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 Costume Makes the Clown | Anna

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Anastasia Romanov
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Anastasia Romanov

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________________________________________ 2021-10-04, 23:07 « Men are such babies »

La rentrée, qui avait eu lieu un mois auparavant, avait eu un goût particulier cette année pour Abigaëlle Romanov, bientôt six ans. Elle n'avait pas été peu fière d'annoncer partout à qui voulait bien l'entendre qu'elle entrait enfin, littéralement et métaphoriquement, dans la cour des grands ! Fini pour elle la maternelle, ses coloriages, ses découpages et sa sieste en début d'après-midi et bonjour la primaire et ses apprentissages "de grands" qu'elle avait eu hâte de découvrir.
Naturellement, il avait fallu préparer ce grand moment de bien des façons, en commençant par un shopping intensif de pré-rentré au centre commercial qui s'était transformé en expédition mortelle et stressante dont sa maman se serait bien passée. Pourquoi fallait-il que TOUS les parents d'élève de la ville, qui semblaient incroyablement nombreux tout d'un coup, en dépit de la taille modérée de Storybrooke, se soient passés le mot pour venir au centre commercial pour faire la MEME chose le MEME jour ? Si ça n'avait pas été pour Abigaëlle, qui avait absolument tenu à venir aider maman à choisir les fournitures scolaires (et comment le refuser à une petite bouille aussi mignonne, même si c'était se rajouter du stress en plus que de la surveiller dans un endroit à la fois aussi grand et aussi bondé), Anya aurait probablement pété un câble et hurler sur les autres mamans et les autres papas qui n'avançaient pas assez vite ou garaient leur caddie en plein milieu de l'allée pour discuter alors que c'était tout sauf le moment.
Heureusement, quand elle était en présence de sa fille, la rouquine avait appris à tempérer son caractère flamboyant et, en l'occurrence, à ronger son frein face aux parents trop lents ou, presque pire, aux exigences stupides de la liste de fournitures scolaires demandées par l'école. Comme par hasard, il fallait toujours acheter ce qui était le plus difficile à trouver, à croire que les profs se passaient le mot pour complexifier la tâche, songeant sans doute qu'elle ne l'était pas suffisamment déjà comme ça.
Pourtant, après ce qui lui avait semblé une éternité, Anastasia avait réussi à tout trouver, y compris un nouveau cartable la Reine des Neiges (sa fille était décidément obsédée par ce dessin animé au point que ça en devenait presque inquiétant pour sa santé) choisi par la jeune demoiselle et mère et fille avaient, enfin, pu quitter le centre commercial.
La rentrée avait eu lieu environ deux semaines plus tard et Abigaëlle n'avait pas eu trop de difficultés à quitter les jupes (ou plutôt le jean) de sa mère pour rencontrer sa nouvelle institutrice et ses nouveaux camarades. Pour une fillette de son âge elle était déjà très volontaire (trop, sans doute) et très indépendante (trop, sans soute aussi) mais quand on voyait ses parents on ne pouvait que se dire qu'il s'agissait là seulement de l'expression de son patrimoine génétique. Bien sûr, elle était désolée de ne plus voir Matthew McAdams tous les jours, comme c'était le cas avant quand ils allaient dans la même école, mais elle lui avait assuré, non sans lui tapoter amicalement l'épaule, une attitude qu'elle copiait forcément du monde des adultes, qu'ils continuerait de se voir quand même. Dans les faits, c'était le cas, et Abby était toujours ravie de retrouver son petit camarade de jeux même si elle ne manquait pas une occasion pour lui raconter à quel point c'était bien (mieux, en fait) d'aller à l'école des grands et à quel point ça serait encore mieux quand il irait, lui aussi.
De ce qu'Anya avait compris lors de ses discussions avec Anna, la maman de Matthew, ce dernier vivait moins bien la situation, en partie parce qu'il était plus timide que sa fille mais aussi parce qu'il était très sensible et, de fait, très attaché à son lien avec Abigaëlle. Et c'était vraiment qu'ils étaient choux, tous les deux toujours fourrés ensemble, à jouer au chevalier et à la princesse ou à se confier des secrets de leur âge en ricanant loin des adultes. Ces moments manquaient aussi à Abby mais elle gérait mieux la situation, en partie parce qu'elle était si fière d'être devenue une grande. Toutefois, ça ne l'empêcha pas, lors du premier weekend du mois d'octobre, de sauter de joie à l'annonce que lui fit sa mère, à savoir qu'elles allaient au centre commercial pour y retrouver Matthew et sa maman et y faire, en avance, leur shopping d'Halloween.
- Comme ça on sera sûres que tous les bons costumes ne sont pas déjà vendus, conclut sa maman en souriant même si le shopping en centre commercial comptait parmi les choses qu'elle détestait le plus au monde.
- Owiii !! s'écria la fillette en battant des mains, visiblement impatiente d'y être.
Elle aurait déjà mis ses chaussures et sa veste si sa mère n'avait pas annoncé qu'elles ne partaient que dans un quart d'heure alors, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, la fillette profita de l'excitation que son propre enthousiasme avait réveillée chez les chiens de la famille qui avaient compris qu'il se passait quelque chose d'important. Du moins, quelque chose d'important pour une enfant de presque six ans. Et quelque chose qui avait fait germer une idée, ou plutôt un espoir, dans l'esprit de cette même enfant.
- Dis maman, demanda-t-elle plus timidement au moment d'enfin enfiler sa veste et ses bottines, est-ce que je pourrais être Princesse Anna pour Halloween ?
A cette question, aussi mignonne que prédictible, Anastasia retint un ricanement presque nerveux. Anna allait ADORER cette idée. Mieux valait ne pas commencer l'après-midi en la lui annonçant de but en blanc sinon l'après-midi allait peut-être être TRES long. Ne pouvant cependant pas promettre à sa fille qu'elle trouverait effectivement le costume souhaité, Anya choisit une réponse diplomatique apportée avec un sourire :
- Tu pourras si on en trouve un, oui, aucun souci ma poupette.
Après s'être assurée qu'Abigaëlle était correctement habillée, Anya enfila sa propre veste, ses bottines et plaça son gavroche au sommet de sa tête puis mère et fille se rendirent au centre commercial. Anna, qui était à l'origine de ce qui promettait d'être une folle après-midi, avait proposé de se retrouver devant le centre commercial et c'est donc là-bas que les deux rouquines attendirent leurs amis qui ne se firent pas attendre. Aussitôt le visage de chacun des enfants s'illuminant ce qui, comme dans une réaction en chaine, illumina également le visage de leur maman respective.
- T'as vu j't'avais dit qu'on se verrait quand même tout le temps, observa Abigaëlle.
Anya gloussa. Sa fille était son portrait craché, toujours prête à souligner les moments dans lesquels elle avait raison.
- Salut Anna, ça va bien ? Et toi Matthew ? enchaina la jeune femme se baissant vers le petit garçon.
Elle préféra ne pas demander comment allait l'école, pas tout à fait certaine qu'il aurait envie d'en parler et s'en tint donc à une question suffisamment générique
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________________________________________ 2021-10-16, 19:29





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And happy Halloween !

