« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Merci madame, de rien madame, bravo madame. [Fe] - Eros

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Michel-Ange Turtles
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Michel-Ange Turtles

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Bizarre ce gateau. Très bizarre pfiwhihi.



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Merci madame, de rien madame, bravo madame. [Fe] - Eros _



________________________________________ 2021-11-07, 15:24


         
Bravo! Un sweat tout neuf!
Oui oui, pardon, c'est ce qu'elles disent toutes c'est bien connu.






Je marchais dans les rues de Storybrooke. L’automne était déjà bien installé. Demain, j’allais commencé ma mission d’infiltration pour la Police. J’allais partir plusieurs jours, voir plusieurs semaines même, très certainement. Je n’avais pas tellement très envie d’y aller, mais en même temps je n’avais pas tellement le choix…
Alors j’avais décidé de passer le peu de temps qui me restait avec mes proches. Avant de partir. Mais… Je m’étais rendu compte, qu’avec mon départ, une fracture s’était instaurée avec mes frères. Je n’avais pas eu le courage, depuis mon retour du Japon d’avoir eu une explication logique avec eux. Et en même temps… J’allais leur dire quoi.
Que j’avais abandonné notre famille si soudée parce que j’avais besoin de solitude ? Que ma petite amie m’avait larguée, et que ma meilleure amie était morte ? Donc que j’avais préféré fuir cette ville qui était rempli de souvenir d’elles, plutôt que d’essayer de me reconstruire ?
Que je m’étais rendu compte, trop tard, qu’en réalité c’était d’eux que j’avais besoin et pas de solitude ?
Non.
Je continuais à boire une gorgée de vin. C’était ma deuxième bouteille. J’allais fêter ça seul. Ma dernière soirée libre ; à boire seul. J’avais bu la première sur le trajet et j’entamais la deuxième, d’humeur assez morose. Je ne titubais pas trop, il m’en fallait plus, en revanche, ma capuche sur la tête, je ne regardais pas tellement où j’allais.
Soudain, je percutais quelqu’un, ma bouteille se renversa en partie sur mon sweat à capuche orange, et fit une tâche horrible. Scandalisée, je me retournai brusquement :

« Hé ! Toi ! Ca va pas ! Qu’est ce qui t’prends ! »


L’alcool m’avait rendu mauvais. Enfin, en théorie, je n’avais absolument pas l’alcool mauvais. Je ne l’avais jamais eu, bien au contraire. Mais là, j’étais dans un creux. Ma vie était même plutôt dans un énorme trou. Je me rendais compte à quel point la mission qui commençait demain était dangereuse, et je n’avais personne avec qui la partageait. Alors, cette bousculade, ça avait été de trop.

« Tu pourrais faire gaffe. C’est pas parce qu’on a un joli minois qu’on doit s’permettre de bousculer les honnêtes gens. »


J’étais devenu grognon. Ah, oui, je n’avais pas rougi, ou saigné du nez comme je le fais habituellement quand je parle à une jolie fille. Là, j’avais juste était bête. Quand je buvais, je pouvais parler aux filles sans problème. Je regardais mon sweat, et je soupirai. Posant ma bouteille, je me renfrognais.

« Un pull tout neuf en plus, qui m’avait été offert par... »


Par Eulalie. C’était la dernière fois que je l’avais vu. Dessus, il y avait un Michelangelo tel que j’étais dans le monde des contes, avec sa tête de tortue, et elle disait « I’m the best friend ever ! ». Et il était tâché. J’avais les larmes aux yeux, mais j’essayais de me retenir devant la jeune femme. Aussi, passant mes bras par dessus ma tête, je l’enlevais comme dans les films américains. Et comme dans les films américains, mon t shirt vint avec. J’étais torse nu, bien charpenté, et je regardais ce fichu pull gâché. Dans un geste maladroit du au début d’ivresse, je remis mon t shirt.

« Quoi ? Tous les bons films commencent comme ça. »


Bien sûr, je parlais des films romantiques. Mais, il y avait aussi un autre type de film qui commençait comme ça. Je me rendis d’ailleurs compte de ma bétise et je me rattrapais.

