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 L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE]

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E. M. Kowalski
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L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] _



________________________________________ 2019-10-16, 14:18


L'enfer c'est les autres

comme disait mon ami Sartre !



Les zombies & La fine équipe du dimanche





Le soleil était haut dans le ciel en cette fin Septembre. Il faisait chaud, il faisait beau, et les vacanciers étaient toujours présent malgré la fin de l'été sur l’île de Key West. Somare s’afférait au marché du centre ville pour récolter tous les produits locaux dont il avait besoin. La semaine allait être chargé pour le chef cuistot qui avait décidé de refaire entièrement sa carte.

“Joe Somare ?”

Se retournant interloqué, il regarda surpris la personne qui venait de l’appeler et qui lui tendait maintenant une lettre. Il n’eut le temps de rien dire, que le missionnaire partit, sans un autre mot. Observant l’enveloppe, il l’a glissa dans sa poche, il avait d’autres choses plus importantes à faire.

“Vous devriez l’ouvrir !”

Levant la tête alors qu’il choisissait les meilleures bananes, il haussa les épaules tout en souriant au marchand de fruit.

“Oui, plus tard !”
“Non, c’est important, ça vient de l’ODC”
“Pardon ?”
“Oui, l’Observatoire du climat ! Je connais la personne qui vient de vous donner la lettre.”

Il remarqua qu’immédiatement après avoir dit ça, le légumier se mordit la lèvre, comme s’il en avait trop dit et il confirma sa pensée.

“Surtout n’en parlait pas ! Je pourrais avoir de graves ennuis si jamais …”

Lâchant la grappe de banane, il reprit la lettre en main. Qu’est ce que c’était que cette histoire ? “Monsieur Somare, nous avons le plaisir de vous inviter à une réunion d’information sur les effets de plantation de la patate douce dans l’île de Key West. Elle aura lieu le Lundi 30 Septembre 2019 à partir de 19h à l’Observatoire qui se situe au 78 Allée des Cerisiers. Merci de venir seul. Cordialement Frankie O’Hara, directeur de l’Observateur du climat.” Clignant plusieurs fois des yeux, il retourna la lettre avant de se retourner sur le marché, cherchant la personne qui lui avait donné ça.

“C’est une blague ? Elle est où la caméra caché ?”

Rigolant de bonne humeur, pensant vraiment à une blague, il secoua la tête face au marchand de légume tout en rangeant la lettre dans sa poche.

“Vraiment ? Les patates douces ? Je sais que ça crée des soucis d’irrigation mais de là à en faire une conférence …”
“ Vous irez ?”
“Je sais pas ? Pourquoi ça vous intéresse ?”
“Ce n’est pas tous les jours qu’on peut rentrer à l’ODC ! Et puis les patates douces sont un peu mon fond de commerce”

Son sens d’alerte s’éveilla, mais à la vue du visage du marchand de légume il se détendit, ne pouvant imaginer ce qu’on lui réservait. Joe était de ses personnes, à faire confiance, à ne pas écouter sa première impression et passer outre dès qu’une personne était joyeuse. Puis le marchand de légume, il le connaissait à force de faire ses courses chez lui, il n’y avait aucunes raisons de penser à mal.

“Et bien pourquoi pas ! On pourra y aller ensemble !”
“Avec plaisir ! ça vous fera 15 dollars tout rond !”

Payant rapidement, Joe leva la main pour le saluer, continuant de faire son marché sans se rendre compte que l’homme avait sorti son portable pour écrire rapidement un message tout aussi mystérieux que lui même.

***

Pendant ce temps là, au Nalowale, le plus grand hôtel 5 étoiles de l’île, l'effervescence était toujours présente Il fallait que tout soit prêt pour la fête du tricentenaire de la ville de Key West qui se déroulait la deuxième semaine d'Octobre. Pendant une semaine, la ville serait un carnaval permanent, une fête à ciel ouvert où tout le monde serait mélangé. Plus de castes, plus de pauvres, plus de riches, juste des hommes communiant dans une même ferveur populaire. Alors il fallait tout préparer avant, que rien ne vienne gâcher ce que les habitants de cette petite île au large de la Floride attendait depuis si longtemps. Dans ce remue ménage, une voix sortait du lot, celle d’Eduardo qui assistait aux répétitions du grand spectacle qu’allait donner l’hôtel en l’honneur de la ville. Perfectionniste et peu conciliant, il s’arrachait les cordes vocales à hurler sur les danseuses. Il voulait que tout soit parfait, que son choix soit le meilleur, le plus grand. Il devait faire honneur à la réputation de l'hôtel dans le monde entier et peut être qu’enfin, il obtiendrait sa promotion.

“Comment osez vous m’interrompre ?”

Effectivement, un jeune homme venait de lui tapoter doucement l’épaule alors qu’il indiquait avec un doigt accusateur quelles danseuses n’avaient pas effectués correctement les mouvements.

“C’est important Monsieur !”
“Pause de deux minutes ! Et réfléchissait si vous en êtes capables à ce que je viens de dire !”

Arrachant sans ménagement la lettre des mains du groom, il l’ouvrit rageusement. “Monsieur Peto, nous avons le plaisir de vous inviter à une réunion d’information sur les impacts du tourisme sur l’environnement de Key West. Elle aura lieu le Lundi 30 Septembre 2019 à partir de 19h à l’Observatoire qui se situe au 78 Allée des Cerisiers. Merci de venir seul. Cordialement Frankie O’Hara, directeur de l’Observateur du climat.”

