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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 L'or du grand Nord (Ben)

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Ebenezer B. McDuck
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Ebenezer B. McDuck

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L'or du grand Nord (Ben) _



________________________________________ 2021-03-14, 15:19


L'or du grand Nord !
Et en plus ça rime !

Fonçant à travers les paysages gelés d’un hiver particulièrement rude, je me laissais guidé par mes fidèles chiens de traîneau qui tiraient leur chariot à travers la plaine. Guidés par leur flair, il n’avait aucun mal a comblé les difficultés que cela représentait de voir notre environnement à travers les giboulées de neige qui ne cessaient de tomber depuis plusieurs jours. Ils étaient ma seule boussole et mon seul soutien et c’est pourquoi je remettais mon sort entièrement entre leurs pattes. Jetant un œil un instant vers la précieuse marchandise que je transportais, je souris en voyant qu’elle se trouvait toujours sur le traîneau. Cela m’avait demandé tellement de temps et de patience de pouvoir rapporter cette énorme pépite d’or. Je ne voulais certainement pas la perdre après tous les efforts que j’avais fait pour l’avoir. Cependant, mes perspectives de pouvoir rejoindre le campement semblait diminuer de minutes en minutes. Nous étions sur le chemin du retour depuis déjà une bonne heure et les températures glaciales ne faisaient que refroidir mon corps, sensibilisées de plus par le vent qui s’engouffrait en-dessous de mes vêtements. Mes mains commençaient à avoir de la peine à s’agripper au guidon du traineau et j’avais peur de devoir le lâcher à tout moment.

Mais en réalité il était une chose que je craignais encore plus que le froid ou la tempête de neige. Car si j’ignorais où je me trouvais, le craquement caractéristique sous mes pieds se chargea de me le rappeler. Un frisson parcouru mon échine lorsque je compris que de la glace était en train de se rompre sous mes pieds. Il fallait faire vite et fuir aussi loin que possible. Cela m’arrivait très rarement de sortir mon fouet mais là je n’avais pas le choix. Le faisant claquer au-dessus de ma tête, j’ordonnais à mes chiens déjà fatigués d’accélérer. Remplis de bonne volonté, ces derniers firent du mieux qu’ils purent pour augmenter leur rapidité. Malheureusement cela n’y suffit pas. Quelques mètres plus loin je sentis le traineau s’enfoncer lentement dans la glace. Les chiens commencèrent à pousser des cris de détresse et à perdre peu à peu pieds. Se faisant pousser vers l’arrière, ils voyaient leur fin inéluctable arriver. Alors que de mon côté, je plongeais dans des eaux dont le froid finirait par me tuer très rapidement et sans que je ne puisse rien n’y faire je finirais par me noyer.

C’est avec ces images que je me réveillais en sursaut en plein milieu de la nuit. Tentant de reprendre mon souffle, je reprenais tout doucement contact avec la réalité. Je me rassurais en me disant que je me trouvais dans ma chambre et que tout ce que je venais de vivre n’était en réalité qu’un horrible cauchemar. Cherchant du réconfort, je posais ma main sur l’oreiller glacé posé à côté de ma place dans mon grand lit. Bien sûr, la rouquine que j’espérais voir à côté de moi ne s’y trouvait pas. Elle était encore empêtrée dans une collocation avec les autres émotions et ne dormait encore avec moi que très rarement. Ce n’est donc pas en la serrant dans mes bras que je pourrais me remettre de la frayeur atroce que je venais de me faire.

Je me contentais dès lors de m’allonger à nouveau dans mon lit, gardant pour le moment des yeux grands ouverts et tournés vers le plafond. Je repensais alors à mon rêve et à ces moments qui m’avaient rempli d’effroi. En réalité, ça n’était pas la première fois que je faisais ce mauvais rêve. Il revenait de manière assez récurrente et d’autant plus avec les années qui s’écoulaient. Car ce rêve n’était pas qu’un simple songe et je le savais très bien. Il me ramenait avec beaucoup de tristesse à l’un des épisodes de ma vie les plus intenses mais également les plus durs à se remémorer. Je me rappelais encore le jeune pionnier que j’étais. Rêvant à ce moment-là de faire fortune durant la ruée vers l’or, je m’étais rendu dans le Klondike où tant de choses m’étaient arrivées.