« Tous les bons films romantiques ! »


Pas sûr que ça améliore les choses. Je regardais le pull, et, dans un soupire, je déclarai.

« Hé voilà, il est foutu. Et qu’on ne me reparle pas encore de cette histoire de sel sur du vin. Ca marche absolument pas ce truc. Voilà, j’pensais pas passer une plus mauvaise soirée, et bah si. Merci madame, de rien madame, bravo madame ! »





Eros Vaughan
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________________________________________ 2021-11-14, 18:01




@Michel-Ange Turtles

Eros était pressée. C’était pas souvent mais pour une fois elle n’avait pas traîné pour son service du soir et encore moins pris le temps de boire quelque chose avant de rentrer… Alors Jean lui avait tendu un gobelet à café grande taille lorqu’elle avait franchi la porte et elle l’avait remercié du regard. Fallait avouer que la journée n’avait pas été de tout repos et qu’elle s’était même pris la tête avec un groupe de clients peu avenants ; d’ordinaire, Rosie restait professionnelle au possible ou passait le relais, mais là ça avait dépassé les bornes. Se faire insulter gratuitement, rabaisser physiquement et traiter comme un objet, ça allait bien cinq minutes : si elle avait l’air mignonne et sans défense, ce n’était que d’apparence. Et malgré le risque de perdre son emploi, la blonde avait fini par craquer tout comme son plateau l’avait fait sur la tronche de cet abruti fini.

Pu… rée que ça lui avait fait du bien !

S’en était suivi une espèce de laïus à son encontre dont elle n’avait pas entendu la fin car son patron, Aloïs, avait posé sa main sur son épaule et aimablement pris le relais. S’il avait été question de la virer après cette incartade, Eros n’en entendit pas parler et le groupe d’indigents déguerpis de l’endroit sans demander son reste ! Elle n’échangea qu’un regard avec Tribberhood, reçu un clin d’œil de Jean, et continua alors son service comme si de rien était. Elle ne serait sans doute pas virée aujourd’hui - après tout elle était totalement dans son droit ! – mais ce petit conn*rd avait fait monter sa tension à 18 et ça ne descendait pas.

Les aiguilles avaient tourné au ralentit tout le reste de l’après-midi, la rendant aussi interminable qu’un monologue de leur ancien maire – Hadès – et lorsqu’enfin l’heure avait sonnée de nettoyer l dernière chaise et passer un tantième coup de balais… Rosie avait poussé un soupir de soulagement. Pas fâchée de retourner à la maison ! Dommage que Simon n’y soit pas, comme elle enchaînait le service du matin, il passait la nuit chez sa voisine de pallier, slash propriétaire, slash vieille commère de l’immeuble. À chaque fois qu’Eros lui demandait, elle rechignait faussement mais adorait s’occuper du petit garçon ! D’ordinaire c’était Sebastian qui s’en chargeait mais ces derniers temps il était pas mal occupé, une vague histoire de boutique en compagnie d’un bon ami à lui…

Expirant un soupir agacé, Rosie resserra son écharpe autour de son cou et avala une nouvelle gorgée de la boisson chaude ; ça, ça faisait du bien ! Y’avait vraiment rien de mieux pour le moral après une journée pourrie à souhaits.

Avançant au milieu du trottoir, elle se retrouva brutalement percutée par un individu qui sortait de nulle part ! Si si, littéralement ! Elle l’avait vu ! Enfin, plutôt, non elle ne l’avait pas vu approcher, mais c’était tout comme ! En tout cas, ce qu’elle sentait désormais, c’était les gouttes de son café en train de dégouliner le long de ses doigts suite à l’impact et…

Forcément, une emmerde en entraînant une autre, elle sentit ses phalanges se mettre à fondre doucement. Légèrement. Mais suffisamment pour lui faire lâcher le précieux sésame qui alla directement s’écraser sur le sol, répandant son contenu dans un ultime sursaut de vie.

Plus. De. Café. Y’avait… Plus de café.
Gâché. Foutu. Étalé là, parterre, comme si de rien était !
Comme s’il n’avait jamais existé !!! Mais pour Eros, il existait, ce café !

