« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
«Every move you make, every vow you break, every smile you fake, every claim you stake : I'll be watching you »
Ce n’était que quelques temps après cet horrible événement… Depuis le dôme il s’était passé quoi… des jours ? Des semaines ? Des mois ? Je ne savais pas trop… Une chose était certaine, ça faisait longtemps, bien trop longtemps, que je n’avais plus vu Regina. Elle avait beau avoir fait des erreurs tout au long de sa vie, avoir été la méchante Reine et m’avoir abandonnée derrière ce dôme au profit du reste de la ville, il n’en restait pas moins que dans ma tête, elle était ce qui se rapprochait le plus d’une mère… Elle avait été l’une des premières dans cette ville à vraiment me donner ma chance, elle m’avait accueilli chez elle, m’avait offert le gîte, le couvert… et son amour peut-être… je ne savais plus trop, j’étais juste totalement pommée… David m’avait accueilli chez lui à bras ouvert… on avait même réaménagé son appartement pour que j’y ai mon espace personnel. Il était adorable, il était plus que mon beau-frère, il était mon frère ou ce qui s’en rapprochait le plus. Tous les jours, il tentait de me redonner le sourire et je devais bien dire que cette petite colocation que nous formions m’aidait à me sentir mieux… Mais ce n’était que du temporaire… Bientôt je partirais… Je le savais déjà, même si lui, l’ignorait. Je ne savais pas pour où, mais je ne pouvais décemment pas vivre toute ma vie avec mon frère… il était temps de quitter le nid, de prendre mon envol… peut-être de découvrir qui je suis aussi mais tout ça arriverait plus tard, il n’en était pas question à ce moment précis.
J’avais eu besoin de sortir, de prendre l’air, de me dégourdir les jambes et de penser par moi-même. La nouvelle s’était assez vite répandue en ville : Regina avait perdu sa fille et nombreux étaient ceux qui me demandait à tous les coins de rues comment j’allais. Pire, certaines me tapaient dans le dos, un sourire faussement triste pour me dire « allez, souris, t’es bien plus jolie quand tu souris ». J’avais horreur de ça, j’avais horreur de la pitié des gens et horreur qu’on me dise ce que j’avais à faire, surtout quand il s’agissait de m’occuper de MES sentiments. Je savais me gérer seule, j’étais une grande fille, j’avais pas besoin d’un pauvre type qui m’ordonnait de sourire pour sourire. J’avais donc préféré allé me balader dans les bois, mais pas longtemps, car ils étaient eux aussi bien trop bondés par moment. J’avais fini par le quitter pour aller… au cimetière… Ouais je sais, c’est étrange mais c’était comme ça et puis… honnêtement… y’a-t-il endroit plus calme que le cimetière ? Le fossoyeur est pas du genre bavard, les morts sont ce qu’ils sont et les gens en deuils se renferment sur eux même… Sans compter que le cimetière de Storybrooke est rarement visité. En poussant les grilles, j’avais vu au loin une blonde devant une tombe… il n’y avait qu’elle… tant mieux. Je me dirigeais vers l’extrémité droite du cimetière, y posait mon sac à dos et m’assit dans l’herbe. La tête dans les mains, j’avais besoin de réfléchir…
Je ne sais pas trop à quel moment cette idée saugrenue m’est passée par la tête, mais j’avais fini par prendre un bâton pour dessiner ma tombe dans la terre. « Ci-gît Alexis Enora Child, morte avec ce foutu dôme »… J’aurais bien voulu marquer « Enora Alexis Child » car, même si peu de gens le savait, c’était Enora mon vrai prénom… pas Alexis, qui n’était que le second. C’était Regina qui avait voulu inverser, en signe de nouvelle vie, dans une nouvelle famille… et j’avais accepté… Alors aujourd’hui, j’aurais bien eu envie d’inverser de nouveau, de lui montrer que je ne lui appartenais plus, que mon prénom c’était Enora… mais je me souvins que c’était pas elle qui était morte avec le dôme… Enora était morte le jour où j’avais accepté de m’appeler Alexis… et Alexis était morte avec le dôme… J’étais qui maintenant ? Rien du tout, c’est ça ? C’était à ce moment précis que j’avais craqué, que toutes les larmes que je retenais dans ma gorge depuis des semaines avaient décidé de se déverser. Là, seule, comme à mon habitude. J’aimais pas trop craquer devant les gens, ça m’avait déjà gêné de le faire devant David… Ici j’étais seule, j’étais bien… Enfin… presque bien…
Une brindille avait craqué derrière moi et en me retournant, j’avais vu la blonde qui me toisait en contre plongée. Ben oui, elle était debout, j’étais assise, difficile de se regarder à hauteur d’yeux… Je m’étais arrêté instantanément de pleurer, ravalant ma tristesse avec douleur. Elle formait une boule dans ma gorge. On pouvait décidément pas me foutre la paix… J’avais ressuyé mes larmes d’un revers de manche en ne la quittant pas des yeux. Je savais absolument pas ce qu’elle me voulait et son visage ne me disait absolument rien :
- Oui ? C’est pour quoi ?
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Enterrer le passé...C'était ce que j'étais, partis faire à San Francisco, en compagnie de Pitch, j'avais laissé dérrière moi, toutes les années que j'avais passé, là-bas. Je, n'avais plus l'intention, de les ressasser, éternellement. J'avais promis à Arès, de lui dire tout, et lui en retour, m'avait promit, exactement, la même chose. Dès, à présent, je prenais, définitivement, mon rôle de bras droit. Et, l'assurerais, coûte que coûte. J'avais donné ma parole, et je ne la reprendrais, pas. J'assumerais, mes fonctions, comme il se devait de l'être.
En, revenant, le jour même de mon retour, j'avais été accueillit, par une Louise, paniquée, qui m'avait parlé à une vitesse vertigineuse. Heureusement, que j'avais, réussis à comprendre de quoi, il s'agissait, Apollon, avait encore cassé quelque chose, et nous, nous étions, retrouvé, avec un dégât, des eaux. Honnêtement, ça ne me faisait plus grand chose, j'avais, l'habitude, que la cuisine, subisse, quelques dommages, collatéraux. Il, n'y avait pas qu'elle d'ailleurs, la dernière fois, ça avait été, la salle de bain, de mon frère. Je, l'avais, traité, de boulet, et lui avait dit, qu'il s'occuperait lui même des réparations, dorénavant.
J'avais, voulut, vivre, « normalement », de manière non divine, sauf, qu'avec Apollon, c'était franchement dure. Alors, certes, on, ne serait, jamais à cour d'argent, mais à un moment, j'en avais, un peu marre, de devoir, payer, de nouveaux objets ménagers, ou une nouvelle salle de bain. J'utilisais, donc, la « méthode divine », pour remplacer, ce qui avait été cassé. Ça, prenait, beaucoup, moins de temps, et ainsi, mon frère, pourrait, casser tout ce qu'il voulait. Je, me devais, tout de même de saluer, ses efforts, il savait maintenant, faire tourner, le lave vaisselle, sans toucher, à tous les boutons, et ainsi faire, n'importe quoi, nous progressions.
Et d'ailleurs, puisqu'on parlait, d'Apollon, il avait trouvé, une nouvelle lubie. Je, savais, qu'étant, le dieu des arts, il avait toujours, eu un petit côté, collectionneur, compulsif, et le grenier, recelait, de son « bazzar », comme je l’appelais, il y avait de tout, de toutes les époques. Et, même une immense, villa, ne pourrait, j'en suis sure, pas tout contenir, sans qu'il y en ai stocké au grenier. Mais, là, sa nouvelle passion, c'était les enchères, les grandes ventes aux enchères. Je, l'avais, sermonnée, en disant que ce n'était pas très juste, pour les autres, puisque lui, pouvait, monter jusqu'à des sommes, astronomiques, que personne d'autres ne pourrait payer, et il m'avait rétorqué, que les œuvres, seraient beaucoup mieux, ici, que chez des collectionneurs, privés, qui ne savaient, pas réellement, les apprécier à leur juste valeur, alors que lui si. J'avais, finit, par le menacer, d'expédier, la moitié de son bazzar au différents musée du monde, s'il ne se calmait, pas, et il avait finit, par m'écouter, non sans bougonner.
Il, savait bien, que je ne le menacés, pas vraiment, il me connaissait, trop bien, pour prendre, mes pseudo menace au sérieux. Et, je pouvais, comprendre, qu'il ai envie, d'avoir certaines choses. En, regardant, par dessus, son épaule, je m'étais rendu compte, que je connaissais, très bien tous les objets.
