« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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  I Want To Know What Love Is } feat Caïn Nordstorm

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E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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 I Want To Know What Love Is } feat Caïn Nordstorm _



________________________________________ 2021-03-14, 20:15

Caïn & Kowalski .

I Want To Know What Love Is

Précédemment …

Kowalski avait participé contre son gré à une aventure qui n’avait qu’un but, tuer son ami Tim. Il s’est avéré que la personne derrière tout ça n’était qu’un abruti congénital, ce qui laissait le scientifique perplexe sur le véritable chef aux commandes. Il avait rencontré des nouvelles personnes. Si au début, il n’était pas très emballé, ayant du mal avec tout ce qui touchait à la socialisation, le fait d’être pris dans un monde post-apocalyptique où il devait survivre l’avait poussé à nouer des liens. Heureusement, ils étaient en petit comité et la chose fut beaucoup plus aisée. Il avait apprécié rencontrer Violette, même si elle travaillait à la mairie, ils avaient une bonne dynamique de combat comme il le lui avait dit avant de partir. Il avait adoré rencontrer Bran, qui était un collègue scientifique. Mais surtout, il s’était passé quelque chose entre Alastor et lui. S’ils avaient bien discuté durant les longs jours durant lesquels ils avaient dû être ensemble, ce n’était qu’à la fin de cette aventure que l’étincelle avait vraiment pris. Ils s’étaient rendu compte qu’ils avaient beaucoup plus en commun que prévu, notamment un point fondamental -outre le manque d’empathie pour l’humanité- , le fait qu’ils étaient quasiment sur le même schéma de relations amoureuses. Malgré leurs avatars, ils s’étaient totalement compris, ayant un moment de flottement comme s’ils arrivaient à lire chacun dans un livre ouvert. Forcément, Kowalski, touché, avait dit à Alastor qu’il comptait bien le revoir à Storybrook. Un véritable coup de foudre amical. Or, il n’y avait pas que ça. Dans leur discussion, Alastor avait pointé un problème que Kowalski essayait d’esquiver depuis des mois. La conjoncture l’avait aidé. Cain n’était pas là. Il ne répondait plus à ses messages. Pour cause, il était prisonnier de terroriste, à moitié mort. Il était revenu depuis Novembre, dans un état lamentable, et l’esprit différent de Kowalski avait culpabilisé à mort. Le patron de l’Agence du Vent du Nord s’était rétabli assez vite, et il était sorti de l'hôpital pour les fêtes … moment qui coïncidait avec l'événement que la mairie avait organisé. Évènement qui semblait si innocent mais qui avait déclenché une tempête chez les habitants de la ville. Malheureusement, Kowalski en faisait partie. Voir ce futur l’avait totalement bouleversé. Quand il était revenu, la première chose qu’il avait faite était d’aller voir Cain. Affolé. En pyjama. Pied Nu. Il avait parcouru les kilomètres entre sa résidence et celle de l’ancien loup en courant, ayant sur sa rétine, les images atroces qu’il avait subies. Cain allait bien. Déboussolé de voir son agent repartir aussi vite qu’il était venu. Kowalski s’était réfugié chez Akihiro, déballant son sac, essayant de se libérer de ce poids mortifère. Bien sur, Aki avait été un soutien de poids, mais Kowalski avait l’impression d’avoir toujours une distance avec lui. Avec ses amis les plus proches. Même avec Daniel pour le coup. L’autre scientifique était le seul qui avait le droit de venir dans son laboratoire sans qu’il ne pique une crise, essayant de comprendre pourquoi il s’enfermait autant physiquement que mentalement.

Le mois de Janvier avait été long pour tout le monde. Les quinze premiers jours, Kowalski s’était obstiné à refuser de parler et à sortir de son laboratoire où il essayait de mettre au point des armes capables d’arrêter la fin du monde tel qu’il l’avait vu. Eva avait mené son enquête, et elle avait rapporté aux autres membres qui n’étaient pas au courant ce qui s’était passé à Noël. Il s’était bien entendu énervé, l’avait engueulé, était parti au clash avec elle. Il comprenait pourquoi ils avaient rompu. Il n’aimait pas le fouinage qu’elle pouvait faire quand elle voulait savoir quelque chose. Il était parti pendant trois jours avec Ishanee, en week end pour se vider l’esprit. Cette fois ils n’étaient pas parti en Europe, juste en forêt non loin du département du Maine et tout c’était bien passé. Puis quand il était revenu, Kowalski avait fait à nouveau comme si rien ne s’était passé mais son comportement ne passait pas inaperçu. Il était lunatique. Un jour froid. Un jour chaud. Fixant les gens de son regard glaçant, en silence. Fuyant les discussions en clashant violemment dès qu’il avait l’impression qu’on empiétait son espace privé. Son malaise était palpable et il s’agaçait de tout. Il avait juste envie que tout redevienne comme avant. Malheureusement pour lui, ce ne fut pas le cas vu qu’il fut donc dommage collatérale d’une vengeance moisie. Mais, il avait ainsi trouvé ce miroir en la personne d’Alastor, qui lui avait donné de grands conseils, lui faisant comprendre que non, rien ne pourrait redevenir comme avant, alors autant foncer. Juste après qu’il soit revenu, il l’avait écouté et il avait proposé à Cain de sortir avec lui. Dans un coin de sa tête, il avait toujours les conseils d’Akihiro sur comment devait bien se dérouler un ‘date amoureux’ qui différait du ‘date sexuel’. Néanmoins, il s’était senti assez stupide en proposant ça et il était parti directement dans son laboratoire, soulagé que Cain ne cherche pas à le poursuivre. Il avait pu souffler longuement, réalisant les rituels du matin pour reprendre un cours du temps normal. Certes, une dizaine de minutes après, le vrai Daniel était arrivé. D’abord soucieux, malgré tout, il avait vite monté Kowalski dans les tours, qui lui avait balancé qu’il avait appelé son robot de compagnie comme lui. Le principal concerné en était outré, et les deux dramas s’étaient chamaillés comme des enfants. Daniel était parti en rageant, laissant un Kowalski encore secoué par ce qu’il avait vécu. Il n’avait pas pu travailler correctement. Il était donc passé dans le secteur médical pour faire la fameuse prise de sang dont il avait parlé à ses collègues, avant de dire à Charlie qu’il rentrait chez lui. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais le poids qu’il avait sur la poitrine l’obligeait. Il ne lui avait pas dit, parce que ça ne le regardait pas. Il avait filé comme une ombre jusqu’à la résidence des Clots Bleus et s'était enfermé chez lui. L’endroit où il se sentait le plus en sécurité. Immédiatement, il s’était déja senti mieux.

Il avait, comme promis, envoyé le rapport à Cain, sur son aventure dans le monde mixant plusieurs jeux vidéos. Comme d’habitude, le rapport était extrêmement détaillé, Kowalski ne sachant pas synthétiser les informations. Sur des dizaines de pages étaient écrites son aventure. De la sortie de l’abri, au piratage de protectron, à la rencontre de Tabitha - qui avait osé dire qu’elle voulait les dévorer !!!- et qui l’aurait fait s’il n’avait pas réparé son robot, au combat avec l’écorcheur. Le voyage jusqu’au camp de pilleurs, Charlie qui était un mélange entre Stoyan et Eggsy, -chose qu’il n’était pas prêt à gérer-, le combat pour libérer les otages, les messages étranges visants à discréditer Tim, puis le retour à l’abri. Le fait qu’il avait été piégé comme un rat -on s’amusait de sa claustrophobie-, la résolution des énigmes, le combat avec la Reine des Fangeux et le combat final. Dans la volonté de justesse, Kowalski n’avait rien épargné comme détail, sauf la discussion de fin qu’il avait eu avec Alastor. Ça, il l’avait écrit dans son propre carnet personnel, qui retraçait ses journées. Ces informations n’étaient pas nécessaires à la compréhension de ce qui s’était passée. Elles n’avaient même rien avoir. Une fois fini, il lui avait donc envoyé mais pas seulement. Il était aussi passé à l’agence, l’imprimer pour qu’il ait une version papier. Il savait qu’il préférait lire les documents de cette manière-là plutôt que sur l’ordinateur. De plus, il n’avait pas déposé que le dossier, mais un petit mot. Il savait que Cain serait le seul à le lire vu qu’il l’avait carrément posé sur son bureau. Pas de risques d’avoir des yeux indiscrets. Finalement, il avait trouvé un meilleur restaurant que ceux qu’il lui avait dit. Un petit restaurant de poissons à la lisière entre le port et la plage. Il lui avait demandé de choisir, il avait choisi. C’était un endroit qu’il connaissait bien, rassurant et mine de rien assez intimiste. Les jours suivants, Kowalski avait repris son comportement habituel envers Cain. Il avait levé les yeux au ciel en étant hautain quand Cain avait râlé sur une invention pas assez classe qu’il lui avait présentée. Il avait rattrapé sa journée manquée, ainsi que la fameuse réunion. Charlie était le rapporteur et les comptes rendus étaient toujours très clair. Daniel ne l’avait bien entendu par épargné sur son absence, forcément … Le week end c’était bien passé aussi. Il avait pu discuter avec ses frères de son jour d’absence. Skylar ne s’était pas inquiété outre mesure, étant même jaloux de l’aventure qu’il avait vécu. Rico n’avait rien compris, comme souvent. Stoyan lui avait été aussi inquiet que Charlie. Il était d’ailleurs venu le soir même en voyant depuis l’extérieur de la lumière dans son appartement. Le début de la semaine s’en était suivi, et l’angoisse commençait à monter au fur et à mesure du jour fatidique. Le lundi soir, il le passa avec Akihiro, qui essaya de le rassurer comme il pouvait, sans vraiment réussir.

Actuellement !

Mardi matin, Kowalski s’était muré dans le silence, passant tout son temps enfermé dans la salle de construction de son laboratoire. Le mardi après-midi, il en était sorti, allant réaliser sa sacro sainte messe face à son équipe lobotomisée, vu qu’il avait reçu un message de Cain pour lancer une procédure d’écoute sur un homme louche. Kowalski en avait profité pour trouver le numéro de portable d’Alastor, lui envoyant un message en se présentant -bien entendu- et en lui expliquant qu’il avait écouté ses précieux conseils ! Les yeux rivés à l’horloge, il était parti à 17h30 pour rentrer chez lui. Il n’allait quand même pas aller à son rendez-vous habillé de la même manière qu’au travail. Faisant le protocole de ‘sortie’ comme il appelait, il chronométra tout ce qu’il fit. Du choix de ses habits à la douche qu’il prit. Tout était dans un ordre précis, le détendant légèrement. Il coiffa ses cheveux en désordre, laissant même sa petite houpette prendre le dessus. Il n’allait pas au travail, il n’avait donc pas besoin d’être aussi strict que le matin. Se regardant dans le miroir, il espérait que ça irait. Anna le reconforta, lui disant qu’il avait bien assorti les couleurs, dans ce camaïeu de gris et que la cravate rayée donnait une petite touche sympathique. Bien. Ça lui allait. Le restaurant qu’il avait choisi n’était pas à côté de son logement, il décida donc d’y aller en voiture. Il n’avait pas envie de transpirer en prenant son vélo ou sa trottinette. Il allait déja aller assez stresser comme ça pour ne pas se rajouter des difficultés. La musique résonna avec force dans l’habitacle, mais elle lui permettait de rester concentré sur la route et de ne pas laisser son esprit divaguer sur les probables scénarios de cette soirée. Forcément, il arriva avec une demi-heure d’avance. Se garant sur le parking, il préféra rester dans sa voiture. Il avait les mains toujours agrippées au volant, comme s’il allait l’arracher. Plus les minutes passaient et plus l’angoisse montait. Finalement, il ouvrit la boite à gant pour attraper un rubi's cube. Il en avait toujours un pour occuper ses doigts. Ce n'était pas pour le résoudre, il y arrivait en une minute, mais plus pour s'occuper et focaliser son esprit, qui l'a partait trop loin. Est ce que c’était une bonne idée ? Il pourrait annuler maintenant. Il pourrait dire qu’il était malade … Non, il serait obligé d’aller voir Mallory le lendemain. Il pourrait dire que Stoyan avait un problème ? Non mieux ! Il pourrait dire que Skylar avait un problème , comme ça Cain n’en demanderait pas plus. Mais est ce que ça ne ferait pas qu’augmenter encore plus le curseur de haine entre eux ? Si c’était possible. Non, il ne pouvait plus reculer ! Bizarrement, il préférait affronter la Reine des fangeux, que Cain à cet instant précis. C’était beaucoup plus simple à gérer. Perdu dans ses pensées, il poussa un petit cri en sursautant quand on toqua à la vitre. Bien Kowalski … bien pensa t’il en voyant le principal intéressé lui sourire. Coupant la musique, qui devait s’entendre depuis l’extérieur, Rammstein n’étant pas le plus doux des groupes. Il poussa un dernier soupir avant de sortir du véhicule.

