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 The best way to predict future is to create it [Fe]

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Phoebus Light
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________________________________________ 2015-10-18, 02:37


The best way to predict future
is to create it.

Apollon était retourné à la collocation ce soir-là, lassé d'être seul à Olympe et décidé d'une pause de ses bouquins. Il avait besoin de bouger, de faire quelque chose, pas seulement de lire sans cesse. Artémis et lui s'était mis d'accord, Louise semblant partante également et il était temps pour lui de passer à l'action. Sa première rencontre semblait tout à fait pertinente... Tout d'abord parce qu'elle était potentiellement celle possédant le plus d'informations pouvant l'intéresser. Ensuite parce qu'en tant que membre de la famille, elle était la plus abordable. Puis, à dire vrai... Il était quelque peu fasciné par ce qu'elle représentait. Elle connaissait un des futurs possibles qui les attendait. Il ne pouvait s'empêcher de se demander comment elle avait pu en arriver là, à leur époque, et tout ce qu'elle avait bien pu vivre dans toutes les autres qu'elle avait parcouru. Le temps était une chose fragile et... avoir des informations sur ce qui était susceptible de se produire était dangereux.

Le dieu avait continué ses échanges de messages avec Lily, commençant à être en manque d'images d'éléphant originales à lui faire partager, alors qu'elle lui avait annoncé que sa fille était venue habiter chez elle. Depuis cet événement au cirque, il prenait de ses nouvelles autant qu'il le pouvait. Elle était adorable, cette petite, un peu victime de la tragédie divine elle aussi, tout ça pour avoir eu le culot d'être amoureuse du dieu de la Renaissance... A l'image de tout ceux qui se retrouvaient mêlés à eux contre leur gré, il avait besoin de la protéger, de s'assurer que tout allait bien pour elle. Comme s'il se sentait redevable à son égard. De ne pas les rejeter ? Peut-être... A sa place, il serait parti bien loin depuis longtemps, au lieu de mettre sa si courte vie humaine en péril.

Il avait participé à quelques parties de Mario pour montrer qu'il n'avait pas perdu en niveau avant de s'éclipser, non seulement pour prendre l'air - ses balades nocturnes se faisaient rares à présent - mais également pour aller rendre visite à cette jeune femme dont ils ne savaient rien. Ce malgré le fait que Diane l'ait gardé alors qu'elle n'était qu'un bébé. Comment Lily faisait-il pour tout prendre aussi bien ? Elle l'impressionnait, celle-là.

Apollon avait revêtu sa fameuse veste en cuir avant de se rendre - à pied, s'il vous plaît, c'était long mais de l'exercice ne lui faisait pas de mal - à la demeure de Lily offerte par... Hadès. Oui, Hadès faisait des cadeaux comme ça à sa belle-fille mais à son frère préféré il offrait jamais rien. Comme si après cinq millions d'années on arrêtait d'offrir des cadeaux ! Ce n'était pas une excuse, lui se souvenait très bien de la date d'anniversaire de tout le monde... Judah c'était le... le... Quelque part en juin ? A une période où il faisait chaud, en tout cas, forcément. A cause des flammes, tout ça, c'était la chaleur donc le soleil... Le soleil comme Apollon ! Il ne comprenait pas pourquoi ils ne se voyaient qu'aux partis de poker. Il faudrait qu'il l'invite à faire une soirée pyjama comme Aphrodite et Artémis entre elles... Quoi que vu la tournure de la précédente, c'était peut-être mieux d'éviter.

Clignant des yeux à plusieurs reprises, il se rendit alors compte qu'il venait d'arriver sur place. C'était plus rapide que ce qu'il n'avait imaginé, ou alors il marchait bien plus vite que ce qu'il pensait.
Ayant apprit les règles de politesse de base, il frappa à la porte en se doutant que Lily viendrait lui ouvrir, il l'avait prévenu qu'il passerait ce soir. Conscient qu'il n'était pas très doué en gâteau, ni en choix de gâteaux dans les boulangeries d'ailleurs, cette fois il avait ramené du pain, ça devrait lui plaire, tout le monde aimait le pain.

Pourtant, lorsque la porte s'ouvrit, il se retrouva bien bête avec sa baguette dans la main.

"Neil... Ta maman est là ?"

... Non c'était vraiment trop bizarre. Surtout qu'il était venu pour Neil, pas pour Lily, alors finalement, c'était pas une si mauvaise chose qu'elle soit celle qui lui ouvre non ? Il secoua la tête, lui tendant la baguette.

"Tiens, cadeau."

Et Apollon était rentré en la dépassant sans en demander plus, admirant la décoration de l'intérieur. Autant dire que l'architecture de la maison était parfaite, Hadès avait de bons goûts. Apollon retira sa veste et s'engagea dans ce qui semblait être la cuisine, il n'en avait aucune idée en fait. Il la posa où il trouvait de la place. Oui, s'il avait comprit qu'il fallait attendre avant d'entrer chez les gens, il se mettait à l'aise très rapidement.

"C'est grand. Vous avez un grenier aussi ? J'adore les greniers."

C'était bien moins aisé qu'il ne se l'était imaginé que de venir rencontrer une déesse magique et de lui dire : "Tes pouvoirs sont puissants. Nous en aurons besoin pour survivre contre Chronos. Rejoins-nous dans notre quête pour la paix à Storybrooke." En plus ce speech craignait tellement qu'il n'oserait jamais le prononcer à voix haute de toute façon. Il ne pouvait pas lui proposer de l'aider à les contrôler, elle avait assez d'expérience là-dessus apparemment, puis il semblait qu'elle était bien plus mal à l'aise que lui dans la situation actuelle.

Comme la dernière fois.

Il y avait cette tension dans l'air assez indescriptible. Elle évitait de le fixer ou, quand elle le faisait, c'était de cette façon étrange comme si elle le regardait sans le regarder vraiment. Cette atmosphère le mettait mal à l'aise aussi, parce qu'il ignorait ce qui la dérangeait chez lui. Il détestait ne pas savoir. En général, on le trouvait chiant, parfois insupportable, mais il en avait conscience. Là, il était perdu.

"Bon. Soyons direct, ce n'est pas Lily que je suis venu voir, c'est toi. Il y a un chien dans cette mission ? Les chiens ont du mal à m'apprécier, je préfère prévoir du coup. Oh et, je suis le Maître d'Olympe en ce moment." Il avait prit un ton bien plus sérieux en prononçant ses derniers mots, avant de se retourner vers elle avec un grand sourire béat sur le visage. "Je sais que tu le sais déjà mais j'aime bien le dire, ça en jette un peu je trouve."

Apollon restait Apollon, quel que soit son titre.
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________________________________________ 2015-10-18, 20:18





    Ces derniers mois, je les avais passés ici, dans la maison que mon grand père avait offert à Lily. Pour y avoir passé une très longue période de ma précédente vie, ce n'était pas ce qu'on pouvait considérer comme une maison ordinaire. J'avais déjà profité de mes retrouvailles avec elle pour y faire mes marques. Le petit trou dans le mur de ma chambre que j'avais accidentellement fait dans le futur et que j'avais créé volontairement aujourd'hui. C'était là où j'y avais dissimulé toutes les choses que je voulais conserver. Ils étaient piégés entre la chambre d'amis, intemporelle et la mienne. Ici, je savais que même le temps ne pourrait pas les abîmer ou me les retirer.

    Ma collection n'était pas encore très grande, car je n'avais pas encore reçu certains d'entre eux. Mais les premiers, ceux que je gardais toujours sur moi, cachés aux regards des autres, gisaient désormais à l'intérieur. J'y avais déposé mon bracelet à breloques que ma mère m'avait offert et qui lui avait été offert par Aphrodite quelques temps auparavant. Il y avait aussi une dent de Koala... c'était une longue histoire et j'espérais pouvoir la revivre un jour, même si ça risquait d'être une fois encore très compliqué. Et pour finir, j'y avais mis sans doute l'objet le plus précieux que je possédais. C'était une petite torture miniature en bois. Un objet tout ce qu'il y avait des plus ordinaire, mais avec une histoire extraordinaire. Je l'avais observé quelques instants avant de le glisser dans le trou. Là la petite tortue serait en sécurité. C'était pas grand chose, mais elle faisait partie de quelque chose de précieux que j'avais perdu.

    - Je ne dois pas vous le dire.

    Je m'étais levée d'un bond et j'avais rejoins le salon après avoir éteins les lumières derrière moi. On arrivait à mon moment préféré. Fallait dire que j'avais vue ce film des milliers de fois et dès que j'étais toute seule dans la maison, je le mettais. Ellie était de sortie, tout comme maman, quand à Anatole, il n'était pas dans les parages. C'était soirée fille, avec juste moi. J'avais enfilé une tenue décontractée assez particulière, avec un haut bizarrement noué, un short en jeans à moitié découpé et un petit gilet par dessus. Je portais autour de mon coup mon collier en forme de coquillage et quelques bagues sur les doigts. C'était soft, décontracté, parfait pour une soirée romantique toute seule.

    - Que j'ai envie de vous faire l'amour. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point. Mais je ne le dirai à personne. Surtout pas à vous, là, ici, maintenant. Il faudrait me torturer pour me le faire dire.

    Je m'étais mise confortablement dans le canapé, prenant le paquet de Curly posé sur la table basse, commençant à piocher dedans, mon coussin préféré dans mon autre main plaqué tout contre moi, tout en regardant Roberto Benigni prononcer sa magnifique réplique à la femme que son personnage aimait dans le film. La Vie est Belle, c'était l'apogée de ma soirée aménagement de la maison. Je le connaissais par cœur, mais je passais toujours un bon moment devant.

    Manque de bol cette fois ci, quelqu'un avait frappé à la porte. J'avais soupirée car pour la première fois de toute ma vie passée, présente et futur, on venait de me couper en plein milieu de la réplique la plus émouvante du cinéma. J'avais retirée ma main du paquet de Curly et j'avais lachée mon coussin, tout en mettant le film sur pause, avant de me lever pour aller voir qui venait de frapper. En parcourant le chemin qui me séparait de l'entrée, je me récitais mentalement la réplique, car il n'était pas question d'ouvrir la porte avant de l'avoir achevée.

    - Que j'ai envie de faire l'amour avec vous et pas qu'une seule fois. Je voudrais le faire et le refaire. Mais je ne vous le dirais jamais. Si je perdais la tête je vous dirais que j'ai envie de faire l'amour avec vous devant cette maison pour toute la vie.

    J'étais restée scotchée la main contre la porte que je maintenais ouverte et la bouche à moitié entrouverte. Devant moi se tenait une baguette de pain et un homme blond qui me rappelait grandement quelqu'un. C'était le maître d'Olympe, le dieu Apollon, celui qui justement de par sa beauté aurait pu scotcher n'importe quelle femme, mais ce n'était pas la raison qui faisait que je n'avais pas pu réagir en le voyant au pas de ma porte, ou plutôt de la porte de chez maman, car c'était elle qu'il était venu chercher. Il était vêtu de son éternelle veste en cuir et même si la nuit était tombée depuis longtemps, je pouvais très bien apercevoir les traits de son visage.

    J'avais été forcée de tendre la main pour prendre le pain qu'il me tendait, sans trop comprendre pourquoi il m'offrait cela, mais c'était Apollon, par habitude je savais qu'il ne fallait pas toujours chercher à comprendre, même si pour lui, tout ce qu'il faisait avait une raison valable, fallait juste lui laisser le temps de s'expliquer. En prenant le pain, j'avais sentis à quel point il était encore chaud. Il devait surement sortir du four et toute la chaleur dégagée par mon corps depuis que j'avais ouvert cette porte s'était dirigée vers ma main. J'avais baissée les yeux vers cette dernière, avant de tenter de les relever pour observer le nouveau venu.

    Il était entré et je l'avais laissé passer sans réagir. Puis, je l'avais suivi, posant le pain dans l'entrée pour avoir les mains libres. Après quelques pas, il avait déposé sa veste sur la première chaise qui se trouvait là et je l'avais instinctivement récupérée afin de la ranger dans l'armoire du couloir. J'avais fait cela le plus rapidement possible avant de le rejoindre dans la cuisine. Pour l'instant je n'avais pas encore prononcée la moindre parole, pensant simplement au fait que mon film préféré était encore en pause dans le salon. Je ne savais pas si je devais aller l'arrêter ou le laisser décider !?

