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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 [Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39

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Robyn W. Candy
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Robyn W. Candy

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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 7 _



________________________________________ 2015-08-11, 23:59


Inconceivable !



- Non...

J'avais murmuré. Et encore, le mot m'avait arraché la gorge comme si des lames de rasoirs essayaient d'en sortir. Parce que...parce que...

- Lily !

Cette fois, j'avais hurlé. Ça faisait toujours aussi mal. En pire, même. Parce qu'elle venait de s'écrouler, ce connard de dieu lui avait fait quelque chose. Il avait blessé Lily. Il l'avait... il lui avait fait du mal. Comment il osait ? Comment il pouvait toucher à cette fille ? Il se prenait pour qui, hein ? Il avait le droit de blesser qui il voulait, mais pas Lily. Pas MA Lily. Putain. Si il l'avait tué... Non, je voulais même pas imaginé.

J'avais fais un truc très stupide, quand la rage m'avait fait serré les dents, jaillir mes griffes métalliques et rendue totalement folle. J'avais attaqué ce dieu. Ouais ok, c'était très con. J'avais essayé de le griffer, mais bien sûre, je l'avais même pas touché. Il m'avait propulsé contre une statue grandeur nature d'un espèce de cavalier. Je ne m'en souvenais pas trop, parce que vu la force avec laquelle il m'avait balancé sans même me toucher, le monde était vite devenu flou.

J'étais restée sonné pendant de longues minutes, avant de secouer la tête pour reprendre mes esprits . J'avais sentie quelque chose me couler le long du visage, et le goût métallique du sang qui entrait dans ma bouche. J'étais blessée apparemment. Bordel. Je grognais en me redressant, passant une main sur mon front pour vérifier l'étendu des dégâts. Ça faisait mal, putain ! Ça avait pas l'air trop important, mais quand même. J'étais pas morte. C'était déjà ça. Je n'étais pas comme.... non. Ne pas y penser. Il fallait que je l'aide...

Je sentie un picotement au niveau de ma blessure, et comme une espèce de chatouillement. Lentement, je passais un doigt sur la plaie. Ou plutôt là où il y aurait dû y avoir la plaie. Je n'avais plus rien. J'étais...guérie ? C'était pas un pouvoir de Wolverine, ça ? Pourquoi elle s'était pas déguisée comme ça Lily ? Hein ?

Lily... Je m'étais précipitée vers elle, et je m'étais mise à genoux à côté d'elle, en osant même pas la toucher. J'avais peur de... je sais pas. De voir qu'elle était morte. De la blesser, de lui faire du mal. Elle était... tellement pâle. La voir comme ça, c'était atroce.

C'était un peu la même chose, de voir le Girafon détruire Dolos. Il l'avait fait souffrir, il l'avait tué. Ne jamais le sous-estimer. Je lui en voulais, n'empêche. Parce que moi, j'aurai voulu être à a sa place. J'aurai voulu pouvoir buter ce salopard de mes propres mains.

- Vous êtes qui vous hein ? Vous êtes venu nous faire chier ou nous aider. Sauvez Lily, bordel de merde !

Je m'étais redressée d'un bond et je m'étais avancée jusqu'à presque frôler le type aux cheveux bizarres qui était arrivé et qui avait l'air de flipper Elliot. Il voulait lui faire du mal ou un truc comme ça ? Il pouvait pas aider, hein ?

- Yo les potos !

Je m'étais retournée, les griffes sorties, en position de combat... pour me retrouver face à un vélociraptor. En carton certes, mais vivant. Y avait un type en combinaison rouge et noir. Avec des sabres dans le dos. Un espèce de... spider-man ?

- T'es qui toi ?

J'avais froncé les sourcils, et le type dont on ne voyait pas le visage avait mis sa main droite au niveau de son cœur, en tirant sur la corde qui maintenait la gueule du dino fermée pour qu'il recule.

- Moi ? Je... je suis tellement choqué que tu ne me reconnaisses pas ! Je suis Deadpool enfin, le meilleur coup de tout ce hangar, tu peux demander à ma jolie chérie toute pâle par terre là...

Il venait de pointer du doigt Lily, comme si ça lui faisait rien de la voir par terre. Ok. Je l'aimais pas. Vraiment pas.

- Fais pas le malin. T'es venu chercher ce que t'avais demandé dans la liste ? On a pas eu le temps d'y penser, désolée.

Non. On venait de frôler la mort et les hallucinations. Alors sa Wonder Woman a grosse poitrine...

- Mais non ! J'ai vu comment vous avez trop morflé tu vois ? Et comme je suis super méga sympa comme type, j'ai décidé de vous rendre votre dû ! Tadaaaam !

Il avait tiré sur une corde... et Pouet la peluche maléfique était apparue. Enfin ! Non mais enfin ! Tout ça pour une putain de peluche sérieux... Peut être que Elliot était un tueur de dieu, mais il avait vraiment des idées à la con !

- Allez viens chercher la corde, promis elle mord pas... par contre, moi c'est moins sûr...

Il avait poussé un espèce de grognement et j'avais levé les yeux au ciel, avant d'aller chercher la corde. Effectivement, il la donnait comme ça. Bon. Il avait pas l'air si méchant.

- Ah d'ailleurs, si tu pas que ta vie de personnage soit encore plus naze, faut que t'arrête de participer à des missions. Ta joueuse adore te pourrir la vie, c'est sa faute si tu finiras avec le cocker un jour.

Euh... je le regardais sans trop comprendre, la corde à la main, avec au bout Pouet qui se dandinait tout content. Il me parlait de quoi le mec en rouge ? Je comprenais tellement pas son délire à la con. Bon, d'un côté, on s'en foutait.

- On a récupéré la peluche. Il faut maintenant que tout redevienne comme avant. Qu'on se barre et qu'on sauve Lily, ok ?

Elle devait aller... à l'hôpital, ou un truc comme ça. Je savais pas si on pouvait la sauver ou pas. Mais on devait au moins essayer. Pour moi, y avait qu'un truc à faire pour retirer nos pouvoirs.

Je m'avançais et serrais dans mes bras le corps velu et un peu trop doux de Pouet. On avait commencé par un câlin. On devait terminer par un câlin, non ? C'était la seule idée que j'avais. Enfin j'en avais une autre, mais ça consistait à tuer une peluche géante, alors bon...




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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 7 _



________________________________________ 2015-08-12, 23:59

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"It feels like i'm falling..."


Lily, Wilson, Pascal, Lara, Zach, Lounis, Astrid & Elliot




Tout s'était enchaîné rapidement. Très rapidement. Lorsqu'il avait répondu à Lily qui était la personne qui parlait, quand il lui avait répondu qui était Summer, et par extension, qui était Opy', il n'avait pas bougé. Il était resté immobile, avec ses grands yeux clairs qui fixaient le vide sans trop savoir où regarder. Ce n'était que des illusions. Il l'avait compris. La biche debout à ses côté, petit fantôme argenté le lui avait dit, il l'avait compris. Mais il y avait un fossé entre comprendre et faire le lien. C'était quelque chose qu'il n'avait jamais su faire. Ce n'était pas pour rien que son père avait toujours refusé qu'il ne regarde trop de films ou même de dessins animés, ce n'était pas pour rien que les histoires qu'il connaissait n'étaient que des histoire sans bêtes fantastiques, sans magie. Il ne savait pas dissocier. Et si dans un coin de son esprit quelque chose enregistrait que ce qu'il tenait sur ses genoux n'étaient pas ses seules ancres, il y avait tout le reste qui refusait de comprendre. Il n'aurait peut-être pas du venir ici, son père avait toujours eu de bons conseils quelque part. Aussi rêche soit-il.

S'il avait su ce qu'il allait se passer, s'il avait été en état, peut-être que le jeune homme aurait empêché Lily de s'approcher de trop, ou même de parler à ce Dieu effrayant et méchant. C'était gratuit. Tout cela était gratuit. Lounis n'aurait jamais fait de mal à qui que ce soit, lorsqu'il faisait tomber un jouet de son lit il s'excusait envers le morceau de plastique. Il passait ses journées à essayer d'aider les gens quand bien même ces derniers le regardaient comme s'il était le dernier des abrutis, alors oui, c'était de la méchanceté gratuite. Qu'avait-il fait pour mériter de voir Antropy et Summer lui lâcher entre les mains comme ce qu'il était en train de se passer?! S'il avait été capable de violence, nul doute que le jeune homme aurait été aux devants du Dieu. Nul doute qu'il aurait laisser éclater une rage qui chez le faon ne se manifestait guère que comme un blocage. Il s'était mis en veille, ses grands yeux brillants de larmes qu'il ne voulait pas laisser sortir, assis à serrer les poings tout en essayant inconsciemment de se calmer en bougeant très légèrement son torse d'avant en arrière. Il devait respirer.

