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 L'horeur ne va pas sans imagination [Fe]

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Lily Olyphant
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________________________________________ 2016-10-16, 11:20



« L'horreur

ne va pas sans imagination ! »




    « Lily... Ca fait déjà trois fois que vous venez cette année. » m'annonça l'homme avant de faire une petite pause et de remettre correctement ses lunettes. « Vous devriez en parler avec lui. Ou avec quelqu'un d'autre... »

    Je n'avais pas envie de lui répondre. Si j'étais venue ici, c'était dans le seul but d'obtenir une réponse à ma question et pas de devoir subir un interrogatoire. C'était bien son travail, n'est ce pas, que de répondre aux questions ? Si on venait au zoo me voir pour me demander d'interroger un suspect dans une enquête policière, je ne pourrais pas le faire. Alors il n'y avait aucune raison pour lui, de se permette de sortir de sa profession et de devenir agent investigateur. Il avait quitté son bureau et il était venu s'asseoir sur une chaise à côté de moi. Je sentais à son regard qu'il compatissait, mais il n'y avait aucune raison à cela. Et puis je ne voulais pas qu'il compatisse. J'attendais simplement qu'il soit franc et qu'il me dise concrètement de quoi il était question.

    « Je me doute que ce n'est pas facile pour une jeune femme comme vous d'entendre ce genre de choses. Mais ne pas l'accepter rend la chose encore plus difficile. »

    J'avais pris ma peluche Dumbo offerte quelque mois auparavant par Robyn, et je m'étais levée d'un bond. Je ne reviendrai plus jamais ici ! Cet homme était bien trop méchant... Et ce n'était pas parce qu'il me retenait par la main et qu'il s'était levé à son tour afin de me prendre dans ses bras que ça y changerait quoi que ce soit.

    « Vous êtes méchant... »
    avais-je murmurée tout en reniflant contre son épaule, tandis qu'il me serrait un peu plus fort. On était resté comme ça quelque minutes, avant que je me rende compte que de venir sans arrêt ici pour entendre la même chose, c'était totalement inutile.

    « Revenez me voir quand vous voulez Lily. »

    C'était la troisième fois qu'il me disait cela cette année, même si à chaque fois que je venais, il me conseillait de ne plus revenir pour lui poser la question, car selon lui ça me faisait plus de mal qu'autre chose. Mais que pouvait-il bien en savoir ? A peine j'avais quittée le cabinet de l'obstétricien que j'avais serré ma peluche Dumbo dans les bras, tout en faisant quelque pas dans l'hôpital. Je n'avais pas envie de partir d'ici, je m'y sentais bien. C'était dans ce lieu que tout était possible et que des miracles s'accomplissaient. Alors pourquoi moi je n'avais pas le droit à un miracle ?

    Je ne m'étais pas rendue compte en me réveillant sur une chaise du couloir de cet hôpital, que j'étais restée ici plusieurs heures et que je m'étais endormie. En me réveillant, j'avais une main sur mon ventre et je tenais toujours ma peluche avec mon autre main. J'avais pris le temps de me réveiller correctement, même si j'avais mal dormi sur cette chaise, puis, j'avais sortit mon portable de la poche de mon pantalon et après une petite hésitation, j'avais textoté un message au numéro que j'avais pris dans le portable de mon Elliot.

    « J'ai besoin de vous parler... Lily. »

    Je connaissais l'adresse pour y avoir déjà été. La seule chose dont je ne disposai pas, c'était d'un permi de conduire. Et le bus allait prendre beaucoup trop de temps. Las Vegas, ce n'était pas la porte d'à côté. Du coup, à la première pensée que j'avais eu, un mot avait jaillis dans mon esprit.

    « Merde. »

    Ce n'était pas le meilleur des mots, mais pour moi il comptait beaucoup. Un homme était apparu juste face à moi, sans regard fixant le miens. J'aurai voulu qu'il me prenne dans ses bras sans poser de questions, mais au lieu de cela, il avait simplement ouvert la bouche et prononcer de vive voix le même mot que j'avais entendu dans mon esprit.

