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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 La malchance nocturne - Ft. Jefferson

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Aisha d'Andros
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Aisha d'Andros

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If I could fly across this night
Faster than the speed of light
I would spread this wings of mine
Through the years and far away

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| Conte : Winxclub
| Dans le monde des contes, je suis : : Layla d'Andros, fée des fluides

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La malchance nocturne - Ft. Jefferson - Page 2 _



________________________________________ 2018-09-09, 16:59

La malchance nocturne
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Je n'étais pas de ceux qui avaient peur facilement, sauf lorsqu'on touchait un point sensible et susceptible de me faire fondre en larmes à la seconde. J'avais des peurs, des angoisses, comme tout le monde, mais le montrer était plus un signe de faiblesse qu'autre chose. Il fallait néanmoins se rendre à l'évidence que lorsque je grimpai les escaliers du bâtiment à la recherche de je-ne-sais-quoi, l'erreur se faisait déjà ressentir par le froid glacial qui me parcourut l'échine d'un frisson. De même, je m'étonnais moi-même du battement de mon pouls quand le chapelier se rendait compte de mon absence et appelait mon nom à plusieurs reprises pour me déconseiller d'aller plus loin. Le problème des émotions refoulées, c'est qu'elles nous dépassent bien souvent et se manifestent autrement quand ignorées. Ainsi, en fouillant dans les étagères du la bibliothèque, je remarquais ma main trembler légèrement tandis qu'une voix s'élevait dans les escaliers.

"Sérieusement, Ash' ?
Chuchotais-je, en colère contre moi-même. Tu vaux mieux que ça !"

J'attrapais ma main que je plaquais contre ma poitrine et inspirais doucement. Je n'avais pas à avoir peur. J'étais plus puissante que lui et capable de me débrouiller seule dans toutes les situations... Ou du moins, c'était ce que j'avais l'habitude de me dire autrefois. Seulement, j'ai aussi appris que pour certaines situations, il était préférable d'être en groupe pour agir mieux et efficacement. C'est ce que les Winx m'avaient enseigné en m'accueillant chez elle après que je sois allée me battre de ma propre volonté contre Lord Darkar et ai fini écroulée au fin fond de la forêt, blessée et malade. Depuis, j'étais bien contente de me dire que j'avais des amies sur qui compter, des personnes qui ne m'avaient jamais laissé tomber... Jusqu'à aujourd'hui. Je n'étais pas stupide, de toute manière, je savais encore me débrouiller par moi-même. Je n'avais besoin de personne pour m'aider. Et puis, m'aider de quoi ? Cette ordure est en train de chanter une chanson qui - par hasard - se trouve être à mon nom, ou du moins celle de la personne maudite. C'était à cause de l'écho et de l'intonation glauque qu'il mettait que je tremblais. C'était ridicule...

Paniquée, mais néanmoins sur mes gardes, je décidai à contre-cœur de retirer le Morphix de la porte de la bibliothèque pour le laisser entrer et inspecter les lieux. Il continuait de chanter jusqu'au deuxième étage. Pour ma part, je l'ignorai et poursuivai ma fouille - un peu plus à la recherche d'un livre utile dans le seul endroit où je semblais pour l'instant en sécurité. Je ne savais même pas pourquoi j'agissais ainsi et étrangement, je ne m'en arrêtai pas moins. Mes réflexions n'étaient pas claires, mes émotions non plus. Je le ressentais et me posai bien la question mais la découverte d'un livre familier m'évita d'y répondre, me concentrant à priori sur l'ouvrage. Il détenait bien des pages, mais chacune d'un blanc jauni, vieilli. Peut-être n'avait-il jamais été utilisé mais dans ces cas-là, les pages n'auraient-elles pas du garder un certain éclat, laissant seulement leurs bordures prendre la poussières ? J'étais persuadée d'avoir déjà vu un tel livre à Magix et je savais exactement comment en être sure : grâce à la poussière de fée. Sans plus y réfléchir, je me transformai et agissais sur le livre pour qu'il y découvre les images et le texte. J'y remarquai des fées de mon espèce - ou du moins, de mon monde - et des évolutions de transformation, celles qui suivaient juste après l'Enchantix. C'était exactement ce que je recherchais durant ces années mais jamais je n'avais pensé à aller voir dans la bibliothèque d'un autre... Encore moins celle de cet homme que je ne connaissais que de nom. Lorsque j'aurais expliqué cette soirée à Stella, elle changera vite d'avis sur le personnage... Enfin, je devais déjà sortir d'ici pour cela.