Il assista en spectateur impuissant à tout ce qu'il se passait autour de lui. Il voyait les illusions des autres sans les comprendre. Il avait déjà de la peine à saisir les siennes, alors comment aurait-il pu saisir celles d'autres personnes, lui qui avait un trouble de l'empathie handicapant? Mais quelque part, même s'il ne bougeait pas, cela lui faisait de la peine. Il voyait le jeune homme en armure, entouré d'un tas de gens... Ceux là semblaient bien vivants? Que se passait-il là bas? Pourquoi ce jeune homme paraissait-il si décontenancé? Il observa sans la regarder la scène qui se profilait devant lui, Elliot, Lily, Kitty qui se précipitait sur la jeune femme à terre. Ça n'allait pas. Rien n'allait. C'était juste une convention. Rien n'allait comme ce qu'avait prévu le jeune homme avant de partir... Il n'avait même pas pu trouver de souvenir à ramener à Opy', ni à Summer... Et à cette bête pensée de ses yeux brillants il sentit perler ce qu'il retenait depuis quelques minutes qui lui paraissaient être des heures.

Il y eut du grabuge, beaucoup de grabuge. Un combat auquel Lounis ne participa ni physiquement ni mentalement. Son regard ambré était posé sur la jeune femme au sol, il serrait toujours ses poings dans le vide, sans a moindre force. Si seulement il avait pu se lever, si seulement il avait réussi à bouger, il aurait tellement aimé aller voir ce qu'il se passait, aller s'assurer qu'elle n'était pas... Qu'elle n'était pas morte. Lounis n'avait jamais vu directement quelqu'un mourir. Sa mère était morte pas deux fois, la première fois c'était les chasseurs, la seconde fois, c'était un accident. Il n'avait jamais été là. Et cette fois encore il se sentait si loin. Il ne connaissait pas cette jeune femme, il ne l'avait rencontré que quelques heures auparavant, mais quelque part cela lui faisait de la peine, quelque chose qui lui serrait l'estomac et le fond de la gorge. Et à mesure que le poids dans sa gorge s’alourdissait celui sur ses genoux s'amenuisait. Lorsqu'il baissa les yeux, il n'y avait plus personne. Lorsqu'il les releva, ce fut pour trouver face à lui la biche argentée avec sa tête là, juste à quelques centimètres de lui. Juste assez proche pour coller le bout de son nez contre celui du jeune homme. " Je ne serai jamais très loin. " Le faon resta indécis, silencieux et immobile alors que la lueur disparaissait doucement. Elle qui l'avait suivit depuis le grand hall venait de s'évaporer et il n'avait rien fait pour ça. Et quelque part, il n'arrivait pas à se sentir vide. Quelque part il avait un peu chaud au cœur dans tout ce chantier qu'était devenu ce Comic-Con.

Il avait fini par se lever. Le calme était retombé, froid et triste. Les bruit de lutte avaient doucement cessés... Et une main avait attrapé celle du libanais? Baissant les yeux et tournant la tête, il reconnu le petit bonhomme en armure. Et bien. Lui aussi avait l'air dans un drôle d'état. Lounis ne savait jamais trop comment appréhender ce genre de choses, d'autant plus qu'il n'était pas dans un état très flambant non plus. Ce n'était pas faute de volonté, il était juste trop maladroit. Mais machinalement le jeune homme resserra sa main sur celle qui l'avait attrapé. Il ne savait pas vraiment pourquoi le jeune homme était venir le voir lui, mais il n'allait pas le repousser. Il n'était pas en état pour ça de toute façon. Quelque part au fond, il sentait qu'il n'était pas encore très stable, cela avait quelque chose d'effrayant. Alors serrer gentiment quelqu'un contre lui était peut-être une bonne chose en réalité. Le contact, s'il pouvait le rendre violent, pouvait tout aussi bien le calmer. C'était comme ça que son père faisait pour l'empêcher de faire ses crises quand il était petit, en le prenant contre lui. Alors si ce Zach avait besoin d'un câlin, il était à la bonne enseigne.

Ne lâchant pas le petit bonhomme dans sa carapace de métal, ou du moins ce qu'il en restait, Lounis jeta un œil à ce qu'il se passait autour d'eux. Un paquet de monde venait d'arriver... Où étaient-ils quand on avait besoin d'eux? Qui allait arrêter qui? Il ne saisissait pas tout, mais il saisissait le principal. Le jeune homme tapota l'épaule de Zach pour lui signifier qu'il fallait bouger un peu. Il ne lâcherait pas sa main, qu'il ne s'inquiète pas, mais il tenait à s'approcher un peu. Il était resté à l'écart suffisamment longtemps.

" Vous étiez là, vous." Il s'était planté non loin d'Elliot et fixait le nouveau venu aux cheveux longs qu'il pointait du doigt de sa main libre. "C'était peut-être une illusion, j'en sais rien, mais vous étiez là. Et vous le frappiez lui." le jeune homme pointa cette fois le doigt en direction d'un pauvre Elliot qui avait bien été amoché. "Les illusions, on y tenait tous. C'est pas facile de se faire taper par quelqu'un à qui on tient." Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il racontait. Il n'avait juste pas très envie d'imaginer le grand dadet derrière des barreaux. Ou il ne savait où, dans tous les cas. "Vous allez peut-être vous moquer de moi aussi, je m'en fiche, j'ai l'habitude. Mais si vous l'arrêtez, quelque part c'est aussi de votre faute." Mais qu'est-ce qu'il racontait exactement? Bah, quoiqu'on lui réponde, il avait eu sa claque de moqueries pour la journée, il n'écoutait d'ailleurs plus du tout. Son attention déjà récupérer par la grosse peluche qui était de retour.

Il vit Robyn attraper la corde et s'approcher de Pouet pour le serrer contre elle... Rien ne se passa. Ou bien s'il se passa quelque chose, ce ne fut guère spectaculaire, et Lounis pouvait toujours fouiller dans les souvenirs de Dave. "Il faut chanter la berceuse de Lily tout en le caressant, sinon ça ne sert à rien. Je pensais que... ça lui ferait plaisir." Entendant ces mots s'élever de derrière lui, le jeune homme se retourna en serrant les dents. Lui faire plaisir. Son regard brun passa sur la jeune femme toujours à terre... D'accord. Une berceuse. Chanter il savait faire, à défaut de savoir se battre... N'était-ce pas plus naturel tout de même? Mais qu'est-ce que c'était, cette fameuse berceuse?

" Mon bébé si joli
Maman veille mon petit ...
"

Une voix toute jeune, toute aussi triste, étouffée, s'élevait tout doucement. Kitty semblait visiblement la connaître, cette chanson... Et Lounis ne savait pas si c'était le silence pesant qui prenait doucement place, ou ce petit air apaisé sur le visage d'une Lily toujours à terre qui fit remonter la boule dans le fond de sa gorge comme un nœud coulant qui se resserrait...

" Mon tout petit... "

Il connaissait cette berceuse. Il ne connaissait pas beaucoup d'histoires ou de dessins animés, mais comme tous les enfants, il en avait quand même connu. Et comme beaucoup d'autistes, il avait un très bonne mémoire, même si cette dernière n'était pas photographique, il oubliait très peu. Tirant doucement Zach derrière lui, le jeune faon s'était approché de Pouet et Robyn. Alors comme ça, Lily était un bébé éléphant?.. Ca expliquait la cacahuète et tout ce qui s'en approchait... Doucement, le jeune homme poussa Zach contre la grande peluche, posant une main contre son pelage un peu trop doux alors qu'il entonnait d'une voix pincée la suite de la berceuse en se calquant sur les paroles qu'il entendait la petit Kitty fredonner tristement...

" Tu auras bien le temps
Car certains sont méchants
De connaître les soucis
Et les chagrins durant ta vie...
"

Alors qu'il chantonnait doucement, la peluche semblait doucement suivre le rythme, il se balançait d'une patte sur l'autre alors qu'un son délicat et semblable à une sorte d'écho raisonnait sans pour autant être réellement fort, dans le Comic-Con. Un son qui ne faisait pas mal aux oreilles, un son presque discret, mais qui vous donnait l'impression de s'insinuer partout, dans votre tête, dans vos os... Le temps semblait comme s'être doucement ralenti, arrêté peut-être. Ils étaient loin les combats, elles étaient portant encore proches, les larmes.