Nous, étions, des dieux, mais, il ne fallait, pour autant, pas croire, que nous avions, passé tout notre temps, sur Olympe, bien au contraire. Ayant, personnellement, une sainte horreur, de la citée, j'avais parcouru, le monde en compagnie, de mon frère et de mes chasseresses, nous mêlant, au commun des mortels. Nous, avions, surtout été là, où l'art, serait le plus susceptible, de se développer. Moi, à vrai dire, tant que j'avais, un terrain boisé à proximité, cela me convenait.
Quoi qu'il en soit, je pouvais, aisément, comprendre, qu'il veuille, avoir, ce qu'il avait inspiré, un peu, comme une trace du passé, de ce côté là, nous étions pareil lui et moi. Aussi, décidais-je, de le laisser, faire, pour cette fois. J'avais, personnellement, d'autres, choses, à faire. J'avais, enterré, une partie, de mon passé, mais, maintenant, je devais en enterrer une autre. Pour, cela, je me devais, de me rendre au cimetière. La tombe, d'Aphrodite, était encore là, je n'avais pas demandé, à Pitch, de l'enlever, même si ma sœur, n'était pas réellement morte. Il, l'avait faite, pour que j'ai un endroit où me recueillir, pour la pleurer, et, je l'en avais toujours remercié. Même, après que je l'ai revu, j'avais continué, de revenir, elle me servait à autre chose. Je, devrais peut-être lui demander de changer l'inscription pour « ci-git les rêves, les espoirs, et les désillusions, de la déesse Artémis ». Un, peu trop pompeux, comme titre, certes, je le reconnaissais.
Annonçant, à mon frère, que je laissais, je pris, la porte, de la cuisine, qui menait, directement, au jardin, et le parcourut, jusqu'à sa fin, afin d'arriver dans la forêt, je n'avais qu'à la traverser, pour aller au cimetière. J'aurais, certes, pu, me téléporter, mais, c'était, une habitude que j'avais prise, et, j'aimais parcourir, la forêt, c'était en quelque sorte, mon « chez moi », j'en étais la gardienne.
Je passais, la porte du cimetière, me dirigeant, silencieusement, vers la tombe de ma sœur. J'avais, beaucoup, de choses, à enterrer, et même, si j'avais toujours, trouvé extrêmement, ridicule, de parler, à quelqu'un qui n'était pas vraiment là. Aussi, me contentais-je, de penser. Ce, n'était, pas à ma sœur, que je m'adressais, c'était, à beaucoup de personnes, je m'adressais, à mon frère, dont, j'avais récemment, rencontré la stupide progéniture, à mes chasseresses...
J'étais, resté, là pendant un moment, seule avec mes pensées, jusqu'à ce que, je ne me mette à « capter » des émotions, elles étaient bien trop forte, pour que je puisse, les ignorer, et pourtant, j'essayais. C'est donc, finalement, à contre cœur, que je me détachais, de ma méditation, pour voir, à qui cela, appartenait, je m'approchais, finalement, d'une jeune fille, au sol, elle avait tracé, sa propre tombe, j'haussais un léger sourcil, pratique peu courante, quoi qu'il en soit, elle releva sa tête, vers moi
- Oui ? C’est pour quoi ?
« Met la en sourdine »
C'était ce que j'avais vraiment, envie de lui dire, de mettre ses émotions, en sourdine, parce qu'elles me gênaient. Sauf, que j'avais promis, à certaines personnes, d'être plus sociable, et moin abrupte, alors, j'allais, devoir, le dire d'une autre manière :
- Tes émotions, sont trop forte, elles m'empêchent de me concentrer, donc, j'ai deux options : ou je pars sans rien dire en te laissant là, ou je cherche à comprendre, ce qui ne va pas. Et malheureusement, pour toi, c'est la seconde option que j'ai choisis
Et, j'étais sacrément, obstinée dans ce genre de moment. Et puis flute, d'accord, je manquais sérieusement de tact, niveau relation sociale, quand il ne s'agissait, pas de régler des affaires interne aux divins, mais, c'était quand même moins, "cash" que ce que j'avais, voulu dire au début.
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La blonde me toisait de toute sa hauteur. Pas de manière goguenarde… plutôt sévère et froide mais je n’arrivais pas à savoir si c’était volontaire ou elle était tout simplement comme ça… Généralement on venait dans un cimetière pour pleurer un être cher… ou soi-même… mais j’avais du mal à croire qu’il y avait quelqu’un d’aussi taré que moi dans cette foutue ville… donc je partais plutôt sur l’idée qu’elle avait perdu un être cher… Un père ? Une mère ? Une grand-mère ? Son chien ? Et puis qu’est-ce que ça me faisait d’abord ? La seule chose importante c’est que son air sérieux devait avoir rapport avec ça… Je commençais à avoir mal au cou à force de regarder en l’air comme une demeurée. Je ressuyais mes larmes d’un revers de manche tout en écoutant ce qu’elle avait à me dire puis j’haussais un sourcil intrigué… J’avais pas rêvé ? C’était bien la phrase « Tes émotions, sont trop forte, elles m'empêchent de me concentrer » que j’avais entendu ? Mais pourquoi ça me perturbait encore après tout ce temps passé dans cette ville ?! Et puis la suite… Elle voulait que je lui raconte ma vie, comme ça ? Mais je la connaissais pas ! Agacée à l’idée de devoir levé la tête, je m’étais relevée tant bien que mal en frottant mes mains l’une contre l’autre pour faire tomber la terre qui s’y était accumulée.
J’avais vu son regard se poser quelques instants sur ma tombe, aussi j’avais fait un pas de côté pour me mettre bien devant et la cacher. Maintenant j’étais bien en face d’elle et on pouvait se regarder droit dans les yeux.
- T’es quoi au juste ? Une sorte de télépathe ?
Elle était un peu plus âgée que moi… Normalement, je l’aurais vouvoyé, Regina m’avait éduqué dans ce sens, mais j’avais toujours du mal à vouvoyer les personnes qui me tutoyaient d’emblée… C’était comme ça, j’y pouvais rien… J’étais plutôt maladroite comme fille, c’était pas nouveau, mais j’avais appris à m’en balancer… après tout si elle me sortait un beau discours sur la politesse je lui répliquerais aussi sec qu’elle-même n’avait pas été très polie… Je l’observais rapidement, elle semblait campée sur ses positions, bien décidée à avoir ses réponses…
- Pourquoi tu veux savoir ce qui m’arrive ? T’es psy, c’est ça ?
Si elle pensait que j’allais lui balancer ma vie comme ça, elle se plantait, je préférais avoir quelques infos avant de me lancer dans un truc… « Maman » m’avait toujours dit que pas parler aux inconnus…
HS : désolée c'est court mais là pour le coup c'était inévitable qu'elle lui dise pas toute ça vie comme ça =/ Je me rattrape au prochain, c'est promis
Diane Moon
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En, générale, j'étais plutôt, le genre de personne très calme, vraiment très dure à énerver. Qui, se contentait, d'un regard, ou froid ou condescendant, et de vous toiser, avant de simplement tourner, les talons, montrant très clairement, que vous ne méritiez pas mon intérêt. Pour autant, certaines, personnes arrivaient, à littéralement me faire sortir, de mes gongs comme Hadès, par exemple. Nos, deux dernières rencontres, s'étaient soldés par une main et un poing dans sa figure. Et, actuellement, c'était, la même chose, avec la jeune femme, en face de moi. Pas, que j'ai envie, de lui mettre, ma main, dans la figure, -non ça c'était réservé à Hadès ou dans mes rêves au fils de Poséidon-, mais plutôt, une envie, de répliquer, sèchement, et sans aucun tact, à ses paroles.
Je tiquais, à la mention, de télépathe, ils avaient des sorciers non dans leur monde ? Ils, étaient pas capable de faire la différence entre la télépathie et l'empathie ? C'était pas du tout la même chose. Mais, je crois que là où j’eus le plus envie, de m'énerver, fut lorsqu'elle me compara à un psy. Très franchement est-ce que j'avais une tête de psy ? Non.