“C’est quoi cette merde !”

Il secoua la lettre en regardant le groom mais ce dernier était parti. Il fallait qu’il reste dans son rôle d'agressif et de mec jamais content, mais en réalité, il était plutôt intéressé. Derrière son arrogance, son je m’enfoutisme, Eduardo aimait beaucoup la nature et si le tourisme ne rapportait pas autant, il aurait été dans l’association contre depuis bien longtemps. Malheureusement la situation économique n’était pas rose, il avait la chance d’avoir un boulot lui faisant gagner une coquette somme d’argent tous les mois et il aimait l’argent, beaucoup trop.

“Allez on reprends ! On vous payes pas pour dormir bande de feignasse !”

Il froissa la lettre, qu’il plaça dans son attaché case avant de reprendre son activité. Il pourrait y aller, se mettre dans un coin de la salle et écouter sans donner son avis, s’il y arrivait.

***

La nuit venait de tomber sur l’île, les terrasses des bar n’étaient pas remplies mais les touristes déjà présent profitaient du calme régnant. Éteignant sa cigarette, Geoffrey regarda l’heure sur son portable. Il avait encore du temps, la boîte de nuit n’ouvrait pas avant quelques heures. Saluant d’un geste de la main, le barman du Déhala, un bar à cocktail réputé pour ne pas lésiner sur les doses, il posa sur la table plus de pièce que de nécessaire avant de se lever. S’étirant de tout son mètre quatre vingt dix, il fit quelques petits mouvements avant de partir en foulée pour finir son jogging après la pause qu’il avait fait. Toujours entrain de faire du sport, il aimait bien pouvoir courir seul, sans personne, sans que les touristes ne lèvent les yeux à son passage en ce demandant pourquoi est ce qu’il n’allait pas à la salle de sport plutôt. Les écouteurs à fond, il n’entendait pas qu’on le hélait. Ce n’est que quand la personne se plaça devant lui , l’obligeant à se stopper net qu’il le remarqua. Fronçant les sourcils, il l’attrapa par le col de son tshirt en le secouant comme un prunier.

“Non mais ça va pas ???”
“Tenez, c’est pour vous !”

Pas décontenancé, n'affichant même pas de la peur sur le visage, Geoffrey relâcha l’homme et saisit la lettre qui lui tendait. “ “Monsieur Nape, nous avons le plaisir de vous informer que votre candidature en tant que chef de la sécurité à l’Observatoire du climat a été accepté. Néanmoins nous estimons qu’un test sera a effectué en grandeur nature. Il aura lieu le Lundi 30 Septembre 2019 à partir de 19h à l’Observatoire qui se situe au 78 Allée des Cerisiers. Il vous sera rémunéré comme une mission supplémentaire au tarif de 2100 dollars. Cordialement Frankie O’Hara, directeur de l’Observateur du climat.” Sa bouche fit un o de surprise. Voulant demander plus d’informations à celui qu’il avait agressé, il se rendit compte qu’il n’était plus là. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il n’avait jamais envoyé de candidature à ce observateur qu’il ne connaissait pas. Garder la porte du Déhala en semaine, et celle du Macumba le week end, lui allait très bien, il pouvait se défouler quand des petits merdeux s’entêter à vouloir rentrer et le salaire était correct, s’il comptait les avantages qu’il avait en plus. Cependant il ticta en se rendant compte qu’une mission de quelques heures correspondait presque à sa paie entière. A la vue de la somme, ce qu’il devait surveiller était important, et la curiosité le piqua. Il allait s’y rendre, peut être que c’était son patron qui avait parlé de lui à ce O’Hara. Il était bon dans son domaine, le meilleur, et si la chose en question avait de la valeur, il était le mieux placé pour surveiller l’endroit. Voila l’explication du pourquoi. Un petit sourire aux lèvres en pensant qu’il ferait un cadeau à son employeur, il reprit son footing avant de se rendre quand même à son poste.

***

Tout était enfin prêt ! L’expérience allait pouvoir débuter. Frankie regardait les trois personnes qu’elle avait choisit par rapport à des critères bien précis. Ils étaient tous venus ! La faiblesse des hommes l’épatait toujours, aucuns n’avaient pensé que cela pourrait être un piège, ce que c’était bien entendu. Ils ne se posaient des questions, que maintenant, une fois assis dans la salle, mais c’était trop tard. Vérifiant les jauges, la pression du gaz, les émetteurs, elle attrapa son casque et se rendit dans la salle de conférence. Les trois hommes commençaient à perdre patience et un sourire carnassiers se dessina sur son visage quand ils se rendirent compte qu’ils étaient enfermées.
“Messieurs, ne vous énervez pas, vous aurez tout le temps de faire sortir votre colère après !”
“Qu’est ce que c’est ce cinéma ?”
“Qui êtes vous ?”

Mettant ses mains sur ses hanches, elle rigola sardoniquement.

“Oh enfin vous avez des interrogations ! Ce n’est pas trop tôt ! Enfin si, c’est trop tard pour vous !”
“Quoi ??”
“Pourquoi ?”
“J’me casse d’ici …”
“Parce que vous allez mourir ! Et revenir à la vie, encore plus fort !”