" Tu es mon doux trésor (tout petit)
C’est toi seul que j’adore (tout petit)
Toi la raison de ma vie
Bébé joli
Oui mon tout petit
Tout petit tout petit...
"

Plus de souvenirs d'un étrange Super-Héros en combinaison, plus de sensation de planques de métal entre les os, il sentait revenir la douleur de son front, celle de chaque petit bobo qu'il avait eu le temps d'oublier pendant les quelques heures qu'avait duré cette catastrophe... Plus de Dave, Juste un Lounis qui continuait de chantonner, le regard perdu contre la fourrure de la peluche, innocente dans son malheur qui elle continuait de grésiller de bonheur, alors que s'élevaient de sa trompe toujours les mêmes sons limpides et lents... Le jeune faon avait encore les yeux humides et brillants lorsqu'il se retourna, observant la compagnie tristement. Lily était toujours au sol, inconsciente...

" Et maintenant?.."




Lounis : 85%



Kitty Pride
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On est vraiment mal barré...

| Cadavres : 14



[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 7 _



________________________________________ 2015-08-13, 15:47


« You are our sunshine. »

Je caressai la joue de Lily, tout en observant Elliot avec anxiété. Puis je regardai Judah. Qu'allait-il faire de lui ? Je ne parvenais pas à mettre de mot sur ce à quoi j'avais assisté et je constatais à toutes les expressions choquées que je n'étais pas à la seule à réagir ainsi. Elliot avait tué quelqu'un. Concrètement. Irrévocablement. Aurait-il pu ramener Dolos avant la dernière minute ? Y avait-il songé ? Ou avait-il tiré un trait sur le dieu ? Je ne préférais pas le savoir.

Un flot de questions me submergeait. Je me demandais si j'aurais pu faire ce qu'Elliot avait accompli, si je possédais les mêmes capacités. Je préférais penser que non. Cela me faisait bien trop peur d'envisager que nous abritions les mêmes démons en notre sein.

Je frémis et penchai la tête vers celle de Lily pour que nos fronts se frôlent. Je me sentais mieux à son contact. Je lui avais transmis un peu de mon énergie pour qu'elle ne sombre pas totalement, mais je la sentais très faible malgré tout. J'avais les mains autour de son visage pâle. Son souffle léger, fragile, arrivait jusqu'à ma joue. Je restai ainsi des minutes qui me parurent bien longues, à espérer qu'elle continue de respirer, à lui murmurer de ne rester avec moi.

Je me redressai légèrement en voyant Pouet revenir. Miss Wolverine essaya d'annuler nos pouvoirs conférés par la peluche, en vain. La voix brisée d'Elliot s'éleva, pas plus haute qu'un murmure, pour nous dire quoi faire. Il n'avait même pas tourné la tête vers nous, il restait figé, le regard perdu, dans l'attente de je-ne-sais-quoi.

Je savais de quelle chanson il parlait. Je la connaissais par coeur, même si à l'époque, je la chantais à Lily pour la taquiner. Cette fois-ci, ma voix fluette et enfantine avait un timbre grave et douloureux :

" Mon bébé si joli
Maman veille mon petit ...
Ne crains rien sèche tes pleurs
Viens sur mon coeur
Mon tout petit... "


Je serrai machinalement Lily contre moi. La voix de Kick Ass se joignit à la mienne au second couplet. Peu à peu, je sentis les capacités dûes à mon costume s'échapper de moi. J'aurais aimé que ma tristesse les accompagne, mais c'était impossible. Non loin, des ondes invisibles s'échappaient de la trompe de Pouet qui ronronnait de plaisir. Ces dernières s'élevaient jusqu'au ciel et parvenaient à chaque personne costumée. Tout allait redevenir normal, tout du moins, autant que possible.

Nous terminâmes la chanson d'une seule fois tandis que je berçais doucement la tête de Lily que j'avais posée sur mes genoux. J'avais l'impression qu'elle avait l'air plus apaisée. Peut-être qu'entendre la chanson lui avait fait du bien ? Je l'espérais.

Je levai les yeux vers Elliot mais il se refusait à revenir vers elle. Il serrait les poings, attendant une réaction de la part de Judah ou des Gardes Olympiens.

" Et maintenant?.."

Je tournai la tête vers Kick Ass.

"Maintenant, je dois emmener Lily à l'hôpital. Mais il faudrait que le bouclier d'ombres s'en aille."

Il était toujours impossible de sortir du Comic Con en ruines. J'avais parlé très bas, car ma voix était encore enrouée, mais Judah dut m'entendre car il alla récupérer la boîte dans la veste de Dolos et commença à "jouer" avec. Il l'agita, fit d'étranges gestes tout autour, et l'ouvrit. Je retins mon souffle. Il avait l'air de savoir ce qu'il faisait, heureusement. Les ombres obéirent à sa requête : elles quittèrent les cieux pour se fondre dans la petite boîte qu'il claqua d'un coup sec. Bientôt, le soleil de Californie fit tomber ses rayons sur nous, projetant des flaques de lumière sur les vitres brisées et les débris de verre qui nous entouraient.

Je plissai des yeux, aveuglée, et sentis les larmes qui avaient séché sur mes joues me faire mal, comme si elle craquelaient ma peau. Je croisai le regard de Wilson et un vague sourire creusa mes joues en le voyant reprendre sa véritable apparence, peu à peu.

"Tu es beaucoup mieux comme ça."

Puis je me redressai et me penchai vers Lily.

"Je l'emmène."
dis-je à voix haute d'un ton décidé en la soulevant légèrement par les épaules. "Elle a besoin de soins, et vite. Si quelqu'un veut venir, il n'a qu'à me tenir par la manche."

Sois prudent, chuchotai-je à Elliot par la pensée.

Je le sentis étonné de m'entendre. Il faut dire que j'avais brisé le contact mental pendant plusieurs mois. Il m'accueillit dans sa tête avec une joie et un soulagement qui réchauffèrent un peu mon coeur meurtri.

Fais bien attention à elle
, me dit-il.

Je ne répondis rien, car ça me faisait bien trop mal de comprendre ce que ça signifiait. Je pris une grande inspiration et lâchai sans détour, le visage fermé :

"On y va."

Je serrai étroitement le corps frêle de Lily contre moi, ignorant la douleur qui fragmentait chaque parcelle de ma peau. En ouvrant de nouveau le contact avec Elliot, j'avais accepté de partager sa propre souffrance, à la fois physique et mentale. J'espérais par ce biais qu'il ait un peu moins mal, puisqu'on était deux à la ressentir, à présent.

Je chancelai légèrement sous le poids de ce fardeau et nous disparûmes pour l'hôpital de Storybrooke, le plus qualifié pour guérir une attaque divine.

En tous les cas, une chose était sûre : jamais plus je ne m'éloignerai de Lily. Je venais de m'en faire la promesse, ainsi qu'à Elliot. Elle était un trésor bien trop précieux. On ne survivrait pas sans elle.


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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 7 _



________________________________________ 2015-08-15, 12:01



Panique au Comic-Con


Tout avait continué de s’écouler comme si le temps n’était plus qu’une valeur relative. Mon esprit avait énormément de mal à faire la distinction entre le vrai et le faux, l’illusion du réel. Les personnages que tenaient Lounis avaient disparus, ils n’étaient donc qu’éphémères et manipulation. Est-ce que ma « famille » était dans le même schéma ? Est-ce qu’ils n’avaient été qu’une création de toute pièce pour venir briser mon cœur et réduire en charpie le moindre espoir que j’avais de les contenter ? Je me savais incapable et aussi lourd que possible en leur présence. Je savais que mon père n’avait jamais voulu de moi et que ma mère vivrait nettement mieux sans ma présence à charge. Je savais que j’étais tout ce qu’ils ne voulaient pas… Et la douleur était bien là, bien réelle, bien présente. Ancrée en moi comme un étau qui m’empêchait de respirer convenablement. J’avais mal, tellement mal. Le visage de Hackery qui s’était détourné. Ses gestes envers mon père. Ses paroles dures et même pas un regard en s’éloignant. Je ne sais pas pourquoi ce type était apparu avec eux, je ne savais même pas comment est-ce que l’homme mort avait su pour lui. Mais en tout cas, la blessure qu’il venait de m’infliger était bien au-delà du réel et du supportable. Je n’avais jamais eu vraiment l’impression de compter pour quelqu’un… Et il n’avait fait qu’affirmer cette horrible idée. Qui restait-il ? Adrien. Adrien, et seulement Adrien. Et encore, pensait-il de la même manière que tous les autres ?

Si j’avais pu échanger ma place pour mes trois sœurs, je l’aurais fait sans hésiter. A la place, mes parents devaient vivre séparés et subir mes frasques jusqu’à la prison pour mineur. C’était ce qui me pendait au nez… Ou bien était-ce les prémices de la corde que j’imaginais entourer mon cou et faire cesser le fonctionnement normal de mon organisme ? Je n’en savais rien. Absolument rien. J’avais des idées bien trop sombres pour être normales et naturelles en réalité. Je levai le poignet pour sécher les larmes qui coulaient sur mon cou, écoutant en silence la berceuse entamée par Kitty, puis reprise par mon voisin de droite. Il avait une jolie voix, douce et agréable. Je ne pouvais qu’en resserrer mon étreinte autour de ses doigts et de son bras. J’allais être un poids pour lui encore quelques minutes… Puis je le lâchai sans insister d’avantage lorsque je sentis enfin l’esprit de Tony Stark quitter mon corps. Pour le coup, je me senti fondamentalement et viscéralement stupide. C’était le cas de le dire. Ce type était un génie. Jarvis allait me manquer.

