« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Même si elle avait prit la décision d'aller voir Milo... ou.. plutôt James dans ce monde-ci... et pourtant elle n'était même pas sur de ce qu'elle allait pouvoir lui dire. Allait-il la recevoir ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Mais, tout lui dictait d'aller lui parler maintenant. Parfois, il lui arrivait d'entendre des bons compliment à son sujet un excellent professeur. Etant donné que Jess avait terminé plus sa journée elle en avait don profité pour se rendre du coté du lycée ou il exerçât sa fonction. Certains jeunes lui avait donc signaler ou se trouvait le professeur d'histoire pour être sur de lui tomber dessus à la fin de son cours. Les couloirs étaient pour le moment plutôt vide, ce n'était pas la même chose de son coté, les enfants étaient un peu plus turbulent mais tellement adorable. Elle porta son regard sur son téléphone, l'heure était bientôt arrivé. il fallait qu'elle se calme un peu sinon elle n'allait jamais réussir à parler.
Plus que 10 minutes. Les minutes semblaient être des heures, remettant sa tenue dans un état correct, elle se devait d'être présentable, bien qu'elle n'avait rien à aire pour être de bonne compagnie. 5 minutes, pourquoi elle était la au juste ? Pour tout lui dire, du moins s'il se souvenait encore d'elle. Certains avaient des problèmes avec la mémoire donc elle ne savait pas la réaction qu'il allait avoir. Elle devait être méticuleuse avec ce qu'elle devait dire ? Pourquoi elle se prenait a tête quand elle n'allait même pas suivre ce qu'elle s'était dicté la veille. Perdu dans ses pensées la porte c'était ouverte. Elle recula pour ne pas se la prendre dans la tête laissant donc les jeunes sortir. Certains la saluait car elle en aidait quelques uns.
Une fois la voie libre, elle passa la porte, prenant une grande inspiration. Il était là. Le cœur de la jeune femme était en train de battre beaucoup plus rapidement à force qu'elle s'avançait vers son bureau. Visiblement, il n'avait pas l'air d'avoir remarqué sa présence. Elément de surprise ? Elle ne voulait pas le surprendre non plus. Il fallait y aller en douceur, elle soupira doucement puis sourit, il fallait toujours faire une bonne impression non ?
Bonjour monsieur Tchatch sa voix était plutôt douce et étonnamment calme contrairement à ce qu'elle aurait pu croire.
« Personally, I'm a fan of ignoring the problem until eventually it goes away. »
« Alors ? »
Le regard de James se posa sur les élèves en face de lui, tous plus ou moins concentrés sur quelque chose. Dès qu’il y avait une question orale, ils n’étaient pas très nombreux à oser fixer le tableau ; tout était plus intéressant comme les fenêtres, le plafond, leur feuille ou les stylos en train de tourner dans leurs mains. Pourtant il croisait quelques regards intrigués mais effrayés à l’idée d’être interrogés. Compliant, il passait sur eux sans rendre réel leurs cauchemars et attendit quelques secondes supplémentaires, au cas où. Ils avaient toujours la réponse, sachant bien plus de choses que ce qu’ils voulaient bien faire croire, le tout était de leur laisser le temps de s’en rendre compte.
« Qui peut me dire quel évènement à définitivement fait basculer les États-Unis dans la seconde guerre mondiale ? Je suis certain que quelqu’un le sait. »
Quelques regards se tournèrent vers les habituels premiers de classe, dont l’une d’elle mâchonnait un crayon en tentant visiblement de se retenir de répondre immédiatement. James esquissa un sourire léger, passant une main dans ses cheveux avant de la poser sur son bureau recouvert de dossiers, de feuilles volantes, de cahiers, d’objets ésotériques et, quelque part, de son plan de cours. Il le suivait rarement mais parvenait toujours à en retrouver le fil, plus passionné que protocolaire, plus vivant qu’à juste débiter un monologue sans aucune attente en retour. Son côté brouillon pouvait déconcerter mais il semblerait qu’au final, cela convienne mieux à la réflexion des plus jeunes : en participant, ils apprenaient. En se moquant ou en riant, ils retenaient. En ayant l’impression d’être plus ordonné que lui, ils passaient un bon moment. Et c’était tout ce qui comptait, non ?
Il y eu quelques murmures et James tourna vivement la tête vers les concernés : au troisième rang, un petit groupe se redressa soudain.
« Une idée à partager ? Est-ce qu’on aurait mis le doigt dessus ? »
« … Jonah dis que c’était à Tahiti. Mais je suis sûr que c’est par rapport à ce qu’il s’est passé à Hawaï. »
L’adolescent reçu un regard courroucé de son comparse, pourtant Milo ne cessa pas de sourire. Il hocha même plusieurs fois la tête.
« C’est ça ! Que s’est-il passé à Hawaï ? Hormis la plus grande compétition de Hula du monde qui s’y déroule chaque année… »
Des ricanements fusèrent mais il ne perdit pas le fil de sa question, scrutant chaque lycéen comme s’il s’attendait à voir surgir une évidence. Aller, encore un petit effort.
« Antoine ? »
Le concerné déglutit avant d’énoncer d’une petite voix :
« Pearl Harbor. »
« C’est cela, l’assaut de Pearl Harbor ! »
Des exclamations fusèrent comme si, soudain, tous les cerveaux se réveillaient en même temps et ne faisaient plus qu’un. Évidemment, Pearl Harbor ! Bon sang mais c’était facile ! Et dire qu’ils doutaient de cette réponse… Comme quoi, bien plus d’incertains avaient ça au bout des lèvres sans oser. C’était toujours difficile d’oser et de se tromper. Mais il n’y avait qu’en se trompant qu’on apprenait.
« Des avions japonais venant bombarder le port de Pearl Harbor sans signe annonciateur de catastrophe… ou peut-être que si ? »
« Ils les ont pris en traître ! »
« Ils avaient pas encore compris qu’en Amérique, on rigole pas avec la guerre. »
« On leur a mis leur race après. »
Devant l’engouement patriotique soudain de ses élèves, Milo leva les mains devant lui pour tempérer légèrement la situation. A quelques secondes de la sonnerie, ils semblaient avoir complètement oublié l’existence de l’horloge. Dernier cours de la journée, dernières minutes de concentration et ils seraient bientôt libres de nouveau…Jusqu’au lendemain.
« Attaquer en premier était un symbole de force pour les japonais. Et leur réussite a été totale jusqu’à ce que… »
La sonenrie stridente interrompit brutalement sa phrase et marqua la fin de toute existence professorale aux yeux de ses élèves.
« … les sonneries d’alarmes des villes se mettent à résonner comme aujourd’hui, marquant la fin d’une grande victoire pour entrer dans une toute nouvelle bataille. Mais nous verrons ça la semaine prochaine ! »
En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, les étudiants furent tous à l’extérieur avec de brèves salutations. Bavardages, commérages et autres murmures reprirent leur train de vie quotidienne. La salle de classe se retrouva bientôt vide et James poussa un soupir. Une journée de plus. Combien de minutes de cette journée resteraient dans sa mémoire quand tout le reste partirait aux oubliettes ? Il ferma les yeux quelques secondes, inspirant profondément en sentant les pulsations du médaillon s’accélérer autour de son cou, puis saisit la brosse et commença à effacer le tableau noir situé dans son dos. Plusieurs de ses collègues avaient réclamés du blanc et des marqueurs mais, sans savoir pourquoi, James préférait l’attrait de la craie. Salissante, certes, mais tellement plus fluide et parlante à utiliser… Les manches de sa chemise en étaient les témoins involontaires.
