« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Freak freak... NO ! ☾ ft. victor

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Bella M. Hansen
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Bella M. Hansen

| Avatar : adelaide kane

Freak freak... NO ! ☾ ft. victor CreamyGorgeousKoala-size_restricted
j'ai eu l'impression d'être une moins que rien toute ma vie.
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| Conte : balto
| Dans le monde des contes, je suis : : balto

Freak freak... NO ! ☾ ft. victor 9Zd8g

| Cadavres : 67



Freak freak... NO ! ☾ ft. victor _



________________________________________ 2021-06-26, 11:43

♛ freak freak...NO!
bella & victor

▼▲▼

« Je reviens dans une heure. » énonçais-je à mon père avant de claquer la porte derrière moi.

Mes écouteurs dans les oreilles, je lance la playlist spécial été avant de mettre mes lunettes de soleil et me dirige vers le centre-ville à pied. Je profitais de ma journée de tranquillité après avoir pas mal bossé pendant deux semaines. Ce qui était sûr, c’est que mes petits frères allaient comprendre à quel point il ne fallait pas jouer avec moi et ma grosse frayeur des araignées. Une bonne demi-heure plus tard, je finis par arriver dans le centre-ville.

Eteignant mon iPod, je le glisse dans mon sac, envoie un message rapide par sms à ma collègue avant de tout ranger dans mon sac à main. Mes cheveux bruns attachés en queue de cheval haute, je retire mes lunettes de soleil et pousse la porte de la boutique dans laquelle je pouvais trouver la meilleure farces à faire à mes frangins pour qu’ils comprennent qu’on était plus dans notre monde et qu’il fallait qu’ils agissent comme des adultes. La porte se fermant derrière moi, je lève le regard vers le propriétaire des lieux et lui souris.

« Bonjour je m’appelle Bella Hansen, et j’ai besoin de votre aide pour faire comprendre à mes frères que c’est pas amusant de faire peur à leur soeur avec des araignées. » soufflais-je en me grattant l’arrière du crâne.

CODAGE PAR AMATIS

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Victor J. Lovecraft
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Victor J. Lovecraft

| Avatar : Matt Smith

Freak freak... NO ! ☾ ft. victor 14rz

"Il était une fois dans le royaume des fêtes un noël pas comme les autres"

Freak freak... NO ! ☾ ft. victor Ulzk

| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack & Folklore Irlandais
| Dans le monde des contes, je suis : : Jack Skellington & Jack O'Lantern

| Cadavres : 105



Freak freak... NO ! ☾ ft. victor _



________________________________________ 2021-06-27, 15:39


Freak, Freak... me !
Offrez-leur la frayeur de leur vie

Ce matin-là je m’étais levé de bonne heure pour aller travailler. Je n’étais pas véritablement au mieux de ma forme. La nuit dernière, j’avais passé une bonne partie de ma soirée au club de cinéma du coin avec mon amie Annabelle. Toute aussi friande que moi de films d’horreur, elle m’avait proposé de me joindre à ses côtés pour assister à une séance. Nous nous étions alors particulièrement bien amusés. Des films d’horreur il en existait vraiment pour tous les goûts. Certains faisaient très bien leur travail d’épouvante alors que d’autres finissaient dans la catégorie des nanards. Mais quelle que soit la catégorie dans laquelle nous pouvions les classer, il était plus que certains que le grand point commun qu’il possédait étaient qu’ils avaient le don de nous faire rire. Oh pas tout le monde, certes ! Tous les spectateurs n’avaient pas pour habitude d’éprouver ce sentiment au quotidien. Après tout, qui peut se venter d’être le roi de l’épouvante en dehors de moi ? Personne ! Et c’est pour cette raison que de mon côté j’avais une réaction qui pouvait véritablement étonner les autres.