L’une d’entre elle avait été la perte tragique d’une des plus grosses pépites d’or qu’il m’avait été donné de trouver. Elle pesait en tout 10 kilos et aurait suffi à faire la plus grosse partie de ma fortune qui m’aurait été donné d’avoir. Oh bien sûr, je ne me faisais aucune illusion. Cette pépite était perdue à jamais et je ne pourrais que rêver de la récupérer. Après tout, tout ce dont j’avais rêvé ne l’avait été que dans le monde des contes. Bien que très ressemblant à ce monde-là, il n’en était pas pour autant la copie conforme. Impossible donc de retrouver un jour ma pépite d’or. C’était une grande tragédie. Je n’aimais pas être récompensé à la hauteur de mes efforts ou même pouvoir conserver une trace des grandes aventures que j’avais connues. Car il s’agissait de cela également. J’avais mis beaucoup de temps à vivre ces belles aventures et chacune des pièces de mon coffre-fort représentait non seulement une valeur marchande mais également une grande valeur sentimentale. Même aujourd’hui, alors que mon coffre-fort était également perdu dans notre monde originel, je chérissais précieusement chacun des dollars qui venaient chaque jour agrandir un peu de ma fortune.

Soupirant à cette pensée, je refusais cependant de me laisser abattre. Après tout, si mon rêve n’avait été qu’une chimère je n’aurais rien pu y faire. Or ce n’était pas le cas. Si ce rêve revenait aujourd’hui de manière récurrente c’était également à cause d’une visite que j’avais reçue quelques semaines plus tôt à mon bureau. Le fait que j’aime partir à l’aventure et à la chasse au trésor était un fait avéré de tous. Ma légende transcendait de bien loin le cercle de mes intimes. En réalité, beaucoup d’enfants petits et grands connaissaient l’oncle Picsou et sa soif d’or. J’avais même été très surprise d’apprendre qu’il existait des traductions de mon histoire à l’autre bout du monde. Mais jamais aucun d’eux n’aurait pu se douter que le canard qu’ils admiraient tant n’était pas uniquement qu’un personnage de bande dessinées mais qu’il était devenu un homme en chair et en os. En revanche, il n’en allait pas de même pour les habitants de Storybrooke. Ces derniers savaient parfaitement à qui ils avaient affaire. C’est pourquoi il m’arrivait fréquemment de voir des individus me parler de cartes au trésor ou de magnifiques artéfacts que je pourrais retrouver à tel ou tel endroit. Ne prêtant pas entièrement foi à leurs dires, je demandais alors à de proches collaborateurs d’étudier les dires de ces visiteurs inattendus avant de me lancer dans quoi que ce soit.

Alors lorsque j’avais fait la connaissance de cet étrange bonhomme appelé Tom O’connor, mes collaborateurs avaient prétendus ne jamais avoir entendus parler de sa découverte. Il n’y avait donc absolument aucune raison que je croie en ses dires. Pourtant, c’était après sa visite que ce rêve était venu me hanter, comme si mon instinct me disait que contrairement à tout bon sens critique ce trésor existait bel et bien et qu’il n’attendait plus qu’à être découvert. Cela tournait en rond dans ma tête à un tel point que je finis par y croire moi-même. Mon rêve signifiait peut-être que j’allais renoncer à une magnifique opportunité et je ne pouvais clairement pas me le permettre. Une occasion pareille n’allait peut-être pas se représenter de ci tôt dans ma vie. Et j’avais également une crainte fondée que je n’étais peut-être pas le seul à qui O’connor avait raconté son histoire. Imaginer qu’Archibald Gripsou vienne me la pointer sous le nez en me rappelant que je n’avais plus qu’à m’asseoir sur mon rêve n’aurait fait que m’apporter un ulcère. Je préférais donc croire à son histoire. Après tout, je n’avais rien à perdre !

Le lendemain matin dans mon bureau, j’avais organisé une seconde rencontre avec cet homme. Une chance pour moi, si O’connor vivait en ermite dans une grotte, il possédait tout de même le téléphone. Il fut ravi de savoir que je l’avais rappelé même si ma secrétaire m’avait bien rappelé d’être avenant avec lui. Je songeais alors que notre dernière entrevue ne s’était pas aussi bien passée que ce que j’avais imaginé et qu’il avait toujours quelques griefs contre moi. Cela avait très certainement dû s’entendre au téléphone. C’est pourquoi, en bon hôte que je pouvais être, j’avais sorti une bouteille de whisky de mon placard à boisson. Il était bien rare que je me serve de mon bar et j’ignorais pour quelle raison ma secrétaire s’évertuait à le remplir dès qu’elle en avait l’occasion. Toutefois, j’avais également remarqué qu’il facilitait très souvent les relations commerciales. Dans ce cas en plus, elle n’avait rien de très officiel même si elle si elle se passait dans mon bureau.

Quelques heures après mon appel, alors que je travaillais encore à la banque je finis par le voir entrer. Je me relevais alors de ma chaise et lui souris respectueusement. Ce dernier avait tout d’un vieux prospecteur du Far West. Il était plutôt petit et portait des habits rapiécés et poussiéreux témoignant du fait qu’il ne portait pas forcément un grand soin à ses habits de tous les jours. Un grand chapeau noir sur la tête, il portait une pipe au bec qui tranchait avec le blanc immaculé de sa longue barbe qui lui descendait jusqu’aux genoux. Il rentrait la mine plutôt fière et ravi de croire que j’étais prêt à écouter ce qu’il avait à me dire.