    Apollon avait parlé du grenier et sans m'en rendre compte je m'étais retrouvée dedans, car effectivement, on en avait un. J'étais tellement perturbée par ce qu'il me disait que j'avais bêtement songé au grenier et que je m'étais déplacée jusqu'à lui, avant de revenir immédiatement vers le maître d'Olympe. J'étais dans la cuisine avec lui, je devais rester dans la cuisine à ses côtés. Il était sans doute venu pour une raison précise qui concernait ma mère, je me devais de répondre à ses attentes. Le tout était de ne pas trop fixer son regard.

    Puis, il avait avoué qu'il n'était pas venu pour ma mère, mais pour moi. J'avais eu un mouvement de recul, me retrouvant tout contre le mur. Tentant de rester moi même, j'avais simplement croisée les bras sur ma poitrine, me rendant compte au même moment que tout venait de remonter très facilement, vue que je n'avais pas de soutiens gorge. J'avais retirée mes mains rapidement pour que tout revienne à la normale et je m'étais détachée du mur, passant une main sur mon front et ramenant une mèche de cheveux en arrière. Le pain était vraiment une mauvaise idée, il augmentait la température de toute la pièce !

    "On n'en a pas. Des chiens. Il n'y en a pas ici. C'est sans animaux. Juste Ellie, Anatole, Maman et moi."

    Il s'était mis à me sourire et j'avais regardée ailleurs. C'était le maître d'Olympe, je le savais depuis qu'on était revenu d'Atlantis, ou du moins qu'ils étaient revenus eux. Je m'en voulais encore de les y avoir laisser y aller sans leur dire ce qu'ils risquaient d'y trouver et la réaction en chaîne que leur retour allait entraîner. Beaucoup de choses allaient changer, mon futur était sur le point de s'écrire d'une toute nouvelle façon, mais certaines choses resteraient les même. Je les voyais, je voyais toujours ce futur qui nous attendait. C'était juste les détails qui changeaient et non pas le plus important pour nous. J'avais affrontée son regard, tentant de rester le plus zen possible.

    "Je le savais pour Kida. Si c'est pour ça que vous êtes venu jusqu'ici, je le savais, mais ça devait être fait et je ne le regrette pas."

    Il m'en voulait certainement, car par ma faute tout s'était enchainé comme la première fois. Pour l'instant il ne pouvait pas comprendre ce qui m'avait poussé à faire cela, mais un jour il le pourra. Je m'étais dirigée comme si de rien était vers le lavabo pour remplir la bouilloire et la mettre en route. J'avais passée quelques mois à Sacramento avec Ellie et comme elle ne savait pas qui j'étais, je devais me comporter comme une humaine lambda. Du coup j'avais appris à me servir à nouveau de tous les appareils ménagers. J'aurai pu nous faire apparaître à boire, mais je ne voulais pas perdre les bonnes habitudes. Il allait falloir attendre que l'eau boue. Elle aussi allait dégager une forte chaleur.

    Pendant que ça chauffait, j'avais pris deux tasses, une avec un dessin de Dumbo qui m'avait fait sourire et une autre plus ordinaire, avec juste un petit dessin d'enfant dessiné dessus. La tasse était plus petite que les autres. Maman s'était mise à faire les brocantes du coin avant ma naissance pour trouver des objets qui pourraient me plaire. Elle ne s'attendait pas à me voir grandir si vite et même si elle me disait que ça ne lui faisait rien, je savais qu'elle regrettait de ne pas avoir vécu ces années avec moi. Moi aussi je le regrettais. Du coup je me forçais à boire dans ces tasses achetées spécialement pour moi. Ce n'était pas grand chose mais ça ne me gênait pas et ça nous permettait de rattraper un peu de ces moments perdus à jamais. Je m'étais tournée vers Apollon, sortant de mes rêveries et me rendant compte qu'il était toujours là. Je m'étais appuyée cette fois ci contre le bois du meuble où se trouvait la bouilloire et j'avais observée le dieu quelques instants avant d'ouvrir la bouche.

    "Je me doutais que tôt ou tard on aurait cette discussion et avant que vous commenciez à me demander ce que vous souhaitez, je veux que vous sachiez que je suis de votre côté. Je l'ai toujours été et je le serai toujours. Quel que soit les choses qui vont nous arriver, je resterai fidèle au maître d'Olympe."

    Il aimait préciser qu'il était le nouveau maître d'Olympe, il devait comprendre ce que cela impliquait et surtout qu'il ne serait jamais seul. Ni maintenant, ni plus tard. Je serai toujours là pour lui, quel qu'en serait le prix...
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________________________________________ 2015-10-21, 19:40


The best way to predict future
is to create it.

Apollon avait été rassuré de l'absence de canidés. Il appréciait Athéna plus que tout, elle s'habituait peu à peu à sa présence, mais il en restait qu'il était beaucoup moins à l'aise avec les chiens que Diane. Lui, son truc, c'était plutôt les chats. Beaucoup plus indépendants, ça lui correspondait d'avantage.

"Je le savais pour Kida. Si c'est pour ça que vous êtes venu jusqu'ici, je le savais, mais ça devait être fait et je ne le regrette pas."

Il haussa un sourcil, ne s'attendant pas vraiment à cette réaction venant de Neil, alors qu'il arrivait comme une fleur sans poser la moindre accusation. Il avait toujours cette impression qu'elle était sur la défensive, ne se comportant pas avec lui comme avec les autres. C'était dérangeant, intriguant. Peut-être était-ce dû à ce qu'elle avait pu voir de son futur, même si ce dernier n'était jamais complètement fixé. Ou alors parce qu'il dégageait tellement de charisme qu'elle en était perturbée. Cette option lui plaisait bien. A moins que... Non, ce n'était pas possible.

"Je me doutais que tôt ou tard on aurait cette discussion et avant que vous commenciez à me demander ce que vous souhaitez, je veux que vous sachiez que je suis de votre côté. Je l'ai toujours été et je le serai toujours. Quel que soit les choses qui vont nous arriver, je resterai fidèle au maître d'Olympe."

Cette fois, ce fut un sourire qui se dessina sur ses lèvres. Il l'avait comprit très vite, alors qu'elle avait revêtu son armure la première fois qu'il l'avait vu, venant, en quelques sortes, lui montrer qu'elle lui était loyale. Il avait été surpris, sur le coup. Pas qu'un peu.

"Par pitié, arrête de me vouvoyer !"

Le dieu leva les yeux au ciel en prononçant ces mots, avant de s'adosser à l'un des meubles lui aussi, face à la jeune femme. C'était une bonne chose que de la savoir de son côté. Il ignorait ce qui la motivait à ne pas douter de ses capacités mais, en un sens, c'était grisant. Il devait sûrement être bien badass dans son futur pour qu'elle ne s'interroge pas. Il l'était déjà, en fait.

"Je ne suis pas là pour Kida."

Il y avait réfléchi, sans vraiment être certain de ce qui aurait pu être le bon choix, s'ils avaient eu toutes les cartes en mains. Mais il ne regrettait pas la tournure des événements, peu importe ce que l'arrivée de l'Atlante avait produit comme conséquences.

"Elle n'y est pour rien, elle n'a pas demandé ce qui lui arrive. Je n'aurai pas sacrifié une innocente simplement pour retarder l'échéance. Alors... Je ne t'en veux pas."

Car peu importe. S'ils avaient laissé Kida dans sa cité en train de se détruire, s'ils avaient abandonné le cristal qu'elle avait en elle - qui pourtant était là pour les aider dans leur quête... Chronos aurait trouvé un autre moyen. Peut-être dans des centaines d'années. Peut-être pas, même. Seulement, le Ragnarok était écrit, l'Oracle l'avait dit. Autant y faire face maintenant, plutôt que de se dire qu'on a encore le temps... On a jamais assez de temps.

"A dire vrai, j'ai beaucoup pensé à ce..." Il bougea ses mains, faisant des mouvements qui la désignait elle, puis lui. "A ce face à face." Entretien plutôt ? Rendez-vous ? Non, il n'avait pas prévenu, ça ne pouvait pas être considéré comme tel. "Je ne sais pas ce que tu as pu voir, ce que tu as pu vivre, tout ce qui a pu se dérouler de ta naissance à l'instant présent. Pour nous tous, il ne s'est déroulé qu'un an, pour toi... Je ne peux même pas l'imaginer."

Il s'était mis à bouger, passant une main dans ses cheveux sans vraiment la regarder alors qu'il déblatérait ces paroles désorganisées. Puis il s'était stoppé, la fixant soudainement, cette lueur intriguée au fond des yeux.

"Tu es un mystère. Et j'adore les mystères."

Apollon afficha alors un grand sourire. Il était un adepte des énigmes, il creusait toujours au fond, après tout les prophéties, il les déchiffrait. Il était prêt à s'élancer sur ce chemin tortueux, à chercher ce qu'elle cachait - elle devait en cacher, des choses, non ? - et à en découvrir plus chaque jour.

"Je ne vais pas te harceler pour savoir si je suis aussi Maître d'Olympe dans le futur, ou si Diane a enfin admis que j'étais le plus mature d'entre nous deux. Je ne veux pas savoir."

Il était le plus à même pour comprendre cela : il ne fallait pas demander. Connaître le futur, rien que par les paroles de l'Oracle, peut nous amener à prendre des décisions qui pourraient modifier totalement le déroulement des événements menant à la fin. On a beau faire ce que l'on veut, on finit par être influencé. Toujours.

Tandis qu'Apollon avait montré une expression plus sérieuse, en une seconde à peine, il avait clairement changé d'objectif. Il avait tourné la tête sur le côté, le nez plissé, concentré.

"Ça sent... ça sent quelque chose que je ne connais pas."

Et sans en dire plus, il avait disparu. Plop. Il s'était téléporté - par réflexe, à dire vrai, chez lui il tentait d'agir le plus humainement possible. Dans le salon, le paquet ouvert qu'il fixait avidement posé sur le canapé, il avait attendu, prostré, que Neil le rejoigne. Il avait levé la tête vers elle avec ce regard d'enfant qui venait de tomber sur un jouet qu'il avait vraiment, vraiment, vraiment envie d'avoir.

"C'est quoi ? Ça se mange ? Je peux en avoir ?"

Ce n'était pas un sauvage, il demandait la permission - un an plus tôt il ne se serait pas gêné. Il n'avait jamais acheté de... curly ? C'était ce qui était écrit sur l'emballage. Lui était bien plus sucré en général, ou pizza. Sinon il prenait ce que préparait Artémis. En général il se contentait du minimum mais c'était son petit plaisir que de goûter à tout ce qui lui passait sous la main, même les trucs les plus immondes qui puissent exister.

"Oh... Je t'ai interrompu. Je suis désolé. Je peux repasser plus tard si tu préfères."

Il avait vaguement jeté un coup d’œil vers la télé dont un film était bloqué sur une image fixe. Il connaissait le bouton "pause" maintenant, Artémis l'activait souvent lorsqu'il commençait à trop parler pendant un Disney qu'elle lui montrait, le temps qu'il se calme un peu et se remette à suivre l'histoire. Mais clairement, le dieu était plutôt réticent à partir tant qu'elle n'aurait pas partagé sa nourriture avec lui et ça devait se voir, parce qu'il n'avait pas esquissé le moindre mouvement depuis qu'il était arrivé dans cette pièce. Il pouvait être têtu et très envahissant s'il le voulait - parfois même sans le vouloir.
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________________________________________ 2015-10-21, 21:00





    J'avais tout balancée. Absolument tout et sans la moindre hésitation. Sans doute pour ça que mes mains étaient derrière mon dos, écrasées par mon poids qui reposait contre le meuble, histoire de ne pas montrer au maître d'Olympe à quel point je tremblais. Je lui avais avouée que j'étais au courant pour Kida, que je savais ce que son arrivée ici impliquerait et que j'avais fait tout ça en pleine connaissance de cause. Je lui avais également dit que je lui resterai fidèle - enfin au maître d'Olympe, pas à lui, même si à l'heure actuelle les deux ne formaient qu'un.