Les trois hommes se stoppèrent immédiatement, regardant effaré ce qu’ils entendaient. Ils n’eurent pas le temps d’en savoir plus qu’un gaz rempli la salle, sortant par toutes les évacuations d’air. Ils étaient en train d’étouffer, leurs poumons brûlaient, ils saignaient des yeux, des oreilles. Les paroles qu’ils avaient dit quelques minutes plutôt se transformaient en hurlements de douleurs, d’agonie, puis plus rien. Trois cadavres gisaient sur le sol alors que Frankie s’approchait d’eux. Cependant quelque chose n’allait pas, ses yeux n’arrivaient pas à faire la mise au point alors qu’elle essayait d’observer le cadran de pression de son costume. Montant sa main devant ses yeux, elle fronça les sourcils. Elle était rouge, rouge sang. En fait, tout était rouge. Puis, soudain, l’air qui arriva dans sa poitrine se fit rare, comme si on venait de lui mettre la tête sous l’eau. Que se passait il ? Tombant au sol, elle enleva son casque, n’arrivant plus à réfléchir sur les conséquences de ses actes. Ce geste lui donna un petit répit, arrivant à respirer un peu, mais elle avala le gaz et ses douleurs triplèrent. Néanmoins, elle resta consciente, son cerveau de scientifique fou essayant de comprendre ce qui se passait. Ce n’est que quand son estomac se vida dans sa bouche qu’elle envisagea une hypothèse. Le virus qu’elle avait 'crée' en touchant à la génétique d’une multitude d’autres s’était greffé dans sa peau à un moment donné, sans doute quand elle avait fait cette prise de sang, pour travailler sur un antidote, justement, pour elle. Le gaz qu’elle venait d’utiliser n’était que le déclencheur, mais cela voulait dire qu’elle avait fauté quelque part ! Elle pécha par abus d'orgueil, pensant qu’elle était invincible mais le sort en avait décidé autrement. Frankie avait ouvert la porte de l’enfer elle même, et elle n’était pas prête de la refermer, ayant libéré des créatures cauchemardesques, ambassadeurs du fléau et des calamités, apportant avec eux la mort et bien pire que ça.... car la dernière chose qu'elle vu avant de sombrer dans l'inconscience fut un homme dont le sourire confirmait ce qu'elle avait pensé quelques secondes avant. L'enfer était pour elle.

"Je l'avais bien dit, qu'un jour je remplacerais les maladies pour en faire des pires."



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L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] _



________________________________________ 2019-10-20, 13:34

L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre
Queenie & Des gens



Mercredi 4 Septembre 2019 - Mairie de Storybrook


Il n’y avait pas un bruit dans la mairie de Storybrook. Pour une fois que rien d’anormal se passait dans la ville, la quasi majorité des adjoints, de leurs cabinets ainsi que le maire, travaillait assidûment à améliorer le quotidien des habitants. On n’entendait que le bruit des stylos qui bruissaient sur les feuilles, le bruit des touches des claviers qui s’enfonçaient, et parfois, au détour d’un couloir, au niveau de la machine à café, des murmures de commérage sur ce qui pourrait bien se passer pour cet halloween. Si déja Storybrook regorgeait d’anomalies étranges, d’évènements surnaturels, la fin de l’année était d'autant plus propice à leurs réalisations. L’an passé, ce qui était arrivé à Phantom avait fait grand bruit, mais au final, ce n’était qu’une péripétie parmi tant d’autres. Dans tous les quartier il s’était passé quelque chose soit de glauque, soit d’affreux, soit de sinistre, voir les trois en même temps. Et Queenie n’y avait pas échappé. Quand elle perçut ainsi la discussion entre entre la secrétaire d’Ebenezer et l’un des comptables, elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel en soupirant. Son Halloween de l’an dernier ne s’était pas vraiment déroulé selon les plans qu’elle avait prévu et sur le moment, elle en avait beaucoup voulu à River et Edan de la déranger comme ça, au beau milieu d’un rendez vous galant. Elle était dans le thème vu qu’il s’agissait d’un vampire … mais elle avait du le laisser pour aller secourir ses deux idiots, en bordure de la forêt. Ils avaient été attaqué par un démon, qui les avait piégé pendant de nombreuses heures et au final ils avaient tous passés la soirée à l'hôpital de la ville, sans doute le plus grand lieu de rassemblement. Elle ne voulait pas faire la même chose car de toute façon, cette année, elle avait décidé de ne rien faire. Prenant la vague de “de toute façon Halloween c’est une fête commerciale et je ne cautionne pas ça” alors que la pâtisserie était décoré comme pour un tournage de films d’horreurs depuis le 1e Octobre, elle refusait tous les plans qu’on lui proposait. Elle avait même du avoir affaire aux yeux larmoyants de Gabrielle mais elle avait résisté, dans toute la froideur qu’on lui connaissait si bien. Elle le passerait chez elle, sous sa couette, avec un pot de glace à la fraise et devant une bonne série policière. Enfin, c’est ce qu’elle avait pensé jusqu’à ce matin. Jusqu’à ce qu’elle ouvre sa boîte mail, comme à chaque fois qu’elle venait dans son bureau, rituel immuable, après son thé à la fraise et son petit sablé qui l’attendaient sur sa table, Josh lui ayant fait dès qu’il savait qu’elle avait posé un pied dans le hall de la mairie. Effectivement, entre les différentes demandes de subventions des écoles primaires, les demandes de rendez vous divers et variés, se trouvait un mail fort sympathique. Un mail d’une agence de vacances que Queenie connaissait car se situant non loin du Fantasia. Un mail qui faisait état d’une gigantesque promotion pour l’île de Key West, au large de la Floride, dans un hôtel 5 étoiles, tout frais compris, pour la semaine justement du tricentenaire. L’île voulait attirer les touristes et n’avait pas lésiné sur la communication qui avait tapé dans l’oeil de la mage en armure, qui depuis ce matin, elle ne faisait qu’y penser. Et si elle se faisait un voyage toute seule ? Sans personne pour lui dire quoi faire, lui dire d’aller mieux, d’oublier Livio ou au contraire de tout faire pour le récupérer ? Et si elle y allait pour se recentrer sur ce qu’elle était vraiment, comprendre la tempête de sentiments qui tourbillonnait dans son être. Déja qu’avant ce n’était pas ça … mais depuis qu’elle l’avait revu, c’était bien pire. C’était alléchant. Très alléchant même. Faire comme quand elle partait en mission seule à Fiore, et qu’ensuite, elle se prenait un repos bien mérité. Au final, toutes les vacances qu’elle avait voulu se prendre avait tourné casaque -sans se douter que celles ci aussi - et elle avait vraiment envie de n’être qu’avec elle même. Revenant dans son bureau, elle ne tilta pas sur le fait que le mail -qu’elle avait pourtant fermé- était à nouveau ouvert, non, au contraire, elle fit une petite moue, continuant de réfléchir. À ce prix là, ça serait bête de ne pas en profiter ! Puis, il lui restait beaucoup de congés à poser. C’était décidé, elle irait !