La rentrée avait un air de soupe à la grimace cette année. Matthew avait été tracassé tout l’été à l’idée de se retrouver tout seul sans Abigaëlle. Avec deux ans de plus que lui, cette dernière rentrait dorénavant en CP, la cour des grands. Et pour Matthew qui était timide et dont elle semblait être la seule amie, les choses étaient un peu plus compliqués. Pourtant j’avais fait en sorte de le rassurer du mieux que je pouvais, et Abby aussi n’avait cessé de lui répéter qu’ils se verraient toujours. J’avais espéré que ce soit une opportunité afin qu’il sorte un peu de sa coquille malheureusement rien ne semblait y faire. En plus de ça, peu après son entrée en moyenne section j’avais commencé à remarquer des bleus. Ne voulant pas me la jouer mère poule ultra parano, je lui avais gentiment demandé s’il était tombé mais je m’étais heurté à un silence buté. A partir de là, j’avais vraiment commencé à m’inquiéter. Heureusement, l’institutrice qu’il avait semblait elle aussi avoir remarqué cela, et c’est ainsi que je fus convoqué pour en discuter : d’après ce qu’elle m’apprit, elle l’avait vu en train de se battre avec des élèves de sa classe, ou plutôt il se prenait les coups et ne répliquait pas.

On parlait d’enfants de 4 ans, alors c’était surtout des bousculades mais Matthew dans tous les cas, n’osait pas répliquer, ce qui me mettait dans une colère noire à l’idée que de sales mômes en profite. Son institutrice me promis de garder un œil sur tout ça, et de faire un rapport d’incident la prochaine fois que ça se passerait, aboutissant ainsi à une convocation des parents des enfants en questions. De mon côté, je savais que je devais parler avec mon fils. Depuis, l’idée de lui faire prendre des cours d’auto défense pour enfant faisait de plus en plus son chemin dans mon esprit. Je m’étais renseigné là où je prenais les miens, et le professeur qui était un intervenant externe m’avait dit que dans les arts martiaux ils commençaient les initiations a partir de 4 ans.

L’idée n’était pas que mon fils distribue des coups a tout va, mais qu’il apprenne à se défendre face aux enfants qui le harcelaient. Ça commençait de plus en plus tôt manifestement, et bizarrement ça me surprenait même pas. Les enfants pouvaient être d’une méchanceté sans borne les uns avec les autres, c’était un mini reflet de notre société parce que fallait pas trop se faire d’illusion, ces minis harceleurs devenaient de grands harceleurs une fois l’âge adulte atteint. Alors soit les parents et le personnel de la maternelle mettaient en place des actions concrètes, soit je m’occupais moi-même de donner a mon fils les clés en mains pour pas se faire emmerder par des brutes en culotte courte. Quoi qu’il en soit, je devrais d’abord aller me renseigner au près du dojo concernant une potentielle inscription mais ce serait malheureusement pas tout de suite : entre le travail et les heures de conduites j’avais limite l’impression de courir partout. Selon mon instructeur, il me faudrait encore une dizaine d’heures avant d’envisager de passer le permis. Dans l’éventualité où je l’aurais, j’avais déjà fait le tour des occasions à Storybrooke. Je gagnais bien ma vie, mais j’avais pas nécessairement envie d’investir des mille et des cents dans une voiture. Pour ce que je comptais en faire, une d’occas me conviendrait parfaitement.

Avec Halloween qui approchait, je m’étais néanmoins dit qu’il était temps de remonter un peu le morale de Matthew et j’avais contacté Anya pour lui proposer une virée shopping d’Halloween. Comme elle aimait cette activité au moins autant que moi, le fait de s’y prendre tôt nous débarrasserait au moins de cette « corvée ». C’était ce qui arrivait quand on avait des enfants, il fallait dire adieu à l’idée de ne pas traîner dans les boutiques. Quoi que ça dépendait encore des boutiques, j’avais rien contre passer du temps dans une librairie par exemple. Mais devoir passer trois heures dans un magasin de fringues c’était pas trop mon truc. Généralement, je faisais le tour je regardais ce qui me plaisait. Comme je connaissais ma taille, je n’essayais même pas et payait directement. Si c’était pour Matthew en revanche, là ça prenait un peu plus de temps. J’avais l’impression qu’il grandissait de manière perpétuelle.

Quoi qu’il en soit, après qu’elle ait accepté ma proposition nous nous étions mise d’accord pour nous retrouver sur place avec Anya. C’était pour ça d’ailleurs que j’avais réveillé Matthew un peu plus tôt que d’habitude pour un Samedi, et lui avait préparé un super petit déj’ afin qu’il soit bien en forme :

« Dit maman » commença ce dernier un peu hésitant « tu crois qu’Abby elle veut toujours être mon amie ? »

- Évidemment mon coeur ! M’exclamais-je. Apparemment, elle était très contente de te voir aujourd’hui. Mais pourquoi tu me demande ça ?

« On est plus ensemble. Et elle dit toujours que l’école des grands c’est mieux. »

Ah. C’était donc ce qui l’inquiétait, qu’Abby se fasse de nouveaux amis à « l’école des grands » et l’oublie. Me mettant a sa hauteur, je me décidais à tenter de chasser ses inquiétudes :

- Tu as bien dit, que Abby et toi c’était comme tonton Jack et moi pas vrai ?

Il hocha la tête, attendant la suite de ce que j’allais dire :

- Eh bien, tu as vu. Tonton Jack et moi on ne s’est pas vu pendant trèèès longtemps mais on est toujours amis. Abby ne va pas t’oublier Matty, elle va probablement se faire d’autres amis mais aucun ne te remplacera, parce que le lien qu’il y a entre vous deux est spéciale. Toi aussi d’ailleurs, tu te feras d’autres amis. Tu n’as pas finit de grandir. Mais fait moi plaisir, ne grandit pas trop vite d’accord ? Et ne devient jamais comme ton parrain.

« Pourquoi ? »

- Parce que tonton Jack est bête. Répondis-je impitoyable.

