[WHAT-IF] "Et si de nouveaux dieux se battaient contre Chronos ?"
Il y a quelques années, le monde se préparait au Ragnarok. L'ultime bataille contre Chronos. Les dieux s'armaient. A Storybrooke, la Magic League en faisait de même auprès d'Héphaistos. Sur Terre, l'humanité était témoin d'une étrange et menaçante Lune Noire dans le ciel.
Et puis... le Ragnarok n'arriva pas. Presque oublié.
Jusqu'au jour où Chronos attaqua. Les dieux se firent massacrés. Mais Hyperion n'avait pas tiré toutes ses cartes. Une dernière demeura : de nouveaux dieux.

Voilà comment cette réalité se mit en place :

Storybrooke était calme. Au départ, ça a toujours été le cas, mais en presque dix ans de magie et de bazar sans aucun sens, dire que Storybrooke était calme était impossible. Surtout pour Léon, qui s'était réveillé récemment dans cette réalité. Pauvre garçon des étoiles, qui ne parlait même pas anglais, perdu en ville avec des souvenirs effrayants, qui cherchait son chemin avec son pouvoir qui lui permettait de voir le ciel sans limite, son seul repère.

Mais aujourd'hui, Storybrooke était calme. Et c'était encore plus effrayant que lorsqu'elle ne l'était pas. Positionné au centre-ville, Léon n'arrivait pas à détacher ses yeux du ciel. Ce pour quoi il était présent ici, selon le plan de Dyson Parr. On lui avait dit que tant qu'Héphaistos ne reviendrait pas leur donner le signal, il était inutile pour Léon de se casser le cou à regarder le ciel, qu'il pouvait attendre avant de chercher dans les étoiles. Mais l'anxiété l'empêchait de regarder ailleurs.

Dyson, assis à côté d'une des sorties de la ville, aux limites de celle-ci, avait bien moins de mal à cacher ses angoisses. D'accord, il avait peut être profité de la situation pour piquer dans la boutique d'Aster, pour avoir assez de chocolat à grignoter en attendant Héphaistos, mais après tout, si travailler pour lui n'avait pas ses avantages (surtout à la veille de la fin des temps), alors à quoi bon ? Et surtout, voler du chocolat, c'était ça qui lui permettait aussi bien de cacher ses angoisses : Dyson était EXTREMEMENT angoissé.

Il y a encore une semaine, la Magic League n'existait plus depuis quelques années déjà. Et puis Héphaistos était revenu, avec un discours du genre "tu te souviens de ce que je t'ai demandé à l'époque avec la Magic League contre Chronos ? C'est pour maintenant en fait !". Dyson n'avait pas vraiment eu le choix : non seulement parce qu'il avait déjà proposé à Héphaistos, et donc à Olympe, l'aide des super-héros à l'époque, et surtout parce que de toutes façons, ce Ragnarok les concernait tous. Alors en une semaine, ils avaient de nouveau recruté les anciens super-héros de la ligue, en ont recruté de nouveaux parmis les habitants de Storybrooke qui voulaient se battre, et Héphaistos avait forgé des équipements pour tout le monde. Certains habitants de Terre-2 étaient même venus les aider. Une organisation qui avait l'air assez fantastique, mais ça avait de quoi rendre... tendu.

Mais pas le temps d'avoir peur. Le temps d'un plein de chocolat, et Héphaistos apparu en face de Dyson. Celui-ci jetta le chocolat rapidement (ne faites pas ce genre de choses dans la nature), et se leva.

On y est ? Demanda-t-il naturellement.

Héphaistos lui fit signe positivement de la tête. Il lui tendit la main, et Dyson la lui prit. Je me suis installé dans le clocher de la ville.

Ils disparurent alors, pour réapparaitre derrière la grande horloge de la tour de la ville, dans laquelle était installé tout un poste armé caché. Maintenant qu'il avait rempli sa part du plan, Héphaistos repartit continuer ledit plan de son côté. Dyson leva un doigt dans son oreillette.

Lisa, Léon, Storybrooke. Héphaistos est arrivé, je suis positionné. Vous savez ce que ça veut dire.

Que les dieux ont réussi à emmener la guerre à Storybrooke, compléta Lisa. La ville a été évacuée sur Terre-2, pour ceux qui ne se battent pas en tout cas. La Magic League est positionnée dans les avions d'Héphaistos en vol stationnaire, Violette les a rendu invisible. Les autres combattants de Storybrooke sont tous prêts dans les égouts.

Lisa changea alors de langue, passant de l'anglais au français : Léon, garde les yeux vers la Lune. Quand ils franchissent le perimètre, tu peux donner le feu vert à Dyson.

Léon hocha la tête avant de se souvenir que l'outil de communication ne leur permettait que de s'entendre, pas de se voir. Oui, dit-il alors simplement, en français.

Alors un silence s'installa à nouveau. Pendant un long moment. Dans le ciel, dans les sous-sol, sur la place de la ville, dans la tour de l'horloge... tout le monde retenait son souffle. Pendant une minute. Puis deux. Puis de plus en plus.

Et Léon commença alors à regarder ailleurs. Dyson, qui le voyait, sursauta. Léon, ne quitte pas la Lune des yeux ! Lui rappela-t-il, parlant vaguement français.

Je ne les vois plus, prononça Léon dans un souffle inquiet.