« Ah ah je vous ai dit que vous reviendriez me voir, Monsieur McDuck. Vous n’êtes pas du genre à laisser passer une occasion pareille. »

« Non c’est vrai. C’est vous qui aviez raison. Je n’aurais jamais dû remettre votre parole en doute. Mon instinct me pousse à me croire et ce dernier ne m’a jamais trahi. »


« Je le sais bien après tout, je sais qui vous êtes. »

Je lui proposais alors de s’asseoir et allait lui verser un verre de whisky que je lui tendis de bonne grâce. Je retournais ensuite m’asseoir en face de lui, de l’autre côté du bureau.

« Ce qui me surprends en réalité c’est pourquoi vous teniez tant à m’en faire part. C’est vrai ! Une telle merveille, vous auriez pu tenter de vous l’approprier vous-même. »


Pour toute réponse, il commença à tousser. Une longue quinte de toux qui dura bien quelques secondes et qui indiquait le vieil homme n’était pas au meilleur de sa forme.

« Oh vous savez, malgré les apparences je n’ai plus vingt ans. J’ignore ce que je ferais de ce trésor avec le temps qu’il me reste à vivre. Mais je tenais à ce que vous, vous entendiez parler de cette légende. »


« Pour quelle raison m’en parler à moi ? »

« Je vous connais de réputation, m’sieur McDuck. Vous êtes comme moi un jeune expatrié qui rêvait de faire fortune aux Amériques. Je sais à quel point vous êtes attaché à la région du Klondike. Et malin comme vous êtes vous parviendrez certainement à mettre la main sur cette pépite. »

Il sortit alors de sa poche une carte tracée grossièrement qui indiquait l’emplacement présumé du trésor. A voir les alentours désertiques, il semblait qu’un grand nombre de dangers m’attendraient dans cette vallée perdue. Je levais alors un regard vers lui, désireux d’obtenir cette carte.

« Combien en voulez-vous ? »

« Oh vous savez je me contente de peu aujourd’hui. Ma soif de richesse m’a poussé à perdre ma famille et ma santé. Non en fait il y a qu’une chose que je vous demande. Si jamais vous parvenez à la trouver, faite construire un musée dédié à la conquête de l’Ouest. Les habitants de cette ville méritent de savoir d’où on vient et ce que les colons de ce pays ont vécus comme aventure…. Et faite également en sorte d’améliorer les conditions de vie dans les hospices de vieillesse. Ces pauvres gens le méritent bien. »

Je lui promis alors de mettre un point d’honneur à réaliser ses souhaits. Après tout, si la pépite était aussi grosse et prometteuse, l’argent que j’aurais a y investir ne sera pas très élevé. Il me restera bien assez d’argent pour mes propres affaires.

Je le remerciais avant de le laisser repartir. J’avais une expédition à préparer. Mais tout d’abord, je devais résoudre le problème du moyen de transport. C’est pourquoi, j’appelais très vite mon nouveau pilote d’hélicoptère. Ben Ranger était un homme très compétant et expérimenté dans le domaine du pilotage. Cela semblait évident puisque lui-même avait été un hélicoptère dans le monde des contes. Il savait donc mieux que quiconque comment le piloter et était également l’homme de la situation. Je savais qu’à présent il était plus occupé que jamais avec son entrée dans la police et sa fille. C’est pourquoi je lui proposais de me rejoindre une semaine plus tard pour partir à l’aventure. Cela lui laissait largement le temps de se préparer et de veiller à combler les besoins en son absence.

Lorsque le jour J arriva enfin, je le rejoins sur la piste de décollage avec mes quelques menus bagages. Je n’avais pratiquement rien emporter avec moi. Juste le strict minimum nécessaire à une pareil expédition. Le reste, je le trouverais très certainement sur place. Je lui adressais alors un grand sourire.

« Ben Ranger ! C’est un plaisir de vous revoir, mon ami. Nous allons livrer une magnifique chasse au trésor. Je suis certain que vous l’apprécierez. Nous allons nous rendre tout au Nord du Canada pour chercher une pépite énorme. Allez ne perdons pas de temps et mettons nous en route. »

Je grimpais dans l’hélicoptère et sortis alors une carte pour lui montrer la région du Yukon et particulièrement la région de du Klondike.

« Je vous laisserais faire votre propre plan de vol et me dire où est-ce que vous souhaiteriez faire escale. Il y a de multiples manières de se déplacer dans cette région mais la plus pratique reste les chiens de traineau et surtout en cette période. »

Je lui laissais alors analyser la carte et me donner plus d’informations sur sa vision des choses. Ils devaient sans doute avoir sa propre idée sur la question.

