivre la bonne voie et à reprendre courage et confiance en toi Colombina. Je te l’ai dit, je ne t’abandonnerais pas. » avouais-je alors avec un sourire bienveillant tandis que mes deux mains tenaient celles de la brune.
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evanesca s. blue
“Fate is kind, she brings to those who love. The sweet fulfillment of, their secret longing. Like a bolt out of the blue, fate steps in and sees you through. When you wish upon a star, your dreams come true. ”
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