M’écartant de quelques pas de Lounis, j’observai les ombres disparaître dans des murmures d’agonies avant d’entendre le clapet ferme de la boîte que tenait le nouveau personnage entre les mains. J’adressai un regard méfiant aux gardes armés qui se trouvaient derrière lui, me demandant bien de quel comics ils avaient pu être tiré pour avoir une telle allure… Peut-être du jeu God of War ? Mais je ne me rappelais pas de tels personnages pour ralentir notre avancée. J’haussai les épaules. Et après tout, qu’est-ce qu’on en avait à foutre, au fond ? Ils n’avaient pas disparu quand tout le monde avait repris une apparence à peu près normale. Même le Docteur redevenait lui-même, bien plus agréable à regarder que le papy qu’il était jusque-là. Un docteur vieux, si ce n’était pas un mythe ça ! En tout cas, chacuns emblait être de retour dans son vrai lui. Ne restait qu’à retourner dans notre chez-nous et tout serait réglé. Classé. A oublier. Oublier ?...

Je n’avais nulle part où aller.

Aussi, quand Kitty souleva Mégara pour l’aider à se lever, je ne me joignis pas à elle. Ça m’arrachait le cœur de voir que même à demi consciente, elle pouvait bénéficier d’une aide sans faille et sans vacilles – ou presque. J’aurais aimé avoir quelqu’un comme ça pour mes mauvaises passes, mais jamais personne ne m’avait soutenu sur son épaule pour m’aider à tenir le coup. Même le jour de l’accident, les autres s’étaient enfuis et je m’étais retrouvé seul, à affronter pendant plusieurs heures la vision de ce type mort encastré dans le capot de la voiture. En tête à tête avec ma culpabilité et le poids de ma connerie. Putain, il me fallait une clope sérieux, et fissa. Encore plus lorsque je les vis disparaître littéralement du Comic Con détruit, me demandant l’espace d’un instant où est-ce qu’elles avaient bien pu se rendre. Sans doute dans un endroit agréable et sécuritaire. Un endroit pour se reposer et veiller l’une sur l’autre… Les filles n’étaient pas toujours très futées, mais parfois elles avaient des réactions agréables. Il fallait le reconnaitre.

Je restai donc là, à quelques mètres d’Elliott qui avait l’air de tout sauf de réellement aller bien. Il était blessé, haletant et… Il venait de tuer quelqu’un. Oui, j’en étais plus que sûr, la personne sur le sol était bel et bien morte. Je ne savais pas ce que c’était ni qui c’était, certains avaient parlé d’un dieu dans la bataille, mais je n’étais pas sûr de mesurer pleinement ce qu’il se passait vraiment. Des dieux. Oui, et moi j’étais Iron Man, pourquoi pas. Je tirai d’ailleurs sur l’armure concoctée avec Adrien et Hack pour me libérer un peu le haut du corps. Je veillai à ne pas trop l’abîmer, mais j’appréciai de respirer un peu mieux, abordant un simple teeshirt sans manches grisâtre. Il était noir au départ, il me semblait… Et puis, bref, on s’en tamponne. Je n’avais absolument aucune idée de comment rentrer, la De Lorean ayant volé en fumée dans un autre hangar et n’ayant absolument pas les moyens de me payer un retour à Storybrooke.

L’espace d’un instant, j’hésitai à m’aventurer au dehors et compter sur l’intervention des forces de polices pour me ramener chez moi. Mais la perspective d’un trajet en combinaison orange et sans doute un centre de redressement à l’arrivée n’était pas la plus agréable des fins. Aussi attendis-je, simplement, de voir ce qui allait se passer. Comme on resterait devant un feuilleton a deux heures du matin, obsédé par la curiosité d’en savoir la véritable fin.

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________________________________________ 2015-08-15, 21:46

Panique au Comic Con !
Elliot, Lily, Pascal, Lara, Wiwi, Opy et Lounis !
Comment les choses pouvaient-elle à ce point se détériorer en peu de temps. Une fois encore, les dieux étaient de la partie pour tout foutre en l’air. A croire que ça devenait une habitude d’après les histoires que l’on m’avait relaté. Pour ma part, c’était la première que je vois de mes propres yeux. Et je comprends bien plus pourquoi certains ont une véritable aversion pour ces créatures divines. Finalement revenue à moi-même et cachant la présence de ma mère à mes yeux, je regardais le spectacle macabre se dérouler sous mes yeux. Après avoir tenté de prendre la petite fille, dénommé Kitty mais que tout le monde semblait vouloir appeler Ellie, il s’était tourné vers Lily, la Megara. Cette dernière lui avait brillement tenue tête, ce qui me semblait légèrement prétentieux et suicidaire. Si à ce moment-là j’avais su à quel point j’aurai eu juste, je m’en serai mordu les doigts. Je savais que les dieux pouvaient être cruels, mais celui-là était particulièrement infâme. Après s’en être pris à une petite fille, il s’était attaqué à une femme qui, sauf erreur de ma part, n’avait aucun moyen de se défendre. La suite me fit détourner les yeux. Sans état d’âme, il avait arraché la vie à cette pauvre femme, tout en en faisant hurler plus d’un. Me mêlée à la situation n’aurait rien arrangé. Chacun courrait déjà vers la petite brune, l’entourant. Du peu que je pouvais en voir, elle ne bougeait plus et son teint était blafard. Mon cœur se serra légèrement, ma vie m’amenait peut être à vivre des choses horrible et d’en faire tout autant, mais, dans le feu de l’action, en ayant un but en tête, j’arrivais à me décrocher de la réalité. Voir quelqu’un d’autre apporter une violence aussi décisive gratuitement m’horrifiait. J’aurai voulu hurler mais je n’avais pas ma place pour le faire. Même si cela me consumait de l’intérieur, je n’étais pas assez forte. J’avais mes propres limites et cet homme pourrait me faire tout autant de mal en un simple claquement de doigt.

Des hurlements de rage me tirèrent de cette funeste contemplation. Mon regard se déporta sur Elliot qui menait un combat acharné contre Dolos. Je ne connaissais pas ce garçon, à part grâce à son costume de cacahuète et ses idées arrêtées sur les comics, mais il en avait dans le ventre. Il s’était rué sur le dieu avec une force dont on ne le soupçonnait pas et une rage qui étincelait dans ses yeux. Le docteur lui doit surement la vie, nous lui devons surement tous la vie à ce moment précis. J’étais plongée dans ce combat jusqu’à ce qu’un nouvel homme témoigne son étonnement d’une manière assez… Particulière. Je me tournais vers cet homme à la coupe de cheveux particulière, levant un sourcil. Un autre fauteur de trouble, ou on en a eu assez pour la journée ? Une chose est sûre, la mort du dieu à l’air de ne pas le ravir. A moins que ce soit le fait qu’Elliot est fait ça. Mes yeux dérivèrent sur les autres gardes qui se tournaient derrière lui. Ah, ça, ça ne me plaisait pas des masses. Toutes ces questions d’autorité et de justice n’étaient pas vraiment mon truc. Alors, si je pouvais partir discrètement… Finalement, l’attention ne resta pas bien longtemps sur les nouveaux venus puisque la petite brune rouvrit doucement les yeux. Voilà, forcément, il faut qu’on imagine tout de suite le pire. La tension environnante redescendit d’un cran tandis que le soulagement prenait une place générale au sein du groupe. Pas de mort, juste un léger dégât collatéral. Mais lui, on allait surement pas le regretter. Ce genre d’homme est bien mieux six pieds sous terre que parmi nous. Sa vie contre celle de bien d’autres personnes.