Le problème de l'empathie, c'était lorsque dans ce cas de figure, les émotions, étaient trop fortes. Non seulement, elles m'empêchaient moi, de me concentrer -ce qui entre nous soit dit, était fortement agaçant- mais, en plus me donnaient un mal de crâne carabiné, et se mélangeaient, aux miennes, pour former un trop plein et finalement, faire que j'explosais. Généralement, ce n'était, pas très jolie à voir, quand ça arrivait. Apollon, était là, pour réparer les dégâts, en essayant, de me faire, penser à autre chose, et très souvent cela marchait. Malheureusement, l'asperge, qui me servait, de frère jumeau, n'était pas là pour le moment, et je ne souhaitais, pas l’inquiéter outre mesure. Je pensais, l'avoir suffisamment, fait, lorsque je m'étais retrouvée à l'état de loque, juste après, être rentrée de Londres. Il, fallait, dire que se faire traiter de monstre, était quelque chose, de dure à avaler. Surtout, pour moi, qui ressentait, les choses, plus « intensément » que la plupart de mes frères et sœurs :
- Non, je ne suis pas psy, et je ne suis pas télépathe, je suis empathe, c'est pas la même chose. La télépathie, ça se maitrise, l'empathie, ça vient comme ça, et on peu rien faire pour le calmer, tu te prends tout dans la figure, sans avoir rien demandé à personne.
Ça, commençait, fort. J'engageais, à peine la conversation, que déjà, j'étais à cran. D'un côté, on venait, généralement, au cimetière, pour avoir un peu de paix, de solitude, pour pouvoir se recueillir, tranquillement, et faire son deuil, ou simplement, essayé, de trouver un peu d’apaisement, au près de l'être perdu, et pas pour se faire agresser par les émotions des autres :
- Si tu veux une tombe, il n'y a qu'à demander, je connais très bien le fossoyeur, je peux allé lui demander.
Pitch, n'était, certainement, pas très loin. Je, suppose, qu'il suffirait, que je manifeste, un peu plus, ma présence, et il se montrerait. Quant à moi, j'avais continué de parler, sur le ton polaire, qui me caractérisait, si bien. Tant pis, pour les autres, tant pis pour la promesse. A l'heure, actuelle, je m'en moquais, éperdument. Je, tournais, donc les talons, pour retourner, en direction, de la sépulture, dédiée à ma sœur. J'avais, besoin de fermer mon esprit, à toute « agression » extérieur. J'avais, besoin, de terminer, d'enterrer, une bonne fois pour toute ce passé qui me hantait. J'avais, besoin, de laisser, la « moi » du passé, derrière, qu'elle cesse de revenir sans cesse, pour pointer mes erreurs et mes remords du doigt, à un moment, je me devais, d'avancer, peu importe, ce qui ce passerait par la suite. Alors, tant pis, si j'avais été trop abrupte, mais, ce n'était, pas le bon moment, pour entrer en conflit avec moi.
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HJ : Ah mais t'en fais pas de toute façon, j'imaginais mal Diane, s'asseoir et engager la conversation comme ça. Du coup, elle s'est un petit peu énervée, et elle est sortie de sa réserve habituelle
Alexis E. Child
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Mais c’est qu’elle s’énervait en plus !! Elle était sérieuse là ?! Je la regardais d’un air ahuri. Mais elle était pas normale celle-là, elle était même pire que moi ! Je lui avais rien demandé, elle venait me voir, me demandait que je lui raconte ma vie et après elle s’énervait ! C’était QUOI son problème ? Elle me rabroua sur la différence entre un télépathe et un empathe et je déglutissais en baissant les yeux. J’avais presque l’impression d’avoir affaire à Regina, d’avoir à nouveau 6 ans, quand elle me disputait en me disant d’avoir confiance en personne ou plus tard, après la malédiction, quand elle me faisait bien comprendre que j’étais un être fragile qui ne tarderait pas à finir en miette dans ce monde plein de magie si je ne me modérais pas un peu. Plus elle me rabrouait, plus elle me faisait penser à Regina et plus elle me faisait mal. Je me mordais la lèvre pour tenter de me calmer mais j’avais fini par exploser :
- OK ! Ça va, c’est BON ! J’ai compris ! J’ai pas fait Bac mention magie, je viens pas de votre monde stupide mais c’est pas parce que je suis une terrienne que je suis débile ok ?!
J’avais écarté les bras et je la fusillais du regard. Non mais si elle croyait qu’elle allait me parler comme elle voulait en toute impunité elle se plantait complétement. J’en avais rien à faire moi qu’elle ait été une fée, une sorcière ou un lutin dans une autre vie, ok ? Je lui avais rien demandé, elle était venue me cherché des noises et maintenant elle me prenait la tête ! Si elle était vraiment empathe, le fait de m’énerver devait l’embêter encore plus… Ben tant mieux, j’en avais rien à faire ! Elle avait fini par me parler de tombe, de fossoyeur avant de détourner le regard et les talons. Je bouillonnais et une fois de plus, j’agissais sans réfléchir en hurlant tandis qu’elle s’éloignait :
- C’est QUOI ça ?! Une menace ?! Ben viens je t’attends ! Réduis-moi en bouillie, j’ai plus rien à perdre de toute façon !
Des oiseaux s’étaient envolés, affolés par mes hurlements stridents. J’avais encore plus écartés les bras, le corps bien à découvert. J’attendais que ça qu’elle me réduise en charpie… Mais elle en était capable au moins ? Parce que son empathie-là, ça semblait plus lui faire du mal à elle qu’à moi ! Je poussais un cri rageur en jetant un coup de pied dans le vide, récupérait mon sac avec violence et m’en allait. Y’avait pas moyen d’être tranquille bordel, fallait qu’elle vienne me prenne la tête l’autre débile ! Cette ville était pire que pourrie, y’avait décidément personne pour relever le niveau. J’avais plus rien à faire ici, c’était clair, je n’appartenais pas à leur monde. Je gênais même quand je faisais rien.
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Cette phrase me revint en écho, rajoutant du remords sur ma colère, me poussant à ralentir l’allure… Je la gênais… Elle avait eu le choix de partir ou de m’aider… Elle avait choisis de m’aider… Et je l’avais rabroué… J’étais trop nulle punaise… Elle avait juste voulue se montrer sympa, elle aussi devait avoir des soucis, elle était au cimetière après tout… peut-être qu’elle aussi elle était seule… Mais qu’est-ce qui m’arrivais ? Avant tout ça, je lui aurais sûrement dit de s’assoir avec moi, j’aurais partagé un sandwich et je me serais confié, sans même une once de suspicion. C’était méga dangereux, je le sais, complétement irresponsable aussi… mais je venais de passer d’un extrême à un autre… J’avais même pas cherché à lui donner sa chance…
Je m’étais arrêté maintenant, je me mordais la lèvre tout en continuant à réfléchir. Je tournais la tête. Elle était au loin, devant la tombe qu’elle gardait… Je détournais le regard. J’hésitais une nouvelle fois. Et puis, dans un soupire bruyant, tout en fermant les yeux pendant quelques secondes, je fis demi-tour à vive allure. Je ne ralentis qu’en arrivant à ma tombe imaginaire. Je continuais à avancer et je vins me placer en silence derrière elle. En silence, je lis le nom sur la tombe « Aryana Cloud-Sandman », le sous-titre « Déesse Aphrodite » et l’épitaphe « Ci-gît les rêves, les espoirs, et les désillusions, de la déesse Artémis »… Merde…
C’était pas une fée. C’était une déesse… Voilà… j’avais failli me faire ratatiner par une déesse. CA c’était moi, celle qui se mettait toujours dans ses situations impossibles… Je ne savais pas comment renouer le contact… Ce que je venais de comprendre ne changeais rien pour moi. C’était pas parce que c’était une déesse que j’allais lui lécher les bottes ou au contraire lui tourner le dos. J’étais revenue pour m’excuser auprès d’une inconnue, j’allais m’excuser auprès de cette inconnue, qu’elle soit pape, déesse, troll ou terrienne.
- Je suis vraiment désolée pour mon comportement de tout à l’heure… Je suis nulle en ce moment…
J’avais tourné la tête en direction de la forêt, une bourrasque de vent soulevant mes cheveux.
- T’as raison… je perds pieds, j’ai pleins d’émotions qui me viennent en même temps et… et je m’énerve contre tout le monde, même contre moi… C’était pas contre toi c’est juste… Enfin bref… Pardon… Tu voulais juste m’aider… Et j’ai tout foutu en l’air…
Un ange passe. J’avais reporté mon attention sur la tombe, et avait repris la parole avec quelques temps de silence, en désignant l’inscription du menton.
- C’est toi Artémis, hein ? Et c’est ta sœur que t’as perdu… Je suis vraiment désolée… Je sais pas ce que ça fait de perdre une sœur, j’en ai jamais eu alors je dirais pas que je te comprends… Mais… ça là…
Je désignais son épitaphe du doigt.
