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 Ensemble, c'est tout ❖ ANATOLE (& JULES LE PROPRIETAIRE)

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Ellie Sandman
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Ensemble, c'est tout ❖ ANATOLE (& JULES LE PROPRIETAIRE) _



________________________________________ 2017-06-12, 15:25

« Ensemble, c'est tout. »
Chez nous, vous pouvez entrer prendre un café, boire un thé, papoter,
philosopher, dîner entre amis, rire aux éclats, danser, être ensemble.

Anatole était pile à l'heure, comme à son habitude. C'était une personne ponctuelle, ce qui était tout à son honneur. Lorsqu'il frappa à la porte vitrée de la véranda, je lui ouvris la porte avec un grand sourire.

Cela ne faisait que quelques jours que Jules et moi habitions la Maison à la Tour. Je lui avais fait la surprise de lui offrir une demeure pratiquement identique à celle dans laquelle il avait habitée durant dix huit années, à Amiens. De l'extérieur, la bâtisse était grandement surprenante comparée aux différentes architectures de Storybrooke, pourtant variées. Les murs étaient de brique pourpre et des motifs en faïence représentant des fleurs et de la verdure ornait le bord de certaines fenêtres. L'entrée était une élégante véranda agencées avec différentes plantes. L'aspect le plus étonnant de la demeure était sans nul doute l'observatoire astronomique qui donnait son nom de "Tour" à l'ensemble de l'habitat.

En voyant la maison quelques jours plus tôt, l'émotion de Jules avait été si forte qu'il m'avait prise dans ses bras en silence, avec une tendresse qui me rappela celle des jours passés et perdus, en 1848. En s'écartant, j'avais remarqué ses yeux briller mais je n'avais rien dit. Je comprenais son émoi, même si je ne pouvais qu'imaginer sa peine mêlée de liesse. J'avais hésité à respecter sa demeure idéale, de peur que cette vision lui fasse plus de mal que de bien, mais l'instant de bouleversement passé, il s'était empressé d'établir ses quartiers dans la maison. Il avait pris ses marques beaucoup plus rapidement que moi, qui m'y sentais encore comme étrangère. Pourtant, il avait insisté pour que la demeure soit agencée autant à mon goût qu'au sien. Il ne souhaitait pas une copie parfaite de son ancien logis. L'intérieur différait en de nombreux points d'après lui, et cela lui convenait.

Dès qu'Anatole entra, je me sentis étrange, bien qu'il n'y ait aucune raison de l'être. Je faisais simplement visiter ma maison à un ami très cher. C'était le premier à venir. Mon trouble résultait sans doute en cela.

"Voilà, c'est... chez moi." déclarai-je tout en marchant sans savoir que faire de mes bras -je les trouvais ridicules à se balancer comme cela au bout de mes épaules. "Tu excuseras le manque de décoration. Nous n'avons pas encore eu le temps de terminer."

Dans le petit hall, j'hésitai sur le choix de la première pièce à dévoiler. Y avait-il un ordre à respecter ? Je savais que j'aurais dû regarder "Recherche appartement ou maison" avec Lily, la dernière fois. Cela m'aurait été utile. J'affichai une petite moue indécise, et m'accordai le temps de réflexion en disant ces quelques mots :

"Jules est impatient de pendre la crémaillère. Il ne perd jamais une occasion de faire la fête. Il a déjà établi une liste de convives -et même une liste noire sur laquelle Neil est notée une dizaine de fois, seulement elle- et il voudrait un petit orchestre pour la fameuse soirée. J'ai bien peur de ne pas pouvoir le contenir trop longtemps, hélas..."

Je levai les yeux au ciel avec un sourire mi-amusé, mi-exaspéré. La perspective d'organiser une fête ne m'enchantait pas particulièrement, surtout que nous voulions avant tout un endroit au calme (c'était la principale raison qui nous avait poussé à partir de chez Elliot et Lily). Je réfléchissais déjà à un motif pour m'absenter, ce soir-là.