La voix mélodieuse qui s’éleva en provenance de la porte le surpris dans ses pensées et il se tourna vivement, comme pris en faute, pour se retrouver face à une jeune femme qui n’avait rien d’une lycéenne. Une collègue ? Non, son visage ne lui disait rien de très concret… Pourtant James fronça les sourcils devant l’impression familière qu’elle dégageait. L’avait-il déjà rencontrée ? Le connaissait-elle ? Si elle connaissait son nom, c’était peut-être le cas ? Ou alors l’avait-elle lu quelque part ? Il se mordit instinctivement l’intérieur de la joue, espérant secrètement qu’ils ne se soient pas rencontrés et qu’il l’ai oublié… C’était une situation familière mais Ô combien désagréable à chaque fois.
La brosse en l’air, Milo réalisa le silence qu’il avait laissé planer et s’excusa immédiatement du regard.
« Il n’y a que mes élèves pour m’appeler comme ça… Et vous ne ressemblez pas vraiment à une élève. »
Son ton s’était voulu sympathique et comique mais il n’était pas très doué pour les plaisanteries. Il fallait dire qu’elle avait quelque chose de singulier, comme une marque très différente du reste des gens qu’il côtoyait d’ordinaire mais… Impossible de définir quoi.
« Je peux vous aider ? Vous avez besoin de quelque chose ? »
Peut-être d’une indication ? Ou bien c’était la sœur d’un élève qui s’était plaint ? Oh non, pas ça ! On ne se plaignait pas souvent de lui et il n’avait jamais été vraiment convoqué dans le bureau de son directeur… Ah dire vrai, on lui reprochait plus souvent sa désorganisation et ses idées farfelues que sa manière d’enseigner. Aucun parent n’était jamais venu lui prendre la tête jusque-là… Ou bien il ne s’en souvenait pas. Oups.
Il tâtonna pour reposer la brosse et chercha ses lunettes pour les mettre sur son nez. En y voyant un peu plus clair, il fut certain d’avoir déjà vu cette femme… Mais où ? Quand ? Comment ? Maudite mémoire.
« … Est-ce qu’on se connait ? »
Pourvu qu’elle ne soit pas en colère contre lui. Il n’aimait pas trop les gens en colère… ^^’
Jessica B. Quartz
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Il était là, devant elle enfin du moins... il était de dos mais c'était le principe de la chose. Elle n'avait pas été aussi prêt de lui depuis si longtemps que ça pourrait être une éternité. Elle pouvait même détailler chaque mouvement que faisait son bras. Jusqu'à présent se n'était pas la meilleur des activités qu'elle pouvait faire. Quand il s'était retourner, une vague d'émotion l'avait envahi. Elle ne saurais comment l'expliquer mais elle sentait des fourmis dans tout son corps. Il s'était retourner tellement rapidement qu'elle avait même failli s'excuser, elle ne voulait en aucun cas lui faire peur non plus ce n'était pas son intention première. Le professeur avait l'air tellement surpris, elle ressentait qu'il n'avait pas l'air de la reconnaître. Enfin, en même temps elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle n'était plus la même qu'autrefois. Jessica avait remarquer qu'il s'était mordu l'intérieur de la joue, les détails chez elle ne passait pas réellement inaperçu.
Le professeur d'histoire avait garder son bras en l'air et avait laisser un silence. Un long silence, on aurait presque pu entendre une mouche qui pete. Ou alors, ils étaient en train de jouer à un jeu et elle n'était pas au courant ? le roi du Silence ? Et bien on pouvait dire qu'il avait la palme d'or en tout cas. Pouvez vous lui adresser une médaille à ce charmant jeune homme ? Comment ça vous avez pas le budget pour ? et pas une médaille Wish c'est pareil, ça na juste pas la même valeur. Au vu de se silence de mort, elle pouvait avoir sa réponse, il n'avait pas l'air de se souvenir d'elle. Rien pas même un soupçon de mémoire, elle n'aurait peut-être pas du revenir pour retourner tout cela. Elle ne voulait pas lui faire de mal, il avait continuer sa vie sans elle. Pourquoi ça faisait aussi mal.. ici... à cet endroit qu'elle ne pensait pas ressentir la moindre émotion. Elle avait apprit à être forte... Son père lui avait dit qu'elle s'était assagi en mille an... il avait eu raison. Elle était devenu plus sage parce qu'elle l'avait rencontrer lui.
Il avait été le seul à avoir pu la faire changer, son cœur était en train de se serrer. Cela n'avait durée que quelques secondes mais des secondes interminable. Comme lorsque vous attendez la dernière et ultime minutes pour finir le travail. Il n’y a que mes élèves pour m’appeler comme ça… Et vous ne ressemblez pas vraiment à une élève. Sa voix était en train de retentirent dans la pièce, chaque son de sa voix était un petit piquant qui se plantait dans son être. Non Il ne se souvenait pas d'elle. Pourtant le visage de la demoiselle n'en laissa rien paraître, elle avait apprit à masquer toute sorte d'émotions. Elle avait grandit avec cela dans une vie ou dans l'autre elle était une guerrière une battante. Ca ne devrait pas l'affecter et pourtant cela l'ébranla, juste une simple voix.. un homme. Non elle ne ressemblait pas à une élève au moins il a remarquer cela. Non... en effet je ne suis pas une élève... Avait-elle simplement articulé, on avançait pas mal quand même avec le roi du silence. Un sens de l'humour particulier qui lui ressemblait tellement, elle ne pu laissé passer un léger rictus. Elle s'était un peu plus rapprocher de lui. Je peux vous aider ? Vous avez besoin de quelque chose ? L'aider ? D'ordinaire elle s'aidait toute seule, elle racontait toujours au tout allait bien pour rassurer les personnes qu'elle appréciait, c'était plus simple comme cela. Besoin de quelques chose ? Elle avait envie de dire Toi de lui hurler mais ce son, c'était pas sorti, il n'avait pas franchi ses lèvres.
Vous êtes probablement le seul à pouvoir le faire... La seule chose qu'elle avait besoin s'était de lui, elle avait comme un grand vide depuis qu'elle était ici. Elle avait fait qu'un avec le cristal, ce dernier n'étant plus là elle sentait un vide. Mais ce n'était encore rien comparer au vide dans son cœur. Et ses derniers réponses, sur ce qui s'était passé pouvait passer au oubliette ? Qu'était devenu son père ? La princesse se mordu la lèvre légèrement se frottant le bras, il fallait qu'elle y aille doucement, peser les mots qu'elle allait employer, elle ne voulait pas le brusquer, ce serait peut-être la pire chose à faire. Et encore si finalement elle avait le courage de lui dire. Elle le voyait poser sa brosse pour remettre ses lunettes sur le nez. Cela la replongea dans ses souvenirs, le moment ou elle lui comptait son histoire et qu'elle lui avait emprunté pour pas dire voler ses lunettes. Une vision très particulière, elle se retenait de rire à cette anecdote. C'était donc lui qui posait les questions mais il n'y avait plus de citer à quitter. Dans son regard elle pouvait voir qu'il cherchait aussi. … Est-ce qu’on se connait ?Elle fini par hocher la tête.
Oui.. nous nous connaissons, mais, je crains fort que vous devriez vous asseoir, ca sera peut-être mieux pour vous.
Peut-être avec une bouteille de whisky ça permettrait de tenir aussi non ? Bah y en avait pas. Elle n'était pas en colère contre lui, simplement peut-être blessé, ce nouveau monde n'avait plus rien à voir avec le leur. Sorechmat toklot Milo Tchatchto gwatemle cenet All will be well, Milo Thatch, Be not afraid ne phrase qu'elle lui avait dit avant de ne faire qu'un avec le cristal pour le rassurer.