Une voix familière se fit entendre près de la brunette. Je m’approchais pour tenter de reprendre le cours de l’action qui m’avait dépassé jusqu’à maintenant. Notre invité surprise et voleur de peluche avait fait son retour. Au dépend de lui donner mon marteau, je pouvais lui faire gouter. Ce serai même avec plaisir. Et puis, de toute manière, ça ne servait à rien que je lui donne puisqu’il nous manquait toujours la vache et la wonder woman. Au pire, Pouet finirait bien par se calmer ? Ou se faire tuer par une horde de zombie. Quoi que les zombies, il ne doit pas en rester des masses. Bof, il y aurait bien un truc qui finirait par le bouffer. A notre plus grande surprise, Deadpool nous ramena Pouet sans exiger son dû. Méfiante, je me demandais bien ce qu’il y gagnait. Il savait peut être que nous n’allions pas lui fournir sa liste et qu’il en avait marre de se trimballer une peluche géante aux pouvoirs incontrôlable. Quoi qu’il en soit, je suis assez contente de revoir la peluche. Non pas qu’elle m’est manqué, mais elle a fichu un de ces bazars, il vaut mieux qu’elle reste avec nous pour éviter de déclencher une réelle apocalypse. Pour peu qu’un abrutis est eu l’idée de se déguisé en Zeus ou en maître du monde, ça pourrait virer à l’horreur. Du moins, plus que maintenant. Si c’est possible. J’ouvre les yeux un peu plus grands en regardant… Est-ce que la Wolverine vient de faire un câlin à cette peluche ? Alors là, la fausse mort de Lily a dû sérieusement l’amoché. Du peu que j’en ai vu, c’était bien la dernière que j’aurai vu se précipiter dans les bras de Pouet.

Je compris quelques minutes plus tard que la jeune femme tentait de tout remettre en ordre. C’était à dire à annulé le processus des pouvoirs que nous avait donné Pouet au début de la journée. D’un côté, je fus soulagé qu’il ne s’agisse pas d’un simple calin. Vous vous imaginez traquer tous ceux qui ont touché Pouet pour qu’il lui refasse un câlin ? En plus de prendre une éternité, je ne suis pas sûre que la plupart coopèrerait. Soyons honnête, quand on acquière les pouvoirs de notre super héros préféré, on préfère les garder. J’aurais surement fait de même. Et puis, ne connaissant pas réellement la magie, ce petit aperçu m’avait plutôt satisfaite. Vous n’imaginez pas à quel point cela me serait utile dans mes affrontements ou pour neutraliser des personnes ayant des intentions plutôt mauvaises envers moi. Rien que cette force, c’était grisant. Sans parler de la foudre. La foudre rappelait le côté classe. La voix de Kitty résonna derrière nous, douce et légèrement cassée. La petite fille avait l’air de savoir comment nous enlever nos pouvoirs. Mélodieuse, sa voix s’éleva pour entonner une petite berceuse, chant du démon qui allait nous enlever nos magnifiques pouvoirs. Vu le désastre qu’ils avaient causés, je ne pouvais pas broncher. J’étais d’accord qu’il valait mieux stopper tout ça. Lounis, à sa suite, continua la chanson qu’il avait l’air de connaître. Doucement, l’atmosphère s’imprégna de cette ambiance délicate, laissant un léger rythme s’emparer de nous tout en allant chercher de plus en plus loin. Au début, je ne sentis pas cette force s’échapper lentement de moi. Lorsqu’ils arrivèrent au deuxième couplet, cette sensation se fit plus sentir. Je sentais les souvenirs de Thor me quitter lentement pour laisser un vide dans ma mémoire qui se combla par les souvenirs de cette journée. Mon marteau devint plus léger alors que mes forces me quittaient pour me laisser aussi démunie qu’à mon arrivée.

C’était fini. Thor était partis. Je n’étais plus que Lara, simplement Lara. Ma blessure à la cheville ne me faisait plus souffrir, il en restait des égratignures mais la douleur vive s’était échappée pour laisser une plaie propre et nette. Je me sentais vidé de toute énergie. Je me sentais désagréablement faible et démunie. La situation n’avait pas l’air d’évoluer pour la brunette. Elle était toujours à terre, à moitié inconsciente. Au moins, il n’empirait pas. Sa vie ne devait plus être en danger maintenant. Elle allait rapidement être prise en charge. Je me tournais vers l’homme chevelu pour le regarder remettre les âmes dans la boite de Pandore. Je lançais un dernier regard à ma mère qui se tenait toujours derrière moi, immobile. Une certaine tristesse dans le regard mais le cœur plus léger, je la regardais s’échapper pour rejoindre son emplacement d’origine. Je savais que j’aurai été incapable de faire quoi que ce soit si elle était restée avec moi. Pourtant, ma vie avait changé depuis qu’elle était partie et depuis cette fameuse malédiction. Je n’en étais pas fière et je n’avais aucune envie qu’elle sache ça. Elle n’en avait pas besoin. Je finis par me détourné de ce spectacle retournant pour regarder Kitty emporter Lily à Storybrook. J’aurai aimé la suivre pour rentrer me reposer après tous ces évènements. Malheureusement, j’étais venue avec un but précis, et même si ce dernier avait été mis entre parenthèse pendant notre périple mouvementé, je devais tout de même y penser. L’attention générale porté sur la petite fille, je me suis contenté de filer discrètement pour disparaître derrière la foule de gens et me fondre dans la masse. Je n’avais qu’à prendre un taxis jusqu’à l’adresse qu’il m’avait communiqué et rentrer à Storybrook.


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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

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________________________________________ 2015-08-15, 23:12


Inconceivable !



Il fallait chanter pour désactiver la peluche... chanter une putain de chanson... Excellent, vraiment. Il avait d'autres idées à la con comme ça ? Il voulait faire plaisir à Lily, qu'il disait... Elle était dans un piteux état, allongée par terre, sans qu'on sache quel était son état. Ça pouvait pas lui faire plaisir. Que ce qu'y clochait avec lui ? Pourquoi elle souffrait toujours à cause de lui, hein ?

J'étais debout, et je m'enserrais de mes propres bras, en me faisant violence pour ne pas me mettre à pleurer. Cette chanson était beaucoup triste. C'était celle que la maman de Dumbo lui chantait quand elle était enfermée, hein ? Je me souvenais d'avoir vu le Disney quand j'étais petite, à l'orphelinat. Et j'avais quitté la salle qui nous servait de salon pour m'enfermer dans la cave où on stockait la bouffe et les draps propres pour pleurer. Parce que c'était trop triste. Et ce n'était pas juste. Je comprenais tellement sa maman, au petit éléphant. Elle avait attaqué le garçon parce qu'il s'était moqué de son enfant. Moi, j'aurai voulu une mère qui m'aurait défendu quand les autres enfants étaient méchants avec moi. Mais je n'avais pas de maman. Je n'avais personne. Et les seules personnes que j'aimais un tant soit peu finissaient en danger.

Quand la chanson s'arrêta, je baissais sur les yeux sur les prothèses faîtes avec des couteaux à la va-vite qui avaient remplacées mes vraies griffes. Ça allait me manquer, tient. J'aurai aimé être une vraie Wolverine. J'avais eu de la chance, moi. Je les avais bien aimé, mes pouvoirs. Wolverine était un mutant, il était connu, et il avait beau être super con parfois, les gens le respectaient quand même. Et puis il y avait Jean Grey aussi...

Alors voilà ? Certains chantaient un peu, et on se retrouvait tout normal ? Le dieu aux cheveux digne d'un chanteur de Europe avait réglé cette histoire d'ombres et de fantômes, même si je n'avais pas tout suivi... C'était ça, d'arriver après. Personne aurait dû venir d'un côté, ça aurait été plus simple.

- Je viens.

J'avais parlé le plus calmement possible, pour cacher ma détresse concernant l'état de Lily. Elle avait quand même l'air d'aller un peu mieux. Bon. Je m'approchais de Kitty, et l'aidais à soutenir Lily, en lui agrippant au passage la manche, comme elle avait dit de le faire. Il allait falloir se téléporter, alors ? Cette môme était pleine de ressource. Et bien trop mystérieuse. Elle avait l'air de trop bien connaître Lily. C'était louche. Mais en même temps, elle était préoccupée par l'état de Lily. Donc bon... Plus que Elliot, en tout cas. Pourquoi il venait pas ? Hein ? C'était sa future femme ! C'était quoi ce manque d'implication ?

J'examinais une dernière fois ce qu'était devenu le Comic Con. Un champ de bataille, voilà. Je voyais les gens redevenus simplement déguisés se relever, se masser les temps, chercher une explication rationnelle à ce qu'il venait de se passer... Ils devaient se sentir bien con, tout à coup. Je voyais même le Deadpool de tout à l'heure retirer son masque, tenant sous le bras un raptor en carton. Putain, c'était un ado boutonneux sans intérêt ! N'importe quoi cette histoire, encore une fois... Je vois même pas pourquoi je continue à être choquée.

J'avais planté mon regard dans celui de Elliot, qui n'avait pas l'air bien, et j'avais essayé de bien lui montrer qu'il avait intérêt à redevenir un vrai mec et de s'occuper de sa fiancée, sinon j'allais lui botter le cul. Du moins, j'essayais. Parce que moi et la télépathie.... c'est pas encore au point. Ah et à retenir... m'intéresser un peu plus à ce Wilson. Il était un cavalier. Peut être qu'il pourrait m'en dire plus. Qui sait.