« Alors vous êtes prêt à vivre la plus grande aventure de votre vie ? »

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L'or du grand Nord (Ben) _



________________________________________ 2021-03-16, 16:55


L'or du grand Nord !
Et en plus ça rime !

Ben était allongé dans son lit. Lui aussi venait de faire un cauchemar… pourtant, il était bien plus proche de la réalité que ce qu’il ne pourrait l’avouer. Il était en Iran. Il était las de cette vie entre guerre et terrorisme… et il voulait rentrer chez lui… avec la femme dont il était tombé amoureux et son adorable fille. Ou juste, disparaître avec elle dans n’importe quel pays. Cela ne s’était pas passé comme ça. La guerre n’était pas comme ça… et jeter des missiles sur un petit village ne permettait pas ce genre de chose. Ben avait conscience d’être réveillé. Il ne faisait plus de rêve. Pourtant il entendait Illyana chanter. Il l’entendait doucement chantonnait à ses côtés, et ne pouvait pas faire le geste de regarder vers elle. S’il tournait le regard, le son disparaîtrait pour coller à la vérité, et ça il ne le pouvait pas. Pas tout de suite.

La semaine dernière, il avait été appelé par Ebenezer pour partir à l’aventure … sa fille, trop jeune encore pour partir avec eux, avait été en feu quand il avait eu l’audace de penser à refuser.

- Liliann s’occupera de moi, toi tu pars et tu t’amuses surtout d’accord ?

Ben n’avait donc eu aucune chance de se soustraire à cela. Il avait fait en sorte de prendre ses congés, pour au moins une semaine mais il savait que Chris accepterait qu’il repousse, et avait tout préparé pour le jour de leur départ. Il avait eu le droit à un gros câlin de sa fille après avoir mis certains détails au clair.

- Je mange tous les légumes, je ne mène pas en bourrique Liliann, je suis gentille, je fais en sorte de lui donner plein d’amour et je ne touche pas à ce qu’il se trouve dans le garage, sauf ma partie à moi. J’ai tout bon.
- Tout bon princesse.

Il lui fit un bisou, l’embrassa et monta dans son hélicoptère avec un sac militaire. Il y avait dedans ce qu’il fallait pour une mission dans le froid. Bien qu’il ne sente pas plus le froid que la douleur, il préférait éviter de perdre des orteils… ne pas ressentir ne voulait pas dire qu’il ne pourrait pas avoir des conséquences sur son corps.

- Monsieur Mcduck

Dit Ben en faisant un petit salut de la tête. Respectueux bien sur, mais il se voyait mal lui serrer la main alors qu’il était ganté, et surtout, il savait que l’homme préférait l’action à l’inaction. Il fit juste un oui de la tête en écoutant ses paroles, et il regarda la carte. D’un mouvement rapide, il appela sa fille dans le micro de son casque. Ebenezer, a qui Ben avait passé un casque pourrait l’entendre.

- Tu peux déjà plus te passer de moi ?
- Nous allons aller à l’endroit que je viens de t’envoyer, pourrait tu me dire les stations qui permettront un arrêt au cas où ?

La petite était déjà sur l’ordinateur est énuméra plusieurs points à son père. Il ne les nota pas… n’oublions pas qu’il ne sait pas écrire, mais il les retenu. Avant de quitter le téléphone Sally reprit doucement.

- Bonjour Monsieur McDuck amusez vous bien.

Et elle les quitta. Ben sourit devant cette petite chipie … Il reprit en prenant le temps de vérifier des choses et d’autres sur son hélicoptère.

- Selon ce qu’à dit Sally, il devrait y avoir une tempête, je pense que le mieux serait de se rapprocher le plus possible, et je m’arrêterais quand cela ne sera plus possible. La zone d’hélicoptère la plus sûr, et la plus proche reste *insérer nom ici* et je pense que ça pourrait être la meilleure solution. On pourra se ravitaillé à *insérer autre nom ici* avant d’y arriver. Qu’en pensez vous ?

Est-ce qu’il était prêt pour faire des aventures ? Tout ce qui lui permettrait d’oublier Illyana était bon à prendre. Ou presque tout. S'il pouvait éviter de mourir...


Ebenezer B. McDuck
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L'or du grand Nord (Ben) _



________________________________________ 2021-06-26, 21:19


L'or du grand Nord !
Et en plus ça rime !

