« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe]

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Isaac Ormebrun
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Isaac Ormebrun

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Sherlock est un vieil ami.

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| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Arsène Lupin

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Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2018-05-30, 22:19

"T'es sur mon ch'min petit. "






Fixant un long moment la mer autour de lui, Jack se mit à compter ses pas sur le Black Pearl, pour vérifier que son navire était bien le sien.

« 44, 45... »


Tendant les jambes comme dans un cartoon, il se stoppa net quand son père apparut de nul part, assis sur une caisse, une guitare à la main.  Jack haussa un sourcil. C’était quoi ça ? Une autre illusion ? Ou était-ce un Jack déguisé en Papa-Jack… Hm…

« Salut Jacky ! »


Jack pencha un peu la tête, réfléchissant au faux du vrai, ou plutôt, au vrai du faux.

« Salut P’pa. C’est bien toi ? Ou t’es comme les autres moi… Pas vraiment là ! »


Faisant des signes avec ses doigts Edward le fixa en levant les yeux au ciel. Mouais. Ca pouvait être lui ça. L’observant d’un air suspicieux, il se contenta de répondre :

« Tu veux que je le sois ? »


Puis, d’un geste simple, il sortit sa foutue guitare. Bon sang qu’il joue mal. Lui et Oncle Jack s’était essayé à la guitare dans leurs jeunesses, mais jamais ils n’avaient pu percé. On vivait une époque de Pirate, pas de Troubadour. Croisant les bras, il garda le silence pendant quelques minutes avant de dire :

« Alors, toi qui a tout vu, qui a tout fait… On s’en sort comment cette fois-ci ? Tortue de Mer ? Espadon géant ? »


Grattant un peu sa guitare comme si il voulait l’accorder, il finit quand même par dire.

« Aiguille. »


Haussant les sourcils, Jack se gratta la barbiche. Jouant avec ses tresses, il répondit :

« Oh… Aiguille… Hmmm... Libellule ? »


Aucun rapport. En même temps, chez les Teague, on était pas réputé pour la sainteté d’esprit. Une fois son Oncle Jack avait mangé un oursin avec les aiguilles juste pour prouver que c’était lui, le plus fou de la famille. C’était peut être ça qu’il voulait dire, avec le mot Aiguille…

« Compas... »
continua-t-il en jouant sans le regarder.

Sortant l’instrument magique, Jack le tint le long de sa cordelette.

« Marche pas. »


L’ouvrant avec lenteur, il l’observa. Les aiguilles commencèrent à tourner encore et encore. Une pointe d’angoisse l’envahi. Nudge était-elle morte ? Ou le compas ne marchait qu’avec les personnes d’un même monde ? C’était pas sur ca. C’était grâce à lui qu’il trouvait sa route entre Neverland et Storybrooke.

« Peut-être que tu n’as pas réellement envie qu’il marche. On est bien n’est ce pas ? Une mer rien que pour toi. Ton navire... »


Répétant ce qu’il était en train de dire en marmonnant, comme si il réfléchissait à ce qu’il venait de dire. Jack finit par écarter les bras, comme si il chassait un ennemi invisible qui était dans sa tête.

« Rien qu’pour moi… Hmmm… Mais j’vais m’ennuyer. Et j’aime pas le orange. Tu l’sais ça. Ca m’rend nerveux. »


Posant la guitare et s’appuyant dessus, il le regarda pensif.

« Alors sers toi de ton compas comme il faut. Qu’est ce qui te fait le plus envie ? »


Faisant toujours tortiller ses tresses en regardant le ciel orange d’un air songeur, il finit par dire d’un air un peu nonchalant mais sur de lui :

« Devenir plus fort qu’Hadès. Il m’énerve à prendre l’attention qui normalement m’est naturellement due… Et retrouver Nudge. »


Souriant étrangement, Edward se contenta de dire :

« Hadès est surprenant. »
Hésitant un peu, il ajouta :

« Tu le connais bien ? »


Jack commença à faire le tour de son père, pour l’examiner en détail. Quelque chose semblait clocher. Son père n’était habituellement pas si bavard… Hmmm…

« Non, mais j’connais ce genre d’personne. Survivre, vouloir plus, être libre... »


Faisant tourner sa guitare dans ses doigts, il s’arrêta brusquement et demanda :

« A n’importe quel prix ? »


Hochant la tête en signe d’affirmation quand il fut revenu face à lui, il déclara :

« A n’importe quel prix. Sauf la mort. Tu sais que ça m’fout les chocottes. J’suis prêt à tout, du moment que j’la revois une dernière fois. »


Edward se leva. Il était un peu plus grand que lui. Observant ses traits marqués par le Temps, Jack songea que si ce n’était pas le vrai, il y ressemblait beaucoup. La tête miniaturisée de sa mère l’observa. Qu’aurait-elle fait, elle ? Hmmm. Il ne l’avait jamais connu, c’était pas trop la question à se poser.

« Que tu vois une dernière fois ? »


Haussant les sourcils, il répondit :

« Tu sais très bien de qui je parle. Nudge. »


S’avançant, ils étaient presque nez à nez. Ce n’était absolument pas menaçant. Jack plissa des yeux pour observer les détails de la peau graveleuse de son père marqué par la vie. Hmmm….

« A moins que ce n’soit… Pas toi ! »


Reculant d’un pas, il se tint prêt à se battre. Edward hésita, puis petit à petit, il prit l’apparence d’Elliot enfant.

« Tu aurais pu prendre ta forme d’origine dés le début ! Mais je t’écoute, négocions notre rédition. »


« Négocier ? »


Elliot l’observa surpris, comme si il était offusqué des paroles de Jack. Oh, il ne devait pas avoir compris. 20 ans sous la tortue, certains trucs vous échappaient. Les degrés différents d’humour, par exemple. L’ironie, aussi. Mais, finalement il lui dit d’un ton rassurant et paternel :

« Pas toi. Le truc nuage. Toi t’es un don. Et tu l’sais. Allez, envoie ! Qu’est qu’on doit faire ! Dit tout à Oncle Jacky ! »


Sans bouger d’un pouce, ni montrer ses sentiments malgré les paroles rassurantes de Jack, Elliot montra le compas du doigt. Jack le tournait toujours dans ses doigts, fermé.

« Tu peux les trouver avec ton compas. Il faut que je sache où ils sont tous. »


Jack leva un instant le doigt en l’air. Une idée. Il lui fallait une idée de génie. Après tout s’en était un nom ? Regardant autour de lui, il commença à réfléchir. Faire de Jack Sparrow, il fallait faire du Jack Sparrow. C’était bon. Sa porte de sortie, il l’avait. Il allait tous les retrouver, lui, le Capitaine Jack Sparrow, avec son Second Provisoire, Elliot Sandman Junior ! Regardant le ciel, orange, puis la mer, de la même couleur, il eut soudain une idée. Le compas était malléable. Il l’avait déjà fait plusieurs fois, il pouvait recommencer. Le sortant dans un petit « clac », il commença à faire son œuvre.
D’abord, partir d’un point fixe. Considérant le mats comme le point central du repère, il se mit dos à ce dernier et pensa à Hadès. Hadès. Il le désirait plus que tout. Pourquoi ? Parce que ce que pour lui, c’était la richesse, le pouvoir, la liberté… Soudain, le compas se fixa d’un seul geste. C’était bon, le Pirate avait trouvé Hadès. Faisant trois pas devant, il commença à tourner en cercle sur le Pearl pour trouver le cap approximatif. Revenant au centre du mât, il traça un cercle sur le poteau de bois. C’était son rayon de calcul. Griffonnant un petit H, il mit une petite flamme à côté. C’était de l’approximation, mais ça devrait suffir. Il recommença avec chacun des membres. Chacune de ses pensées se tournèrent vers l’un d’entre eux, essayant de rattacher la personne à ce qu’il voulait le plus au monde…
Aphrodite, ce ne fut pas trop dur. Elle était méga belle. Si Nudge n’avait pas existé, il l’aurait draguée jusqu’à ce qu’elle cède, Déesse ou pas.
Apollon. Il incarnait l’Espoir, c’était le genre de chose qu’on pouvait ressentir. Et si il y avait bien un espoir de sortir de là, ca serait grâce à lui.
Athéna, elle aussi elle était pas mal. Un peu froide au premier abord. Mais ça, c’était pas suffisant… Il l’avait entendu sa détermination à vouloir éliminer Dolos… Peut être qu’elle, y arriverait finalement ? A sacrifier quelqu’un ? Peut être qu’elle était un élément essentiel. Il fallait s’accrocher à ça. Et cette superbe paire de sein. Ca pouvait marcher. Le compas tourna à nouveau et il compta les pas encore une fois…
Régina, elle s’était facile. Il avait compris en entendant les différentes discussions qu’elle seule était capable de lancer ce « Sort Noir ». Elle, c’était l’énergie nécessaire pour le voyage. Et ça, c’était suffisant pour la retrouver. Grâce à elle, il reverrait Nudge.  Marchant à nouveau en arc de cercle, il nota sa position.
Cassandre maintenant… Elle n’avait pas été très gentille avec elle. C’est d’ailleurs pour cela qu’il eut du mal. Le regard d’Elliot perdit un peu espoir, mais Jack lui fit un sourire confiant. Il allait y arriver. Cassandre… Ah. C’était facile. C’était elle qui avait sorti Elliot de sa prison. C’était elle qui était responsable du fait qu’il se tienne là, à côté de lui. Et ça, c’était suffisant. Sans Cassandre, pas d’Elliot, et sans Elliot, pas de Nudge. Tournant autour du mâts en comptant les pas, il revint une dernière fois au poteau, marqué de plusieurs lettres avec des symboles. Régina, un petit gant (c’était la seule à en porter par 25°C), Apollon un gros biscotto, Aphrodite un coeur, Hadès une petite flamme, Cassandre un doigt d’honneur, Athéna une petite épée et…
Contemplant les deux petits dessins d’Elliot et lui, comme si c’était un enfant qu’il l’avait dessiné au couteau, il s’exclama satisfait :

« Et là y’a Elliot ! Et Jack ! Voilà ! »


Elliot contempla son œuvre d’un air satisfait. Qu’il lui fasse à ce point confiance l’étonna un peu. Puis, soudain il demanda :

« Qui est Nudge ? »


Soupirant, Nudge finit par dire d’un ton calme et posé, mais plein de tristesse.

« Mon Second… Et un peu plus si affinité. Mais tu vas la remplacer. Pas pour les un peu plus si affinité hein, c’est dégueux ça. Pour guider le Pearl ! J’vais me mettre à la barre, indiquer la direction avec mon bras, et toi tu vas simplement tracer au couteau pour suivre le trajet ! C’est simple ! En plus t’as des pouvoirs ! Tu peux enchanté le couteau pour qu’il le fasse. Ou faire apparaître Jack, mon Singe Immortel. Il sait faire ! »


Puis, revigoré de cette expérience, il courut jusqu’à la barre, commençant à la faire tourner en chantonnant.

« Yoho ! A Pirate’s life for me ! »










Aryana Cloud-Sandman
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Aryana Cloud-Sandman

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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”

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________________________________________ 2018-05-31, 13:11



Entre l'univers et toi, je te choisirai toujours.

Mes bras se refermèrent sur du vide. Je retins mon souffle et fermai les yeux. C'était le moment. J'allais disparaître.

Pourtant, j'entendais toujours le bruit des vagues s'écrasant contre le rocher. Je sentais toujours la brise contre mon visage. Je soulevai les paupières. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'étais là. Je continuais d'exister. Pourtant, Elliot avait disparu. Cela sous-entendait-il que je serais piégée à jamais dans cet endroit ? Egarée, condamnée à demeurer sur ce rocher jusqu'à la fin de tout ? Où s'agissait-il d'un lieu dans lequel mon fils avait décidé d'honorer ma mémoire ? N'étais-je plus que le souvenir qu'il avait de moi ? Je me sentais encore consciente. Donc, j'étais.

"Elliot ?" appelai-je en vain.

Je n'avais pas haussé la voix. D'une certaine façon, je savais que je demandais dans le vide. Il ne viendrait plus.