Au moins cela eu pour effet de faire rire Matthew, qui tenta de finir son petit déjeuner précipitamment et que je dût rappeler à l’ordre concernant le fait de ne pas littéralement engloutir ses pancakes et son bol de chocolat. On était partis un peu avant midi, et je m’étais arrêté en route histoire de faire un crochet chez Granny pour manger, on s’était fixé rendez-vous en début d’après-midi avec Anya. Matthew parlait déjà du costume qu’il voulait avoir -un chevalier- et je lui avait promis de l’aider à trouver le meilleur costume pour faire la tournée des bonbons le 31. Évidemment, une fois arrivée Abby ne manqua pas de montrer a quel point elle ressemblait à sa mère ce qui m’arracha un sourire que je dissimulais derrière ma main. Il ne fallait pas que Matthew pense que je me moque de lui :

« Ça va mieux. » Répondit Matthew à la question d’Anya « On y va ? » Demanda-t-il en se tournant vers moi.

- Il y en a un qui perd pas le nord. Dis-je avec un sourire, je vous en prie tous les deux montrez nous donc le chemin repris-je en incluant Abigaëlle.

Les laisser tous les deux ouvrir la voie, me laisserait plus de temps pour discuter avec Anya et les deux impatients n’auraient qu’a définir le premier magasin dans lequel on rentrerait pour chercher leurs costumes. Évidemment, Matthew s’élança alors que je lui intimais l’ordre de ne pas courir. Je le connaissais, a trop se laisser emporter il risquait de tomber et là ça allait être les larmes assuré.

- Au moins, il a l’air d’être de meilleure humeur que ce matin. Dis-je à Anya. Il était inquiet à l’idée que ta fille ne veuille plus être amie avec lui. J’ai fait de mon mieux pour le rassurer, et je suppose qu’Abigaëlle fera le reste. D’ailleurs...Je voulais te demander : est-ce qu’elle a déjà eu des ennuis avec d’autres élèves ?

J’avais du mal à imaginer Abigaëlle qui était une version miniature de sa mère se laisser malmener par qui que ce soit, ce serait plutôt l’inverse si qui que ce soit essayait de s’en prendre à elle. Mais, si ce n’était pas elle peut-être Anya avait-elle entendue des choses quand elle était encore à la maternelle. Je n’avais pas l’intention de rester les bras croisés et de laisser la situation s’envenimer pour mon fils, j’espérais que le personnel était suffisamment compétent pour prendre les mesures nécessaires et ne pas fermer les yeux dessus, mais au cas où je préférais être « armé ».

- J’ai vu l’institutrice de Matthew il y a quelques jours. Apparemment certains de ses petits camarades aiment lui mener la vie dur. Je suppose que c’est parce qu’il est timide, et n’ose pas trop répliquer alors ils estiment que c’est une cible facile.

Quand j’étais petite, si quelqu’un avait osé me faire ça, j’aurais probablement répliqué par un bon coup de boule. J’aurais certainement eu hyper mal au front mais je n’appréciais pas beaucoup de me faire marcher sur les pieds. Des fois, lorsque mes parents recevaient des ambassadeurs il arrivait qu’ils aient des enfants avec eux. Comme ils étaient obligés de respecter une distance avec moi car j’étais une princesse et de ce fait, hiérarchiquement supérieur je n’avais pas vraiment de contacte avec eux mais certains pouvaient se montrer particulièrement odieux. J’avais été punie une fois, parce que j’avais utilisé ma cuillère en guise de catapulte pour envoyer de la nourriture sur l’un d’eux une fois. J’avais trouvé ça particulièrement injuste à l’époque, je l’avais fait uniquement parce que le fils de l’ambassadeur avait été d’une méchanceté sans précédent avec le fils d’une des servantes. Ma mère avait finit par le savoir, et était venue me trouver le soir dans ma chambre pour m’expliquer que je ne pouvais pas régler les conflits de cette manière.


Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-10-16, 21:12 « Men are such babies »