    Je m'attendais à tout type de réaction même à quelque chose de totalement disproportionné, comme de le voir se mettre à sautiller dans tous les sens, taper des poings sur la table et avoir les yeux qui sortaient de leurs orbites, mais ça faisait un peu trop teletoon. Fallait que j'arrête de mettre n'importe quoi à la télévision le matin. Maman avait achetée toutes les chaînées câblées pour enfant, vue que j'aurai dû être une enfant ordinaire et du coup, c'était encore une des choses que j'essayais de rentabilisais pour la rendre heureuse, mais ça m'atteignait droit au cerveau.

    Ce qui s'était produit était bien au delà de ce que je pouvais imaginer. Le grand Apollon, le puissant Apollon, le maître d'Olympe, le dieu des dieux, m'avait demandée de ne plus le vouvoyer... J'étais restée bouche bée, car c'était vraiment à l'opposé de ce que je m'attendais. C'était pas facile de se préparer à accepter le fait qu'il était différent de celui que j'avais connu, mais ça l'était encore moins de se rendre compte à quel point il était identique. D'un côté ça me soulageait et de l'autre, ça me rendait encore plus dingue ! Je m'étais écartée du mur, joignant mes mains, tout en gigotant mes doigts les uns avec les autres. Ça me rendait nerveuse cette situation.

    Il s'était accoudé à son tour, m'avouant qu'il ne m'en voulait pas pour Kida, ni à elle d'ailleurs. De toute façon si il y avait une responsable, ça ne pouvait pas être. La jeune atlante ignorait totalement les conséquences de son retour ici et si elle l'avait su, elle aurait sans doute préférée se tuer que de faire le moindre pas dans notre univers. Je devrais prendre le temps d'aller la voir, de la préparer à ce qui allait lui arriver. Ça n'allait pas être facile, ni pour elle, ni pour nous. J'avais levée les yeux vers Apollon, avant de tenter de me concentrer sur le frigo qui se trouvait derrière lui. Il y avait un magnet de la série télé préférée de Elliot : Doctor Who. C'était un beau magnet. J'adorais ce magnet. Je devais regarder ce magnet. Mais... Apollon faisait des mouvements avec ses mains et ça me perturbait de ne pas savoir ce qu'il montrait.

    J'avais posée mon regard sur lui, puis sur ses mains et elles faisaient des vas et viens entre lui et moi. Il avait parlé de face à face, du fait qu'il avait beaucoup pensé à ce moment. Au moins il avait cerné le problème. Ils avaient tous vécu une année de leur existence depuis ma venue au monde, quand à moi, j'en avais vécu l'équivalent d'une vie. Je m'étais laissée retomber contre le meuble, posant mes mains dessus pour me maintenir debout. C'était déjà dur de se rendre compte à quel point on avait perdu de choses et qu'on ne pourrait jamais plus les retrouver, mais le fait de l'entendre me le dire, ça rendait le tout encore plus compliqué. Tout comme la phrase qu'il avait prononcée et qui avait réussi à faire naître un petit sourire aux coins de mes lèvres, même si je sentais mon cœur saigner une nouvelle fois.

    Il me considérait comme un mystère...

    Sa plaisanterie sur Diane avait eu l'effet de me faire une nouvelle fois sourire. Il savait comment remonter le moral aux gens et comment me faire aller mieux. Il savait aussi ce que ça pouvait provoquer de voir le futur, d'où le fait qu'il ne souhaitait pas savoir s'il était toujours le maître d'Olympe. Peut-être que oui, c'était quelqu'un de mature, mais il était loin d'être plus mature que tatie Diane ! Rien que cette pensée m'avait faite sourire une fois de plus.

    En l'espace d'un instant, le dieu avait disparu. Je n'avais pas eu besoin de le chercher longtemps, car je l'avais sentis apparaître dans le salon. Qu'est ce qu'il y faisait ? De quelle odeur il me parlait ? Je l'avais rejoins en empruntant les pièces les unes après les autres et une fois devant lui, je l'avais vue assis sur le canapé, avec mon paquet de Curly dans sa main. Je lui avais adressé un petit regard suspect avant de sourire et de m'approcher du dieu, pour m'asseoir juste à ses côtés sur le canapé. J'avais ramené mes jambes vers moi, me mettant en tailleur, puis je lui avais pris le paquet des mains. Au moins il avait eu la politesse de ne pas en prendre sans mon accord, mais s'il croyait en obtenir aussi facilement, il se trompait.

    "Ce sont des Curly. C'est aux cacahuètes. Il faut s'attendre à trouver ce genre de choses dans la maison de maman. Elle adore tout ce qui est fourré aux cacahuètes et si un jour tu trouves un gâteau aux cacahuètes, surtout n'y touche pas. Robyn les fait exclusivement pour ma maman et elle ne les partage pas. Jamais."

    J'avais pris mon air des plus sérieux, juste avant de lui sourire et de lui tendre un Curly que j'avais pris dans mon paquet. Une fois fait, je m'étais mise à l'observer le déguster. C'était sans doute la première fois qu'il en mangeait un et j'avais très envie de voir à quoi ça ressemblait un Apollon en train de découvrir le savoureux goût des Curly. Pendant ce labs de temps je m'étais rendu compte que je l'avais tutoyée et que ça avait rendu la situation bien plus facile. Il semblait avoir du temps devant lui, ça tombait bien, car s'il ne voulait pas savoir de choses sur le futur, il y avait certaines choses sur le présent que j'avais envie de savoir. Beaucoup d'éléments avaient changés et une mise à jour serait l'idéal.

    "On fait un échange. Une réponse contre un Curly voir peut être même plus."

    Je lui avais fait un petit sourire aguicheur en me rendant compte qu'il allait surement mal comprendre ce que je voulais dire par là...

    "Je parlais du gâteaux aux cacahuètes. Il en reste un morceau dans le frigo et il se pourrait bien qu'à un moment ou à un autre, j'arrive à en récupérer un petit bout discrètement. Quand on aime les Curly, on tombe raide dingue du gâteaux aux cacahuètes. Je pourrai dire à maman que j'en ai pris un tout petit bout pour oi. Elle ne résiste pas à mon merveilleux sourire de fille adorée."

    Je lui avais fait justement mon magnifique sourire de fille adorée avant de sentir mes joues devenir toute rouge. Puis, j'avais plongée mon regard en direction du paquet de Curly et j'en avais pris une petite poignée que j'avais portée à ma bouche, histoire de faire comme si de rien était. Le jeu pouvait commencer. J'avais observée le maître d'Olympe en réfléchissant à quelle question j'allais le confronter. Je savais déjà beaucoup de choses sur lui, mais il pouvait m'en apprendre encore plus. Et puis pas que sur lui non plus... Le jeu n'allait pas tourner autour de sa personne, même si je savais que ça ne le dérangerait pas.

    "Hum... j'ai jamais compris pourquoi Diane ne veut pas parler de la fois où avec les chasseresses, vous avez tenté de poursuivre un Minotaure dans la forêt des songes et que vous en êtes revenus tous les deux avec une tenue de amazone... Tous les deux..."

    Je me retenais de rire, car dans le futur j'avais entendu cette histoire, mais je n'avais jamais réussi à en avoir le fin mot.

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________________________________________ 2015-10-23, 04:26


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Elle lui avait prit le paquet des mains. Comme ça, sans ménagement. Il s'était enfoncé au fond du canapé sur lequel il s'était installé, fixant l'objet de sa convoitise sans ciller. Il aimait bien le goût des cacahuètes, ce truc devrait lui plaire. Il avait commencer à tendre la main avant de l'écarter comme si de rien n'était, secouant la tête et observant le reste de la pièce, faisant comme si ce n'était pas important. Apollon lui avait mine de rien jeté un coup d’œil à la prononciation du mot "gâteau", déçu de savoir qu'il n'aurait pas le droit d'y toucher quoi qu'il arrive. Pourquoi elle lui en parlait alors ? Elle voulait le torturer, c'est ça ?

Du mieux qu'il le pouvait, il ne faisait pas apparaître ses repas. Ce n'était pas aussi... aussi bon, en fait. De savoir qu'il ne s'agissait que d'un claquement de doigt qui avait donné naissance à la nourriture la rendait fade, à son goût du moins. Alors que quand il s'agissait de plats préparés avec soins par autrui - lui n'était vraiment pas doué là-dedans, il prenait tellement plus de plaisir.

Le dieu n'avait pas pu cacher son contentement lorsqu'elle lui tendit l'un des Curly, le prenant d'un geste rapide, l'observant un instant, avant de l'engloutir tout aussi vite. C'était... C'était... Ses yeux s'ouvrirent en grand alors qu'il mâchait lentement, profitant de cette découverte. Un sourire se formait à la commissure de ses lèvres et, sans détour, on pouvait dire qu'il était plus que satisfait. Mais le plaisir ne dura pas assez longtemps, un ce n'était pas suffisant. Elle était bien plus horrible qu'il ne se l'imaginait, à le tenter de la sorte pour ensuite le laisser sans rien, juste frustré.

"On fait un échange. Une réponse contre un Curly voir peut être même plus."

Et là, là, à ce moment précis, en une fraction de seconde, l'expression du dieu changea du tout au tout. Un sourcil levé, prêt à répliquer, il resta pourtant bouche bée. Lui qui pensait qu'elle ne l'appréciait pas... Elle était entreprenante. Un peu trop pour que ce soit vrai.

" Je parlais du gâteaux aux cacahuètes."

Ah mais oui, bien sûr ! Il le savait, évidemment !
Il s'était tendu quelques secondes plus tôt, se relâchant alors en se raclant la gorge comme si de rien n'était.

"Elle ne résiste pas à mon merveilleux sourire de fille adorée."

Mais c'était qu'elle profitait d'être la seule fille de Lily pour en tirer des avantages en plus ! Il aimait ça. Il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire, se rendant compte qu'en réalité, elle ressemblait quand même pas mal à sa mère. Il n'avait pas beaucoup côtoyer Lily, mais du peu qu'il en avait vu, c'était une femme forte. Et drôle. Très drôle. Quant à son père, c'était une autre histoire... Mais le mélange dieu/éléphant avait donné un résultat plutôt prometteur.

Il se retenu de prononcer à haute voix la remarque qui résonnait dans sa tête, comme quoi Lily ne pourrait lui résister non plus s'il lui demandait lui-même. L'avantage d'être un Apollon, peut-être ? Quoi qu'il ne savait jusqu'à son addiction aux cacahuètes allait. Peut-être que sur ce coup là, il n'avait pas la moindre chance. Autant laisser Neil se charger de cette affaire.

Se contentant de hocher la tête, montrant qu'il était prêt pour ce deal, il était plutôt confiant. Il aimait les défis, ça le changeait du quotidien. Même si, dans ce cas précis, il n'était pas question de victoire ou de défaite, mais plus d'un échange... et qu'il ignorait royalement jusqu'où elle pousserait ses interrogations. Elle le regardait comme si elle en savait déjà tellement sur sa personne. Elle connaissait même des moments qui ne lui étaient pas encore arrivés. Que pourrait-il donc lui apprendre de plus qui puisse l'intéresser ? Il n'était pas le dieu avec la vie la plus intéressante, ni la plus intrigante. A son humble avis, Judah avait certainement bien plus d'histoires secrètes à raconter que lui.

Du moins, c'est ce qu'il pensait. Apollon pencha un peu la tête sur le côté lorsqu'elle énonça sa question. Le Minotaure... Les chasseresses... C'était quand, déjà ?

"Oh."

Il se pinça les lèvres, se remémorant vaguement ce moment dont il se souvenait un peu plus clairement à force de chercher. S'enfonçant un peu plus à sa place, il passa négligemment une main dans son cou.

"C'est Arté qui t'en a parlé ?"

Le ton de sa voix était marqué par de la curiosité, se demandant comment elle avait pu avoir l'écho de cette aventure. Il y en avait eu tellement, ce n'était pas celle qui ressortait le plus régulièrement.