Il s'écoula un certain temps dans la solitude la plus totale. J'étais à la fois anxieuse et résignée. Je devais me faire une raison si j'étais condamnée à errer ici indéfiniment. Au bout d'un moment, Elliot réapparut, toujours avec son physique d'enfant. Prenait-il cet apparence afin que cela me soit moins pénible ? Ou était-ce ainsi qu'il souhaitait être perçu ? Le pauvre n'avait pas eu d'enfance. Il avait grandi en étant torturé. Il ne savait pas ce que c'était de vivre, tout simplement.

"Tu avais raison."
déclara-t-il.

"A propos de quoi ?"

"Grâce à Apollon, j'ai compris ce que c'est. Et je sais enfin comment faire."

Je l'observai avec attention. Après quelques secondes, je compris qu'il parlait de l'Amour. Il émanait de lui une force nouvelle qui n'avait rien à voir avec ses capacités existantes. Ce n'était pas une question de pouvoir. Celui de l'Amour n'est pas quantifiable, il s'agit d'une lueur qui s'anime dans le regard. Il commençait à ressembler véritablement au petit garçon que j'avais connu. Mon petit garçon.

"Oh."

Très émue, j'ajoutai avec un sourire :

"C'est une bonne nouvelle, non ? C'est comme ça que tu as réussi à... réparer le ciel ?"

Je désignai les alentours qui étaient incroyablement calmes.

"Non, c'est comme ça que je vais réussir à vous faire rentrer chez vous. Vous allez tous être sauvés."
dit-il, presque exalté.

Sa joie faisait plaisir à voir. Cependant, son regard devint subitement fuyant et m'alarma.

"Il y a une ombre au tableau, n'est-ce pas ?"
demandai-je, prudente.

Elliot se mordit les lèvres. Les yeux baissés, il expliqua :

"Regina a préparé le Sort Noir. Je pourrais le lancer en combinant mon pouvoir à sa magie. Jack vous a tous localisés. Il ne me faut plus qu'une chose."

"Je t'aiderai à l'obtenir, si tu veux."
lui assurai-je, déterminée.

J'étais capable de soulever des montagnes pour lui. Entre l'univers et lui, je le choisirais lui. Toujours. Il s'approcha de moi et me tendit la main.

"Tu peux m'aider... Maman ?"
demanda-t-il, hésitant sur le dernier mot, car c'était la première fois qu'il le prononçait.

Cette phrase provoqua un écho déstabilisant en moi. Je chancelai légèrement en battant des cils. Elle me rappelait les propos que Surt avait prononcés, lorsque je me trouvais à Vigrid, quand j'avais compris qu'il était voué à devenir un guerrier sanguinaire...

Je secouai la tête. Non, cela ne se produirait pas cette fois, puisque j'étais au courant. Mon fils ne deviendrait pas un monstre. Des images récentes s'imposèrent à moi, alors que Dolos torturait Elliot avec l'Eclair... Je serrai les dents et secouai la tête à nouveau.

"La question ne se pose même pas."

Ma voix était comme éraillée. Trop de craintes, trop d'incertitudes contenues...

Pourtant, je pris la main de mon fils et la serrai avec chaleur. Je sentis alors quelque chose passer à notre contact, entre nos mains liées. Une puissance étrange et paralysante.

"Qu'est-ce que je dois faire ?"
m'enquis-je, déroutée, alors que mon bras s'engourdissait.

"Tu dois les sauver." répondit Elliot d'une voix douce.

"Comment ?"

"Je vais te donner ce qu'il te faut pour gagner suffisamment de Temps et les emmener avec toi avant que ce monde ne disparaisse."

"Et toi ?"

Je me doutais déjà de la finalité. Je savais qu'il ne pouvait pas venir avec nous. Malgré tout, j'espérais encore un miracle absurde.

"Tu as toujours su que je ne viendrai pas." dit-il, attristé mais compréhensif.

"J'aurais tellement voulu."

Je comblai l'espace entre nous pour le serrer contre moi. Ses petites mains se cramponnèrent à mon dos.

"Tu dois le faire." dit-il, la voix étouffée.

Je déposai un baiser sur ses cheveux et m'écartai en hochant la tête, le coeur gros.

"Je suis prête."

Le regard qu'il me lança m'intima que je n'avais compris que la moitié des enjeux. Il prit une profonde inspiration et expliqua calmement :

"Je suis la personne qui compte le plus à tes yeux. Le Sort Noir demande un sacrifice. Un que tu comprends mieux que personne."

Mon visage se décomposa.

"Non..." laissai-je échapper dans un souffle.

Je le fixai sans ciller, n'osant croire ce que j'entendais. Comment pouvait-il imaginer que...?

"Non, ça ne peut pas être ça. Je ne peux pas. Demande-moi tout ce que tu veux, mais pas ça."

"Ce n'est pas moi qui fixe les règles. Ca doit se passer ainsi." assura-t-il, résigné.

"Mais... Dolos a dit que tu ne peux pas mourir ! Toi-même tu l'as dit ! Je... je ne veux pas essayer. Je ne peux pas avoir ton sang sur les mains. Même pour rire ! C'est... c'est hors de question !"

Ma voix tremblait. Mon corps aussi. Comment en était-on arrivé là ? L'histoire ne pouvait s'achever de cette manière. Il existait forcément un autre moyen !

"Tu peux mourir ?" intervint une voix, ébranlée elle aussi.

Je me retournai, découvrant Cassandre qui semblait aussi déroutée que moi.

"Non, il ne peut pas." dis-je, catégorique.

Elliot posa son regard sur ma petite-fille.

"J'ai vu dans ton esprit comment il a fait."

Je restai indécise. De qui parlait-il ?

"Comment il s'est rendu immortel."

"Qui ?" demandai-je.

"Lui... moi. Nous." reconnut-il en baissant la tête.

J'avais l'impression qu'il se jugeait. Je compris alors de qui il parlait. De lui-même. C'était épouvantable.

"Rien ne peut tuer Papa." certifia Cassandre.

"Tu sais que ce n'est pas vrai." riposta Elliot tout en l'observant de nouveau. "Il s'est fait détester de tous sans se rendre compte que c'est leur amour qui pourrait le tuer."

Il tourna ensuite la tête vers moi.

"Le Sort Noir me tuera. S'il est lancé par la personne pour qui je compte le plus. Si c'est un véritable amour et s'il est plus fort que tous les autres."

Il me reprit la main et ajouta :

"Tu sais reconnaître ce genre d'amour. Un amour qui dépasse tous les obstacles."

Les larmes avaient commencé à rouler sur mes joues sans que je puisse les contenir. Il ne pouvait m'imposer une telle chose. S'il comprenait ce qu'était l'Amour, alors il devait se rendre compte que j'étais incapable de commettre un tel acte.

"Je ne peux pas te tuer. Je ne peux pas."

Sa main serra plus fort la mienne alors que j'avais l'impression que l'accablement me terrassait.

"Ce n'est pas grave. Je m'en doutais."
dit-il dans un souffle, avec une once de bonheur.

"Pourquoi tu m'as fait venir ?" demanda Cassandre, dont l'angoisse était palpable.

Je déglutis avec peine.

"Tu pourrais y arriver, toi ?" demandai-je, hoquetante, sans parvenir à la regarder.

"Quoi ? Non, non !"

Elliot pivota vers elle.

"Après tout ce Temps, tu l'aimes toujours autant. Même après tout ce qu'il a fait. Même au-delà de tous les obstacles."

Je tendis la main vers elle juste afin d'établir un contact pour se soutenir. Elle considéra ce geste comme une agression car elle se recula brusquement sur le rocher.

"Ne me touche pas !" s'écria-t-elle, nerveuse, alors que des filaments rouges couraient sur ses doigts.

Il y eut un petit silence troublé par Elliot qui lança tout en la fixant :

"Qu'est-ce qu'il lui arrivera si vous ne rentrez pas ? Qu'est-ce qu'il deviendra ?"

"T'as pas le droit de dire ça." s'insurgea Cassie.

"Ce n'est pas moi que tu aimes. C'est lui. Il n'y a pas de plus beau sacrifice que de sacrifier un univers pour la personne qu'on aime."

Cassandre m'observa, tétanisée. J'étais incapable de soutenir son regard plus longtemps. Je voulais juste disparaître.

"Pourquoi tu le fais pas toi ? Pourquoi tu me demandes ça ?" s'écria-t-elle.

Je ne répondis rien. Je ne pouvais rien dire. C'était trop dur. Je ne parvenais qu'à pleurer en silence. C'est une souffrance infinie d'être lâche.

Elliot observa le ciel et les alentours.

"Le Temps presse."

Au-delà de mon chagrin insondable, je percevais la présence d'autres personnes autour de moi, sans les voir pour autant. Jack Sparrow, Eloise, Regina... Ils étaient tous dans ma tête, grâce au pouvoir transmis par mon fils. En sentant Hadès, je fus aussitôt rassurée, bien que toujours dévastée. Je tiquai en percevant Dolos.

"On a tous les droit à une seconde chance."
déclara Elliot, comme s'il partageait mes pensées.

Ca, c'était à moi d'en décider.

"Fais-le pour moi."

Avait-il compris que je ne comptais pas emmener Dolos ? Il se tourna vers Cassie.

"Je n'ai pas fait que voir. J'ai ressenti aussi." Il hésita puis ajouta : "Il t'aime toujours."

Elle n'en parut que plus perturbée et accablée. Moi également. Ensuite, il eut comme une absence.

"Le Temps nous est compté. S'il te plaît, fais-le." l'implora-t-il presque.

"Je ne sais même pas ce que je dois faire."
fit-elle, désemparée.

"Regina a besoin de mon coeur."

Nouveau petit silence glaçant. Je frémis, fermant brièvement les yeux sur l'horreur de cette réalité. Cassie fit apparaître de petits filaments rouges au bout de ses doigts alors qu'elle se tenait face à lui, en pleurant.

"Ne m'adresse plus jamais la parole." dit-elle d'un ton plein de rage, en levant la main.

Je savais que ces mots m'étaient adressés. Ce fut la dernière chose que j'entendis avant que tout ne se trouble dans une clarté infinie. Lorsque je rouvris les yeux, j'entendis tout d'abord des "Bip bip" rapides et vis un enchevêtrement de câbles qui serpentaient sur le sol, jusqu'à un grand cercle de métal dressé au milieu d'un entrepôt en désordre. Un étrange vrombissement émanait de plusieurs ordinateurs rassemblés autour d'une vaste table poussiéreuse. Je reconnus l'endroit sans problème même si je n'y étais pas venue depuis des lustres : le lasergame.

Et le jeune homme déguingandé qui pianotait devant un écran pivota vers moi, l'air interrogateur.

"M'man ?"

"Elliot !"

Je me précipitai vers lui et lui sautai au cou, des larmes de joie et de soulagement se mélangeant à ma tristesse.

"Comment t'as fait pour revenir ? Le portail n'est pas encore au point." s'étonna-t-il. "Le principal c'est que tu sois là !"

Je jetai un coup d'oeil au grand cercle de métal qui n'était pas sans me rappeler la Porte des Etoiles de Stargate SG-1. Ainsi, mon fils avait passé son Temps à chercher un moyen de nous ramener. Je le serrai davantage contre moi. Bientôt je sentis une masse pelucheuse nous étreindre tous deux tout en émettant un "Pouet !" bienheureux. Après quelques secondes, le nouveau venu s'éloigna et je reconnus Pouet, la créature d'Elliot, qui avait revêtu une tenue commando. Probablement qu'il l'avait recruté pour partir avec lui, au cas où. Il ressemblait à une peluche géante qui n'aurait mis que le haut d'une tenue militaire.

"Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous êtes partis pendant trois jours ! Où sont les autres ?" s'enquit mon fils.

Puis, voyant que j'étais en pleurs, il enchaîna, anxieux :

"Ca va pas ? Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Je te raconterai tout. Promis."

Mais pas maintenant. S'il te plaît. Et j'omettrai tout de même un détail...

Je m'accrochai de nouveau à lui. Je ne voulais plus le lâcher. Je ne voulais pas réfléchir à tout ce que j'avais perdu, là-bas. En songeant à Cassandre, mon coeur se serra. J'avais perdu son amour à cause de ma lâcheté. Je savais que jamais je ne pourrais me faire pardonner.

