« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 L'Amour est de partout - Love Actually [Fe]

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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

| Avatar : ➹ Bill Nighy & John Krasinski

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


L'Amour est de partout - Love Actually [Fe] - Page 2 Hi6b

« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



| Conte : ➹ Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.

L'Amour est de partout - Love Actually [Fe] - Page 2 Nono12

| Cadavres : 2617



L'Amour est de partout - Love Actually [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2015-09-20, 10:10 « Maîïîtreuuuh !!! »




৩ Si vous voulez votre place au soleil,
il faut vous attendre à endurer quelques brûlures. ৩


    On était sortit comme je lui avais demandé, ce qui m'indiquait qu'elle était prête à entretenir une conversation avec moi en tête à tête, et surtout qu'elle était ouverte à la possibilité que je lui disais la vérité. A dire vrai, à peine on avait franchit la porte du salon de thé, que je m'attendais à ce qu'elle me dise qu'elle se souvenait de tout et qu'elle avait préférée ne rien dire devant son amie. Mais elle avait continuée à faire comme si toute notre vie ensemble n'avait jamais existé. Elle ne se rendait pas compte à quel point elle me faisait souffrir en faisant cela.

    J'avais regardé autour de nous en prenant un air déprimé, désespéré ou je ne sais quoi. Je ne devais pas être de compagnie bien agréable. Puis, j'avais remarqué qu'elle devait avoir froid vue qu'elle avait enfoncée sa tête dans son col roulé. J'avais immédiatement retiré ma veste pour la lui tendre, mais au dernier moment je m'étais ravisé. Elle ne se souvenait pas de moi ou du moins elle ne voulait pas s'en souvenir. Je ne savais pas si elle était réellement bloquée ou si elle se forçait à l'être. Quoi qu'il en soit, au lieu de lui tendre ma veste, je l'avais gardée en main. Maintenant c'était moi qui avait froid. Par chance, un peu de soleil avait illuminé le ciel et il commençait à nous réchauffer.

    "Tu veux que je te dise quoi ? Peut-être que tu ne te souviens pas de moi, mais je ne peux pas m'inventer une nouvelle identité pour te satisfaire. Je suis Anatole Cassini, j'ai vécu une bonne partie de ces deux dernières années à Sacramento et on s'y est rencontré. Je suis simplement moi, rien de plus."

    Je ne comprenais pas comment on pouvait oublier du jour au lendemain une bonne partie de son existence. Je ne comprenais pas non plus comment on pouvait remplacer si rapidement une personne qu'on avait tant aimé. J'avais jeté un œil à travers la vitre du salon de thé et j'avais vue la jeune femme des toilettes, assise, les yeux plissés, regardant dans ma direction tout en tendant son verre vers la petite femme blonde qui buvait dedans avec deux pailles. Mon regard c'était à nouveau posé sur Ellie.

    "Je ne suis pas poète, ni même doué avec les mots. Ce que je t'ai dit avant sur le goût de... c'est simplement ce que je t'avais déjà dit auparavant. Je connais le texte par cœur parce que c'était la toute première fois de ma vie que je trouvais les bons mots face à la bonne personne. Je n'arrive pas à... à me dire que tu as oublié tout ça."

    Non, je n'étais pas du genre à pleurer, de toute façon j'étais un garçon et les garçons ne pleuraient pas. J'avais simplement regardé ailleurs, détachant mon regard du siens et me crispant les joues. C'était vraiment dur à encaisser, surtout quand une personne vous observait. Qu'est ce qu'il me voulait ce vieil homme ? Il était là, il me regardait. Je l'avais fusillé du regard avant de me rendre compte que c'était peut-être quelqu'un qui avait simplement besoin d'aide pour trouver son chemin. Du coup j'avais essayé d'être le plus poli possible.

    "Pardonnez moi. Je ne voulais pas vous regarder ainsi. Vous désirez quelque chose, monsieur ?"

    Il avait continué à me regarder sans rien dire. J'avais jeté un oeil autour de moi pour voir si il regardait quelque chose de précis, mais j'aurai mieux fait de ne pas prêter attention à lui, ni aux autres...

