« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 L'homme aux deux visages (Hayden)

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Sherlock Holmes
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Sherlock Holmes

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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

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L'homme aux deux visages (Hayden) _



________________________________________ 2018-05-18, 09:37

"Boring."





Lisant le journal local de Storybrooke, Sherlock tournait inlassablement les pages. Assit dans le canapé, il demeurait silencieux, malgré la présence d’Angelika. Elle semblait absorbée sur son ordinateur. Ca ca le dérangé. Depuis quand on s’intéressait plus à un simple ordinateur qu’à lui le Célèbre Sherlock Holmes !
Posant le journal d’un geste sec sur la table basse, il s’allongea sur le canapé. Il s’ennuyait profondément… Cela devait faire maintenant presque un mois qu’il était revenu de l’intérieur du corps de Lily. Cette aventure lui avait donné assez d’énergie pour plusieurs jours ! Mais ensuite plus rien. Le calme plat. A croire que Storybrooke était devenu un endroit tout à fait paisible.
Brusquement Sherlock se leva. Poussant la table basse, elle révéla un petit creux de la même taille que cette dernière. Dans cette espèce de trou, une arbalète moderne était placée. C’était une des planques qu’Angelika n’avait pas encore trouvé. Se saisissant de l’arbalète, il se mit à courir comme un dément dans l’appartement.

« J’en peux plus Angie, j’en peux plus, j’en peux plus !!! »


ZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIOUUUUFFFFF.
Le carreau de l’arbalète partit à toute allure pour allez se nicher dans sa cible improvisé. Une phot agrandit de Balthazar. La pointe du carreau se plaça pile poil entre ses deux yeux. Réarmant l’arbalète, Sherlock tira à nouveau. Le deuxième carreau se ficha à quelques centimètres du premier. A croire qu’il s’améliorait. Jetant finalement son arme sur le canapé, il s’en lassa bien rapidement. Préférant de loin embêter Angelika, le détective passa derrière elle. Fronçant les sourcils pour lire ce qu’elle écrivait, elle ferma aussitôt la page. Ricanant comme un imbécile, il finit par lui dire :

« Tu lui écris une autre lettre ? Tu ferais mieux de t’entraîner à l’arbalète. »


C’était mesquin, mais c’était Sherlock Holmes. Elle l’avait « adopté » pour ça. Cependant, elle sembla l’ignorer. Ca y est, elle commençait à le connaître. Elle savait qu’il ne fallait plus céder à ses caprices. Pourtant, il avait vraiment envie de la voir éclater la photo de Balthazar. Soupirant il roula des yeux, et se resaisit de l’arbalète. C’était impensable. C’était insupportable, il ne tenait plus en place. Malgré la pique acerbe qu’il avait adressé à Angelika, elle continua de l’ignorer. C’était extrêmement pénible. Ils étaient devenus très complices. Et rien ne pouvait briser leur amitié. Mais elle avait également pris l’habitude de faire comme John. A savoir l’ignorer en permanence quand il était dans des accès d’impulsivités comme en ce moment même.
Soudain, on frappa à la porte. Sherlock, toujours l’arbalète en main, traversa l’appartement du 221B Baker Street comme un enfant le jour de Noël.

« C’est surement un client ! »


Ouvrant la porte d’un ton cérémonieux, l’arbalète placé comme un garde Royal, il déclara.

« Bonjour, et bienvenue au cabinet de détective consultants de Miss Beresford et Monsieur Holmes. Je m’appelle Edouardo. Veuillez vous installer. Nous allons attendre le célèbre et magnifique Sherlock Holmes. »


Oui. Il pétait clairement les plombs.
Cependant, l’homme, qui devait faire à peut prêt sa taille et avait une physionomie assez semblable à la sienne, passant devant lui sans même le remarquer, et se précipita vers Angelika. Quoi ? Comment ? C’était lui le patron ici ! Et il espérait bien reprendre ses droits ! Dans un geste sec, il arma à nouveau l’arbalète, prêt à s’en servir.