Kitty nous fit nous téléporter. Adieu, Comic Con, Jean Grey, Type-à-l'accent, Deadpool, Zombies, Fantômes, Dark Vador, Lucille Chérie... c'était fini pour moi. Pour tout le monde. Je n'étais sûrement pas la seule à ne plus vouloir poser un pied là bas. J'étais de retour.Et maintenant, il fallait que j'aille gueuler sur un médecin pour qu'il stoppe immédiatement sur le patient qu'il opérait pour s'occuper de Lily. C'était plus important qu'une greffe ou je-sais-pas-quoi.




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________________________________________ 2015-08-16, 00:20

I'm not a hero


Il avait essayé, n'est-ce pas ? Il avait promis de trouver une solution. De la sauver. De toute faire pour y arriver. Ses poings étaient serrés et sa respiration saccadée, rauque. Il sentit son propre visage se défigurer sous l'emprise de la haine. De la haine pure.

A cet instant, seul le visage blême de Lily restait ancré dans son esprit. Son regard fixé sur Dolos, le cœur battant en trombe contre sa cage thoracique, il n'eut pas besoin de laisser passer Peste pour faire face au dieu. Sa propre rage était amplement suffisante en cet instant. Il ne perdit pas une seule seconde, s'accrochant à cette colère qui l'animait pour ne pas se mettre à paniquer pour l'état de la jeune femme.

Tout allait bien se passer. Tout finissait toujours par bien se passer, non ?

Il s'élança sans attendre une seconde de plus, son poing en avant, allant frapper un grand coup dans la mâchoire de cet être qui ne méritait plus d'exister. Il se croyait au-dessus de tout... De tout et de tout le monde... Il s'en prenait à des individus qui ne pouvaient pas se mettre à sa hauteur. Il ne le supportait pas. Un rictus victorieux qui n'était pas dans les habitudes du robot s'étira sur ses lèvres, alors que la divinité semblait étonnée par un tel impact. Ne jamais sous-estimer son adversaire.

Le contact du mur heurtant violemment son dos le fit grimacer, sans pour autant que son expression ne change. Qu'il se fasse plaisir à lui éclater le cerveau, si ça lui chantait. Mais qu'il laisse les autres tranquilles. C'est tout ce qui importait pour le jeune homme. Que les autres aillent bien. Il plissa les yeux sous la douleur qu'il commença lentement à ressentir alors que Dolos ne lâchait pas prise, mais il n'était pas un vulgaire pantin qu'il pourrait écraser sans faire face à la moindre défense. Levant son bras, attrapant la main qui se dirigeant dangereusement vers son crâne, chacun de ses muscles se contractèrent et son corps commença à vibrer sous la résistance qu'il tentait d'imposer. Il sentait qu'il ne tiendrait pas longtemps.

Il n'en eut pas besoin.
Haletant, retrouvant la surface plane du sol, il porta la main à son front dans un geste de panique. Comme s'il était soudainement revenu à lui-même, se rendant compte qu'il ne faisait pas le poids malgré tous ses efforts. Tentant de se redresser, il ne tenu pas sur ses jambes, devant se laisser retomber pour se rendre compte que ses jambes ne cessaient de trembler de manière frénétique. Une boule se forma dans sa gorge, mélange de nervosité et de crainte. Crainte pour Lily, vers laquelle il lança un regard, Ellie à ses côtés. Crainte pour tous ces gens autour d'eux. Crainte pour Elliot.

Elliot qui ne cessait d'enchaîner les coups, encaissant les illusions, pour finir par planter sa main dans le torse de Dolos. Ses yeux s'exorbitèrent sous cette vision d'horreur, sans savoir s'il devait être soulagé du sort du dieu de la Renaissance ou effrayé par la scène qui se déroulait sous ses yeux sans qu'il ne puisse rien y faire. Le temps semblait se dérouler au ralenti et Wilson esquissa un mouvement, sans que son corps ne lui réponde davantage pour autant. Il se redressa quelque peu à l'aide de ses bras, s'appuyant sur le mur, le souffle court et l'effroi se reflétant dans ses pupilles.

Une autre mort se rajoutait au panel.
Il ferma les yeux, tentant de se calmer, de calmer cette crise de panique qui le frôlait de si près. Ne pas se laisser emporter. Lorsqu'il les rouvrit, bien que le paysage autour de lui semblait si flou, il évita soigneusement de poser son regard sans vie sur le corps du dieu qui était toujours à terre. Sa concentration entière était portée sur Lily. Même la voix de Judah ne lui fit pas tourner la tête. S'appuyant sur le mur derrière lui, il se remit lentement debout, son corps toujours instable. Voir Elliot et Ellie autour d'elle avait quelque chose de touchant, mais également de terriblement effrayant dans une situation telle que celle-ci. A une époque, c'était lui qui portait ce corps frêle dans ses bras, dans l'espoir d'extirper la petite fille qu'elle portait en elle. La voir dans cet état faisait résonner en lui des souvenirs encore en pleine cicatrisation.

Lorsque l'expression d'Elliot changea, laissant place à un bref sourire, Wilson eut l'impression de recevoir une bouffée d'air frais. A une allure lente, il rejoignit lentement le groupe qui s'était reformé, osant enfin regarder les Gardes Olympiens plantés derrière Hadès. Juste au moment où la chanson fredonné par Lounis arriva à ses oreilles. Pouet était de retour ? Il n'avait même pas vu, même pas aperçu Deadpool le ramener à leurs côtés. Il sentit comme un courant le traverser, très doux, très rassurant. Il ne tremblait plus, il n'avait plus de craintes ni... Toutes ses vies qui se bousculaient. Le Docteur n'était plus là. Il ne ressentait plus l'envie de retrouver un Tardis ou celui de sauver le monde. D'être un héros. Il n'était pas fait pour ça. De la même façon, le monde de Chronos s'effaçait lentement. Aussi étrange que cela puisse paraître, il se sentit soudainement bien vide. Un vide rassurant, certes, mais un vide tout autant perturbant.

Les sourcils froncés, il observa ses mains plus grandes que d'habitude qui, au fil des secondes, semblaient changer d'apparence. Son costumes s'adapta au fur et à mesure de sa transformation à sa taille. Il était de nouveau Wilson ? Avoir l'apparence du titan n'avait rien de très attirant, bien qu'il n'ait pas eu le temps d'y prêter une grande attention. C'était une expérience qu'il espérait ne jamais réitérer. Son esprit était bien trop empli pour que lui, simple robot, ne puisse le supporter.

Un soupir lui échappa presque inconsciemment. C'était donc fini ? Non, Lily était toujours au sol, mal au point, Elliot près à se faire arrêter – il ignorait ce qui allait lui arriver, en réalité, il ne savait pas. Il ne pouvait le deviner, que risquait-on à éliminer un dieu de la surface de la Terre exactement ? Tout dépendait peut-être des actes du dieu en question, non ? Il n'était personne pour juger des actes de Dolos. Ni de ceux d'Elliot. Il espérait simplement que tout allait finir par bien se passer pour lui. Il n'était ni mauvais, ni méchant... Il aimait juste à un point qu'il ne pouvait que comprendre Lily. N'aurait-il pas agit de la même façon pour Eve, s'il avait été avec elle, en Ecosse ? Il baissa la tête à cette pensée, ne préférant pas se l'imaginer.

Le soleil filtra enfin, les ombres s'effaçant au profit du ciel bleu, mettant en lumière les dégâts causés pendant cette courte journée. Relevant les yeux, il croisa le regard d'Ellie qui lui fit remarquer qu'il était bien mieux ainsi. Un vague sourire apparut sur son visage, sans qu'il n'arrive à se montrer joyeux.
Ne sachant plus vraiment où se mettre, il lança un bref regard à chaque autre des participants, se demandant si ce voyage était une si bonne idée que ça, finalement. Peut-être pas. Le shérif avait disparu et beaucoup d'entre eux avaient soufferts du point de vue psychologique. Ils n'auraient sans doute plus jamais l'envie de venir au Comic Con.

Se pinçant la lèvre, il s'approcha doucement d'Ellie qui tenait Lily dans ses bras, prenant un pan de sa manche dans sa main sans oser dire un seul mot.Lily n'était pas bien et il sentait qu'il était important pour lui de voir l'évolution de son état, de savoir comment elle allait. Il n'avait pas envie de rester ici. Il n'était pas certain de vouloir en savoir plus sur ce qui se déroulerait entre Elliot et son père.

Il ne voulait pas se mêler à ces histoires divines. Autant que possible, il en resterait écarté, jusqu'à ce qu'il n'en ait plus le choix. Après tout, ne l'avait-elle pas elle-même mise en garde, cette jeune femme brune si enjouée et pourtant si fragile ? Qu'il fallait s'éloigner tant qu'il le pouvait encore ? Peut-être devait-elle écouter ses propres conseils, elle aussi.