    "Ellie ? Ça signifie quoi ça ? Oh mon dieu, ok... ils sont aussi comme ça avec vous."

    La jeune femme et la petite blonde avaient quittées le salon de thé et elles se tenaient juste devant nous, main dans la main, observant à leur tour les personnes qui nous entouraient et qui semblaient tous regarder dans la même direction... moi. Instinctivement, j'avais pris la main d'Ellie. Non pas que j'avais peur - même si je crevais de trouille... mais c'était pour pouvoir la protéger que j'avais fait cela. J'étais resté devant elle. Le soleil c'était à nouveau caché derrière les nuages et quand j'avais posé une nouvelle fois mon regard sur l'homme, il avait sourit avant de reprendre le cours normal de sa vie. D'ailleurs ils avaient tous repris leurs occupations... Et je tenais toujours la main d'Ellie dans la mienne. Ce qui ne semblait pas plaire à la jeune femme des toilettes qui me fusillait du regard tout en secouant la tête de gauche à droite.

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« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »


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L'Amour est de partout - Love Actually [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2015-09-22, 17:22

I don't want to fall another moment into your gravity.

Sara Bareilles - Gravity
Je n'étais pas une personne violente. Au tout début de mon existence, j'avais énormément de similitudes avec Elliot. Je m'emportais facilement, j'étais très peu réfléchie, puis avec le temps, je m'étais aperçue qu'il était inutile de s'énerver pour rien. La réflexion est la clef de tout. Mes nombreuses lectures m'avaient confortée en ce sens. Il ne faut se montrer ni impatient ni capricieux. Ces défauts affaiblissent au lieu de rendre plus puissant.

Je n'employais pas la violence sauf lorsque j'y étais forcée. Quand Lily était en danger, en particulier. C'était d'ailleurs la seule exception à la règle. Cependant, Anatole Cassini commençait sérieusement à m'agacer. Hormis son nom, il ne m'avait apportée aucune explication. Je devais me contenter de cela et ce n'était pas assez. Je sentais un fourmillement désagréable parcourir mes doigts.

Je fixai d'un air méfiant la veste qu'il me tendait. Comme je ne l'avais pas prise, il la gardait en main tout en frissonnant dans le petit matin. Le soleil levant déposait ses rayons orangés sur la rue pavée. Si je n'avais pas l'esprit aussi embrouillé, je me serais attardée sur la beauté de Montmartre. Anatole regarda vers la vitre à travers laquelle Lily nous fixait, les yeux plissés. Puis il revint à la charge, prétendant que nous nous connaissions et que nous avions partagé de fabuleux moments ensemble.

Je me mordis un peu les lèvres pour m'empêcher de m'énerver inutilement. Je me contentai de déclarer entre mes dents :

"Je n'ai pas oublié. Tout ce que vous racontez... ça n'a jamais existé. Jamais."

Ma voix était catégorique. J'étais bien placée pour savoir que le monde était étonnant et que tout pouvait nous surprendre, mais ce que cet inconnu voulait me vendre était bien trop invraisemblable. Ce qui me liait à Lily était indissociable de mon âme. J'étais née en l'aimant. A partir de là, comment croire que j'avais pu tomber amoureuse de quelqu'un d'autre ? A moins que je le lui ai fait croire ? Non, je n'étais pas manipulatrice. De toutes façons, il était inutile de chercher plus loin, car rien de tout ceci n'était réel. Anatole divaguait. Il cherchait à me faire entrer dans un jeu qui n'était pas pour moi.

Je penchai légèrement la tête de côté tandis qu'il détournait la sienne. J'avais cru lire un profond chagrin dans son regard. S'il se moquait de moi, il était sacrément bon acteur. Je fermai brièvement les yeux, repoussant mon instinct naturel qui cherchait à protéger les plus faibles. Soulevant les paupières, je remarquai le vieil homme qui regardait Anatole. Ce dernier lui parla mais le vieillard se contenta de l'observer sans mot dire.