Samedi 5 Octobre 2019 - Ile de Key West


Lunettes de soleil vissées sur le nez, Queenie posa enfin le pied à l’aéroport de l’île. Elle avait fait le voyage de Storybrook jusqu’à Los Angeles en voiture, dans son énorme 4*4, sillonnant les routes de jour comme de nuit. Au final, elle avait mis un peu moins de 55h pour y arriver. Elle s’était arrêtée dans des dinners, et avait dormi dans sa voiture. Elle avait longuement hésité, se demandant si ce n’était pas mieux de prendre l’avion, mais finalement, elle avait opté pour ça. Sur le moment, elle avait eu peur. Peur que les souvenirs de sa semaine de road trip avec Livio remonte. Si au début, effectivement, l’émotion avait enserré sa gorge, la musique jazz et la concentration de la route lui avait vite fait pensé à autre chose. Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser distraire par ce genre de choses. Ce n’était pas le moment. Elle ferait son introspection durant les journées de randonnés et de treck qu’elle avait prévu dans les montagnes de l’île. Au final, elle était arrivée avec un jour d’avance, et elle avait pu profiter pour faire quelques boutiques dans la ville des anges, avant d’aller voir l’un des colonels de la section de l’armée de terre. Même si elle avait réussi, avec Chris, à démanteler un réseau de pédophilie et de secte qui sévissait, elle connaissait bien l’hydre. Couper une tête et il en repoussait toujours ailleurs. Le rendez vous avait été informel, rapide, mais Queenie était rassurée. Pour le moment, tout allait bien, il n’y avait pas eu d’autres signalements et elle en était contente. De quoi partir encore plus rassurée en vacances. C’était un petit vol qu’elle avait prit. Elle avait été étonné d’ailleurs qu’il y en avait si régulièrement, mais ne s’en était pas plus formalisé. A bord de l’avion, elle avait pu récupérer les nuits de sommeil qui se faisait rare, et le trajet s’était passé à une rapidité folle. Cela ne faisait qu’une dizaine de minutes qu’ils avaient atterri, que Queenie avait déja le sourire. Le soleil était présent, et il lui chauffait doucement la peau. Heureusement qu’elle avait prit son maillot ! Se faisant guider très chaleureusement par les agents, elle était un peu comme une petite fille, regardant avec admiration, une fois sortie de l’aéroport, les rues de la ville décoré. On l’avait prit en charge, tout était compris dans le voyage, et elle aimait aussi parfois rien à n’avoir faire. Ainsi, elle observa tous les détails. C’était vraiment très beau, et elle s’extasia d’autant plus à l’arrivée, quand on la déposa devant l’immense hôtel 5 étoiles. C’était magnifique. Il y avait des fleurs de partout, des couleurs chatoyantes, de la musique. Le personnel l'accueillit comme si c’était une princesse, ne faisant bien sur aucun commentaire sur la tonne de valises qu’ils durent sortir de la voiture. “Mademoiselle Scarletto, j’espère que vous avez fait un bon voyage !” Le groom s’inclina devant elle tout en la conduisant dans le hall d’entrée. On lui donna son badge magnétique, en lui expliquant qu’elle était libre de faire ce qu’elle voulait niveau horaire, que le buffet à volonté était ouvert à toute heure du jour et de la nuit. Les remerciant toujours très poliment, Queenie découvrit avec des étoiles dans les yeux la luxueuse suite qu’elle s’était payée. “Et bien … c’était vraiment une sacré promotion !” C’était sur, que si l’agence de voyage n’avait pas fait -80% de réduction, jamais elle n’aurait pu se payer une telle chose. Enfin si, Queenie n’était pas pauvre, bien au contraire, mais elle était économe, et elle estimait déja avoir fait beaucoup de frais pour cette année. Enfin bon, elle ne se soucia plus de ça quand elle visita les lieux, se jetant avec un plaisir non dissimulé sur l’énorme lit moelleux. On sonna à la porte. C’était le groom qui apportait ses valises. Super, elle n’attendait que ça pour se changer, de son jean foncé et de son tshirt sobre qu’elle avait mis pour voyager. Une douche plus tard, après avoir testé le siège massant, elle décida d’aller faire un tour à l’office du tourisme, pour attraper le programme de cette fameuse semaine de fête. Sauf qu’elle fut coupé dans son entrain quand elle arriva dans le hall d’entrée de l’hôtel. “Non … c’est pas vrai …” Storybrook l’a poursuivait vraiment… Ou qu’elle aille … elle tombait nez à nez avec des gens qu’elle connaissait … et pas qu’un peu ! C’était fichu pour la semaine de paix et de sérénité !