Mais tout allait bien se passer. C'est à cette pensée qu'il s'accrocha alors qu'ils se téléportaient à l'hôpital.



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________________________________________ 2015-08-17, 09:14

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"It feels like i'm falling..."


Lily, Wilson, Pascal, Lara, Zach, Lounis, Astrid & Elliot




Alors c'était terminé? Vraiment terminé? Plus de catastrophes en tous genre, plus d'évènements bizarres, plus de choses monstrueuses? Lounis avait depuis qu'il s'était levé, refusé de regarder en direction du corps sans vie dudit Dolos. Le jeune homme était incapable de violence, et quelque part, il ne savait pas trop se situer. Cet homme, ou ce Dieu, peu lui importait son statut avait mal agi. La méchanceté gratuité était quelque chose qui dépassait le faon. Et il avait peut-être eu une réflexion qui n'aurait pas laisser grandes chances à ce Dolos non plus, mais il n'aurait pas été capable de le tuer de ces mains. Quelques choses lui disait qu'Elliot n'était pas non plus de ceux qui tuaient pour le plaisir. Il aurait aimé lui montrer qu'il le soutenait, quelque part, mais il ne le connaissait pas. Du moins le connaissait-il trop peu. Puis il n'était pas doué avec les mots, généralement il réglait les problèmes en prenant les gens dans ses bras, mais ce n'était pas le moment.

Lily était en vie, voilà une bonne nouvelle. Lounis espérait que tout aille vite mieux pour elle. Il ne la connaissait pas mais de ce qu'il en avait vu, c'était une personne gentille, qui ne méritait pas qu'on lui fasse autant de mal. Elle-même n'avait pas usé de la force une seule fois, et il suffisait de regarder son état pour se dire que ce Dolos avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Est-ce que cela excusait pour autant sa mort? Lounis aussi avait quelque chose qui n'avait jamais tourné rond. Ce n'était pas le même genre de chose, cela ne le rendait pas méchant et ami de la souffrance, bien au contraire, mais quelque part, il était un peu cassé aussi. Ce Dolos aurait peut-être pu recevoir un autre traitement que ce qu'il venait de lui arriver. Lounis aurait aimé ne pas y songer, mais il avait été, comme tout les autres ici présents, embarqué dans cette histoires, avec ses haut et ses bas, surtout ses bas... Difficile de ne pas y penser. Il donnait souvent l'air d'être le grand faiblard du coin, mais il y avait dans cette petite tête un cerveau qui passait ses journées à tourner à plein régime.

Le jeune homme lâcha Pouet, jetant un regard à ses mains. Oh, rien n'avait vraiment changé pour lui. Seuls lui manquait quelques plaques de métal entre les os, et des souvenir qu'il laissera volontiers à leur propriétaire. Il avait déjà bien assez de mal à gérer les siens. Et ça ce moment, il voulait juste rentrer chez lui, retrouver Antropy, prendre des nouvelles de Summer. C'étaient peut-être des illusions, mais faire la distinction lui était toujours aussi difficile. Ça l'avait secoué, et il avait bien besoin d'un peu de bonne humeur, pour oublier tout ça. Le jeune homme allait donc se mettre à la queue pour savoir comment rentrer. Il s'approcha de Zach, posant une mains sur son épaule qui s'était enfin débarrassé de son armure, alors qu'il le secouait doucement, accompagné d'un "Ça va aller, faut pas t'en faire." qui se voulait rassurant. Oh, il ne savait pas ce qui turlupinait le jeune homme, mais il avait l'air secoué lui aussi. Et comme il était venu chercher refuge près de lui, Lounis avait cette fâcheuse tendance à vouloir s'assurer qu'il finisse par aller mieux. C'était lui qui allait finir par être le boulet lourdingue dont ce petit voudrait se débarrasser tient! Non, peut-être pas, il était trop gentil pour ça.

Évitant soigneusement l'idée même d'un cadavre, les yeux ambrés du jeune homme passèrent sur toutes les têtes... Il vit le petit groupe quitter la zone par un moyen qui l'aurait certainement effrayé d'habitude. Téléportation. Mais non, il était trop fatigué pour le moment. Il n'avait même pas trouvé de souvenir pour qui que ce soit à la maison. Et il ne se sentait vraiment pas d'aller en chercher un parmi les décombres. Non, il allait juste attendre qu'on les reconduise chez eux. Car c'était bien ce qu'ils allaient faire non? Ils n'allaient pas les laisser là. Lounis se doutait bien qu'on allait certainement leur faire remarquer qu'ils n'avaient aucune importance, face à des Dieux, tout ce blahblah, mais il tenait à rentrer chez lui. Il n'avait pas d'argent ou trop peu, ne savait pas conduire, et il lui semblait qu'ils avaient assez donné pour qu'on les ramène à la maison sans leur faire la morale de qui est le plus fort. A cet instant, Lounis n'en avait rien à faire de savoir qui ferait le mieux le coq, et je pense que Zach et Lara seraient de son avis... En parlant de ça... Ou était leur Thor? Il ne l'avait pas vu partir pour l'hôpital avec les autres -lui même y serait bien allé, mais il avait une peur bleue des hôpitaux et personne n'avait envie de gérer une crise alors qu'ils avaient bien plus grave à s'occuper. Au moins il tiendrait compagnie au petit Iron-Man.

Et ce grand dadais là? Il allait lui arriver quoi? Si tous ces bonhommes armés étaient là, c'était pour l'emmener avec eux? Il n'avait vraiment pas le visage de quelqu'un de méchant ou qui mériterait d'être enfermé. Il n'avait fait que se défendre, même si cela impliquait qu'il avait tué quelqu'un... Lounis ne pouvait guère se permettre de juger, il l'avait fait aussi pour défendre Antropy. D'accord, ce n'était que de aliens dont tout le monde se moquait, et pas un Dieu sadique qui s'était employer à fendre le cœur du plus grand nombre de gens possible avant de mourir, mais c'était ce que c'était. Certainement n'avaient-ils aucun pouvoir là-dessus, mais s'il avait pu il se serait dépêché d'emmener le grand Elliot loin d'ici. C'était effrayant, mais il avait juste fait de son mieux.



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Elliot Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Tous les mots sont fins
quand la moustache est fine...


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| Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite

Meilleur duo Awards

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[Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 7 _



________________________________________ 2015-08-17, 22:53


« Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves... »

La déchirure.

La faille venait de se rouvrir à l'intérieur. La cicatrice était encore fraîche, elle faisait toujours mal. La plaie béante était curieusement moins douloureuse que la balafre gangrénée de souvenirs. Ellie avait réouvert la porte entre nos deux esprits. Cette révélation m'avait fait l'effet d'une bouffée d'oxygène, d'un rayon de lumière pour balayer les affres de la désolation. Cela avait été fugace, à peine avais-je eu le temps de l'apprécier que le bonheur avait disparu. Pourtant, je la sentais près de moi. On pouvait se parler par la pensée, comme avant. A l'époque, j'avais tenté de la repousser. Je ne voulais pas d'Ellie, j'avais l'impression qu'elle cherchait à voler tout ce que je chérissais. Lorsqu'elle était partie et qu'elle avait érigé un mur entre nous, je m'étais senti abandonné.

A présent, j'étais soulagé de la sentir près de moi. Même si elle venait de se téléporter ailleurs en soutenant Lily, j'entendais son coeur battre tout près du mien.

Le battement d'un coeur. Je l'entendais toujours dans ma main. Celui de Dolos. Mes doigts tremblaient par à-coups, comme si la pulsation les animait. Je décontractai les muscles de mon cou. Un craquement se fit. Je grimaçai.

Comme je m'y attendais, Robyn et Wilson avaient accompagné Ellie. C'était bien que Lily soit entourée de cette façon. Elle méritait tous les égards. Quant à Lara, elle avait disparu parmi les gens. Kick Ass et Iron Man avaient l'air de se serrer les coudes, à moitié ahuris et chamboulés. Un peu plus loin, Pouet trottinait joyeusement en s'éloignant, à la découverte du monde, sa laisse trainant derrière lui.

Je regardai de nouveau Judah qui me semblait un peu trop obnubilé par sa Boîte de Pandore. J'avais même l'impression qu'il la trifouillait juste pour ne pas s'occuper de moi. J'avais toujours été une quantité négligeable à ses yeux. Pourtant, il s'était déplacé, cette fois. Je m'aperçus qu'il ne l'avait fait que pour récupérer son précieux objet. Je passais après le reste, comme d'habitude.

"Faudrait quand même leur dire quoi faire, parce qu'ils vont exploser, si ça continue." dis-je d'un ton sec en désignant les Gardes Olympiens.