Elle l'avait laisser faire son choix s'il préférait être debout ou bien s'asseoir car ça allait être quelque peu long. Parler de nouveau atlante ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Vous souvenez vous de cette phrase ?
James M. Thatch
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La jeune femme devant lui ressemblait au souvenir morcelé de quelque chose d’important et du vide immense de l’oubli. Comme lorsque le cerveau analyse à retardement une situation, vous donnant l’impression de déjà-vu que vos yeux vous ont transmis quelques instants avant. Connaître sans connaître. Savoir sans pouvoir. Et observer le bureau à côté de lui lorsqu’elle lui proposa de s’asseoir. Qu’avait-elle de si grave à lui annoncer ? Est-ce qu’elle était policière et quelqu’un était mort ? La disparition d’un élève qu’il aurait été le dernier à avoir vu ? Sa voiture était peut-être mal garée et la fourrière l’avait embarquée ? Quoi donc ?!!
Milo inspira pour faire redescendre cette tension qui faisait gonfler ses veines et papillonna du regard, retournant inlassablement sur la jeune femme à l’allure assurée qui lui faisait face. Un problème que lui seul pouvait résoudre ? Ça sonnait un peu flippant quand même… Est-ce qu’elle était envoyée par quelqu’un pour lui tourner la tête ? Ou bien c’était une tueuse qui devait exécuter un contrat ? Non, ça serait bien trop tiré par les cheveux et il n’était pas aussi important ! Personne ne poursuivait un professeur à Storybrooke, même s’il avait travaillé dans l’armée et collaborait toujours avec eux… Son travail se réduisait aux recherches et autres traductions anciennes, sûrement pas un homme de terrain. Ni une cible à abattre.
Il partit donc du principe qu’il ne craignait rien. Mais ça n’en rendait pas la situation moins curieuse. Un coup d’œil au collier sous son pull lui indiqua qu’il brillait de plus en plus rapidement, comme si un cœur s’affolait quelque part. Au moins n’était-il pas le seul à paniquer.
« Vous n’êtes pas en train de m’annoncer une mauvaise nouvelle ? Je n’ai pas vraiment de famille, alors… Je ne vois pas de quoi vous pourriez vouloir me parler avec un air si grave. »
Tenta James, maladroit, en acceptant tout de même de tirer sa chaise pour s’y installer. Lorsque sa voix résonna de nouveau, formulant des sons incompréhensibles, Milo redressa vivement la tête. Ses sourcils se froncèrent et il l’observa avec incompréhension. Que venait-elle de dire ?
« Ce n’est… »
… Pas une vraie langue. Pourtant, il avait l’impression que ça voulait dire quelque chose. Que c’était… Des racines anciennes, un peu comme du latin mais encore plus simple d’un point de vue grammatical. Quelque chose de guttural, pas du grec, bien moins porté sur les sons chauds. Ses yeux s’effacèrent, son esprit cherchant comme on le ferait face à un défi surprise et inattendu. Faire face à un problème. Réfléchir. Réagir. L’armée ne vous formait pas que physiquement.
Il se pencha en avant après un instant.
« Vous pouvez répéter ? »
Demanda-t-il, suspendu à ses lèvres comme on le ferait d’une réponse inestimable. Il n’avait pas vraiment écouté la première fois, aussi attendit-il qu’elle prononce à nouveau pour se permettre de réfléchir davantage. Ça résonnait familièrement mais ça ne correspondait à rien. À rien de connu. À rien de réel. À rien de ce qu’il avait pu étudier ou entendre durant les années de ses études. Et pourtant, des langues anciennes, il en connaissait ! Plus de mortes que de vivantes malgré ses capacités à les retenir avec facilité.
Milo se mordit l’intérieur de la joue, passant une main sur son menton à peine barbu, et prit un air désolé. Quoi qu’elle ai pu lui dire, quoique ça fasse résonner en lui, il ne comprenait pas.
« Je suis désolé, je devrais m’en souvenir ? Pourquoi ? Qu’est-ce que ça signifie ? »
Pourquoi devait-il comprendre ces sons ? Ce qui lui était étrange, c’était que ça avait l’air si réel. A portée de main et de langue, sans que l’image ne trouve quoi que ce soit où se raccrocher dans son esprit. Sa mémoire lui jouait-elle des tours à ce point-là ? Était-ce seulement possible que ça fasse partie des souvenirs oubliés de son existence ? Ce serait cruel. Bien trop cruel.
Et dans ce cas, cette femme faisait-elle partie du pan de sa vie qui lui était invisible ?
Qui était-elle ?
« Qui êtes-vous ? »
Osa demander James, sans se lever de son siège. Il ne voulait pas lui faire peur. Juste comprendre. Comprendre pourquoi elle venait maintenant, devant lui, en lui disant une chose qu’il aurait dû connaître sans que ça ne soit le cas. Comprendre ce qu’elle attendait de lui. Comprendre ce qu’elle pouvait lui vouloir et pourquoi…
Il se passa une main dans les cheveux, un peu gêné de ne pas lui donner satisfaction. Pourvu qu’elle n’en attende pas trop de lui, elle serait vite déçue.
« Si nous nous connaissons, je suis navré de ne pas me souvenir de vous. Il m’arrive d’avoir des… Amnésies. Rien de grave mais pour le coup, ça me rend un peu bête face à vous. Si je pouvais vous aider, croyez bien que je le ferais avec plaisir ! Peut-être pourriez-vous m’en apprendre un peu plus ? Quand nous sommes nous rencontrés ? »
S’ils s’étaient déjà rencontrés… Mais quelque chose en lui ne cessait de lui hurler que c’était le cas. Et son pendentif, d’ordinaire si passif, ne cessait de chauffer contre son torse comme une brûlure au corps comme à l’âme. Qu’est-ce qu’il se passait, bon sang ?
Jessica B. Quartz
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Elle n'allait pas lui annoncer une mauvaise nouvelle, ou plutôt c'était elle qui avait apprit la mauvaise nouvelle. Nouveau coup de poignard dans le coeur, ouch ça faisait mal ça aussi pas de famille. Et elle ? Bon cela dit, il avait l'air de pas du tout la reconnaître, c'était ses cheveux blanc qui ne figurait plus sur son doux visage ? Elle aurait pu attendre qu'ils se décolore pour venir avec sa véritable apparence. Sauf que les habitants aurait surement penser qu'elle était étrange. Ou autre connerie, elle avait tout de même fait en sorte de se fondre dans la masse. Elle mettait du fond teint pour masquer son tatouage sur son visage, mit des lentilles de couleur marron pour ne pas avoir les yeux bleu et fait une teinture pour masquer ses cheveux blanc. Oui en d'autre terme tout pour ne pas paraître atlante. Donc ca ne jouait pas forcément en sa faveur non plus. Elle fini par revenir à la réalité. Il avait refait sa vie de son coté sans qu'elle n'en fasse parti. Et ça même si elle ne le montrait pas forcément ça l'attristait et l'énervait à la fois. Cette malédiction avait fait beaucoup plus de mal que de bien autour d'elle.