J’aimais passer la soirée à observer leur réaction et je partageais avec eux des points de vue qui pouvaient s’avérer réellement intéressant. En réalité, c’est cela qui me plaisait le plus lors de ces occasions. Partager avec les autres pour découvrir ce qui pouvait réellement leur faire peur. Cela m’aidait à mon tour dans ma vie de tous les jours. Je pouvais créer de nouvelles farces en accord avec les frayeurs actuelles des gens. Car si dans le fond les peurs inconscientes demeuraient les mêmes, elles ne s’exprimaient pas toutes de la même manière. Surgir de derrière un arbre en faisant bouh c’était largement dépassé. A vrai dire, je considérais même cette blague comme particulièrement mauvaise et de mauvais goût. Quel manque de créativité ! Quel manque d’imagination ! C’était la seule chose que je ne pouvais pas pardonner de la part des réalisateurs de ces films. Le manque total de créativité. Je leur préférais de loin la maladresse d’un tour manqué. Au moins ils pouvaient dire humblement qu’ils avaient tenté de faire de leur mieux.

Enfin bref, moi je n’appartenais clairement pas à cette catégorie de farceurs. Mes tours étaient toujours intelligents et bien réfléchis. Ils formaient de véritables petits chefs d’œuvre que les gens pouvaient bien imiter mais qu’ils ne pourraient jamais véritablement égaler. J’étais unique et je comptais bien mettre mon don pour les farces au service de la population !
C’était d’ailleurs la raison pour laquelle j’avais ouvert mon propre magasin en ville. Bon les choses étaient légèrement différentes. Je n’avais pas lancé un vulgaire magasin de farces et d’attrapes. J’étais organisateur d’évènements. Mais des grandes occasions qui avaient toutes comme point commun d’avoir toutes une petite touche de macabre et d’horreur à offrir à leurs participants. C’était un équilibre fragile et particulièrement délicat à trouver entre une horreur qui tenait bien plus de la surprise et le rire qui s’en suivait juste après. Mon but n’était naturellement pas de les effrayer au plus haut point, à moins que les personnes en question ne l’aient spécifiquement demandé. Mais les affaires marchaient très bien et les gens étaient toujours très satisfait de mes services.

Cela dit, offrir de la peur pure me manquait parfois énormément. Il y avait quelque chose de véritablement jouissif à ne pas devoir se retenir constamment d’infliger une crise cardiaque à toutes les malheureuses victimes de mes blagues plutôt salées. J’avais connu cela à Halloween Town alors que j’en était le monarque bien sûr. Mais j’vais également connu cela dans des temps encore plus reculés encore, lorsque je vivais dans mon Irlande natale. Cette réflexion je me la faisais d’ailleurs parfois alors qu’un chapiteau venait s’échouer dans le parc de la ville. Lorsque j’assistais à des music-halls tous plus surprenants les uns que les autres. Parfois cela me venait de personnes que je croisais dans la rue. Lorsque mon regard se posaient sur des personnes qui possédaient une caractéristique particulière ou un handicap. Ah ce que mon imaginereum pouvait me manquer ! J’aurais tellement voulu reconstituer cette idée de cirque effrayant que je possédais à l’époque. Oui car si vous imaginiez que Barnum était à la source des théâtres de gens particuliers, vous vous trompez lourdement ! C’était bien moi qui avais lancé cette initiative et cela presque un millénaire plus tôt.

Mais aujourd’hui ce rêve avait été chassé et mes artistes persécutés par des personnes chez qui ils créaient des peurs totalement irraisonnées. Tant pis dans ce cas, il me faudrait apprendre à composer sans eux. Mais je ne laisserais pas mon rêve totalement s’évanouir dans la nature. Peut-être qu’un jour ce projet reviendrait sur la table. Il ne fallait jamais dire jamais !