“Hey … salut … je … j’avais pas vu l’heure passée haha mais promis je suis arrivé à l’heure, bien avant même.”

Il fit un sourire totalement crispé à Cain, tout en verrouillant sa voiture électrique. Il essaya de se focaliser sur le bruit de la mer que l’on entendait d’ici. Ce son l’avait toujours apaisé, ce qui en soit était logique, vu sa véritable nature.

“Ça va ?”

Il préféra regarder ses chaussures noires, se trouvant assez barbant et nul. Qu’est ce qu’avait dit Aki déja ? Il ne fallait pas laisser trop de blanc dans une conversation. Une minute, pas plus. Kowalski regarda sa montre, chronométrant le temps qu’il devait mettre avant de répondre à Cain.

“Le restaurant n’est pas très loin, il est au croisement entre la jetée et le début de la plage.”

Honnêtement, il avait eu peur à un moment donné, que Cain ne trouve pas son mot. Il aurait été malin, à l’attendre pendant des heures alors qu’il se trouvait à l’autre bout de la ville. Mais il avait eu raison. Son doute n’était que futilité. Personne ne lisait ce qui se trouvait sur le bureau du chef -ce qu’il croyait bien sur-, à part le chef.

“Je n’ai pas réservé. Ce n’est pas un très grand restaurant.”

Est ce qu’il aurait dû réserver dans un restaurant de luxe ? Akihiro lui avait dit que le premier rendez-vous de Ludwig avait été dans l’un de ses bar lounge du centre ville, au sommet des immeubles, tout en sobriété et modernité. Quand il lui avait dit le prix des plats, Kowalski avait fait une moue. Certes, il gagnait bien sa vie, mais il n’était pas non plus crésus. Il préférait mettre de l’argent dans des composants électroniques plutôt que dans des plats avec trois petits pois dedans. Néanmoins, il espérait que Caïn ne serait pas déçu par le cadre populaire de l’endroit.

“Mais ils font du très bon poisson ! Rico va souvent pêcher avec Sylvan, le cuisinier.”

C’était d’ailleurs comme ça qu’il avait connu l’endroit. Parce que Rico n’avait pas arrêté de les tanner pour qu’ils y aillent manger un dimanche. Tournant à gauche pour arriver sur le début de la jetée, l’océan se fit voir ou plutôt entendre vu que la nuit était déja bien tombée.

“C’est sûr que c’est plus agréable d’y aller l’été. On peut manger dehors, sur la terrasse et profiter de la mer.”

Il eut une petite moue tandis qu’il s’avançait pour ouvrir la porte et rentrer dans le restaurant. Au niveau de la petite banque d'accueil, une serveuse au téléphone, et un homme, assez petit et bronzé. Quand son regard se posa sur Kowalski, son visage s’illumina.

“Kowalski ! Me kánei charoúmeno pou se vlépo!”
“Gheorghiu ! I apólafsi eínai koiní”
“Ena trapézi gia dyo ?”
“nai parakaló.”


Le fameux Gheorghiu attrapa deux cartes sur le comptoir, en sortit de derrière, saluant Cain d’un geste de la tête et d’un bonsoir avec un fort accent avant de les amener à une table précise. Celle du fond, à côté de la baie vitrée. Kowalski le remercia, et attendit qu’il reparte pour regarder Cain.

"Gheorghiu est le patron. Il est grec. Il prend des cours d’anglais mais c’est encore difficile pour lui. Il m'a juste dit qu'il était heureux de me voir, ce qui est réciproque et m'a proposé une table. Basique.”

Enlevant son grand manteau noir, il le posa sur la pattere juste derrière lui avant de s’assoier, faisant à nouveau un sourire crispé à Cain.

“Mon grec n’est pas très bon, je ne le pratique pas souvent mais du coup Gheorghiu adore me parler. Je me suis excusé des fautes même s’il a dit ne pas m’en tenir rigueur.”

Il essayait de se corriger. Par chance, Kowalski avait la faculté de pouvoir apprendre un grand nombre de langues. Il profitait de ce genre de moment pour s’exercer, même s’il grimaçait toujours quand il se trompait dans les accords ou les verbes. Il ne put s'empêcher de regarder autour. Il y avait deux autres 'couples' et une famille avec un enfant, plutôt âgé. Ce qui rassura le jeune homme. Il ne supportait pas le cris des bébés. Il avait bien fait de choisir cet endroit, c'était calme, et il aimait la décoration. Le bleu était sa couleur favorite après tout !


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| Avatar : Daniel Craig


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- Bon, Kowalski... je tenais vraiment à te dire que tu fais du très bon travail, que ça soit au service communication, informatique et je ne parle même pas du service de création !
- La reconnaissance ! Enfin ! Ça me fait plaisir que tu le dises haut et fort dans tous les hauts parleurs de l'agence parce que la répétition ne fait pas de mal non plus. Ça fera taire certaines mauvaises langues *lance un regard à Daniel*




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Repose... Ces... Pingouins!!!



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- Non mais Sac à Puces ! J'en ai rien à foutre ! Je donne les ordres dans mon commando !
- Mais oui, tu as raison. Au fait, le soleil, ça ne te dérange pas? La Cisjordanie, c'est si ensoleillé en cette saison...




| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Confidentiel

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________________________________________ 2021-03-27, 10:46


The Begining
Kowalski & Caïn


« It all starts with a 'hello'. »

Il y avait beaucoup de choses que Caïn ne comprenait toujours pas dans la vie. Le codage par exemple. Bien qu’il soit à la tête d’une entreprise de sécurité ultra high tech, il devait bien avouer que lui-même ne comprenait absolument rien au lignes de codes qu’Eva et Kowalski pouvaient taper en quelques secondes. Rico, aussi. Si il était bien un être vivant que Caïn ne comprenait rigoureusement pas, c’était lui. Comment un gars aussi solide pouvait être aussi… Insouciant ? Combien de fois l’avait-il empêcher de faire littéralement sauter l’Agence -et eux avec ? Il avait cru faire une attaque quand il l’avait vu jouer avec les grenades à fragmentation au plein milieu du couloir menant à la cafétéria ! Comme si il s’était agit de vulgaire billes ou pire, des quilles ! Incompréhensible. Comment pouvait-on avoir si peu de jugeote ?! Mai le pire, en matière d’incompréhension, c’était les réactions de Kowalski.

Cela faisait maintenant des années que Caïn connaissait Kowalski. Il l’avait repéré dans la rue, l’avait emmené à Vent du Nord et l’avait aider à atteindre son plein potentiel. Il lui avait donner les moyens matériels et financiers d’exploiter au maximum son intelligence. Certes, ce n’était jamais assez pour le surdoué, évidemment, mais il lui avait fournit des moyens dont il n’aurait pu que rêver si il était rester ‘libre’, comme le disait souvent Skylar -à croire qu’avoir un travail dans son agence était l’équivalent du Goulag à ses yeux… C’était d’ailleurs une idée que Caïn avait noté sur un bout de post-it… Au cas où… Il avait apprit à le comprendre, à cerner ses habitudes, ses routines nécessaires. Il avait même lu des conférences et des livres sur l’autisme, sur les autistes, et sur le spectre autistique dans le seul but de le comprendre, et d’essayer, au mieux, de rendre sa vie au sein de l’Agence meilleure. Car oui, bien qu’il ai mit du temps à s’en rendre compte, et bien plus encore à l’admettre, Caïn s’inquiétait pour le jeune homme. Il s’inquiétait de son bien-être, de ses émotions. Il s’inquiétait de le savoir rassuré au sein de son laboratoire. Il savait qu’il lui laissait passer des choses que Skylar ou Rico ne pouvaient même pas espérer faire passer à leur tour. Et pour une raison simple, mais si compliqué à la fois…

Au départ, il avait penser qu’il ne ressentait pour lui qu’un inquiétude paternel. Après tout, il avait quasiment l’âge d’Eggsy. Certes, les jeunes hommes étaient TRES différents, pour ne pas dire carrément opposés, mais il voyait en eux deux jeunes hommes un peu perdu, ne sachant pas encore exactement où était leur place. Il voulait les aider, rien de plus, et de la même façon. Mais les choses… N’en était pas rester là. Ce n’était pas par instinct paternel qu’il avait lu tout ses livres, assister à toutes ces conférences. Ce n’était non plus par pur intérêt professionnel qu’il avait apprit à reconnaître les routines du scientifique. Ce n’était pas ‘pour rien’ qu’il laissait passer ses piques acerbes, quand bien même elle l’exaspérait. Bien sûr, c’était son rôle de patron, il n’était pas tyrannique non plus- auquel cas Skylar serait depuis longtemps parti en mission en tant que prisonnier dans un Goulag. Il avait conscience du potentiel de chacun de ses employés, qu’il considérait d’ailleurs plus comme une grande famille -cousins éloignés comprit- que comme de simples travailleurs. Mais Kowalski…. Ça avait toujours été différent. Sans jamais qu’il ne comprenne exactement pourquoi. Jusqu’à sa mission en Syrie.

Quand il avait finalement su qu’il allait mourir -ce qui aurait du arriver, si il n’avait pas eue un peu de chance- il n’avait penser qu’à quelques petites choses. Sa Norvège natale. Les paysages enneigés à perte de vue de son enfance. Eggsy, sa seule famille restante. Ses amis, bien sûr. Et Kowalski. Il ne l’avait pas inclus dans le précédent groupe, non. Il l’avait vu à part, dans son esprit, une case à lui seul. Une case qu’il avait, au fil du temps, rempli de chacun des détails, chacune des images qu’il avait inconsciemment collecté depuis des années. De sa moue de contentement à celle du mépris, de ses piques joviales à celles qui indiquait qu’il était vexé comme un enfant. De son emploi du temps et ses habitudes, qu’il avait inconsciemment retenu -le thé au citron du jeudi, à 10h30, que Caïn ravitaillait lui-même, toujours la même marque. De son rire, soit moqueur, soit sincère. Tout. Il avait tout collecté dans son esprit, sans s’en rendre compte. Et pour une bonne raison. Même si c’était impossible, au fond de lui, Caïn savait qu’il était tombé amoureux de lui. L’accepté aux portes de la mort était une chose. La comprendre au quotidien car finalement il allait vivre en était une toute autre.

Son retour de mission n’avait pas été simple. Entre les os brisés, les ongles arrachés, les dents à remplacés, il avait passé beaucoup de temps à l’hôpital. Un endroit charmant tout à fait dédié à l’introspection. Pendant un temps, Caïn avait songé à démissionner. Prendre le poste de directeur Européen, qu’on lui proposait depuis des années. S’éloigner, partir, loin si possible. Pas qu’il en ai envie, particulièrement. Mais l’éthique l’y poussait. En tant que directeur, il devait faire preuve d’impartialité. Or en aimant l’un de ses employés, ce n’était plus le cas. Son jugement serait forcément biaisé, en tout temps. Cela l’avait torturé des nuits entières, jusqu’à ce qu’il arrive finalement à un compromis. Lorsqu’Eggsy avait été un membre de l’agence, il n’avait pas été objectif. Pas une seconde. Il s’était même mit en danger de mort plusieurs fois pour aller le chercher. Or l’Agence ne s’était pas effondré pour autant. De plus… Il devait bien être honnête avec lui-même : Vent du Nord était une famille. L’objectivité de ses membres n’était plus exactement impartial. Skylar se mettrait toujours en danger pour ses frères, tout comme Charlie mourrait pour sauver l’un des leur. Ce n’était donc pas exactement cela, le coeur du débat. Non. Le véritable débat était bien plus simple et complexe à la fois : allait-il être capable, désormais conscient de ses sentiments, de rester le même à l’égard de Kowalski ?

Son mois de convalescence avait été long et prompt à l’introspection, une fois encore. Caïn était une personne qui réfléchissait énormément seul, mais pour une fois, il aurait voulu avoir quelqu’un pour pouvoir débattre. Fort heureusement, Eggsy se montra d’un enthousiasme fou à l’idée de pouvoir s’occuper de son père, et sans le savoir, il lui fut d’un grand réconfort. Au détour de quelques conversations, il fut même surprit de pouvoir obtenir son point de vue sur sa situation, sans même le savoir. Eggsy n’était pas Kowalski, très clairement, mais il était malgré tout un esprit d’une incroyablement chaleur, et Caïn ne put s’empêcher de se sentir soulagé de l’avoir à ses côtés. Plus que tout au monde, si Caïn savait une chose, c’était que ce gosse était le sien. Qu’importe la génétique et les codes.