J'enveloppai la rue du regard et m'aperçus que les rares passants s'étaient arrêtés et tournaient la tête vers nous. A travers la vitre du salon de thé, les serveurs étaient immobiles, les yeux rivés sur Anatole. Tous avaient cessé leurs activités et observaient le jeune homme. Je déglutis avec peine. Interdite, je dévisageai Lily et Astrid qui venaient de nous rejoindre, et qui semblaient aussi étonnées que moi.

Ce phénomène dura quelques secondes encore, puis chacun reprit son existence. Je me crispai en me rendant compte qu'Anatole en avait profité pour glisser sa main dans la mienne. Je fus parcourue d'un frémissement désagréable qui n'avait rien à voir avec le froid matinal. Tous les gens s'étaient désintéressés de lui. Dans le ciel, le soleil s'était caché derrière les nuages gris qui s'amoncelaient. Ce qui s'annonçait comme une belle journée était en train de basculer dans la noirceur.

Je me mordis de nouveau les lèvres, de plus en plus gagnée par la colère de ne pas comprendre. J'avais mûrement réfléchi, et je ne voyais qu'une solution pour le faire parler. Je serrai brusquement sa main et me tournai vers lui pour l'attraper à la gorge et le plaquer contre le mur de briques. Il étouffa un cri de douleur mais je ne relâchai pas ma prise. Ma main écrasait sa pomme d'Adam, mes doigts s'enfonçaient dans son cou.

Je plantai un regard féroce dans le sien. Je tentai de me maîtriser ma force, bien que l'envie de le transformer en crêpe me traversa l'esprit. De cette façon, il me ficherait la paix. Non... ma soif de comprendre surpassait cette stupide idée de destruction.

"Vous voyez, ça, c'est quand je suis énervée."
lui expliquai-je d'un ton posé, malgré tout. "A votre expression, j'en conclue que vous ne me connaissez pas ainsi. Ca prouve bien que la Ellie que vous avez connue n'est pas moi. Je ne suis pas celle que vous dépeignez. Il existe bien trop d'incohérences. Alors je vous propose quelque chose : vous cessez tout de suite votre numéro de Valentino et vous m'aidez à découvrir ce qui s'est passé. On joue cartes sur table. Ca vous convient ?"

Je plissai des yeux et ajoutai :

"Pour commencer, vous allez me dire pourquoi les gens vous ont tous regardé. Une théorie m'est venue mais il manque une inconnue à l'équation."

Je le relâchai enfin. Il manqua de s'écrouler par terre et toussota en se tenant la gorge. Je levai les yeux au ciel. Je n'avais pas serré si fort que ça. Les hommes sont vraiment de petites natures. Le dicton se vérifie. Je l'enveloppai d'un regard sceptique par-dessous ma frange.

"Je pensais que vous veniez d'une réalité alternée. Ce qui expliquerait que je ne me souvienne pas de vous. Quelqu'un en voyageant dans le temps a modifié mon passé. Cependant, ce n'est pas cohérent car vous ne devriez pas vous souvenir de moi non plus. Une nouvelle réalité ayant pris la place de la précédente, vous devriez n'avoir gardé aucun souvenir. Ce qui me conforte dans l'idée que VOUS soyez à l'origine de cette nouvelle réalité. L'épicentre n'est jamais touché. Vous êtes donc l'épicentre du changement temporel."

Je croisai les bras, à la fois fière de mon raisonnement et de le duper à son propre jeu.

"Ce qui me conforte dans l'idée que vous me cachez quelque chose."
conclus-je. "Par contre, j'ignore pour quelle raison tous ces gens ont cessé de marcher pour vous regarder. C'est ce qui m'empêche d'obtenir une explication totale et rationnelle."

Oui, je parlais de rationalité et de voyage temporel dans la même phrase. Dans ma "famille", ce genre de conversation était pour le moins normal. Cependant, le jeune homme me semblait un peu indécis quant à mon raisonnement. J'attendais impatiemment ses contre-arguments. Il y avait un chaînon manquant qui me taraudait. Si je n'obtenais pas de réponse, mon cerveau allait exploser, j'en étais certaine.



crackle bones
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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
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________________________________________ 2015-09-26, 10:57 « Maîïîtreuuuh !!! »




৩ Si vous voulez votre place au soleil,
il faut vous attendre à endurer quelques brûlures. ৩


    Il y a quelques temps, à Sacremento...