Bordel, qui était le monstre qui… Mais, minute, pourquoi il était torse nu celui-là ? O_o

Elle avisa du café sur le sol, puis du pull, du torse, du pull, du torse, de la bouteille à la main, du pull, du… Oh bon sang, est-ce qu’elle était tombée sur l’alcoolo du coin ?! Une fois qu’il eut remis son tee-shirt, Rosie cligna plusieurs fois des paupières et tenta de retrouver un semblant de suivi d’événement. Café. Vin. Pull. Percuter. Ah oui, il lui était rentré dedans ! Restait à savoir pourquoi il lui parlait de films romantiques… Il avait bu jusqu’à quel point, ce type-là ?

« Déso… »

Mais il l’interrompit avant même qu’elle ait pu dire quoi que ce soit. Son haleine, à proximité, sentait l’alcool. Il était en train de se saouler au vin rouge ? Eh bah ça n’enlevait pas la vue qu’elle sache !

« Dites donc, faudrait veiller à regarder devant soi même quand on picole ! »

Ça leur aurait rien couté s’il avait seulement levé les yeux de son goulot, celui-là ! Et puis il se prenait pour qui là ? Il la rendait responsable de sa soirée pourrie ?! Mais genre ! Il avait pas eu sa journée à elle, de quelle droit il commençait direct à lui taper sur le système ? Pouvait pas juste s’excuser et continuer sa route ?! Il voulait un plateau sur la tête lui aussi ? On ne gâchait pas du café comme ça ! Et on s’abstenait de se promener la bouteille ouverte si on voulait pas se retrouver tâché de ce qu’elle contenait !

Respire, Eros !

« ”Bravo madame” ? Tu t’es pris pour quoi exactement ? C’est toi qui a commencé et renversé mon café ! »

Ou pas. Oui, c’était un peu obsessionnel chez Rosie… Une histoire de manque, toussa toussa. Elle désigna le sol où une légère vapeur continuait de flotter, vestige d’une savoureuse boisson gâchée.

« T’as aucune idée de la journée de merde que je viens de passer alors tes reproches à deux balles, tu vas te les garder là où je pense ! Et si tu sais pas comment on lave tes affaires, t’as qu’à pas les porter ! »

Ouais enfin, il l’avait retiré, justement. Problématiquement, même. Il avait pas froid d’ailleurs en tee-shirt comme ça au milieu de la soirée ?! La nuit était déjà tombée depuis un moment, qu’est-ce qui n’allait pas dans sa tête ?

L’alcool, ce cher ami. Ennemi de toujours. Ça donnait le sang chaud, c’était sûr !

« Ton film romantique il est moisi, comme ta technique de drague là. Ça existe pas dans la vraie vie ce genre de trucs ! Sinon, y’a bien longtemps qu’on aurait de la musique en arrière-plan à chaque fois qu’on rencontrerait quelqu’un ! »

Mais pourquoi elle racontait ça ? Ça allait pas dans sa tête no plus ou quoi ? Fallait vraiment qu’elle aille se coucher ! Et avec un autre café, du coup, moins bon que celui de son boulot. Moins chaud. Moins préparé avec attention. Moins…

Rien que d’y penser, ça la rendait furax. Rosie se pinça l’arête du nez, expira à fond et se ressaisit.

« Donc, merci mais non merci, jette ton pull si t’es pas content. Non, mieux : jette ta bouteille ! T’as du bol que j’te demande pas de me rembourser le gobelet que tu viens de gâcher avec ta mauvaise humeur ! »

Mauvaise foi, mauvaise foi… Mais qu’importe. Bien décidée à passer à autre chose, Eros s’avança et bouscula du bras le malotru en le contournant. Vite, qu’elle le chasse de sa vue et de ses pensées lui, sa bouteille, son pull, son tor…

FLOUUUUUSH !

Rosie partie lamentablement en arrière, le talon de ses bottines ayant décidé qu’entrer en collision avec des feuilles mortes humides, c’était comme jouer à la patinoire ! Bordel, mais c’était pas un peu fini la poisse là ?!!

Karma – 1. Dignité – 0.