"C'est une longue histoire, ça vaut pas le coup, vraiment."

Pourtant, un deal était un deal. Et s'il voulait un curly... Apollon n'était plus à ça près quant à sa réputation de dieu un peu hors norme. Il avait beau être un petit peu porté sur sa personne, ce n'était jamais le dernier pour se ridiculiser.
Lâchant un soupir, il se mit à regarder dans le vide alors que les images repassaient dans sa tête. C'était arrivé il y a tellement longtemps, il n'était même pas sûre d'avoir cette apparence le jour où cela s'était produit.

Tout le monde avait pensé de nombreuses années que la forêt des Songes était un endroit où les créatures venaient mettre fin à leurs vies de leur plein gré. Mais en réalité, c'était plutôt le restaurant favori du Minotaure en question. Toute personne qui y entrait finissait par lui servir de repas. Le décor était assez morbide. Les arbres cachaient la lumière du soleil - même si le dieu n'avait pas besoin de le voir pour le savoir présent - et l'atmosphère de la forêt était particulièrement pesante. Chaque parcelle était parsemées de morceaux de corps décomposés et d'ossements en tout genre. Morbide, oui.

"Un clan d'amazone avait perdu quelques unes de ses jeunes filles en ce lieu, elles n'étaient encore que des enfants. Avec Diane, on a décidé de partir à la chasse. C'était un jeu d'enfant pour nous."

Bien plus aisé que ce qu'il aurait pu s'imaginer face à une telle bête, à vrai dire, les chasseresses n'ayant même pas eu besoin de prendre part au combat. Elles défendaient leur mère en cas de besoin mais l'issue avait vite été devinée par chacun. Ils en étaient ressortis vainqueurs, la tête de taureau dans les mains d'Apollon, prêt à ramener ce trophée aux Amazones. Ce à quoi il ne s'était pas préparé... c'était que leur victime n'était pas celle qu'ils étaient venus chercher.

"Puis d'autres sont arrivés. Des mi-hommes, mi-taureaux sortaient de partout, je crois même que quelques femelles se trouvaient dans le lot, mais mi-femmes, mi-vaches c'est beaucoup moins classe. On était plutôt... choqués."

C'était le mot. Ils ne s'y étaient pas attendus, ce n'était pas dans leur plan. Même s'ils ne risquaient pas leurs vies, lui et Artémis, les chasseresses étaient en danger et la menace qu'ils étaient venus évincer se trouvait être bien plus grande que ce qu'ils avaient imaginé.

"Le Minotaure ne se contentait pas de se nourrir des voyageurs qui passaient dans le coin. Quand il s'agissait de représentantes de la gente féminine, il s'y accouplait, les gardait le temps qu'elles enfantent et voilà comment on se retrouve avec tout un clan sur les bras. Je pense que c'est dû à un complexe d’œdipe tout ça, ou il se sentait seul et il avait envie d'être entouré de gens comme lui."

Il continuait son récit, ne sachant plus exactement combien ils en avaient terrassés avant de finir par être rejoints par quelques Amazones qui, ne les voyant toujours pas rentrer de leur quête, commençaient à trouver le temps long.
Évidemment, fières de leur réputation, les Amazones ne l'avaient pas vu d'un très bon œil. Elles dénigraient les hommes qui n'étaient pour elle, quand le moment était venu, qu'un moyen d'avoir une descendance féminine, évidemment. Les pauvres petits garçons qui venaient au monde étaient renvoyés à leurs pères ou alors servaient de servants. Une vie pourrie, d'après lui.

Et Apollon, avec l'égo surdimensionné qui était le sien, s'en était retrouvé bien vexé. Diane s'en était amusée, tandis que lui s'était renfrogné en restant à l'écart, mal-aimé.

"Elles m'ignoraient royalement." Lui qui avait l'habitude d'attirer les regards, il s'était senti invisible comme jamais. "J'ai voulu prouver ma bonne foi. Montrer que je valais quelque chose. Oui, je suis un dieu, je vaux quelque chose évidemment !" Il en avait la pleine conscience, c'est juste que... Apollon aime en faire l'étalage et agir en tant que bonhomme de la situation. "Alors quand le moment fut venu de trouver Papa Minotaure, je n'ai pas hésité."

Pour provoquer la rencontre avec cette créature, il fallait un appât de taille. Elle ne se montrait que lorsqu'une proie facile se présentait, ne s'approchant pas des groupes, bien plus intelligente qu'il n'y paraissait. Seuls les égarés avaient la (mal)chance de pouvoir croiser son regard. Et là était venu son moment.

"Moi aussi je suis devenu une Amazone, canon en plus, vraiment. Bon, c'était un enchantement basique pour me faire passer pour ce que je n'étais pas mais dans ma tête, j'étais super belle. J'ai revêtu leur fameuse tenue, comme Arté et ses chasseresses, même si elles le faisaient plus par respect ou je ne sais quoi. Clairement, j'agissais de la sorte simplement pour que les Amazones daignent enfin me regarder."

Il avait été l'appât en question, attirant le Minotaure alors que le reste du groupe restait en retrait. Bon, il avait un peu flippé pendant une seconde, il devait l'avouer, quand le colosse qui le faisait passer pour un nain était apparu face à lui. Il se demandait comment ces femmes avaient survécu à un accouplement avec cette chose, honnêtement. Et il craignait que la bête ne puisse se contrôler face à magnificence. Au dernier moment, Artémis et ses compères étaient venues prêtes à combattre, lui faisant apparaître son arc et perdant de ce fait l'effet de son enchantement. Mais pas ses vêtements.

Après avoir tué la bête ensemble, ils s'étaient rendus au campement des Amazones, chacune le fixant maintenant du fait de son accoutrement inhabituel. Alors il était resté ainsi, parce qu'au moins de la sorte il attirait leurs regards. Narcissique au plus haut degré à cette époque, pas sûre qu'il en ferait de même aujourd'hui... Quoi que.

"Figure toi que cette technique peut paraître stupide mais qu'elle a fonctionné."

Il se tut alors, grand sourire sur les lèvres qui voulait en dire long. Oui, ça avait marché, pendant qu'Artémis et les chasseresses s'occupaient à discuter de féminisme avec leurs hôtes, lui avait trouvé... plus attractif. Une grande brune dont il avait complètement oublié le nom et même les traits, maintenant qu'il tentait de s'en souvenir. Il se rappelait de bien d'autres choses la concernant, comme sa dominance excessive mais... Cela avait été une expérience intéressante, dirons-nous.

"Puis quand on est rentrés, j'ai pas pensé à changer de vêtements."

C'était con, dis comme ça, une histoire vraiment banale. Diane n'aimait certainement pas en parler puisque la stupidité de son frère était accrue à cette époque, dans sa jeunesse. Tout comme elle ne rappelait pas l'instant où il s'était pris pour Aphrodite, rentrant à la maison en robe et talons et dansant toute la nuit tout seul comme un idiot. Qu'il se travestisse à ses heures perdues semblaient ne pas être un sujet qu'elle abordait facilement avec autrui. Il pouvait comprendre, il ne s'agissait pas de ses meilleurs moments.

Si elle s'attendait à quelque chose de plus croustillant, lui n'oubliait pas la base de cette histoire. Il se rapprocha subtilement - ou pas - de la jeune femme et vint lui prendre une poignée Curly dans le paquet auquel elle s'accrochait.

"Je les ai mérité !"

Largement, même ! Il avait parlé pendant de longues minutes et maintenant il avait faim. Détendu à sa place, allongeant ses -longues- jambes devant lui, il n'avait pas reprit sa place usuelle mais était resté tout près de Neil sans sembler en être perturbé.

"C'est quoi comme film ?"

Oui parce qu'il ne fallait pas oublier que parfois, le dieu se disperse. Il en oublie que ce n'est pas à lui de demander des choses, mais que le marché se tient dans l'autre sens. Tendant le bras au-dessus de la déesse en venant la frôler, il attrapa la télécommande et appuya sur tous les boutons jusqu'à trouver le bon, comme s'il était chez lui. Trop à l'aise, on avait prévenu. Il eu quelques cafouillages lorsque le mode lecture s'activa alors qu'il avait monté le son un peu trop fort et il mit un moment avant de réussir à le rabaisser à un volume appréciable.

"Question suivante, je suis prêt."

Il était largement capable de suivre les deux en même temps. Enfin... Normalement.
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________________________________________ 2015-10-23, 20:22





    J'avais trouvée le jeu idéal pour passer le temps. Une question contre un Curly s'était sortit tout droit de mon imagination et je savais que ça marcherait, car personne pouvait résister à de la nourriture, surtout pas quand cette dernière était en très grande partie composée de cacahuètes. Maman m'avait toujours dit que si on avait une cacahuète sur soi, en cas de difficultés, elle nous permettrait toujours de trouver une issue de secours. Que ce soit face à un troll des cavernes pour lui boucher les narines ou à un fourmilier pour le faire éternuer et sauver in extremis toutes les personnes de petite taille qu'il avait avalé. Il y avait tant d'histoires autour des cacahuètes que j'aurai pu en écrire un roman.

    Est ce que c'était Artémis qi m'avait parlée de cette histoire avec le Minotaure ? Je lui aurai bien répondu que non, mais j'aurai également dû lui dire qui l'avait trahi. Ça n'aurait véritablement pas été gentil pour grand mère. Après tout elle était une véritable commère, du coup il devait se doutait que tôt ou tard, elle finirait par absolument tout déballer sur ce qu'il avait pu lui raconter par le passé. S'il y avait bien une chose à savoir sur Aphrodite, c'était qu'avec un tout petit peu de flatterie sur sa beauté, on pouvait lui faire absolument tout avouer.

    Voyant que le dieu ne voulait pas répondre à ma question, j'avais portée ma main dans le paquet de Curly et j'en avais sortit une poignée, en les mangeant tout en le regardant avec un air de défis. J'étais une Sandman ! Ces salés étaient aux cacahuètes. Je pourrai très bien me faire tout le paquet pour qu'il ne lui resterait plus aucune cacahuète. Alors s'il ne se dépêchait pas, il verrait ce que ça faisait de se retrouver sans la moindre chance d'obtenir une de ces délicieuses saveurs. Quoi qu'il en était, il avait débuté et c'était peut être mon air déterminé qui l'avait poussé à tout me raconter.

    Quand il racontait des histoires, il avait le don de vous captiver totalement. Même quand ses récits parlaient de créatures mi-femmes, mi-vaches. Ils avaient été choqués avec tatie Diane et à dire vrai, le simple fait de l'entendre me raconter cela, m'avait tout autant choquée. J'aurai peut-être dû lui dire d'éviter les détails, mais quand le dieu était lancé, on pouvait difficilement l'arrêter. Et puis de toute manière, je n'aurai jamais osée l'interrompre tandis qu'il était en train de me raconter une des histoires les plus compromettantes de son existence. Apollon déguisé en amazone, il n'y avait rien de mieux pour égayer votre journée.

    J'avais une mine réjouie quand il avait pioché dans le paquet de Curly. Je me souvenais encore de la fois où il m'avait dit qu'il ne me raconterait jamais cette histoire, que pour lui c'était de l'histoire ancienne et là il venait de tout déballer pour simplement une cacahuète. Si j'avais su que ça suffirait à l'amadouer, je en aurai toujours eu un stock chez moi ! J'allais pouvoir tenter l'expérience avec Diane en lui demandant ce qui s'était réellement passé la fois où elle avait disparue pendant trois nuits durant et que la lune avait changée de couleur. Cette histoire m'intéressait autant que celle sur Apollon. D'ailleurs il y en avait une foule d'autres qui me captivaient. Je me sentais comme un véritable enfant à vouloir poser une tonne de questions sur des choses aussi insignifiantes les unes que les autres. Mais c'était ces petits détails de nos histoires qui faisaient de nous ce qu'on était réellement.