Lorsque j’avais vu Ben, un large sourire était apparu sur mes lèvres. Autant l’avouer, j’étais plus qu’heureux de pouvoir retrouver mon pilote aux multiples talents. Comme je m’en faisais souvent la réflexion, c’était agréable de pouvoir avoir à ses côtés quelqu’un véritablement de confiance. J’avais toujours apprécié la loyauté et le dévouement de Flagada Jones. Mais autant être honnête, même si j’avais une réelle affection pour lui on ne pouvait pas dire que ses compétences reflétaient ce que j’attendais de la part de l’un de mes serviteurs. J’avais besoin de quelqu’un de compétent et qui ait réellement la tête sur les épaules. C’était d’autant plus vrai depuis le jour où nous avions atterris dans cette ville. Dans le monde des contes, nous savions qu’il y avait très peu de chance pour qu’une chute soit mortelle. Nous pouvions supporter bien plus de choses et rien ne devait réellement nous inquiéter. Mais ici les choses étaient un peu plus différentes. Le danger était réel et les chances de pouvoir mourir d’une chute d’hélicoptère beaucoup plus probable que dans notre monde d’origine. Voilà pour quelle raison j’étais heureux que Ben soit à mon service. D’autant plus que le bougre faisait un merveilleux compagnon d’aventure. Nous n’en n’avions pas vécu beaucoup ensemble jusque là mais mon instinct d’aventurier savait qu’il ne se trompait pas. Cet homme était réellement une crème et j’espérais que ma grande confiance en lui suffirait à le lui faire comprendre.

Ce fut donc tout sourire que je l’accueillais et que je lui fis par de notre prochaine aventure. Je ressentais réellement une grande fierté à cette idée. Revenir sur les pas de ma jeunesse, redécouvrir cette région du monde qui m’avait fait tellement rêver à cette époque. C’était véritablement une cure de jouvence pour moi et autan dire que j’en avais bien besoin. Ce n’était pas toujours évident d’être le président d’une grande banque comme la mienne. Il fallait que je fasse preuve d’intelligence et de ruse à chaque instant. Mes collaborateurs ainsi que mes investisseurs comptaient beaucoup sur mon sérieux et mon sens des responsabilités. Mais lorsque je me trouvais sur le terrain, je pouvais enfin me laisser aller à ce petit grain de folie qui ne m’avait jamais abandonné.

Interrogeant mon pilote sur notre itinéraire, je le regardais avec beaucoup de bienveillance organiser les choses avec sa fille Sally. J’avais moi-même toujours eu beaucoup d’estime pour l’aide que pouvait m’apporter ma famille. Il m’avait fallu beaucoup de temps pour que je leur accorde une place dans ma vie. Vieux canard aigri et solitaire, je m’étais peu à peu renfermé sur moi-même. Rien n’avait d’importance pour moi en dehors du succès de mes affaires. Et puis finalement, n’en pouvant plus de ne pouvoir profiter durant ma vieillesse que de ma solitude, j’avais fini par inviter ma famille à passer du temps avec moi. Jamais je ne reprochais à mon vieux cœur desséché d’avoir succombé à une faiblesse. Ma vie n’avait jamais aussi passionnante que lorsque je partageais ces petits moments de bonheur avec mon neveu Donald et mes petits-neveux. Durant des années, ils m’avaient accompagné durant de magnifiques chasses au trésor toujours plus palpitante les unes que les autres. C’était le bon temps et cela aurait dû durer durant des années. Mais hélas, le bonheur n’est pas éternel. Un triste accident m’avait amené à devoir me séparer de ma famille durant des années. Aujourd’hui les choses étaient un peu différentes. Un nouvel espoir était né dans ma famille et je comptais bien profiter de chaque petit instant que je pouvais passer avec eux.

Tout cela pour dire que je comprenais parfaitement le désir de Ben de s’adresser à sa fille à chaque fois qu’il le pouvait. D’une certaine manière, c’était comme s’il la faisait participer un peu à ses projets totalement fous. Un peu comme moi je l’avais fait avec les membres de ma propre famille. Après lui avoir donné les informations nécessaires, elle ne manqua pas de me saluer. Je ne pouvais alors m’empêcher de sourire, même si je me plaisais à toujours vouloir conserver un air austère. Elle était tellement adorable.

« Bonjour à toi, Sally ! Merci beaucoup pour tes vœux. Je suis persuadé que nous allons bien nous amuser. Je te promets de bien veiller sur ton père. »


J’avoue que je me sentis si joyeux à ce moment-là que je me sentais presque prêt à lui proposer de nous accompagner une prochaine fois. Cela dit, je ne voulais pas lui faire de fausse joie. Je savais ce que les responsabilités signifiaient pour un père de famille responsable. Peut-être que mon pilote ne serait pas prêt à la laisser partir avec nous. Dans un sens j’aurais pu le comprendre. Les voyages peuvent être particulièrement dangereux. Ils l’étaient d’ailleurs parfois encore plus lorsque l’on était un enfant. Et je pouvais clairement parler en toutes connaissance de cause. Je me promis pourtant d’en parler un jour à Ben. Une présence enfantine dans une mission pas trop dangereuse pourrait réellement apporter une certaine joie de vivre à toute notre joyeuse équipée. Lorsque la petit raccrocha, je fis part de mes réflexions à mon compagnon d’aventure.