Anastasia était toujours sidérée de constater qu'à bien des égards Matthew ressemblait à Alexei, son petit frère qui était mort quand il avait six ans - un détail que la rouquine se garderait bien de mentionner si un jour elle confiait cette impression étrange au petit garçon. Il était plus timide qu'Abigaëlle, moins confiant aussi et très sensible, le tout formant un mélange particulièrement mignon. Bref, il était très différent de sa fille et pourtant, il n'y avait pas plus liés que ces deux enfants. C'était presque comme s'ils étaient frères et sœurs, une impression renforcée, sans doute, par la ressemblance physique des mamans respectives.
Dans tous les cas, Anya était rassurée d'apprendre de la bouche de l'intéressé qu'il allait mieux et de constater qu'il ne "perdait pas le nord" ainsi que sa maman le formulait. Elle ne savait que trop bien que cette première rentrée sans Abigaëlle avait été un changement douloureux et qu'il fallait parfois un moment pour se remettre d'un épisode de la sorte. Heureusement, aujourd'hui était placé sous le signe des retrouvailles entre les deux enfants et du choix de leur costume d'Halloween. A priori, eux, au moins, allaient s'amuser et c'était le principal, en fait.
Les deux mamans suivirent donc leur progéniture à l'intérieur du centre commercial, ne leur donnant toutefois que l'illusion de l'indépendance et de la liberté. Même si Abigaëlle pensait être une "grande fille" et n'avait de cesse de le répéter, elle n'avait pas encore six ans et ne comprenait pas à quel point un endroit aussi grand pouvait être "dangereux". Naturellement, les yeux bleu acier de sa maman ne la quittaient pas d'un cil, s'autorisant seulement quelques battements pour ne pas finir dessécher. De toute façon, les femmes, contrairement aux hommes, savent faire plusieurs choses en même temps et particulièrement les mamans ! Ce n'était pas la surveillance qui avait l'air de ne pas en être une qui allait empêcher Anya de prendre des nouvelles d'Anna.
- Oui, il a l'air enthousiaste et particulièrement en forme, commenta la jeune femme. Abigaëlle était totalement ravie par cette petite escapade, presque intenable et a évidemment contaminé les chiens avec sa bonne humeur... Bref, y avait de l'ambiance ce matin à la maison, résuma Anya en souriant, amusée malgré sa façon de dépeindre les événements. Tu peux compter sur ma fille pour le rassurer : ils sont toujours super copains, assura la jeune femme avant de tiquer.
On avait pas dit "après-midi détente" ? Alors pourquoi Anna demandait si Abigaëlle avait déjà été embêtée à l'école ? Fallait-il comprendre quelque sous-entendu à cette question posée de façon si innocente ? Intriguée, Anya arqua un sourcil mais ne dit rien, attendant la suite. Parce qu'il y avait toujours une suite, une explication, quand ce genre de question sortait de nulle part.
Et, encore une fois, le flair d'Anastasia ne la trompa pas et les explications (aussi peu réjouissantes que ce à quoi la profiler s'était attendue) arrivèrent. Machinalement, la jeune femme sentit son pas ralentir, comme si ce genre de conversations sérieuses ne tolérait pas l'allure rapide à laquelle elle était habituée.
- Tu veux que j'envoie la police à la maternelle pour prendre ces petits imbéciles entre quatre yeux ?
Telle fut la première réaction, sanguine, d'Anya, après avoir entendu toute l'histoire. Maintenant, elle était agacée et avait soudain envie d'accélérer le pas pour se défouler physiquement et faire passer ainsi un peu de sa frustration. Déjà à l'orphelinat, que ce soit dans ses faux ou ses vrais souvenirs, elle avait toujours défendu les plus faibles comme si, déjà à l'époque, elle était destinée à rejoindre les forces de l'ordre.
- Parce que je peux, tu n'as qu'un mot à dire. Enfin, je dois demander la permission au shérif mais envoyer les flics pour lutter contre le harcèlement dans les écoles, je vois pas pourquoi il dirait non, assura la profiler. Et ça, ça commence en maternelle ? Sérieusement ? demanda-t-elle ensuite, choquée par cette information.
Matthew était si petit et si mignon, si dévoué, aussi. Pourquoi aurait-on envie d'en faire sa tête de Turc ? Storybrooke, qui abritait tellement de personnes différentes, n'était-elle pas la ville rêvée pour prôner la tolérance ?
- T'as sans doute raison, Matthew ne rentre pas dans le moule et les enfants étaient ce qu'ils sont... Cruels, c'est-à-dire, ils doivent penser que c'est amusant de l'embêter, résuma Anya en faisant la grimace. Mais non, en tout cas, ni Abigaëlle ni ses maîtresses ne m'ont parlé de cas similaires. Désolée.
Une nouvelle grimace ponctua cette conclusion qu'Anastasia aurait préféré plus utile pour Anna. Heureusement pour l'ambiance générale, les deux enfants, qui n'avaient absolument pas conscience des conversations entre leurs mères, venaient de sélectionner un premier magasin et de s'arrêter devant lui, attirant l'attention des deux jeunes femmes à grand renfort d'exclamations.
- Maman, maman, maman, là y a des costumes de princesses !!! s'écriait Abigaëlle. Ils sont obligé d'avoir des costumes d'Anna et j'suis sûre qu'ils ont aussi des costumes de chevalier et ils font même les costumes pour les grands comme ça toi et tata Anna vous pouvez aussi vous déguiser !! On peut rentrer, dis ?
Avec un boucan pareil, la trépidation d'Abby attirant le regard des badauds, Anya serait passée pour la pire des mamans si elle avait dit "non". De toute façon ce n'était pas le but de l'après-midi. L'idée c'était de trouver un costume aux enfants alors si ce magasin leur faisait une aussi bonne impression, alors il fallait y rentrer.
- Tu avais prévu d'acheter quelque chose, toi ? s'enquit Anya en tournant la tête vers son amie. Parce que je crois qu'on risque d'être forcées par nos enfants.
Au ton solennel, presque lugubre, sur lequel elle avait fait cette annonce succéda un sourire amusé et un secouant de tête, l'air de dire "mais qu'est-ce qu'il peut bien leur passer par la tête à nos enfants ?". Puis Anastasia fit semblant de prendre une grande inspiration, comme si elle se préparait à une expérience peu agréable et annonça aux deux terreurs :
- On peut aller voir.
Puis, elle compléta, plus bas à l'intention exclusive d'Anna :
- Bienvenue en enfer.
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________________________________________ 2021-11-23, 17:20





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And happy Halloween !

La réaction d’Anya fût comme je l’imaginais à la hauteur du personnage. Et même si envoyer la police sensibiliser des enfants de maternels était une idée séduisante on avait peut-être pas besoin d’en arriver jusque là. De plus je ne comptais clairement pas laisser Matthew subir sans rien faire. Déjà, j’allais voir ce que mettait en place son institutrice et de mon côté je comptais l’inscrire à une initiation aux arts martiaux. Comme ça les petits crétins qui s’en prenaient a lui rigoleraient moins et arrêteraient de faire les malins. C’était toujours facile de s’en prendre à plus petit et plus faible que soit, jusqu’au jour où on se retrouvait dans cette même position et qu’on trouvait ça beaucoup moins drôle d’être un harceleur.

- L’idée est tentante, mais je pense que c’est en faire beaucoup. Même si une sensibilisation ne ferait sans doute pas de mal d’une manière générale. Je dois déjà voir au niveau des décisions de l’administration et s’ils ne font rien, je prévois de toute façon d’inscrire Matthew à des cours d’initiations en arts martiaux.

J’avais testé la température du côté de mon fils, l’air de rien et il avait l’air assez emballé par l’idée. Ça faisait un moment déjà qu’il me demandait si lui aussi avait le droit de faire quelque chose après l’école. Comme je pratiquais déjà l’auto défense. Je pensais l’inscrire au même endroit que moi. Pour le reste, je grimaçais dès que les enfants eurent le dos tournés. Anya avait tout résumé avec son « bienvenue en enfer ». Il se trouvait que sa fille était fan de La Reine des Neiges, depuis que j’avais cette information en main j’avais soigneusement évité de mentionner quoique ce soit à ce sujet et comme mon fils appelait toujours sa tante « Tata Zaza » ça arrangeait bien mes affaires puisque je l’appelais également de cette manière. C’était pour éviter que la fille de mon amie ne s’emballe et ne veuille rencontrer la « vrai » Elsa. La pauvre enfant risquerait d’être cruellement déçu en voyant la véritable personnalité de ma sœur qui était bien éloignée de celle du dessin animé. Et comme Anya ne l’encourageait pas non plus dans ce sens très certainement pour le bien être de sa santé mentale, ça m’arrangeait.

« Maman ! » S’exclama Matthew « regarde il est bizarre celui-là »

Rejoignant mon fils, afin de voir le fameux « costume bizarre ». Je me dit qu’il n’était jamais trop tôt pour une initiation à l’histoire :

- C’est parce que c’est un costume de chevalier croisé Matty


« C’est quoi ? »
Demanda-t-il

- C’était un chevalier chrétien, qui a combattu lors de ce qu’on appelait les croisades au Moyen Age. On l’appelle croisé a cause de la grande croix rouge qui était cousue sur le devant.