    J'observais le dieu manger ses Curly avec un petit sourire. Il n'avait pas bougé d'à côté de moi après avoir pioché dans mon paquet et il était désormais comme chez lui, les jambes étendues devant lui. Je le sentais à l'aise et ça faisait bien longtemps que je n'avais pas vue un sourire aussi radieux et détendu sur son visage. Si seulement il le garderait tout le temps. Mais je savais que le temps allait transformer ce magnifique sourire en une grande tristesse qu'il serait difficile à combler.

    - Que j'ai envie de faire l'amour avec vous et pas qu'une seule fois. Je voudrais le faire et le refaire. Mais je ne vous le dirais jamais. Si je perdais la tête je vous dirais que j'ai envie de faire l'amour avec vous devant cette maison pour toute la vie.

    Bon sang ! Il avait tripoté les touches de la télécommande et le film s'était remis en route. J'avais rapidement pris le boitier de ses mains et tandis qu'il essayait de m'en empêcher, ça avait juste eu pour effet d'augmenter le volume. Une fois la situation rétablie et le bouton "mute" enclenché tandis que les imagines continuaient à défiler, je m'étais sentie devenir une nouvelle fois toute rouge. Pourquoi il avait fallu que ce soit à ce moment précis du film qu'il était arrivé ? Et surtout, pourquoi je n'avais pas tout simplement éteins la télévision au lieu de mettre sur pause ? Peut-être parce que je pensais qu'il serait partit depuis longtemps, mais non, il était resté. Car le nouveau maître d'Olympe n'avait rien de mieux à faire une soirée comme celle là, que de rester avec moi à discuter. D'un côté c'était quelque chose qui ne me déplaisait pas.

    J'avais planqué le boitier derrière moi, sous un coussin en reprenant ensuite mon paquet de Curly et en sortant une de ces gourmandises du sachet pour le tendre au dieu des songes. Je l'avais observée en secouant la tête avec une mine septique avant de laisser échapper un petit sourire.

    "Que ce soit dans le passé, le présent ou le futur, il n'y aura aucun moment de toute ton existence où tu apprendras à utiliser une télécommande correctement ?"

    C'était dingue qu'à toutes les époques il était aussi peu doué avec les technologies. C'était un dieu hors de son temps, ce qui le rendait beaucoup plus intéressant que les autres dieux. On aurait dit qu'il était comme bloqué à une époque et que sa vie passait en boucle d'années en années. Rien évoluait, à part ses pensées sa façon de se comporter. Ce qui était de toute évidence le plus important. Mais tout ce qui était technologique était bien supérieur à un dieu qui pouvait voir l'avenir. Je n'en revenais toujours pas. Il était tellement adora... perturbant !

    "Bien... une autre question alors."

    Je m'étais assise correctement, mettant bien le coussin derrière moi. Puis, j'avais tournée la tête vers la télévision où on pouvait y voir Roberto Benigni vivre sa vie avec la femme de ses pensées. Ca ne servait plus à rien d'éteindre la télé, le dieu avait déjà les yeux rivés sur la scène. Mais c'était poétique, ce qui rendait ce film si parfait. J'avais soupirée avant de me concentrer. Je devais trouver une nouvelle question, quelque chose que j'aimerai véritablement savoir sur Apollon. Peut-être une question qui pourrait m'apprendre quelque chose de différent sur lui ? Sur sa façon de réfléchir, d'agir, sur ses pensées ? Une seule question m'étais venu à l'esprit, mais je ne savais pas comment le lui demander. J'avais simplement ouvert la bouche et prononcée les paroles comme elles venaient.

    "Qu'est ce qui te fait le plus peur ?"

    J'avais ramenée mes jambes vers moi, croisant mes bras dessus et posant mon menton sur le tout. Je m'étais laissée à contempler le maître d'Olympe. A travers le temps, à toutes les époques, je l'avais toujours vue comme le grand guerrier, le puissant dieu qui n'avait jamais peur de rien, qui allait toujours à l'avant du danger, qui répondait toujours présent. Il ne s'était jamais montré faible. Toujours prêt, toujours là pour les autres. Il était un rock, un moyen de se sentir rassuré, protégé. Mais quand on prenait le temps de l'observer, même s'il ne le montrait pas, on savait qu'il cachait au fond de lui sa plus grande peur. Quelque chose qui à tout moment pourrait le faire flancher. Je ne voulais pas connaître sa faiblesse, mais juste savoir ce qui le bloquait dans le temps, ce qui l'empêchait d'avancer, ce qu'il gardait uniquement au fond de lui. Peut-être que j'en demandais trop. Du coup, j'avais souris, j'avais relevé la tête et je m'étais levé dans le but de lui changer les idées et le sortir de ses pensées.

    "Je suis désolée... C'est peut être un peu trop indiscret. Je pense que le gâteau aux cacahuètes était mérité avec la première réponse. Je vais le chercher."

    Je m'étais levée dans le but de me rendre à la cuisine et y trouver le fameux gâteau dans le frigo. Je prenais le risque que maman apprenne que j'en avais pris un morceau, qui plus est pas pour moi. Mais après tout, elle n'avait jamais refusée d'en partager. C'était juste que je voulais créer de l'envie autour de ce gâteaux pour donner une raison à Apollon de rester un peu plus longtemps. Je n'avais pas envie qu'il parte. Je ne voulais pas me retrouver seule dans cette maison à me demander si mon passé aurait pu être différent.

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________________________________________ 2015-10-24, 19:16


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Apollon devait s'empêcher de rire alors que la réplique du film venait de résonner dans la pièce, tandis qu'elle tentait de lui enlever la télécommande des mains avec plus ou moins de difficultés. Finalement, elle la cacha après avoir était totalement le son, ne laissant que les images au dieu. Il ne connaissait pas du tout ce film, ce n'était pas le genre de choses qu'ils regardaient à la collocation, ils étaient d'avantage porté dessins-animés. Ou grands classiques que Diane aimait lui faire voir même si sa capacité de concentration face à un écran restait limité, généralement. Il avait dès le premier Harry Potter deviné l'issue de la série, trop prévisible.

"Que ce soit dans le passé, le présent ou le futur, il n'y aura aucun moment de toute ton existence où tu apprendras à utiliser une télécommande correctement ?"

Il s'était retourné vers elle avec une expression étonnée. Il était déçu, en réalité. Lui qui s'imaginait prendre en main la technologie après quelques années de pratique, apparemment il n'irait pas en s'améliorant. Ce n'était pas fait pour lui, tous ces bibelots. Les téléphones, les fours micro-ondes, les machines à laver... A croire qu'il était fait de telles sortes que les engins électroniques n'étaient pas faits pour survivre à son contact. Il devait libérer des ondes négatives qui les faisaient exploser sans qu'il ne puisse l'en empêcher. Tant pis, ça ne l'empêcherait pas de continuer d'essayer.

"Bien, une autre question alors."

Elle ne perdait pas le nord la petite. Il observait les scènes du film en train de défiler, l'oreille tendue à sa prochaine interrogation. Le silence qui régnait dans la pièce donnait une dimension tout autre au film qui se déroulait devant ses yeux, mais pas seulement. Cela se ressentait aussi dans l'atmosphère les entourant, eux deux assis sur le canapé, sans qu'un mot ne soit prononcé... Alors lorsque l'interrogation de Neil fut prononcée, le cœur du dieu se serra sans qu'il ne soit capable d'en expliquer la raison.

"Qu'est ce qui te fait le plus peur ?"

Apollon s'était tendu sans savoir pourquoi, car il lui semblait que n'importe qui pouvait en deviner la réponse. S'il avait toujours l'air de fixer l'écran de télévision, il ne le voyait plus, parti dans ses pensées. Pourquoi cette question et pas une autre ? Il ne pouvait s'empêcher d'y réfléchir car pour lui, elle ne pouvait être anodine. Neil n'était pas ordinaire. Elle avait donné sa loyauté à Olympe, ce n'était donc pas pour retourner sa réponse contre lui. Par curiosité ? Quel intérêt avait-il à ses yeux pour qu'elle s'interroge à son sujet sur ce détail ?

Il la sentit bouger à côté de lui et, lorsqu'il releva la tête dans sa direction, n'ayant pas lâché son sourire malgré ce qui lui passait par la tête, il vit qu'elle s'était levée.

"Je suis désolée... C'est peut être un peu trop indiscret. Je pense que le gâteau aux cacahuètes était mérité avec la première réponse. Je vais le chercher."

Penchant la tête sur le côté, il l'observa s'éloigner jusqu'à quitter la pièce. Et soudainement, l'air lui sembla pesant alors qu'elle l'avait laissé ici à réfléchir. Il se redressa soudainement, passa une main dans sa nuque, ferma les yeux et reprit sa respiration. Y répondre ne le dérangeait pas en soi bien que, pour lui comme pour n'importe quel dieu, il s'imaginait, parler de ses craintes était comme leur donner vie. Comme admettre la possibilité qu'elles puissent un jour arriver. Le principe des peurs n'était-il pas qu'on ne souhaitait jamais les voir se réaliser ?

Apollon n'avait pas peur de mourir. Tout comme il n'avait pas peur de la guerre. Il ne craignait pas de la fin du monde. Ni de perdre la raison, ou de tuer les siens, si cela devait se produire un jour (si on retire Artémis de l'équation évidemment). Il ne s'inquiétait pas pour le futur, l'accueillait à bras ouverts.

Lorsque Neil revint dans la pièce, son regard se posa sur elle et il s'arrêta alors qu'il était en train de faire les cents pas devant le canapé. Il ne prit pas attention au gâteau qu'elle avait ramené qui se révélait être la dernière de ses priorités à l'instant. Sa voix était calme, posée, mais on pouvait clairement deviné qu'il était agité.

"C'est bien trop facile. Ma plus grande peur est de perdre Diane. Ce serait perdre la moitié de mon âme, je ne serai même pas certain d'y survivre."

Leur lien était l'un des plus forts qui puisse exister. C'était quelque chose qui ne pouvait se décrire, inscrit en eux depuis leur naissance, qui faisait qu'ils se connaissaient sur le bout des doigts sans la moindre difficulté. Ils partageaient tout dans deux corps, se complétaient entièrement et ressentaient chacun ce que l'autre pouvait vivre.
Pourtant, si cela le briserait que de la voir mourir ou s'éloigner de lui pour une quelconque raison, c'était différent. Il n'y avait rien de comparable avec cette relation qu'ils avaient, lui et Artémis. Il marqua un silence, comme si cette question posée si simplement le faisait réfléchir bien plus que prévu, en réalité.

Et bam. Des souvenirs. Encore et encore. Qui se mêlèrent et s’entremêlèrent dans sa tête. Elle ne s'imaginait pas tout ce qu'elle venait d'enclencher comme réflexion chez le bel Apollon. Il se massa les tempes d'une main, ralentissant et accélérant les images qui se propageaient. Même s'il était arrivé ici comme une fleur pour parler avec Neil de ce qui les attendait, pour la lier à leur cause alors qu'elle l'était déjà, il prenait cette entrevue très à cœur. Il fallait qu'elle sache avec qui elle se lançait dans tout cela, non ? Elle connaissait le futur mais pas ceux qu'ils étaient dans le présent. Il ne pouvait se permettre de se tromper, d'être vague.

Néphélé. S'il y avait été confronté récemment, que tout le monde avait été mis au courant, qu'il avait de nouveau ressenti ce trou béant dans sa poitrine pendant l'espace d'une journée... Il n'en avait pas reparlé à Diane. Il gérait bien plus facilement le passé en l'oubliant, en l'enfermant dans une boîte qu'il jetait dans un coin, plutôt qu'en en faisant l'étalage. Il ne comptait pas en discuter là non plus, puisqu'on ne peut changer ce qui s'est déjà produit, il le savait mieux que personne. Mais ce passage de sa vie était celui qui l'avait sans doute le plus "humainement" marqué. Celui qu'il n'avait même pas été capable de partager avec sa jumelle, tellement l'impression que rien ne pourrait lui permettre d'en faire le deuil l'avait accablé, à l'époque où cela s'était produit, plusieurs décennies lui ayant été nécessaires pour passer outre cette tragédie.

"Les sacrifices."

Son ton était plus bas, résonnant avec gravité, comme une évidence. Au moment même où les mots étaient sortis de sa bouche, sa tête s'était relevée dans la direction de Neil et un léger sourire, sincère et bien moins amusé, s'était dessiné sur ses lèvres.