Quand il était finalement revenu au travail, tout avait reprit son fonctionnement habituel. Daniel et Kowalski se hurlaient dessus pour la moindre broutille. Charlie lui parla de cette dernière paire de basket supermégatrocool qu’il avait acheté, et qui était tellement confort qu’il faudra qu’il essaie lui aussi. Eva lui fit un compte rendu de ce qu’il avait raté, et en profita pour lui faire part des quelques commérages de l’agence. Elle sembla cependant se retenir sur l’un d’eux, et Caïn n’était pas du genre à écouter les bruits de couloir, il n’y fit pas exactement attention. Il eut aussi la surprise d’avoir la visite de Stoyan, avec un pot de fleurs rouges et de Rico, qui lui offrit une sorte de sculpture en résidu d’armes… Assez étrange mais qu’il posa malgré tout sur son bureau, en guise de décoration. Skylar lui ne montra pas le bout de son bec. En somme, rien n’avait changé, et cela rassura beaucoup Caïn. Malgré tout, rien ne changeait.

Puis arriva la disparition de Kowalski. A dire vrai, il ne s’en rendit pas immédiatement compte, mais ce fut Daniel qui donna l’alerte. Le visionnage des vidéos de surveillance les fit tous paniqué à leur manière, Eva pour le potentiel scientifique, Daniel pour la future évaluation psychologique de Kowalski, Caïn pour la disparition pure et dure de l’un de ses scientifiques. Heureusement, il réapparut le lendemain matin, en bonne santé, et après quelques examens, et interrogations, il s’avéra qu’il allait relativement bien. Storybrooke semblait avoir encore fait des siennes, l’aspirant dans un univers de jeux vidéos, dont il lui fit la description dans un rapport détaillé que Caïn lu sans trop comprendre. En réalité, ce fut plus parce qu’il était perturbé que pour sa complexité. A son retour, Kowalski lui avait proposé de prendre un verre. Chose qu’il n’avait encore jamais fait, en 6 ans de service. Pas que cela se fasse réellement, mais Caïn voyait Charlie régulièrement en dehors du travail, il aidait Eva pour la construction de sa maison, il allait même parfois aider Stoyan pour son jogging. Mais Kowalski, jamais. Absolument jamais. Alors bien sûr, Caïn avait accepter. Pas qu’il songe une seule seconde à autre chose qu’à une volonté de se plier au protocole de management de la boîte, mais il y avait eue quelque chose dans sa voix, dans son ton, dans sa manière de rougir qui l’avait surpris. Comme si… Kowalski était… Stressé ?

Forcément, l’esprit rationnel de Caïn refusait d’y croire. Après tout, il ne s’agissait que de lui et de ses émotions qui faussait sa compréhension. Rien de plus. Sauf que Kowalski lui avait laissé un post-it. Un petit post-it, écrit à la main, avec une adresse de restaurant au lieu d’un bar. Une soirée au restaurant… Cette fois-ci, il avait finit par en parler à Eggsy, qui s’était révélé bien plus perspicace que prévu. Si il charia allégrement son paternel, il lui assura cependant qu’il ne pouvait pas s’agir d’un repas ‘professionnel’ et qu’il s’agissait plus que très certainement d’un repas galant, ce qui avait plongé Caïn dans un grande perplexité. Un repas galant, vraiment ? Avec Kowalski ? Mais… Etait-ce seulement envisageable pour le plus jeune ? Non voyons. Caïn était bien plus vieux que lui, une figure d’autorité qu’il aimait défier, rien de plus. Absolument rien de plus… Et pourtant, quand il finit par arriver devant ce petit restaurant, Caïn ne put s’empêcher de songer qu’il s’agissait là d’un restaurant familial, à l’ambiance tendre. Non pas un bar pour se sociabiliser. Etait-ce possible alors… ?

Pendant plusieurs minutes, Caïn demeura dans sa voiture, noire aux vitres teintées. Par réflexe professionnel, il fit bien sûr le tour du parking du regard, cherchant la moindre trace d’activités suspectes. Mais la seule chose ‘extraordinaire’ du lieu, c’était les cris étouffés d’une voix masculine qui chantait en allemand, et Caïn esquissa un sourire. Il ne comprendrait jamais pourquoi Kowalski écoutait du métal pour se concentrer. Silencieusement, il sorti de sa voiture, la verrouillant avant de se diriger vers la voiture du plus jeune. Pendant quelques secondes, il ne se rendit compte de rien, les yeux fixés sur son rubikscube, et Caïn réalisa qu’il était rentré se changer. A nouveau, un doute s’insinua dans son esprit, mais il stoppa net ses pensées. Il lui poserait la question. Si il était bien une chose que Caïn n’aimait pas, c’était les incertitudes. Mais pour l’heure, il se contenta de tapoter à la vitre, faisant sursauter Kowalski, qui prit un air penaud.

-Comme tu le dit souvent, si tu es à l’heure, tu es déjà en retard , sourit-il simplement, laissant le jeune homme s’extirper de sa voiture. Plutôt bien, il fait plus beau que ce que la météo annonçait.

La météo était un sujet que Kowalski appréciait, Caïn le savait et il espérait ainsi le détendre, car il semblait plus crispé que jamais ! Cela ne marcha qu’à moitié, le grand brun jetant des regards affolés à droite et à gauche, à sa montre et enfin à son patron.

-Je n’avais jamais encore mit les pieds dans cette partie de la ville. C’est agréable, je n’avais pas vu la mer depuis un moment, ajouta-t-il avec un sourire sincère, regardant vers le large, tandis qu’il suivait Kowalski. Les petits restaurants sont plus sécurisant. Plus la pièce est petite, plus il est facile de réagir en cas d’attaque.

Le côté paranoïaque de Caïn n’échappait à personne, mais c’était son passé qui avait fait de lui l’homme qu’il était. Et sa récente mission n’avait pas vraiment arrangé les choses. De fait, dès qu’ils entrèrent, Caïn repéra les sorties, les portes, les vitres et il passa rapidement en revue les différents visages présents. Majoritairement des couples, une famille. Pas de personnes seules. Personne ne se retournant sur leur passage. Même le couple qui faisait face à des miroirs ne leur jeta pas le moindre regard. Bien.

Un homme d’un certain âge s’approcha de Kowalski, lui parlant en grec. Son air avenant de gentil oncle rassura quelque peu Caïn et il répondit à son bonsoir d’un hochement de tête à son tour. Il guida Kowalski vers la baie vitrée, pas la meilleure place tactiquement, mais Caïn ne fit pas le moindre commentaire. Au contraire, il s’assit silencieusement, après avoir retiré son manteau à son tour.

-J’ai compris, dit-il simplement, en hochant la tête. Quand je travaillais en Europe, je devais être capable de communiquer avec le maximum de cible. Du coup, j’ai les rudiments de presque toutes les langues européennes.

Caïn ne faisait pas étalage de ses capacités en général. Il fallait bien le connaître pour savoir ce type de détail.

-C’est un très beau restaurant, ajouta-t-il, un léger sourire aux lèvres, en voyant Kowalski analyser la pièce qui les entourait.

Son stress était palpable à un point jamais encore égalé.

-La vue est très belle, fit-il, observant la plage qui se déroulait sous leur yeux. Comme je l’ai dis, cela faisait longtemps que je n’avais plus vu la mer. Quand je suis sorti de l’hôpital, c’est la première chose que j’ai demandé à voir. Après le sable et la poussière, j’avais besoin de grand air. Bon, on m’a refusé d’aller me baigner, mais tu te doutes bien que je ne leur ai pas demandé leur avis.

Il entendait encore les cris de l’infirmière qui lui assurait que c’était dangereux. Dangereux. Comme si de l’eau salée pouvait lui sembler dangereux, après avoir été électrocuté plusieurs fois.

-Tu as trouvé ta tasse ? demanda-t-il, se tournant vers Kowalski.

Quand il avait disparut, sa tasse s’était fracassé sur le sol, en une dizaine de morceaux. Caïn connaissant l’attachement de Kowalski pour ses objets, il avait prit le temps de les recoller et d’imperméabiliser le tout avant de la reposer sur son bureau, quelques jours après son retour.

-J’ai utilisé un de tes sprays imperméabilisant, tu devrais pouvoir reboire dedans si tu en as envie. Je sais que c’est important pour toi.

Il eut un petit sourire, avant que le vieil homme ne revienne vers eux, leur proposant un apéritif. Caïn lui demandan un Ouzo dans un grec sans accent, ce qui sembla surprendre et fit sourire leur hôte. Kowalski commanda à son tour, et un silence retomba sur leur table. Silence pendant lequel Kowalski se contenta de fixer sa montre, nerveux.

-Qu’est-ce qu’il y a Kowalski ? finit par dire Caïn, d’une voix à la fois douce et ferme. Pourquoi tu regardes ta montre comme ça ? Tu veux me parler de quelque chose ? Tu as des questions à me poser ?
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________________________________________ 2021-04-12, 15:02

Caïn & Kowalski .

I Want To Know What Love Is


Caïn l’avait sorti de sa rêverie quand il était venu le chercher sur le parking et au fur et à mesure qu’il parlait, Kowalski se sentait anxieux. Il l’avait toujours été. L’angoisse faisait partie de sa vie même s’il ne l’affichait pas au monde. Il n’était pas les autres. Il était différent. C’était un fait qu’on ne cessait de lui rabacher. Même s’il en jouait, appréciait être unique, voir même spécial grâce à son intelligence hors du commun, il rêvait d’être normal. Ne serait ce qu’une soirée. Ne pas avoir à penser à toutes les conséquences. Ne pas avoir à penser à toutes les normes qu’il devait imiter. Ne pas avoir à réfléchir sur les gestes qu’il était censé faire, comme quelqu’un de normal. Non. Malheureusement c’était bien trop demandé, il le savait. C’était tout le temps comme ça, et justement, avec le temps il s’y était habitué, à ce niveau de stress qui côtoyait les nuages. Il arrivait même à aller dans des endroits bondés comme une boîte de nuit, ce qui lui aurait été impossible quelques années auparavant. Certes, il n’y restait pas toute la nuit, et il était souvent accompagné, mais c’était un progrès car cela voulait dire qu’il arrivait à se maîtriser. Kowalski était toujours dans le contrôle de son corps, de son esprit, même si ce dernier lui échappait de temps en temps. Mais là, ce soir, c’était trop. Même quand il était sorti avec Eva au restaurant pour la première fois, ça n’avait pas été comme ça. Pourquoi ? Il ne savait pas trop. Il avait quelques hypothèses bien entendu, mais rien de concret. La peur du rejet étant la première qui impliquerait beaucoup trop de choses dont il n’avait pas envie de penser à l’heure actuelle mais dont son esprit se fichait. Il ne s’écoutait pas pour une fois, hochant la tête quand Cain lui parla de météo et levant les yeux au ciel quand il se mit à parler d’attaque.

“On dirait Skylar.”

Il fit une moue contrariée, fermant les yeux en voyant ce qu’il venait de dire. Bien Kowalski. Très bien. Le comparer à son frère dont la relation était de la haine pure n’était sans doute pas le meilleur moyen. Heureusement, Caïn ne releva pas et Kowalski pressa le pas pour rentrer dans le restaurant. Gheorghiu le salua, lui changeant les idées pendant quelques secondes, les emmenant à leur table avec les cartes. À vrai dire, il n’avait pas très faim. Le stress qu’il avait diminué un petit peu quand il regardait les murs de la couleur de l’océan, où qu’il se focalisait sur la serveuse derrière le comptoir qui tapait sur la vieille caisse enregistreuse. Il tourna la tête vers Caïn quand ce dernier lui répondit qu’il avait compris. Le regard de Kowalski se fit plus perspicace, agrippé à cette révélation.

“Das ist wahr ? Usie movy navat dyjaliekty?” (C’est vrai ? Toutes les langues ? Même les dialectes ? )

Kowalski avait entrelacé ses doigts et posé sa tête sur ses mains jointes, fixant Caïn avec intensité. Il savait que le patron parlait quelques langues couramment, avec le métier, c’était normal. Ils étaient au minimum tous bilingue voir trilingue. Sauf Daniel et lui. Ils n’avaient pas de mérite, ils étaient asperger.. Apprendre était l’un des seuls bénéfices qu’ils pouvaient avoir avec ce trouble. Ils en profitaient. Lui était plutôt spécialisé dans les langues nordiques de part ses origines que la malédiction lui avait donné. Avoir des parents russes et être né en Pologne lui avait donné un point de départ. Il avait ensuite creusé comme il le faisait, et avait appris tout ce qu’il pouvait. Du basique, comme de l’allemand au début de sa phrase, du suédois, du finlandais, du polonais, à des choses beaucoup plus complexe. Du biélorusse comme il venait de terminer avec une transition déconcertante à Cain. Du féorien ou du gutnik. Néanmoins, il ne se fermait pas la porte aux autres langues, bien au contraire. Alors savoir que Caïn faisait partie de ces gens-là le fit énormément sourire, piquant sa curiosité. Quels secrets avait-il encore en réserve ?