Je cachai mon visage mouillé de larmes contre la chemise de mon fils, fermant les yeux à m'en fendre les paupières. J'étais de retour, saine et sauve. Et pourtant, j'avais l'impression d'avoir laissé une partie de moi dans cet autre monde.

lumos maxima
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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

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________________________________________ 2018-06-01, 19:05 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »





« Je bois non pas pour t'oublier... »
« ...mais pour ne pas arrêter de penser à toi ! »




    Le soleil m'éblouissait, mais il était bel et bien là. Il faisait jour. Je n'avais aucune idée depuis combien de temps on était partit. Je venais d'ouvrir les yeux à bord du Pearl. Un bateau appartenant au Capitaine Jack Sparrow et étant actuellement sur les côtes de Storybrooke. Au loin, s'étendait la ville. On devait être l'après midi vue la position de l'astre au dessus de nos têtes.

    « Yo ho... »
    laissais-je échapper.

    On avait survécu ? Ce que je ne saurais peut-être pas, c'était que oui, on avait survécu, mais grâce à tous ceux qui étaient présent avec moi là bas, même Dolos. Ce dernier et Athéna avaient créés un passage entre nos deux mondes, grâce à leur liens de sang. L'un lié à l'autre monde, l'autre au nôtre. Apollon avait donné la solution au jeune Elliot, en lui expliquant ce que représentait réellement l'Amour à ses yeux. Quant à Regina, elle avait lancé son Sort Noir. Il ne manquait qu'un sacrifice. A réfléchir rapidement, j'aurais sans doute pu en déduire que ça devait venir de la folle. La fille d'Elliot. Celle qui faisait une fixation sur mon physique. J'en étais sûr. Pour certains elle était ma petite fille. Mais je n'avais pas en souvenir d'avoir eu d'autres enfants qu'Autumn. Bien que si, Ellie. Mais ça dépendait des jours. Quand elle m'acceptait en tant que père. Pour ce qui était d'Elliot, ce n'était qu'une rumeur. Il n'était pas mon fils. Pour être son père, il aurait fallu que Aphrodite me choisisse à l'époque et non qu'elle prenne ce François... François... en voilà un qui ne me concurrencerait plus en rien. Je devenais cynique ?

    « Hissons nos couleurs. » ajoutais-je.

    Je n'avais aucune idée de ce qui nous attendrait demain. Mais aujourd'hui, j'avais une certitude. Je possédais une main méga badass et enflammée ! Fallait juste que je fasse attention quand je l'allumais, et que je la cache à Merida. Car si elle apprenait que j'avais perdu une main, elle penserait que je suis fragile. Mais j'étais loin de l'être. Je suis le dieu le plus badass de la création et je détiens un secret. Enfin, maintenant, beaucoup de gens le savent, ou doivent le savoir. Ca n'est plus vraiment un secret. Cela dit, j'ai eu le privilège de le détenir avant tout le monde. Je ne suis plus Hadès, le bras droit du maire. De toute façon, ça ne m'allait pas. Vue que notre maire avait jugé bon de démissionner de ses fonctions juste avant mon départ, et sans savoir ce qui allait arriver, ça faisait de moi le nouveau Maire de Storybrooke. Pas un petit prétentieux sans cervelle, non. Ou un oiseau sans importance. J'étais le Maire badass. Le Maire Supérieur ! Y'avait peut-être juste un petit détail... un divin ne pouvait pas accéder à cette fonction. Mais si on remettait tout dans l'ordre, le texte de loi avait une faille. Une faille toute simple. Je n'étais pas un divin. J'étais un divin supérieur ! Qui pourrait nier l'évidence ?

    « Y'a un âge limite pour être à la mairie ? » demandais-je à Regina qui était à mes côtés sur le bateau.

    Je n'avais aucune idée de pourquoi elle était là. Mais elle était apparue juste à côté de moi. Et elle m'observait sans comprendre où je voulais en venir.

    « Je crois que j'aurai besoin de quelqu'un. Une sorte de... comment qu'on dit ? Grand mère protectrice ? Enfin quelqu'un qui a de l'expérience. D'où le fait qu'il me faut quelqu'un d'âgé. »

    Est ce que je parlais d'elle ? Évidemment. Après tout, c'était sa ville. Elle la connaissait mieux que personne.

    « J'ai une place d'adjoint qui se libère. Car oui, j'ai pris la décision d'accepter ma nomination à la tête de Storybrooke. Enfin, celle que quelqu'un me fera sans doute. Au pire, on s'en passera. De toute façon, y'a bien eu une fille qui t'as remplacé quand tu as démissionné la dernière fois. »

    Je ne comprenais pas ce qu'elle me répondait, car je ne l'écoutais pas, bien trop occupé à me souvenir du prénom de cette fille. En plus elle était sexy !

    « Elle avait un physique vraiment top ! Et des yeux ! Deux ! Et des cheveux aussi ! Comment qu'elle s'appelait encore ? Elle a pris ta place, tu devrais savoir. Elle portait toujours des pantalons. Ca lui donnait un côté masculin. »

    Bon sang, mais qui était ce canon ? Entendant la réponse de la bouche de Regina, j'avais compris pourquoi j'avais du mal à me souvenir de son prénom. Elle portait un prénom de mec !

    « Dyson ! Voilà ! C'était comme ça qu'elle s'appelait. Elle est devenue quoi ? Elle est morte ? »

    De toute façon, tout le monde finissait par mourir un jour. Surtout en mission divine. Bien que là j'avais la sensation que c'était plus dans une mission super héroïque. Bref... *boulet*

    « Si elle est devenue maire, je peux l'être aussi. C'est comme ça que ça se passe quand un maire démissionne, n'est ce pas ? Et cette ville a besoin de changement. D'ailleurs... »

    Pourquoi elle était partie ? Pourquoi les gens ne me laissaient jamais finir mes phrases. Pour une adjointe à la mairie, elle commençait mal. J'aurais toujours le loisir de lui reproposer la place. En attendant, il me fallait quelqu'un d'autre. Et cet homme là bas au look bizarre ferait parfaitement l'affaire.

    « Hé, toi ! Oui, le pirate ! On s'est pas déjà vue quelque part ? »

    « On est rev'nu? On est vivant ? »
    s'était-il écrié après s'être réveillé de par terre, étendu sur le dos.

    Sa tête me rappelait quelqu'un. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il me fallait un immortel comme lui pour mettre en oeuvre mon idée.

    « NUDGE ! NUDGEEEEEEEEEEEE !!! » hurla t'il en courant dans tous les sens avec un crochet en main.

    Où il l'avait eu, lui ?

    « Oui, mon ami, moi aussi je suis content d'être vivant ! » m'exclamais-je.

    Il ne parlait pas notre langue le pauvre. Ou du moins pas tout le temps. Nudge c'était quoi ? De l'Araméen ? En tout cas, qu'importe par quoi on était passé, ça m'avait donné envie de voir plus grand. De voir BEAUCOUP plus GRAND !

    « Tu sais faire des badges ? J'aime les badges. J'ai promis à Apollon que j'aurais mes propres badges. Je veux des badges. Ou alors des tshirt. Quelque chose avec un grand H gravé dessus. Et je veux une armée ! Une grande armée ! Cette ville a besoin d'une armée. Mieux ! Cette ville a besoin d'une armée secrète, que tout le monde connaitrait et qui ferait le sale travail. Genre, celui que personne veut. T'as un job ? Je t'engage ! »

    « Ouais on s'connaît, j'ai nourri ta fille à la chèvre! Tiens, c'est pour toi, t'es un Pirate maintenant ! Si une armée est secrète, patate, faut pas le dire à tout l'monde. » répondit-il en me jetant le crochet.

    Qu'est ce qu'il voulait que je fasse d'un crochet ? Je l'avais rangé pour plus tard. Sait ona jamais, ça pourrait toujours servir.

    « C'est là que tu te trompes. Quand c'est secret, il faut que tout le monde le sache, car sinon comment ils pourront savoir que c'est secret ? Là on leur dit clairement ce que c'est, mais en leur disant à tous de garder cela secret. On fera une annonce ! Une pancarte en plein coeur du centre ville. Faudra un recrutement d'ailleurs. Que les meilleurs des meilleurs ! Des gens méga badass, avec un méga pouvoir, et immortels. Et aussi Bob. C'est le concierge de l'immeuble où Merida habitait. J'ai gardé contact avec lui. Il n'a pas de pouvoir divin, titanesque ou magique, mais il a trousseau de clef qui ouvre toutes les portes. Enfin, celles de l'immeuble. Si ça se trouve, il pourra se procurer d'autres clefs. On aura les accès à tous les immeubles de la ville ! »

    Ou il y avait la téléportation aussi. Mais je tenais à Bob. Ou Igor. Comment qu'il s'appelait encore ? Ca n'avait pas d'importance du moment qu'il faisait partit du groupe.

    « Stop! STOOOOP ! Non on va pas faire ça! D'abord faut retrouver Nudge. Une fois retrouvé, on fera ce que tu veux. Mais d'abord Nudge. Oui oui, me regarde pas comme ça. » dit-il en me poussant légèrement, avant de se gratter la barbiche.

    Ce mec était cinglé ?

    « Le problème, c'est que je serai plus immortel dans une lune. Il faut que je rentre à Neverland, que je retrouve un dénommé William Turner, ca te dit quelque chose? Puis faut que je l'égorge sur un tas d'pièce. Ou que j'lui coupe juste la main, je sais pas. Puis après faut que je trouve un moyen de redevenir immortel. Car là je ressens rien. On pourrait me taper dans les baloches, j'serai même pas triste. Mais j'veux bien emmener Bob. P't'etre qu'il pourra ouvrir le coffre. »

    J'étais resté quelque secondes sans rien dire, la bouche entrouverte. Je n'avais pas compris tout ce qu'il disait, mais ce type... je l'aimais bien !

    « Bon sang, j'en reviens pas ! Apollon est Gardien depuis x mois et y'a rien de neuf, alors que moi je suis revenu y'a 5 minutes, je suis devenu Maire, j'ai pris Regina en adjoint, j'ai constitué ma propre armée et j'ai une chanson pirate dans la tête. C'est quoi d'ailleurs ce refrain ? Quand sonne l'heure... hissons nos couleurs... C'est pas mal. Ca doit être de moi. C'est surement de moi. Je vais le faire breveter. Quant à toi, je te laisse les rennes du Pearl. Tiens, je t'en fais Capitaine. A moins que tu le sois déjà ? J'ai un truc à faire. J'entends une rousse pleurer. Petite, quelque cheveux sur le cailloux et avec des petites joues adorables. J'aime pas quand elle pleure. Ca doit venir de sa mère. Elle est capricieuse parfois. T'as pas idée à quel point c'est difficile de vivre avec une rousse. Tiens, tu sais quoi ? Ne te marie pas. Ne cherche pas de copine. Deviens gay, c'est mieux ! » achevais-je en le regardant de bas en haut.

    Est ce que je le matais ?

    « Arf... en fait non. Reste comme t'es, c'est parfait. Mais évite les rousses. »

    Déjà parce que c'était chasse gardé. Enfin pas toutes, juste une. Mais si il évitait toutes les rousses, il ne pourrait pas tomber sur la mienne. De toute façon, elle était fidèle. Y'avait un papier qui l'empêchait d'aller voir ailleurs. Même si ce dernier était enterré quelque part. D'ailleurs, il était temps de le déterrer. Il y avait eu trop de morts aujourd'hui. Et si il y en avait bien un qui pouvait revenir à la vie, c'était ce papier ! J'allais le ramener avec toute la puissance divine dont je possédais, ou avec une pelle. Un papier rescuscité pour un Hadès Supérieur ! C'était avec cette pensée que j'avais disparu de sur le Pearl.

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When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?


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| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2018-06-02, 23:17


Everything's gonna be alright.