Hayden L. Ravenswood
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Je suis un monstre

Toute ma vie n'aura été qu'un éternel combat ! J’ai fait des choses bien plus terribles que ce vous pourriez imaginer, vécu de tels traumatisme que quand je ferme les yeux, j’entends tellement de cris que je défie quiconque de pouvoir les compter !
L'homme aux deux visages (Hayden) Staring_doctor_who_50th

Je suis l'homme qui arrête les monstres

Pourtant, je m’accroche si fort à cette souffrance que je m'en brûle les mains. Je le fais pour me souvenir de ma promesse. Plus jamais personne n’aura à vivre l’Enfer par ma faute. Pas tant que je serais là !


| Conte : The Phantom Manor + L'Etrange cas du Dr Jekyll et Mr Hyde
| Dans le monde des contes, je suis : : Henry Ravenwood + Henry Jekyll + Edward Hyde

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L'homme aux deux visages (Hayden) _



________________________________________ 2018-07-04, 19:53

L'homme aux deux visages
Hayden & Sherlock
Levé depuis quelques minutes, je m’étais assis sur le rebord de la fenêtre de la chambre. Contemplant d’un œil gourmand le spectacle qui s’offrait à moi, mes yeux ne pouvaient se détacher de la ravissante silhouette dénudée à demi-dissimulée sous les couvertures. L’éclat de sa magnifique peau blanche, que soulignait d’une manière délicate les pâles rayons d’un soleil naissant, n’était que bien pâle lumière en comparaison de la beauté de ses cheveux d’un blond doré. Elle était si belle ainsi, ma merveilleuse petite souris !

Hélas, ma contemplation ne dura que quelques minutes supplémentaires. Tout doucement, elle ouvrit ses yeux magnifiquement étoilés et m’adressa un sourire charmeur à nul autre pareil. Naturellement inquiète, elle me regarda d’un air soupçonneux.

« Tu n’arrives pas à dormir ? »

« Très difficilement je t’avouerais ! Mais lorsque je te regarde, je me dis que je dois sûrement toujours être en train de rêver ! »

Rougissant légèrement à mes propos, elle se releva lentement de sa couche me laissant encore profiter quelques instants de ce corps si magnifiquement sculpté… de cette enveloppe charnelle que j’avais tant de fois fait mien depuis l’époque où j’étais sous les barreaux. Enfilant rapidement sa robe de chambre fleurie, elle se rapprocha de moi tout en douceur. S’accroupissant devant moi, elle saisit mes mains dans les siennes et me regarda avec peine.

« Tu pensais toujours à eux, c’est ça ? »

Mon air jovial disparu alors et ma mine se fit plus fermée et plus sombre. Inutile de lui demander plus de précision sur le « eux » en question. Elle faisait référence aux nombreuses victimes tombées sous les coups de couteaux de Hyde. Je lui adressais alors un sourire triste.

« Comment voudrais-tu qu’il en soit autrement ? Regarde-moi ! Je suis là à profiter d’une nuit merveilleuse passée aux côtés d’une des plus belles femmes du monde ! Or je n’ai rien fait pour le mériter, ce sont qui devraient profiter de la vie, pas moi ! »

Se relevant alors de sa place, elle s’assit à mes cotés tout en conservant mes mains dans les siennes.

« Le simple fait que tu te poses encore la question prouve que tu n’as pas complètement raison ! Tu ne peux plus rien pour eux, malheureusement ! Mais tant que tu porteras cette culpabilité, tu garderas en toi la volonté de combattre tes mauvais instincts. J’en suis persuadée ! »

Sa remarque fut poursuivie d’un long soupir de ma part ! Elle était touchante ma belle étoile brillant dans l’obscurité, c’est certain ! Ses dires étaient beaux et profonds mais cela ne suffisait plus à me rassurer ! Me relevant de ma place, je fis front à la fenêtre où je voyais les gouttes tomber lentement sur les pavés de la rue de Baker Street.

« Et si ça ne durait pas toute ma vie ? Et s’il venait à refaire surface ? »


Mon adorable blondinette me rejoignit alors, me forçant à lui faire volte-face. Posant délicatement sa main sur mon torse dénudé, elle caressa de l’autre ma joue.

« Dans ce cas-là, on sera prêt à le contrer ! Ne t’inquiète pas Hayden quoiqu’il arrive, je serais à tes côtés ! Je veillerais à ce qu’il ne te fasse plus jamais de mal. C’est une promesse ! »

Puis, elle ponctua son engagement d’un tendre baiser avant de me serer dans ses bras.