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________________________________________ 2021-11-15, 12:08


         
Bravo! Un sweat tout neuf!
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Je vacillais. Mon regard un peu vitreux me fit arquer un sourcil. Non mais elle était malade celle là ou quoi ? Qu’est ce qui lui arrivait à me crier dessus comme un vulgaire personnage ? Refoulant un petit rot, je l’écoutais me gueuler dessus, et je faisais un moulinet négligent avec la main. Ca signifiait que ce qu’elle disait, j’en avais plus ou moins rien à carer.

« On a tous nos problèmes t’sais. C’est pas la peine de m’raconter ta vie ! Et j’sais m’servir d’une machine à laver ! Morue va ! »


Et ça montait dans les tours. L’insulte, « Morue va ! » je l’avais vu dans Dikkenek, un super film belge. Elle continua à crier. Visiblement, l’insulter ça suffisait pas. Mais je pouvais pas faire mieux pour elle. L’observant avec un visage digne d’un meme ; je restais les mains sur le hanches, faisant gauche droite très légèrement pour signifier à quel point ce qu’elle me disait ça ne m’affectait pas.

« Et j’te draguais pas ! T’es une grande malade toi ! Tu t’estimes méga belle ! C’est un peu fortiche ça ! Si on était dans un film, ca serait cool parce que tu ferais tous les dialogues ! J’ai jamais rien entendu de plus débile ! Ouais c’est ça, va hurler sur d’autres hé ! »


D’un mouvement sec de la main, je lui signifiais du vent. C’était très bien. C’était parfait, qu’elle dégage. Où avais-je mis ma bouteille. Fronçant les sourcils, je regardais sa silhouette s’en aller, persuadé que c’était elle qui m’avait fait cette coquinerie. J’allais encore devoir gueuler. Pourtant, j’aimais pas ça, pourtant, j’avais des regrets, pourtant…
Mes yeux s’écarquillèrent, mon mutagène s’activa alors. Me prévenant d’un danger, il fit bien plus en dégageant des protéines dans mon sang qui avait pour but d’améliorer mes capacités physiques. Mon ivresse partit légèrement. Mais ce n’était pas le plus grave, comme au ralenti, je la vis chuter. Me penchant en avant, je la rattrapas d’extrême juste, son corps contre mon t-shirt. J’observais son visage, fin, avec une mine assez perplexe.

« C’est moi qui boit, c’est toi qui tombe. »


J’avais une mine assez grise, car je n’étais plus sous l’effet de l’alcool et je regrettais déjà mon comportement. Une légère migraine s’en suivi. Je restais là, quelques secondes, elle dans mes bras, quand soudain, une musique retentit.
Je restais quelques secondes, j’avais envie de rire.

« C’est mon téléphone. On doit essayer de m’appeler. »


En effet, ce dernier vibrait. Relevant avec soin la jeune femme, je vis qu’il s’agissait d’un de mes frères et j’appuyais sur la touche verrouillée pour que la sonnerie s’arrête. Si c’était urgent, il rappellerait.

« Euh… Je… comment dire. »


Je suis désolé. Penaud, j’avais honte de moi. L’ivresse était parti à cause de ce foutu mutagène, mais l’étape suivante, les regrets et la migraine venait juste d’arriver. J’avais juste espérer avoir des regrets chez moi, dans mon canapé, loin d’elle. Sans prénom ni numéro, pour passer à autre chose. Mais là, j’étais plus ou moins au pied du mur.

« Je suis désolé. »


Je ramassais le gobelet ; avec une lenteur infinie. Je relevais la tête.

« Je t’en paie un autre ? »


Attends. Deux minutes. Elle m’avait quand même crier dessus !

« Dans un Café écolo ? Là où on apprend à pas jeter les gobelets par terre ? »


Je me mis à… ricaner. Mais c’était vraiment de l’humour potache cette fois-ci. Pas sur qu’elle passe à autre chose si facilement, surtout qu’elle ne voyait qu’un homme ivre, malpoli et méchant. Car, oui, j’avais été méchant. Mais en même temps, j’avais la peur au ventre de la journée de demain. Et quand on avait peur, on devenait méchant, simple réflexe animal.