- Ça je comprends parfaitement… Moi c’est Maman que j’ai perdu… Et Papa… Et Regina… et pour finir je me suis perdue… Voilà tu sais…
« Maman » et « Papa », c’était plus vraiment une marque d’amour ou d’affection, c’était plus un nom, ou un prénom plutôt. J’avais jamais connu le vrai nom de ma mère, ni celui de mon père. Quand t’as 4 ans, « Papa » s’appelle Papa et « Maman », Maman, point barre… C’était aussi pour ça que j’avais jamais appelé Regina « Maman »… et puis parce que j’avais peur de la perdre aussi, qu’elle me fasse du mal comme la première Maman… Et finalement j’avais rien empêché du tout…
Une boule me montait dans la gorge et une envie de pleurer dévorante. J’avais dit ce que j’avais à dire, je devais de nouveau la gêner avec mes émotions, aussi j’amorçais un départ…
Diane Moon
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Je la laissais, crier imperturbable, j'étais de nouveau devant la tombe, dédiée, à Aphrodite. J'aurais, aimée, appellé, Pitch, pour qu'il change, ce qu'il y avait marqué, mais je sentais, que je devais le faire moi même. Un, simple mouvement, de main, et une nouvelle épitaphe, prit place, « ci-gît, les espoirs, les rêves et les désillusions de la déesse Artémis ». C'était bien mieux. Mais, j'avais encore du chemin à faire. J'avais, de nombreuses, fois, vu les gens, parler, devant la tombe, comme si, la personne était encore là. J'avais, et je trouvais encore et toujours cela ridicule, aussi ne l'avais-je, jamais fait, lorsque j'avais cru ma sœur morte. Je, m'étais contentée, de rester là, devant, à me concentrer sur le tourbillon émotionnel, qui m'agitait.
Et puis, perdu dans mes pensées, je ne l'avais pas entendu venir, mais elle était là, et elle commença à me parler, et je l'écoutais, attentivement, jusqu'à ce qu'elle n'amorce son départ :
- Je suis désolée...Pour tes parents repris-je j'ignore si cela peu t'aider, mais je n'ai rencontré ma mère, que très récemment
Gaïa, celle qui nous avait crée. Notre rencontre, fut brève, mais intense, malheureusement, si elle répondait, à certaines questions, elle en soulevait également bien plus. Pourquoi, m'avoir donné le trident ? Et pourquoi, m'avoir crée à son image, moi et pas quelqu'un d'autres. Je, n'avais pas grand chose, d'exceptionnel, si on y réfléchissait bien. J'étais la petite dernière, celle qu'on laisse de côté, à qui l'on ne dit rien. Celle dont on se moque, parce qu'elle a décidé de rester vierge. Je, sais que ça pouvait être usant, à force, de m'entendre rabâcher ça. Mais, j'en avais profondément, souffert. Bien, plus que je ne voulais réellement, l'admettre, ou que je ne voulais le laisser paraitre :
- Ce n'était pas une menace, tout à l'heure, si tu veux une tombe, il m'aurait suffit d'appeller Pitch. C'est lui qui m'a faite celle-ci, j'ai...juste changée l'épitaphe.
C'était étrange, quand on y repensait, il m'avait prise pour son ennemie, tenté de me tuer, avait faillit, être entièrement, consumé par mon esprit, en tentant de déceler ma plus grande peur, je lui avais crié dessus, et puis il m'avait fait, ça, pour que je puisse pleurer, ma sœur, puis, nous avions, finit par tombé amoureux l'un de l'autre. Drôle de façon, de commencer une relation :
- Je l'ai perdu repris-je en parlant d'Aphrodite, il y a longtemps, puis je l'ai retrouvé, et perdu à nouveau, avant de la retrouver, je l'espère, pour de bon cette fois. Je, ne pleure pas ma sœur, j'enterre mon passé.
Ma confiance, en les miens, s'étiolait doucement. Qui était réellement Poséidon ? Le frère que je chérissais ? Ou le monstre dont Aphrodite a peur ? Je, n'étais pas stupide. Elle, ne voulait, pas me dire, ce qu'il c'était passé entre eux, mais, je pouvais, sentir sa peur, et la lire dans ses yeux. J'aurais, simplement, aimé, qu'elle se confie à moi. J'aurais aimé, être là, dans les mauvais moments aussi. Assumer, pleinement, mon rôle de sœur. Comme, je l'avais fait, lorsqu'elle était enceinte. Je, me souviens, parfaitement, j'essayais d'apaiser, ses craintes, et lui mettre du baume au cœur, en planifiant, avec elle, mille projets, pour quand elle mettrait au monde son enfant, et quand il grandirait. Je, m'imaginais, déjà dans le rôle de tante. Je, n'en avais jamais eu l'occasion, hélas. Et pourtant, j'aimais sincèrement, Elliot. Je, pouvais même dire, qu'il était mon neveu préféré. Mais, j'étais sans doute, trop timide, ou que sais-je d'autres, pour vraiment allé vers lui, et faire partis, de sa vie, comme je le souhaiterais. Je, ne veux pas l'aider à maitriser ses pouvoirs, ou que sais-je d'autres, je veux juste être sa tante. Je, veux pouvoir être là, pour lui s'il a besoin de parler, et qu'il ne peu pas le faire avec sa mère. C'est tout.
Et puis, il y avait Ellie, aussi. J'avais, été attristé d'apprendre qu'elle était partis. Mais, je me disais, que si elle l'avait fait, c'était pour une bonne raison, et je respectais son choix. Pourtant, plus d'une fois, j'avais voulu, partir à sa recherche. Parce qu'à eux tous, je voulais, leur donner, ce que je n'avais, jamais eu : une famille :
- Je ne suis pas violente, en générale, je ne suis juste pas douée en interaction sociales, c'est tout, ça fait des siècles que c'est comme ça, je suppose que je ne changerais pas.
J'haussais les épaules, avant de me baisser, et de sortir, une photographie cornée, et qui avait été pliée, et re pliée un certain nombre de fois. C'était deux ans, avant la guerre, avant que je ne les perdes tous. Je m'en souvenais parfaitement, Apollon, était fier comme un paon, l'artiste, dont il s'occupait, était bien partis, pour exposer, il était venu m'annoncer la nouvelle, et avait voulu, faire une « photo de famille », après tout, mes créatures, étaient un peu comme ses nièces, et je savais, que s'il venait embêter, et taquiner Silena, c'était parce qu'il la considérait, comme un membre de la famille, tout comme les 4 autres. Alors, il avait placé, l'appareil photo en mode automatique, et avait pris plusieurs photos, de moi avec elles, de lui avec moi, de tous les sept ensemble. J'en avais fait des doubles, lorsque le numérique avait commencé à se développer. Mais, celle ci, qui me représentait, avec mes chasseresses, je l'avais toujours gardé sur moi. Il, était peut-être temps, de les laisser partir. Je, sais qu'elles n'auraient pas voulu, que je sois dans cet état, après toutes ces années, mais je n'arrivais pas à faire mon deuil. Je, ne sais pas, j'avais l'impression, que si je le faisais, alors je les oublierait.
Délicatement, je déposais, la photo contre la tombe, et me relevait, pour rejoindre la jeune femme :
- Reprenons, je m'appelle Diane
Je lui tendis la main, en guise de bonne fois, tout en jetant, un coup d'oeil aux alentours, Pitch, ne devait pas être là, sinon, je pense que le cri de tout à l'heure l'aurait alerté. Ce, n'était pas une mauvaise chose au fond, ça me laissait seule, avec elle.
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Elle s’excusa pour mes parents et je gardais le silence. C’était gentil de sa part… Que pouvait-elle faire de plus de toute façon ? C’est pas comme si elle pouvait les faire revenir, leur mettre deux claques, remonter le temps afin que je recommence ma vie hein… En même temps… recommencer ma vie… J’étais pas sûre de le vouloir… J’étais bien ici, j’avais rencontré des gens fabuleux… Que serait-elle ma vie, aujourd’hui, s’ils m’avaient gardés auprès d’eux, hein ? Bref, ça servait à rien d’y penser, ça n’existerait jamais… J’avais en revanche levé les yeux vers elle pour la regardé avec attention quand elle m’avoua qu’elle avait rencontré sa mère que très récemment :
- Et c’était comment ? Je veux dire… Vous êtes tombés dans les bras l’une de l’autre, vous vous êtes engueulés ou… vous étiez juste indifférentes, comme des étrangères… ? Elle t’as abandonné aussi ta mère ?