L’explication sembla momentanément lui satisfaire, je dit bien momentanément parce que je pouvais voir que ça tournait dans sa petite tête. J’étais certaine que d’ici peu j’allais avoir droit à une salve de questions sur ce que je venais de dire. Il était extrêmement curieux et adorait apprendre de nouvelles choses. Même si je faisais toujours d’adapter les explications à son âge, et de faire en sorte de dire l’essentiel estimant qu’il aurait le temps d’explorer ça en profondeur quand il serait plus âgé.

« C’est quoi chrétien maman ? »


- C’est le nom donné aux gens qui croient en la religion chrétienne


« Toi aussi t’es chrétien ? »


- On dit chrétienne pour une femme. Et non, moi je crois aux dieux d’Arendelle. Lui répondis-je avec un sourire

Discuter religion avec un enfant de 4 ans, c’était un peu la dernière chose à laquelle je m’étais attendue aujourd’hui. Même si connaissant Matthew, je supposais que je pouvais m’attendre à a peu près tout. Quand il voulait savoir quelque chose il se transformait subitement en mitraillette à questions et je faisais de mon mieux pour lui répondre. Je n’avais pas non plus la science infuse, et quand je ne savais pas, je ne savais pas. Je lui disais la vérité, en ajoutant que s’il me laissait le temps de me renseigner je pourrais sûrement lui répondre. Aujourd’hui avec internet on pouvait se renseigner sur pas mal de choses, et ce même si on trouvait également un nombre incalculable de bêtise.

« Moi aussi je crois aux dieux d’Arendelle ? »


La question était posé tellement innocemment que je ne pu m’empêcher de littéralement éclater de rire. Il n’y avait qu’un enfant pour poser ce genre de question honnêtement.

- Toi, tu auras le temps de réfléchir si tu veux y croire ou non. En attendant, on pourra choisir une légende d’Arendelle comme prochaine histoire du soir tu en pense quoi ?


L’idée sembla lui convenir, et il repartit aussi tôt à la recherche d’un costume de chevalier correspondant plus à ses critères, celui de croisé ne lui convenant manifestement pas. De mon côté, je le regardais faire amusé, tout en gardant tout de même un œil sur lui. Dans un magasin, surtout quand ils étaient jeunes ils pouvaient se perdre très rapidement si on ne faisait pas un minimum attention.

- Je suppose que nous aussi, on va devoir s’y coller. Dis-je à Anya. T’as déjà une idée ? Parce que je t’avoue que de mon côté c’est le néant totale.

On ne faisait la chasse aux bonbons que depuis l’an dernier et c’était un véritable casse tête a chaque fois. Je n’étais pas hyper douée pour me déguiser. J’avais de vieux trucs chez moi qui traînaient dans des cartons et qui dataient de mes années de malédictions. La bande d’ami que j’avais à cette époque s’était dissoute dès l’instant où nous avions retrouvés nos souvenirs. Chacun étant occupés à rechercher ses proches, et se « réconcilier » avec ce qu’il ou elle était auparavant nous avions perdu contacte. Il en allait de même pour mes parents adoptifs, nous ne nous étions pas recontacté depuis longtemps et pour être franche, j’ignorais si nous le ferions véritablement un jour. Il s’était passé beaucoup de choses dans ma vie depuis le retour des souvenirs. Ca allait faire bientôt huit ans que la malédiction s’était levé après tout. Je supposais néanmoins que j’aurais encore le temps d’y penser.


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________________________________________ 2021-11-23, 23:17 « Men are such babies »