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________________________________________ 2021-11-20, 01:17




@Michel-Ange Turtles

Mais il était pas bien dans sa tête ce type-là ou comment ça se passait ?! Eros avait l’impression d’avoir affaire à un adolescent tant par l’attitude que par les semblants d’insultes qu’il lui rétorquait ! Au moins lui avait-il évité l’éternel couplet sur les péripatéticienne que la plupart des hommes semblaient affubler les femmes dès qu’elles leur rentrait un peu dedans… Si elle n’avait pas été en situation d’emmerdement extrême, Rosie aurait sans doute reconnu l’effort. Ce n’était pas tous les jours qu’on vous insultait pas directement au nom du plus vieux métier du monde ! En revanche, attaquer le physique, c’était petit et bas. Très bas même. Comme ce sol qu’elle s’attendait à percuter à tout instant.

Sauf qu’il ne vint pas. Le sol, pas autre chose. Le trottoir ne rencontra jamais sa nuque et aucune histoire d’amour n’en émergea dans une gerbe de sang ! En revanche, ce qu’elle rencontra, ce fut un torse assez impressionnant et un tee-shirt décidément pas assez couvrant. Pour la saison, hein, pas pour autre chose !

Mais. D’où. Il. La. Touchait. CELUI-LÀ ?!!!!!

Passées les premières secondes de surprise – encore – la blonde eut un flot d’émotions qui la traversa de part en part, l’empêchant de choisir laquelle sortir en premier. De la frustration d’avoir chutée ? De la colère à cause de ses paroles ? De l’agacement de passer pour la pire des quiches auprès d’un tocard alcoolisé ? De la stupeur face à la rapidité de ses réflexes ?

Oui, tiens, d’ailleurs, ça sortait d’où ça ?! Comment il avait fait pour la rattraper aussi vite alors qu’il était même pas capable d’aligner deux pas sans rentrer dans quelqu’un ? Il s’était passé un truc supranaturel ou quelque chose du genre ? C’était lui qui avait mis les feuilles là et qui s’entraînait toute la soirée à rattraper les gens ? Non, redescend un peu Eros, n’exagère pas, y’avait que les fous pour faire ça. Mais qui lui disait que ce mec était pas fou ?!

Elle allait lui rétorquer une réplique bien sentie lorsqu’une musique la coupa dans son élan à l’instant même où elle croisait le regard de l’inconnu. Qu’est-ce que… QUOI ?! Mais d’où elle sortait encore cette musique, là ? Le karma avait décidé de se foutre de sa tronche jusqu’à quel point exactement ?! Ça n’existait pas les musiques de fond dans la vie réelle, que dalle, nada, ça n’avait absolument rien à faire là et encore moins en ce moment ! Alors pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce qu’il se passait, bon sang de bonsoir ?!

« Oh… Le téléphone, oui, forcément. »

Y’avait pas d’autres explications, é-vi-de-mment, et c’était sans doute bien mieux ainsi. Rosie se ressaisit au possible, faisant mine de nettoyer le bas de sa veste tandis que la sonnerie se coupait et que cette musique – digne d’un film romantique, elle ! – disparaissait à jamais de ses oreilles. Un court instant son cerveau avait vraiment cru à une coïncidence digne d’un scénario de film de noël et elle se sentit encore plus stupide d’y avoir ne serait-ce que pensé. Une vraie midinette quand il s’agissait des réflexes. Quelle idiote.

Un silence s’installa. Peut-être qu’il était temps de fausser compagnie à cet alcoolique malpoli pour rentrer à la maison dormir un peu ? Aloïs n’était pas un patron pénible mais mieux valait être à l’heure au travail ; si elle lui sortait qu’elle s’était couchée tard parce qu’un inconnu l’avait énervée sur un trottoir, ça ne serait pas une excuse recevable. Peut-être qu’elle dormirait mieux maintenant qu’elle n’avait pas sa dose de caféine du soir ? Ouais, mais avec la tension remontée comme un coucou à cause de lui, y’avait peu de chance qu’elle parvienne à fermer l’œil. Au mieux elle rêverait de toutes les manières possibles pour le faire tomber lui, au pire… Elle l’oublierait sitôt le premier bloc passé et se contenterait d’un Starbucks pour combler son addiction.