Sans doute était-ce pour cette raison que même s'il avait su quel était le rôle de Kida pour Chronos, il n'aurait pas été capable de la laisser mourir à Atlante. Apollon ne pouvait se résoudre à voir la vie de quiconque être enlevée pour le bien commun. Car chaque existence avait son importance.
Cependant, sa vision des sacrifices allait plus loin que celle du cavalier Peste qui avait faillit rester bloqué dans le vide pour ne pas représenter une menace future. Plus loin même que Kida qui, si elle l'avait su, aurait préféré mourir que de les accompagner.

"Bien trop de personnes sont mêlées à nos histoires divines contre leur gré. Je crains pour elles. Pas pour nous, car il s'agit de notre cause et non de la leur, nous avons choisi d'y faire face."

"Choisi" était peut-être un bien grand mot, mais il s'agissait en tout cas de leur rôle d'empêcher la menace de se propager sur les habitants de Storybrooke.

"Alors, oui... J'ai peur d'assister impuissant à la mort de tous ces gens."

Des morts qui auraient lieu par leur faute. Il mettait sur ses épaules sans doute plus de responsabilités que nécessaire mais Storybrooke n'avait rien demandé. Pourquoi Chronos s'y intéressait-il ? Il n'en avait pas la moindre idée. Maintenant ils ne pouvaient faire demi-tour et faire en sorte que ces innocents soient épargnés. Il savait que nombreux étaient ceux qui ne survivraient pas à ce qui allait leur arriver, certainement. Mais ce n'était pas pour cette raison qu'il l'acceptait.

Il lâcha un soupir, s'étirant lentement alors qu'il ne savait même pas depuis combien de temps ses méninges étaient en train de s'activer pour en arriver à cette conclusion.

"Mais évidemment comme je suis un dieu puissant et que rien ne peut m'arrêter, j'arriverai à tous les sauver ! Je suis un modèle pour tous les princes charmants."

Évidemment, Apollon, évidemment. Il avait reprit cette attitude détachée, cet air malin.

"Fais pas cette tête là. T'es dans le top trois de la liste pour devenir ma princesse."

Et d'un clin d’œil bien placé. Non, ses chevilles se portent à merveille ne vous en faites pas. Il s'était de nouveau installé sur le canapé, d'un coup plus détendu, avant de se retourner vers Neil.

"Je peux avoir mon gâteau maintenant ?"
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________________________________________ 2015-10-24, 23:48






    Oh mon dieu... Oh mon dieu... Oh mon dieu...
    Comment avais-je pu commettre une erreur pareille ?

    J'avais ouvert le frigo, pensant qu'une part de gâteau allait détendre l'atmosphère, mais sacrilège, il n'y en avait plus la moindre trace dans le réfrigérateur ! Est ce que c'était maman qui avait mangée le dernier morceau sans m'en avertir ? D'un côté, rien la forçait à faire paraître un article dans le People Brook à chaque fois qu'elle comptait manger une part de son gâteau préféré. Mais aujourd'hui, j'aurai aimée être avertie de la disparition soudaine de cette délicieuse saveur. Quoi qu'il en soit, j'avais un dieu affamé dans mon salon à qui j'avais promis de lui apporter de quoi se sustenter.

    Je m'étais risquée à faire quelques pas en direction de la pièce où Apollon se trouvait pour écouter à la porte et entendre si il était toujours là. Des bruits de pas étaient arrivés jusqu'à mes oreilles. Soit il était sur le point de partir, soit il marchait dans la pièce. J'avais opté pour cette seconde option et après avoir portée mes doigts à mes lèvres pour commencer à me ronger les ongles, je tentais de trouver en vain une solution. J'aurai pu tout simplement préparer moi même ce gâteau dont je ne connaissais pas la recette et faire patienter le dieu pendant une petite heure le temps de tout préparer. Ou alors... je pouvais choisir l'option la moins facile de toutes.

    Je venais d'apparaître dans un appartement lugubre et encombré. J'aurai pu allumer la lumière pour mieux voir, mais ça aurait alerté la propriétaire des lieux. La règle de base en territoire hostile, c'était d'être prudente et avant toute chose, d'être discrète ! J'avais marché tout doucement en direction de la cuisine et en me retrouvant nez à nez avec le frigo, j'avais pu me rendre compte de quelque chose que je savais déjà et auquel je n'avais bien évidemment pas pensée ! Il était fermé à clef. Qui avait pour idée de fermer son frigo à clef ? C'était totalement loufoque, mais d'un côté, vue la personne qui vivait ici, ça aurait surpris personne. Dans mes souvenirs je savais où elle cachait sa clef. Mais il allait encore falloir faire le chemin jusqu'à sa chambre et s'avancer tout doucement jusqu'à son cou, où autour d'un collier une fois la nuit tombée, s'y trouvait la clef.

    Au moment où j'avais approchée ma main, j'avais vue Robyn bouger et serrer un peu plus fort contre elle Lucille. Pour certaines personnes, ça aurait été le nom donné à une poupée ou une peluche. Mais pour la jeune femme avide de friandises, c'était le nom que portait sa batte de base ball. Elle dormait toujours avec. Tentant tant bien que mal de prendre la clef et voyant surtout le temps filer très vite, j'avais essayé en vain une dernière tentative.

    Juste au moment où j'avais la clef en main, la jeune femme avait ouvert les yeux. Ni vue ni connue, j'avais disparu.

    Une fois devant le frigo, je l'avais ouvert, j'avais pris une part du dit gâteau et j'étais repartie, laissant la clef sur la table de la cuisine après avoir entendu un grand vacarme provenant de la chambre.

    De retour dans ma cuisine j'avais déposée le gâteau sur une assiette avec un dessin d'éléphant dessus et j'étais revenue vers le salon comme si de rien était, remettant au passage une mèche de cheveux à sa place d'origine. On pouvait dire que j'avais passée une soirée plus que mouvementée et qu'on était bien loin de ma petite soirée peinarde devant l'écran de télévision, avec mon paquet de Curly. Mais étrangement, j'appréciais ce genre de moments.

    Quand j'étais entrée dans le salon, le dieu s'était arrêté de marcher et j'avais posée l'assiette sur la table basse. Il m'avait dit de sa voix calme et posée que sa plus grande peur était de perdre Artémis. Mon sourire s'était effacée, car avec ce qui venait de m'arriver, j'avais totalement zappée la question que je lui avais posée. Je ne pensais pas qu'il m'y aurait répondu. Je le voyais plus changer de conversation, mais je m'étais trompée. Quoi qu'il en soit, il semblait ne pas être trop perturbé par la réponse qu'il m'avait fourni. Mais quelques instants après, il avait passé sa main sur ses tempes et je m'en voulais terriblement de l'avoir questionné.

    Apollon était sans doute en train de réfléchir à ce qu'il avait dit, voir même à ce qu'il avait hormis de dire. Je me tenais là, debout devant lui, ne sachant pas quoi ajouter. Est ce que je devais le stopper, lui changer les idées ? Remettre le film sur lecture ? Est ce que je devais me contenter de le laisser réfléchir ? Je ne voulais pas le déranger, mais je ne pouvais pas rester spectatrice. Le voir ainsi, en difficulté, ça me mettait mal à l'aise. Je ne voulais pas ça. Je ne souhaitais pas qu'il souffre par ma faute. Mais peut-être que ça lui faisait du bien de penser à certaines choses. C'était en les extériorisons, en travaillons sur sois, qu'on arrivait à les oublier, ou du moins à se pardonner.

    Le mot qu'il avait prononcé m'avait frappée en plein coeur. Ainsi, c'était donc ça qui le faisait tant souffrir ? C'était les sacrifices qu'il cachait derrière son masque ? On partageait la même souffrance de ce côté là. Il avait relevé la tête dans ma direction et un sourire était né sur son visage. J'avais sentis un frisson me parcourir. Je l'avais rarement vue aussi calme, détendu et sincère. Souvent il utilisait l'humour ou d'autres choses pour éviter les questions de ce genre et surtout les réponses que cela entraînait. Il comptait beaucoup sur l'image qu'il donnait. Il ne voulait pas qu'on le regarde différemment s'il se confiait trop.

    Laissant échapper un soupire juste après s'être étiré, le maître d'Olympe avait agis comme je m'y attendais, avec une pointe d'humour. Mais je n'étais pas vraiment d'humeur à rire. Je me sentais tellement mal de lui avoir infligée cela. En tout cas il avait raison. Il était bel et bien ce dieu puissant que rien pouvait arrêter. Mais de là à réussir à tous les sauver, il se trompait peut-être. En tout cas il gardait espoir et c'était notre plus grande force. L'espoir d'y arriver, d'un jour pouvoir sortir victorieux de cette vie qui nous rongeait petit à petit.

    J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, mais il avait ajouté quelque chose qui m'avait coupé dans mon élan... Le modèle pour tous les princes charmants... J'avais laissée échapper un petit sourire en l'entendant prononcer cette phrase. Mais quel boulet... ! Puis, il m'avait fait un clin d'oeil en m'annonçant fièrement que j'étais sur sa liste pour devenir sa princesse. Je n'avais vraiment pas pu m'empêcher de sourire tout en détournant mon regard tandis qu'il s’asseyait sur le canapé et qu'il réclamait son gâteau. Je l'avais pris et après m'être assis à côté de lui, je le lui avais tendu.

    J'étais restée là, sans prononcer la moindre parole, le temps qu'il portait à ses lèvres une part de cette merveille. Je ne savais pas s'il allait aimer ou non, mais mon petit doigt me disait qu'il allait très certainement se régaler. On ne pouvait pas résister aux pâtisseries de Robyn. Elle n'avait pas de pouvoirs magiques, elle n'était pas divine, mais quand il était question de cuisine, elle méritait amplement le titre de déesse.

    J'avais posée mon coude sur le haut du canapé, puis j'avais appuyée ma joue contre ma main, histoire d'être mieux installée pour observer le dieu affamé. Je réfléchissais à mon tour à toutes les choses qu'il m'avait dite et à tout ce que je savais déjà. Quand on les combinait ensemble on arrivait à mieux cerner le personnage. Mais je me sentais mal de savoir autant de choses sur lui alors qu'il en ignorait autant sur moi. Il fallait faire pencher la balance, la ramener à l'équilibre parfait. C'était bien mieux pour tous les deux.

    Après une petite hésitation, car on n'était jamais sûr dans ce genre de situation, je m'étais détachée du canapé pour me rapprocher de lui. Je m'étais déplacée délicatement, sans faire de gestes brusques et une fois à sa hauteur, j'avais posée ma main sur sa tempe, le forçant très doucement à tourner la tête dans ma direction. Je m'étais mieux mise avant de poser ma seconde main sur son autre tempe. Je voulais qu'il ait confiance, qu'il se laissait faire. Ce que je m'apprêtais à partager avec lui n'était pas dangereux. Ca ne remettrait pas en cause ce qui allait arriver. Il n'était pas question de modifier le futur, juste de faire un bond dans mon passé, dans notre passé.

    J'avais fermée les yeux, l'invitant à faire de même. Puis mes vêtements avaient changés. Je portais une robe blanche à motifs bleu et des collants noirs. Un petit gilet rose se trouvait sur mes épaules, ainsi que des bottes pour ne pas laisser entrer le sable dans mes pieds. J'étais bien plus à l'aise habillée de la sorte. On se trouvait au bord d'une plage et une petite brise légère soulevait délicatement mes cheveux. Quand à Apollon, il était devant moi, habillé lui aussi différemment et ça lui allait plutôt bien. Il y avait un très grand soleil au dessus de nos têtes, pour lequel il avait fallu quelques secondes à mes yeux afin de s'habituer à une telle clarté.