Il connaissait cet endroit. Il n'y était pas venu depuis... très longtemps. Mais il le connaissait. Il était désert, par chance, si ce n'était une jeune femme à quelques mètres de lui. Sans attendre, il s'avança dans sa direction, serrant ses bras autour d'elle, peut-être un peu trop fort. Il sentit qu'elle lui rendait son étreinte et ce simple détail suffit à le rassurer. Ils étaient rentrés chez eux. Il sentait que son lien avec Artémis était de retour, lui apportant sérénité soudaine et légère inquiétude. Il ignorait ce qui s'était passé pendant leur absence, il ne savait pas quel avait été le sacrifice, si il y en avait eu un, comment les choses avaient évolué... Il savait seulement qu'ils étaient là, sur cette piste de karting où avait eu lieu leur première soirée à deux, et c'était ce qui comptait.

Elle s'écarta lentement. Il sentait qu'elle n'était pas... Disons que ça n'avait pas dû être simple, ses derniers moments dans cet autre monde. Il ne la lâcha pas des yeux, alors qu'elle passait une main sur son front en soupirant.

« Tu sens son aura ? »

Il fronça les sourcils, croisant son regard. De qui parlait-elle ?

« Elliot lui a dit que chacun avait le droit à une seconde chance... ! »

Elle était inquiète. Lui aussi, soudainement. Il n'en comprit pas la raison avant que ses idées ne se remettent en place. Dolos. Il ne pouvait pas être revenu avec eux. C'était inconcevable. Impossible. Il ne pouvait pas l'accepter. Immédiatement, il tenta à son tour de percevoir l'aura de ce frère qui n'en était pas un. Si jamais il avait mit les pieds ici.... Il ignorait ce qu'il ferait. Il était juste convaincu que le laisser voguer à sa guise n'était pas une option envisageable. Pas après ce qu'il avait fait, pas après ce qu'il tenterait de faire... C'était certain, il ne les laisserait pas tranquille.

Mais rien. Pas une trace du dieu des Illusions. Ce n'était pas pour autant que cela signifiait qu'il ne les avait pas accompagné. Il était capable de se dissimuler, capable de se faire passer pour autrui. Ils devraient rester sur leurs gardes.

« Tu dis rien ? »

Elle semblait soulagée de ne pas avoir à faire face à Dolos dans l'immédiat, mais elle le fixait d'un air soucieux.

« Tu vas bien ? Il t'est arrivé quelque chose quand tu étais seul de l'autre côté ? »

Elle hésita, ce qui lui arracha un sourire. Elle était adorable quand elle s'inquiétait pour lui.

« Elliot a dit que tu lui avais fait comprendre ce qu'était l'Amour... il s'est passé quoi ? »

Son cœur se serra légèrement. Cette conversation ferait sans nul doute partie de celles qu'il n'oublierait jamais. Délicatement, il posa sa main sur la joue de Cassandre, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

« Je vais bien. » prononça-t-il d'un ton étonnement doux.

Ce n'était pas un mensonge. Pas totalement. Il n'était pas sûr de pouvoir aller 'bien' après ce qu'ils avaient traversés, mais il n'était pas blessé, ni au bord de l'agonie. Certains avaient sans doute plus de raisons de se plaindre de ce séjour que lui. Oh. Il avait apprit qu'il n'était pas le premier dans le cœur de Cassandre, mais était-ce réellement une surprise ? Il le savait déjà. Il ne s'en vexait pas. Il n'allait pas demander de qui il s'agissait. Ce serait déplacé, et la preuve d'une jalousie qu'il ne ressentait pas. Il n'avait pas besoin d'être le premier. Il avait juste besoin de l'avoir à ses côtés.

« Je t'aime. »

Sa tête se pencha et il déposa un baiser, d'un geste tendre, sur le front de la jeune femme. Il resta un instant immobile, profitant juste de ce répit, avant de se reculer. Ses doigts caressèrent encore un moment la joue de Cassandre, avant qu'il ne lâche un soupir.

« Je lui ai juste dis ce que je ressentais. Si j'ai pu l'aider... J'imagine que c'est une bonne chose. »

Il avait prit son autre main dans la sienne, ignorant si c'était la bonne manière de présenter les choses.

« Et toi ? Tu vas bien ? »

Elle hocha faiblement la tête, serrant davantage sa prise.

« J'ai l'impression qu'on est parti pendant si longtemps... j'arrive pas à savoir combien de temps s'est écoulé. François... et les autres... ça fait beaucoup d'un coup. »

Il ne voyait pas quoi ajouter. Elle détourna son regard et il se sentait peiné, à l'évocation de ce frère qu'il n'avait pas assez côtoyé. Elle y avait assisté. Il n'imaginait pas ce que ça pouvait lui faire ressentir. Si, il le devinait, mais il était conscient que c'était loin d'être aisé à supporter. Elle s'affichait forte, résistante. Elle l'était, évidemment. Ça ne l'empêchait pas d'être sensible malgré tout.

« Mais on a survécu. Comme toujours. »

Son sourire était faux. Il était normal d'être satisfaits de ne pas avoir sombré pendant ce nouveau séjour. Tous n'avaient pas cette chance.

« Y'a plus qu'à attendre la prochaine tuile, n'est-ce pas ? Dès que quelqu'un aura envie de nous faire souffrir, il viendra. Puis le suivant, et encore le suivant... ça rime à quoi tout ça ? »

« J'aimerai avoir la réponse. »

Il avait parfois l'impression de ne pas servir à grand chose. Il ne pouvait pas l'aider à comprendre, il ne savait rien lui-même. Ou quand il avait l'impression de mettre la main sur une explication... ça ne menait à rien.

« Mais si on arrête, si on ne s'accroche pas à chaque fois, on fera gagner ceux qui veulent nous détruire. »

C'était la raison principale qui le forçait à s'accrocher. Il n'était pas comme Dolos, à n'avoir aucune volonté, à ne chercher qu'à honorer la mémoire d'un mort. Lui se battait pour les vivants. Pour éviter les massacres. Il finissait toujours par y en avoir, malheureusement. Mais il tentait. Il essayait. Encore, et encore, et encore.

« Alors on va continuer. Parce que c'est ce qu'on fait de mieux. En espérant qu'un jour tout aille mieux. On doit le faire pour nous, pour les autres, pour... »

Il laissa sa phrase en suspens. Etait-il réellement nécessaire d'apporter plus de précisions ? (pour vous, lecteurs, peut-être, mais on ne le fera pas #sadisme) Apollon se contenta finalement de secouer la tête.

« Et pour le petit gars, aussi. »

Il y en avait peut-être d'autre. Cette femme, que Sparrow semblait apprécier. L'autre qui ressemblait à une pirate, dont il ignorait l'identité. Des personnes étaient mortes, aujourd'hui. D'autres avaient une chance sur deux d'avoir disparu.

« Je vais devoir rendre visite à... Je sais plus comment elle s'appelle. Je vais devoir la prévenir. »

Il avait une femme, n'est-ce pas ? Et une fille. Il avait une fille. Comment allait-il lui annoncer ça ? Cassandre l'avait dit. Ils ignoraient combien de temps ils étaient partis. Il misait sur quelques jours, non pas des années, fort heureusement. Et comment l'avait vécu sa famille ?

« Il faut qu'on sache ce qui s'est passé ici pendant notre absence. Que je demande à Artémis, à Anatole... »

Son cœur battait plus fort à l'évocation de sa sœur. Il devait la rejoindre. Il sentait que ce moment à deux était important, pour se remettre, mais après chaque séparation, il ressentait l'envie viscérale de la retrouver. Même si leur relation n'était pas parfaite ces derniers temps. Il avait forcément dû lui manquer. Et son rôle de Gardien pourrait attendre un peu, le temps qu'il aille la serrer dans ses bras et lui dire à quel point il l'aimait.

Cassandre ne réagit pas tout de suite. Elle le fixait, avant de regarder à leurs côtés. Elle semblait être ailleurs. Le regard qu'elle posa à nouveau sur lui le rendit perplexe.

« Wilson ? »

Oui, c'était bien ça, son nom.

« Attends... tu sens son aura toi aussi ? »

Non, il ne... Il écarquilla les yeux. Il l'avait bien senti, avant qu'elle ne disparaisse soudainement, face à Dolos. Il avait vu le regard de ce gamin alors qu'il ne comprenait pas qu'il s'effaçait. Et maintenant qu'elle le disait, il en percevait bien la présence, ici. Quelque part. Dans cette ville. Il fronça les sourcils, suivant Cassandre alors qu'elle le relâchait pour vagabonder dans le karting. Cette aura ne se fixait à aucun endroit précis. Elle était là, mais...

« Il est mort. On l'a vu mort tous les deux, n'est-ce pas ? »

Il hocha simplement la tête. Il ne comprenait pas plus qu'elle.

« Mais... c'est comme si je pouvais le sentir. C'est trop bizarre... pourtant il... »

Elle se stoppa brusquement. Il en fit de même. Une nouvelle silhouette venait d'apparaître. C'était d'elle qu'émanait l'aura.

« Ok. »

De loin, il commença à le détailler. Sa tête se pencha sur le côté alors qu'il affichait une petite moue indécise.

« C'est pas lui Cassandre. Il a pas la même tête. »

Ce fut la première chose qu'il nota. Le Wilson qu'il avait déjà croisé ne ressemblait pas à ça. C'était à la fois intriguant et... perturbant. Surtout perturbant.

« Wilson ? » lâcha-t-il un peu plus fort, pour se faire entendre.

Il sursauta presque lorsque la tête de cet homme se tourna dans leur direction. Il était perdu. Ça se voyait à ses yeux remplis d'angoisses, à ses poings crispés et à sa bouche entre-ouverte dans une expression d'incompréhension.

« Bon sang... C'est pas celui de là-bas quand même ? »

Il avait chuchoté cette fois. C'était trop tard, il les avait fait remarquer. Il se sentait gêné, pourtant. Il n'était pas mort. Si. Il l'était. Mais ce n'était pas le même. Il fut soudainement satisfait de ne pas avoir croisé le double d'Artémis. Si il se retrouvait déjà dans un tel état de fébrilité face à une personne qu'il n'avait pas tant connu, qu'en aurait-il été face à sa moitié...

« Pourquoi il n'a pas la même tête ? » interrogea Cassandre. « Il le sait au moins, qu'il n'a pas la même tête ? »

Il aurait été plus pertinent de la poser au principal intéressé, qui les dévisageait autant qu'eux le faisaient. La jeune femme s'approcha doucement et lui jeta un coup d'oeil, l'incitant à avancer à ses côtés. Ce qui était impressionnant, avec Cassandre, c'était sa capacité à observer avec insistance sans se rendre compte que ça pouvait être déplacé. Ou mal interprété. Apollon se racla la gorge, fuyant le regard du nouveau venu. Ce n'était pas le cas de sa chère et tendre qui le fixa soudainement dans les yeux. La tension était presque palpable.

« Alors là je suis sûre que cette fois ci, c'est pas moi la responsable... »

Hein ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Elle était responsable de quoi ? Le dieu aurait bien aimé poser la question, mais il n'en eut pas l'occasion.

« Tu es... wouah. »

Elle n'était pas radine en compliment, en tout cas.

« Je ne sais pas quoi dire. C'est trop bizarre. T'es... vivant. Et différent. Et... Tu te souviens de quelque chose ? Tu sais qui je suis ? Ou lui ? »

Sa main se posa sur le bras du Gardien, qui bomba presque instinctivement le torse. C'était réflexe, quand on le mettait en avant de la sorte.

« Je crois que ça va être grave bizarre pour lui. »

Le « lui » en question était juste à côté d'eux et sa respiration accélérée démontrait son état de légère panique. Il crut ressentir de la colère, aussi. Wilson avait reculé d'un pas, les regardant tour à tour.

« Où est-ce que je suis ? Qu'est-ce que vous avez fait ? »

Il le regardait surtout lui, en réalité. Avec un mélange de crainte et d'admiration.

« Je croyais que vous étiez mort... »

Ah. Quelque chose lui disait qu'ils allaient avoir un petit problème. Et qu'il était loin de les connaître, en réalité. Il fallait vraiment qu'il retrouve Diane, elle savait gérer ce type de situations, elle...