Eros s’apprêtait à fausser toute compagnie lorsqu’il la surpris à nouveau en… S’excusant ! O_o Bah voilà, c’était pas si compliqué, non ?! Un oscar, un diplôme de politesse et au revoir monsieur ! Que demander de plus ?

Peut-être de ne pas être intriguée par sa mine déconfite et… Sincère ?

« De ? »

La question sortit de sa bouche plus vite qu’elle ne l’aurait dû, prise de court par ce chagement radical d’orientation de conversation. Y’avait même pas deux minutes il lui criait dessus comme un poissonnier et voilà que son ton était redescendu – comme son taux d’alcoolémie, visiblement – pour sembler bien plus normal. Et un peu plus… Triste, aussi ? C’était à y perdre la tête. Elle avait l’habitude de suivre des changements d’humeurs aléatoires et rapides, elle vivait avec un enfant de quatre ans pour rappel, mais là… Ça la dépassait un peu. Beaucoup.

S’eut au moins le mérite de faire redescendre la pression.

« Tu crois pas que t’as assez bu pour ce soir ? »

Rosie haussa un sourcil, fixant le gobelet désespérément vide de toute trace sombre… Et s’en saisit allègrement.

« Mais j’connais un bar plutôt pas mal dans le coin, si tu veux te rattraper. C’est toi qui invite. »

Hors de question d’aller boire un café dans un autre endroit que le Sherwood, ce lieu était le temple de la graine torréfiée et elle ne pouvait plus s’en passer. Mais il était fermé vu qu’elle était là et que du coup… Y’avait plus de barmaid à cet horaire.

Après deux trois pas dans une direction, elle fit volte-face pour toiser l’inconnu en tee-shirt qui n’avait pas bougé de sa place.

« Qui sait, ils peuvent peut-être t’apprendre à boire sans en renverser partout sur ton pull ? »

Un sourire accompagna sa réplique, avant qu’elle ne l’efface en se rendant compte qu’elle n’avait aucune raison d’être agréable avec ce gars. Mais alors pourquoi avoir accepté aussi vite ? Facile : il l’avait prise par les sentiments. Lui proposer de lui payer un café, c’était genre dans le top five des phrases qui la faisait direct foncer tête baissée ! Bon, Eros ne lui dirait pas, mais tout de même il avait fait fort. Il n’était pas encore trop tard niveau horaire – si – elle pouvait bien se permettre un léger détour ? Juste petit. Quelques minutes. À peine. Promis.

(ou pas)

Puis elle avait genre une myriade de questions qui lui trottaient dans la tête, se serait peut-être l’occasion de les poser ? Au pire il ne répondrait pas et filerait en courant, au mieux elle choperait des réponses ! Comme par exemple…

« Comment t’as fait pour me rattraper ? T’as genre une super vitesse ou quelque chose comme ça ? Ou t’as juste fait exprès de me faire tomber pour pouvoir frimer derrière ? »

Elle lui avait peut-être pardonné de lui avoir crié dessus puisqu’il lui avait évité un séjour aux urgences, mais il l’avait aussi empêché de mater quelques pompiers qui seraient venus s’occuper d’elle… Donc fallait bien compenser. Un peu.

Après tout, il était pas si moche cet inconnu alcoolique.
C’était tout le contraire même.



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________________________________________ 2021-11-22, 13:19


         
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Je restais la main tendue, l’air de rien. J’étais un peu perdu dans mes pensées, je l’observais sans trop vraiment la regarder. Ma vie en ce moment s’était résumé à des départs, des abandons et des enterrements. Et des conneries aussi. Mais ça c’était qu’un détail. Et pour la première fois depuis très longtemps, je sentis une boule naître au creux de mon estomac. Elle avait accepté mon invitation. Au départ, j’avais balancé ça, comme ça. M’attendant à un refus, j’aurai pris la direction de chez moi et je me serai coucher pour me réveiller quand mon corps en aurait décidé. Enfin, non, car je devais me lever tôt, très tôt pour la mission de demain.

« Que… Hein ? »


Renverser quoi ? Sur mon pull ? Ah ! Tout se remit correctement, lentement dans mon cerveau et je me mis à plisser des yeux, assez pensif. Un peu perdu, j’étais dans ce stade de l’alcool qui vous donne un peu l’impression de simplement flotter, sans l’ivresse qui l’accompagne.