En sois ce n'est pas une mauvaise nouvelle pour vous, mais peut-être pour moi ça l'est. Et bien vous aviez surement une famille mais, je vais y venir. Il y avait plusieurs façon d'avoir un air aussi grave, elle essayait de calmer ses émotions pour ne pas faire voler le moindre objet dans cette pièce. L'Atlante soupira doucement. Même en parlant Atlante rien ne se passait, aucun effet est-ce que Milo était réellement ici ? Ce polyglotte qui avait attisé sa curiosité n'était plus ? Même devoir répété n'allait rien changer, elle le voyait bien dans son regard qu'il ne comprenait pas un traite mot de ce qu'elle lu disait. Ce n’est… Kida voyait bien qu'il était en train de chercher dans son esprit ce que ça pouvait vouloir dire. Elle répéta une nouvelle fois après qu'il lui ait demandé. Il s'était penché pour mieux écouter mais, ça ne changeait rien, il ne comprenait toujours pas. Le secouer ne changerais probablement rien mais, ça pourrait la détendre un peu. Elle qui était toujours sous impulsivité. Je suis désolé, je devrais m’en souvenir ? Pourquoi ? Qu’est-ce que ça signifie ?
Elle inspira une nouvelle fois et ferma les yeux. Oui vous.. Tu devrais t'en souvenir c'est ce que je t'ai dis avant... de ne faire qu'un avec le cristal. Nous.. venons du même monde, enfin.. celui de notre conte. C'est de l'Atlantes la langue de mon peuple et cela signifiait que tout ira bien Milo Thatch et que tu ne dois pas être effrayer. Elle remit une mèche de ses cheveux en place. Elle dégluti difficilement pour garder un air neutre, ne jamais montrer ses faiblesses ce n'était guère bon pour la suite. Elle se releva et tapa du poing sur le bureau pour se donner en quelques sorte du courage pour la suite.
Qui je suis ? Dans ce mon ci ou dans l'autre ? Dans l'autre je suis Kidagakash Nedakh, guerrière et princesse de la cité d'Atlantide. Elle ne sait pas visiblement qu'elle est passé au statu de reine mais seul Milo pourrait être au courant...Mais comme sa mémoire flanchait. Elle pesta quelques instant, passant une main dans ses cheveux. Elle se radouci, il n'y était pour rien s'il avait des soucis avec sa mémoire. Ne vous excusez pas, ce n'est pas comme si c'était votre faute après tout. Elle était repasser au vouvoiment, il n'était plus le Milo qu'elle avait connu jadis. Son coeur en avait prit un coup, mais il était toujours la présent. Elle s'était de nouveau assise en face de lui, peut-être qu'en lui parlant, il retrouverait un peu la mémoire. Nous nous sommes rencontrer par le pur des hasard, vous etiez en train d'arriver dans notre cité, tu t'étais blesser ici. Lui montre l'endroit ou elle l'avait soigner. Grace à mon cristal, que je n'ai d'ailleurs plus en ma possession. J'ai posé ensuite ma main sur toi pour faire disparaitre ta blessure, et je suis rapidement parti mais, tu as décider de partir à ma poursuite Elle se rappelait qu'elle l'avait espionné pour savoir quel danger, ils auraient pu représenter, leur but était surement de les éliminer cependant, Milo avait piquer sa curiosité, Cet homme avait mit le feu à son camp en une fraction de seconde. Milo était diffèrent des autres, il était leur seul espoir de retrouver la splendeur de leur cité. Les Atlantes ayant perdu la faculté de lire leur langue ancestral. C'était grâce à lui aussi qu'elle avait de nouveau appris.
Ca lu faisait du bien de lui parler de ses souvenirs. Mais, même ainsi ça lui faisait mal, son cœur se serrait de nouveau. Vous êtes donc arriver jusqu'à nous et vous avez découvert la cité de l'Atlantide ou je vous ai souhaitez la bienvenu.
Elle attendait qu'il assimile déjà cette information avant de continuer son récit. Et s'il avait des questions auquel elle pourrait lui répondre.
James M. Thatch
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| Conte : Atlαntide, l'empire perdu. | Dans le monde des contes, je suis : : Milo.
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Oula, oula, oula… Minute papillon ! Pause ! Rembobinage, voulez-vous ? Elle parlait de quoi exactement ? O_o. Non parce qu’il y avait un peu trop d’informations à la seconde là et son esprit, pourtant brillant, ne parvenait pas tout à fait à suivre le rythme. C’était une sensation aussi étrange que désagréable, celle de découvrir une histoire avec l’impression de l’avoir déjà entendue. Encore. Et encore. Sans pouvoir mettre le doigt sur ce qui empêchait de se dire « Ah oui, je m’en souviens ! Ça fini comme ça… » Frustrant au possible. Déroutant sous tous les aspects, obligeant Milo à se concentrer plus que de raison malgré les divagations de son esprit dans des torrents rapides.
Une partie de lui écoutait, se raccrochait à ce que la jeune femme inconnue lui expliquait, quant à l’autre… Elle tournait dans le vide, lançant une machinerie qui n’avait pas de fond ni de fin et d’où rien ne semblait vouloir sortir. Piégé dans le gravât immuable de sa mémoire, les pierres restaient bloquées. Incapables d’être acheminées. Figée derrière un mur d’où l’extraction se révélait aussi périlleuse que dangereuse. Un grain de sable aurait pu tout changer…
Mais aucun rouage ne voulait se mettre à tourner.
Il fixait l’inconnue avec cette impression de déjà-vu qui ne lui quittait pas la gorge. Atlantes. Aventure. Cité. Milo Thatch. Elle… Elle connaissait son autre prénom ? Pire, cela semblait si facile à dire pour elle, comme une vieille amie qui est contente de retrouver son souvenir d’antan. Dommage que l’esprit de James ne soit pas une page web à recharger quand elle affichait une erreur 404, tout aurait été probablement plus simple. Plus évident. Plus spontané aussi, ses yeux ronds toisant sa vis-à-vis avec encore plus de questions qu’avant.
Lorsqu’elle évoqua une blessure à l’épaule, James porta instinctivement sa main sur celle qui se mit à le lancer. Il s’était fait ça à la guerre, lui avait-on dit, une mission sur le terrain et un éclat d’obus qui avait traversé sa peau… Rien de bien grave mais de quoi vous marquer. Pourquoi disait-elle qu’elle l’avait soigné ? Elle n’était pas là-bas. Ou plutôt, ça n’était pas arrivé dans… Cette autre vie, avant ? Dans les contes ? Elle était issue du même univers que lui ? Atlantide lui parlait. Ce nom lui parlait depuis sa plus tendre enfance… Mais tout se mélangeait dans un maelström indélicat et vaseux. Réalité. Autre monde. Autre vie. Faux souvenirs. Vraies pensées.
Son cristal lui brûlait le torse. Ça existait. C’était réel. Quelque part. Elle en connaissait l’existence quand lui ne savait plus vraiment à quoi ça servait ou… À qui il appartenait.
« L’Atlantide… »
Murmura Milo, avant que ses yeux ne s’agrandissent.
« L’Atlatntide ! Ça… C’est…. Ça fait des années que je n’en ai pas entendu parler, et pourtant quelle cité ! Cette culture ! Cet endroit, protégé de tout, ces gens qui vivaient là depuis des milliers d’années… ! »
Il revoyait quelques images mais ressentait cette impatiente adrénaline qui se faufila dans ses veines. Le professeur se redressa derrière son bureau, soudain pourvu d’une frénésie qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps.