    « Merde. »

    Et cette fois ci, il m'avait pris dans ses bras. Au bout de quelque minutes d'étreintes, on avait disparu et j'étais apparu devant la porte d'un appartement, en plein coeur de la cité du jeu.

    « Tu veux que je vienne avec toi ? » me demanda François, tandis que je me contentais en guise de réponse, de secouer la tête de gauche à droite.

    « Appelle moi dès que tu as besoin de rentrer. Ou si la vieille se montre trop chiante. Je serai là, l'esprit aux aguets. Je vais aller me poser quelque part et capturer un verre de vin. Prend soin de toi Princesse. » avait-il ajouté en m'embrassant sur le front.

    J'avais frappée un coup, un second et un dernier. Trois coups en tout. Une pause et à nouveau trois petits coups, comme un SOS. Quand la jeune femme avait ouvert la porte, je ne me souvenais plus vraiment pourquoi j'étais venue la voir. Et je n'avais aucune idée de pourquoi je l'avais prise dans mes bras. C'était sans doute la journée des câlins.
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________________________________________ 2016-10-23, 22:45


« Under Pressure. »

J'avais la tête en vrac, comme bien souvent quand j'enchaînais les heures devant les écrans. Depuis combien de temps n'avais-je pas vu la lumière du jour ? Difficile à dire. Je n'y pouvais rien si le dernier Uncharted était incroyablement savoureux. Pourtant, il fallait que je me reconnecte à la réalité. Je n'en avais pas envie étant donné le bazar qu'était ma vie en ce moment -pour ne pas changer. Parfois, je me souvenais avec nostalgie du temps où j'étais un ado insouciant.

Je m'étirai dans le canapé qui commençait à garder la forme de mon corps dès que je m'en extirpais, et songeai à Lily. Où était-elle ? J'avais envie de la voir. C'était un peu... bizarre entre nous depuis notre retour de Las Vegas. Nous en parlions très peu. En fait, j'évitais totalement le sujet. C'était un dossier clôt. Astrid avait essayé de me rouler en me faisant croire que j'étais le père de son fils, qu'elle n'espère plus rien de ma part. C'est ignoble de raconter un mensonge pareil à son ex, et encore plus devant un petit garçon crédule. Je pensais souvent à ce gosse, qui me voyait comme un père idéal. Il devait croire que je l'avais abandonné. Je me sentais mal. Pour lui. Un peu coupable, aussi.

Roh mais non ! Je n'avais pas à éprouver de la culpabilité ! Tout ça, c'était de la faute d'Astrid, d'abord ! De toute évidence, ma lobotomie aux jeux vidéo ne fonctionnait pas très bien, vu que j'y pensais dès que j'avais le cerveau en pause.

Cela ne s'arrangea pas lorsque je me concentrai pour trouver Lily, et réalisai qu'elle était à Las Vegas. Dans l'appartement de mon ex.

J'eus besoin de quelques secondes pour vraiment me faire à cette idée. Que fichait-elle là-bas ? Et surtout, comment y était-elle allée aussi vite ? Avait-elle demandé à un divin de faire le taxi ? Qui aurait été suffisamment idiot pour le faire ? J'enlevai tout de suite Maman des possibilités : elle était bien trop occupée avec son Tartare en ce moment, si bien que je ne la voyais presque plus. Ca fait toujours plaisir de se sentir autant aimé, d'ailleurs. Judah ? Peu probable, quoique... juste pour savourer le fait de fissurer davantage mon couple. Il en aurait été capable.

Quoi qu'il en soit, elle était là-bas. Je ne pouvais plus l'ignorer maintenant que je le savais.