Je posais des questions, beaucoup, trop peut-être… mais c’était tellement rare de voir quelqu’un qui retrouvait sa famille après autant de temps, j’avais besoin de savoir… comme pour me préparer moi-même à ce que serait ma rencontre avec ma mère et mon père… Emma m’avait dit que ça se préparait pas, que ça s’improvisait pas, que ça arrivait juste comme ça, un jour, boum, pouf ! Et qu’on faisait avec le jour-là… Mais ça me rassurait quand même d’imaginer tous ces scénari, ça me confortait dans mon idée qu’il fallait que je les trouve ou, au contraire, dans celle qu’il fallait que je les oublie une bonne fois pour toute, selon les moments.
Puis elle reprit la parole pour m’expliquer qu’elle avait pas voulu me menacer, que c’était une vraie demande, qu’elle avait cherché à être sympa… Je me sentais encore plus honteuse. Je baissais les yex vers mes pieds qui se tortillaient autant que mes mains. Punaise, j’étais vraiment pas maligne… Mais en même temps, qu’est-ce que j’en savais moi qu’elle était copine avec le fossoyeur et que môssieur faisait des tombes à la demande, sans passer par la case « décès » ?
- Ah… Bah… Merci…
J’avais presque murmuré tant j’avais honte, mais elle était déjà partie dans l’explication de sa sœur, celle que je lui avais demandé un peu plus tôt. OUF. C’était quand même bien de changer de sujet. Je l’écoutais attentivement… Visiblement sa vie et celle de sa sœur avait été chaotique… Je savais même pas qu’un dieu pouvait mourir et je me rendais compte que c’était visiblement pas si simple que ça… Apparemment les dieux n’étaient pas tout à fait capable de discerner quand l’un d’entre eux était vraiment mort ou pas… C’était peut-être pas le moment de rentrer dans le « technique » de la chose, ni de faire la « miss-je-sais-tout », son histoire était bien plus intéressante. Elle me piqua au vif lorsqu’elle précisa que c’était son passé qu’elle enterrait… comme moi en quelque sorte… On était finalement pas si différente… enfin à quelques points près…
J’éclatais d’un rire poli lorsqu’elle m’expliqua qu’elle n’était pas douée pour les interactions sociales. C’était généralement un de mes points forts… ça me rendait pas toujours des services, je finissais même parfois dans la mouise, mais j’avais toujours eu une facilité de contact avec les gens, je parlais sans gêne, je n’avais pas peur de me montrer telle que j’étais, parfois surexcitée et un peu bruyante, pleine de mouvement, mais cherchant toujours à être sympathique. J’aimais les gens, j’aimais parlais, ce qui ne semblait pas trop être le cas de « Diane » qui venait de me tendre la main. J’hochais la tête d’un air entendu, « Diane »… « Artémis » du pareil au même tout ça, sauf que l’une venait de la mythologie romaine et l’autre grecque mais au finale c’était la même personne que j’avais devant moi. Je lui pris la main chaleureusement et la serra avec un sourire :
- Enchantée Diane, moi c’est Alexis ! Ca va peut-être être difficile à croire pour toi mais généralement, j’ai pas de problème pour les interactions sociales… J’ai la parlotte facile et j’aime rencontrer des gens… Tu m’as proposé ton aide alors… si tu veux, moi je peux t’aider à être plus à l’aise avec les interactions social, t’en pense quoi, on deal ?
Je lui retendais la main d’un air sympathique, on faisait un marché : je lui racontais ce qu’elle voulait savoir et je l’aidais à aller mieux… J’étais pas sûre de pouvoir me taire en ce qui la concernait… C’était pas tous les jours qu’on rencontrait une déesse !
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Le, courant semblait bien passer, une fois, que nous ayons chacune fait un effort, mais puisqu'elle m'avait posé des questions, autant lui donner des réponses. Si, je voulais qu'elle m'en donne, je me devais moi ausis, de lui parler de qui j'étais. Ce, ne serait pas équitable si je ne le faisais pas :
- Pour commencer, j'ignore si tu as des notions en mythologie grecque. Je, sais que dans certains pays, on apprend les bases aux enfants au collège, mais pour le reste, je n'en sais pas plus. Déjà, la plupart des choses, dites dedans sont fausses. Je, ne suis pas la fille de Zeus, Poséidon, et Hadès ne sont pas mes oncles. En fait, nous sommes tous frères et sœurs. En tout, nous sommes quinze. Et, pour ce qui est de ma mère, elle nous a crée, tous les quinze. Elle, ne nous a pas abandonné, elle a...Disapru. Quand nous sommes arrivés, les Titans n'étaient plus là. Nous sommes les enfants de Gaïa, et dire qu'on ne s'entend pas, c'est un euphémisme.
En, fait on passait, notre temps, à se tirer dans les pattes, joyeux comme famille, les familles « normales » se contentent de se bouffer le pif, et de ne plus jamais se parler. Nous, on déclenche, des guerres les uns contre les guerres. Enfin, nous, mes frères et sœurs, personnellement, cela m'avait toujours répugnée, et Apollon aussi. Nous, étions, des pacifistes tous les deux. La chasse et les arts, ce n'est pas vraiment, ce qui permet de déclencher des conflits :
- A vrai dire, je n'ai jamais vraiment réussis, à l’appeler « mère », je sais que la plupart de mes frères et sœurs, dont Arès, le faisaient, mais, j'ai toujours comme qui dirait, eu une sorte de « blocage », pour moi, c'était Gaïa, notre créatrice, cela n'allait pas plus loin. Mais, je l'ai rencontré en Décembre dernier, pendant une mission, dont j'étais la responsable, à vrai dire, au début, j'ignorais totalement, qui elle était. Comme, je te l'ai dit, je ne l'avais jamais vu. Alors, j'ai pu me faire une idée, de ce à quoi, elle ressemblait, mais je n'ai jamais osé, pousser le fantasme trop loin. Je, ne voulais, pas idéaliser, une personne que, je ne verrais sans doute jamais, durant les millénaires que je vivrais. A mon sens, il n'y avait rien de pire
Je me tue, quelques instants, pour laisser Alexis, digérer ces informations, et moi me remémorer, cet instant, où après m'avoir rendu l'être le plus important à mes yeux, elle m'avait parlé. Je, m'étais, sentie, extrêmement, apaisée, en sa présence, comme si tous mes soucis, s'étaient envolé loin, il n'y avait plus d'expédition, il n'y avait plus personne, juste, elle et moi. Deux, personnes uniquement, étaient au courant de cet entretient, dans ma famille, Apollon et Arès. L'un, parce que nous, nous disions tout, et l’autre, parce qu'il méritait de le savoir, en tant que Roi d'Olympe. C'était, encore, l'époque, où, nous ne nous cachions rien :
- D'aussi loin, que je me souvienne, j'ai toujours voulut, une famille, ça a toujours primé sur tout le reste, sauf que, je me suis bien vite rendu compte, que j'aurais extrêmement, de mal à me faire ma place, dans celle-ci. Je, suis partis avec deux gros « handicap » on peu appeler ça comme cela. Je, suis la petite dernière, celle qui a été crée en tout dernier, et on peu dire que je fais office de « chouchou ». Quand, j'ai rencontré Gaïa, elle m'a avouée, qu'elle m'avait crée, à son image.