Je croisai le regard d'Anatole et eus un sourire crispé, avant de l'emmener jusqu'au petit salon. Face à la large vitre ensoleillée, un piano droit était installé. Et devant lui, assis sur un tabouret, Jules. Il nous tournait le dos, les mains sur le clavier. Pourtant, à peine nous entrâmes qu'il entonna la Valse Sentimentale de Tchaikovsky. Sur le moment, je voulus faire demi tour afin de lui laisser le loisir de jouir du salon en toute tranquilité, mais sans cesser de jouer, il tourna la tête vers nous avec un large sourire.

"Faites comme si je n'étais pas là." dit-il.

Ses doigts continuaient de caresser les touches avec une sensibilité quelque peu exagérée. Rêvais-je ou se moquait-il légèrement de moi ? Je plissai des yeux. La Valse Sentimentale... Oh, je vois...

"Je fais visiter la maison à Anatole." expliquai-je inutilement.

"Fais donc." approuva-t-il en jouant toujours. "N'hésite pas à lui montrer ma chambre. Elle est au plus près des étoiles."

Il s'interrompit dans sa musique pour adresser un clin d'oeil au jeune homme. Décidément, il avait un comportement très taquin aujourd'hui, voire trop.

"En plein jour, il me semble difficile de les voir." articulai-je plutôt sèchement.

Il se tourna de nouveau vers le piano et reprit le morceau, promenant ses doigts sur le clavier nonchalamment.

"Certaines étoiles n'ont pas besoin d'attendre la tombée de la nuit pour briller."

Il aurait pu en rester là et je lui en aurais été reconnaissante, car cela sonnait comme une phrase élégante et poétique, mais il fallut qu'il ajoute d'un ton faussement sérieux :

"Mon lit aurait grand besoin d'être testé, il me semble qu'un ressort y fasse défaut. Anatole, vous vous en chargerez. Faites-vous aider d'Ellie, je suis persuadé qu'elle sera très adroite pour le raffermir."

Nouveau clin d'oeil. Etais-je transparente ou quoi ? Je faillis m'écrier : "Hé ! Je ne mesure qu'un mètre cinquante neuf mais je suis là !" mais je devins si rouge que je préférai rester silencieuse.

"Jules, occupe-toi de ton piano. A défaut d'avoir autre chose à caresser que les touches !" fis-je, les joues cramoisies et la tête haute.

Je fis volte-face et sortis de la pièce. Ayant l'ouïe fine, j'entendis Jules glisser à Anatole d'un ton complice :

"Je suis propriétaire de cette maison, Ellie a insisté. Par conséquent, je conseille ma garçonnière à qui je veux."

"Ce n'est PAS une garçonnière !"
lançai-je froidement depuis le couloir.

"Crois-moi, ça va vite en devenir une !"

En tous les cas, pour le calme et la tranquilité, on repasserait. Il semblait que ce soit impossible à obtenir en ce bas monde, surtout quand votre ami se liguait contre vous. Pourquoi se montrait-il aussi agaçant ? Etait-ce sa façon de me remercier pour la maison ? C'était à n'y rien comprendre.

"Je ne sais pas ce qu'il a." fis-je en fermant la porte de la cuisine afin de ne plus l'entendre. "Il éprouve un trop grand sentiment de liberté. J'aurais dû lui faire signer un contrat de colocation. Lui m'en a bien fait signer un..."

J'avais rayé la mention "Obligatoire : passer une soirée en tête à tête avec Anatole chaque semaine" du contrat. Il se mettait le doigt dans l'oeil s'il imaginait qu'il allait régir ma vie ! Je faisais encore ce que je voulais, merci bien !

"Tu souhaites boire quelque chose ?"
proposai-je à Anatole avec un sourire qui ressemblait davantage à une grimace contrariée. "J'ai du thé ou du café."

De quoi contenter les deux habitants de cette demeure. L'équilibre parfait, vraiment ? Je laissai échapper un soupir, sans parvenir à réprimer un petit sourire. Quelque part, ce genre de petite provocation commençait à m'amuser. A dose modérée, bien entendu.