Trop tourmenté et perdu, je me retrouvai à errer dans la chambre de Maverick. Mon pote était occupé à faire tourner son train électrique sur une succession de rails impressionnante.

"Comment je t'ai explosé tout à l'heure, sur le réseau !" fit-il, très content de lui, en vérifiant une dernière fois le parcours du train, très appliqué. "Tu viens réclamer ta revanche ?"

"Non..."
répliquai-je, un peu bougon. "Ma femme est chez mon ex. Je sais pas trop quoi faire."

Maverick fronça les sourcils et se redressa. Il prit soin d'interrompre son train avant de se tourner vers moi, les bras croisés. Je le dominai de deux bonnes têtes et pourtant, son regard sérieux ne me donnait vraiment pas envie de sourire.

"Wouaho. T'es vraiment nul, en fait." déclara-t-il, blasé.

"Quoi ? Même pas vrai !" fis-je, indigné.

"Lily est en train de réparer les pots cassés et toi, au lieu de la rejoindre, tu viens te plaindre chez moi ?"

"Mais... je croyais que tu pourrais m'aider !"

"Mec... j'ai douze ans ! J'ai même jamais embrassé de fille !"

Il écarquilla les yeux et effectivement, je me sentis très bête. Je rentrai la tête dans les épaules en portant mon index devant ma bouche.

"T'as raison, je crains."
soupirai-je finalement en passant une main dans mes cheveux. "Il faut que j'y aille. J'aurais juste aimé comprendre pourquoi Lily a voulu y aller. Les femmes ont quoi dans le crâne ?"

Maverick haussa les épaules et pivota de nouveau vers son train.

"Reviens quand tu auras un véritable problème." dit-il pour clôturer cette conversation.

Je hochai la tête et disparus. Direction : Vegas ! Décidément, cette ville finirait par avoir ma peau. Je me téléportai directement devant la porte de chez Astrid. Je frappai plusieurs fois nerveusement, triturant ma barbe naissante. Mon ex ouvrit au bout de quelques instants. Elle ne parut pas surprise, comme si elle se doutait que j'allais venir. Le visage fermé, je n'attendis pas qu'elle m'invite et pénétrai à l'intérieur de son appartement. Je percevais la présence de Lily dans la cuisine.

"Elliot, je..."

"Non." coupai-je, catégorique. "Tu ne me parles pas. Tu n'essaies même pas. On s'est tout dit."

Je lui pris brutalement le poignet et m'approchai d'elle afin de murmurer, sans aucune douceur :

"Puisque tu as menti à ton fils à mon sujet, je vais jouer le rôle du père. Je viendrai le chercher un week end sur deux. Je sais ce que c'est d'avoir un père bancal et Parker mérite mieux que ça. Je ferai de mon mieux pour lui. Mais je ne veux plus te voir. Je viendrai chaque samedi matin en bas de l'immeuble."

"Bien. Pourrais-tu me lâcher, maintenant ? Tu me fais mal." dit-elle en grimaçant.

Je n'avais pas eu l'impression de serrer si fort, pourtant. Je relâchai la pression sur son bras et remarquai alors un hématome qu'elle cacha très mal avec sa manche.

"C'est quoi, ça ?" demandai-je, indécis.

"Tu es là pour Parker, alors contente-toi de lui." fit-elle en déglutissant. "Lily est dans la cuisine. Elle est vraiment adorable. Je suis heureuse pour vous, vraiment."

"Excuse-moi tu me parles ou tu mens ? C'est difficile de savoir." fis-je, acerbe.

Elle passa une main dans ses cheveux blonds, l'air absent, avant de retourner vers la cuisine. Je lui emboîtai le pas de mauvaise grâce. Elle essayait de se faire plaindre. Toujours les mêmes petits jeux. Je me souvenais avec quelle adresse elle se faisait passer pour la victime afin que je la pardonne... mais c'était fini, maintenant. J'avais guéri d'elle.
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________________________________________ 2016-10-30, 08:47



« L'horreur

ne va pas sans imagination ! »




    « Je suis Lily. » dis-je à la jeune femme qui venait de m'ouvrir la porte et à qui j'avais envoyé un texto quelque minutes auparavant.