Sans, m'en rendre compte, je m'étais mise, à marcher, Alexis, à côté, de moi. J'étais plongée, dans mon histoire, plongée dans mes souvenirs, je, n'avais jamais parlé aussi librement, avec quelqu'un, hormis peut-être Apollon. Pour la première fois, je laissais mes défenses s'abaisser, rapidement, j'ouvrais mon cœur, je me confiais. Mais, étrangement, je sentais, que je pouvais lui faire confiance, il y avait quelque chose, qui « m'attirait » chez elle, un peu comme, si je savais, que j'avais en face de moi, une âme aussi troublée que la mienne, et qui pourrait parfaitement, me comprendre, un peu comme avec Pitch, mais d'une autre manière :
- Mais, il y avait une chose, encore pire, que de ne pas avoir de famille, perdre ma libertée. Je suis la chasse, je suis la nature, la forêt, les bois, je peux ressentir, chaque brin d'herbe, chaque goutte de rosée, chaque minuscule coin de la forêt, pulser et vivre à l'intérieur de moi. Et, je ressens, également, sa souffrance, je sens quand la nature agonise, c'est une sensation, indescriptible tant elle est affreuse. Aussi, ais-je toujours été sauvage, farouche, à l'image d'une biche, mon animal totem, avec le cerf. Les deux, seules et uniques animaux, que je n'ai jamais chassé. Je voulais, conserver, mon indépendance, et surtout, je refusais d'être un trophée. Les êtres humains, ne sont apparut, que longtemps, après notre création, aussi, certains besoins, étaient ils assouvis entre nous, on va dire. Sauf, que je voyais, parfaitement, comment, la plupart se comportaient. Nous étions, devenus, des trophée, ce serait à celui qui aurait le plus de ses sœurs, ou celle qui aurait le plus de ses frères. J'ai refusé, d'entrer dans ce mouvement, aussi ais-je fait un choix murement, réfléchit : je resterais vierge. Il, s'agissait, d'un mécanisme de défense envers mes frères. Et par la suite, un mécanisme de défense face aux hommes en générale. J'ai refusé de m'attacher, et de souffrir. Pour autant, j'ai je l'avoue, eu l'envie d'être mère, mais refusant, de briser mes vœux, j'ai crée cinq créatures, cinq chasseresses, toute différentes. J'y ai mit, tout mon cœur, toute mon âme pour les fasconner. Mais hélas...On a finit par me les prendre. Cela fait presque vingt trois ans maintenant, mais la plaie n'arrive pas à cicatriser.
Il, arrivait souvent, qu'Apollon, ressente ma douleur face à ce sujet, mais il ne m'avait jamais rien demandé, et rien que pour ça, mon cœur se gonflait de gratitude. Nous étions, jumeau, alors peut-être aurait-il voulut, en savoir plus, comprendre pourquoi je souffrais autant. Mais, il n'en avait rien fait, il considérait, cela comme quelque chose de personnel, qui n'appartenait qu'à moi, et si je souhaitais lui en parler, c'était à moi de le faire, pas à lui de forcer les choses. Oui, même si, je n'avais, pas eu la famille que je souhaitais avec les miens, Gaïa avait été généreuse, en nous créeant, Apo' et moi. Deus jumeaux, deux doubles parfait, qui ne peuvent vivre l'un sans l'autre. Il, était mon pilier, mon équilibre, autant que j'étais le siens. Nous avions, besoin l'un de l'autre, c'était comme vitale. Aussi, notre plus grande peur, n'était-elle pas difficile, à deviner. Mais, notre plus grande peur, était aussi notre plus grande force. Nous, pouvions, devenir très dangereux, lorsque l'on touchait à l'un ou à l'autre, et le faire, n'était pas recommandé, puisque vraiment pas malin :
- Néanmoins, j'ai eu la chance, d'avoir une personne sur qui compter, tout au long de ma très longue vie. J'ai un frère jumeau, ma relation avec lui, est assez dure à expliquer, car nous n'avons généralement, pas besoin de mots pour nous comprendre. Nous, partageons, un lien psychique, et par ce lien, nous ressentons, les émotions, de l'autre, nous savons exactement, ce que l'autre ressent, à tout instant, alors nous partageons notre peine, nous la divisons en deux, et chacun a sa part. Et, c'est comme ça, pour tout. Je, ne pourrais pas vivre sans Apollon, c'est comme si nous ne partagions, qu'une seule et même âme, on est très proche, très lié.
Je m'interrompis un moment, pour m'installer sur un banc, laissant mon regard, se perdre dans le lointain, ce qui allait, suivre, n'allait pas être une partie de plaisir, pour moi. Mais, si, je voulais, amener, Alexis à se confier, je devais moi aussi, le faire :
- Je te parlais, de mésentente, au sein de notre famille, j'en ai souffert. Ils, n'ont jamais réellement, compris, mon choix, j'étais la « coincée », j'en ai souffert, mais cela m'arrangeait également. Parce que, personne, ne pourrait envisager, une relation épistolaire comme avec Eris, Athéna ou Aphrodite, avec moi. Ça me protégeait, ça me laissait ma liberté. Certains hommes, ont essayés, mais ils ont rapidement, abandonnés. Et puis, la Grèce antique, a sombré, laissant, sa place à d'autres ères, d'autres croyances, le Moyen Age, fut sans doute, la période, la pire, avec ses chasses aux sorcières. J'ai faillit, être brulée, plus d'une fois, mais je m'en suis toujours sortie, parce que je connais les bois mieux que personne, et que je suis trop rapide, pour les mortels en générale. Il, se trouve, que la lune a un léger effet sur mon physique, je n'y prête personnellement, plus attention, depuis des siècles, mais pour certains cela peu déranger. A sa lumière, ma peau est plus pâle, et mes cheveux prennent, une teinte argentée. Je te laisse...imaginer à quel point cela plaisait, aux prêtres, qui endoctrinaient, les malheureux, paysans, dans leurs préceptes. Leur Dieu, n'a jamais existé, à travers lui, c'est à nous qu'ils s'adressaient, ironique n'est-ce pas ?
J'avais également, un avantage, non négligeable, je me déplaçais toujours en groupe, en me comptant, nous étions sept, Apollon et mes chasseresses, m'accompagnaient toujours, peu importe l'endroit où nous allions. Bien, sur chacun avait ses propres préoccupation, une fois établit temporairement, mais, cela n'empêchait, qu'un groupe, a plus de force qu'un dieu seule :
- On, peu nous tuer, on peu nous bruler, nous poignarder, et j'en passe des pires et des meilleures, mais ce n'est pas une mort définitive, compte quelques minutes, et nous serons de retour. Cela s'appelle la régénération. Le seule moyen de nous tuer définitivement, est d'utiliser une arme divine, ou bien de s’appeler Chronos, voir d'être un cavalier de l'Apocalypse. Pour autant, cela ne reste pas une expérience agréable. J'ai vécus le restant de ma vie à vagabonder, on va dire, en compagnie d'Apollon, et de mes chasseresses, jusqu'à la guerre. Une prophétie, indiquait qu'un enfant, issus, de l'union de deux dieux, serait à l'origine de notre perte. Zeus, paranoïaque, a tout mit en œuvre, pour pouvoir se débarrasser de l'enfant, et il échoua. Mais, la guerre, elle nous sépara. Pendant vingt et un an, on m'a privée de ma famille, et je n'ai jamais pu voir, mon neveu grandir, comme je l'aurais souhaité, tout comme on m'a privé de mon oxygène, de mon frère jumeau pendant cette période. J'en veux, à Zeus, pour avoir été le déclencheur de tout ça. Je, ne suis pas rancunière d'ordinaire, on se contente de simplement, perdre ma confiance et mon affection si l'on me fait du mal, mais je suis heureuse, qu'il ne soit plus de ce monde, même si d'autres combats nous attendent.
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Moi qui adorais la mythologie, on pouvait dire que je m’étais plantée en beauté… Je l’écoutais attentivement, tout en tentant de me rappeler mentalement de ce qu’elle disait… ok donc pas de papa Zeus, ils sont tous frères et sœurs… ça ne devait pas être si compliqué à retenir. Elle n’avait pas clairement accepté mon deal mais une chose était sûre, elle devait être plutôt d’accord pour être prête à s’ouvrir comme ça à moi… Sa mère avait disparu… du jour au lendemain et elle avait jugé utile de préciser que ce n’était pas un abandon… que lui était-il arrivé alors ? Je jugeais que la question était peut-être un peu trop brusque ou personnelle pour la première fois qu’on parlait, aussi préférais-je me taire. Sa mère était Gaïa… une titane… donc… comme les parents de Zeus, Poséidon ou encore Hadès dans notre mythologie à nous… Okay, s’ils étaient tous frères et sœurs ça semblait logique en fait…
Pendant qu’elle me parlait de ma mère, j’avais rompu le contact visuel, bien focalisé sur le gazon autour de nous, fronçant un peu les sourcils. Je tentais d’adopter, de comprendre son point de vue… Gaïa n’étais pas vraiment une « mère » pour elle, plutôt une « créatrice », étrange n’est-ce pas ? Peut-être pas tant que ça, dans la mesure où je passais désormais le plus clair de mon temps à voir « Papa » et « Maman » comme des géniteurs plutôt que des véritables parents. J’avais toujours les yeux baissés et j’approuvais ce qu’elle disait en silence, juste avec la tête. Je comprenais sa volonté de pas vouloir s’imaginer la personne pour ne pas l’idéaliser… J’avais moi-même fait tout le contraire… Il fallait dire que pendant 4 ans, moi je les avais connus Maman et Papa… Alors je m’étais efforcée de garder leur image en mémoire, pendant des nuits, des mois et des années, tous les soirs avant de m’endormir, je tentais de me souvenir d’eux et c’était devenu de plus en plus difficile… A l’âge de 4 ans, la mémoire se développe à peine et il est donc difficile de garder les souvenirs intacts… Je me rappelle que je m’étais persuadée que si j’oubliais leur visage, ils m’oublieraient aussi et ils ne reviendraient donc jamais… cette pensée m’avait terrifiée et pourtant… j’avais oublié… et ils n’étaient jamais revenus… Etrangement, sans comprendre vraiment pourquoi, je parvenais mieux à me souvenir de Maman que de Papa, son souvenir été resté gravé en moi plus longtemps… Mais en définitive, du haut de mes 22 ans, tout ce que je me souvenais, c’était des yeux bleus de maman, de ses cheveux bruns qui lui descendaient jusqu’aux épaules… Papa avait les yeux… je ne sais plus mais il avait les cheveux bruns, j’en étais presque sûre… Mais à présent la simple idée de réfléchir à leur physique me faisait encore plus peur que l’idée que j’avais pu les oublier… j’étais terrifiée à l’idée de les inventer différents, plus beaux, plus lisses et que le jour où je les reverrais (car je les reverrais, ce projet était toujours en cours) je sois terriblement déçue.