...
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________________________________________ 2017-06-13, 16:43 « Maîïîtreuuuh !!! »


Je peux t'emprunter un câlin ?
Promis, je te le rendrai. :-)




    Qu'on aimait ou non Jules Verne, il fallait bien admettre que vue du dehors, sa maison dégageait une atmosphère d'aventure et de travail. L'observatoire était véritablement impressionnant. On se sentait tout petit face à cette merveille architecturale. Est-ce qu'elle était la reproduction parfaite de ce qui avait été sa demeure ? Je l'ignorais, mais Ellie avait fait un travail admirable en créant une reproduction de cette maison ici même. Elle était incroyablement douée. Je ne comptais pas lui dire, de peur de la gêner une nouvelle fois.

    Pile à l'heure, j'avais frappé quelques coups délicatement sur la porte vitrée de la veranda et la jeune femme s'était empressée de venir m'ouvrir. Aux premiers abords, je l'avais senti bien plus détendue que d'habitude, mais très vite elle avait eu le regard troublé et ne semblait plus très sûre de ce qu'elle faisait. Sans qu'elle me laissait le temps de prononcer la moindre parole, on s'était retrouvé dans le salon où se trouvait Jules. Ce dernier s'amusait à faire danser ses doigts sur les touches du piano, juste avant de taquiner la jeune femme. Il y avait eu des échanges de clin d'oeil, de petits pics amusants, puis on s'était retrouvé dans la cuisine.

    « J'ai apporté quelque chose. »
    dis-je en soulevant le petit sac que j'avais pris avec moi.

    Depuis mon arrivée, on n'y avait pas fait la moindre allusion, car Ellie n'avait pas une seule fois baissée les yeux vers le sac, se contentant de me regarder dans les yeux ou d'éviter mon regard. Je n'avais pas voulu lui donner plus tôt ce que j'avais amené, lui laissant le temps de prendre ses marques et de se détendre. J'étais sans doute la première personne a avoir été invité chez elle, son premier chez elle, du coup ça la perturbait. En soit, j'étais très flatté de l'invitation, surtout si j'étais le premier à franchir le seuil de cette maison.

    « Il y a un petit quelque chose pour Jules, mais j'ai aussi un présent pour toi. Une sorte d'avant goût pour la crémaillère. Je n'étais pas sûr que vous en feriez une, du coup j'ai pris les devants. »

    J'avais sortit de mon sac, un petit objet que j'avais tendu à la jeune femme. Il s'agissait d'un marque page un peu spécial, à l'effigie d'un sous marin. Elle aimait beaucoup lire et par conséquent il lui serait forcément utile. Et puis c'était un petit clin d'oeil pour son auteur préféré.

    « Le brocanteur m'a également offert ceci pour aller avec. Ce n'était pas prévu de base, mais comme on a longuement parlé d'un certain monsieur Verne, il s'est dit que ça me ferait plaisir. »

    Je lui avais tendu le second marque page, bien plus traditionnel celui-ci. Puis, j'avais sortit le véritable cadeau. C'était toujours en rapport avec Jules Verne, malheureusement... mais je savais que ça lui ferait plaisir. Elle m'avait offert une lampe Berger, un cadeau plutôt original et que j'utilisai souvent. Ce que j'avais envie de lui offrir, c'était le même genre de cadeau. Quelque chose qu'elle pourrait utiliser en continu. J'avais sortit une boite assez grande de mon sac et je l'avais posé sur la table de la cuisine.