To be continued avec Wilson 2.0... o_O
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| Conte : Hercules
| Dans le monde des contes, je suis : : Athéna

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________________________________________ 2018-06-03, 23:12

Ils avaient réussi. Ce fut la première pensée d'Athéna quand elle ouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle avait atterri dans une pièce familière. C'était limite un prolongement de sa suite. La salle d'entraînement, la déesse y avait passé et y passait encore la majorité de son temps. C'était là qu'elle avait eu de nombreux souvenirs avec Arès, des bastons mémorables comme des fous rires incontrôlables. Tout ça était loin à présent... Il n'empêche que la salle restait l'une de ses favorites. Soupirant de soulagement à l'idée que toute cette aventure était terminée, la brune ne pouvait s'empêcher de penser que les ennuis n'allaient tout de même pas tarder à les rattraper...

Après tout, elle n'oubliait pas qu'Elliot avait accepté de faire passer son frère dans ce monde. Dolos avait-il réussi ? Ne le trouvant pas à ses côtés alors qu'ils avaient été ensemble au moment du passage, la déesse laissa ses sens télépathiques le trouver. Et quand elle sentit une aura familière, elle fut assez surprise de voir que cela avait bien fonctionné. Mais la personne se trouvant à l'entrée du palais, la guerrière se dépêcha donc d'aller la rejoindre, ne sachant pas trop à quoi s'attendre vu les dernières paroles échangées...

- Ça a marché pour toi aussi... Dit-elle doucement, surprise et ne sachant pas trop comment réagir.

Elle était là, devant elle. Héra était revenue parmi eux. Et Athéna ne savait pas du tout comment réagir à cette nouvelle. Elles ne s'étaient pas quittées en bon terme, c'était le moins que l'on pouvait dire. Et durant cette aventure dans l'autre monde, elles ne s'étaient pas franchement étreintes avec joie. La situation était donc très floue sur leur relation et la brune se demandait ce qui allait se passer à présent. Cela faisait beaucoup à gérer... D'autant qu'elle ne sentait pas l'aura de Dolos dans ce monde et que cela l'inquiétait profondément, son frère - d'ici ou d'ailleurs - étant parfaitement capable de mettre un bordel monstre juste par sa simple présence...

"Apparemment... Et pas que..." Répondit énigmatiquement Héra.

Ah. Et c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle ça ?
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Regina Mills
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________________________________________ 2018-06-04, 19:32


Le bonheur c'est être avec ceux qu'on aime.


Je me souvenais d’avoir lancé le Sort Noir et juste après…Je m’étais retrouvée sur le pont du navire de Sparrow, juste aux côtés d’Hadès. On avait survécus. Je mis quelques secondes à reprendre concrètement mes esprits avant de me rendre compte qu’Hadès venait tout bonnement de me proposer un emploi. Sérieusement ? Il me voulais en tant qu’adjointe. Grand-mère ? Depuis quand il m’appelle grand-mère ? Hadès et son humour… Je ne prends même pas la peine de le reprendre sur le fait que JE SUIS PAS VIEILLE ! et lui fais rapidement comprendre que Dyson n’était pas DU TOUT une fille mais qu’il n’avait pas tord, il avait pris ma place quand j’avais démissionné.

En fait, là tout de suite, peu m’importait. La seule chose que je voulais faire, c’était retrouver mes enfants. Les êtres que j’aime le plus au monde. Robin en fait partit mais c’est pas pareil. Enfin, Robin je l’aime plus que tout au monde mais l’amour que j’ai pour mon mari sera toujours différent de celui que j’ai pour mes enfants, ce qui est d’ailleurs totalement normal. Disparaissant dans un nuage de fumée violet, je réapparais devant le manoir avant d’entrer en trombe dans la maison familiale et cours jusqu’à la cuisine. Ils sont là, tous les trois. Daniel dans les bras de sa soeur et Henry installé à la table de la cuisine en train de rire avec sa soeur. Ils se stoppent en me voyant.

Ils ne bougent pas. Je ne bouge pas non plus. Trois jours. Trois jours loin d’eux, dans un monde où je ne croyais plus jamais les revoir. Je m’approche finalement d’eux avant de les prendre dans mes bras « Vous pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de vous retrouver ! » Je les regarde tous les trois avant d’embrasser Daniel sur le front et de ramener mon regard sur ma fille aînée « Ma chérie, grand dieu, comme j’ai eu peur. » Oui j’avais eu peur, j’avais eu peur de ne jamais revenir, de mourir là bas, de les abandonner, ce qui s’avère être ma plus grande peur, que je ne sois plus là pour les protéger. Mes bébés, mes enfants, ils sont tout ce que j’ai au monde. Alexis me regarde avec un sourire, elle semble néanmoins sous le choc « Nous aussi on a eu peur... mais seulement peur que tu reviennes plus ! T’en fais pas de notre côté tout s’est bien passé, on a mangé, on a joué, Daniel a fait toutes ses siestes… » Ma fille chérie essaie de combler les trous en parlant beaucoup. Elle fait souvent ça quand elle ne sait pas trop comment réagir.

Elle pose Daniel dans sa chaise haute avant de me prendre dans ses bras, très fort « J’ai eu tellement peur que tu reviennes pas ! Qu’est ce qui s’est passé ? » « Je… » je ferme les yeux, quelques instants, humant l’odeur de ma fille, elle avait le don pour m’apaiser. Je reprends finalement contenance avant de reprendre la parole « Je... je me suis retrouvée dans un monde parallèle enfin si je peux appeler ça comme ça. C’était tout différent la bas, on a failli mourir. J’ai rencontré le petit Elliot, j’ai du relancer un sort noir et...j’ai vu ton grand père. » Ok, ça faisait un peu beaucoup mais je venais tout bonnement de résumer tout ce qui s’était passé non ? « Oooookaaaaay... ça fait beaucoup pour une personne et pour mes oreilles d’un coup là... pourquoi t’as lancé le sort noir ? Et il est où grand père ? Et le double d’Elliot ? » Je la prends par la main avant de l’amener dans le salon pour l’inviter à s’asseoir avant de m’asseoir en face d’elle pour finalement répondre à sa question « on était dans une sorte de monde parallèle où un nuage menaçait de détruire le monde et j’ai dû lancé le sort noir pour qu’on puisse revenir. Grand père est... je suis morte Alexis. Je suis morte quelques minutes mais Elliot m’a permis de rester dans l’entre deux si je peux dire, c’est dans cet entre deux que j’ai vu grand père, il m’a parlé, je... j’ai pleuré. Beaucoup pleuré. Et le double d’Elliot a donnée son cœur pour que je puisse lancer le sort noir et tous nous sauver. »

C’était un peu beaucoup pour ma fille mais elle m’avait demandé alors je lui avais répondu. Un long moment de silence s’installe entre nous. Alexis ne dit rien. Elle déglutit avant de finalement poser sa main sur la mienne avec douceur et je ne tarde pas à croiser son regard « c’est fini... t’es avec nous maintenant... j’imagine que ce monde n’est plus qu’un souvenir.... le plus important c’est que toi rentrée saine et sauve... tout monde est bien rentré, hein ? » Et j’étais tellement heureuse d’être rentrée saine et sauve, ça c’est clair. Je me mords la lèvre avant de reprendre la parole en souriant légèrement à ma fille « oui tout le monde est rentré. J’ai eu peur de ne jamais revenir, j’ai eu peur de ne jamais revoir vos visages, de vous dire à quel point je vous aime tous les trois, à quel point je suis fière de toi. J’ai de la chance d’être revenue. » je reprends la parole après un temps de silence « Hadès m’a proposée d’être son adjointe à la mairie. »

Alexis me reprends dans ses bras « on t’aime très fort aussi maman et on est tout autant fière de toi ! Mais t’étais obligée de revenir sinon je serai partie là bas pour te tuer moi même » elle m’avait dit ça avec un air faussement sérieux avant d’éclater de rire « et je sais qu’en aurait été capable en plus ! » elle manqua de s’étouffer lorsque je vins à lui parler d’Hadès « quoi ? T’es pas sérieuse ? T’as refusé j’espère ? » Je me gratte l’arrière de la tête en faisant un léger sourire gêné « euh…en fait… » Alexis s’assombrit quelques secondes et me reprends les mains « ... bon ... c’est peut être mieux comme ça si tu fais ce que tu aimes... mais promets moi de ne jamais lui faire confiance et de rester loin de lui... je sais que tu le vois sous un certain jour depuis ton année passé dans ce monde étrange avec lui mais... j’ai aussi un passé avec lui... il ne pense qu’à lui et si tu es sur son chemin, il n’hésitera pas... fais attention d’accord ? » Je sentais qu’elle avait peur pour moi, je me devais de la rassurer, du mieux que je le pouvais. Lui caressant la joue, je lui fais un sourire rassurant « je te promets de faire attention, je veux veiller à protéger Storybrooke, il vaut mieux que je sois présente au cas où. » Je voulais en savoir plus sur ce passé qu’elle partageais avec Hadès mais elle m’en parlerait d’elle même si elle en trouvait l’importance, pour l’instant, nous avions du temps à rattraper. « Tu sais que dans cet autre monde, j’étais avec Hadès ? Athéna, Aphrodite, Apollon, Neil et Jack Sparrow. je suis allée sur l’Olympe de la bas et je n’y avais aucun pouvoirs, je me sentais inutile...Viens, allons voir tes frères, je crois que j’ai trois jours à rattraper et des lasagnes à vous préparer ! » Ce que c’était bon de vivre !

Deux jours plus tard.

J’étais passée à la maison rose pour régler deux trois choses avant de me rendre à la mairie. Enfin plutôt aux locaux actuels de la mairie vu qu’elle connaissait actuellement des travaux. Entrant à l’intérieur, je ne fis que peu attention aux minautaures qui gardaient l’entrée et surtout à la pancarte « mairie d’Hadèstopia », oui il ira loin c’est clair. Montant les marches, je frappe à la porte du bureau avant d’entrer « Comment ça va Monsieur le Maire ? » Il est assis a son bureau avec le drapeau congolais derrière lui et des lunettes sur le nez, un dossier à la main. Il me sourit « Madame la Maire ! Enfin non… l’Adjointe. Sinon, ça fait couple. » Je lui souris avant de reprendre la parole « Ça s’rait glauque en plus. Bref, je suis d’accord pour le poste d’adjointe, faut bien que je veille à la bonne marche de Storybrooke. »

Je savais que j’étais adjointe au maire uniquement parce qu’un dieu, surtout comme Hadès ne peut pas se débrouiller tout seul aux commandes d’une ville comme celle que j’ai crée. Je lui fais un clin d’oeil avant d’ajouter « Et tu sais, je suis pas vieille ! » Je lui faisais comprendre que j’avais entendu ce qu’il avait dit sur le bateau « J’ai jamais dit que t’étais vieille. » me dit-il sceptique avant d’ajouter « j’ai mis ton bureau au rez-de-chaussée. » Sous-entendrait t’il que je ne suis plus apte à monter les marches ? « Ouais ouais. » J’hausse les sourcils avant d’ajouter avec un sourire en coin « tu sais, je me téléporte hein, t’aurais pu le mettre à l’étage ! » Oui, je m’amusais à entrer dans son jeu avec plaisir. « Dis moi…ce qui s’est passé là bas, ça risque pas de se produire ici hein ? » « Aucune chance.  J’ai une armée secrète. Elle veille ! Tiens d'ailleurs faut que je songe au recrutement » . Il se lève et prends une télécommande. Sur le mur d’en face, des diapositives apparaissent. Hera est la première à apparaître « trop vieille. » c’est au tour d’Apollon. « Trop grand ». Viens ensuite Diane « trop chaste » il me regarde « finalement ça sera sans divins. Ils ne collent pas. »

« T’es sérieux là ? » j’hausse les sourcils avant de soupirer, amusée « Et c’est qui qui gère ton armée secrète ? » « Un pirate immortel avec des tresses. » « Sparrow ?! » « Lui-même ! » « Je vais veiller encore plus alors ! » je lui souris avant de reprendre la parole « Bon, je dois retourner à la maison rose, je venais juste pour te dire que j’acceptais ta proposition. » « T’avais pas déjà accepté ? » Il fait mine de réfléchir « Penses à acheter du rhum, faut un stock pour le pirate. » « Pas officiellement on va dire, mais maintenant, c’est chose faite. » je le regarde en haussant les sourcils « J’ai toujours des réserves de rhum, autant pour le manchot que pour Sparrow. »

Je disparais dans un nuage de fumée violet.