« Le Manuscrit du Berger, c’était ça ! Il nous avait conduit jusqu’à la cité d’Atlantide. Vous étiez là ? Vous vous en souvenez ? C’est triste qu’il ait été impossible de le trouver dans ce monde-ci… Pourtant j’ai tenté plusieurs fois de monter une expédition jusqu’en Islande sans jamais trouver de crédits. Il est peut-être toujours enfoui quelque part… Si vous avez un moyen de remettre la main dessus, je suis tout ouïe. »
Si seulement c’était possible. Si seulement c’était réalisable. Si seulement l’histoire qu’elle lui racontait était réelle comme elle avait pu l’être à l’époque. En revanche, il ne se rappelait pas du tout d’avoir été aidé… La ville lui revenait en mémoire de temps en temps, les majestueuses cascades, l’environnement chaleureux de pierres sombres et d’eau douce. Les visages, eux, semblaient flous. Un rêve où on a l’impression de tout reconnaître sans qu’on en soit jamais certain.
James se pencha légèrement en avant.
« Vous avez conscience qu’on pourrait vous traiter de dingue parce que vous parlez de la Cité Perdue ? »
Il esquissa pourtant un petit sourire amusé.
« Mais ça ne viendra pas de moi. J’aime tellement l’Histoire et les langues perdues que je pourrais vous écouter en parler des heures. Vous avez l’air de savoir pas mal de choses… Vous venez de la cité ? Comment avez-vous atterri à Storybrooke ? Je croyais que tous les atlantes étaient restés là-bas… »
Milo avait l’impression d’être un enfant a qui on venait de confirmer que le père noël existait. Ce monde, son monde, n’était pas inconnu pour tous ni une légende si irréelle que cela. Restait qu’il avait l’impression d’être un néophyte, elle lui avait parlé en Atlante et il n’avait pas su en saisir les mots. Ni la teneur.
« Vous savez ce qu’il est advenu du Cristal ? »
Il la fixa, avant de se ressaisir un court instant, se rasseyant sur son siège.
« Désolé, vous étiez en train de raconter quelque chose… Pardonnez-moi et continuez, si vous voulez ? »
Ne vous vexez pas, s’il vous plait ^^’
Jessica B. Quartz
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| Conte : Atlantide l'empire perdu | Dans le monde des contes, je suis : : kidagakash Nedakh
Elle était consciente de lui donner peut-être trop d'information d'un coup, c'était surement du à la nervosité en quelques sorte qu'elle avait un peu tout lâché. Limite comme le déluge qui avait englouti l'Atlantide. Elle voulait quand même lui laissé le temps d'essayer de comprendre les choses. Elle pouvait tout aussi bien lui expliquer de nouveau pour qu'il comprenne. De toute façon, elle n'avait que cela a faire lui laisser le temps de tout comprendre. Milo pouvait aussi la prendre pour une folle qui méritait d'être dans un asile de fou. Jessica n'avait pas envie de lui faire peur non plus, ce n'était pas son but. Elle désirait simplement l'avoir auprès d'elle même si cela allait mettre surement très longtemps. Et elle n'était pas foncièrement doué pour créer des liens, elle était plus une battante, elle était une leader, remonter le moral ou réveiller les personnes pour les faires bouger. Mais, quand il s'agissait de lien affectif, elle n'était pas très doué avec les mots surtout quand c'était la personne qui l'avait ait changé.
Elle ne connaissait pas toute la vie du jeune homme, mais simplement ce qu'il avait voulu lui dire, comme la fois ou elle avait vu qu'il avait versé une larme parce qu'il avait trouvé l'Atlantide et lui avait parler de son grand père. Mais pour l'heure le passé semblait bien enfouit, il n'avait pas l'air de se souvenir les petits rouage de son cerveau semblait coincé.
Jessica avait remarqué qu'il avait porté sa main ou elle l'avait soigné. Le regarde de l'atlante était devenu un peu inquiète elle se demandait encore si elle devait continué son récit ou en rester la et disparaitre de as vie, elle ne voulait pas remuer des sujets douloureux pour lui, ce n'était pas ce qu'elle désirait. Son coeur rata un léger battement, elle se sentait un peu coupable de refaire revenir a la surface certaines choses. L’Atlantide… Oui l'Atlantide la majestueuse cité... englouti quand son peuple avait osé braver les dieux, ils avaient été puni et en compensation sa mère c'était sacrifié pour les sauvé. Chose qu'elle avait fait aussi pour protéger son peuple et pour une raison qu'elle ignorait encore... elle était là. Le cristal l'avait libéré mais pas entièrement, elle le ressentait, elle sentait son appel très faible, puisqu'il n'était pas dans ce monde. Puis elle entendit la voix de James. Quel cité... oui une cité prospère jadis. Effectivement cette cité là, autrefois nous étions prospère... mais notre peuple n'avançait plus, c'est pour cette raison que je t'ai laissé cette chance, tu étais celui qui pouvait sauver notre peuple. Et ouis depuis des milliers d'années Kida n'était pas toute jeune avec ses 8800 ans passé. Elle l'avait vu se relever, peut-être que ça allait fonctionner un jour. Est-ce que ça va ? Elle se faisait tout de même du soucis, si on était amnésique tout remonter à la surface d'un coup n'était peut-être pas forcément bon. Elle voyait que certaines chose revenait dont ce manuscrit.
Oui, le manuscrit du berger c'est bien cela. Ce livre qu'elle avait tenu dans ses mains mais qu'elle n'avait pas réussi à lire à ce moment là, les atlantes avait perdu ce savoir depuis le fameux déluge. Milo était en train de le lire et Kida le traduisait, c'était à ce moment là qu'elle s'était moqué de lui. En lui disant que c'était provincial et qu'il parlait du nez. Oui, j'étais la... j'étais en train de surveiller si on devait vous laisser rentrer ou vous éliminer. Malheureusement, je ne peux pas vous aider la dessus, la dernière fois que je l'ai vu... C'était quand Rourke les avait attaqué... Elle se mordit la lèvre. C'était quand nous étions sorti de l'eau... et que Rourke nous a attaqué. L'homme avec qui vous etiez venu Tout c'était assez vite enchainé par la suite. Je crains que le manuscrit du Berger soit peut-être rester à Atlantide ? Ou alors, il serait peut-être caché dans ses affaires ? Puis, il s'était penché légèrement et la regardait. Vous avez conscience qu’on pourrait vous traiter de dingue parce que vous parlez de la Cité Perdue
Oui, elle en était parfaitement consciente mais elle ne pouvait pas mentir d'où elle venait. Puis elle lui sourit chaleureusement. Mhh.. peut-être mais avouez qu'ici à StoryBrooke, rien n'est normal alors pourquoi je ne pourrais pas être la bas ? Et puis, il n'y avait qu'à lui qu'elle pouvait en parler réellement. Et savoir ce qu'est advenu de son père après qu'elle soit devenu le cristal. Elle fit écho à son sourire, ca ne changeait pas, il avait toujours un merveilleux sourire. Et bien, ça pourrait être le cas, je pourrais vous en parler pendant des heures s'en m'en lasser. Oui, je suis originaire de la bas... Je suis une princesse Atlante. Comment ? Et bien... de ce que je me souviens, je n'ai fais qu'un avec le cristal pour vous protéger car j'ai été choisi. Puis, quand j'ai protégé la cité, je me suis senti légère et je suis redescendu ou vous vous trouviez. C'est à ce moment-là que ce nuage est arrivé et que je me suis retrouvé à StoryBrooke, je possédais un cristal qui n'était pas le mien.