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Kot O'Neill
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Kot O'Neill

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| Conte : Halloween Town - Folklore russe
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L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] _



________________________________________ 2019-10-21, 19:55

Is it right or wrong?
Chopin play the song
There is no one to blame
So we can play the game
Kot était emmêlé. Les griffes sortis, il attaquait les cheveux indisciplinés de la jeune femme sans aucune gêne ni pensée pour la douleur qu’il pourrait lui causer … après tout, elle l’aimait trop, alors il n’en avait que faire de son opinion. Et puis, il était enfermé dans sa tignasse de sorcière alors que la jeune femme était absorbé par ce qu’elle voyait à l’écran.

- Kot ! Regarde !

Dolorès, qui avait décidé de prendre une petite pause bien méritée au magasin, leva les yeux vers le chat pénible.

- Tu veux pas qu'on y aille ensemble ? Une promo comme ça ! Je demande aussi à Aguistin, Jb et River ! Ça pourrait être vraiment sympa !

Kot observa la jeune femme en passant sa tête de chat par son cou pour observer l’écran désagréable. Il voyait une magnifique affiche… ll en vomi une boule de poil sur les jambes de la jeune femme.

- C’est rose, c’est bleu c’est eurk, qui voudrait aller dans un endroit aussi ennuyant sérieux ?

Ne se préoccupant pas de ce qu'il venait de faire, elle continua, avec un grand sourire.

- Je suis persuadée que ce n'est pas ennuyant ! Un hotel 5 étoile ça dit dans la description ! Tu imagines un peu ? On serait dorloter comme des rois, et on aurait pleins de personnels à notre écoute.
- J’ai déjà plein de personnelle à mon écoute, tu es trop bizarre, moi je refuse d’y aller, ça pue cette histoire … puis tu es moche !
- Et bah ne vient pas ! Tant pis pour toi ! Tu n'auras pas de poissons frais pêchés juste pour toi ! Moi j'irais !

Kot finit par sauter au sol, emportant avec lui quelques cheveux de la jeune femme, et parti en dandinant des fesses comme le roi à l’égo surdimensionné qu’il était. Plus tard cependant en discutant avec son casse-dalle favori, soit Agui qu’il n’a pas le droit de manger parce qu’en réalité c’est un corbeau… quelle tristesse… bref, en parlant avec lui, il apprit que la jeune femme avait proposé le voyage à plus d’une personne et que tout le monde lui avait dit non …

Kot n’aimait pas les gens, mais surtout il n’avait aucun confiance au mail qu’elle avait reçu … surtout parce que … Haha … C’était un chat et que bouger de chez lui ça lui donner envie d’avoir la diarrhée … ll avait un instinct pour sentir la merde …. Et là, ça puait copieusement … Il ne pouvait pas laisser une de ses nourricières se faire tuer … et puis après Agui, il risquerait de faire la tête… ….

Il finit par piquer de l’argent dans le coffre d’une maison pour ensuite aller payer le voyage dans une agence de voyage qui ne semblait ne rien avoir compris à ce qu’il racontait. Sans le vouloir. Il paya plein pot pour ce que les autres avaient payés 80 % moins cher mais après tout, ce n’était pas son argent.

Attendant le jour J, il se transforma en humain et fit en sorte d’être habillé comme un homme à la retraite… attendant avec son billet de train, il commença à râler sur tout ce qu’il voyait, même sur le fait que les poids verts de la robe de la femme devant lui étaient moche, mais pas autant que sa tête … Il prit place et poussa tout le monde pour s’assoir à côté de Dolorès dans l’avion.

- Les gens sont moches, ils sont cons, ils puent, tu sens l’odeur de merde ? C’est pas eux c’est moi j’ai tapissé les W.C de caca mais c’est mérité …
- Kot ! Tu ... tu m'as fais la surprise ! C'est vraiment trooooop cool ! Personne voulait venir avec moi parce que tout le monde travaillait ... Du coup Agui m'a laissé y aller et c'est lui qui garde la boutique !

Elle était tellement contente qu'elle le sera dans ses bras avant de rigoler.

- Ah je me disais bien que j'avais senti un truc pas normal ... je croyais que c'était moi mais Tibérius m'a mis du liquide de conservation pour que le voyage se passe bien !