Début de soirée.

Je venais de prendre ma douche. Je m’étais habillée d’un débardeur gris, d’un pantalon de pyjama noir et j’avais attaché mes cheveux pour qu’ils ne me tombent pas dans la figure. Puis, je m’étais dirigée vers la porte qui menait au grenier. Poussant la porte, j’allume la lumière et grimpe les escaliers avant de me diriger vers une vieille commode poussiéreuse. Tirant l’un des tiroirs, je fouille et retombe sur une photo que je n’avais pas revu depuis longtemps, me sentant trop coupable pour la regarder. A présent, je la tenais dans mes mains. Elle était encadrée, je l’avais toujours eu avec moi. Redescendant au salon, je m’approche de la cheminée et y dépose la photo avant de passer ma main dessus.

« Voilà papa, cette photo a enfin trouvé sa place. »
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Isaac Ormebrun
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Sherlock est un vieil ami.

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| Conte : Sherlock Holmes
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________________________________________ 2018-06-06, 18:45

" Bloody Lovers. "






Hadès était parti. Tout le monde était parti. Tant mieux. Ca faisait trop de monde à bord, et surtout trop de femmes. Ca allait lui porter malheur. Seule Nudge était autorisé à être à bord, d’ailleurs où était-elle. Paniquant comme jamais, le Capitaine du Pearl commença à courir à toute vitesse sur le pont de son navire. Agitant les bras en signe de désespoir, il hurla à plusieurs reprise :

« NEEEUUUUDGEEEEEE !!! NEEEEEUDGGGGEEEEEEE !! »

Personne. Pas d’réponse. S’asseyant sur un tonneau, il baissa les bras, puis la tête. Mais soudain, elle apparut. Elle était là, à quelques pas de lui, rayonnante, merveilleuse, belle. Tout. Nudge quoi.

« J.. Jack ?! »


Elle semblait surprise, stupéfaite de le voir même. C’était même étrange. On pouvait lire une immense déception dans ses yeux. Non ? Elle n’avait quand même pensé qu’il l’avait abandonné ! Ce n’était pas n’importe qui ! Il n’allait pas abandonné Nudge comme ça.

« AAAAAAAH ! »


Se précipitant vers elle, toujours en levant les bras, il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, puis, avec une poigne de fer, mais tendre à la fois, il la serra contre lui et l’embrassa.

« Tu t'es inquiètée ? C'est bien la Nudge que jconnais? Combien j'peux boire de centilitree de rhum avant de ne prononcer que les voyelles? »


C’était pour vérifier. Après tout c’était peut être la Nudge Inférieure. Celle avec des habits de fast-food, qui s’était fringué comme la sienne pour lui faire croire que c’était elle. Ou pire, c’était peut être encore un coup de Crados. Nudge le fixa un long moment. Elle sembla très troublée. Combien de temps était-il parti ? Des jours, des mois, des années ?

« Je pensais que tu étais parti... »


Puis, elle fronça les sourcils, un peu étonné.

« J'ai l'air si différente pour que tu ne me reconnaisse pas ? »


Un sourire naquit sur ses lèvres, une étincelle s’illumina dans le coeur maudit de Jack, avant d’être étouffée par la Malédiction quelques secondes plus tard.

« Exactement 173,7 capitaine. Sauf si tu t'es entraîné sans me le dire. »


Ouf ! OUF ! C’était bien la Nudge Supérieure. La Sienne. A lui. Pas celle de Burger King, Quick, MacDonald ou Starbuck. Non, celle du Black Pearl. Se reculant de quelques pas, complètement perturbée et chamboulée, elle déclara la voix un peu tremblante :

« Pourquoi est-ce que tu es parti ? »


Parti ? Lui ? Ah oui c’est vrai. Finalement, il la laissa prendre sa distance de sécurité, puis il l’a regarda d’un air étrange, comme s’il essayait de se rappeler de quelque chose…

« Moi ? parti? Non ! Kidnappé oui! Par un dieu, du nom de Crados, ou Cassos, non Dolos ! Voilà, c'est ça ! Kidnappé, envoyé dans un monde de fou où les règles sont pas du tout les même qu'ici ! Un monde perpendiculaire, où si t'es envoyé là bas, hop, tu prends la place de l'autre, et inversement ! Et devine quoi ! J'ai vu l'toi d'la bas! Et il l'a envoyé ici! Mais si c'est bien toi ca veut dire que l'autre Nudge est morte, et toi vivante... »


S’avançant un peu, il lui pinça les fesses. Des fesses de pirates, c’était musclé. Fallait quand même vérifier.

« Non elles sont bien musclées. c'est bien toi. »


Penchant d’abord la tête sur le côté, elle le regarda étrangement, réfléchissant.

« Est-ce que tu as encore respirer cette poudre blanche ? »


Elle s’approcha pour le sentir.

« Tu sens moins le rhum que d'habitude pourtant. »


Souriant avec un air un peu coquin, elle semblait rayonner que Jack lui pince les fesses.

« Contente qu’elles te plaisent encore... »


Levant les bras au ciel, en signe de triomphe, il chercha un moment la Poudre Blanche. Voyant que c’était du bluff, il s’exclama :

« Bien sûr qu'elles me plaisent encore ma belle pomme. La poudre blanche? On en a encore ? Ah... Bon, t'as rien d'prévu? Faut qu'on s'en aille. Faut qu'on parte d'ici. J'ai un problème. Un gros problème. »


Prenant un air tout innocent, tout mignon, mielleux et tendre comme un Pirate, elle répondit :

« On va refaire la face à Crados ? »


Faisant un signe négatif plusieurs fois d’affilé, pour bien lui faire comprendre, que ça c’était pas possible du tout, il reprit :

« Non, pour l'instant, on fuit. Faut que je réfléchisse sur l'avenir, tu vois. On m'a proposé un plan. Un plan un peu pourri. Mais j'ai dit oui, parce qu'on sait jamais, quand on gratte un peu sous les plans pourris, des fois ça fait comme les fruits, c'est succulents en d'ssous. Non j'ai un autre problème. Je me suis maudit. Pour pas mourir. C'est compliqué. Où est Jack? »


Cherchant son singe comme un fou, il commença à marcher sur le pont comme une furie.

« JACKKKK JAAAACK VIENS LA VIEILLE CANAILLE ! »


Finalement, il l’aperçu, sur le mât central. Immobile, il mangeait plusieurs cacahuètes, fixant Sparrow avec un regard mauvais et suspect. Le pointant d’un air accusateur avec son index, Jack vociféra :

« TU M'AVAIS PAS PREVENU POUR LA MALEDICTION HEIN ? Qu'on ne pouvait.... Plus... rien... Ressentir. »


Boum. C’était tombé. Comme une triste fatalité, sans issue. Il ne parlait plus au singe. Il parlait à Nudge. Il ne ressentait plus rien. Ni la Joie, ni la Colère, ni la Tristesse, ni la Peur, ni le Dégoût. Ni même… l’Amour. Tout était trouble, émoussé… A vous rendre fou.

« Tu as perdu tes terminaisons nerveuses ? »


Jack pivota lentement, très lentement vers elle. Le visage grave. C’était rare. Plus d’expressions démesurées, plus de faciès expressif à l’exaspération. Non. Rien. Du vide.

« Non. Je ne peux plus rien ressentir. Je vais te raconter une histoire... Un jour, un Conquistador Espagnol passa un pacte avec un Seigneur Aztèque. Le pacte fut rompu et il lança une malédiction sur tout le trésor. Quiconque possédait l'or de Cortès, avait une demi-vie. Entre la vie et la mort... Il se trouve qu'avec Jack. Pas moi hein, le singe, nous nous sommes déjà rendu auprès de ce trésor... C'est une longue histoire, mais disons que nous avions rompu la Malédiction une première fois. Sauf pour Jack, je m'en servais de protection si jamais je devais un jour mourir. Et j'ai bien fait. »


C’était tellement long à expliquer. Comment lui faire comprendre ? Sacrifier son amour pour sa vie ? Au fond, c’était tout ce qui comptait. Survivre. Non. Dolos avait tort là dessus. Il y avait quelque chose de bien plus important à ses yeux que survivre, et elle était devant lui. Il fallait qu’il répare son erreur. Il fallait qu’il lui montre d’ailleurs.

« Je suis immortel ! »


Sortant son pistolet, il voulut s’expédier une détonation de pistolet dans la tempe. Le regard de Nudge se comprima en une fraction de seconde et sa main s’abattit sur la sienne avec une vitesse folle. Le pistolet s’échappa de ses mains et tomba quelques mètres plus loin.

« Ne t'amuses pas avec ce genre de chose ! Je ne suis pas encore prête à le vérifier... »


Jack l’observa, ahuri, puis se rappela.

« Ah, oui les pistolets. Va vraiment falloir qu'on fasse quelque chose avec ca. »


« Les interdire sur un bateau par exemple ? C'est déloyal, en plus de cela. »


Soudain, une idée lui vint. L’attirant à nouveau vers lui, il s’en saisit avec une passion extrême, lui saisissant les hanches, et la serrant contre lui comme jamais il n’avait serré personne. Il l’embrassa. Rien. Des cendres. La repoussant, il déclara d’un ton fataliste.

« Ca marche plus. C'est cassé. J'suis maudit. J'ressens plus rien. »


Soudain, Jack sentit qu’une tension glacée s’était installée. Immobile, elle le fixa avec intensité, puis s’avança d’un pas, pour le fixer dans les yeux, les larmes aux yeux. C’était ça, la Tristesse ? Il ne se rappelait plus.

« Comment ça tu ne ressens plus rien..? »


Silence. Jack la prit assez brusquement par les épaules, et la força à le regarder droit dans les yeux.

« Est-ce que tu m’aimes ? »


Elle semblait réfléchir. Avait-elle déjà ressenti l’Amour ? Comment s’était ? Le Temps passait, et il oubliait.

« Je.. Je sais seulement que je n'avais jamais ressentie ça avant. Et toi, tu ne ressens rien ? »


Des larmes apparurent, mais ne coulèrent pas. Il fallait faire quelque chose. Il ne ressentait rien, mais il avait encore son esprit.

« Non, non, ne pleure pas. Ok. Alors fait moi confiance. On va faire un truc. On est sur un bateau non. Ben on va se mettre dans l'même bateau. »


Reculant d’un pas, il siffla dans ses doigts d’un manière bien particulière. Aussitôt, Jack le Singe accourut dans une multitude de galipette infernale, pour atterrir sur les épaules de Jack avec magnificence.

«  Donne lui l'autre pièce. »


Le singe mit une main sur son coeur, comme si les paroles de Sparrow l’avait blessé au plus profond de son coeur.

«  Donne lui l'autre pièce... »
insista-t-il. « C’est un ordre. »

Alors, le regard plein de regret, et lui aussi un bord des larmes, le petit singe lui tendit la pièce Aztèques, sa petite main toute tremblante. Une fois dans la main de Nudge, il se retourna, pour leur faire dos, on entendit même un petit «  Bla bla bla... ». Ca venait du singe.

« Prends là. »


Elle hésita. Fixant toujours Jack. Une larme coula finalement sur sa joue si jolie.

« Est-ce que ça guérira la douleur ? »


Parlait-elle du trou qui état né dans sa poitrine aux paroles de Jack. Certainement. Sans sourire, Jack lui répondit simplement, avec une voix sereine et confiante.

« Oui. Allez, on met les voiles. »



*** Quelques heures plus tard. ***


La tempête faisait rage à nouveau et les vagues percutaient les flans du Pearl. La pluie battait à ne plus rien y voir, la coque tremblait, les mâts tanguaient. Jack Sparrow faisait tourner la barre dans ses mains avec hardeur, animé par une lueur démente dans les yeux, compas ouvert dans son autre main. Derrière lui, un éclair frappa l’eau à quelques mètres et éclaira le visage de Nudge.

« Où est-ce que tu nous amènes ?! »


Jack fixa Nudge, qui se tenait à quelques mètres de lui, baladé dans tous les sens par les éléments.