Mes mains ne tremblaient plus et je semblais retrouver force et vitalité. Mes idées étaient claires : si un livre tel que celui-ci pouvaient se trouver dans ce manoir, qui sait ce qu'il pourrait y avoir d'autres ? Peut-être que le chapelier avait toutes ses raisons de me chercher pour m'empêcher d'y voir plus loin. Dommage... C'était bien ce que je comptais faire. Sortant de la pièce, je traversais un couloir donnant sur plusieurs portes que je tentais toutes. Il fallait faire le moins de bruits possible, ce qui était difficile dans un manoir... Je décidais néanmoins de continuer jusqu'à ce que je sois alertée par des pas ou autre chose de significatif à l'arrivée de Jefferson. Au même moment quelque chose frappa le sol trois fois, mais ne je m'en inquiétais pas immédiatement. De toute manière, j'étais transformée et prête à l'attaquer si nécessaire, même si ce n'était pas le plan A. Je n'avais rien contre lui, au contraire, il m'avait même sauvé... Mais qu'est-ce que ça en disait sur lui ? Que je pouvais lui faire confiance les yeux fermés ? Même assise dans le salon à ses côtés, j'avais toujours l'impression que tout pouvait se passer... Comme rien du tout. Il y a encore quelques minutes, j'aurais bien opté pour la seconde option mais maintenant je figurais certaine que non. Et je ne me jetais pas la faute dessus ! Même si pour le moment, c'était moi qui cherchait à ouvrir une porte verrouillée d'une maison qui n'est pas la mienne à l'aide de la magie. Tellement concentrée par la manipulation, je ne ressentis pas la présence qui s'approchais de moi et qui se signala de lui-même d'une voix grave, me faisant sursauter. Je m'appuyai inconsciemment contre la porte, toujours verrouillée malheureusement, tandis que Jefferson remarquait le livre avant de s'approcher. Je me redressai à son niveau et serrai le bouquin contre moi.

"Ça ne t'appartient pas !"

Je reculais de quelques pas, prudente, et lançai la boule d'énergie qui me servait initialement de lumière dans sa direction. J'agissais par instinct, persuadée que cet homme était aussi imprévisible qu'il le laissait prétendre. C'est d'ailleurs ce qu'il prouva lorsqu'un champ de protection vint l'entourer, évitant de justesse mon sort qui rebondit sur le mur et l'absorba. J'en restai bouche-bée, totalement perplexe, alors que Jefferson continuait de parler d'un ton railleur.

"Comment est-ce que tu as fait ça ? Lançais-je tout en reculant. Et de qui est-ce que tu parles... ?"

J'étais prête à retenter un sort s'il ne répondait pas à ma question car pour l'instant, il se pliait simplement de rire et je n'en connaissais pas la raison. La situation avait-elle l'air amusante ? Pour ma part, je la sentais surtout angoissante et de plus en plus étrange, surtout lorsqu'il vint claquer des doigts et que je me trouvai engouffrée dans le sol, traversant le premier étage pour me retrouver au rez-de-chaussée. J'atterrissais violemment sur le canapé de la véranda, comme un retour au point de départ. Le temps que je pris pour comprendre la situation et m'asseoir fût le temps nécessaire pour me faire prisonnière du sofa. Le cuir semblait avoir englouti mes jambes jusqu'à mon bassin, laissant seulement le haut de corps libre des mouvements. Obligée d'être assise sur le canapé, j'avais littéralement fusionné avec. Il ne suffisait pas que la maison soit celle d'un tordu, il fallait également qu'elle soit tordue elle aussi ! Justement, j'entendais le propriétaire parler tout seul en descendant les escaliers pendant que je tentais de me déguerpir du canapé. Il arrivait dans une attitude sereine pour emprunter un fauteuil tandis que je me débattais pour déchirer le cuir qui m'emprisonnait. Ses conseils idiots ne m'atteignirent que pour m'énerver d'autant plus.

"La ferme !" Lançais-je d'un regard noir.

Le bouquin que j'avais volé se trouvait à mes côtés, posé pendant je cherchais un moyen de me sortir d'ici. Heureusement j'avais encore mes mains pour faire taire le chapelier qui me menaçait indirectement. La prochaine boule d'énergie ne l'atteignit toujours pas et je m'en trouvais toujours plus perplexe. Était-ce lui ou la maison qui le protégeait ainsi ? Une autre voix sortit de nulle part me laissait penser qu'à défaut d'avoir des pouvoirs, le chapelier avait de bons alliés. Je me tus pour écouter la voix qui me menaçait à son tour, mais n'eus la réflexion de répondre. Le chapelier et... la chose, se permirent de faire la discussion pendant que je fixais celui que je pouvais voir, incrédule.

"La maison... Est vivante ?"

Il y avait de quoi finir fou dans un manoir pareil. Néanmoins, le fait de comprendre cette facette de l'histoire me rendait moins anxieuse car au fond, c'était le mystère et l'incompréhension qui me rendait dans tous mes états. J'arrêtai donc de me débattre pour passer à l'écoute et à la discussion. Je comprenais être sur le mauvais territoire et qu'aucun de mes actes n'auraient d'impact sur le manoir ou le chapelier. Ils me pensaient à leur merci, sûrement. Jefferson semblait plutôt serein et je comprenais maintenant pourquoi, j'en fis tout autant.