Puisque ce Cristal était surement celui de Milo... mais, comment avait-il eu un cristal ? Son père lui en avait transmis un ? Elle était la elle, son peuple était peut-être resté la bas. Elle pouvait lire l'enthousiasme de James, elle s'était avancé vers lui pour le compter son histoire. Le cristal... Elle prit une inspiration. Je ressens comme un leger vide par rapport à cela, à mon avis, il est rester à Atlantide... je ne le ressens pas par ici.. en revanche je sens qu'il y a un fragment quelques part ici. Elle allait continué son récit quand il l'avait interrompu pour cette question sur le cristal. Ne vous en faites pas... vous serez tout ce qu'il y a à savoir la dessus. Ce n'est rien James. Il s'était de nouveau assis mais, elle ne lui en voulait pas le moins du monde. Par la suite, je vous ai donc conduis jusqu'à mon père, qui ne désirais pas vous voir dans la cité, bien que j'ai essayer de lui prouver le contraire, je voulais que vous soyez là, tu étais différent des autres.
« Personally, I'm a fan of ignoring the problem until eventually it goes away. »
Lui, un héros venu pour sauver tout un peuple ? Ça ne lui ressemblait pas vraiment, il n’était jamais le héros dans les histoires. C’était plutôt l’ami sympa, un peu bancal, le personnage secondaire qu’on appréciait peut-être mais qui n’avait pas toute l’étoffe du personnage principal. Du moins, dans la vision des choses de James. D’ailleurs, la suite d l’histoire ne faisait pas vraiment sens dans son esprit et les péripéties contées par la jeune femme avaient l’air à la fois si réelles… Et si imaginaires à la fois. Des noms. Des lieux. Des statuts. Des informations. Trop d’informations. Beaucoup trop.
Milo fronça les sourcils en portant la main vers sa tempe pour la masser, peu friand du pic douloureux qui venait d’y apparaître. Oui, c’était logique d’un côté, s’ils étaient allés à Atlantide le manuscrit devait encore s’y trouver… Voilà, peut-être, pourquoi il était impossible de mettre la main dessus à l’heure actuelle ? S’il avait élu domicile dans le monde des contes et que personne ne l’en avait ramené, il devait toujours attendre quelque part. La clef et la serrure au même endroit, n’était-ce pas ironique en un sens ? Lorsque la solution au problème était dans le problème lui-même, qui pouvait parvenir à le résoudre sans y laisser des plumes ?
« Il y est même sûrement, maintenant que vous le dites. »
Valida-t-il, certain de son hypothèse. Ce qui ne les avança pas davantage et coupa net tout espoir de mettre un jour la main dessus… Il fallait dire que James n’était pas tout à fait au clair des nouveautés de la ville et de la possibilité de voyages au sein même du monde des contes. S’il avait su cela, sans doute aurait-il proposé de s’y rendre.
Il esquissa un demi-sourire.
« C’est vrai qu’ici… Rien n’est vraiment normal. Enfin, je ne veux pas dire que vous n’êtes pas normale ! Vous êtes… Vous êtes normale ? Non pas que ce soit un crime ou malvenu, c’est très bien d’être normal dans cet environnement pas toujours très… Normal. »
Tais-toi. Tais-toi et tais-toi, bon sang de bois.
Ses yeux s’agrandirent à l’évocation d’une princesse Atlante. Elle en était une ? Il y en avait une ? Depuis… Depuis quand est-ce qu’il y avait eu une princesse là-bas ? À nouveau le pic douloureux, à nouveau le léger grincement de dent familier qui lui signifiait qu’il allait un peu trop loin dans ses recherches. Son esprit avait l’habitude de tourner à plein régime, mais jamais dans la zone qui touchait à ses souvenirs. Il y était persona non grata et ça lui avait toujours convenu, jusqu’à aujourd’hui. Qu’est-ce qui pouvait bien s’y cacher qui soit si important ? Qu’est-ce qui pouvait s’y trouver qui soit si douloureux à se rappeler ?
James leva la main devant lui, comme pour l’interrompre un instant. Le Cristal. Le Cristal. Elle avec le Cristal. Ça ne résonnait pas. Ça ne voulait rien dire. Une grande lumière. Un grand dôme. Le Cristal. Elle. Où était-elle ? Pourquoi disait-elle faire partie de l’histoire quand aucune image ne revenait se mettre à la bonne place ?
Il porta une main sur son torse, serrant le morceau brûlant qui continuait de luire sous son pull. Reprenant une inspiration profonde, comme une goulée d’air frais dont il aurait été privé depuis longtemps, Milo l’extirpa de sa cachette pour le soulever légèrement entre eux.
« Je… j’ai ce fragment, avec moi. »
Avoua-t-il, poussé par un besoin de lui faire confiance sans comprendre d’où ça pouvait provenir. Elle avait l’air d’en savoir beaucoup. Plus que lui en tout cas. Et si tout était faux ? Ou pire… Si tout était vrai ?
« Vous… Votre père, qui était-ce ? Si vous étiez une princesse, ce devait être… Le Roi ? Mais le roi n’avait… »
… Pas de fille. Pas dans les bribes qui lui revenaient. Ses yeux passèrent du cristal lumineux à elle, puis de nouveau au pendentif. Il pulsait plus rapidement que d’ordinaire et semblait soudain plus brillant, plus vivant que jamais. Était-ce dû à la présence de l’étrangère dans la salle de classe ? Si elle venait bien d’Atlantide, c’était fort probable qu’il la reconnaisse. Surtout si elle avait eu elle-même un cristal.
« Votre cristal, où est-il ? Comment est-ce que vous avez su que ce n’était pas le vôtre ? »
Peut-être comme lui-même savait que son pendentif n’était pas exactement destiné à être autour de son cou. Une symbiose partielle, une sensation doucereuse sans qu’elle ne soit pour autant franche et complète. Il l’avait aidé, à une époque, mais restait un mystère. Si ce fragment provenait de la Cité perdue elle-même, peut-être que son propriétaire légitime s’y trouvait toujours ? L’avait-il volé ? Comment aurait-il pu le faire s’il ne se rappelait qu’à peine y être allé ?
Plus les secondes avançaient et plus Milo se persuadait de ne pas avoir exactement eu le beau rôle de l’histoire.
Ses yeux fixèrent quelques secondes.
« Rappelez-moi votre nom, s’il vous plait ? Je l’ai… Oublié. Je crois. »
Ou bien ne l’avait-elle pas dit ? Pourquoi espérer que ce soit une pièce de puzzle supplémentaire quand tout ne s’emboitait toujours pas ? Il n’y avait pas de réponse miracle, il s’était fait à cette idée. Mais James n’était pas connu pour abandonner aussi facilement face à de cuisants échecs, bien qu’ils se suivent les uns des autres à une vitesse vertigineuse.
Il était différent des autres ? Il était surtout… Complètement à côté de la plaque, oui.
Jessica B. Quartz
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Il y est même sûrement, maintenant que vous le dites. C'était même fort probable à dire vrai dans ses affaires, même de mémoire elle ne se souvenait pas de l'avoir vu quelques part. Elle rangeait assez correctement ses affaires mêmes si cela était rangé dans ses cartons. Elle vivait pour le moment dans un petit studio. Ou elle allait surement déménagé un jour ou l'autre vu qu'elle ne gagnait pas non plus des millions ce n'était pas son salaire médiocre qui allait lui venir en aide. Bien qu'elle ai des amis sur qui compter elle n'osait même pas leur demander. Peut-être que dans le futur elle allait opté pour une collocation ça reviendrait surement dans ses frais. Ou être héberger pendant quelques temps chez une personne qui voudrait bien de sa personne, quelques peu fantomatique puisqu'elle était toujours pleine de vie à aller mener ses projets. Comme l'association ou elle était la directrice. Enfin pour le moment il n'était pas question de tout cela mais bien de ce fameux manuscrit du berger qui devait-être rester à Atlantide. Enfin, Jessica était en train de regarder Milo, elle était parfaitement consciente que tout ce qu'elle lui disait était probablement intense et beaucoup trop pour la journée. Il avait du avoir des cours et tout ce qu'elle savait faire s'était lui mettre encore plus d'info dans son esprit déjà bien embrumé. Elle s'en voulait de lui faire subir ça maintenant, elle aurait peut-être du y aller par étape au lieu de tout balancer. Cependant, le fait d'en parler intérieurement ça lui faisait du bien, depuis la levé de la malédiction, elle n'en avait pas réellement reparler de sa vie d'avant, alors le fait qu'elle ait retrouvé une personne qui vient du même monde et aurait pu avoir les mêmes souvenirs la rendait quelques peu nostalgique par moment. Tout ne s'était pas déroulé comme elle l'aurait voulu.