Toute l'armée de Storybrooke eut un frisson angoissé. Comment ça tu ne les vois plus ?? On a une première ligne sur la Lune, tu as le pouvoir de voir toutes les étoiles, comment tu peux ne plus les voir ?? S'écria Lisa, luttant pour ne pas céder à la panique.

Il n'y a plus personne sur la Lune, essaya Léon d'articuler en anglais, qu'Alexis lui apprenait ces derniers mois.

De nouvelles secondes de silence, le temps que tout le monde réfléchisse pour rebondir sur cet imprévu de taille. Par la pensée, Dyson essaya d'invoquer Héphaistos, le dieu qui avait géré les opérations des Storybrookiens avec lui, mais celui-ci ne se montra pas.

OMEGA, tourne tes satellites vers le système solaire. Scanne toutes formes de vie.

L'IA répondit trop rapidement à son gout. Je vous rappelle que je ne peux pas détecter les dieux, ils ont toujours été invisibles à mes radars. Cependant, je ne détecte personne d'autre, monsieur.

Sans la Lune, les avions sont en danger, essaya à nouveau Léon de parler.

Lisa comprit rapidement. Il a raison, Violette a beau nous rendre invisible, si on fait face aux armées de Chronos en premier, sans la distraction de la division lunaire on va se faire laminer !

Ok. Supergirl, Superman, vos équipements devraient vous permettre de résister à l'espace. Utilisez vos pouvoirs pour vous rapprocher de la Lune le plus rapidement possible.

ILS SONT LA ! Cria Léon.

Supergirl et Superman quittèrent les avions, et le champs d'invisibilité de Violette : ils furent les premiers à mourir.

Les armées de Chronos s'abattirent à Storybrooke, la guerre ayant été amenée ici comme convenu dans leur plan pour défaire le titan de ses forces. Cependant, rien ne s'était déroulé comme prévu. La distraction prévue sur la Lune a été détournée, et Chronos est arrivé en ville avec son armée comme une météorite. La majorité des avions se crachèrent. La guerre commença à Storybrooke et au bout seulement de 5 secondes, le plan élaboré était mis à mal.

Ils sont là, le piège n'a pas marché ! Attaquez ! Que quelqu'un mette Léon à l'abris !

Dyson appuya sur un bouton, et le sommet de la tour de l'horloge s'effondra pour dévoiler les canons construit par Héphaistos. Un canon sonique se dirigea vers les premiers ennemis, envoyant une vague puissante d'ondes sur eux.
Frozone et Wonder Woman depuis les avions de la ligue, et Jack Skellington et les jumeaux Byrom des sous sols débarquèrent sur la place du centre ville pour protéger le jeune Léon.

Les super-héros parvinrent enfin à sortir des avions remplirent les rues avec le reste des Storybrookiens pour faire face aux armées de Chronos. Ce fut un véritable massacre des deux côtés... mais surtout pour celui de la ville. Dyson, depuis sa tourelle armée, continuait à faire de son mieux pour repousser l'ennemi, jusqu'à ce qu'une créature colossale ne lance le sommet entier d'un bâtiment sur lui, détruisant l'installation.

Dyson !! Hurla Lisa en voyant le spectacle.

Puis, Elasti-girl sortit du nuage de poussière avec de grandes jambes, et son fils dans ses bras, déposant Dyson sur la place du centre ville. Merci maman... marmonna-t-il.

Pourquoi Chronos est là sans les Dieux ?? S'écria Lisa.

Léon tourna autour de lui. Il eut l'air encore plus anxieux. Je ne vois aucun dieux, dit-il simplement sans oser dire à haute voix ce qu'il pensait que ça voulait dire.

Mais tout le monde le comprit rapidement. Surtout lorsque Chronos apparut, avec ce visage triomphant, inquiétant.

Comment sommes-nous censés combattre cet homme s'il a réussi à tuer les Dieux ? Demanda Skellington dans la foule autour de Léon.

Une lumière brilla au milieu du groupe de combattants, et lorsque celle-ci se mit à disparaître, la silhouette d'un homme, l'air grave, se dévoila.

C'est qui ce type ? S'écria Frozone.

Hypérion, comprit Dyson, voyant en lui renaître une once d'espoir.

Le père des dieux ?

Lisa se pencha vers lui. C'est leur oncle en fait, si j'ai bien compris.

Tu ne priveras pas cet univers de ses dieux ! Déclara Hypérion avant de claquer des doigts.

D'abord, rien ne se passa. Puis, Léon se fit entourer par une lumière dorée. Et dans la foule, bien d'autres lueurs perçaient les nuages du combat.

Chronos... voilà les nouveaux Dieux de l'Olympe !

Lorsque Léon recouvrit enfin la vue, il fut d'abord prit d'un vertige. Pas parce qu'il se sentait faible... non c'était tout le contraire. Il se sentait trop fort, comme jamais auparavant, et ça le destabilisait grandement. De nouvelles informations se bousculaient dans son esprit. Les auras de ceux qui l'entouraient pour commencer, qui envahissaient sa tête.

Puis un arc apparu dans sa main. Lui qui n'avait jamais tiré auparavant sentait qu'il saurait parfaitement s'en servir. Lisa fit les gros yeux.

Est-ce que c'est l'arc d'Artémis ?!

Léon, confus, se tourna vers Hypérion. Celui-ci lui fit un signe de respect de la tête. Bonjour à toi, dieu de la Lune et de la Chasse.