« On t'a déjà parlé d'un certain... William, Turner? »


« Absolument pas ! C’est un Pirate ? »


«  Pire que ça. Autrefois, c'était un Pirate, peut être même le meilleur. Aujourd'hui, ce n'est plus que l'ombre de lui même. On aurait pu s'en méfier. On devrait même. Mais on s'en moque. On est immortel. Et... Qu'est ce qu'on est joli yohoooo ! »





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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”

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________________________________________ 2018-06-07, 17:25



Ice cream solves everything.

Le bureau de François était à son image : à la fois chic et excentrique. Une large table en bois de chêne prenait la moitié de l'espace. Un frigo dans un coin de la pièce, estampillé Haägen-Dazs, était empli de glaces à divers parfums. Après une hésitation, j'en ouvris la porte et choisis un petit pot à la vanille, aux noix de macadamia et caramel salé. J'allai ensuite m'asseoir dans le fauteuil, face à son bureau. Une affiche publicitaire Haägen-Dazs, collée contre la porte, le montrait souriant, sous son physique jeune et avenant, une cuillère en bouche et l'air gourmand. Je restai plongée quelques secondes dans le bleu hypnotique de ses yeux, avant de battre des cils.

Mon regard accrocha alors un cadre posé sur la table, bien en évidence. Il s'agissait d'une photo de lui, d'Elliot et moi à Las Vegas, quand notre fils avait quinze ou seize ans. Nous avions l'air heureux. Nous l'étions, en ce temps-là. Tous ensemble. Accablée et nostalgique, je posai deux doigts contre le cadre. Pourquoi les beaux jours s'éloignent-ils si vite ?

Un autre cadre était accroché contre le mur à côté de la large fenêtre. Il montrait Aaron en compagnie d'Anna et d'un bébé. Pour François, la famille avait toujours été importante.

Quelques heures après mon retour, j'avais appris la disparition tragique de Dionysos. Les programmes de la chaîne Slife étaient suspendus et en arrivant dans les locaux, j'avais trouvé plusieurs employés désemparés. Finalement, j'avais préféré m'isoler dans le bureau de l'ancien directeur.

Je posai le petit pot de glace sur la table après l'avoir ouvert. La cuillère en plastique intégrée ne parvenait pas à s'enfoncer dans la crème glacée trop compacte, et je craignais de la casser en deux en y mettant davantage de force. Il fallait donc attendre.

Je promenai mon regard sur le reste de la table. Des papiers qu'il n'avait pas eu le temps de ranger, une bouteille de vin ouverte ainsi qu'un verre à pied, un espèce de porte-crayons en plâtre absolument horrible qu'Elliot lui avait créé pour la fête des pères quand il avait sept ans...

"Je n'ai jamais réussi à t'oublier." déclarai-je à voix basse, tout en fixant le cadre nous représentant à Vegas. "Ca ne vaut peut-être rien ce que je dis, puisque d'après certains c'est ma phrase fétiche, pourtant c'est la vérité. Certaines personnes me marquent à leur manière. Toi, c'est parce que tu as tenu toutes tes promesses. Tu as été un mari et un père aimant. Tu étais parfait."

Un léger sourire passa sur mes lèvres à l'évocation des souvenirs. Je me rappelais le réprimander lorsqu'il prononçait trop de gros mots en présence de notre fils en bas âge, mais aussi de la fois où il avait cuisiné pour notre premier anniversaire de mariage, et de quelle façon il avait recommencé chaque année, sans jamais oublier. Je me souvenais de nos soirées épicuriennes à déguster de grands vins au coin du feu. Cela avait été une grande époque.

"J'aurais dû te le dire." repris-je en penchant la tête, le coeur gonflé de regrets. "J'aurais dû te dire tellement de choses..."

"Putain que c'est beau." murmura une voix.

Je sursautai, croyant avoir rêvé. C'était la voix de François mais... c'était sûrement le trouble et la fatigue qui s'exprimaient.

"Fran... François ?" fis-je, hésitante.

J'étais en train de devenir complètement folle ! Une déesse qui entend des voix... le comble de l'originalité !

"Ouais." fit-il.

Cette fois-ci, je pivotai sur le fauteuil à roulettes, observant la pièce à 360 degrès. Personne.

"Si c'est une blague, elle n'est pas drôle ! Montrez-vous qui que vous soyez !" lançai-je, une rage sourde s'emparant de moi. "J'ai passé une journée très éprouvante alors si j'étais vous, je ne ferais pas d'histoires !"

"Oh merde, attends ! Tu veux dire que tu m'entends ?" fit la voix, abasourdie.

"Evidemment ! Arrêtez d'imiter François et ne jouez plus à l'homme invisible. Ma patience est à bout."

Le silence me répondit.

"Alors ? J'attends."
fis-en croisant les bras, intransigeante.

"J'ai jamais aimé quand t'es énervée." fit la voix, bougon. "Je fais comme d'hab : j'arrête de parler et j'attends que tu te calmes."

Cette réaction était du François tout craché. Pourtant, je ne pouvais me laisser berner. Il était mort. L'Epée l'avait transpercé. Malgré tout, j'inspirai profondément pour me recentrer et déclarai d'un ton plus pondéré :

"Vous n'êtes pas François. Arrêtez de mentir. Il a été tué avec une arme divine."

"Ouais et c'était pas agréable. Enfin à dire vrai, tu sens pas grand-chose."
dit-il, presque intrigué. "C'est juste qu'à un moment t'es là, et puis... t'es plus là. Enfin, normalement. Mais là, je suis là. Mais je savais pas que je l'étais. Je veux dire... on ne m'a pas encore dit qu'on m'entendait. Si ça se trouve, c'est dans ta tête. Le fait de me perdre t'a rendu dingue."

"Ca m'a fait beaucoup de peine mais sans vouloir te froisser, j'ai appris une chose bien plus horrible aujourd'hui." fis-je en me massant la tempe.

Je secouai la tête, réalisant que j'entretenais une discussion avec... un fantôme.

"C'est... c'est vraiment toi ?"

Après tout, j'étais prête à croire n'importe quoi. Quelque part, c'était même rassurant de savoir qu'il était toujours là, même désincarné.

"Tu crois que je vais hanter les locaux de Slife ? Genre je suis un fantôme ?"
supposa-t-il. "Ca fait trois jours que c'est vide ici. Tu vois c'est ça le problème quand t'es vivant -parce que quand tu meurs le problème est réglé- mais quand t'es vivant, tu penses pas au fait que parfois tu meurs pas vraiment. Du coup, tu règles pas tes droits de succession. Enfin... la chaîne, quoi. Je pensais pas mourir, tu vois. J'aurais dû la donner à quelqu'un. Parce que si ça se trouve, t'es pas la seule à m'entendre et je suis resté ici pour rien. Mais bon j'ai quand même pu méditer sur ma vie. Ou plutôt ma mort. C'était pas gai."

"T'es pas encore mort." le coupai-je car le monologue commençait à devenir long. "On va trouver un moyen pour... te rendre un corps. Y a forcément une solution. J'en parlerai à Hypérion."

L'idée de m'entretenir avec le titan ne m'enchantait guère, mais il savait sûrement comment s'y prendre pour rendre un corps à un dieu désincarné.

"Si ça se trouve ça y est, je suis en train de partir. Il ne me restait plus qu'à... dire au revoir."

"Tu te sens partir ?" demandai-je, saisie par l'angoisse.

Il y eut un nouveau silence. Oppressant.

"François ?" insistai-je.

"Si ça se trouve faut un décompte. Genre faut compter jusqu'à trois et je me tire. Un, deux, trois..."

Un autre silence. Je laissai échapper un soupir exaspéré.

"Ou c'est là que tu choisis entre le paradis et l'enfer. A ton avis les meilleurs vins, c'est où ? J'aime le vin..." dit-il, rêveur. "Je suis pas sûr que je pourrais encore une fois y goûter. Bon sang, je me rends compte à quel point je l'aime. C'est merveilleux, Aryana. L'amour qu'on a en soi, on l'emporte avec soi."

"Au lieu de citer Ghost, viens avec moi." dis-je en me levant d'un bond. "On va faire un tour."

J'attrapai le petit pot de glace et y plongeai la cuillère. On y était : je pouvais enfin la manger. Tout en la dégustant, je parcourus les différents couloirs jusqu'à l'extérieur. Je rencontrai quelques difficultés à trouver la sortie des locaux car je n'avais pas pour habitude d'emprunter le chemin le plus long. Mais cette fois, j'avais jugé la téléportation inadaptée, car François le fantôme risquait à avoir du mal à me suivre.

Une fois au dehors, je demandai dans le vide, incertaine :

"Tu es toujours là ?"

Pas de réponse.

"François ?" insistai-je.

Un homme à quelques mètres me lança un drôle de regard avant de s'éloigner à vive allure. Sans doute croyait-il que je parlais seule. Et alors ? Je n'avais aucun compte à rendre à personne.

"Tu sens cette sensation froide sur ton épaule ?" fit soudain la voix du dieu des excès.

Je venais d'avaler une bouchée de glace, aussi je répliquai avec un soupçon d'amusement :

"Non, je la sens plutôt dans ma gorge."

"Oh c'est la glace qui doit faire interférence. On ré-essayera."

Un petit rire lui échappa.

"Quoi encore ?" soupirai-je.

"Ca non plus t'as pas senti ?" fit-il d'un ton espiègle. "Tant mieux. On y va."

Je roulai des yeux, ne souhaitant pas savoir à quel endroit il avait égaré sa main invisible, cette fois-ci. Malgré tout, un bref sourire passa sur mes lèvres.

"Je suis heureuse que tu sois là."
confiai-je à voix basse.

Je repris une cuillerée de glace et la laissai fondre dans ma bouche. Le petit silence qui suivit me laissa deviner que François était embarrassé et flatté. Je secouai la tête alors qu'une douce chaleur m'enveloppait et repoussait le froid de la crème glacée.

lumos maxima
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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe] - Page 6 Heradam04

I'll be with you from Dusk till Dawn





Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe] - Page 6 Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe] - Page 6 5ys2

| Cadavres : 722



Evénement Divin #31 {94} : Le Destin des Puissances [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2018-06-09, 15:00 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


Le Destin des Puissances ♕ Prologue
10 mois plus tôt

D’un mouvement brusque, Hera avait ouvert les yeux et avait tenté de se relever, comme sous le coup d’une décharge électrique. Le souvenir de l’éclair était encore si vif qu’elle pouvait presque sentir les séquelles imaginaires sur son corps. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle respire, qu’elle analyse. Le dernier souvenir qu’elle avait eu avant son évanouissement, c’était le regard de son mari, froid pour ne pas dire glacial. Elle s’était retournée pour lui faire face quand la foudre l’avait frappé, elle avait eu un sourire en coin, la vague envie de l’insulter, avant de sombrer dans un sommeil dont elle se remettait à peine.

- Un coup de Zeus, tout ça.

Elle cligna des yeux pour tenter de se remettre les idées en place et se releva pour s’asseoir et observer les alentours. Le sol était froid, humide. Il y avait de la paille par endroit. Une cellule à n’en pas douter, la même que certains de ses frères et sœurs, qu’une sorcière et un pirate connaîtrait dans quelques mois. Mais ça elle ne pouvait pas le savoir, comment aurait-elle pu.

- Le service reste à désirer depuis quelque temps… j’ai connu mieux comme prison jusqu’ici… si on oublie Pompéi bien sûr…

La remarque était acide mais avait une volonté de dédramatiser leur situation. Arès était là, assis dans un coin sombre de la pièce, à ressasser ses propres souvenirs en boucle, peut-être. Son ton était plus bourru qu’à l’accoutumé, elle aurait sans doute préféré avoir un autre compagnon de cellule, mais cela n’allait pas durer, elle le savait. Son mari avait toujours veillé à ce que son confort lui soit accordé, peu importe ce qu’il avait désiré d’elle. Cela avait d’ailleurs était le cas dans la Rome Antique aussi. Il allait venir, elle en était persuadée et pour Arès… elle verrait en temps voulu.

- Tout semble différent ici…
- Je te demande pardon ?

Elle avait plissé les yeux, il semblait à moitié perdu dans ses pensées. Hera colla son dos contre les barreaux et replia ses genoux vers sa poitrine, les encerclant avec ses bras. Autant être à l'aise pour le temps qu'elle resterait ici...