La jeune femme posait son regard sur lui, en ce qui la concernait, elle était au courant pour les petits gadget qu'avait façonner la mairie ou du moins qu'ils avait fait par de cela. C'était des badges qui leur permettait de retourner chez eux, mais est-ce que s'était une bonne idée que de faire cela ? Jessica ne voulait pas faire de faux espoir à James si le livre n'y était pas et ce qu'elle allait trouver la bas ? Est-ce que son peuple allait bien ? Son père comment se portait-il ? La dernière fois elle avait vu Rourke lui mettre un coup sans qu'elle ne puisse rien n'y faire. Elle ouvrit la bouche quelques instant puis la referma. Elle se gratta l'avant bras droit l'air quelques peu gêné. Et bien... j'ai entendu dire, qu'il y aurait durement un procédé pour retourner la-bas... Ne te fait pas de faux espoir, je ne sais pas s'il y est mais nous... pouvons retourner dans notre monde à l'aide d'un badge que la Mairie aurait confectionner ou trouver je ne sais pas trop, j'ai entendu cette information à l'école ou je travail. Nous.. enfin si tu le désire, on pourrait y aller ensemble. Kida répondit faiblement à son demi sourire, non rien n'était réellement normal ici bas, s'était à ça qu'on pouvait reconnaître StoryBrooke. Une ville conçu par la magie à cause d'une malédiction. Sur la phrase de Milo, la jeune femme avait esquissé un sourire plus franc. Il n'avait pas perdu de sa maladresse, elle le reconnaissait bien là. Comme la fois ou il lui avait dit qu'elle ne faisait pas son âge, et qu'elle était très jolie. J'ai compris ne vous en faites pas, mais je ne sais pas si l'on peut me qualifier de normal à proprement parler oui je le suis, j'ai un travail, je mange convenablement mais, je n'ai pas l'âge que je fais par exemple et comment pouvons nous qualifié la normalité. Des haut de ses huit mille huit cent ans passé - oui cela fait plus gros à écrire plutôt que de mettre le chiffre - Elle ne lui en voulait pas, il avait raison après tout et puis cela faisait son charme après tout.
Quand elle avait mentionné le fait qu'elle était une princesse, les yeux de James s'était agrandit, en revanche, elle n'était pas au courant du fait qu'il n'avait strictement aucun souvenir de sa présence, cela l'aurait s'en doute attristé qu'elle soit invisible à ses yeux. Elle s'était stoppé quelques instant suite à son mouvement de main pour ne pas aller trop vite, lui laissant toujours le temps d'assimiler tout ça. Et peut-être de le garder en mémoire. Elle avait remarqué qu'il avait porté sa main à son torse. Il n'allait pas nous faire un infarctus quand même ? - ça serait con avec tout le chemin parcouru jusque là - Alors ne nous claque pas entre les mains. Kida semblait inquiète pour sa personne qu'est ce qu'elle pouvait bien faire ou dire qui ne le mettent pas dans un tel état. S'était au tour de Kida d'écarquiller les yeux, quand il avait finalement plongé la main sous sa chemise - Non pas qu'elle le fixait avec une grand intensité, on vous voit venir bande de cochon, même si la vu est splendide vu d'ici - Il en avait extirpé un cristal ! semblable au siens. Puis il reprit la parole, peu sur de lui. Je… j’ai ce fragment, avec moi. Le cristal en question était en train de s'affoler au même rythme que son cœur, elle le sentait raisonné en elle. S'était son cristal, le sien pas celui qui était rangé dans ses affaires quelques part. Celui que portait Milo était celui de Kida. Sans réellement plus attendre, elle s'était rapprocher et le collier répondait à l'appel. Elle rouvrit la bouche une nouvelle fois. Le... cristal que tu porte autour de ton cou, c'est.. bien un fragment du grand cristal. Elle dégluti doucement et se mordit la lèvre légèrement. Mon père était Kashekim Nedakh, qui est bel et bien le roi d'Atlantide, et bien si, le roi avait bien une fille, vu que s'était moi. Kida baissa la tête légèrement, il se souvenait de presque tout jusqu'à son père, mais elle.. non... son coeur s'était serrer de nouveau. Allait-elle survivre jusqu'à la fin de cette conversation ? Son coeur était quelques peu meurtrie.
Le cristal autour du cou de Milo était en train de suivre le moindre de ses battements, il répondait en echo, ce dernier aurait pu s'en apercevoir s'il voyait dans quel état elle pouvait se trouver. La jeune femme était en train d'essayer de se contrôler comme elle le pouvait mais pour le moment cela lui était plus que difficile. Votre cristal, où est-il ? Comment est-ce que vous avez su que ce n’était pas le vôtre ? Puis la question fatidique était tombé - demande l'avis du public au cas ou mais pas sur que cela fonctionne - Elle se mordit une nouvelle fois la lèvre en echo à sa question. Mon cristal... ce trouve... autour de ton cou, chaque pulsassions répond en écho à ce que je ressens ou pense. Il répond au battement de mon coeur.
Rappelez-moi votre nom, s’il vous plait ? Je l’ai… Oublié. Je crois. Son nom... Elle ferma légèrement ses yeux puis les ouvrit quelques instant. Mon nom notre monde Kidagakash Nedakh, ici, je suis Jessica Blue Quartz Autant lui mettre le nom en entier pour ne pas être oublié une nouvelle fois. Elle ne savait plus très bien comment faire pour lui redonner ses souvenirs, peut-être partir sur de nouvelle chose ? Mais lui voulait-il de sa présence ?
Ca pouvait arrivé d'être à coté de la plaque même très souvent, la en l'occurrence James était très fort, il mettait carrément les deux pieds dans le plat. Désirait-il savoir autre chose ? à son sujet ?
« Personally, I'm a fan of ignoring the problem until eventually it goes away. »
Elle était sérieuse ? C’était possible ? Pensable de pouvoir retourner dans ce monde qu’était l’Atlantide ? Retrouver la cité et ses cascades, ses habitants et ses souvenirs enfouis… Retrouver le paysage inoubliable et pouvoir frôler du bout des doigts les secrets qui dormaient encore au fond des eaux ? Comment est-ce qu’il avait fait pour ne pas être au courant ? Fallait vraiment qu’il se mette un peu à jour d’un point de vue Mairie, à force de ne pas suivre il passait à côté d’informations du genre. Qui ne voudrait pas pouvoir remettre un pied dans son passé pour s’échapper un peu de leur réalité ? (peut-être ceux qui venaient de mondes terrifiants ; Milo les comprenait pour le coup, la motivation devait être bien moindre) Mais… Était-ce sans risque ? Sans conséquence ?