Kot se raidit alors qu’il reçu un câlin de la part de la jeune femme, pour ensuite se frotter. Beurk. En humain, les câlins et les marques d’affection le débecter .. ll entendit une femme dire au loin que « le grand père et la petite fille là bas étaient trop mignon »… elle, faudrait pas qu’elle s’endorme dans l’avion. Ils passèrent l’avion à … Kot râler, Dolorés s’amusait de son agacement, à demander de l’eau gratuite pour ensuite le faire tomber exprès par terre, bref, le mec le plus chiant de la Terre. Le temps passa vite, et deux trois cauchemars hurlaient dans l’avion plus tard, ils étaient arrivé à destination…..

- En faite, on est où ?
- On est sur l'île de Key West ! Elle fait partie de l'archipel des îles de Californie ! Et cette semaine on fait le tricentenaire ! Presque mon âge !
- Espèce de jeune moche…

Dès leur arrivé, on essaya de leur prendre leurs affaires … si la jeune femme avait des affaires, Kot était venu avec une fausse carte d’identité et des sous piqués dans une maison … et c’état tout. Il ira piqué des vêtements plus tard. On voulu lui donner une chambre à part, mais Kot piqua une crise digne d’une Diva, pour être dans la même chambre que Dolorès. Faisant monter un matelas sur le sol. Assis en tailleur, il se mit à se gratter la tête.

- Tu as raison, ce sont des esclaves, je peux leur faire caca sur le lit dit ?
- Non parce que après ça puera pour nous ! Mais par contre tu peux les embêter en les appelant avec la sonette et demander ce que tu veux

Il fut un « o »pour ensuite se jeter sur la sonnette et commençait à les appeler pour diverses raisons comme des champignons sur ses orteils, envie de manger du rat, et autres magnifiques demande. Puis, Kot décida que c’était ennuyeux.

- DIiiiit on va faire un tour maintenant, pour que je trouve les victimes de mon ennuie ?

Dolorès avait regardé les différents activités pendant que Kot s'occupait, notant sur son carnet ce qu'elle voulait voir. Elle releva la tête vers lui avec un sourire.

- Oh bien sur ! On peut commencer à visiter avant d'aller manger au buffet à volonté de l'hôtel !
- Manger à volonté ??? Tu m’avais pas dit ça !!!! Manger à volonté

Il se mit à chantonner en prenant des claquettes pour les mettre à ses pieds. Il s’était dévêtit, laissant son bidon de papy à l’air libre.

- On y va !!

Il prit même la main de Dolorès pour l’inciter à se dépêcher … il était un peu hyper actif sur les bords … un peu.

- Mais si je t'ai dis que tout était en OPEN bar !

Mettant ses lunettes de soleil elle ricana.

- Ah mais c'est vrai que tu as peut-être pas compris le terme.

Nah nah nère pas compris le terme, aussi si elle parlait pas français. Le bar c’était le bar, le buffet c’était le buffet… C’était pas la même, mais son ventre gagnant tout le reste il se décida à la suivre, en la tirant, pour y aller. Alors qu’ils arrivèrent au hall, sa partenaire de crime, parce que crime il allait faire pour s’amuser, parti dans les bras de deux femmes … Qu’il n’aurait donc pas le droit de tuer s’il comprenait bien… Elle est moche Dolorès quand elle fait ça. Il se retourna vers un homme de l’hotel, avant de poker son bras en répétant « j’ai faim »


Pando


Sloan Fyresciell
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Sloan Fyresciell

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L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] TZhEXCT
• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !

♨️

L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] CEitjtJ
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui


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L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] IHTcal4

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L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre ! [FE] _



________________________________________ 2019-10-27, 10:18

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L'enfer est pavée de bonnes attentions...

D’un geste conquérant, Sloan observa avec ravissement l’oeuvre qui trônait désormais au dessus de la cheminée du troisième salon. L’acquérir avec Alejandro n’avait pas été de tout repos, pour être franc, il s’était même agit d’une sacrée aventure à nouveau. Mais quelle fierté ! Quel délice de pouvoir poser son regard chaque jours sur ce ravissant naufrage… Les couleurs ocres et dorés, les visages terrifiées des marins que l’on devinait dans la brume, l’horreur sans nom de se savoir piéger et pourtant ! Au loin, un espoir, une lueur, un phare peut-être ou le soleil se levant. Un choix cruel, celui de nager au risque de périr… Ou attendre de l’aide, et risquer de manquer son unique chance… Un dilemme, affreux, cruel, tel celui des Nains qu’il avait dévorés jadis, en combattant pour préserver leurs biens… Peine perdu.

Sloan pouvait presque encore sentir le fumet de leur chair sous sa langue. Un goût unique, plus capiteux que la chair des Hommes, plus fumée que celle des Elfes, et ô combien plus ravissante que celles des Orcs. Malgré lui, Sloan sourit, dévoilant ses dents blanches et légèrement pointues. Qu’il lui manquait parfois d’être un Dragon. Le corps des Hommes était étriqué et petit, même si il constatait avec ravissement que les muscles pouvaient saillir et être renforcés par l’effort. Il ne se passait guère plus de quelques jours sans lesquels il ne parte courir dans le vaste parc de Crimson Peak, ou qu’il n’use d’un des différents appareils que lui et Sharon s’étaient pourvus en emménageant ici. Certes, les rues d’Edinburgh lui manquait, mais le parc lui remémorait parfois les plaines de son enfance… Avant qu’il ne les réduise en cendres avec sa mère et Alagésia.