    J'avais fait quelques pas dans le sable fin avant de prendre une grande respiration et de me tourner vers le maître d'Olympe. J'avais un sourire aux coins des lèvres. Je ne savais pas si ça lui plairait ou non de savoir ce genre de choses, mais c'était ce que j'avais choisi de lui révéler. Il ne devait pas passer à côté d'une telle information. Tout ici finirait par lui parler. Au loin les vagues venaient s'échouer sur le bord de la plage. Il n'y avait pas d'habitations aux alentours, pas de route, personne pour venir perturber notre promenade. Je m'étais approchée de lui avant de tendre les bras quelques instants pour lui indiquer l'étendue qui nous entourait.

    "C'est l'endroit le plus calme, le plus paisible qui existe. Une plage qui se répète à l'infini. Des vagues, une brise légère, un grand soleil et personne pour venir nous déranger. C'est un lieu unique."

    Je l'avais laissé admirer le paysage, se rendre compte que je disais vrai. Puis, j'avais pointée quelque chose au loin derrière lui, avec un petit sourire. Je savais que quand il se tournerait, il la verrait. Elle était grande, imposante et elle se fondait parfaitement dans le ciel bleu.

    "La plus belle de toutes les lunes. L'alliance parfaite entre la puissance du soleil et la douceur de la lune. Il faudra garder cela secret jusqu'au jour où ça arrivera. Mais cette planète est un cadeau. Une offrande d'une sœur bien aimée à son frère et sa sœur préférée."

    A un moment du futur, tandis que les jours sombres seront arrivés et que la plupart d'entre nous seront tombés. Il y aura encore un peu d'espoir à faire naître dans le coeur des nôtres. Ma grand mère avait offert cette planète à deux des membres de sa famille pour leur montrer qu'elle serait toujours là à leurs côtés quoi qu'il arriverait. Qu'elle accepterait leurs choix, qu'elle les pardonnerait pour les décisions qu'ils avaient prises, car ils ne pouvaient pas faire autrement.

    "Et aujourd'hui... c'est une promesse. Une promesse que quel que soit le futur qui arrivera, quel que soit les choix que l'on fera, il y aura toujours des beaux moments qui valent la peine d'être vécus. Des moments où nos proches, les gens qu'on aime, les gens qui nous aiment, nous montreront qu'ils ont confiance en nous, qu'ils nous suivront n'importe où. Qu'importe les sacrifices, les moments de doutes, les souffrances, ils seront toujours là pour nous, car les gens biens, les modèles pour princes charmants ne finissent jamais seuls."

    Je lui avais adressée un petit sourire avant de me reculer...

    Mes mains n'étaient plus sur ses tempes. J'étais à nouveau assise sur le canapé, j'avais gardée ma tenue à part mes bottes qui auraient salis le divan. Puis, je m'étais assise correctement, me demandant si la balance était à nouveau à équilibre parfait. Quoi qu'il en soit, j'espérais qu'il garderait confiance en lui, qu'il comprendrait qu'il ne fallait pas vivre avec le passé, mais envisager que dans le futur, il y aurait toujours des moments où on serait heureux, comblé, parce que les gens qu'on aimait et qui nous aimaient en retour, seraient toujours là pour nous, même si certaines choses qu'ils nous offriraient, ne seraient qu'un... héritage, un souvenir de leur vie passée.
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________________________________________ 2015-11-01, 01:54


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Apollon ne pouvait le nier, ce gâteau valait largement le coup. Il en dégustait chaque bouchée, tandis que Cassandre s'était installée à côté de lui en silence, l'observant. Il le sentait, ce regard sur sa personne. Tout comme il avait sentit qu'elle se mouvait, qu'elle se rapprochait. Il n'avait pas peur, non, elle ne lui ferait aucun mal. D'abord parce que si telles étaient ses intentions, cela voudrait dire qu'ils se seraient gravement trompés son compte, avec Artémis et il ne pouvait admettre cette possibilité. Il était simplement intrigué par ce comportement, levant un sourcil alors que sa main se posait sur le côté de son front et qu'elle l'invitait à tourner la tête dans sa direction.

Alors que les yeux de la jeune femme se fermaient, sa curiosité ne faisait que grandir et, sans hésiter une seconde de plus, il en fit de même.

Ce qui apparut alors quand il les rouvrit le laissa bouche bée. Neil était toujours là, à côté de lui, ses vêtements ayant changé, tout comme les siens. Ce n'est pas cela qui le perturbait le plus, actuellement, plutôt... le paysage. La première chose qu'il remarqua fut la luminosité impressionnante de cet endroit, puis le sable sous ses pieds. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop frais, malgré le petit vent qui soufflait et... le soleil semblait immense. Quel était cet endroit ? Il avait l'impression de vraiment y être, sans pourtant ressentir ce changement d'air qui accompagnait en général les téléportations. Tout avait l'air calme autour, pas un bruit en dehors de celui des vagues qu'il admirait s'écraser au bord de la plage. Il ne voyait pas la fin de cette étendue d'eau.

"C'est l'endroit le plus calme, le plus paisible qui existe. Une plage qui se répète à l'infini. Des vagues, une brise légère, un grand soleil et personne pour venir nous déranger. C'est un lieu unique."

Le dieu avait posé ses yeux sur elle alors qu'elle prononçait ses paroles. Il ne connaissait pas ce lieu. C'était la première fois qu'il y mettait les pieds, pourtant, aussi étrange que cela lui paraisse, il s'y sentait comme chez lui. Serein. Il ne savait pas quoi lui répondre, ni quoi lui dire. Il se questionnait sur les raisons qui l'avait amené à lui faire voir ceci. Alors qu'elle lui indiquait de se retourner, ce qu'il fit, il la remarqua en un instant. La lune. Imposante, grandiose, sublime. Immédiatement, il ne put s'empêcher de penser à Artémis. Ici, leurs deux astres semblaient vivre en toute harmonie, complémentaires, tout comme eux.

"La plus belle de toutes les lunes. L'alliance parfaite entre la puissance du soleil et la douceur de la lune. Il faudra garder cela secret jusqu'au jour où ça arrivera. Mais cette planète est un cadeau. Une offrande d'une sœur bien aimée à son frère et sa sœur préférée."

Aphrodite ? Aphrodite leur ferait ce cadeau ? Elle était proche de Diane, c'était une évidence, tout comme ils avaient eu l'occasion de passer plus de temps ensemble depuis peu mais... Il ne se l'imaginait pas leur faire un tel présent. Une planète entière pour eux, c'était impressionnant. Elle était magnifique, sans aucun doute. Il ne voulait sans doute pas savoir pourquoi Aryana irait jusqu'à leur offrir une telle chose.

Les paroles de Neil qui suivirent lui serrèrent le cœur. La solitude... Il l'avait déjà vécu, sur Olympe. Il ne l'avait pas vu passé, le temps se déroulant si vite dans cette boucle, n'en ayant été touché que brièvement dans son esprit. Il savait pourtant qu'Artémis en avait été affectée. Il s'en voulait toujours, au fond, amèrement, de ne pas être resté à ses côtés. Il savait que dans sa situation, il aurait pu finir bien mal et... savoir qu'il serait entouré le rassurait, malgré le fait qu'il aimait croire qu'il ne craignait pas le contraire.

Puis soudainement, sans crier gare, alors qu'il clignait simplement des yeux, il se trouvait de nouveau sur ce canapé, dans le salon de la maison offerte par Judah. Il resta le regard fixé sur Neil, qui était dans la même robe que sur cette plage.

"Waouh."

Apollon se leva, regardant de tous les côtés, s'assurant qu'il était bel et bien à cet endroit et pas à un autre. Il connaissait ses propres visions, il les différenciait de la réalité sans le moindre mal, qu'elles viennent du passé ou du futur. Même si elle semblait bien se produire, elles n'étaient que des vestiges ou des aperçus de ce qui se produiraient, rien qui ne pouvait directement le toucher. Cette fois, c'était différent, il ne l'avait pas contrôlé.

"On y était vraiment ?"

Il était intrigué par ses capacités qui semblaient sans faille. Il ne savait pas si elle avait juste projeté cette image dans son esprit, si elle l'avait transporté dans le sien, si... Il ne savait pas et un grand sourire s'afficha sur son visage.

"On peut le refaire ?"

Les yeux brillants, il avait reprit place à une vitesse folle sur le divan, se collant presque à la jeune femme. Puis il secoua la tête, changeant finalement d'idée.

"Non. Faut mieux pas, je pourrai en devenir dépendant."

Et Neil ne souhaitant certainement pas qu'il devienne accro et qu'il ne la lâche plus après ça ( The best way to predict future is to create it [Fe] 2852471132 ). Il ne trahirait pas le secret qu'elle lui avait montré, même s'il serait sans doute difficile de le cacher à sa jumelle. Il lui garderait la surprise, qui n'était pour autant pas gâchée pour lui. Il attendrait patiemment ce moment où il pourrait se rendre à cet endroit à sa guise... Cet endroit si calme qui lui permettrait de s'échapper un instant de ce qui finirait par tous les détruire.

"Merci de me l'avoir montré."

Il avait prononcé ses mots en la regardant directement, un léger sourire sur les lèvres. Il n'oublierait pas. Il n'oublierait pas ce passage de 'bonheur' qu'elle lui avait fait entrevoir, cette promesse qu'elle lui faisait. Qu'elle lui ait permit de connaître au moins cela était déjà beaucoup.
Il s'était calmé, se relâchant sur le canapé, laissant alors de côté cet aperçu du futur qu'il avait eu, parce qu'il ne voulait pas penser au fait qu'il perdrait ceux qui lui étaient chers, sans pour autant être abandonné, mais que cela le blesserait, sans conteste.

"Diane admet qu'Alexis est la plus puissante des déesses magiques actuelles, ce que j'approuve également, mais je pense que tu atteins un certain niveau, toi aussi. Tu es une demie-déesse et tu as voyagé à plusieurs époques... c'est impressionnant." Il commençait par de la flatterie. Ce qu'il pensait sincèrement, malgré tout. "Mais d'un côté..." Et le voilà de nouveau en mode Apollon taquin. On ne change pas les bonnes habitudes. "On peut considérer ça comme de la triche, tu étais déjà bien gâtée de naissance, donc... Finalement, il n'y a pas beaucoup de mérite..."

Son ton montrait bien qu'il n'était pas sérieux, parce qu'elle était un atout bien qu'elle garde ses secrets. Peut-être que Neil était frustrée de ne plus voyager dans le temps, peut-être qu'elle le regrettait, même si à voir la manière dont elle parlait de Lily, elle semblait heureuse d'être ici avec elle. Certes, cela signifiait qu'il n'y avait plus de bébé, mais lui ne s'en plaignait pas. Quand Didi faisait la baby-sitter, elle ne pouvait plus venir le rejoindre dès qu'il en avait l'envie ou le besoin. Il n'était pas très doué avec les petits machins qu'étaient les humains avant d'être grands, d'ailleurs, il était plutôt heureux de ne pas être personnellement passé par ce stade.

Le dieu haussa les épaules, ré-attaquant sa part de gâteau déjà bien entamée, observant la jeune femme du coin de l’œil.

"T'avoir de notre côté reste une bonne chose, tu pourra nous fournir en pâtisserie pour nos soirées buffets."

Il se mit à rire légèrement un moment. En y pensant, il pourrait très bien organiser une fête sur Olympe maintenant, bien que tous ne répondraient pas à l'appel. Il manquait de temps pour l'organiser, certes, mais l'obstacle principal serait Diane. Jamais elle ne le laisserait faire une soirée. Parce qu'elle savait très bien comment elles finissaient par tourner.

"En général on s'amuse bien ! Tu pourra demander à Aphro, la dernière fois on a..."

Il avait commencé par un sourire distrait, prêt à raconter son histoire, avant de se taire, d'ouvrir en grand ses yeux et de se tourner subitement vers Neil.

"En fait non, c'est mieux que tu ne viennes pas aux fêtes. Elles sont pas terribles et il se passe jamais rien d'intéressant. Oublie ça tout de suite."

Oui, qu'elle oublie ! Étant donné qu'il lui arrivait toujours des choses plus ou moins étranges soit avec Judah, son grand-père, soit avec Aryana, sa grand-mère, il était mieux qu'elle n'y assiste pas. Elle pourrait en être perturbée, la pauvre, même si elle ne devait pas être étonnée par Hadès... C'était le plus dévergondé de la fratrie, de loin, et ça se savait.