En effet, ces derniers dansaient d'un pied sur l'autre en se renvoyant des regards, et en fixant Judah de temps à autre, espérant un ordre de sa part. Je secouai lentement la tête, désabusé. Le dieu des enfers daigna enfin lever la tête de sa Boîte pour me lancer un regard surpris. Genre je-viens-seulement-de-me-rendre-compte-que-tu-es-là. Soit c'était un de ses jeux débiles, soit il était vraiment débile.

"Tu as raison."

Sa voix décidée me fit frémir légèrement. Non, je n'allais pas flancher devant ce qui m'attendait. Je ne regrettais rien de ce que j'avais fait. J'avais défendu mon amour, mes amis. Je me sentais aussi glorieux qu'une épave mais malgré tout, je ne regrettais absolument rien.

Judah se tourna vers les Gardes.

"Faites un peu de ménage, cet endroit en a bien besoin. Ca ressemble à une après-fête chez Dionysos, ça craint, vraiment. Oh, et l'un d'entre vous n'a qu'à ramener les deux gamins là-bas chez eux."

Stupéfait, je dévisageai mon père, avant d'observer les Gardes s'activer à ranger et nettoyer les débris autour de nous. C'était surréaliste au possible ! Ils étaient des soldats, pas des hommes d'entretien ! Pourtant, ils obéirent docilement, tout comme celui qui se dirigea vers Kick Ass et Iron Man. Je me rendis compte que je ne connaissais même pas leurs vrais noms.

Estimant que Judah n'avait rien prévu à mon sujet, je rassemblai mes dernières forces et dépassai le Garde Olympien avant qu'il ne téléporte les deux jeunes hommes. Je le fis à sa place. Le voyage fut instantané. A peine le temps de cligner des yeux, et nous étions de retour sur la Grande Place de Storybrooke.

"Vous avez été très courageux, les gars." dis-je, les yeux baissés sur mes chaussures. "Je... je ne suis pas un taré, ou un type instable qui risque de vous exploser la tronche si vous me regardez de travers. Ce que j'ai fait, c'est... ça ne m'était jamais arrivé avant. Et je ferai tout pour que ça ne se reproduise plus."

Il ne faut pas avoir peur de moi, je suis toujours Elliot.

Pourquoi mes pensées, tout comme mes paroles, me semblaient fausses ? Je savais que j'étais capable de recommencer si on menaçait de nouveau Lily. J'avais ce pouvoir en moi, cette puissance dévorante et pernicieuse qui ne demandait qu'à s'exprimer.

"Prenez soin de vous. On ne sait jamais ce qui peut nous tomber sur le coin de la tronche."

J'esquissai un pâle sourire avant de disparaître à nouveau. J'aurais tellement aimé me dissoudre totalement dans le temps et l'espace, mais je savais que je reviendrai. Je revenais toujours, quelle que soit l'intensité de la mort.

***

Quelques heures plus tard...

L'hôpital était silencieux à cette heure. Je regardais Lily dormir dans le lit, à travers la vitre qui la séparait du couloir. C'était étrange de ne pas faire de mur entièrement opaque dans les chambres, mais cela devait être plus pratique pour les infirmiers de surveiller leurs patients. Wilson était assis à une chaise d'un côté du lit, Ellie de l'autre, ses petites jambes se balançant lentement dans le vide. Ils se regardaient sans rien oser se dire, sûrement par peur de réveiller Lily entre eux. Ou parce qu'ils ne savaient par quoi commencer ?

Robyn venait de disparaître par une des portes battantes, à l'autre bout du couloir en beuglant comme un camionneur. Elle poursuivait un médecin pour qu'il trouve un remède miracle qui remette son amie sur pieds immédiatement. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle était bornée. Tout ce qu'il fallait à Lily, c'était du temps. Mais j'appréciais le dévouement dont Robyn faisait preuve. Ca me confortait dans l'idée que Lily ne serait jamais seule. Elle avait des personnes sur qui compter.

J'observai la jeune femme assoupie, ensevelie sous les draps blancs, les cheveux en bataille. Une de ses mains était sortie des couvertures et les doigts s'agitaient faiblement par moments, sous la caresse des rêves.

"Elliot..."

La voix de ma mère me tira de ma catatonie. Je m'arrachai difficilement à la contemplation de la chambre pour poser mon regard épuisé sur elle. Elle semblait hésitante. Je lus dans ses yeux que Judah l'avait mise au courant de tout. Je me mordis les lèvres. Elle tentait de cacher ce qu'elle éprouvait, mais l'angoisse dévorait son regard. Elle avait... peur. Elle me craignait. Jamais je n'avais lu ça en elle auparavant. Au moins, Dolos avait raison sur un point : les dieux n'étaient pas tranquilles avec moi.

Cependant, je ne souhaitais pas qu'elle me rejette. J'aurais aimé redevenir un petit garçon et qu'elle me réconforte. C'était comme ça que ça aurait dû se passer, non ?

Pour tenter de masquer l'angoisse que je lui inspirais, elle essaya de l'expliquer par autre chose :

"Poséidon est de retour. Des heures sombres nous attendent. Il faut que je t'apprenne certaines choses à son sujet."

"Est-ce que je peux rester chez toi quelques jours ?"

Je l'avais écoutée à moitié, j'avais préféré aller au coeur des choses. Je ne voulais pas être malpoli, mais je m'en foutais complètement du dieu de l'océan. Elle croisa mon regard, esquissa un demi sourire et se rapprocha de moi pour me serrer dans ses bras. Elle était tellement petite, mais elle m'apporta ce que je souhaitais plus que tout : me sentir enfant, protégé, compris. Même si ce n'était qu'un mirage, je m'y raccrochai quelques instants. Je la serrai à mon tour et inspirai son parfum à pleins poumons.

"Tu seras toujours le bienvenu à la maison."
m'assura-t-elle d'un ton plein de douceur.

Elle s'écarta de moi et me pris la main pour la serrer très fort. Elle avait compris ce que j'avais décidé de faire. Je voyais qu'elle n'était pas d'accord mais elle ne contestait pas mon choix. Elle ne voulait pas me convaincre de changer d'avis.

Je m'éloignai d'elle pour entrer dans l'atmosphère silencieuse de la chambre. Ellie et Wilson semblèrent s'animer sous l'effet de ma présence. Je ne fixais que Lily au fond de son lit. Elle était allongée de côté, dos à moi. Ce n'était pas grave. J'avais des milliers d'images d'elle pour me souvenir.

Je m'avançai jusqu'à la table de chevet et là, sortis la lettre chiffonnée de ma poche. Elle était déchirée par endroits, mais j'avais pu la recoller. Je la dépliai avec délicatesse et la relus une dernière fois. J'y avais fait quelques ajouts.

Lorsque je t'ai vue la première fois, ça a été comme une évidence.
Tu serais la fleur de soleil qui illuminerait ma vie, la lumière qui me ramènerait toujours à la raison.
Tu m'inspires chaque jour. Je ne peux pas imaginer une éternité sans toi.
Je t'aime sans trop savoir comment
Ou même d'où, depuis quand
Je t'aime de tout mon coeur d'un amour modeste et pur
Ainsi je t'aime car je ne sais que t'aimer
Nous sommes tels que tes mains de mes doigts se prolongent
Si proches que lorsque tu fermes les yeux, le sommeil me gagne...


Je marquai une pause, voulant effleurer sa tête du bout de mes doigts, mais je me retins à temps. C'était le combat le plus dur de ma vie que je m'apprêtais à mener.

Parce que je t'aime je dois rester loin de toi.
J'aurais dû le faire depuis longtemps.
J'ai été égoïste de croire que je pourrais maîtriser tout cela.
Je veux que tu vives l'éternité d'une vie.
Tant que je suis à tes côtés, tu es condamnée.


Je déglutis avec peine, repliai la lettre, et la posai d'un geste tremblant sur la table de chevet. Je remarquai alors une bague juste à côté d'un verre d'eau. La bague de fiançailles de Lily. Elle ne l'enlevait jamais. Je m'en saisis entre deux doigts, avant de regarder la jeune femme endormie. Quelque chose se tordit dans ma gorge alors que l'évidence m'écrasait de tout son poids : elle avait eu la même idée que moi. Le point de rupture.

C'était vraiment la fin, cette fois. Elle avait laissé la bague à mon intention. Elle savait que je viendrais. Je refermai mon poing dessus et disparus avant de subir le regard de Wilson et d'Ellie. Peut-être savaient-ils déjà ? Quelle importance, de toutes façons ?

C'était fini. Tout était fini...

Je ne vis pas Lily frémir légèrement sous les couvertures, ni l'unique larme rouler sur sa joue, alors que ses paupières demeuraient closes.


FIN.



[Petit bout de poème emprunté à Pablo Neruda [Fe] Panique au Comic Con - Evénement #39 - Page 7 4049562214 ]
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