Satisfait, il retourna à son bureau, se servant un verre de cognac pour fêter son acquisition. L’alcool roulait sur sa langue comme du feu, lui rappelant des sensations anciennes et agréables. Il hocha la tête pour lui même, satisfait, avant de rouvrir son ordinateur, afin d’envoyer un e-mail à son ami, le remerciant une fois encore et achevant de transférer les fonds qu’il lui avait promis. Alejandro était un homme d’honneur, tout comme lui, malgré leur flirt permanent avec l’illégal, et Sloan se gaussait de le compter parmi ses amis. Certes, il était trop orgueilleux pour donner sa vie pour lui, mais il était capable de lui offrir beaucoup et bien plus, des richesses incommensurables, et une protection quasi constante, un écran de fumé le cachant des autorités. L’Europe et Interpole lui avait causé bien des tords, mais Sloan s’était assuré que nulle âme gorgée de cette pseudo justice si fièrement arborée par les Forces de l’Ordre ne puisse jamais se douter qu’il fut dans le Maine, encore moins à Storybrooke. Pour l’heure, Interpole le pensait au Vietnam, une photo étrangement similaire de lui ayant ‘fuité’ sur les réseaux sociaux…

Dégustant son cognac, il prit le temps de lire ses mails, dont deux, qui retinrent son attention. Le premier concernait une jeune femme pour laquelle Sloan nourrissait un début de convoitise. La chose n’était pas aisée, retenir l’attention d’un Dragon étant une chose que seuls des trésors inoubliables pouvaient s’enorgueillir de réussir. Mais cette femme… Possédait quelque chose. Un aura, une âme, quelque chose que Sloan présentait, sans parvenir à le définir. Quelque chose qui retenait son attention, comme l’Arkenstone brillant de milles feux sous la montagne. Un email, pourvu de photos pour certaines des plus délectables ravirent son écran de couleur et de beauté, et Sloan demeura un instant figé, observant avec un œil expert la Beauté qui s’en dégageait. Elle était Belle, mais il s’agissait de plus que cela. Elle possédait une Histoire, contrairement à la moitié des Humains. Les Humains étaient souvent plats et mornes, sans grandeur ni relief, des vies banales et simples ne menant qu’au trépas sans gloire, ni honneur. Pas elle. Elle possédait une Histoire, l’une de ces Histoires que l’on ne racontait guère, que l’on gardait pour soi, par crainte ou par pudeur, par fierté parfois aussi, et qui, lorsqu’elles éclataient au grand jour, changeait le regard des autres sur soi. Sloan se délectait de ces Histoires. Plus encore…. Il les collectionnait.

Rapidement, il ouvrit le second mail, bien moins glorieux mais digne d’intérêt malgré tout. Une offre d’emploi, une demande émanant d’un homme d’affaire russe, que Sloan connaissait bien. Un imbécile, ni plus ni moins, mais doté d’un semblant de goût pour ce qui concernait la sculpture. Le prix proposé était alléchant, le lieux de la rencontre, beaucoup moins. L’île de Key West. Malgré lui, Sloan roula des yeux. Ne pouvait-il donc pas agir comme chaque homme avec lesquels Sloan travaillait ? Envoyer un mail précis, et un lieu de livraison ? Ces russes… Depuis la guerre froide, ils entretenaient un mythe autour de leur pays, fait de rencontres mystérieuses et de transactions sous le manteau. Cela rebutait légèrement Sloan, mais attisait aussi, quelque peu, sa curiosité. Qu’avait-il donc à cacher, à vouloir le voir en personne ? Craignait-il d’avoir affaire à un frêle trafiquant, facilement impressionnable ? L’idée lui plut. Grandement. Un sourire carnassier dévoila ses dents, et il répondit en quelques mots, tout aussi mystérieux. Il serait au rendez-vous. Une bague sertie de rubis à la main. Et l’homme apprendrait sans doute à ses dépends qu’échanger avec Sloan Fyresciell ne se faisait guère en cachette… Si l’on souhaitait survivre à l’entrevue….


***

-Mais tu es sûr ? redemanda-t-il pour la sixième fois. La dernière fois que j’ai accepté un voyage surprise, ça ne s’est pas très bien passé...

Sa valise à la main, Rémi attendait à l’arrière de son restaurant, un air anxieux sur le visage. Depuis qu’il avait accepté, il n’avait de cesse de retourner la situation dans tous les sens. Etait-ce vraiment une bonne idée ? Est-ce qu’il avait tout ses vaccins à jour ? Et de la crème solaire ? Est-ce qu’il avait de la crème solaire ? Pouvait-il vraiment prendre quelques jours de congés (oui, Colette l’ayant pratiquement jeté dehors après qu’ils aient réalisés que Rémi avait plus de 3 mois de congés payés à prendre) ? Mais et si il arrivait quelque chose (Alfredo lui avait rappelé, sept fois, qu’ils possédaient tous son numéro au pire et qu’il n’arriverait sans doute rien d’assez dramatique pour qu’il ne puisse gérer) ? Et si Emile avait besoin de lui (ce dernier ayant répondu qu’avoir un appartement pour lui tout seul n’était pas exactement la définition d’une punition, et il promit de le rendre plus ou moins en état!) ? Et… est-ce qu’il faisait bien de partir…. Avec Alejandro ?