Anya était coutumière des réactions entières, c'était, pour ainsi dire, sa marque de fabrique. Elle s'était attendue à ce qu'Anna la décline poliment même si, dans le fond, la jeune policière savait qu'elle n'avait pas tort et se promit de reparler de sensibilisation au harcèlement au shérif, le sujet ne devant pas être ignoré, qu'il concerne Matthew ou tout autre enfant. La police avait son rôle à jouer, et la rouquine en était persuadée, dans l'éducation civique de la jeune génération. Mais, en effet, commencer dès la maternelle, c'était sans doute un peu trop. Mine de rien, Anna, à l'origine aussi flamboyante qu'Anastasia, s'était encore plus apaisée qu'elle avec les années et la jeune femme russe en avait un criant exemple sous les yeux. Et la jeune femme devait bien admettre que la réponse d'Anna était loin d'être une mauvaise idée.
- Excellente idée, les arts martiaux ! C'est bien mieux que si je lui apprends à casser le nez de ses petits camarades, ajouta Anya sur le ton de la plaisanterie. Il a de la chance de t'avoir ce petit, conclut Anastasia avec un sourire.
Les compliments, ça n'avait jamais été son fort, alors Anya ne s'attarda pas sur celui-ci mais poursuivit l'exploration du magasin de costumes.
Et bientôt, elle suivit Anna lorsque son fils l'interpella pour lui montrer un costume "bizarre". La jeune femme se demandait évidemment ce qu'un enfant de quatre ans pouvait bien trouver bizarre et ne fut pas désolée de découvrir que Matthew avait déniché un costume de croisé. Forcément, s'il était aussi peu familier avec l'histoire chrétienne qu'elle le pensait, l'accoutrement avait de quoi l'étonner. Par chance, c'était à sa maman que le petit garçon avait demandé des explications, c'était donc à Anna de ressortir ses cours d'Histoire, pas à Anya qui, notant toutefois qu'Abigaëlle aussi s'était approchée du costume (puisque tout le monde le regardait la petite fille avait déduit qu'il se passait quelque chose d'intéressant avec ce déguisement), sa maman n'hésita pas à lui glisser :
- Ecoute bien ce que raconte tata Anna, c'est super intéressant.
Obéissante, Abby fronça les sourcils pour indiquer qu'elle était concentrée sur ce qu'Anna racontait mais ne posa pas de questions supplémentaires, comptant, en fait, sur Matthew pour les poser. Parce que les chrétiens, elle ne savait pas spécialement ce que c'était non plus ! Et encore moins les dieux d'Arendelle, réalisa la rouquine au gré des explications de l'autre jeune femme rousse. Les questions de son fils étaient toutes aussi pertinentes que pointues et personne dans la petite troupe ne s'était attendue, Anya était prête à le parier, à parler de religion chrétienne en allant choisir les costumes d'Halloween. Comme quoi, c'était bien l'occasion qui faisait le larron.
Heureusement les rapides explications de sa maman satisfirent Matthew qui repartit bien vite à la recherche d'un costume - suivi de près par Abigaëlle, la petite tête rousse ayant enregistré qu'il n'y avait plus rien d'intéressant à tirer du costume bizarre trouvé par son copain, laissant les deux mamans seules pour profiter d'un répit bien mérité mais qui serait de courte durée. Comme Anna ne tarda pas à le faire remarquer, il allait aussi falloir que les mamans se prennent au jeu de choisir leur costume d'Halloween, sinon leur enfant respectif ne serait pas content !
- Moi j'ai pas d'idée mais Abigaëlle en a une très précise pour moi, répondit lentement la jeune femme, le regard dans le vague, en train d'imaginer la petite horreur que cette soirée serait pour elle.
Mais n'était-ce pas le but d'Halloween, en fin de compte ?
- Elle veut se déguiser en Princesse Anna, parce qu'elle aussi c'est une princesse, donc c'est de son standing, si j'ose dire et comme moi je suis Grande Duchesse, elle pense que je devrais me déguiser aussi en princesse. Evidemment, si je mets une de mes anciennes robes de bal, ça ne compte pas, parce que je serai déguisée en moi et d'après mademoiselle Abigaëlle ce n'est pas acceptable pour Halloween... Donc je suis partie pour me dégoter un déguisement de princesse autre qu'Anna pour pas qu'on ait le même costume - ma fille m'a bien fait comprendre que ça ne lui plairait pas, précisa Anya, amusée. Et qui ne fasse pas trop meringue. Si t'as des idées, surtout n'hésite pas, l'encouragea la jeune femme.
Puis la rouquine songea qu'Anna n'avait pas la "chance immense" d'avoir un enfant aussi déterminé que le sien et que, de fait, elle n'avait pas d'idée de costume. Elle aurait donc pu lui proposer de rejoindre le thème des princesses en se déguisant, elle aussi, en l'une d'elle, mais décida d'être sympa avec son amie et de laisser cette idée au placard. Anastasia serait donc la seule à porter une longue robe absolument pas pratique pour se mouvoir le soir d'Halloween. Et elle la porterait le menton relevé avec fierté, nom d'une Romanov !
- Tu peux chercher un costume dans les rousses célèbres, peut-être ? Genre Jessica Rabbit mais pas elle parce qu'on dirait une star du X et que ça t'irait pas au teint, précisa Anya pour développer sa pensée. Faut t'en trouver une plus cool genre...
La jeune femme se mit à réfléchir, regardant autour d'elles d'eux, des fois que l'inspiration lui vienne. Mais il allait falloir compter sur ses propres connaissances en culture pop car rien ne lui sautait aux yeux.
- Abigaëlle aime bien les Totally Spies et les Super Nana et dans ces dessins animés y a une rouquine à chaque fois. Sinon... Oh y a la fille dans Scooby-doo, Daphné ! Ils la font souvent passer pour une potiche mais tu pourrais faire la Daphné badass de 2021 ! s'enthousiasma Anya, toujours prête à y mettre son cœur quand elle parlait de girl power.
Tout en donnant ses idées, Anastasia et Anna continuaient de suivre les enfants à bonne distance pour toujours les garder en visuel mais leur donner la sensation qu'ils étaient autonomes, presque seuls dans le magasin. C'est de cette façon que la première constata, presque avec effroi, que son amour de fille avait trouvé les costumes de princesses.
- Maman ! Maman ! appela-t-elle en se retournant. C'est ici les princesses ! Mais...
La fillette s'arrêta, perplexe, une main portée au niveau de sa bouche. Ses yeux bleu acier balayaient frénétiquement le rayon sans se poser sur ce qu'ils cherchaient.
- Maman, redit-elle en se tournant plus lentement cette fois. Y a que des reines Elsa ici, déplora la petite fille. Je vois pas le costume de Princesse Anna.
Oh misère, songea sa mère. Elle ne voulait pas vivre dans un monde où le magasin de déguisements de Storybrooke avaient seulement prévu des costumes d'Elsa et pas d'Anna. Qui ferait ça, de toute façon ? Quel monstre sans cœur aurait l'idée de ne pas avoir de costumes des deux héroïnes dans toutes les tailles enfant ? Qui aurait suffisamment peu d'humanité en lui pour imposer autant de désespoir enfantin aux parents de toute une génération ? OK, j'en fais sans doute un peu trop. Mais quand même !
- Ne commençons pas à paniquer, sourit Anya. Les costumes d'Anna sont peut-être mal rangés ? On va regarder ensemble, attends.
Sans se départir de son sourire encourageant, Anastasia s'approcha de la rangée de costume et commença à retirer les costumes d'Elsa à la recherche d'un costume d'Anna, un seul par pitié, même un peu trop grand, on trouverait toujours quelqu'un pour faire un ourlet.
- Anna, tu cries si tu vois un costume de toi, OK ? J'crois qu'on est en possible situation de crise, glissa la jeune femme à son amie.
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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Costume Makes the Clown | Anna _



________________________________________ 2022-01-28, 23:23





Costume Makes the Clown

And happy Halloween !

Abigaëlle voulait se déguiser en moi, comme c’était étonnant elle qui partageait exactement le même amour que Matthew pour ce foutu film qui racontait même pas vraiment notre histoire à Elsa et moi. Je fit un effort, mais la grimace fût très mal retenue. Anya ne m’en tiendrait pas rigueur, on avait a peu près le même avis sur La Reine des Neiges même si c’était pour des raisons différentes. A savoir, si nos deux progénitures pouvaient se retrouver obséder par un autre Disney franchement ce serait cool. Manque de bol pour nous, ça semblait pas près d’arriver et ce même si Matthew montrait de grands signes d’intérêts pour Raiponce, mais je le soupçonnais de le faire parce qu’il savait qu’elle était ma cousine et par extension la sienne. En revanche, je m’étais pas attendue à ce que le magasin se retrouve a priori sans stock et qu’on soit de ce fait en situation de crise. J’évitais la question « moi comment ? » en me disant qu’a la limite si je trouvais un déguisement de moi peu importe la robe, ça devrait faire l’affaire non ?

- Excusez moi ? Demandais-je à un employé. Mon amie a remarqué qu’il n’y avait que des costumes d’Elsa, hors sa fille aimerait un costume d’Anna est-ce que vous en avez encore ?

« Ah non, désolé on a tout vendu »

Sérieusement ? Si tôt ? C’était pas possible, on avait pourtant fait en sorte de s’y prendre en avance pour éviter ce genre de soucis, et également éviter de se trouver avec 35 mille personnes dans la boutique à se « battre » pour un costume.

- Vous en êtes vraiment sûre ? Demandais-je. Vous ne pouvez pas aller voir dans la réserve ou je ne sais quoi ?

« Je peux toujours essayer, mais je suis certain d’avoir tout vendu. Anna a eu un franc succès cette année. »


- Je croyais que c’était Elsa la préféré des petites filles.