“Oui. Je suis d’accord. J’aime beaucoup ce lieu.”

Il prit une grande respiration avant de remettre les couverts droits et dans l’autre sens. Il tourna la tête vers la baie vitrée quand Caïn parla de la plage. Le bruit des vagues l’apaisait. Il le mettait même en fond sonore pour s’endormir quand il avait vraiment du mal. Alors il comprenait parfaitement ce que Caïn ressentait. Il grimaça cependant quand il évoqua son séjour à l'hôpital. Il avait mis du temps à aller le voir. Beaucoup de temps. 3 semaines à vrai dire et encore c’était parce qu’Eva l’avait poussé. Mais il n’aimait pas les hôpitaux et il ne voulait pas voir Caïn dans cet état là. Surtout que lui-même avait encore sa jambe dans le plâtre. Au final, ils s’étaient disputés, s’engueulant mutuellement de leurs irresponsabilités. Finalement, Kowalski s’était excusé avant de se murer dans un de ses silences équivoques.

“ Oui. Même si tes plaies auraient pu s’infecter. D’où l’interdiction théoriquement.”

Il avait dit ça doctement, haussant les épaules avant de souffler. Il secoua la tête pour éviter d’avoir les images de ce souvenir qu’il n’appréciait pas. Voir Caïn comme ça l’avait réellement affecté. Il ne voulait pas qu’on lui fasse du mal. Certes, il n’était pas naïf au point de penser que ça n’arriverait pas mais il ne le voulait pas quand même. Il s’était d’ailleurs mis en tête de retrouver les responsables de ses tortures. Même si l’agence en avait arrêté la majorité quand l’équipe d’intervention était venue, certains s’étaient échappés, et pour Kowalski s’était intolérable. Ils devaient payer. Oeil pour oeil. Et il s’en chargerait lui même.

“Hum ?”

Il fronça les sourcils, pas sur de bien comprendre sur le moment. Bon sang il avait l’impression de se sentir tellement idiot et inutile à l’instant T. Sa tasse ? De quoi parlait il ? Caïn du voir l’incompréhension sur son visage car il rajouta gentiment.

“Oh. Oui. Ma tasse. La tasse que j’avais quand j’ai été téléporté.”

La tasse qu’il avait lâché en plein milieu du couloir quand l’effet de sa rencontre avec Tim avait agit. C’est vrai qu’il aimait sa tasse. Il aimait tous les objets qui lui appartenaient. Il les aimait tellement qu’il n’arrivait jamais à les jeter. Il gardait toujours un bout de cet objet, ou l’objet en question. Mais ces derniers jours, il avait l'esprit tellement encombré par tout ça qu’il n’y avait pas pensé.

“Merci.”

Il tourna la tête vers Gheorghiu qui vient commander l’apéritif. Cain prit un ouzo et Kowalski le suivit sans vraiment réfléchir. L’homme eut un froncement de sourcil, étonné par ce choix mais ne dit rien, allant leur préparer ça rapidement. Kowalski secoua la tête en se mordant les lèvres, avant de la baisser, regardant sa montre dans un geste automatique avant de jouer à nouveau avec les couverts.

“Rien.”

Non. Il n’y avait pas rien. Même Caïn avait remarqué sa nervosité qui dépassait tout ce qu’il avait pu voir. Il passa ses doigts sur son front avant de reculer sa chaise, de la faire basculer en arrière pour aller fouiller dans la poche de son manteau pour attraper le petit flacon de gel hydroalcoolique. Se remettant dans une position normale, il se frotta vigoureusement les mains avant de le tendre à Caïn. Gheorghiu leur apporta deux verres longs et étroits, remplis d’un liquide nacré accompagné d’une petite assiette de friture. Kowalski lui fit un sourire, le remerciant de la tête avant de boire directement le verre. Il avait clairement besoin d’alcool, et l’Ouzo, cet apéritif traditionnel grec ferait l’affaire, même s’il n’appréciait pas trop l’anis. Tant pis, il en avait besoin. Il fit d’ailleurs une légère grimace quand le liquide descendit dans sa gorge, venant même en tirer la langue.

“Non non. Tout va bien.”

En soit, tout allait bien, il ne mentait pas, il appréciait vraiment d’être avec Caïn, dans un cadre comme celui là, hors du travail. Sauf qu’il se mettait une telle pression pour que tout soit bien, pour que tout soit comme Aki lui avait dit qu’il fallait que ça se déroule qu’il en venait presque à perdre sa propre personnalité. Gheorghiu revient rapidement, posant devant Kowalski un verre à pied avec une boisson orangée et reparti sans rien dire. Le jeune homme regarda le verre, puis le vieil homme qui passa la porte de la cuisine avant de revenir au verre avec un sourire tendre. Il savait qu’il prenait toujours un vermouth depuis qu’il venait ici. Il n’avait jamais pris autre chose que ça, et il avait aussi sans doute dû voir la tête affreuse qu’il avait fait en buvant l’ouzo. Attrapant le verre, il poussa un soupir content en se changeant le goût immonde qu’il avait en bouche. Il préférait clairement ce goût de vin cuit avec des notes d’agrumes prononcées.

“Oui, j’ai des questions.”

Posant le verre, il déglutit. Il devait se lancer. Il ne pouvait pas rester comme ça, subissant ce rendez vous. Il devait agir.

“Premièrement. Est ce que tu … es content d’être là ?”

Il savait que Caïn avait été surpris par son invitation. Les potins allaient rapidement dans l’Agence, et même si personne n’avait vu quand il le lui avait demandé, cet abruti d’Eggsy en avait parlé à Charlie, qui en avait parlé à Stoyan, qui en avait parlé à Eva, ainsi de suite dans cette boucle infernale pour lui revenir aux oreilles. Il savait donc que Caïn avait été plus qu’étonné de sa demande. Kowalski s’était mis à réfléchir et il se demandait s’il n’avait pas accepté par pure politesse. Il connaissait son honnêteté, et il se doutait que s’il lui demandait directement, il lui répondrait en sincérité.

“Deuxièmement. J’aimerai bien qu’on discute … de choses … qui n’ont pas rapport avec le travail. De … euh … tes passions, ce que tu aimes, la musique, la nourriture, tu vois, ces trucs là.”

Heureusement que Kowalski avait le pouvoir de retenir sa respiration plus longtemps que la moyenne parce qu’il avait parlé sans prendre la peine de faire fonctionner ses poumons. Ses doigts tapaient doucement sur la table alors qu’il n’arrivait pas à regarder Cain dans les yeux. Il se remémorait les conseils qu’Aki lui avait donnés et qu’il avait listé. Rester souriant, ce qu’il espérait faire avec sa mimique crispée. Bannir les sujets fâcheux et s'intéresser à l’autre. Il venait de faire d’une pierre de coup en lui demandant de parler de choses qu’il aimait mais pas en rapport avec le travail.

“Et, c’est un échange donc, je peux aussi parler de ce que j’aime.”

Il avait dit à Akihiro qu’il trouvait ça surfait mais il aimait bien suivre des protocoles. Avec Eva, la situation était différente, ils sortaient tout juste de la malédiction, il était dans un entre deux perturbants et tout c’était fait vite, comme s’ils reprenaient l’histoire qu’ils avaient commencé à avoir dans le monde des contes. Mais là, c’était nouveau. Il devait faire suivre les règles de la séduction pour que tout marche correctement. Relevant son regard vers Cain, il déglutit encore plus, n’arrivant absolument pas à décrypter ce qu’il pensait. Il avait beau y réfléchir, il ne comprenait pas ce que voulait dire son regard ou même son sourire. Perdu, il serra fortement la fourchette avant d’hocher la tête. Aki lui avait dit qu’il ne fallait pas être passif dans la discussion, qu’il devait lui montrer sa vraie personnalité, même si ça non plus il n’avait pas compris. Il estimait qu’en plus de dix ans de connaissance, il lui avait montré sa personnalité et qu’Aki jouait sur les mots.

“Je … commence. Ça t'aidera sans doute. J’aime le rock et le métal, même si en soit, tout le monde sait que le heavy metal est un genre dérivé du rock apparu dans les années 1960 donc forcément, ce n’est que logique. Je parle ici du terme large qui peut regrouper autant Led Zepplin que Iron Maiden, Nightwish. Je suis assez éclectique. D’ailleurs tu savais, le Pr Robert Walser souligne l’influence notable que la musique classique a pu exercer sur le metal. Les musiciens de heavy metal se sont, en effet, beaucoup inspirés des compositeurs baroques, romantiques et modernes comme Jean-Sébastien Bach, Niccolò Paganini, Richard Wagner et Ludwig van Beethoven. Par exemple, la façon dont le solo de la chanson Highway Star de Deep Purple, reprend un certain nombre de schémas typiques de la musique baroque italienne, notamment celle d’Antonio Vivaldi. Blackmore construit une grande partie de son solo à partir de progressions d’accords et de motifs mélodiques élaborés autour de cellules rythmiques en doubles-croches et d’arpèges ascendants, aspects récurrents dans les concertos de Vivaldi par ailleurs.”

Kowalski commença à fredonner l’air qu’il avait pris en exemple, ne s’étant même pas rendu compte qu’en parlant réellement de choses qu’il appréciait, il s’était un peu décrispé. Il reprit sans attendre, après avoir bu une gorgée de son vermouth.

“J’apprécie aussi la pop musique. Là encore, c’est assez normal à vrai dire. Dans les années 1950, en Angleterre, on parlait de pop musique pour décrire les nouveaux groupes de … tadadada … rock and roll. On peut dire que la pop est un genre plus doux de rock en vérité. Daniel dit que la pop est souvent produite à des fins commerciales, non à des fins artistiques. Je ne suis pas tellement d’accord, il a raison sur le fait que c’est très marketing mais il y a d’ innombrables groupes pop qui n'ont jamais percé, et des nombreux autres, signés sur de petits labels indépendants comme Mojave 3 ou Yo La Tengo,restés confidentiels, loin des grands majors qui ont signé avec des artistes comme Coldplay, Radiohead.”

Il avait souvent ce genre de débats avec Daniel. Ils appréciaient les mêmes choses mais n’avaient pas le même point de vue. Gheorghiu arriva pour prendre leur commande dans ce moment de silence. Kowalski n’avait pas regardé la carte parce qu’il savait déjà ce qu’il voulait. Pourquoi changer ses habitudes à vrai dire ? Il lui fit un sourire plus décontracté à son ami, lui disant en grec qu’il prendrait comme d’habitude, une fois qu’il avait finit de prendre celle de Caïn.

“J’aime bien aussi les goodies. J’ai été à trois grands concerts. Le premier à Berlin, en 2013 pour le Made In Germany Tour de Rammstein. Le deuxième à New York, en Avril 2016 pour le World Tour d’AcDc. Et le troisième à Montréal, en Septembre 2018 pour le Endless Forms Most Beautiful de Nightwish. À chaque fois j’ai ramené deux tshirts, deux écocups et deux albums correspondant dédicacé. Pourquoi deux ? Parce qu’il y en a un que je garde comme tel, en tant que souvenirs, dans l’armoire dédié, et le deuxième que j’utilise quotidiennement. Skylar, Rico, Aki et Luci m’ont ramené aussi des écocups de festivals où ils sont allés. Bon, pour ces derniers c’est plus du style du Burning Man ou de Tomorrowland mais j’accepte quand même.”

À vrai dire, il lui arrivait parfois d’écouter de l’électro. Ce n’était pas son style favoris mais ça stimulait bien aussi son esprit. Il ne se fermait donc pas la porte.

“Et toi ? La musique ? Les concerts ? Oh ! Tu joues d’un instrument ? Personnellement je maîtrise les bases du piano et récemment Luci m’a appris à jouer du banjo ! J’avais essayé en tant que pingouin mais … c’est vraiment plus facile avec des doigts.”

Il leva la main devant Cain, agitant ses longs doigts fins tout en rigolant. Il avait bien fait de boire un peu. C’était ça qui l’aidait à passer outre ses peurs et ses appréhensions, même si à vrai dire, il n’arrivait toujours pas à décoder le visage de son vis à vis. Caïn restait un mystère pour lui, là maintenant de suite, et c’était peut être ça aussi, qui l’aidait à ne pas se mettre en pls ou partir en courant jusqu’à sa voiture. Il adorait résoudre les casses têtes les plus difficile, et Caïn en était un de la plus haute importance.