    « Thé, s'il te plaît. » lui dis-je en guise de réponse à une question qu'elle m'avait posé il y avait un bon moment, maintenant. « Mais si tu pouvais juste ouvrir le carton avant, ça serait... disons mieux. »

    Je lui avais fait un petit sourire. J'étais très impatient de voir sa réaction. Il m'avait fallu passer plusieurs heures à utiliser un ordinateur du lycée avec l'aide d'Apple, afin de trouver le cadeau idéal. Ce n'était pas facile, surtout que celui-ci se trouvait à l'autre bout du monde. On y avait passé notre soirée afin de le trouver. Il était disons un tout petit peu spécial et allait permettre à Ellie non seulement de faire du thé, de le servir, mais aussi de penser à moi à chaque fois, même si il était à l'image d'une toute autre personne, ou du moins de son oeuvre.

    « J'ai trouvé le service à thé plutôt amusant. Au départ je voulais te faire un livre, mais pour une pendaison de crémaillère, il fallait quelque chose qui se réfère un peu plus que ça à l'aménagement. Il y a même deux tasses. Par conséquent tu pourras l'utiliser en te levant le matin, avec... Jules. »

    J'avais eu un petit rictus en pensant à ça. J’appréciai beaucoup Jules. C'était un ami. Mais j'aurai préféré qu'elle boive son thé à mes côtés, plutôt qu'aux siens. En tout cas, j'espérais que ça lui ferait plaisir.

    « Tu veux que je fasse chauffer de l'eau afin qu'on l'essaye ? Et ensuite tu pourras me faire vister les autres pièces de la demeure. Le bas est déjà magnifique. Quand à l'entrée, c'est somptueux. De dehors la maison fait véritablement rêvée. Tu as fait un travail formidable à la hauteur de tes talents. »

    Je l'avais peut-être finalement complimentée, même si ça la ferait rougir à nouveau. Mais après tout, elle était magnifique quand elle rougissait.

    « Je suis très heureux pour toi, Ellie. »
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________________________________________ 2017-06-21, 17:55

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Je restai ébahie devant les cadeaux d'Anatole.

"Vraiment, c'est trop. Tu n'aurais pas dû." balbutiai-je, profondément touchée.

J'avais ouvert le carton comme il me l'avait conseillée. A l'intérieur se trouvait un service à thé des plus originaux, d'inspiration Nautilus. Je soulevai précautionneusement la théière afin de l'observer plus en détails. Quelle merveille ! Puis, je baissai les yeux vers les deux marque-pages posés sur la table. Assurément, Anatole était bien trop généreux. Il n'aurait pas dû. Je ne méritais pas tant d'égards.

"Merci beaucoup. Je penserai à toi chaque matin en prenant mon petit-déjeuner en compagnie de Jules."
repris-je d'un ton très sérieux tout en posant la théière sur la table.

Son expression valait tout l'or du monde. On ne pouvait faire plus déçu tout en essayant de paraître heureux. Je roulai des yeux et lui tapotai l'épaule maladroitement avant de lui adresser un sourire un tantinet moqueur.

Puis, il se proposa de mettre de l'eau à chauffer dans la théière. Aussitôt, je me saisis de l'objet pour le placer sur le plan de travail de la cuisine intégrée.

"Mieux vaut ne pas l'utiliser. J'aurais trop peur de la casser. En revanche, en la laissant ici, je pourrais l'admirer tout à loisir."

Qui plus est, garder un objet en exposition ferait écho à la lampe Berger que j'avais offerte à Anatole et qui trônait comme une relique chez lui.
Je tapotai le couvercle de la théière puis me tournai vers le carton afin d'en sortir le reste du service.

"En revanche, je pense que nous pouvons prendre les tasses. Ca serait dommage de ne rien utiliser."

En tous cas, me focaliser sur les cadeaux m'avait permis d'occulter le compliment du jeune homme. Je préférais ne pas m'attarder dessus, bien que je l'avais parfaitement entendu. Au moins, je n'avais pas rougi comme une idiote. Rien que d'y penser, je sentis une chaleur brûler mes joues. C'était d'un pénible ! Dans une tentative dérisoire de me ressaisir, je lui tournai le dos pour mettre la bouilloire en fonction.