Pas que je m’en plaigne soit dit en passant, même si j’estimais qu’elles avaient de la chance de pas avoir rencontré ma sœur en vrai. Les pauvres seraient méga déçus, de voir que leurs « idole » n’avait pas grand-chose a voir avec elle du dessin animé. Et puis ma sœur n’aimait pas vraiment cette popularité, et n’hésitait pas à le faire savoir. D’un côté, j’étais un peu pareil, j’avais juste peut-être un petit peu plus de tact qu’elle quand je le faisais savoir, surtout au près des enfants. Je n’avais jamais, envoyé boulé Abigaëlle par exemple. Si elle avait des questions, je tentais d’y répondre du mieux que je pouvais en apportant parfois des modifications faisant ainsi se confronter réalité et Disney. Je faisais pareil avec Matthew, alors j’appliquais grosso modo la même technique.

« Moi aussi. C’est pourquoi on a investie dans un plus grand nombre de costumes d’Elsa que d’Anna, mais cette année ils sont partis comme des petits pains. »


Ouais, c’était logique quand on y pensait. Si Elsa était plus populaire, on investissait forcément plus dans des costumes basés sur elle que sur moi.

- Et des costumes de Daphné dans Scooby-Doo vous avez ?

« Huum oui, mais vu votre taille je ne suis pas certain que cela vous ira. »


- C’est sensé vouloir dire quoi ? Demandais-je un peu moins gentiment qu’avant.

« Oh non, ne le prenez pas mal »
bafouilla l’employé. « C’est juste que, vous êtes grande. »

Ouais, c’est ça rattrape toi aux branches. Heureusement l’employé eu la décence de partir dans la réserve sans demander son reste. Il avait plutôt intérêt à éviter ce genre de remarque à la con la prochaine fois, sinon il allait clairement devoir rendre des comptes. J’allais jouer les clientes pas contente et j’aurais entièrement le droit de le faire. J’étais gentille, mais fallait pas trop pousser non plus.

- Boon. Dis-je en revenant vers Anya, je crois que le problème est plus compliqué qu’il n’y paraît. Apparemment, comme Elsa est méga populaire ils ont fait un gros stock de costumes pour elle, et beaucoup moins pour moi, comme j’ai moins la cote que ma frangine. J’ai demandé à un employé de regarder s’il trouvait pas quelque chose dans la réserve. En attendant, on cherche encore et on croise les doigts. J’ai pris ta suggestion de costume en compte, étant donné qu’elle est pas mal du tout. Et maintenant que j’y pense, il y a bien une princesse rousse qui t’irais. Fiona, dans Shrek t’y as déjà pensé ?

Après tout Disney n’avait pas le monopole des princesses, on en trouvait ailleurs. Même si franchement, nous autres rousses et roux étions vraiment sous représenté dans la fiction. Rien que chez Disney sur toutes les princesses existantes il y avait quasi que des blondes ou des brunes. Pour avoir une rousse, il avait fallut attendre Ariel, et après il y en avait plus eu jusqu’à Hope et moi.

- T’inquiète Abby, dis-je cette fois-ci à la fille d’Anya. Si on ne trouve pas ici, c’est qu’ils sont nuls. Il y a d’autres magasin de déguisement en ville, ils auront forcément un costume qui t’aille. D’ailleurs, tu as une préférence sur la tenue ?

Non parce que dans les films, j’avais l’impression qu’on faisait un défilé de mode avec Elsa vu le nombre de tenues qu’on avait. Cela dit, c’était pas tellement éloigné de la réalité. On avait effectivement des tenues adaptés à chaque évènements et en une journée il pouvait nous arriver de changer de vêtements plusieurs fois. Certains pourraient trouver ça fun, personnellement ça m’amusait pas de devoir me changer parce que on avait une réception à telle heure, mais que le soir on recevait l’ambassadeur de truc bidule, et on organisait un repas en son honneur. J’étais pas faite pour être princesse de toute façon, moi ce dont j’avais toujours rêvé c’était de prendre la tête de la garde royale d’Arendelle et je ne m’en étais jamais caché. Est-ce que nos parents l’avaient réellement compris ou bien pensaient-ils qu’il ne s’agissait que d’une passade on le ne saura malheureusement jamais.

- Qu’est qu’il t’arrive Matty ? Demandais-je a mon fils en voyant qu’il tirait un peu la tête

« C’est pas juste »

- Qu’est qui n’est pas juste ?

« Qu’il y ai plus de costume de tata Zaza que toi »

- Oh mais mon coeur, c’est pas grave tu sais. Je ne suis pas triste, et puis chacun a le droit d’aimer des choses différentes. Si tata Zaza savait qu’elle avait autant d’admirateur peut-être que ça lui redonnerait un peu plus confiance en elle.

J’avais des doutes. Mais, mieux valait avoir ce genre de discussion avec une autre adulte -a savoir Anya- qu’avec mon fils de quatre ans.


Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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Costume Makes the Clown | Anna _