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- Bon, Kowalski... je tenais vraiment à te dire que tu fais du très bon travail, que ça soit au service communication, informatique et je ne parle même pas du service de création !
- La reconnaissance ! Enfin ! Ça me fait plaisir que tu le dises haut et fort dans tous les hauts parleurs de l'agence parce que la répétition ne fait pas de mal non plus. Ça fera taire certaines mauvaises langues *lance un regard à Daniel*




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Repose... Ces... Pingouins!!!



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- Non mais Sac à Puces ! J'en ai rien à foutre ! Je donne les ordres dans mon commando !
- Mais oui, tu as raison. Au fait, le soleil, ça ne te dérange pas? La Cisjordanie, c'est si ensoleillé en cette saison...




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________________________________________ 2021-04-14, 12:16


The Begining
Kowalski & Caïn


« It all starts with a 'hello'. »

Entendre Kowalski le comparer à son grand frère… Etait assez adéquat. Après tout, Caïn n’avait jamais prétendu être très différent de Skylar. Alors,certes, Skylar pouvait être un véritable emmerdeur lorsqu’il le décidait, particulièrement lorsqu’il s’en prenait à lui avec la puérilité d’un enfant de 5 ans et demi, mais il était aussi un leadeur, un bon soldat -bien qu’il jouissait d’une chance qui clairement, l’avait sauvé plus d’une fois- et un enquêteur réactif. Caïn ne lui retirerait jamais cela, même si il ne se risquerait pas à lui avouer en face. Déjà qu’il faisait signer des pétitions pour le destituer de son rôle de directeur… Mais surtout, ce qui les rassemblait aux yeux de Caïn, c’était leur lucidité sur le monde qui les entourait. D’aucun aurait sans doute plutôt parler de paranoïa, mais ils avaient raisons. Le monde dans lequel ils vivaient était dangereux, vil, sournois. N’importe qui, n’importe où, pouvait se révéler être un ennemi -il priait d’ailleurs assez régulièrement pour que Rico ne passe pas du côté de l’ennemi. Alors oui, cela les faisait passer pour trop prudents, voir EXCESSIVEMENT prudents, mais… C’était le moindre mal. Mieux valait être prêt que surpris.

-Essenzialmente le basi. Koristio sam neke jezike više od drugih. Practiqué relativamente poco los idiomas del sud de Europa. Per als dialectes, depèn. Jag talar mer om nordiska dialekter, för mitt modersmål är svenska. (Essentiellement les bases. J’ai parler certaines langues plus que d’autres. J’ai assez peu pratiqué les langues du sud de l’Europe. Pour les dialectes, ça dépend. Je maîtrise plutôt ceux du Nord, puisque ma langue maternelle est le suédois.)

Il eu une petite moue, comme si il n’en retirait aucun mérite, et pourtant, cela demeurait l’une de ses fiertés. Du temps où il officiait en Europe, il avait aidé à sauver de nombreuses vies et éviter plusieurs attentats terroristes. Même si cela n’était, au final, que de faux souvenirs, il savait que si il avait eu l’opportunité de faire ces choix, il les aurait fait. Tous. Peu importe qu’il s’agisse de souvenirs fabriqués de toute pièce. Il n’aurait pas agit différemment si il s’était agit de la vraie vie. Il ne vit cependant pas du tout que cela provoquait une sorte d’éclair de curiosité, voir même de fierté chez son vis à vis. Tournant à son tour son regard vers la plage, il haussa légèrement les épaules, à la mention de la potentielle infection de ses plaies.

-Ce n’est que de l’eau salée. Au final, ça n’a fait que me piquer un peu, ça revigorait.

Il n’allait pas jouer les victimes en soulignant qu’il avait vécu bien pire durant sa captivité. Ce qu’il avait vécu avait été couché par écrit dans un rapport, et il ne doutait pas que quiconque souhaitait le lire à l’agence le ferait. Si ce n’était pas déjà fait. Et au final, il ne s’agissait que du passé. Pas la peine d’y revenir. Surtout qu’il savait que cela avait touché Kowalski, bien plus qu’il ne l’aurait songé, d’ailleurs. Il ne s’était pas attendu à une telle agressivité de sa part, quand il était finalement venu le voir à l’hôpital. Il lui avait hurler dessus comme jamais encore auparavant, ce qui avait vraiment surpris Caïn, qui n’avait absolument pas comprit ce qu’il lui reprochait. Avec le recul, il comprenait qu’il ne s’agissait que de la manifestation de son inquiétude, comme souvent, qui avait prit des proportions si énormes qu’elle l’avait totalement dépassé. Mais tout de même. Sur le moment, Caïn n’était pas du tout disposé à se faire disputer comme un enfant, et au final, cela s’était assez mal passé. Autant ne pas remué le couteau dans la plaie.

Il se contenta d’un hochement de tête lorsque Kowalski le remercia pour sa tasse, au moment où le serveur vint prendre leur commande. Le froncement de sourcils du cuistot surprit Caïn. Cela signifiait déjà que Kowalski venait suffisamment souvent ici pour qu’il connaisse ses habitudes, et visiblement, un Ouzo n’était pas du tout le type de boisson qu’il buvait ici. Pourquoi avoir décidé de prendre la même chose que lui dans ce cas ? Ce n’était pas dans les habitudes de Kowalski de suivre aveuglément les autres, surtout en matière de routine. Mais qu’est-ce qu’il se passa, à la fin ? Pourquoi était-il à ce point stressé ?… Eggsy avait-il eu raison au final ?… Le voir boire son verre aussitôt, tirant même la langue, confirmant donc qu’il n’appréciait pas du tout ce qu’il venait de commander, perdit encore plus Caïn et il remercia clairement du regard le propriétaire, qui vint amener un Vermouth à Kowalski, ce qui lui correspondait déjà beaucoup plus. Il en profita pour commander également un verre de vodka glacé, qui lui fut quasi immédiatement apporté. Il n’eut cependant pas le temps de la boire, Kowalski finissant enfin par cracher le morceau.

Il le laissa parler, ne l’interrompant à aucun moment. Il le connaissait, il savait que lorsque son stress se manifestait à ce point, il valait mieux ne pas le couper, sous peine de le voir soit se refermer comme une huitre dans un mutisme quasi complet, soit s’offenser et se mettre à hurler, plus fort et plus longtemps que n’importe qui. Ce soir, pourtant, Caïn eut le sentiment qu’il aurait pu, quelque chose lui soufflant que peut-être cela aurait rassurer le jeune homme, dans un sens. Mais il le laissa faire, le laissa parler de ses goûts musicaux, non sans surprise. Pas particulièrement en ce qui concernait les musiques qu’il lui cita, à dire vrai, il connaissait assez bien les goûts de Kowalski en matière de musique. Il ne comptait plus le nombre de fois où il était entrer dans son laboratoire en se plaquant les mains sur les oreilles tant les rifs de guitare ou les hurlements de chanteurs lui avaient brisés les tympans. Ni le nombre de fois où il l’avait vu se trémousser sur des sons plus joyeux, plus simple, plus ‘coloré’, à leur manière. Non, ce qui le surprit, ce fût plus le ‘pourquoi’ d’une telle conversation. Kowalski avait toujours dit détester les conversations inutiles, les conventions sociales qui forçaient deux individus à s’intéresser faussement à ce que l’autre aime. Alors pourquoi maintenant ? Est-ce que cela revêtait de l’importance maintenant ? Est-ce qu’il s’intéressait sincèrement à ce que Caïn appréciait – parce qu’il ne doutait en aucun cas de son intérêt en l’instant, mais pourquoi maintenant ? Le fait d’avoir manqué de mourir lui avait-il donné l’envie de mieux le connaître ? De résoudre une équation dont il ne maîtrisait pas les termes ou était-ce plus… Personnel cette fois ?

Il fut surpris cependant de savoir qu’il avait déjà assisté à des concerts. Vu son aversion de la foule, il aurait songé que jamais, il n’aurait pu s’y résoudre. Il eu également un sourire lorsqu’il lui avoua jouer du banjo, bien plus facilement désormais qu’il était pourvu de doigts, presque un rire, malgré lui. D’une curieuse façon, Caïn éprouvait de la joie, à l’entendre lui parler de tout ça. Cela changeait des piques et des conversations de travail. Cela ressemblait enfin à ce que lui avait… Voulu. Inconsciemment. Des conversations plus banales, certes, mais aussi plus intimes. Plus réelles. On vint à ce moment là prendre leur commande, et Caïn opta pour le plat du jour, sans même savoir de quoi il s’agissait.

-Je veux bien te croire, je n’arrive même pas à concevoir que tu ais pu en jouer, en réalité, pouffa-t-il à demi, lorsque le serveur fut parti. Je joue du piano également, et plus jeune, j’ai jouer du tambour, école militaire oblige. Mais ça fait très longtemps que je n’ai plus pratiqué. Je laisse Eggsy jouer sur mon piano quand il vient à la maison, cela permet de le garder accordé. En réalité, je ne suis pas très doué en la matière, mais c’est un bon exercice de rééducation.

Ce n’était pas la première fois qu’il s’était fait cassé des doigts, et déjà à l’époque, on lui avait conseillé de les maintenir ‘en mouvement’. Alors même si ce n’était qu’Au Clair de la Lune ou une Lettre à Elise, au moins, cela lui permettait de les assouplir.

-Je suis plutôt classique, je dois dire. Bach, Mozart, Tchaïkovski, Wagner. Toutes les œuvres pour violoncelle. Des compositeurs plus récent aussi, j’aime les musiques de films. Zimmer, Williams. J’aime… Les musiques qui me racontent des histoires. J’écoute aussi beaucoup de groupe nordiques, des chansons inspirés des Vikings. Ça me rappelle chez moi.

Il eu un petit sourire, presque nostalgique. Depuis quand n’était-il pas retourné chez lui ?

-Cela dit, je n’ai rien contre la pop, le rock, ou n’importe quel type de musique. Chaque musique est une œuvre en soit, elle a le mérite de son compositeur. Et puis comme je l’ai dis, j’aime qu’une musique me raconte une histoire. Alors n’importe quel style peut s’y prêter. J’aime beaucoup de chansons de Nigthwish par exemple. Moins Rammstein, je t’avouerais. Ah si, il y a bien un style que j’ai du mal à comprendre. C’est Eggsy qui me l’a fait découvrir. Tu connais la K-pop ?

Bien sûr qu’il connaissait, Caïn en était persuadé. Lui n’y avait strictement rien comprit. Trop de couleurs, de chorégraphie, de codes. Incompréhensible pour un papy comme lui.

-Pour ce qui est des concerts, je vais régulièrement à l’opéra. Cela dit, j’ai profité de ma jeunesse en Europe pour assister à quelques concerts. AC/DC, les Rolling Stones. Entre autre.

Doucement, il prit une gorgée de sa vodka.

-Et pour répondre à ta première question, oui, je suis content d’être là. Je ne dirais pas que je ne suis pas surpris, mais dans le sens positif du terme. Je suis agréablement surpris. Que tu m’invites dans un restaurant qui est important à tes yeux. Je… Ne comprends juste pas pourquoi.

Le visage de Kowalski devint soudainement blême, et Caïn tendit malgré lui la main à travers la table, dans un geste aussi surprenant que spontané.

-Ou plutôt, je… devine pourquoi. Mais je...

Sa main sous la sienne se crispa encore plus, et Caïn cru un instant que Kowalski avait cessé de respirer.

-Kowalski, est-ce que c’est un rendez-vous ? Galant, ajouta-t-il, comme si la précision était nécessaire. Parce que si c’est le cas, je dois te rappeler que je suis ton supérieur hiérarchique et que… Cela ne doit pas… Te faire te sentir obligé de quoi que ce soit.

Rien que de se l’entendre dire, il se faisait l’effet d’être un parfait abruti. Pourquoi avait-il ramené ça sur le tapis ?!

-Ce que je veux dire, c’est que… J’y… J’y ai beaucoup pensé. En fait, j’y ai pensé depuis la Syrie.

C’était de pire en pire, à croire que toute sa façade de grand blond glacier ténébreux venait de s’écrouler par terre comme une pièce montée. Il eut un soupir, terminant d’une gorgée son verre de vodka, sans relâcher la main de Kowalski.

-Quand j’étais en Syrie, finit-il par dire, d’une voix nerveuse, quand ma… Décapitation a été prévu, et que j’ai eue le temps de réaliser que j’allais mourir… J’ai pensé à quelques choses. A ma famille. A mon pays. Et à toi.