Je me saisis ensuite du carton pour attraper le sucrier, les quatres tasses et sous-tasses ainsi que le pot de lait. Je les plaçai dans l'évier afin de les laver. Au début, tout se déroula à merveille mais alors que j'avais nettoyé la dernière tasse, elle m'échappa des mains et chuta au sol, dans un bruit cristallin. Je restai figée, incrédule, fixant les éclats de porcelaine et le minuscule hublot qui gisaient sur le carrelage. Puis, je levai les yeux vers Anatole, lui adressant mon regard le plus navré du monde.

L'instant d'après, je me retrouvais à le serrer dans mes bras. Je me sentais si coupable d'avoir brisé une partie de ses cadeaux !

"Je te demande pardon."
dis-je en tournant mon visage vers l'extérieur, une joue posée contre son haut. "Et... je te demande également pardon pour ta chemise."

Dans mon empressement, j'avais oublié que mes mains étaient mouillées et couvertes de mousse. Elles étaient en train d'imbiber sa pauvre chemise qui n'avait rien demandé. Je m'écartai brusquement de lui. Un câlin de cinq secondes, c'était le maximum que je puisse faire. Qui plus est, je ne souhaitais pas le mouiller davantage. Embarrassée, je secouai mes mains avant de les essuyer dans un torchon. Après quoi je me ruai sur la bouilloire et versai l'eau chaude dans deux tasses.

"Bergamote ? Menthe ? Cerise ? J'ai différents thés."
dis-je en sortant plusieurs boites en fer d'une étagère.

Comme j'étais sans doute trop nerveuse et empressée, elles m'échappèrent toutes des mains et leur contenu se répandit sur le sol, se mélangeant entre eux. Je laissai échapper un soupir en observant le désastre.

"D'accord. Aujourd'hui, j'ai deux mains gauches."
dis-je, résignée.

Je me mordis les lèvres et demandai à Anatole avec un entrain forcé :

"Veux-tu poursuivre la visite ? Je promets de ne plus toucher à rien."

Je levai les mains en l'air en signe de bonne foi. Ca devenait problématique d'être si empotée. En plus, je ne l'étais pas avant qu'il arrive. En somme, tout était de sa faute, mais je n'allais certainement pas le souligner à haute voix. Cela aurait été déplacé.

"Allons voir le jardin."
décidai-je en traversant rapidement la cuisine.

La porte-fenêtre vitrée dévoilait une partie du fameux espace vert. Ca et là, quelques arbres fruitiers, une vigne vierge qui courait sur le mur extérieur de la maisonnée, une table et des chaises de jardin en bois blanc. Le jardin n'était pas des plus spacieux mais suffisant.

"Jules aimerait un potager là-bas." appris-je à Anatole en désignant un coin de terre en friche. "Mais j'ignore s'il trouvera la motivation pour travailler la terre. C'est autre chose que de tenir une plume."

J'adressai un regard complice au jeune homme avant d'observer l'horizon. Notre jardin s'arrêtait là où débutait la plage. Plus loin la mer s'étendait, calme et paisible. C'était un endroit qui ressemblait au paradis, du moins de l'idée que je m'en faisais. Dès que je passais la porte de cette demeure, je me sentais bien. Enfin chez moi.




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________________________________________ 2017-06-23, 11:49 « Maîïîtreuuuh !!! »


Je peux t'emprunter un câlin ?
Promis, je te le rendrai. :-)




    Qu'est ce que je pouvais me montrer bête parfois. Offrir un service à thé pour plusieurs personnes, à une jeune femme qui n'habitait pas avec moi. C'était évident qu'elle allait prendre son thé le matin aux côtés de Jules. Depuis quelque temps, le dit homme essayait de faire comprendre à Ellie qu'on serait pas mal tous les deux ensemble. Je lui étais reconnaissant. Quelque chose avait changé en lui et en ses intentions envers notre amie commune. Mais du côté de Ellie, je ne savais pas trop où elle en était. Et voilà que je me retrouvais à lui faire des cadeaux utiles pour eux deux. Qui plus est, à l'effigie de Jules. Je me faisais véritablement vieux et le poids des années pesait énormément sur mon esprit, qui n'était plus aussi vif que je l'espérais.

