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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Les voyages forment les amitiés (Jules)

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Rosalia A. Prince
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Rosalia A. Prince

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"Rappelle-toi toujours de cette leçon, on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

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"Si jamais vous l'apercevez, ne me laissez pas si triste. Ecrivez-moi vite qu'il est revenu."

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| Cadavres : 36



Les voyages forment les amitiés (Jules) _



________________________________________ 2021-06-27, 13:55


Les voyages forment les amitiés
Surtout celles qui se passent dans le désert !


Profitant d’une bonne matinée de congé passée dans mon appartement, je profitais d’un calme matinal particulièrement revigorant. Tout était silencieux et l’ambiance de la pièce n’était troublé que par ma petite renard Roxy. Cette dernière étant prise d’une soudaine montée d’énergie, elle s’amusait avec son petit mouton en peluche qu’elle mordillait avec toute l’affection qu’elle pensait lui témoigner. Jetant de temps en temps des regards affectueux dans sa direction, je ramenais mon regard vers une toute autre activité. J’étais en effet occupée à faire le tri parmi les photos de mon dernier voyage en Alaska. Ces dernières devant finir sur mon blog, je mettais un point d’honneur à mettre en avant celles qui accrocheraient le plus l’œil du public.

En effet, j’adorais voyager et j’aimais tout autant avec l’occasion de parler de mes différentes expériences à mes followers. J’avais remarqué depuis longtemps que mon blog était devenu un terreau fertile pour des discussions passionnantes. En effet, les internautes qui ne connaissait pas ces endroits que j’avais visité m’interrogeaient sur les raisons qui m’avaient poussées à vouloir m’y rendre ou me réclamaient des conseils pour leurs prochains voyages. D’autres, ayant déjà eu l’occasion de s’y rendre, me parlaient en retour de divers éléments qu’ils avaient eu l’occasion de voir ou d’aventures extraordinaires qu’ils avaient pu y vivre. J’avais toujours été fascinée par Internet. Imaginer parler à des personnes qui venaient de l’autre bout de la planète, me passionnait réellement. C’était à la fois un moyen si simple et pourtant si puissent de créer des liens avec des personnes que l’on n’aurait jamais pu croiser autrement.

Cet état de fait était d’autant plus frappant lorsque l’on était originaire d’une ville comme Storybrooke. La situation des habitants de cette ville était en effet bien étrange. N’appartenant pas à ce monde, ils n’avaient pas réellement l’occasion de faire connaissance avec des habitants originel de cet univers. Il faut dire que les relations ne se seraient pas annoncées sous les meilleurs auspices. En effet, il aurait été très difficile de les aborder en essayant de leur faire comprendre qu’ils étaient les vrais personnages qu’ils avaient connus dans les livres de conte de leur enfance ou des fictions qu’ils appréciaient encore aujourd’hui. Comment aborder une personne en affirmant que l’on été le vilain petit canard ou le petit chaperon rouge ? Ne nous auraient-ils pas tous pris pour des fous bons à enfermer dans un asile de fous ?

Cette situation était encore plus complexe pour moi. Sachant que j’étais originaire du monde des contes, je ne savais cependant pas qui j’avais été dans mon autre vie. Je ne me rappelais que de la jeune femme que j’étais aujourd’hui. C’était la raison qui justifiait le fait que je ne me sente pas réellement à ma place parmi eux. Comment pouvoir se construire alors qu’on n’avait même pas de racines, n’est-ce pas ?

C’est sans doute la raison qui justifiait le fait que je n’avais aucune gêne à parler avec les personnes qui suivaient mon travail de près. Pour eux comme pour moi j’étais Rosalia Prince, cette jeune femme de New-York qui après avoir vécu des années sous la coupe autoritaire de sa mère avait choisi de partir vivre loin d’elle pour goûter au plaisir de la liberté et de la créativité. Je parlais dons de mes faux souvenirs comme étant la seule réalité que je connaissais. J’avais tissé de très bonne relation avec les internautes, certains étaient même devenus des correspondant assez régulier dont j’avais plaisir de prendre des nouvelles. Nous partagions beaucoup de choses et ce fut justement l’un de leurs e-mails qui déclencha ma prochaine aventure.

Philipp Fogg, le plus excentrique de mes correspondants, m’avait parlé d’une annonce de voyages qui n’avait pas manqué de retenir son attention. Cela faisait déjà plusieurs mois que nous discutions de l’Egypte et de ses merveilles. Je ne m’étais penchée sur la langue arabe qu’une année auparavant mais j’étais réellement fascinée par toute la culture l’Afrique du Nord et en particulier de ce pays millénaire à la culture véritablement riche. Je commençais à en apprendre beaucoup sur sa mythologie, sur ses grandes réalisations architecturales et sur les trésors de son histoire. Je m’étais confiée auprès de Philipp en lui disant que je ne rêvais plus que de faire un voyage dans ce pays. Il n’avait alors pas manqué de me parler d’une publicité qu’il avait d’une petite agence de voyages non loin de Storybrooke. Cette dernière proposait une excursion d’une semaine au pays des pharaons. Les participants allaient rencontrés différents experts qui leur offriraient un tour d’horizon très large de ce qui faisait la beauté de cette nation.