----------------------------------------------------------

« ! Ne t’inquiète pas Hayden quoiqu’il arrive, je serais à tes côtés ! »

Marchant péniblement dans les rues de Storybrooke, mon corps enveloppé dans un large manteau beaucoup trop chaud pour la saison, je marchais en claudiquant jusqu’à Baker Street ! Totalement déboussolé, j’avançais difficilement un pas après l’autre, espérant que je parviendrais à destination ! Il fallait que la voit. Aujourd’hui plus que jamais, j’avais besoin de ma souris à mes côtés ! Elle comprendrait, j’en étais certain. D’ailleurs, elle sera la seule en état de le faire. Je ne lui avais jamais rien caché, racontant ma vie dans les moindres détails. Elle connaissait tout de moi et je savais qu’elle ne s’offusquerait pas d’une telle demande de ma part. Après tout, n’était-elle pas mon amie ? De plus, elle jouait un rôle très important auprès du plus grand de détectives du monde des contes. Peut-être parviendrait-elle à convaincre Sherlock Holmes de m’aider à comprendre ce qui m’arrivait ?

Bientôt, j’atteignis enfin mon refuge favori ! Avec un soupir de soulagement, je toquais à la porte espérant que quelqu’un puisse me répondre. Il était déjà fort tard et je me doutais que personne ne viendrait m’ouvrir. Or, je vis bientôt la vieille et charmante logeuse que j’avais déjà eu l’occasion de croiser en ces mêmes lieux. M’appréciant, elle poussa une grimace de regret en me voyant ainsi trempé et perdu.

« Oh c’est pas vrai, Docteur Ravenswood, que vous est-il arrivé ? »

Ayant l’habitude de me montrer courtois avec elle, le silence persistant dont je faisais preuve en cet instant ne servit qu’à nourrir ses inquiétudes. Comprenant que la situation était grave, elle tenta de prévenir Holmes et sa chère Docteur Beresford de mon arrivée. Tentant vainement d’afficher un sourire aimable, je me mis en marche pour afin atteindre le palier du 221B dont je poussais la porte.

Lorsque je poussais la porte, j’y trouvais un appartement quelque peu semblable à celui d’Angelika bien que plus vieux et demeurant dans le plus beau style anglais. Un homme était posté à la porte et je ne pris guère le temps de m’intéresser plus longuement à lui. Je me précipitais vers ma souris l’air désespéré.

« An… Angelika. Il… il faut que tu m’aide ! »

Se relevant d’un bond, elle m’invita à m’asseoir au moment où l’homme, qui devait sans nul doute être le célèbre détective, braqua une arme sur moi. Plantant alors un regard sévère dans le sien, révélant au passage une certaine démence, je lui adressais ses quelques mots sur un ton étonnamment assuré.

« C’est comme ça que vous recevez vos clients, Holmes ? En les menaçant ? »


Angelika prenant le relai, j’affichais à nouveau une mine déconfite comme si je prenais à nouveau conscience de ma situation.

« Je… je suis désolé ! »

« Tu n’as pas à l’être, Hayden ! Il est imbuvable depuis quelques jours ! Quel que soit ton problème, je sais qu’il mettra un point d’honneur à le régler. Cela lui fera le plus grand bien, n’est-ce pas ? »


Ajouta-t-elle en adressant à nouveau un coup d’œil sévère et entendu à l’adresse de son compagnon d’aventure. Elle me prit alors le bras et m’aida à m’asseoir sur le fauteuil situé en face de leurs. Elle prit alors quelques minutes pour m’examiner. J’ignore si elle remarquait alors mes pupilles quelques peu dilatées ou mes tremblements mais elle n’y prêta pas plus d’attentions que cela. Elle pointa alors le détective du doigt pour après le tourner en direction du fauteuil.

« Toi Sherlock, tu vas reposer immédiatement ton arbalète et tu vas t’asseoir gentiment dans ton fauteuil. Est-ce que c’est clair ? »


Je restais alors debout devant lui, espérant sans grands espoirs qu’il obéirait à ma volonté.
acidbrain




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________________________________________ 2018-07-07, 11:31

"Boring."