Oh, et puis au diable les conséquences. Ils auraient tout le temps pour regretter cette idée s’il se passait quoi que ce soit… Et dans le meilleur des cas, ils revenaient sains et saufs sans autre forme de procès. Bien que, venant de la mairie, la proposition pouvait tourner au vinaigre avant même d’avoir terminé de le dire… C’était une décision à double tranchant. Aux multiples futurs. Aux idées folles et aux risques inconsidérés.
Mais… Atlantide, quoi.
« Vous voulez que nous y allions tous… Tous les deux ? Vous et moi ? »
Demanda James, un peu surpris qu’elle lui propose la chose alors qu’il commettait bourdes sur bourdes depuis leur rencontre. Elle était pourvue d’une sacrée patience à bien y regarder, pour répondre à ses questions et parvenir à suivre le fil de ses pensées désorganisées. Ça existait les médailles pour ça ?
« Vo… Volontiers ! Ce serait une expérience enrichissante et… Et je n’avais jamais songé au fait que nous puissions remettre les pieds un jour dans la cité perdue. Ça à l’air dingue mais parfois j’ai l’impression que tous ces souvenirs ne sont qu’un rêve artistique et que la réalité est toute autre. Mais si vous me dites que c’est possible, qu’on peut retourner là-bas… Je trouve un moyen de prendre quelques jours de vacances et je vous suis ! »
Et voilà qu’il se mettait à partir avec des inconnus ! Où se cachaient les règles de survies et autres mantras d’instinct primaire qui auraient dû le caractériser ? L’armée aurait honte de lui à l’heure actuelle mais… Tout ce que racontait la jeune femme avait l’air si vrai et corrélait beaucoup avec les propres morceaux de son esprit, alors pourquoi ne pas y croire ? Les gens bizarres ne voulaient pas toujours du mal aux autres, n’est-ce pas ?
Qui était le plus bizarre des deux, au fond ?
Le collier se mit à briller de manière plus intense encore lorsqu’elle se rapprocha de lui, le rendant aussi fébrile qu’à l’approche d’une découverte ou de la conclusion d’une thèse passionnante. Les pulsations s’affolèrent pour devenir presque un vrombissement aveuglant. Qu’est-ce qu’il se passait, exactement ? Le cristal réagissait-il à sa présence à elle ? Cela lui confirmait-il qu’elle était bien l’atlante qu’elle prétendait être ? Ou bien aurait-il fait la même chose pour d’autres personnes issues de leur… conte commun ?
La réponse ne se fit pas tarder et, le moins que James puisse dire, c’est qu’elle fut… Surprenante.
« Le vôtre ?! »
Ses yeux passèrent de son fragment à la jeune femme, puis de nouveau au cristal, elle, le collier, elle… Comment était-ce possible qu’il ai hérité du sien lors de leur transfert dans ce monde ?! Ce n’était… Pourquoi ? Et si celui-ci n’était pas le sien, où était celui qui lui était destiné ? En avait-il seulement encore un quelque part ? Ou bien était-il lui aussi resté là-bas ?
Sa main redescendit légèrement, tenant toujours la corde du pendentif entre eux. Il ne lui appartenait pas. Il ne lui avait jamais appartenu, voilà pourquoi la lumière ne pulsait jamais en raccord avec lui. Pourtant…
« Il… Il m’a sauvé la vie, une fois. »
Et soigné plusieurs autres fois. Les propriétés du cristal étaient restées intactes même dans ce monde. Milo resta silencieux quelques instants, perdu de cette révélation qui bousculait bien des certitudes qu’il s’était forgé au fil des jours. Comment la réalité pouvait-elle être si différente que ce qu’il en comprenait ? Comment pouvait-il manquer à ce point d’informations sur un sujet qu’il maîtrisait du bout des doigts ? Que s’était-il passé après le sort noir pour rendre… Les choses aussi compliquées ?
Ses yeux orageux croisèrent ceux de la jeune inconnue. Enfin, plus maintenant… Jessica. Elle s’appelait Jessica. C’était un joli prénom. Mais le second l’était encore plus : Kidagakash. Ça sonnait terriblement familier et si lointain à la fois. Comme une mélodie apprise dans l’enfance dont on se remémorerait l’idée sans parvenir à retrouver les paroles ou l’air. Tout en elle respirait la familiarité. Alors pourquoi son esprit refusait-il à ce point de la placer dans un endroit précis de sa mémoire ?
Pourquoi en semblait-elle complètement absente… Et à la fois si présente ?
« .. Kida. »
Souffla Milo, du bout des lèvres.
« Je… J’ai l’impression d’avoir déjà entendu ce nom. Je… »
Kida semblait à la fois évident et complètement étranger. Et plus il tentait d’en comprendre le sens, plus la douleur lancinante de sa tempe se propageait pour lui barrer le passage. Quand votre ennemi le plus cher est votre propre esprit, vous savez que la bataille est perdue d’avance…
James se mordit la lèvre inférieure. Il se redressa légèrement et passa la cordelette autour de son cou pour retirer le précieux fragment du cristal. Il enroula cette dernière lentement au creux de sa paume et le fixa, aussi pulsatile que magnifique, avant de le tendre en direction de Jessica.
« Prenez-le, il est à vous après tout. »
Déclara-t-il, sans fioritures.
« Je ne sais peut-être plus rien de vous mais je sais que s’il était avec moi, c’est pour une raison. Vous en avez plus besoin que moi. »
Il fallait rendre à césar ce qui était à César. C’était comme une partie des Atlantes, ce cristal. S’en voir séparé de la sorte devait être aussi douloureux que malaisant. Est-ce que ce vide qu’il ressentait était lié à l’absence du sien ? Le retrouver permettrait-il de répondre à de nombreuses questions muettes ? Ou bien cela ne changerait-il rien à part la sensation d’appartenir un peu à ce monde enfoui sous les âges ?
James attendit qu’elle le prenne entre ses doigts. Le furtif contact, chaud, provoqua une étincelle statique qui le fit sursauter. Voilà qu’il était si nerveux que même l’air se chargeait de tension ! Il recula d’un pas et passa une main dans sa nuque, gêné. Un sourire apparu sur son visage, encourageant.
« Je suis désolé de ne pas me souvenir de vous… Mais si la perspective de retourner à Atlantide avec moi ne vous fait pas peur, Jessica, j’en serais ravi. Peut-être que ça nous permettra de… Faire connaissance ? »
Mieux se connaître ? Ou se reconnaître ? Elle avait l’air si triste au fond de ses grands yeux chaleureux, bien qu’elle affiche un air imperturbable depuis le début de leur conversation.
Milo eu un petit rire nerveux en désignant le fragment qui ne lui appartenait plus.
« Ça va me faire très bizarre de ne plus l’avoir avec moi… Si je me blesse, je peux quand même vous contacter ? J’ai tendance à être très maladroit et… »
Il s’interrompit.
« Pardon, ce n’est pas du tout un moyen de vous draguer ou quoi que ce soit ! »
S’excusa James, mal à l’aise à l’idée qu’elle puisse croire qu’il soit comme ces gros lourds qui trouvent tous les prétextes pour tenter une approche. Bon sang mais ça ne s’arrêtait jamais les gaffes ?
« Je disais ça simplement… Enfin, je n’ai pas vraiment d’excuses. Désolé. Vous ne m’en voulez pas trop ? »
Est-ce qu’il allait devoir faire une croix sur la perspective de retourner à Atlantide en sa compagnie ? Elle avait pourtant l’air d’en connaître bien plus que lui. Et c’était son idée, à l’origine.
« Je peux faire quelque chose pour me rattraper ? »