Cette fois, il releva les yeux, les plantant directement dans les yeux de Kowalski.

-Je n’ai jamais été… Attiré par un autre homme. Je n’ai… Même conçu que c’était possible que ça m’arrive. Mais je crois… Que je suis tombé amoureux de toi. Et je dois t’avouer que je ne sais quoi faire de ces informations. Parce que quand j’ai cru que j’allais mourir, je les ai juste… Acceptés. J’allais mourir, je n’allais jamais te revoir. Mais finalement je suis en vie. Et je ne sais pas comment...

Il eu un soupir, malgré lui. Il n’allait pas mentir en prétendant ne pas être profondément perturbé par tout ça. Le fait de ‘quitter la normalité’ qu’il avait toujours connu le terrifiait. Aimer un homme le sortait déjà totalement de sa zone de confort, mais aimer Kowalski c’était… Bien plus hors norme. Malgré lui, Caïn avait peur de tout les qu’en dira-t-on, de tous les on dit, il avait peur, au final, d’être différent de ce qu’il pensait. L’idée de pouvoir être gay… Le terrorisait.

-Alors j’aimerais savoir… Si c’est un rendez-vous galant ou si j’ai fais une énorme connerie en te racontant tout ça...
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E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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 I Want To Know What Love Is } feat Caïn Nordstorm _



________________________________________ 2021-04-23, 16:33

Caïn & Kowalski .

I Want To Know What Love Is


Kowalski avait pu déblatérer comme il le faisait souvent sans être interrompu. C’était ça, qu’il appréciait chez Caïn, c’est qui l’écoutait. Contrairement aux autres, il savait qu’il l’écoutait vraiment. Même quand il pouvait lui parler de choses complexes, il voyait l’attention dans son regard. Oh il savait pertinemment qu’il perdait les 99% des personnes avec qui il discutait. Akihiro lui avait expliqué un jour qu’il râlait sur le fait qu’il avait l’impression d’avoir des poissons morts en face de lui. Ce n’était tout de même pas de sa faute s’ils ne savaient pas utiliser leurs cerveaux correctement. Il avait appris à faire avec. Ils écoutaient, tant mieux. Ils n’écoutaient pas, tant pis. C’étaient eux qui perdaient au change après tout. Mais Caïn, l’avait toujours écouté parler jusqu’à la fin, sans le couper. Il faisait un peu comme lui. Il emmagasinait les questions pour répondre point par point. Même si, c’était ce que Kowalski pensait, pas vraiment la réalité. Le petit génie avait tendance à couper la parole dès qu’il estimait que quelque chose n’allait pas dans son sens. Assez régulièrement à vrai dire. Néanmoins, il se doutait bien, qu’une fois qu’il aurait fini de lui raconter ses goûts musicaux, il allait reprendre la parole. Il eut un petit rire en lui posant les dernières questions et en évoquant le banjo. Aki li avait dit d’être plus fun qu’à l’accoutumé. Le banjo c’était plus fun que la trompette avait il pensé. Il eut raison car Caïn eut enfin un sourire sur son visage fermé, et Kowalski analysa la chose comme étant bonne. Il hocha la tête, notant mentalement de remercier Aki pour ce conseil, entre autres.

“Si tu savais tout ce que j’ai fais à l’époque, tu serais très surpris.”

Buvant une gorgée de son vermouth, Kowalski lui fit un sourire. Oh oui, c’était totalement fou, et avec le recul, Kowalski se doutait que c’était parce que leur univers était aussi magique qu’ils avaient pu le faire. Ils n’étaient pas des pingouins normaux, ni des animaux normaux, ni même des humains normaux. Même aujourd’hui à vrai dire, ils ne rentraient pas dans la catégorie de la normalité. Ce n’était qu’une illusion de normalité. Caïn lui expliqua alors qu’il jouait du piano, dans un autre temps et qu’Eggsy en jouait. Il se retient de lui dire que oui, il devrait vraiment s’y remettre, car c’était bel et bien un exercice de rééducation. Que ça soit fonctionnel par le travail des articulations et des muscles, comme psychique, le proverbe disant que la musique adoucit les mœurs n’étant pas une métaphore. Il le laissa parler, encore, s’expliquant à lui-même les anecdotes en rapport avec les compositeurs classiques que Caïn citait. Au moins il ne le coupait pas, mais d’extérieur, il aurait pu donner l’impression de parler effectivement, mais sans un bruit. Son sourire s'agrandit un peu plus. Lui aussi aimait bien les musiques de films. Il en mettait pour se relaxer, lors des siestes qu’il pouvait faire, où quand il s’accordait des pauses dans son travail. Il jouait avec ses mains avant de relever la tête quand Caïn lui expliqua qu’il appréciait Nightwish. Rien qu’en goûts musicaux, ils avaient plusieurs points communs. C’était un signe non ?

“Oui je connais la Kpop mais ce n’est définitivement pas mon style de musique. Même visuellement, voir des adolescents se trémousser. Non merci. Si tu veux un peu plus d’explications je serais ravi de t’en donner pour que tu comprennes !”

La Kpop lui rappelait la formation des boysbands dans les années 90. Enfin ce n’était pas étonnant vu que c’était né dans cette période. Mais il n’appréciait déja pas ça en version occidental, il n’était pas étonné de ne pas aimer ça en version coréenne. À la limite, il préférait déjà plus l’opéra même s’il s’ennuyait rapidement à vrai dire.

“Si jamais ça te tente … on pourra … enfin … non rien laisse tomber.”

Il avait commencé le début de sa phrase avant de trouver le regard de Caïn qui l’avait absolument perturbé. Qu’est ce qu’il allait faire là ? L’inviter à un concert ? Non mais il ne savait même pas pourquoi il allait faire ça. Il avait murmuré la fin de sa phrase, buvant son verre, les mots se perdant dans le liquide orange alors qu’il avait détourné la tête. Il se forçait à entendre la voix d’Akihiro lui disant que c’était trop tôt ! Il ne pouvait pas proposer comme ça, une invitation à un concert d’ACDC. Non ! Heureusement, Caïn changea de sujet car il évoqua la première question que Kowalski lui avait posée, et cela eut pour effet de tendre le concerné. Il allait savoir s’il se forçait par politesse et bienséance à être ici.

Par réflexe, il attrapa la fourchette pour que ses mains aient quelque chose à faire alors qu’il l’écoutait très attentivement. Bon. La première partie de son discours était plutôt positive. Il était content d’être là et Kowalski s’autorisa une première respiration. La deuxième partie ne l’était pas. Comment ça il ne comprenait pas pourquoi il était là ? N’avait il pas été assez clair ? Pourtant il était persuadé d’avoir suivi à la lettre les règles qu’Akihiro lui avait expliqué sur la séduction et le rapprochement. Bon sang, il aurait du faire sa méthode. Aki lui avait dit que non, il fallait y aller en douceur sinon il allait lui faire peur, l’effrayer. Non ! Il avait eu raison, il aurait dû lui dire directement qu’il avait envie de coucher avec lui depuis longtemps et qu’ils devaient le faire maintenant et pendant un moment. Il ferma les yeux avant de les rouvrir en sursaut quand il sentit la main de Caïn se poser sur la sienne et il fronça les sourcils. S’il ne comprenait pas pourquoi il l’avait invité dans ce restaurant, pourquoi diable lui prenait il la main. Là, c'était Kowalski qui était perdu. Son sentiment de perdition s’effaça très rapidement pour être remplacé par celui de la honte quand il entendit les mots qu’il redoutait tant. Je te rappelle que je suis ton supérieur hiérarchique. C’était … Il avait vraiment arrêté de respirer, essayant aussi d’arrêter toutes les autres fonctions de son corps et en particulier son cerveau qui se mit à surchauffer. Caïn avait accepté par pure bienséance. Il avait dit oui pour ne pas le blesser. Il avait dit oui pour l’accompagner parce qu’il était gentil et qu’il fallait toujours fait attention au pauvre autiste qu’il était. Le sentiment de honte qu’il avait se décupla en même temps qu’un sentiment de colère commença à poindre en lui. Pas obligé de faire quoi que ce soit. Cette phrase sous-entendait elle que Caïn pensait qu’il voulait coucher avec lui uniquement par but matérialiste ? Pour monter en grade ou autre ? C’était encore pire en vérité et les yeux de Kowalski se dilatèrent totalement pétrifié d’horreur par ça. Comment pouvait-il penser une seule seconde à ça ? C’était dégradant ! C’était … il n’avait pas les mots en vérité pour dire oh combien il était blessé là, à l’instant T, qu’il puisse penser qu’il veuille d’une promotion canapé. Terme qu’il avait appris totalement au hasard par Gabrielle à l’époque où Akihiro n’arrêtait pas de baver sur Ludwig et que pour rigoler la jeune femme n’arrêtait pas de mentionner cette expression. C’était insoutenable d’imaginer une telle chose. Lui qui ne jurait que par son cerveau et l’effort personnel qu’il mettait en place. La main qui tenait la fourchette se serra fortement. Il n’écoutait que d’une oreille distraite les propos que Caïn lui disait, il les analyserait après. Malheureusement Kowalski pouvait buter sur un mot, sur un détail et rester focaliser dessus pendant des heures, et c’est ce qui se passait maintenant. Le fait que Caïn lui rappelle qu’il était son boss était tellement ce qu’il redoutait qu’il ne pouvait pas faire abstraction de ça pour entendre ce qu’il lui disait. Parfois cela pouvait durer d’une minute, à quelques heures, et pour les choses les plus graves à quelques jours. Il lui était déja arrivé de rester focalisé sur ce que Skylar lui avait dit pendant trois jours et de ne rien entendre de plus. Les mots glissaient sur lui comme la pluie sur un kawaï, à un détail près, ils étaient quand même enregistrés.

Le silence se fit après la dernière phrase de Caïn. Kowalski ressemblait à un robot. Pâle, raide, et un regard vide. Caïn le fixait sans doute dans les yeux mais Kowalski n’était pas là. Caïn venait de casser Kowalski. Il était absent. Sur répondeur. Depuis quelques minutes. Il était perdu dans son propre espace mental à débattre avec lui même sur le fait qu’en vérité, il avait eu la plus mauvaise idée de sa vie que de l’inviter à dîner. Kowalski était souvent de mauvaise foi, ne reconnaissant que très rarement ses torts mais là ! Oh oui qu’il le reconnaissait mais mauvaise foi toujours, il était en train d’hurler sur les avatars d’Akihiro et Alastor. Il n’aurait jamais du les écouter ! Aki lui avait dit qu’il ne pouvait plus continuer comme ça, à osciller entre piques glaciales et tentatives désespérées d’attirer l’attention de Caïn. Alastor lui avait dit en substance qu’il fallait résoudre l’équation pour la comprendre et que cela passait par aller de l’avant. Non, non et non ! Il n’aurait rien du faire de tout ça ! Il aurait dû continuer comme il faisait toujours. Il aurait dû s'écouter ! Après tout, lui seul savait ce qui était bon pour lui. Il aurait dû continuer à coucher sur papier tous les fantasmes qui passaient par sa tête pour qu’ils soient tous entièrement expurgés. Peut-être même que Skylar avait raison ! Il s’en voulait énormément et il n’arrêtait pas de ‘tourner’ tout cela dans sa tête. À l’extérieur, dans le monde réel, les minutes défilaient dans un silence de plomb sans aucune réaction de la part de Kowalski. Ses jointures étaient blanches car sa main n’avait pas lâché la fourchette qu’il tenait.

À vrai dire, il aurait pu rester comme ça encore pendant longtemps si l’alarme à incendie du restaurant ne se déclencha pas. Puis les cris de panique Gheorghui et de l’autre cuisinier qui arrivèrent en courant dans la salle pour faire évacuer tout le monde. Kowalski secoua la tête, reprenant petit à petit ses esprits, se reconnectant avec la réalité. Il sentit alors l’odeur de brûlé qui lui donna immédiatement la nausée. Il était sensible aux odeurs, encore plus quand il faisait des crises en tout genre, absence, colère, panique. C’était le cas. Il se leva en titubant, se tenant à la table avant de poser son regard sur Caïn. Il avait envie de tellement lui dire de choses qu’au final les mots s’engorgèrent sur sa langue et il fit une grimace avant de resecouer la tête dans un tic nerveux. Il devait faire du tri dans toutes les informations avant de pouvoir lui répondre, surtout que là, ils avaient quelque chose de plus urgent à faire. Ils sortirent finalement du restaurant et Kowalski remarqua de grandes flammes à l’arrière du restaurant. Gheorghui était en train de pleurer dans les bras de la serveuse. Kowalski s’approcha de lui, posant une main sur son épaule, essayant de lui faire un sourire compatissant, comme son psychiatre lui avait appris il y a des années.