« Elle est vraiment charmante votre petite. Peut-être devriez-vous songer à lui rapporter un souvenir de notre aventure ? Je suis persuadé que nous pourrions trouver quelque chose qui lui plaira. »


Bien sûr ce n’était réellement pas à moi de m’en mêler. Il était hors de question que j’y mette de mon propre argent. Je n’avais donc pas réellement le droit de lui donner des conseils. C’était à lui seul de prendre cette décision. Mais peut-être que lui suggérer l’idée ferait une heureuse ? Revenant aux affaires sérieuses, je l’écoutais alors me donner son plan de vol qui me paraissait être très bien organisé, digne de ce que je pouvais m’attendre à recevoir de la part de Ben Ranger. Je hochais alors la tête en un mouvement positif, ne manquant pas de le gratifier d’un compliment aimable. C’est que les employés tout comme tout être humain étaient sensibles à ce genre de chose qui ne faisait que booster leurs capacités à travailler dur.

« Eh bien, en voilà un plan excellent. Je ne m’attendais cependant pas à moins de votre part ! Ne vous inquiétez pas pour notre voyage. Lorsque vous aurez posé votre hélicoptère, nous trouverons bien un moyen de poursuivre notre route. Entre les véhicules de terrain comme les voitures ou encore les motos neige sans oublier les chiens de traineau, il y a mille et une solution pour se déplacer du moment que nous y mettons toute notre volonté. Alors allons-y mettons-nous en route. »

Alors que je voyais l’hélicoptère s’élever, je ne pouvais qu’être attentif à ce qui se passait autour de moi. J’étais réellement fier de pouvoir survoler ainsi la jolie petite cité de Storybrooke. Ca n’était clairement pas donné à tout le monde. D’ailleurs, il n’y avait pas beaucoup de personne qui pouvait se targuer d’avoir le droit à ce genre de privilège. Alors que nous nous éloignions pour aller vivre notre aventure, je pensais qu’il serait bon de commencer à lui parler de mes projets. Après tout, nous en avions largement le temps avant notre premier arrêt. Il me semblait également plus que nécessaire qu’il en connaisse tous les rouages, après tout lui aussi été concerné par cette histoire.

« Vous allez voir, je suis persuadé que vous allez adorer notre petite aventure. L’homme qui m’a confié cette carte avait l’air vraiment sûr de lui. Il est un peu excentrique mais je ne pense pas qu’il m’ait menti. Après tout, c’est son propre trésor que nous allons dégotter dans son ancienne mine. Une pépite plus grande que toutes celles que j’ai pu dénicher moi-même lorsque je me trouvais dans cette région. Tout du moins ce qu’il m’a laissé entendre. »


Le doute persistait malgré tout. Je savais qu’elle était la fortune réelle que j’étais parvenu à amasser dans cette magnifique région. D’ailleurs j’étais bien le seul à le savoir. Ce que mes biographes de ce monde avaient laissés sous-entendre était bien en deçà de la réalité. J’étais bien persuadé moi qu’il n’y avait pas un seul homme qui pouvait se venter de posséder une telle fortune. Laissant là mes divagations, je me concentrais à nouveau sur le moment présent. D’ailleurs, j’avais raison de le faire. Sans que je ne me rende compte nous avions déjà parcouru plus de la moitié de notre voyage en hélicoptère. J’avais donc la preuve que je n’avais pas eu tort en confiant le poste à Ranger. Il était réellement le meilleur pilote que l’on pouvait trouver dans cette ville et peut-être même dans le monde. J’étais ravi moi de ne rien trouver à redire à sa conduite. Cela faisait tellement de bien de se laisser aller sans avoir de boule à l’estomac et sans gronder sans cesse mon pilote pour menacer de risquer nos vies à chaque instant.

J’avais au contraire tout le temps de profiter d’une ravissante balade et de me laisser aller à la nostalgie. Car oui je ne pouvais me mentir à ce propos. La région du Klondike était réellement une région que me remplissais de nostalgie à chaque fois que j’y pensais. C’était que j’avais touché mon premier million. Dans cette région que j’avais affronté les hivers les plus terribles mais également les plus satisfaisant. Mais c’était également dans cette région inhospitalière que j’avais rencontré ma chère Goldie O’gilt. Ah Goldie ! Même si j’étais à présent en couple avec Deborah et que cette situation me convenait très bien, j’étai bien incapable d’effacer de ma mémoire cette ravissante blondinette au caractère bien trempé. Qui dont aurait-il pu me le reprocher ? On doit toujours se souvenir de son premier amour, non ? J’avais beau être le canard le plus puissant de la terre, je n’étais au fond qu’un homme. Et ce n’était pas parce que je considérais ma vie comme parfaite que je ne m’interrogeais pas sur celle que j’aurais pu vivre avec elle. Laissant apparaître un sourire sur mes lèvres, je crus bon de briser le silence en me livrant à quelques confidences.