L’homme rentra dans l’appartement sans y avoir été invité. Première erreur. L’observant passer devant lui, ce dernier l’ignora totalement. Fronçant les sourcils, il se précipita vers Angelika. Ses yeux passèrent rapidement sur Hayden, l’analysant comme il savait si bien le faire… Gaucher, mais aussi droitier par moment. Impuslif, et calme et réfléchis par ailleurs. Trace de brûlure sur les vêtements qui prouve la négligence, et odeur d’assouplissant qui prouve également un soin particulier. Pas besoin d’être docteur en psychologie pour reconnaître un schizophrène quand on en avait un sous les yeux.
Autre chose clochait. Angelika n’avait habituellement ce genre de proximité qu’avec les meurtriers, qu’elle pensait pouvoir repentir.  De plus, sa façon de lui tenir le bras était des plus singulière. Le langage corporel ne trahissait jamais personne. En règle générale, quand on saisissait l’avant-bras d’une personne, c’était qu’on était ami. Proche. Ca datait du temps des chevaliers, qui se serraient l’avant-bras en signe de respect… Le bras complet, en revanche avait une tout autre signification. Cela symbolisait l’union de deux êtres dans la plupart des cultures. Alors petite souris, on osait encore cachait quelque chose au plus grand génie du monde des contes ?
Pour tout accueil, il se contenta de réarmer l’arbalète et de la pointer sur les deux personnes en même temps. Si il visait juste, il pourrait empaler leurs deux bras en même temps. Ils seraient ainsi uni pour toujours… Souriant sadiquement à cette blague intérieure, il leva l’arme en direction de la tête de Hayden.

« D’abord, on dit bonjour. Ensuite, on se présente. Et après, on présente son histoire de manière détaillée et soutenue. Il y a des règles ici, et elles sont faites pour être respecté. Ami d’Angelika, plus ou moins proche ou non, cela fonctionne pareil. Vous pourriez être le Président des Etats-Unis en personne, vous auriez le même accueil. Vous êtes chez moi, ici. Dans mon cabinet de détective consultant... »


Puis, imperturbable et sale gosse comme il l’était habituellement, c’est vers Angelika qu’il pointa l’arbalète.

« Ce n’est pas à moi de m’asseoir. Mais souvent à celui qui est dans le besoin. Nous ne guérissons pas, ici. Nous consultons, nous aidons et nous guidons. Et comme pour l’accueil, il y a un protocole à suivre. Si l’on commence à ne pas respecter ses règles, c’est la débandade. Le chaos. Alors, chacun va s’asseoir à sa place qui lui est destiné, et on va reprendre depuis le début. Ensuite, nous verrons si je suis à même d’avoir envie d’aider ce monsieur qui semble sortir du cadre habituel des clients normaux. »


Posant l’arbalète avec soin, il se dirigea vers la fenêtre et saisit son violon. Ignorant les deux personnes derrière lui, il commença à jouer de ce dernier tout en réfléchissant à tout ce qu’il venait de voir et d’analyser sur eux. Fronçant les sourcils, en proie à une réflexion intense, le rythme de la musique resta cependant fluide et léger.
Finalement, il se retourna, et avec son archer cette fois-ci, pointa Angelika d’un air accusateur.

« C’est quoi cette manie de vouloir toujours aider le même type de personne ayant des caractéristiques identiques. Je pense qu’il faudrait sincèrement qu’on en parle un jour. Cette manie de vouloir toujours sauver les plus perdus… C’est dingue. Ca me remet totalement en question sur moi même. Tu me considères au même titre que lui et Graves ? »


Puis, ne l’ayant pas oublier, il fit un sourire à Hayden assez assassin.

« Désolé Docteur Ravenswood, scène de ménage habituelle. Mais avant de régler notre problème, je pense qu’il faut régler celui là. Si on arrive à le résoudre, peut être qu’on pourra sauver quatre personne au lieu d’une aujourd’hui. Angelika Beresford, Hayden Ravenswood, Balthazar Graves et Sherlock Holmes. Ca vaut le coup d’essayer non ? Et je serai vous, je me mettrai à la place du client. Je sens qu’on va s’amuser. »


Et il lui adressa un sourire carnassier.





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