“C’est grave mais tu pourras le reconstruire. Il n’y a pas de blessés visiblement et c’est l’important.”
“Ce sont tous mes souvenirs qui partent en fumée ! Des années de travail, de rires, de joies, de pleurs.”


Kowalski fronça les sourcils, pas sur de bien comprendre, lançant un regard interrogatif à Caïn.

“Oui mais ce n’est pas grave, ce n’est pas réel. Tu n’es pas blessé et les pompiers vont vite arriver. Alors ne soit pas triste d’accord ?

Kowalski était factuel. Comme il venait de le dire, il n’était pas blessé, les gens qui mangeaient non plus vu qu’ils avaient pu sortir à temps. Au final ce n’était que de la charpente qui brûlait. C’était reconstructible et même si pendant quelques mois il ne pourrait pas ouvrir, il le ferait à un moment donné. Il ne voyait pas pourquoi il continuait de pleurer. Ce n’était pas comme s’il y avait dedans des carnets de notes ultra importantes. Là, il aurait pu comprendre. S’éloignant finalement du patron, et même de Caïn, il alla se poser sur le rebord qui longeait la route pour finir par se réunir avec le ponton en bois. Il était ainsi loin de l’agitation de la foule qui ne faisait qu’augmenter le stress déja élevé qu’il avait, et assez proche de la mer pour entendre les vagues salvatrices. Il défit la cravate qu’il avait mit et qui le serrait trop, ouvrant même deux boutons de sa chemise grise. Fouillant dans ses poches, il sortit un paquet de cigarette et son zippo, s’en allumant une. Il tira une taffe, soufflant de tout son saoul après avoir avalé la nicotine que son cerveau réclamait. Il sentit alors quelqu’un venir près de lui. Il n’avait pas besoin de se tourner pour savoir que c’était Caïn. Il le sentait et il préférait perdre son regard dans l’horizon noir de l’océan.

“Cela ne doit pas … te faire sentir obligé de quoi que ce soit…. Visiblement le destin est de ton coté.”

Kowalski ne croyait pas à la prédestination du destin, et de tout ces croyances. Il pensait que les individus étaient libres de faire leurs propres choix en fonction de leurs aspirations. Il appréciait le hasard, une donnée assez fondamentale dans la science, mais bizarrement, pour ce soir, il avait l’impression que ce n’était pas un hasard.

“Au moins ça m’aura évité de faire une énorme bêtise en couchant avec toi vu que tu penses que c’était uniquement parce que tu es mon boss. Comment dit- on dit ? Ah oui promotion canapé c’est ça.”

Ses mots étaient aussi violents que le fracas des vagues sur la côte tandis qu’il fumait sa cigarette entre deux phrases. Son rire blasé fut aussi cynique que son discours.

“Je n’en reviens pas à vrai dire que tu puisses penser ça de moi. Que mon cul est plus important que mon cerveau. Franchement Caïn. Tu me déçois.”

Enfin il tourna sa tête vers lui, son regard bleu lançant quelques éclairs quand il vint capter celui de son vis à vis.

“Te sentir obligé de quoi que ce soit … putain …. c’est la meilleure ça.”

Rare les fois où Kowalski était vulgaire. Cela montrait son agacement, son énervement même et surtout le fait qu’il était bloqué sur cette phrase, sur ce moment comme un mauvais bug dans sa tête.

“Des mois que j’essaie de te faire sortir de mon esprit. 1 an et 36 jours pour être précis. Avant je n’en avais pas conscience vu que j'intériorisais tous mes désirs.”

Il allait faire sa méthode. Finalement, il savait qu’il avait de meilleurs résultats quand il prenait les choses en main. Il se tourna finalement complètement vers l’homme qui le regardait, se mettant à califourchon sur le rebord et secouant sa cigarette devant lui.

“Pourquoi ? Parce que je suis allé à Margrathéa avec Skylar. Moi qui pensait que j’apprendrais des choses sur une nouvelle civilisation extraterrestre, quel fou je suis ! C’est une planète très très étrange. Déja parce que nous sommes leurs services de télé réalité, mais surtout parce que leur unique but est le plaisir. C’est Lucifer qui doit en être le roi, mais passons. Avec Skylar, nous avons fait quelques attractions, expériences que je pensais, et là oh ! figure toi ! tu sais quoi ? Ils nous on fait découvrir qui était la personne sur laquelle nous fantasmons ! Oh surprise ! La mienne, c’est toi ! Tadaaa, j’ai dû assister impuissant vu que j’étais attaché sur un siège, à la projection de MON fantasme le plus enfoui dans mon SUBCONSCIENT qui était que TU me donnais l’enveloppe des résultats du prix nobel de physique que je venais de gagner et qu’ensuite quoi ? Et bien on couchait ensemble, dans mon laboratoire. Je n’ai malheureusement pas pu voir la suite sur cet écran géant de cinéma vu que Skylar a pété une durite. J’ai essayé de me convaincre pendant le reste du voyage que non, c’était faux, mais non, c’était vrai ! hahaha “

Kowalski s’était penché en avant avant de se redresser pour sauter sur le rebord avec agilité. Il avait besoin d’extérioriser toute l’angoisse qu’il avait depuis des mois, tout ce qu’il retenait enfermé en son sein.

“Dans n’importe quelle rue, dans n’importe quelle attraction, TU étais là ! Ta voix me suivait comme un fantôme. Même ton odeur ! C’était totalement fou ! Me faisait prendre conscience qu'en vrai ça fait des années que je te vois sous cet angle.”

Kowalski tira sur ses cheveux avant d’avoir un rire nerveux.

“Quand nous sommes revenus, j’ai été hum … assez déstabilisé et j’ai réalisé que c’était vrai. Oh putain oui c’est vrai. Sur le moment je n’étais pas content. Comment mon subconscient avait pu me trahir de la sorte ! Comment avait il pu faire un truc dans mon dos, sans me demander mon avis, surtout sur ces choses là ! Alors j’ai essayé de le court circuité avec mes méthodes. Ça a marché, pendant un certain temps. Très bien même mais à vrai dire je n’étais jamais satisfait complètement parce que ce n’était pas toi.”

Kowalski pointa son doigt vers Caïn, s’approchant de lui tout en bougeant étrangement, se balançant de droite à gauche.

“Hahaha, Daniel l’a su. Forcément, il a compris assez rapidement. Crois moi, j’ai tout fait pour lui faire penser le contraire. Il a failli se remettre en questions à un moment donné quand il a vu que je n’avais pas besoin de ton imaginaire pour avoir une érection convenable. Mais là encore il a compris. Le corps humain est une machinerie. Quand on sait où appuyer, il est très facile d’en faire ce que l’on veut.”

Pour prouver ses dires, il passa sa propre main sur son épaule, déboutonnant un peu plus sa chemise pour montrer son explication à Caïn. Il chercha pendant quelques secondes et appuya sur son nerf. Son bras gauche eut alors des spasmes incontrôlés, tout comme lui à vrai dire.

“Eva aussi s'en est doutée. Après tout c'est normal, je l'ai aimé aussi, nous avons été en couple, elle me connait bien. Puis tu es parti dans ta mission. Je pensais que l’éloignement serait bien mais non ! C’était pire ! Alors je suis parti aussi avec Ishanee. Bon, au moins, le point positif c’est que l’on sait que le Docteur Bane est parmis nous, près à nous jeter l’un de ses cadavres putréfiés vivants à la gueule.”

Kowalski hocha les épaules, faisant un demi tour pour s’éloigner de Caïn, marchant sur le rebord comme un équilibriste sur un fil avant de faire un saut pour lui faire à nouveau face.

“Quand je t’ai vu … dans l’état ou … tu …”

Sa voix avait pris un autre ton. Plus rauque.

“... mais ça ce n’est rien avec ce que j’ai vu ensuite. Oh non. Rien du tout. Ça aurait pu me préparer à … mais non !”

Kowalski eut un mouvement brusque de tête. Fermant les yeux et les réouvrant aussi rapidement, levant la tête vers le ciel avec crainte avant de s'asseoir pour se remettre à nouveau à califourchon. Quand il leva la tête vers Caïn, son regard était apeuré, et il n’arrêtait pas de passer ses mains dans ses cheveux, lui donnant une aura encore plus de folie qu’il ne pouvait avoir.

“J’ai vu le futur Caïn. À Noël. J’ai vu le futur. Dans 30 ans. Non j'ai pas que vu le futur, j'y ai aussi participé vu que j'y étais. Merci la Mairie hahahahah”

Au fur et à mesure qu’il parlait, ses yeux se remplissaient de larmes. Il eut cependant un fugace sourire.

“Ta perspicacité est … était toujours intacte. Tu as compris directement que je n’étais pas moi. Enfin le moi de cette époque. Tout allait bien et puis … et puis…. j’ai vécu des choses horribles dans ma vie mais ça … c’était …”

Kowalski avait le même regard et le même comportement que quand il était réapparu à Storybrook après ces 72h dans le futur et qu’il avait couru directement chez Caïn. Il n’arrivait plus à contrôler ses pleurs, se mettant la tête dans ses mains. Sa respiration était saccadée et tout son être était secoué de sanglots. Quand il sentit la main de Caïn sur son épaule, il se releva finalement, posant la sienne dessus avant de l’attirer vers lui pour l’enlacer dans une étreinte puissante. Ses deux bras se refermèrent sur sa nuque et pour une fois, Kowalski remercia sa grande taille alors qu’il s’approchait de l’oreille de Caïn pour lui murmurer d’une voix d’outre tombe.

“Te sentir obligé de quoi que ce soit … Caïn.... J’ai fais explosé en toutes connaissances de causes des bombes radioactives que j’avais sur moi dans un vaisseau mère alien d’une dizaine de kilomètres pour … que … notre famille ... ou du moins Astrid n’ait pas à vivre en esclavage après qu’ils t’aient torturé d’une manière que même les djiadhistes ne connaissent pas et qu'ils aient tués Alexander d'un coup de rayon dans le ventre. Alors … pour l’amour de la science, ne me redis plus jamais de toute la vie, que ce que je fais là est parce que tu es mon supérieur hiérarchique.”

Il recula un peu son visage de son oreille pour le regarder en face avant de faire quelque chose de complètement fou. Sa main vint se placer sur la nuque de Caïn et il plaqua ses lèvres contre les siennes. Peut être que dans une minute il se recevrait un coup de poing pour le faire reculer mais là, il en avait plus que besoin. C’était un acte impulsif, certes, mais totalement désespéré qui, il espérait, ferait redémarrer son cerveau qui était figeait sur ces terribles images de ce futur apocalyptique.


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Caïn Nørdstørm
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- Bon, Kowalski... je tenais vraiment à te dire que tu fais du très bon travail, que ça soit au service communication, informatique et je ne parle même pas du service de création !
- La reconnaissance ! Enfin ! Ça me fait plaisir que tu le dises haut et fort dans tous les hauts parleurs de l'agence parce que la répétition ne fait pas de mal non plus. Ça fera taire certaines mauvaises langues *lance un regard à Daniel*




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Repose... Ces... Pingouins!!!



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- Non mais Sac à Puces ! J'en ai rien à foutre ! Je donne les ordres dans mon commando !
- Mais oui, tu as raison. Au fait, le soleil, ça ne te dérange pas? La Cisjordanie, c'est si ensoleillé en cette saison...




| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Confidentiel

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________________________________________ 2021-05-13, 16:27


The Begining
Kowalski & Caïn


« It all starts with a 'hello'. »

Le silence qui tomba sur eux à la suite de sa question fit tomber une balle de plomb dans son estomac. Lui qui avait du rassembler tout son courage pour parvenir à une telle déclaration se sentait soudain aussi démuni qu’un petit enfant. Avait-il commit la pire erreur de sa vie ? Avait-il compromit leur amitié, leur avenir professionnel, voir même, leur relation tout court ? Il aurait du se taire. Il aurait du ne rien dire et accepter le poste à Sophia. Il aurait du partir et laisser ça derrière lui, ne prévenir qu’Eggsy et s’en aller. Le silence valait mieux que le remord, non ? Il avait disparu deux fois, pourquoi pas à nouveau ? Certes, il s’en savait incapable, au moins pour Eggsy, mais pour l’Agence. Un mot, une enveloppe sur chaque bureau, quelques instructions. Il aurait du faire ainsi. Il aurait du faire ainsi et ne jamais revenir. Au lieu de ça, il se retrouvait emmuré dans un silence subit, sa main sur celle de son collègue et ami, attendant avec angoisse que le glas de son verdict ne tranche définitivement tout lien qui puisse les relier.