« Vous savez Ben, vous allez avoir une chance exceptionnelle. Ce n’est pas tous les jours que vous pourrez effectuer un tel voyage. Cette région est certainement la plus belle de tous les Etats-Unis d’Amérique. Elle a accueilli tellement de chasseur de trésor durant la conquête de l’Ouest. Des hommes courageux qui étaient persuadés qu’il pourrait y faire fortune. Cela a réussis pour certains et d’autres sont restés bredouille. Mais je suis certain que même pour les plus malchanceux, ils n’auront jamais pu effacer de leur mémoire ou de leur cœur les paysages féériques de cette région. »


Je me rendais alors compte que je devais avoir l’air d’un guide touristique. Je devais bien avouer que cela était des plus risibles. Je ne pouvais pas manquer de rire en imaginant ce qui devait se passer dans la tête de mon comparse. Il devait lui-même trouver mes réflexions tellement absurdes. J’avais réellement tout du vieux papy gâteux parlant du bon temps. Alors que je n’approuvais pas véritablement cet adage. Ce qui se passait avant n’était pas forcément plus passionnant. C’était avait tout une époque différente, c’est tout.

« Je vous prie de me pardonner. Mais j’ai passé quelques-unes de me plus belle année là-bas et j’aime me les rappeler de temps à autres. Oh d’ailleurs vous n’êtes pas seulement le mieux loti par rapport à votre visite. Vous allez également être le seul de mes proches avec lequel je vais partager mes souvenirs de cette époque. Et c’est également une jolie fleur que je vous fais. »


Cela suffirait-il pour baisser son salaire par rapport à ce que je lui avais promis ? Certainement pas ! Mais cela n’était pas réellement grave au fond. Un petit geste désintéressé avait également son charme par moment. Alors que nous nous approchions de notre destination de voyage, je pris le temps de regarder le paysage autour de moi. Tout était différent dans ce décor de rêve. Nous étions au mois de mars et la neige était encore bien présente. Cela ne représentait pas réellement un obstacle en soir. Il l’aurait été si le ciel menaçait de déversés encore des giboulées de neige. Cela dit, cela ne semblait pas être le cas. Le ciel était d’un bleu limpide et il était sensé le demeurer durant tout le temps que durerait notre séjour ici. J’avais bien calculé mon moment de voyage, moi. Regardant les villages défilés en dessous de nous, j’indiquais alors la ville citée précédemment par mon compagnon.

« Je crois que nous y sommes Ranger. Vous pouvez poser votre appareil. »

Je me tus alors pour laisser le pilote faire son travail et nous poser sans aucune embuche.


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Chasing relentlessly, still fine and I don’t know why
           


Ben Ranger
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Ben Ranger

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Personnage abandonné

| Conte : Planes 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Blade Ranger

| Cadavres : 1734



L'or du grand Nord (Ben) _



________________________________________ 2021-07-20, 21:37


L'or du grand Nord !
Et en plus ça rime !

Ben était peut être un aventurier qui s’ignore… après tout, il n’avait pas vraiment eu le temps de partir à l’aventure dans sa vie … c’était au contraire qu’un enchainement de travaux dangereux qu’il avait fait, et sédentaire. Il avait été acteur pour une série de policier, puis pompier, puis policier, puis à l’armé, et à nouveau policier maintenant … autant dire que l’aventure il l’avait vécu sans réellement bouger de chez lui. Ebenezer était … un peu comme une bouée de sauvetage de la monotonie. Il l’amenait ailleurs, plus loin, plus froid, plus haut…. Et ça lui faisait du bien de temps en temps de s’évader de la sorte. Sally l’avait obligé à y aller, mais il avait su quand il avait accepté qu’il allait tout de même s’amuser.

Sally avait sourire quand elle entendit la réponse du patron de son père. Et Ben l’avait entendu, et comprit. Sally avait beaucoup de respect pour cet homme, et malgré le fait qu’ils ne se connaissaient pas encore beaucoup, cela suffisait à la jeune enfant. Ben écouta son patron lui parlait de sa fille et il sourit encore un peu plus.

- Ne vous en faites pas pour ça. Ma fille aime les histoires. Si je peux lui rapporter une histoire, la notre ou celle d’une autre personne, alors elle en sera heureuse. J’imagine que trouver un livre serait encore mieux.