« Oui, bien sûr. Je sais boire. »


Pourquoi j’avais dit ça ? D’ailleurs. Pourquoi je lui parlais ? J’étais plus ivre. Elle était beaucoup trop jolie pour moi. J’avais toujours eu ce problème avec les jolies filles. Je remis rapidement mon pull et je baissais les yeux. J’avais un bonnet non ? J’étais parti avec un bonnet. J’avais plus de bonnet. Pourquoi j’étais si concentré sur ce bonnet.

« T’as perdu un bonnet. »


Je désignais elle, en la pointant du doigt. Malheureusement, mon doigt se dirigea vers sa poitrine. Bah quoi, c’était là qu’on montrait les gens avec le doigt quand on les désignait, même si maître Splinter disait que c’était pas poli. Me rendant compte de l’absurdité de mes propos, je devins tout rouge. J’allais saigné du nez, je le savais, si ça continuait comme ça. Il me fallait de l’alcool. Mais la bouteille était vide. J’étais dans la merde.

« C’est pas ce que je voulais dire. J’ai perdu mon bonnet… Pas euh… le bonnet. Ton bonnet quoi. Euh tu vois ce que je veux dire. »


Du style, on se connaît pas et je te dis que t’as moins d’meules. (Classieux rémi.) Je passais ma main derrière la nuque, toujours campé sur ma position, j’avais pas tellement envie de bouger. C’était mal parti, ça continuait mal et j’étais bien parti pour tout gâcher. Mais bon, elle avait fait des efforts, alors moi aussi je devais en faire.

« J’ai pas de super-vitesse. Je t’ai juste rattrapé parce que tu tombais, et j’étais à côté c’est tout. »


J’haussais les épaules, mentant ouvertement. C’était fou comme c’était si facile de mentir. J’allais pas lui dire que j’avais des pouvoirs. C’était hors de question, j’aimais pas que les gens soient au courant de ce genre de chose. Les expériences qu’on avait fait sur mes frères et moi quand nous étions des tortues m’étaient encore resté en travers de la carapace.

« J’veux bien boire toi ! »


J’avançais, un pas. Puis deux. Finalement je m’arrêtais à nouveau, me pressant l’arrête du nez pour calmer ma tension arterielle.

« Je veux dire, Je – veux – bien- aller – boire – un – verre – avec – toi. »


J’avançais d’un pas puis deux. Depuis combien de temps cette situation durait ? Depuis combien de temps j’étais si maladroit avec les filles. Ca devait changer ! Ca devait cesser.  Je devais me motiver. Changer d’attitude, de comportement. Changer. Il le fallait. Je devais me reprendre en main, totalement, et ça commençait maintenant.
Je me mis une grande gifle dans la figure, qui me fit vaciller moi même.Puis, je me redressais, reprenant mon courage à deux mains pour tout expliquer. Tout lui dire, sans mensonges. 

« Oui, j’ai des pouvoirs. J’ai des réflexes surhumains. Et j’ai aussi du mal à parler aux filles qui me plaisent et que je trouve jolie, donc je dis de la merde. Et demain, je vais partir en mission dangereuse, et je risque mourir. Et j’ai rien à perdre, et personne va me pleurer. Mais là, aujourd’hui, maintenant. »


J’avançais. Je devais être effrayant mais je m’en cognais complètement. Je pouvais parler librement ! Quelque chose venait de s’ouvrir en moi.

« Aujourd’hui maintenant, j’ai envie d’aller de l’avant. Alors, je prends ça comme un signe du destin. On va aller boire un verre, de café ou de ce que tu veux, on va parler, on va rire, on va blaguer, je vais te donner mon numéro après s’être bien marré, et on recommencera. D’abord tu trouveras ça complètement idiot et t’auras peur de moi, mais tu finiras pas aimer ça et plus pouvoir t’en passer ! »


Je levais le doigt, sur de moi, et je me mis à marcher. Rapidement, je la dépassais, mais qu’est ce qui m’arrivait. Après plusieurs pas devant elle, je me retournais.

« On va où déjà ? »



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Merci madame, de rien madame, bravo madame. [Fe] - Eros _



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