En attendant, je vaquais à mes occupations quotidiennes et allais ouvrir ma boutique à la même heure chaque jour. Ce n’était pas ennuyeux, loin de là ! Je me lançais dans beaucoup de projets passionnants. D’ailleurs, j’en avais un en préparation en ce moment. Un magnifique mariage lugubre commandé par deux clients ouverts à toutes les idées, du moment qu’elles n’allaient pas trop loin. J’avais à cœur de pouvoir réaliser le mariage de leur rêve et pour une fois je n’étais pas seul dans ce projet. Je travaillais en collaboration avec Emmiline, une ancienne mariée cadavérique qui était au summum même de la grâce et de l’élégance. Elle apportait cette petite touche de rêve là où dans ma tête ne régnaient en maître que des cauchemars d’outre-tombe. J’appréciais beaucoup sa compagnie et je me réjouissais déjà de ce que pourrait donner notre projet une fois terminés. Cela occupait la plupart de mon temps, même si bien évidemment j’en gardais pour mes autres clients.

D’ailleurs, cela ne manqua pas. Comme la matinée s’annonçait plutôt tranquille, j’en profitais pour demeurer à mon bureau et négociais pour la énième fois le menu que je souhaitais commander chez le traiteur. Un bon repas pouvait faire toute la différence entre un repas réussis ou un repas totalement raté ! Mais au moment où j’avais décroché le combiné du téléphone pour les interroger sur la future pièce montée, j’entendis la cloche de la porte d’entrée raisonner dans toute la boutique. Relevant mon regard vers le visiteur, je découvris alors une jeune visiteuse aux cheveux noirs. Très professionnel, je me relevais et lui adressais le plus beaux de mes sourires charmeurs.

« Bonjour mademoiselle. Entrez, entrez n’ayez pas peur ! Soyez la bienvenue à l’imaginaerum. Que puis-je faire pour vous ? »

En vérité, j’étais toujours très heureux de pouvoir accueillir de nouveaux clients dans ma boutique. Ils me réservaient toujours de belles surprises et je voyais l’arrivée de mes clients comme un nouveau défis que je devais relever. Cette dernière semblait d’ailleurs ressentir un brin d’agacement. Je pouvais le ressentir dans les tréfonds de mon corps. Ces intuitions ne me trompaient d’ailleurs jamais. J’étais persuadé qu’elle était tout à fait le genre de femme à vouloir trouver un moyen de se venger d’un mauvais tour qu’on aurait pu lui faire. Un mauvais tour qui aurait pu être causés par un membre de sa famille ou l’un de ses amis. J’imaginais difficilement la demoiselle vouloir se venger d’un mari volage. Ce n’était qu’une impression mais elle me semblait bien trop jeune pour ce genre de tourments.

Un sourire apparut alors sur mes lèvres lorsqu’elle tint ses premiers propos. Ainsi donc, j’avais bien raison. Elle cherchait effectivement à se venger d’un mauvais tour qu’on avait pu lui faire. Un mauvais tour qui mettait en scène deux de ses frères et une araignée. Je n’avais jamais réellement compris cette aversion que pouvaient inciter ces petites bestioles chez un bon nombre de personnes. A mes yeux, les araignées étaient des petites bêtes très utiles. Elles mangeaient volontiers de petits insectes enquiquineurs qui traînaient dans une maison. Mais elle était aussi de véritables petits artistes de la nature. Il suffisait de voir avec quel brio elle était capable de créer des toiles qui biens souvent étaient réellement magnifiques. J’avais moi-même que l’occasion de les voir à l’œuvre dans mon royaume. Elles nous aidaient à coudre des costumes ou à créer des décorations fantastiques. Mais bien sûr, les araignées de ce monde étaient plus timides et discrètes. Elles n’osaient pas se présenter devant les gens pour faire étalages de leurs talents. Ce qui fait que la seule chose qu’elles étaient capables d’inspirer était de la peur et du dégoût.

Songeant aux dires de la demoiselle, je ne pouvais m’empêcher de rire un peu à ses propos de manière innocente mais la remarque que je lui adressais alors l’était beaucoup moins.