Sa fille aimait utilisé les sites d’album photo pour faire des histoires d’un peu tout. Ainsi, elle savait qu’elle pouvait relire les histoires, qu’elle se souvenait pourtant, encore et encore … Ben lui avait fait la surprise de lui en faire une entre l’histoire d’amour de Ben et de Illyana (la mère de Sally). Bien que cela finisse par un baiser sous une tente de l’armée américaine, et non dans une bombe qui tua sa mère…. Sally avait aimé, et c’était le principal dans cette histoire. Ben sourit à l’homme alors qu’il mit en route tout son bazar pour partir comme il le faut. Dans le micro de son casque, il se permit cependant une réflexion qui devait être dite.

- Vous savez, comme je vous l’ai dit pendant l’entretien, je peux piloter de manière instinctive absolument tous les véhicules. C’est ma seconde nature. Je ne sais pas si « des chiens de traineaux » peuvent être considérer comme un véhicule.

Autant le dire franchement, il était presque sur qu’il ne serait pas piloter un attelage de chien de traineaux … ou alors c’était avec beaucoup de chance et de sueurs … Il préférait les moto neige … et de loin. Même si pour le moment il était trop tôt pour dire quelles sortes de véhicules ils prendraient par la suite, il préferait être tout à fait honnête avec lui. Il écouta son patron, attentive tout de même au vol, et au plan de vol, qui allait les mener à bon port.

- Même si nous ne trouvions rien, au moins aurions nous résolu un mystère, et on pourra prévenir les suivants que cela ne sert à rien de chercher ?

Il dit cela, mais dans sa voix on entendait qu’il n’en pensait pas un mot. Ben et Ebenezer pourraient crier à tout le monde que c’était faux, il y aura toujours une ou deux personnes pour se dire que les précédents avaient juste mal regardé. Et donc, y retourner … de plus, Ben était confiant qu’ils ne trouveront pas « rien ». Peut être pas ce que l’homme désir, mais en tout cas jamais une excursion ne se fait sans rien en retour. Le chemin se fit dans une rapidité assez simple. Ben ne trouva rien à redire sur le ciel qui était claimant. Il profitait de voler comme il l’avait jadis fait. Il vérifiait les niveaux, mais n’en avait pas besoin. Il savait que tout allait bien dans son véhicule. Ben écouta son patron, et pencha la tête sur le paysage.

- Cette région est en effet magnifique, mais rien ne vaudra jamais Piston Peak. C’était le lieu d’où je viens. Une réserve de verdure et de paysage magnifique. Si on peut, je vous y emmènerais.

Cependant, il ne savait pas comment expliquer que pour lui, l’histoire s’arrêtait là… Piston Peak était une zone magnifique, dans un monde de véhicule … mais la plupart des endroits de son monde était ainsi. Le monde duquel il venait n’avait pas eu besoin de conquête de l’ouest, ou bien de malchanceux. C’était différent. Ben sourit.

- Je suis heureux de partager avec vous vos souvenirs. Les lieux importants comme cela font toujours plaisir à revoir. Et je suis aussi heureux que vous me considériez comme un de vos proche.

Il souriait dans ses paroles… parce qu’il ne pensait pas que l’homme le considérait autrement que comme un serviteur. Être un proche, c’est différent … mais après tout, Ben préférait ce genre de lien plutôt que le « rien » qu’ils auraient pu avoir. Ben observait pour graver les images dans son esprit, et pouvoir ensuite les décrire à Sally. Il dit simplement un message d’acceptation quand l’homme lui dit de se poser à un endroit. Il se posa simplement. Se posant pile dans le carré prévu à cette effet.

Il sourit en enlevant son casque et en se tournant vers l’homme pour lui faire un signe que tout était ok de son côté. Le moteur était coupé, les hélices étaient stoppés dans leur élan, et ils étaient stables. Ils pouvaient sortir. Se fut d’ailleurs ce qu’il fit après avoir mit son casque comme il faut suspendu. Il vit un homme au loin, certainement qu’il gérait les lieux, et lui fit un signe de tête. L’homme lui répondit. Ben attendit que son camarade sorte de là aussi avant de lui demander.

- Vous connaissez la prochaine étape ? A partir de là, je ne peux pas réellement savoir où nous devons nous rendre.

Il n’avait plus de plan de vol, et il n’avait pas non plus une idée précise de ce qu’il allait faire … même si Ebenezer lui donnait la carte, il n’était pas sur de tout comprendre. Après tout, c’était la prochaine chasse aux trésors qu’il n’avait jamais fait… bien qu’utile et motivé, il n’avait pas le choix que de se reposer un peu sur le canard, bien plus expérimenté que lui.




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