"J'aurais sûrement plus été en sécurité à l'extérieur qu'ici... Répondis-je sans prêter attention à la provocation du chapelier que je fixais d'un regard méfiant. Pour ce qui est du livre, je me répète, il n'est pas à toi. Il provient de mon monde et je compte bien le garder."

J'attrapais l'objet en question que je pris la peine de bien montrer à son pseudo-propriétaire avant de le rapetisser grâce à la poussière de fée. J'avais déjà tenté l'idée avec les Winx auparavant en diminuant notre propre taille pour entrer dans une école de sorcières. Je ne me lassais jamais de ce pouvoir à multiples usages qui m'était toujours utile dans les situations comme celui-ci. Le livre finit de la même taille qu'un morceau de sucre et s'accrocha à une corde magique en guise de pendentif autour de mon cou.

"Tu voulais voir ce que ça donnait une fois transformée, repris-je en adressant un regard noir à Jefferson, et bien te voilà servi."

Il suivait un même regard méprisant mais ça ne semblait pas être à cause de mes propos. D'après ses dires, j'aurais vexé la maison... Et celle-ci reprit également qu'elle avait failli à sa mission. J'en restais sans voix. Je n'ai rien fait du tout et n'ai rien demandé ! La seule chose que je souhaitais pour ce soir, c'était de retrouver les bons moments passés avec une amie sans avoir à me prendre la tête de problèmes inexistants. Maintenant, j'étais seule et je devais me débrouiller pour sortir du manoir d'un psychopathe sans avoir la foudre à mes trousses sur la route du retour. Certes, visiter le manoir n'était pas le meilleur choix de ma vie... Je ne saurais encore dire pourquoi je l'avais fait. Seulement, j'en découvrais d'autant plus de choses intéressantes puisque le chapelier semblait avoir un rapport de près ou de loin à mon monde, et ça, je ne pouvais pas l'ignorer. C'était à lui de me donner des explications et non à moi de... me faire pardonner. Sous ces questions rhétoriques ridicules, j'arquais un sourcil d'un sourire perplexe vers lui.

"Ce que tu pourrais faire de moi ? Et bien, pourquoi ne pas commencer par me ramener chez moi, comme je te l'ai proposé dès - le - départ ! Je t'ai déjà bien assez remercié de m'avoir "sauvé la vie" même si j'étais seulement évanouie et que j'aurais pu m'en sortir seule. Maintenant, je me retrouve piégée dans un sofa chez un malade... Stella avait tort sur toi. Elle ne te connait pas et sûrement que moi non plus, mais ça ne signifie pas que je vais passer toute la soirée à bavarder à cœur ouvert avec toi."

Je fermais les yeux et me concentrais sur moi-même, sur mes pouvoirs. L'énergie magique que j'accumulais pendant ces quelques secondes se développèrent en une couche bleu turquoise brillante tout autour de ma peau, jusqu'à faire exploser ce qui s'y trouvait en contact. Le canapé en cuir était dans un sale état, désormais, déchiré dans la zone où je me trouvais prisonnière. Rien d'autre n'avait été touché car au final, ce n'était qu'un sort d'auto-défense pour retrouver une certaine indépendance dans les mouvements. La maison en elle-même en avait peut-être souffert si elle était réellement connectée à tous les objets y compris le chapelier, mais je ne m'étais pas laissé pas le choix. Sa menace précédente n'était pas prise à la légère et mon avertissement non plus. Je pris immédiatement mon envol de tel sorte de ne toucher aucune partie du manoir. La présence féminine mais invisible tenta de se venger en décrochant le lustre de son plafond que j'évitais de justesse à l'entente du craquement. J'activais un champ de protection tout autour de moi en guise de prévention et m'avançait directement vers Jefferson.

"Finis de jouer Jefferson... Moi aussi j'aurais souhaité éviter tout ça, à commencer par l'accident, mais il est trop tard pour faire marche arrière et je compte bien obtenir des réponses. Tu viens du Pays des Merveilles alors pourquoi as-tu ce livre dans ta bibliothèque ? Où est-ce que tu l'as trouvé ? Je ne veux savoir que ça et après je te laisse tranquille avec ton manoir et je retourne chez moi. Nous ne nous recroiserons plus jamais et j'oublierais cette histoire."

Une fourchette atterrissait sur mon champ de protection avant de s'écraser au sol. J'en levai un regard lasse vers les murs de la maison, sans trop savoir où poser les yeux.

"La coopération ce n'est pas trop votre truc... Je me trompe ? Je reculais de deux battements d'ailes, pinçant l'arrête de mon nez en soufflant. Je souhaite juste en finir avec cette soirée... C'est trop demandé... ?"

acidbrain
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