    Quoi qu'il en soit, c'était peut-être pas une si mauvaise idée d'offrir un cadeau "fragile". Car quand la tasse s'était brisé sur le sol, et après un petit moment passé à fixer les morceaux, j'avais sentis Ellie venir tout contre moi, afin de me prendre dans ses bras. Je n'avais pas sentis l'approche arrivé, mais j'étais toujours paré pour un câlin. On devrait en faire plus. J'aimais beaucoup prendre les gens dans mes bras. C'était bien plus amicale et intime qu'une poignée de main. Quand je me levais à la colocation le matin et que je descendais prendre mon petit déjeuner, il m'arrivait de croiser Robyn dans le couloir et de la serrer quelques instants tout contre moi. Je faisais de même avec tous ceux qui acceptaient. Une coutume assez étrange, mais j'y avais facilement pris goût.

    « Menthe. » dis-je après une petite hésitation, tout en sentant ma chemise me coller à la peau.

    La jeune femme avait du oublier que ses mains étaient mouillés et en plus de briser une tasse, elle m'avait recouvert d'eau. Elle était amusante aujourd'hui. C'était le fait d'être décontracté chez elle qui lui provoquait ce genre de comportement ? Et ça n'avait pas loupé, car quelques instants après, c'était tout le thé qui s'était retrouvé éparpillé par terre, si bien qu'elle proposa de poursuivre la visite, afin de quitter rapidement la cuisine.

    « C'est merveilleux... » laissai-je échapper en admirant la vue qui se présentait à moi.

    Il y avait une porte fenêtre vitrée qu'on venait de passer et qui nous avait conduite jusqu'à un espace vert. Quelques arbres fruitiers, mais aussi une vigne se trouvaient dans cette étendue et au loin, il y avait la mer. La maison possédait tellement de facettes plus spectaculaires les unes que les autres. Elie avait créé un véritable Paradis Perdu en plein coeur de Storybrooke. Elle était capable de tellement de prouesses. C'était avec un regard plein d'admiration et de fierté que je l'avais observé, avant de contempler une nouvelle fois la vue. Pour détendre l'atmosphère, elle avait fait référence au fait que Jules voulait un potager et on avait tous les deux rit. Il était très motivé pour plein de choses, mais sans doute incapable de se salir les mains dans la terre.

    « Et toi ? »
    lui demandai-je. « Cette maison ressemble beaucoup à ce que Jules aime et ce qu'il souhaite, mais toi... quelle partie de la maison est à ton image ? »

    Ca devait sans doute être le tout. La maison en elle même était une promesse de découvertes, d'aventures, de détente, de romance... Un mélange de tout ce que représentait Ellie à mes yeux.

    « Il n'a pas parlé d'animaux ? Je ne dis pas qu'il faut un éléphant, mais l'herbe ça pousse vite. »

    Et si ils ne voulaient pas avoir à la tondre en continue, mieux valait investir dans un animal de compagnie qui pourrait brouter l'herbe. Il y en avait de toutes sortes. Je me demandais si Ellie comptait également avoir un chat par la suite. Il aurait de quoi se promener dans cette maison et ce jardin.

    « Les couchers de soleil doivent être agréables à regarder d'ici. Tout comme les étoiles, grâce à l'observatoire. Si ça ne te dérange pas, et à moins que ce soit déplacé de te demander ça, j'aimerai bien un jour pouvoir profiter de la vue. Pas toute la nuit, mais quelque heures. Si bien sûr Jules sera d'accord. On pourrait se faire une nuit des étoiles, précédé par un merveilleux couché de soleil. Ca t'irait ? »

    On pouvait passer ce moment tous les deux bien évidemment... mais avec Jules c'était tout aussi bien. Voir inviter des amis. Après tout ils avaient une pendaison de crémaillère, alors pourquoi ne pas la faire de nuit. En été, c'était l'idéal pour l'observation du ciel.
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