Diane reprit alors la parole et je me concentrais de nouveau sur son récit. Elle avait toujours voulue une famille… était-elle aussi vierge que notre mythologie le disait ? Dans ce cas, elle ne l’avait peut-être jamais vraiment eu… enfin, à part ses frères et sœurs bien sûr, mais quelque chose me disait que c’était pas la grande joie… Et la suite de son discours me le confirma tout comme il m’apporta quelques explications supplémentaires sur les questions que je m’étais posé mentalement…
- C’est… Ce doit-être terrible d’être entourée d’une grande famille et de se sentir seule quand même…
Elle l’avait pas dit comme ça, mais c’est ce que j’avais compris. « Chouchou », « guerre », « division », on pouvait pas dire que c’était la grande joie. Moi qui avait toujours rêvé du famille nombreuse, je me demandais maintenant ce qui était le pire : d’être seule au monde ou d’être fortement entourée mais se sentir seule tout le temps ? Je comprenais aussi désormais pourquoi elle avait décidé de rester vierge et même si la sexualité avait quelque chose de plaisant pour moi, je comprenais parfaitement son choix… j’aurais sans doute fait le même à sa place… j’avais horreur qu’on me considère comme une femme-objet… et je bossais au Rabbit Hole, paradoxal, non ? Puis elle en vint à Apollon et son histoire me réchauffa le cœur… avoir quelqu’un de si proche devait être un véritable bonheur, un réconfort, une havre de paix… Moi aussi je le ressentais avec certaines personnes…Henri, David… l’un et l’autre étaient comme des frères pour moi… l’un parce que nous avions la même mère d’adoption, l’autre parce qu’il s’était toujours comporté comme tel…
Elle en venait à parler des humains et j’avais relevé la tête, plongeant mes yeux dans les siens qui ne me regardaient pourtant pas. Sans le vouloir, mon visage se teinta petit à petit, à mesure que son récit avançait, de l’empreinte du dégoût… Il transmettait exactement ce que je ressentais au fond de moi…
- Les humains sont des cons…
C’est la première chose qui me vint à l’idée lorsqu’elle eut terminée. J’avais toujours eu au fond de moi le sentiment que la vie en communauté, avec des êtres étrangers, devait être un devoir. Une nécessité. Je répugnais les films d’horreur nous montrant les extraterrestres comme forcément mauvais, je leur préférais largement E.T qui nous prouvait que la différence pouvait avoir du bon… C’était peut-être pour ça que j’avais atterrie ici, où j’étais sans aucun doute la plus étrange de toute, ne venant ni d’un conte, ni de la mythologie… Mes cheveux virevoltait dans la brise quand je relevais la tête pour reprendre :
- C’est terrible ce qu’ils t’ont fait… dégueulasse même… J’ai honte quand je vois à quel point on a pu être ignoble au fils des siècles pour la simple raison que la différence rimait selon eux avec danger… Tu es là, devant moi… et t’as pas l’air dangereuse… enfin… j’ai pas l’impression que tu me ferais du mal sans raison… mais bon je suis tellement douée pour me faire attaquer de partout que je me fais peut-être des idées…
J’eus un petit rire puis le silence s’installa. Puis elle reprit la parole pour me parler d’une guerre dont j’avais vaguement entendu parlé… Elliot… c’était lui le bébé en question… Je le savais parce qu’il me l’avait dit… mais il refusait de m’en dire plus, cela lui faisait peur et on avait juste un peu évoqué le sujet quand j’avais découvert ce qu’il était et qui il était… Diane entra un peu plus dans les détails, me parlant de guerre et de schisme… une période horrible, vraisemblablement. Zeus avait tout à coup l’air bien moins sympathique que dans nos livres d’Histoire…
- D’autres combats vous attendent sans doute… mais vous n’êtes plus tous seuls… On est là nous !
Je lui souriais joyeusement.
- Enfin…pas moi… Moi je sers à rien ! Mais les autres, ils sont là ! Je suis sûre qu’avec les sorciers des mondes des contes, vous serez plus puissants… vous n’avez pas besoin de rester dans votre coin…
Je laissais un silence s’installer avant d’ajouter :
- Elliot est mon meilleur ami. Et « enfant de la discorde » ou pas, il restera mon ami… Je l’aime beaucoup… et je refuse de l’abandonner.
J’avais capté son regard… j’étais très sérieuse. Puis le silence revint… pour longtemps… C’était sans doute à moi de parler… Je quittais son regard pour le fixer au loin, sur la ville en contre bas, pris une grande inspiration et me lançait :
- Je suis arrivée dans cette ville quand j’avais 4 ans… Je viens du monde réel et mes parents…mes VRAIS parents… je m’en souviens pas trop en fait… Tout ce que je sais, c’est qu’ils m’ont abandonnés dans les bois, un peu avant la ville… je sais plus pendant combien de temps, mais je me souviens avoir marché longtemps… Puis je suis arrivée chez Granny. Le shérif m’a ramené chez la maire et Regina a décidé de me garder avec elle… elle m’avait promis de m’élever comme sa fille, le bla bla habituel quoi… Sauf qu’il y a quelques semaines, elle a pas hésité à créer son dôme à la con et j’ai été expulsé de la ville, sans avoir aucun moyen d’y revenir… elle le savait… elle savait qu’elle me reverrait pas… et elle a pas hésité… elle m’a abandonné… comme les deux autres avant elle… Je sais pas ce que je fous encore là… j’ai envie de partir, de découvrir mon véritable monde mais j’ai peur de pas m’en sortir… je connais que celui-là… et je trouve pas ma place, j’ai PAS ma place… je… je sers à rien…
Des larmes remontaient à la surface et je déglutissais pour m’empêcher de partir en sanglot…
- Je sais plus quoi faire…
Diane Moon
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, en l'entendant, dire que les humains étaient des cons. Non, ils étaient juste comme tout le monde. Quand, quelque chose leur échappait, qu'ils ne la comprenaient pas, qu'il leur était impossible de la maîtriser, alors ils cherchaient à la détruire. Zeus, était exactement, pareil, c'était d'ailleurs pour cela, que j'étais heureuse qu'il ne soit plus là. Je tenais, bien trop à cette ville, j'y avais fait des nouvelles rencontres, tissé des liens, avec des gens. Moi, la solitaire, l'indomptable, la sauvage. Celle qui se cache de la vue des gens, et qui ne s'encombre de personne. Je m'étais fait ce que l'on appelle des amis, et j'avais trouvé un être à aimer également. Je pensais, que cela ne m'arriverait jamais, j'étais convaincu, que c'était un sentiment, bannit de ma vie à tout jamais....J'avais eu tort, car Pitch était tellement, différent, de ce que j'avais pu connaître, que j'étais tombée amoureuse de lui sans le voir venir, malgré toutes mes tentatives de négations. Dire, qu'il m'aura presque fallut perdre Apollon pour m'en rendre compte....