Kowalski pouvait-il seulement envisager une relation amoureuse ? A cet instant, il en doutait plus que jamais. Il avait beau savoir qu’il était sorti avec Eva, et qu’il avait couché quelques fois, à sa plus grand frustration, avec Daniel, il en venait à se demander si tout cela n’avait pas été qu’une illusion. A-romantique. C’était ce qu’Eggsy lui avait expliquer, un jour, quand il avait admit sa propre ignorance des codes ‘amoureux’ de cette nouvelle génération. Des personnes qui n’envisageait que l’aspect sexuel d’une relation, et non la romance. Etait-ce cela ? Etait-ce pour cela que ça n’avait pas marcher avec Eva ? Et lui qui venait lui déballer ses sentiments, tel le dernier des benêts. Mais quel idiot… Mais quel idiot ! Il pouvait le voir sur son visage, plus pâle qu’un linge, ses propres mots l’avaient au mieux choqués, au pire dégoûter… Il s’apprêtait à retirer sa main et à lui présenter ses excuses lorsque finalement, le son strident et brusque d’une alarme incendie leur vrilla les tympans.

Par réflexe, il porta sa main à la ceinture, comme à chaque fois que quelque chose le prenait par surprise. Un simple coup d’oeil à la salle lui permit cependant d’analyser la situation et de comprendre que le danger ne nécessitait pas de riposte armée. Une seconde, il échangea un regard avec Kowalski, avant de se lever de leur table, et de se diriger en salle, jusqu’à la table la plus éloignée de la sortie, criant à pleine voix aux autres clients de sortir. L’adrénaline se diffusa dans son sang, chassant le reste, et il prit la situation en main, au grand soulagement de son esprit. Au moins, pour quelques instants, il n’aurait plus à songer à la honte que le dévorait… Rapidement, il aida un couple à passer, écartant les tables pour les faire passer loin des cuisines, avant de soulever une vieille dame, effrayée, dont le déambulateur posé contre le mur ne laissait aucun doute quant à sa capacité à se déplacer rapidement. Elle eu un hoquet lorsqu’il la souleva, avant de s’accrocher à lui, cependant que ses petits-enfants hélaient Caïn depuis l’extérieur, tout autant soulagé qu’étonné de le voir agir ainsi. En moins de quelques minutes, le restaurant avait été évacué, et Caïn chercha aussitôt du regard Kowalski, craignant un instant de le retrouver prostré à leur table, sa fourchette à demi tordue entre ses doigts. Mais non. Il se trouvait prêt du propriétaire, qui pleurait à chaudes larmes et que Kowalski tentait, maladroitement, de consoler.

Aussitôt, le visage de Caïn redevint froid, neutre, un masque qui était devenu son quotidien. En tant qu’espion, on lui avait apprit à ne montrer aucune faille, aucune émotion. Et pour la première fois depuis longtemps, Caïn en était heureux. Car si Kowalski avait pu voir le doute, la honte, le regret et la peur qu’il ressentait à cet instant, sans doute aurait-il ri. A juste titre sans doute. Après tout, pouvait-on être plus ridicule que lui en cet instant ? Comment avait-il pu croire, un seul instant, qu’un génie comme lui pourrait s’intéresser à un idiot comme lui ? Et puis… Un homme, qui plus est. Ridicule. Gênant, même. Que devait-il penser de lui, désormais ? Rien que d’y penser, il se sentait mal. Et que dirait-on de lui désormais ? Il entendait déjà la voix de James se moquer allégrement de lui. Allait-il perdre toute crédibilité auprès des siens ? Il savait qu’aux yeux d’Eggsy, cela ne changerait rien, mais pour le reste ? La société avait évolué, mais à quel point ? Et si on lui retirait son grade à cause de cela ? Kirsten avait tellement souffert au sein de l’armée…

-Kowlask… ? commença-t-il lorsqu’il se redressa, s’éloignant du cuistot, mais il n’eut cependant pas le temps de finir sa phrase.

Kowalski, presque frénétiquement, s’éloigna de lui, partant vers un ponton de bois qui s’approchait de la mer. Bien. Il avait donc sa réponse. Il le fuyait, sans aucun doute. Son visage se fit plus sombre, hésitant un instant à le laisser là et à rentrer chez lui. La soirée pouvait-elle devenir pire, de toutes manières ? Probablement, mais ne valait-il pas mieux y mettre un terme alors ? Sans doute. Mais une part de lui se refusait à laisser Kowalski seul et en prise à ses émotions. Depuis qu’il avait apprit qu’il se scarifiait, l’inquiétude de Caïn à son égard n’avait fait qu’augmenter. Comment pouvait-il se faire du mal de la sorte ? Volontairement ? Il comprenait le trop plein d’émotions et sa difficulté à les gérer, mais ainsi… Cela l’inquiétait. Enormement. Tellement qu’il finit par le suivre, malgré lui, s’obligeant cependant à la distance.

Il fut cependant surprit de la réplique que Kowalski lui répéta. Encore plus lorsqu’il commença à parler de coucher avec lui et de promotion canapé. L’incompréhension la plus totale se peignit sur son visage, et cette fois, elle fut plus que lisible. De… Quoi voulait-il parler ? Il faillit l’interrompre, mais Kowalski enchaîna, le fusillant du regard entre deux répliques. Ce n’était pas de la gêne ou du dégoût qu’il ressentait chez lui, mais de la colère. De la colère pure et dure et une sorte de… Vexation. Comme si il avait fait, ou plutôt dit, quelque chose d’incroyablement stupide et vexant, une bêtise plus grande que lui-même ! Mais… Caïn ne parvenait pas à saisir laquelle. Et cela le plongeait dans une perplexité totale. Il… N’était pas dégoûter par lui mais juste… Excéder ? C’était à n’y plus rien comprendre !

Et puis… Il lui parla de Margrathéa. Il lui expliqua enfin ce qu’il s’était réellement passé sur cette fichue planète, qu’il lui avait déconseillé d’aller visiter. Il avait toujours cru que son irritation à son retour était du à sa frustration de n’avoir rien trouver d’intéressant là-haut : il s’avérait qu’il en était tout autre ! Et Caïn fut plus que surprit de comprendre. Un… Fantasme ? Il était son fantasme ? L’idée que Skylar ai pu assister à une telle chose le fit à la fois rouler des yeux et sourire, mais il n’eut pas vraiment le temps de s’attarder sur cette idée, tant l’histoire semblait énorme. Kowalski… Fantasmait sur lui ? Mais depuis quand ?! Il n’avait eu de cesse d’être insupportable, irritant ! Désagréable avec lui, et même violent verbalement ! Jamais il n’avait fait preuve de la moindre intention romantique ! Jamais ! Alors… Comment était-ce possible ?!

Médusé, il fit de son mieux cependant pour garder le silence. Il connaissait Kowalski et il savait que l’interrompre était encore pire que de dire une imbécillité. Et en l’occurrence, Caïn se sentait sans voix ! Kowalski fantasmait sur lui, impossible. Improbable. Qui pouvait bien fantasmer sur un ancêtre comme lui… Et pire encore, cela rendait sa réaction incompréhensible ! Pourquoi donc était-il tellement en colère, alors même qu’il lui avait avouer avoir des sentiments pour lui ?! C’était incompréhensible !! Il fit cependant un pas en avant quand il le vit triturer son nerf pour faire réagir son bras, lui saisissant le poignet pour l’empêcher de se faire du mal, mais Kowalski retira sa main, comme irrité par son contact. Il s’éloigna de lui, avant de revenir, marchant sur le rebord avant de sauter à nouveau devant lui, s’asseyant à même le sol, erratique, avant de rouvrir les yeux. Cette fois, ce n’était plus de la colère qu’il voyait, mais de la peur, une peur brute et candide à la fois, à la mention de son retour de mission. Malgré lui, Caïn s’approcha, doucement. Il savait que son retour de mission avait touché ses proches. Eggsy, plus que les autres, à n’en pas douter. Mais il n’avait pas saisit que cela avait touché Kowalski à ce point. Il avait subit son courroux, sa colère à l’hôpital, mais c’était tout. Jamais il n’aurait pu croire que cela l’avait marqué à ce point…

Et puis, il mentionna Noël. Et Caïn comprit enfin ce qu’il lui était arrivé. Lorsqu’il l’avait vu arriver, tremblant et pleurant à sa porte, Caïn n’avait rien comprit. Absolument rien. Il avait tenté de le rassurer, du mieux qu’il avait pu, le consolant à sa manière froide mais compatissante, mais il n’avait jamais rien comprit à ce qui avait mit le génie dans cet état. Certes, il avait comprit que la mairie avait encore jouer avec les lois de la nature et que, par ce fait, elle avait envoyé Kowalski dans un futur dont il remettait la réalité en doute. Certes, il avait entendu Kowalski lui parler d’une invasion extra-terrestre, de la fin du monde et de la nécessité, pour lui, de poursuivre ses recherches sur de nouvelles armes. Il l’avait laissé faire, conscient de la nervosité et la réelle détresse de Kowalski, mais il n’avait pas comprit. Pas comprit qu’il avait vu, dans ce futur, une famille. Pas comprit qu’il faisait partie de cette famille. De leur famille. Pas comprit que Kowalski lui avait confesser son amour sans oser le faire. Pas comprit qu’ils n’étaient finalement que deux imbéciles incapable de communiquer mais fait pour être ensemble.

Kowalski recula, relâchant légèrement son étreinte, mais avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Kowalski se pencha vers lui, et plaqua ses lèvres contre les siennes. Aussitôt, Caïn se crispa, l’une de ses mains attrapant brusquement le poignet du plus grand, prêt à l’arracher de son visage. Une réaction brusque à un geste… surprenant. Un geste qu’il n’aurait jamais cru possible et qu’il n’avait jamais envisagé, même après sa déclaration précédente. Caïn était d’une génération ancienne, où les baisers n’étaient pas immédiats, où tout était question de langueurs et de rapprochement lent, de douces attentions qui se transformaient peu à peu en intimité. Cette brusquerie lui était inconnue. Cette brutale intimité lui était inconnue. Et pourtant….

Rapidement, sa main crispée se desserra. Le poing prêt à partir se défit, venant lentement frôler la hanche de son vis-à-vis. Et ses lèvres serrées s’entrouvrirent doucement, un long frisson lui parcourant l’échine et la nuque. Caïn n’avait jamais embrassé un homme, encore moins un homme plus grand que lui. Lui qui avait toujours dominé ses baisers découvrit une tension sourde et lourd qui envahit son corps, se rapprochant malgré lui de celui de Kowalski. Sa main sur son poignet glissa le long de sa manche pour venir caresser son visage, descendant doucement contre son cou, son pouce passant le long de sa mâchoire. Son autre main passa le long du dos de Kowalski, remontant jusque dans sa nuque, l’attirant à lui avec une sourde autorité, à laquelle Kowalski répondit assez surprenamment, ses grands mains se posant sur le torse de Caïn, en en froissant la chemise, avant de glisser, plus bas, beaucoup plus bas, jusqu’à venir toucher les fesses de Caïn, qui eu une sorte de sursaut.

-Kowalski, murmura-t-il, le souffle légèrement coupé, son regard glacé plongeant dans celui de Kowalski, dont les joues rivalisaient avec des pivoines. Euclide, continua-t-il, son pouce venant caresser sa joue doucement. Pardonne moi si je t’ai… Blessé dans ma maladresse. Je ne sous-entendais en rien que tu puisses vouloir… Coucher avec moi par ambition.

Le plus jeune leva les yeux au ciel, visiblement encore agacé de cette possibilité.

-Je… Ce que je voulais dire, c’est que… J’avais peur. Que tu puisses… Enfin...

Il du reprendre son souffle encore quelques secondes avant de parvenir à s’expliquer.

-J’ai des sentiments pour toi. Depuis longtemps. Mais je n’aurais jamais cru que… Que ça puisse être réciproque. Je pensais que tu me prenais au mieux pour ton ami, au pire, pour ton boss agaçant. Je n’aurais jamais pensé que tu puisses aussi avoir des sentiments pour moi. Mais maintenant, je comprends un peu mieux certaines choses. Beaucoup de choses.

Il eu un sourire, malgré lui, presque sardonique. Avec ces explications, son comportement infecte à son retour de Magrathéa et ses angoisses lors des fêtes de Noël étaient… Plus logiques. Plus… Compréhensible, du moins.

-Astrid et Alexander ? dit-il d’ailleurs, en fronçant les sourcils, tout en souriant. Astrid est… Etait le nom de ma mère, souffla-t-il, doucement, son sourire se faisant plus doux.

Etait-il possible qu’il ai réellement vu le futur ?
(c) DΛNDELION

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