    Elle m'observait avec un sourire hésitant.

    « Oui, je sais que c'est toi. »

    « Ah. Bien. Ca ira plus vite comme ça. » ajoutai-je en prenant une grande respiration et en passant devant elle pour rentrer dans l'appartement.

    Je ne me sentais pas très à l'aise. Et puis, j'étais un tout petit peu stressée et pas uniquement parce que cette quinzaine, c'était pas la bonne quinzaine. Ca arrivait à toutes les filles ce genre de choses. Pas à moi, vue que je n'en avais plus, comme je ne pouvais plus avoir d'enfants. Mais ça restait ma mauvaise quinzaine. J'avais pris pour habitude de tenter de rester le plus calme possible pendant cette période là, même si plus rien se déréglait à l'intérieur vue que tout était déjà fichu...

    « Qu'est ce qui t'amène ? » demanda Astrid gentiment et un peu beaucoup crispée.

    « Pourquoi Elliot vous aime encore ? »
    demandai-je. « Il n'est pas censé aimer encore qui que ce soit d'autre, ou aimer tout court. A part sa femme évidemment, ou moi. Enfin je suis sa femme, donc aimer moi. Et là il est... enfin ça se sent. Si il n'y avait pas eu un enfant entre vous, il roucoulerait encore avec vous. Enfin si y'avait pas eu moi non plus. D'ailleurs c'est pas ce qui l'empêche d'ordinaire. Que ce soit sur cette planète ou une autre, il n'hésite pas à embrasser la première venue. Il vous a embrassée ? » ajoutai-je sur un ton autoritaire.

    « Euh... »

    « Vous ne niez pas ! Je n'aurai pas dû venir... » dis-je en me dirigeant vers la porte pour partir.

    Astrid était arrivée plus vite et elle avait posée la main sur la porte pour m'empêcher de m'en aller.

    « Oh non ! Alors là non ! Je peux accepter qu'une sirène me kidnappe et m'empêche de manger des frites, mais pas vous ! On ne me kidnappe pas si facilement ! Enfin pas si je ne suis pas consentante. »

    J'étais énervée. Je ne sais pas si ça se voyait ou non... Mais je l'étais !

    « Premièrement, tu peux me tutoyer. Et deuxièmement, je ne suis pas dans la tête de ton mari. Je ne peux pas répondre à sa place pour ce genre de choses. Si ça te blesse tellement, il faudrait en parler avec lui. Si tu me disais plutôt ce qui t'amènes vraiment ici ? »

    Elle croyait m'amadouer ? Ca n'allait pas être facile. Pourquoi j'étais là ? C'était évident, c'était la faute d'Elliot. Il l'aimait encore ! Et ce qui m’agaçait encore plus c'était qu'elle était calme, et que je devais sans doute avoir... raison. J'avais reniflée un bon coup avant d'ouvrir à nouveau la bouche.

    « Il vous reste combien de temps ? »
    demandai-je d'une toute petite voix.

    « Pardon ? »

    « J'ai bien réfléchi. Aucune mère ne prêterait son enfant à quelqu'un et surtout pas à Elliot. Ce n'est pas qu'il ne saurait pas s'en occuper, mais déjà avec notre fille... Enfin, il est un peu à part comme garçon. Un peu déstabilisant. J'avais jamais vue ça avant. Mais il est aussi terriblement gentil, adorable et sexy. Et il est vraiment très doué, mais... Ok, j'arrête. » dis-je en la voyant vraiment embarrassée. « Il embrasse bien et... et ce n'est pas le père. Vous auriez pu aller voir le vrai père. Ou alors vous auriez appelé Elliot uniquement pour le récupérer. Mais vous n'avait rien tenté. C'était juste de l'excitation de petite fille qui ne l'a plus fait depuis longtemps... Bien que je ne dis pas que vous ne l'avez pas fait. Vous êtes plutôt jolie... adorable... sexy. Bien fouttu... »