________________________________________ 2022-01-29, 00:48 « Men are such babies »

Si Anya tâchait de ne pas (trop) le montrer, elle était cependant anxieuse : qu'allait-il se passer s'ils ne trouvaient pas de costume d'Anna ? Eh bien je vais vous le dire : Abigaëlle serait extrêmement déçue. Oh, bien sûr, elle ne crierait pas en se roulant par terre, car elle avait compris depuis quelques années que les caprices ne résolvaient rien, mais elle ferait ses grands yeux tristes de Chat Potté et ça, ça serait vraiment très dur à regarder pour sa maman horriblement désolée dont les talents en couture s'arrêtait à repriser les vêtements encore récupérables et encore, pas de gaieté de cœur !
Pour cette raison, Anastasia redoutait un peu (beaucoup) de demander au vendeur où était les costumes d'Anna et elle fut soulagée de voir que son amie prenait les choses en main... Même si ce fut pour entendre qu'ils avaient "tout vendu". Comment ça, "tout vendu" ? Pour un peu, la jeune femme aurait presque attrapé le pauvre vendeur par la gorge pour lui demander s'il avait l'audace de répéter ce qu'il venait de dire mais, heureusement, elle se rappelait à temps qu'elle faisait partie des forces de l'ordre et que son job n'était pas d'agresser les citoyens mais de les protéger. Fichtre !
A la place, Anya se pinça l'arête du nez, ferma les yeux quelques instants, et inspira un grand coup, accusant le coup. Les yeux d'Abigaëlle, eux, oscillaient entre le vendeur, sa maman et Anna. Son petit cerveau tâchait de comprendre si c'était le moment de faire les yeux de Chat Potté où s'il restait un espoir. Maman et tata Anna étaient des princesses, après tout, et les princesses, ça triomphait toujours du mal, alors il y avait forcément une solution, non ? La fillette, en tout cas, se raccrochait à cet espoir et sa maman décida de faire de même.
Par chance, Anna, capable de garder davantage son sang froid que les deux Romanov, avait pris les choses en main et menait ce qui ressemblait à un plan de bataille de la dernière chance.
Intérieurement, la jeune femme maudissait le magasin de jouets de ne pas avoir été plus prévoyants, de ne pas se rendre compte à quel point ce genre de choses, insignifiantes pour les adultes, étaient capitales pour les enfants de maternelle et de primaire. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour qu'elle les traite d'incompétents car cela aurait soulagé ses nerfs. Mais on les aurait peut-être viré de la boutique et le reste du plan aurait foiré.
- Je vais croiser les doigts très fort, assura Anya au retour d'Anna, quand cette dernière annonça ce qu'elle redoutait : que le problème était plus compliqué qu'il n'y paraissait.
Puis Anya marqua un temps d'arrêt et réfléchit à l'idée de son amie concernant la princesse Fiona. En fait, c'était pas mal du tout comme idée ! Fiona était badass, pas l'une de ces petites choses fragiles tout droit sortie des années 50 ! Le vert de son costume, qui plus est, irait très bien à la rousseur de ses cheveux.
- Tu sais quoi ? reprit-elle en tournant la tête vers Anna. J'aime bien ton idée de princesse Fiona. Je vais faire ça - enfin s'ils ont ce costume aussi, ajouta-t-elle tout bas en serrant à nouveau les dents avant de rouler des yeux d'un air particulièrement exaspéré. Merci ! reprit-elle plus haut et d'un ton plus guilleret.
Mais très vite, quand ses yeux bleu acier se posèrent sur sa petite chérie toujours cramponnée à son espoir, Anastasia perdit un peu de sourire. Elle n'était pas très attachée à Halloween mais sa fille, c'était une autre histoire. Pour les enfants, Halloween était un moment important, l'occasion de montrer son beau costume à tous ces copains et de parader dans les rues de la ville. Abigaëlle n'avait assurément pas envie de parader en citrouille ni en sorcière, or, des costumes de la sorte il semblait y en avoir des milliers en vente, ce qui exaspérait d'autant plus Anastasia.
Par chance, Anna, une fois de plus, trouva les mots pour rassurer sa fille et, bien qu'Anya ne les ait justement pas, les bons mots, pour exprimer sa gratitude à son amie, elle lui adressa un sourire reconnaissant qui valait sans doute aussi bien qu'un discours.
D'un coup, Abigaëlle semblait presque apaisée, car Anna avait subtilement détourné son attention du problème actuel pour lui faire parler d'un sujet qu'elle adorait : les différentes tenues des princesses, pardi ! Car Disney n'avait pas fait les choses à moitié, particulièrement avec cette franchise. Une vraie Fashion Week. Et forcément, ça marchait à merveille. Les petites filles amatrices de princesses étaient aussi férues des tenues qui allaient avec ! Alors naturellement Abby prit la question avait tout le sérieux qu'il fallait et y réfléchit quelques instants, index posé à la base de son menton.
- Hmmm... J'aimerais bien la robe verte de quand elle devient reine ! déclara-t-elle finalement. Elle est trop zolie comme ça ! Mais..., reprit-elle, le regard un peu plus triste, s'ils ont pas cette robe et qu'ils ont seulement une autre de Anna ça sera bien aussi, avoua la fillette en se dandinant d'un pied à l'autre, les mains derrière le dos.
Attendrie (d'ailleurs, comment ne pas l'être ?), Anya sourit, presque malgré elle, et s'agenouilla pour caresser les cheveux bouclés de sa petite fille d'un geste qui se voulait rassurant.
- T'en fais pas ma poupée, Halloween c'est encore loin et tu seras la plus belle mini Anna que ce monde ait connu, lui chuchota-t-elle, sachant pertinemment que la vraie Anna ne le prendrait absolument pas mal.
Le problème, c'était que la déception de sa fille était visiblement contagieuse : maintenant, c'était autour du preux chevalier Matthew d'être tout penaud ! Et dire que cette expédition était censée être fun pour les enfants !
Comme s'il avait pu lire dans ses pensées, le vendeur choisit cet instant pour revenir vers le quatuor, les bras chargés, ce qui était relativement encourageant. Jusqu'à ce qu'il ne parle :
- Désolée madame, dit-il en s'adressant à Anna puisque c'était elle qui lui avait parlé en premier lieu. J'ai bien regardé et j'ai pas trouvé le costume de princesse Anna. Vous lui ressemblez un peu d'ailleurs, c'est marrant, ajouta-t-il presque plus pour lui que pour son interlocutrice, pendant que, dans son dos, Anya se frappait le front avec la paume de la main, se demandant si c'était possible d'être plus idiot que ce type. Par contre, j'suis tombé sur toute une caisse de costumes comme ça qui t'iraient bien, poursuivit-il en se penchant vers Abigaëlle puisqu'il avait manifestement compris (et vu son QI global c'était en soi un exploit) que c'était pour elle qu'on cherchait le costume d'Anna. Le vert ça va bien aux rousses, non ? Et puis j'crois que c'est le costume de Princesse Fiona, c'est aussi Disney et c'est aussi une rousse. Et ça finit par un A aussi, conclut-il apparemment très fier de lui.
Des fois, Anya se demandait pourquoi les baffes n'étaient pas encore légalisées comme moyen de communication. Des fois, ça la démangeait vraiment. Mais Abigaëlle se montra bien plus sereine envers le vendeur. Observant le costume, qu'elle avait reconnu, contrairement à cet adulte qu'elle trouvait un peu bête, elle dit :
- Fiona c'est pas un Disney, c'est un Dream wok.
- Dreamworks, souffla Anya pour la corriger.
- C'est ce que j'ai dit, Dream wok. Et ça, c'est pas un costume de Fiona de Dream wok. C'est un costume de Anna de quand elle devient reine ! annonça-t-elle comme si c'était l'évidence même et qu'il aurait dû deviner lui-même.
- Ah oui ? Je connais pas le dessin animé Quand elle devient reine, il est bien ? demanda le vendeur qui essayait clairement de passer pour plus intelligent et avenant que ce qu'il n'était et qui ne réussissait pas du tout.
Abigaëlle rigola et lui dit très naturellement :
- T'es bête.
Puis elle prit le costume de Anna de quand elle revient reine et l'observa avec un air particulièrement contenté.
Le vendeur se dit qu'il avait réussi à résoudre un problème, s'en félicita mentalement, puis se tourna vers Anna pour lui remettre le costume de Daphné qu'il avait trouvé :
- Et voilà pour vous, j'ai pris le plus grand qu'on avait, comme ça, ça devrait vous aller ! déclara-t-il fièrement.
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