- Cette prison. J'ai beaucoup voyagé, j'ai vu de nombreux mondes... Cet endroit semble différent de tout ce que j'ai connu. Je pense... je pense que Dolos est derrière tout cela.
- C'est impossible, voyons, Dolos est mort.
- Peut-être... Pourtant, pendant une fraction de seconde, j'ai cru percevoir son aura...

La déesse resta silencieuse, se contentant d'évaluer la nouvelle. Était-ce réellement impossible ? Après tout, elle-même avait été morte pendant deux ans et elle l'était sans doute à nouveaux aux yeux d'Athéna si celle-ci avait survécu. Athéna... elle réagissait à présent que la déesse n'était pas avec eux. Laissé pour morte ou laissée pour témoin ? Elle avait déjà tué son frère, elle était la personne idéale pour porter le chapeau de la disparition de ses deux compagnons de mission... Hera ne pouvait que saluer la beauté du jeu de son mari, un vrai tour de manipulation.

- Méfie-toi de tout ce qui t'entoure... même de moi.

La femme avait brusquement tourné les yeux vers lui et leur regard s'était croisé, profondément. Pendant quelques secondes, ils s'étaient jaugé en silence, comme pour sceller ce pacte sans dire un mot et sans un mouvement, puis elle avait hoché la tête un peu raidement avant de ramener ses yeux sur ses genoux. Se méfier de tout le monde, elle connaissait, elle avait fait ça durant des années.

Les jours avaient passés, lentement. De nombreuses journées et de nombreuses nuit. Arès avait la faculté de dormir, cette faculté incroyable qui lui permettait de raccourcir son attente mais Hera passait son temps perdu dans ses pensées, à l'observer dormir pendant les nuits. Elle se levait parfois pour faire quelques pas et se dégourdir les jambes. Les deux captifs ne parlaient que trop peu, se méfiant de toute possible illusion qui aurait pu s’immiscer entre eux. Parfois, la déesse donnait vie à Argus, son seul ami désormais, attendant un signe, attendant de vivre. Ou même de mourir. Aucune autre aura hormis de celle du dieu de la guerre n'était perceptible, ils ne pouvaient ni sortir ni contacter qui que ce soit. Et puis enfin, un jour... la délivrance.

- Enfin...

Elle avait soufflé ses mots de manière presque imperceptible mais qui trahissait quelques peu son soulagement et son agacement. Elle avait eu un léger sursaut avant de se décoller des barreaux et de se redresse pour observer son mari, droit devant eux, les yeux dans les sien. Un silence s'installa mais Hera ne le brisa pas. Elle avait appris avec le temps la façon de fonctionner de son mari. Ils étaient un duo. Elle connaissait son caractère volatile et destructeur. Elle savait les moments où il avait besoin de temps.

- Tout ceci était une erreur. Toi, notre frère, moi. On n'aurait pas dût exister.

Il ne la fixait que elle et la femme se demanda si cette phrase ne les comprenait que tous les trois ou si c'était une manière succincte de parler de tous les dieux. Le "frère" en question était-il donc Arès ? Il ne l'avait pourtant même pas regardé.

- J'ai vue la détresse dans leurs regards. J'ai vue l'attente qu'ils avaient envers nous. J'ai ressentis leur regrets.

Elle hocha la tête dans un signe de compréhension. Il parlait des Titans, de la création des dieux, un sujet qui l'obsédait depuis qu'il était enfant, maintenant qu'elle se souvenait.

- Leur peur.

Il jeta un regard à Arès, le premier, avant de ramener son attention sur elle.

- Ils ont créés quelque chose qu'ils n'ont pas réussi à contrôler. Quelque chose qui les a divisés. Qui les a conduit à leur perte.

Il les fixait à présent tous les deux lorsqu'il ajouta :

- C'est nous qui avons tué nos pères et nos mères. Nous qui avons placé ce fruit défendu dans le Jardin Perdu. Nous qui avons créé l'Apocalypse.

Son regard s'était perdu dans le lointain, comme s'il se souvenait d'une scène dont personne n'avait connaissance. Hera avait l'habitude de le voir dans cet état. Elle comprenait à présent tout ce qu'il avait dû enduré. Il n'était pas fou, il ne l'était devenu par ce trop plein de lucidité qu'il était le seul à détenir.

- Ca a toujours été nous les responsables. Et le monde sombrera dans les Ténèbres. Nous ne méritons peut-être pas de vivre.

Il avait amorcé un pas vers elle et Hera n'avait pas bougé malgré cette raideur qui naissait toujours en elle lorsqu'il s'approchait. Elle avait, en revanche, vu Ares amorcer une approche également, en se relevant, comme pour prévenir une attaque que le dieu pourrait avoir envers sa femme.

- Il nous reste un espoir. Celui de préserver ce monde. D'en faire notre nouveau refuge. La nouvelle Cité Olympienne.

Au regard surpris qu'Arès lui lança, son mari précisa :

- Nous ne sommes pas chez nous. Cette terre n'est pas la nôtre. Mais elle pourrait le devenir. J'ai juste besoin de votre aide pour y arriver. Car ce qui gronde dans notre monde, gronde également ici, mais on peut corriger nos erreurs en offrant une vie meilleure à l'un de nos deux mondes. Celui ci. Pour l'éternité.


Et le Temps passa...

Suite à cette conversation, Hera et Arès avaient été libérés de leur prison. Elle avait bien cherché à comprendre pourquoi son mari avait eu besoin d'eux en particulier mais elle n'avait pas vraiment trouvé de réponse à cette question. Il s'était contenté de lui préciser que le dieu de la guerre avait une certaine utilité tandis qu'elle n'avait été que le premier passe-droit de cette nouvelle ère. Le dieu de la foudre lui avait bien précisé ses intentions, de faire l'échange entre les dieux d'ici et de là-bas, de ne sauver de leur premier monde que ceux qu'il estimait méritant. Les autres mourraient là-bas. Elle avait été la première méritante, peut-être parce qu'il la considérait toujours comme sa femme...

C'était sans doute pour cette raison que la déesse avait alors vécu dans le luxe de la Cité, sous le dôme. A croire qu'il voyait en elle la Reine qu'elle avait un jour été et qu'il espérait peut-être que le couple royal serait de nouveau. Il lui faisait de nouveau confiance, lui parlant de ses rêves d'avenir, de l'Hadès et de l'Héphaïstos de ce monde, entre autre. Il lui avait parlé du tri qu'il envisageait de faire et la femme tentait de servir au mieux ce rôle de confidente et de femme qui avait toujours été le sien en n'oubliant pas ce qu'Arès lui avait dit. Dolos était bien vivant, elle avait fini par le "rencontrer" et faire attention aux illusions était devenu de plus en plus primordial, bien consciente qu'elle finirait malheureusement par se faire duper. A ce jeu... personne n'en sortait indemne.


... Impactant le présent et l'avenir.

Hera venait de rejoindre Zeus à l'endroit donné, à proximité de la Cité. Se plaçant à ses côtés, elle avait joint ses mains au niveau de son bas ventre avant de l'observer dans les yeux, de voir une fois de plus ses traits vieilli, cette apparence de vieux sage qu'il aimait bien plus que son apparence jeune et avec laquelle il l'avait toujours considérée.

- Tu m'as demandé ?


Un nouveau silence s'était installé tandis que la ride sur son front s'était agrandie. Il avait toujours le même air quand il était contrarié, quand il avait besoin d’extérioriser ses doutes et ses peurs, tout en évitant de dire tout ce qu'il savait. Sa femme lui laissa le temps de mettre de l'ordre dans ses pensées, patiente, en observant les alentours. Elle pouvait facilement comprendre ce qui n'allait pas. Dolos devait de moins en moins contrôlable et elle pouvait voir que son mari pressentait la suite, que tout allait mal finir. Ils avaient déjà perdus Arès, d'après ce qu'elle avait compris. Elle ne l'avait pas vu tomber, elle ne l'avait d'ailleurs plus jamais revu depuis leur libération de prison. Mais son aura avait un jour cessé d'exister et la contrariété de son mari avait été perceptible. Sentait-il qu'ils étaient sur le point de perdre encore quelqu'un ? Elle l'ignorait encore, mais c'était l'une des dernières conversation qu'elle avait avec lui. Zeus mourrait quelques jours après. Dolos tenterait de faire illusion, mais il commettrait rapidement une erreur fondamentale: se présenter à elle avec l'apparence jeune du dieu de la foudre. Elle n'y avait pourtant jamais eu le droit. Elle deviendrait alors encore plus incertaine concernant son avenir, elle tenterait de croire Dolos concernant la mort "accidentelle" de son mari, comme il le lui avait dit, et elle garderait un profil bas pour survivre. Mais en cet instant, elle était encore loin de se douter qu'elle vivrait un tournant primordiale de sa vie.

- Tout n'est qu'illusion. Que ce soit dans ce monde, ou dans l'autre.

Il avait fait quelques pas pour contempler la vue et elle s'était contentée d'hocher la tête.

-Tu en as déjà consciente, n'est ce pas ? Tout ce qu'on a fait, qu'on a accomplis, a été dicté par quelqu'un. On n'est jamais maître de notre destinée. Même eux ont été dupés.

Et voilà qu'il parlait de nouveaux de leurs Pères et Mères... Elle l'observa en silence porter sa main à ses vêtements et la glisser dans l'une de ses poches.

-J'ai cru pendant un temps qu'ils avaient trouvés le remède. Que c'était pour cette raison qu'il était venu. Mais il était bien trop tard sans doute...
- Qui est venu ?

Il garda pourtant le silence, restant énigmatique. Il ressortit sa main de son vêtement ou plutôt son poing fermé avant de reprendre :

- Si ça ne marche pas comme je l'entends. Si tu me survis. Pour tout ce que j'ai fait pour toi, je te demanderai une chose. Une unique action de ta part.
- Je t'écoute...

Il releva son poing à la hauteur des yeux de sa femme avant de tourner son poignet et de l'ouvrir. Là, au centre de sa paume, se tenait une graine. Une unique et petite graine. Intriguée, Hera arqua un sourcil, le regard fixé sur Zeus mais celui-ci regardait toujours la graine. L'agriculture n'avait pourtant jamais été son domaine... elle était bien plus utile avec une autre sorte de graine, celle qui donnait les enfants...

- Bâtis un avenir meilleur. Un ou plus personne n'aura jamais de secrets pour qui que ce soit. C'est avec nos mensonges et ce que l'on garde pour nous qu'on empêche le futur de s'accomplir comme il se doit.

La femme eût un moment de doute, elle prit quelques secondes pour réfléchir à ce qui lui demandait. Cela sonnait véritablement comme une faveur. Vivre à ses côtés avait une véritable horreur... mais il y avait eu aussi des moments de bonheur. A croire que le mariage était forcément fait de l'un et de l'autre, comme la vie était baignée dans le bien et le mal. Il fallait dire qu'il avait toujours tenté de bien la traitée depuis qu'elle était ici... le jour où elle s'était évanoui, il aurait pu la torturer, lui faire subir les pires horreurs, comme à ce petit dont elle entendait parler mais qu'elle n'avait pas le droit de voir. Mais il avait toujours veillée à ce qu'elle ne manque de rien. Lui devait-elle véritablement bien cela ? Il parlait d'un avenir meilleur... et si c'était finalement à tous les autres qu'elle le devait ? Une mission importante et nécessaire ? Celle de mettre les gens à l'abri, d'avoir une alternative à la mort et aux dangers qu'ils semblaient tous courir et qu'il avait vu si souvent dans ses rêves et ses souvenirs énigmatiques ? Plus que pour lui, le devait-elle pour tous les êtres vivants ? Pour tous ces enfants qui étaient un jour devenu grand et desquels elle avait été gardienne ? Elle déglutit et inspira avant de prendre la graine d'une main tremblante, ignorant si tout cela n'était qu'illusion ou leur seule solution. Elle releva alors les yeux vers son mari, le regard grave et pour une fois, elle vit un éclair de complicité dans ceux de son mari. Ils se jaugèrent en silence pendant quelques secondes, et elle hocha la tête d'un air entendu. Satisfait de sa décision, Zeus se contenta alors de rajouter :

- Le Temps a suffisamment saigné.
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