    Je n'étais pas sûr, mais j'avais la sensation que j'avais un peu trop descendu mon regard. Elle avait vraiment une belle paire de seins. J'aurai bien aimé avoir les même. Mon petit bébé en avait des plus grands que moi, mais les miens semblaient convenir à Elliot. Enfin dans tous les cas, heureusement que j'en avais pas de la taille de mes oreilles de l'époque, pensai-je en rigolant, avant de reprendre mon sérieux... Car j'avais souris en vrai...

    « Ce que je veux dire, c'est qu'il serait le parfait père et vous, vous devez être la parfaite mère. Mais il n'est pas le père et vous n'avez pas tentée de le récupérer. Alors c'est qu'il y a forcément autre chose. Et la seule chose qui ferait qu'on tenterait de trouver quelqu'un pour son enfant... Enfin ce que je ferai moi, c'était si... »

    Je n'osais pas trop la regarder pour tenter de voir dans son regard si j'avais misé juste ou pas. Car je n'avais pas envie d'avoir visé juste... même si je la détestais. Astrid était restée silencieuse quelque instants en me regardant. Elle avait souris tristement.

    « Vous voulez un café ? Je vais faire un café. » proposa t'elle d'un ton calme.

    « Non... Je vais le faire moi. Restez ici. »

    Je m'en voulais peut être un peu d'avoir été aussi sèche avec elle et de la détester. J'essayais de compenser en lui préparant un truc à boire. Et puis le café ce n'était peut-être pas bon pour elle. Mieux valait du thé... Je devrai peut-être appeler Ellie ? Elle saurait comment le préparer. Et puis elle pourrait m'aider à trouver une solution pour Astrid ? Ou alors me dire quoi faire... quoi dire... J'avais besoin de Ellie, mais je ne pouvais pas l'appeler.
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________________________________________ 2016-11-19, 15:34


« I'll stand by you. »

On était là, assis tous les trois dans la cuisine, à s'observer en silence. C'était vraiment embarrassant. Qu'est-ce qui m'avait pris de venir ? J'aurais dû me contenter de chercher Lily et de partir. Pourquoi rester ? A quoi bon ? Rien que le fait de voir Astrid, ça m'agaçait. Elle avait les mains qui tremblaient autour de sa tasse de café. Lily avait manqué de m'ébouillanter en me servant le mien. J'aurais cicatrisé mais tout de même ! Quelque chose clochait. Elle n'était pas comme d'habitude.

"Vous pouvez me dire ce qui se passe ?"
m'impatientai-je en leur décochant tour à tour un regard sceptique. "Vous vous êtes racontées quoi avant que j'arrive ?"

"Rien d'important." répondit mon ex, évasive.

Elle se leva d'un bond et s'en alla. Elle revint quelques instants plus tard avec une enveloppe qu'elle posa devant moi, avec une légère appréhension.

"Tu crois vraiment qu'on va continuer nos petits échanges ?"
fis-je, à la fois déconcerté et irrité par ses gamineries.

"Tout est expliqué dans cette lettre."
dit-elle en passant nerveusement une main dans ses cheveux. "Je t'en prie Elliot. Je ne joue plus depuis longtemps."

J'allais déchirer l'enveloppe quand elle posa sa main froide sur la mienne.

"Je... je préfèrerais que tu la lises quand je ne suis pas là."

Je lui décochai un regard noir et repoussai sa main, avant d'ouvrir l'enveloppe d'un geste sec. Et puis quoi encore ? Elle avait d'autres conditions dans le même style ? Il fallait vraiment qu'elle arrête de se croire pour la reine du bal. La fête était finie depuis longtemps.