- Je suis dangereuse dis-je simplement, je n'en ai pas l'air, mais je le suis. Je suis bien plus forte, physiquement, que n'importe qui, et si je le décidais, je pourrais parfaitement, utiliser mes flèches. Il ne suffirait, que d'une seule et unique, pour que toute personne non divine ne périsse après avoir été touché. Néanmoins, je suis je dirais...Un peu plus humaine que la plupart de mes frères et sœurs. Je, n'ai jamais aimé, jouer avec la vie des mortels, bien au contraire, je les aient, je l'avoue toujours au fond envié. Votre vie est brève comparée à la notre, un battement de cil. Mais, elle est riche, et vous la vivez pleinement. Le jour où la fin arrive, vous savez que c'est la fin. Nous...Nous sommes condamnés à revenir à la vie, et à porter le poids du passé sur nos épaules.
La partie sur Elliot, ne pouvait me faire plus plaisir, car Gaïa savait à quel point j'y tenais à ce gamin. A lui, tout comme à sa sœur. Ellie, ne serait jamais « le double masculin d'Elliot » pour moi. Non, ce serait toujours « la sœur jumelle d'Elliot » autrement dit, ma nièce. J'ignorais, pourquoi elle avait disparu, mais néanmoins, elle devait avoir, ses raisons, et je les respecterais. Mais, au fond, j'espérais, que où qu'elle soit, elle trouve des gens sur qui compter. Oui, ces deux là, avaient besoin d'être entourés, et peut-être qu'un jour, j'arriverais à surmonter, mon « blocage », m'empêchant, de montrer à ceux, que j'aimais, à quel point je tenais, à eux. Mais, en attendant, de savoir, que peu importe ce qu'il soit, mon neveu pourrait toujours au moins compter sur une personne, ça me réchauffait le cœur :
- On sert tous à quelque chose, repris-je, tu n'as peut-être pas encore trouvé ce pourquoi tu était destiné, mais ça viendra. Regarde, ça fait cinq millions, d'années que j’existe et je ne sais toujours pas la raison de ma création, quel était le but de Gaïa en me créant à son image. Mais, ça viendra, tôt ou tard, je me dit que j'aurais mes réponses. En, attendant, je suis heureuse, qu'Elliot ai quelqu'un comme toi sur qui compter, il a je pense, vraiment besoin de soutiens. C'est un gamin un peu paumé, particulièrement, depuis sa nouvelle paternité, il pense que Cassandre ne l'aime pas, car elle pleure tout le temps quand il s'occupe d'elle. Je fis une longue pause, le temps de rassembler mes pensées, j'aurais tant à dire sur ce sujet, mais je ne préférais, me cantonner, qu'au minimum. L'on était, pas là pour parler de moi, mais d'elle. C'était ses problèmes, que j'avais proposé d'écouter. Les miens, étaient juste là, comme « monnaie d'échange », un accord équitable, tu me raconte ce qui ne va pas, et je fais de même. Je l'aime dis-je finalement, Elliot, est je pense le dire sans gêne, mon neveu favoris. J'ai fait la connaissance d'autres de mes neveux et nièces, d'un particulièrement, le fils de mon frère Poséidon et...Il ne m'a pas laissé une très haute opinion de sa personne. C'est un petit con, je crois qu'il n'y a pas d'autres mots pour le qualifier. Il est né, avec une petite cuillère en argent dans la bouche, et accuse tout le monde de ses malheurs. Elliot, est différent. J'ai été l'une des seules, personnes à soutenir sa mère durant sa grossesse. Je me voyais, déjà tante, à le gâter, et à lui raconter une tonne d'histoire. Mais, ça ne c'est jamais fait, et au fond, j'avoue que je le regrette un peu.
C'est vrai que j'aurais plus qu'aimée voir grandir mon neveu, et faire partie intégrante de sa vie. Le destin, en a décidé autrement, qu'importe. L'heure n'était plus aux regrets à présent. Il, était bien trop tard pour tout cela. Et puis, j'étais heureuse de ce qu'il était devenu, et de faire même si c'était au minimum un peu partie de sa vie. A nouveau un long silence prit place, entre nous deux. Je, me mit inconsciemment à jouer avec mon bracelet à breloque. Un cadeau qu'Apollon, m'avait fait il y a bien longtemps. Il, serait peut-être temps, d'en ajouter de nouvelles. Nos symboles à lui et moi, ça faisait un peu misérable.
Prenant tout mon temps pour réfléchir à quoi donner pour qui, je me tournais à nouveau vers Alexis, qui me raconta son histoire. Abandonnée, dans les bois à l'âge de quatre ans, retrouvé par le sherif de l'époque, conduite chez Regina, qui l'avait adopté, et puis le dôme. Ah oui...Le fameux dôme. Sauf, que pas le temps, d'y penser, plus en détail, voilà qu'elle se mettait à pleurer, et moi à paniquer. J'étais nulle pour les relations, sociales je ne savais pas comment, consoler les gens. Je veux, dire, quand Louise faisait des cauchemars ont jouait à Mario Kart toutes les deux pour le restant de la soirée, et puis c'était tout. La chose la plus risible était peut-être que de tout le panthéon, j'étais la seule à posséder le don d'empathie, à pouvoir capter, décrypter, comprendre les émotions des gens...Et j'étais la plus nulle socialement parlant.
Très bien, Artémis, il était temps pour toi, de sauter le pas, et de te prendre en main. Délicatement, comme si j'avais peur, de lui faire du mal, je l'attirais, contre moi, par l'épaule, la laissant, pleurer, me contentant, simplement, de transmettre, quelques vagues d’apaisement. Comme, je l'avais fait avec Peggy, quand Hermès, avait disparu, et de prendre finalement la parole :
- Tu sais...Je, ne veux pas m'avancer ou te donner de faux espoir, néanmoins, je suis très âgée, j'ai une assez longue expérience des humains dirons nous, et quatre ans c'est énorme. Peut-être pas pour toi, parce qu'à cet âge un enfant, n'emmagasine que très peu de souvenir, mais pour des adultes, c'est très long. Si tu n'était pas désirée, je pense qu'ils t'auraient abandonnée, bien avant. D'ailleurs, peut-être même ne t'ont t-ils pas réellement, abandonnée, il a pu leur arriver quelque chose. Un accident, ou que sais-je d'autres... Pour le dôme, j'en ai entendu parler oui. J'étais à Londres à ce moment là, je faisais la connaissance, de mon « adorable » neveu. Et tout ceci, n'est qu'un immense malentendu, dont je suis l'une des origines.
Je me mordit doucement, la lèvre, Apollon m'avait raconté ce qu'il c'était passé, il était un peu tard pour agir, à présent, néanmoins, je pensais que la discussion avec Arès, avait suffisamment mit les choses à plat pour éviter que cela ne recommence :
- Nous avons, eu des pertes récemment, deux des nôtres ont été tués, et l'on ignore comment. Ma nièce, Hippolyte, a eu une lettre provenant d'un certain Egéon, c'est lui le neveu en question. J'ai donc refusé de la laisser allé seule à Londres. Sauf que des personnes, non prévus, se sont rajoutés. Ceux venant du monde des contes, ne peuvent franchir la limite, sans perdre la mémoire. Enfin, du moins, c'était comme ça quand on est partis. Ma sœur Aphrodite, qui était également de l'expédition a fabriqué des bracelets, liant un divin et une mortelle ensemble. Le seule problème, c'est que nous étions indétectable pour les autres dieux, ça rompait tout contact d'ordre divin. Y compris, notre lien avec Apollon. Arès a flippé, et a été quelque peu paranoïaque. Il a agressé, un Storybrookien, un certain Hook, je crois. Et il a fallut que mon jumeau intervienne pour le calmer. Il a pensé que nous étions mortes, Aphrodite, Hippolyte et moi même. Et bien sur, personne n'a eu la « merveilleuse » idée, d'utiliser ces petits engins électronique appelé portable. Bodhi a eu peur. Le problème était que à la base, le sort de Regina, ne devait « éjecter » que les divins, enfin les dieux. Sauf qu'il y a eu des loupés, et toutes les personnes du monde réel, se sont retrouvé dehors également. Elle, ne l'a pas fait contre toi. Il se trouve juste, que tout ceci n'était qu'un immense quiproquos. J'ai...Un peu hurlé sur tout le monde, en tempêtant sur le fait, que les portables existaient que la prochaine fois, ça serait bien de vérifier avant de me déclarer définitivement morte et enterrée. Je suis très calme, en générale, ce qui fait que je suis assez effrayante d'après Apollon quand je me met en colère.
Cette dernière partie, était censé détendre un peu l'atmosphère, mais ça je n'étais pas très douée pour. Apo', l'était bien plus que moi, c'était un fait que je ne pouvais malheureusement pas nié.
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HJ : Attention nous assistons à un grand moment, Diane essaye de consoler quelqu'un, et décide de se dérider un peu