"Regarder un film avec des curlys ou des pop-corns c'est beaucoup mieux, bien plus divertissant." Il se racla la gorge, manquant de s'étouffer avec son gâteau, tentant de paraître le plus convaincant possible. "Les soirées jeux vidéos aussi ! Je suis le meilleur à ces trucs là."

Si Louise et Diane étaient là, il aurait le droit aux tapes sur le haut de la tête dans la seconde, mais pour une fois qu'il pouvait le prétendre sans qu'on ne remette en doute ses capacités... bien qu'elle sache déjà que lui et la technologie ne s'entendait pas. Si ça se trouve, elle l'avait déjà laminé des centaines de fois sur Mario - le seul qu'il connaissait vraiment, comme jeu, en fait - et il était en train de s'enfoncer.
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________________________________________ 2015-11-01, 21:25





    Je l'avais senti réellement comblé d'avoir pu voir un petit bout du futur et surtout une partie qui le touchait directement, ainsi qu'à sa soeur bien aimée. Mais ce que je n'avais pas prévu, c'était cette excitation - plutôt effrayante ( The best way to predict future is to create it [Fe] 2852471132 ) - dans laquelle il était entré, après être revenu de là bas. Il ne souhaitait qu'une chose, c'était d'y retourner encore et encore. J'avais ramenée vers moi mes jambes sur le canapé, passant le bas de ma robe par dessus. Je voulais avoir quelque chose à serrer, d'où le fait que j'avais passé mes bras autour de mes jambes. Car même s'il ne me faisait pas réellement peur, j'avais la sensation qu'il était capable de tout et de n'importe quoi quand il se comportait de la sorte. Et il y avait certaines choses pour lesquelles je préférais qu'il se tiendrait correctement, car ce n'était pas encore le moment.

    Il m'avait rejointe et j'avais hésité entre me reculer, fuir ou simplement ne pas bouger et faire la morte. Mais ça aurait paru bizarre. Le mieux était de me détendre, de laisser mes jambes se croiser délicatement et de tourner par moment la tête dans sa direction pour lui montrer que je l'écoutais attentivement, même s'il me perturbait grandement. Il s'était mis à parler d'Alexis et du fait qu'avec Artémis ils étaient persuadés qu'elle était la plus puissante des déesses magiques. Ils n'avaient pas idée de qui elle était réellement, mais le fait qu'ils pensaient à elle avait fait apparaître un petit rictus aux coins de mes lèvres. Je me demandais s'il l'avait remarqué et surtout s'il me parlait de tout cela pour voir mes réactions et en déduire ce qu'il voulait. J'allais le mettre devant le fait accomplis et lui poser la question pour à mon tour analyser sa réponse, mais il avait enchaîné sur moi et il y avait mis le paquet !

    "J'en reviens pas... Tu me la joue Apollon ? Enfin d'un côté c'est normal, vue que tu es Apollon, mais... c'est perturbant. Pourquoi tu ne me dis pas clairement ce que tu souhaites me dire ?"

    Je l'avais regardée avec un air intéressée, me tournant totalement vers lui, tandis qu'il reprenait son gâteau pour continuer de le manger. Il s'était mis à rire en disant sa bêtise sur le fait que je pourrai leur apporter plein de pâtisseries vue que j'étais de leur côté et que ça constituait un avantage de taille. Mais c'était pas moi qui avait fait ces gâteaux. C'était Robyn. Je m'étais contentée d'en voler un dans son appartement. D'un côté, ce n'était pas ma faute si elle n'en avait pas donnée un peu plus à maman. J'aurai pu simplement en récupérer dans notre propre frigo...

    "Pitié..." avais-je marmonnée entre mes dents quand il avait commencé à parler des soirées avec Aphrodite. Je n'avais pas envie d'avoir encore des images bizarres dans ma tête. Celles que j'avais été déjà bien assez perturbantes. Heureusement, il s'était stoppé de lui même et il était passé à autre chose.

    "Ah bon ?"

    J'avais prononcée cela en regardant avec un air surpris le maître d'Olympe quand il avait évoqué le fait qu'il était doué aux jeux vidéos. Il était sérieux ? Je voulais moi aussi m'amuser avec lui. Je lui avais déjà fait comprendre que dans le futur il ne serait toujours pas capable de faire fonctionner une télécommande, mais là avec les jeux vidéos, je me demandais ce qu'il allait en déduire.

    "Je joue rarement aux jeux vidéos. C'est plus le truc de papa. Dommage qu'il n'habite pas ici, sinon on aurait pu de suite vérifier que cette partie là du futur était bel et bien différente."

    Je m'étais tournée, pour que mes pieds atteignent le sol et je m'étais levée, remettant ma robe correctement. Puis, j'avais tournée la tête vers le dieu. Dans un sens j'aurai dû lui faire comprendre qu'il était tard et que j'avais besoin de dormir. Mais on savait tous les deux que ni lui ni moi on avait besoin de dormir. Du coup si je voulais le voir partir, il allait falloir trouver autre chose. Mais est ce que j'avais réellement envie de le voir s'en aller ? Je l'avais observée tout en me mordant les lèvres avant de soupirer. C'était le maître d'Olympe, Apollon, Phoebus et il était simplement assis sur mon canapé - sur le canapé de maman ! Tout allait bien ! J'étais allée m'asseoir sur un fauteuil. Assise juste à côté de lui sur le canapé, c'était un tout petit peu trop pour moi.

    J'étais persuadée qu'une fois assise sur le fauteuil, ça serait bien plus facile, mais j'avais homis le fait que je n'avais plus de sujet de conversation. On pouvait se relancer dans nos questions et réponses, mais je prenais un grand risque en jouant à ce petit jeu. Je pouvais aussi faire apparaître une console de jeu mais il m'aurait sans doute battu, vue que j'étais encore plus mauvaise que lui à ces jeux là et il en aurait profité pour faire gonfler ses chevilles au maximum. Et très franchement, ses chevilles étaient parfaites comme ça, je n'avais aucune envie d'être responsable d'un changement brutal à ce niveau là. Il ne me restait plus qu'à faire travailler mes neurones pour trouver quelque chose de nouveau, d'original et qui pourrait captiver l'attention d'un dieu. Pour seule réaction, j'avais ouvert grand les yeux en faisant apparaître un sourire nerveux sur mon visage, avant de me rendre compte qu'il était toujours dans la pièce et que même si je regardais devant moi et qu'il était sur le canapé à côté, il pouvait me voir.

    "J'aime faire du cheval." avouais-je sans trop savoir pourquoi.

    "C'est passionnant le cheval. On monte dessus et on se laisse porter."

    Super... Ca devait l'intéresser au plus haut point. Je m'étais penchée pour prendre le paquet de Curly sur la table et j'avais piochée dedans avant de le tendre au dieu, puis de ramener le paquet vers moi. Manger ça allait forcément me détendre.

    "Oh peut chfaire plein de chalade avec."

    J'aurai certainement dû ne pas parler tout en mangeant, car on ne comprenait pas tout ce que je disais. En plus c'était très mal élevé et j'allais passer pour une fille mal éduquée. J'avais fini tout ce que j'avais en bouche et je m'étais essuyée les mains avant de m'avancer pour poser le paquet sur le canapé où se trouvait Apollon, puis j'avais continuée mon histoire très très très intéressante.

    "Je disais qu'on peut faire plein de ballade à cheval. A l'époque on les utilisait beaucoup pour les aller retour d'un endroit à un autre et... tu dois déjà savoir tout ça."

    J'aurai voulu m'enfuir par un tout petit trou. De la fille passionnante, intéressante... j'allais passer à la fille ennuyante. Qu'est ce que j'avais bien pu faire ou dire la première fois pour que... Fallait que je passe à autre chose, que je zappe toute cette partie de ma vie, comme si elle n'avait jamais existé. J'avais pris le coussin qui était derrière moi, avant de le mettre devant moi et de le serrer dans mes bras. Bien entendu c'était que pour pouvoir reposer ma tête dessus que je faisais ça et pas parce que j'étais en manque de câlins.

    Ma vie ne se résumait pas à grand chose en ce moment. J'étais heureuse, je ne pouvais pas le nier, mais ça faisait très longtemps que je n'étais plus aussi heureuse. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. J'avais toujours ma mère à mes côtés. Mon père était toujours celui que j'avais aimé. Je passais mes journées en compagnie de gens formidables tel que Ellie, Astrid et en plus aujourd'hui, je passais ma soirée avec Apollon. Je n'avais vraiment aucune raison de déprimer ou de me sentir mal. Et pourtant, au fond de moi, j'avais la sensation que quelque chose n'allait pas. J'essayais simplement de ne pas le montrer, de faire comme si de rien était, de ne pas penser à tout ce qui me mettait dans cet état. J'étais heureuse, je devais rester dans cette optique. Les choses allaient changer, elles changeaient déjà et tout se passait comme ça devrait l'être. Tout était vraiment parfait. Et pourtant...

    "J'ai parfois la sensation que tout est sombre devant moi. Comme si la lumière était éteinte et que j'avais beau tenter de trouver l'interrupteur, mais je n'y arrivais pas. Il y a plein de choses qui se mettent en place et elles m'apparaissent comme un puzzle sans fin."

    Je pouvais voir l'avenir ou du moins voyager dans ce futur et découvrir des morceaux de ce qu'il pourrait être. Mais il n'était pas facile quand on était comme Apollon avec ses visions ou moi avec mes voyages, de faire la part des choses. De trouver comment améliorer ce qui allait arriver et comment comprendre ce qu'on arrivait à voir.

    "Quand j'arrive quelque part, tout s'enchaîne petit à petit. Je ne peux jamais retourner deux fois au même endroit, car un retour en arrière change forcément l'avenir. C'est pour ça que lors de mes voyages quand je vois quelque chose, ou les visions que... tu reçois, ne sont pas toujours fiables. Certaines nous montrent quelque chose qu'on peut vouloir préserver ou qu'on aimerait changer. Et dans tous les cas, si on décide de sauver quelque chose ou de le changer, on prend aussi le risque de perdre ce qu'on avait ou ce qu'on aurait pu avoir."

    Je ne savais pas vraiment où je voulais aller avec tout ça, mais ça faisait du bien de pouvoir parler de ça à quelqu'un qui comprenait ce qu'était le futur ou ce que pouvait apporter des visions. On était pareil sur ce point, même si ce n'était pas de la même façon qu'on observait le monde.

    "Je suis en train de casser l'ambiance..." avais-je dit en souriant. Puis, j'avais lâché mon coussin et après l'avoir déposé à côté de moi, je m'étais passée les mains sur le visage avant de me lever comme si de rien était.

    "Je crois que j'ai besoin d'un peu de sport pour me défouler. Ca te tente ?"

    J'avais mis mes mains sur les hanches tout en l'observant de bas en haut. Si il y avait bien une chose qu'avec le temps j'avais appris sur Apollon c'était qu'il fallait toujours faire attention à ce qu'on lui disait. Car il interprétait très souvent correctement ce qu'il entendait, mais il l'interprétait comme bon lui semblait. Je lui avais fait un petit regard sévère au cas où il aurait compris ma proposition de travers.

    "Je faisais bien entendu allusion à un véritable sport."

    D'un côté, un peu tout ce qui faisait transpirer pouvait être considérer comme un véritable sport. C'était ce qui m'avait laissé échapper un petit sourire avant de secouer la tête et de lever les yeux au ciel. Ce que je voulais là maintenant c'était de bouger, juste de bouger.

    "On se fait une partie de karting ? J'ai toujours voulu essayer et quitte à s'affronter dans un jeu vidéo, autant le faire en live, n'est ce pas ? A moins que le monsieur maître d'Olympe Prince Charmant... dont j'oublie sans doute les autres nombreux noms qu'il s'est attribué, aurait peur de m'affronter à bord d'une voiture de course ?"

    Il aimait les jeux vidéos tel que Mario ? Autant se le faire en chair et en os, c'était bien plus amusant et j'avais bien plus de chances de gagner. Je l'avais regardée avec un air de défi pour voir s'il serait capable ou non de relever le défi.

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