Je dépliai la feuille A4 et fronçai les sourcils en la parcourant rapidement. Il s'agissait de résultats d'analyse. En quoi ça me concernait ?

"Tu veux qu'on joue au docteur, c'est ça ?"
fis-je, à al fois méfiant et exaspéré.

"Tu devrais faire vérifier tes ondes cérébrales, j'ai peur qu'il te manque quelques neurones." répliqua Astrid avec un léger sourire. "Lis mieux."

"Oui et bien quoi ?" m'impatientai-je. "Je suis pas médecin, j'y comprends rien ! Ca dit quoi, que tu n'as pas assez d'anticorps ou de je-sais-pas-quoi !"

"Les docteurs ont d'abord pensé que j'avais une maladie auto-immune, mais en fait c'est une maladie dégénérative. Qu'est-ce que ça change, après tout ? Le résultat risque fort d'être le même."

"Je comprends pas."

"C'est génétique, personne n'y peut rien. Le bon côté, c'est que dans le meilleur des cas, je peux partir très vite si l'un de mes organes me lâche. Dans le pire des cas, ça risque de prendre des années. Les symptômes vont évoluer lentement mais surement vers un handicap important. Quitte à choisir, je voudrais que ça soit rapide. Je ne veux être un fardeau pour personne."

Je clignai des yeux, la bouche entrouverte. Qu'est-ce qu'elle racontait ? J'avais l'impression d'avoir basculé dans un téléfilm bidon du dimanche après midi.

"Tu connais Steven Hawking ? On ne lui donnait que deux ans à vivre mais il est toujours là et il en a soixante-quatorze je crois. Le hic, c'est que je ne suis pas aussi fortunée que lui. Je ne pourrais pas bénéficier d'autant de soins. Je... je veux être sûre que Parker soit pris en charge avant que..."

Elle ferma les yeux et posa une main contre son front, comme si elle réfléchissait. Ou qu'elle prenait le temps de calmer les tremblements de sa voix.

"Je ne l'ai dit à personne hormis vous. Je le sais depuis plusieurs mois mais je n'arrive pas... Je..."

Sa voix se brisa bien qu'elle tentait de rester digne. Je n'avais toujours pas cligné des yeux. Je me demandais si elle était en train de jouer son meilleur rôle. J'entendis renifler à côté de moi.

"Tu fais pleurer Lily." grommelai-je en faisant apparaître un mouchoir pour le donner à ma femme.

Astrid souleva les paupières et adressa un sourire dévasté à Lily.

"C'est emmerdant ce qui t'arrive." reconnus-je en pliant la feuille avec application.

Son sourire grimaçant se fit plus large.

"Comme tu dis."

"Mais bon, t'as un point commun avec Hawking quand même. Je trouve que tu te plains un peu trop là." poursuivis-je sur le même ton faussement pincé.

Je plongeai mon regard dans le sien, noyé de larmes. J'avais comme l'impression que mes glandes lacrymales ne demandaient qu'à fonctionner aussi. Je pris une grande inspiration et l'instant d'après, j'étais à côté d'elle, à la serrer très fort dans mes bras.

"T'as pas le droit de partir." dis-je farouchement, le visage niché dans ses boucles blondes.

Elle voulut parler mais je l'étreignis davantage, imaginant comme un idiot que si je ne la lâchais pas, elle ne pourrait pas aller danser avec les anges au paradis ou ailleurs. Elle voulait que je m'occupe de Parker, ce n'était pas difficile à comprendre, mais je n'étais pas en mesure de lui promettre ce genre de choses pour l'instant. En tous cas, ce qui était certain, c'est que j'allais l'aider. Je ne savais pas comment m'y prendre, mais c'était un nouveau défi à relever.

Je relevai un peu la tête pour croiser le regard de Lily et tendit la main. Quoi qu'il arrive, on affronterait tout ensemble.
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