« Ils vous ont fait vraiment peur ? Et avec une araignée ? Ah ah je dois bien admettre que vous ne seriez pas la première dans ce cas. Comment se sont-ils pris ? Dites-moi tout je suis curieux. »

Puis, je me rendis subitement compte que ma curiosité était mal placée. C’est vrai, cette jeune femme semblait réellement avoir été terrorisée par cette mauvaise surprise. Je ne pouvais décemment pas faire comme je faisais d’habitude et demeurer plus intrigué par leur plan d’action plutôt que par la détresse de ma future cliente. Sinon, elle n’aurait pas tardé à quitter les lieux sans même demander son reste. Je me devais donc de rester le plus empathique possible même si je devais bien admettre que c’était une chose bien difficile dans ce genre de circonstances. Je finis donc pas m’éclaircir la voix et par prendre un ton beaucoup plus sérieux.

« Je vous demande pardon, ma chère. Je ne devais pas rire devant vous c’était terriblement déplacé. C’est que je suis moi-même un grand farceur et je dois bien admettre que l’audace m’impressionne beaucoup. »

Une fois que ce petit incident avait été écarté, je pouvais enfin me permettre de me plonger à corps perdu dans ce qu’elle me demandait de réaliser pour elle. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’une cliente fasse appel à mes talents d’amuseur public. Très souvent, ils arrivaient plutôt dans la période d’Halloween ou du premier avril mais pas au milieu de l’été. Cela m’apporterait donc une pause bien heureuse dans mes affaires courantes et me permettrait de souffler un peu. Mais pour cela, je devais regagner des points de sympathie dans le cœur de la demoiselle. C’est pourquoi, je choisis de prendre mon air mystérieux avant de reprendre la parole.

« Vous avez frapper à la bonne porte, mademoiselle. Il n’existe pas de farceur plus doué que moi dans toute la ville. Et vous voulez savoir pourquoi ? Parce que je n’ai même pas besoin de vous approcher pour savoir que vous avez peur des araignées. Cela pourrait vous paraître étrange mais je sais lire dans les gens comme dans un livre ouvert. Je suis capable de deviner la peur de chacun par un don de télépathie. »

Puis, dans un geste théâtral, je plaçais ma main devant moi comme pour vouloir chasser toute interrogation déplacée de sa part. Expliquer d’où me venait ce don n’était pas la question principale de notre conversation. Il fallait que je mette au point certains points de notre négociation avant de lui proposer la solution miracle à son problème. Je finis par placer mon doigt en l’air comme aurait pu le faire un professeur devant son parterre d’élève. Cela permettait d’ajouter un petit effet dramatique des plus appréciable.

« Car voyez-vous ce qui fonctionne avec la peur c’est bel et bien de connaitre la faiblesse de son adversaire. Comme dans un combat, c’est le point faible qui fait toute la différence. Il faudra donc que vous m’éclairiez sur les peurs de vos frères. Savez-vous ce qui les effraie au plus haut point ? »


Je contournais ensuite mon bureau et vint me placer devant elle, les bras croisés. Je la regardais alors en fronçant des sourcils tout en me concentrant sur les propos qu’elle était en train de me tenir. Il fallait également que nous réglions d’autres questions d’ordre pratique. Car il ne fallait pas oublier que j’étais un professionnel. Aider à faire peur je le voulais bien, mais tout travail méritait salaire. Il fallait donc que je sache à qui j’avais à faire et quel moyen je devrais personnellement investir dans cette farce du siècle.

« Ensuite c’est un point très important à régler, je souhaiterais savoir quel genre de farce vous souhaitez leur faire. Je peux y investir beaucoup de moyens. Je suis capable de créer des illusions les plus folles, de faire appelle à des technologies très avancées et même emmené avec moi des intervenants pour accentuer l’effet dramatique de la blague. Mais pour ce faire, il va falloir que vous me disiez à combien peut s’élever votre budget. Combien êtes-vous prête à investir dans ce projet ? Il faudrait également que vous me disiez à quel point vous souhaitez leur faire peur. Cherchez-vous à leur faire une petite blagounette en mode « bouh c’est moi » ou souhaitez-vous leur faire manquer d’avoir une crise cardiaque ? »
acidbrain
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