    "Je ne vais pas t'écrire une chanson d'amour,
    parce que tu me le demandes,
    mais parce que tu en as besoin d'une."


    Je caressais ma guitare du bout des doigts, assis sur mon tabouret dans ce bar qui faisait karaoké. On était venu là comme chaque mardi soir après le travail, mais cette fois ci je lui avais fait la surprise. Elle avait eu une dure journée. Je ne voulais pas chanter avec elle, ni même chanter pour elle. Je voulais lui offrir quelque chose d'unique. Une chanson d'amour non pas pour lui faire un cadeau mais parce qu'elle en avait besoin. Je pouvais lire dans ses yeux que quelque chose la perturbait, la préoccupait et je voulais lui faire oublier ses soucis. J'étais là pour ça après tout. J'étais là pour elle.

    "Si tu es sur le départ,
    je ne vais pas t'écrire de rester,
    car en m'entendant la chanter,
    je sentirai mon coeur me quitter."


    Je ne regardais qu'elle dans la salle. Elle était le centre de mon monde, mon Soleil, mon univers. Je la contemplais aussi belle qu'elle l'avait toujours été. Puis...


    Aujourd'hui...

    ... je lui avais écris cette chanson. Je m'étais entendu la chanter. J'avais sentis mon coeur me quitter. Ce n'était plus elle, plus la même et pourtant elle semblait si identique. Elle avait sa beauté, son odeur... elle faisait battre mon coeur quand nos regards se croisaient. Je ne pouvais pas imaginer vivre sans elle. Je ne voulais pas concevoir une vie sans la regarder s'endormir, la contempler au réveil. Quand vous avez touché le Soleil, que vous vous êtes brûlé, vous ne pouvez plus faire comme si ça n'avait jamais existé.

    "On devrait peut être rentrer s'asseoir, ou aller ailleurs ? Chez nous ?"

    Lily avait prononcée ces quelques mots, tandis que je sentais quelque chose d'humide couler le long de mes joues. J'avais un mal fou à respirer. A dire vrai je n'en voyais plus l'utilité. Elle m'avait oubliée et pour une raison que j'ignorais, elle trouvait cela normal alors que moi cette situation était absurde. Elle aurait pu me quitter simplement. Me dire qu'elle en aimait une autre. Elle n'était pas obligée de me faire endurer cela, de se cacher, de fuir. Le destin m'avait remis sur sa route, à des milliers de kilomètres de là où je l'avais rencontrée. Je ne me souvenais pas de ce qui m'avait fait atterrir ici, mais quoi qu'il en soit, je la cherchais. Le destin nous jouait parfois de très mauvais tours. J'avais la sensation de brûler, de me consumer, de petit à petit oublier qui j'étais, qui elle était, qui nous avions été. D'oublier la douceur de sa peau, la sensation que j'éprouvais quand ses lèvres me touchaient. D'oublier ce que son regard provoquait en moi. D'oublier à quel point je l'aimais...

    "Vous allez bien ? Ellie ? Il n'a pas l'air d'aller bien... Tu ne l'as pas un peu trop serré?"

    Elle semblait inquiète pour moi... Je l'étais aussi pour elle. Je l'avais vue si malheureuse quelques minutes auparavant et je me demandais si Ellie jouait aussi avec elle. Elle ne m'avait pas oubliée, elle m'avait juste rayée de sa vie et j'en étais encore à me demander pourquoi alors que la réponse me semblait évidente... Elle ne m'avait jamais aimée...


L'Amour est de partout - Love Actually [Fe] - Page 2 527148anallie

    "Mon dieu, Ellie ! Qu'est ce qui... Quoi ? Qui ? ..."

    Je ne pouvais pas voir la jeune femme s’alarmer et prendre fermement entre ses mains le bras de Ellie. Je ne voulais pas partir en lui faisant peur. A dire vrai je ne savais même pas ce qui était arrivé. La seule chose qui restait de moi était un tas de cendres par terre que le vent allait balayer...



A suivre dans...
Les Cendres de Storybrooke...
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