Je n’avais alors pas hésité une seconde. Sautant sur cette occasion en or, j’avais réservé ma place pour ce voyage qui s’annonçait des plus exceptionnels. Oh bien sûr, je ne manquais pas de régler certains détails avant de partir. Profitant des vacances scolaires pour partir, je confiais ma petite Roxy à l’une de mes rares amies dans cette ville. Cela n’était pas la première fois que la lui confiait et je savais que je n’aurais pas de soucis à me faire la concernant. Je profitais également des derniers jours passés à Storybrooke pour me renseigner sur les différentes destinations que nous allions visiter. J’aimais m’assurer que mon voyage puisse être le plus profitable possible et je me fis donc une liste de différentes questions que je mourrais d’envie de poser à chacun des intervenants. Il était hors de question pour moi de manquer une miette de choses à découvrir.

Le grand jour fini enfin par arriver. Prenant ma voiture, je m’étais rendue jusqu’à la ville de Boston où nous avions tous rendez-vous à l’aéroport pour prendre l’avion qui nous conduirait tout droit jusqu’au Caire. Une fois arrivés sur place et après avoir passés tous les contrôles nécessaires, nous avions fini par atteindre le terminal. Arrivés bien avant l’heure prévue, nous eûmes droit à une merveilleuses présentation de la part de l’organisateur qui semblait aussi excité que nous. Je fus alors ravie de constater que Philipp ne m’avait pas menti sur cette compagnie. Le voyage semblait véritablement exceptionnel et tout avait été assuré pour que notre voyage se passe dans les meilleures conditions possibles.

Puis, ce fut le moment que j’attendais avec le plus d’impatience. Nous embarquions enfin à bord du magnifique avion de la compagnie Emirates. Trouvant rapidement ma place, je m’asseyais toute proche du hublot et admirait de ma place les magnifique elle de l’engin prodigieux. J’avais toujours beaucoup apprécié les voyages en avion. Le monde me semblait tellement plus beau vu du ciel. Je le prenais à chaque fois que j’en avais l’occasion et je ne comprenais pas réellement la hantise des gens qui le craignait comme la peste. Comment était-il possible de vivre une aventure plus grisante que de côtoyer les oiseaux et de caresser les nuages ? Lorsque je me trouvais dans l’un d’eux, j’étais comme une enfant collant son nez contre la boutique d’un magasin de bonbons ou de jouets. C’était pour moi la plus grisante des expériences.

J’étais tant plongée dans mon observation de l’agitation sur le tarmac, que je ne réalisais pas qu’une jeune femme s’était assise à mes côtés. Une légère frayeur me parcourut alors l’échine. Il est vrai que si je pouvais apprécier la compagnie des enfants, j’avais beaucoup plus d’appréhension en ce qui concernait celle des adultes. A vrai dire, j’ignorais d’où cette peur me venait. J’avais bien sûr eu mon lot de traumatisme durant mes faux souvenirs. Entre une mère abusive et autoritaire et les caresses mal placées d’un vieil oncle pervers, je m’étais vite fait une opinion de ces personnes qui avaient volé mon enfance. Quelque chose en moi s’était brisé et il était à présent impensable de recoller les morceaux. Même une fois parvenue à l’âge adulte, j’avais beaucoup de peine à me lier avec des personnes de mon âge. Pourtant, cette jeune femme n’avait rien fait de mal. Elle avait des traits vraiment très doux et il me semblait même l’avoir entendu me saluer lorsqu’elle s’était installée. Je m’étais alors contenté de l’observer en silence, guettant comme un animal apeuré le moindre geste qui pourrait m’inquiéter. Pourtant, tout bien considéré, elle ne semblait pas si âgée que cela. Et malgré ce petit côté étrange dans mes propos, j'étais contente d'en avoir pris conscience.

Je remarquais alors tout de suite la brochure qu’elle tenait dans sa main. Je compris qu’elle faisait partie du même voyage que moi. Ça n’avait rien de surprenant en soit. Notre agence de voyage avait tout naturellement réservé un bon nombre de places les unes à côtés des autres. Etant donné que nous allions être amenées à nous côtoyer durant la semaine qui venait, je choisis d’aborder la conversation. Malgré l’air confiant que je souhaitais me donner, mes paroles n’en étaient pas moins maladroite.

« Bonjour, je m’appelle Rosalia ! Et vous comment vous appelez-vous ? »

Je lui laissais alors le temps de me répondre, laissant un sourire timide apparaître progressivement sur mes lèvres.

« Apparemment, nous allons faire le même voyage. Je suis vraiment impatiente de pouvoir enfin visiter ce magnifique pays en vrai. L’Egypte est une culture si riche et je doute que nous ayons assez d’une semaine pour le découvrir en entier. »

Bon, je ne m’en sortais pas trop mal jusqu’à présent. Cela venait sans doute du fait que j’étais réellement passionnée par le sujet que je souhaitais aborder avec elle. Si la timidité était toujours une composante majeure de mes conversations, trouver le bon sujet me permettait de prendre beaucoup plus d’assurance. Je pouvais passer des heures à parler de sujets qui m’intéressaient et cela valait encore plus lorsque les personnes avec lesquelles je discutais s’y connaissaient également. C’est pourquoi, je crus bon de le vérifier très rapidement.

« C’est la première fois que vous vous rendez en Egypte ou vous avez déjà eu l’occasion de faire le voyage ? Et qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ? »

Une question ouverte qui laissait tout le loisir à mon interlocutrice de l’aborder comme elle le souhaitait. J’espérais d’ailleurs que ces prochains propos pourraient me permettre de me faire une meilleure opinion d’elle.

acidbrain

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Mais qui suis-je réellement ?

Le problème n'est pas de grandir, le crime des adultes c'est d'oublier.
         
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