Rougissant d’y penser, il ne put empêcher les images, un peu floue, mais toujours plus nette que le lendemain dudit soir, de défiler dans sa tête. Etait-ce… Une bonne idée ? Ou y avait-il un message caché derrière cette proposition ? Certes, le chat le lui avait proposé en lui répétant qu’il travaillait beaucoup trop, mais était-ce… Juste ça ? Ou se faisait-il des idées parce qu’il… Voulait plus ? A nouveau, il passa sa main sur son visage, rouge. Il fallait qu’il pense à autre chose, et vite, avant de se retrouver inconfortablement gêné par son pantalon. Cela arrivait de plus en plus souvent et le gênait vraiment

-Tu écoutes ce que je te dis ? l’interrompit Emile dans ses réflexions.

-Pardon ?!

-J’en étais sûr ! Ecoute moi, espèce de zigoto, tu as besoin de vacances, et Alejandro est vraiment cool de t’en faire profiter ! Tu devrais être content, pas flipper comme une majorette ! Moi j’aurais bien aimé venir, attends, tu as vu la pub de cet hôtel ?! Un 5 étoiles Rémi ! Un 5 étoiles et tu paies rien du tout ! Alors tu as intérêt de profiter, vu ? Et de me rammener un aimant pour le frigo. T’as bien comprit ?

-O… Oui. Je te ramènerais un aimant. Tu feras attention à mes plantes ?

-Oui, enfin… dis leur au revoir quand même. Dans le doute.

Malgré lui, Rémi gloussa, légèrement plus détendu, mais les oreilles toujours rouges. C’était vrai qu’il se prenait un peu trop la tête, mais… Les choses avaient changées si drastiquement. Et il… Avait changé aussi. Les choses n’étaient pas aussi simples qu’Emile semblait le croire -et pour cause, il n’était pas au courant de ce qui avait poussé Rémi a glissé un paquet de préservatifs dans sa valise, à sa très grande honte. Personne ne le savait. Et lui même ignorait encore totalement comme parler de la chose. Après tout, Alejandro lui avait bien dit que c’était ‘pour s’amuser’. Alors pourquoi se prenait-il à… Espérer ? Non, il ne… N’espérait rien du tout. Rien, absolument rien ! Rougissant à nouveau, il secoua la tête, se raclant la gorge malgré lui.

-Je te laisse, je vois sa voiture arriver.

-Ok, profites bien de tes vacances ! Et n’oublie pas mon aimant !

Promettant, il raccrocha, attendant que la voiture du chat vienne ralentir près de lui, se penchant à la fenêtre, qui s’ouvrit lentement.

-Salut, dit-il simplement. Merci d’être venu me chercher Alejandro.


***

Beth soupira lourdement, ses lunettes de soleil sur le nez. Clairement, elle n’aurait pas du ‘fêter’ son départ aussi fortement. Sa tête cognait dans ses tempes, et l’envie de vomir n’était pas passer, malgré les différents médicaments qu’elle avait rit et mélanger, en espérant y voir un effet. Ginny l’avait d’ailleurs sermonner, lourdement, en lui disant que les mélanges médicamenteux étaient dangereux pour la santé, mais Bethany lui avait répondu que clairement, ce n’était pas pire que les litres d’alcool qu’elle s’enfilait chaque jours, ce qui avait clos le débat. Le décollage de l’avion également. Bethany n’aimait pas vraiment l’avion, mais c’était toujours beaucoup mieux que de faire du covoiturage jusqu’à Key West. Sa dernière expérience de covoiturage l’avait clairement vacciné, et même plus. La voiture, ce n’était pas son truc. Et l’avantage de l’avion, c’est qu’elle pouvait dormir sans que cela ne choque qui que ce soit, et qu’on le lui reproche. Au contraire. Et ça lui convenait très bien comme ça.

Elle avait dormi quasiment tout du long, ce qui la soulagea légèrement de son mal de tête, mais sans le faire disparaître, et elle attendit calmement que l’avion se soit vider pour sortir à son tour de sa rangée. Elle cru voir l’hôtesse de l’air lui dire quelque chose, mais elle ne prit pas la peine de répondre par autre chose qu’un vague sourire, et elle sortit à l’air libre, inspirant profondément. Il faisait beau, il faisait chaud, c’était une belle journée, et le soleil lui cramait les yeux. Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir. Soupirant à nouveau, elle descendit sur le tarmac, se dirigeant vers l’espace ‘accueil des bagages’ pour récupérer sa valise grise. Heureusement que Ginny lui en avait prêté une. Heureusement que Ginny lui avait filer son billet d’ailleurs. La pauvre, elle avait du annulé son séjour, à cause du travail… Quelle idée aussi de bosser pour quelqu’un. Rien ne valait que d’être son propre patron ! Elle avait débarqué dans son appartement -un nouveau canapé sous le bras d’ailleurs- pour lui demander si elle voulait prendre sa place pour quelques jours à Key West. Un hôtel 5 étoiles, tout frais payé, alcool comprit, sans surveillance ni emerdement potentiel ? Beth avait évidement dit oui ! Sa seule obligation étant de remettre une enveloppe à la réception, pour qu’on la donne au client qu’elle devait rencontré.

Tout bénèf.

Attendant sa valise, elle analysa rapidement le visage des gens qui l’entourait, presque malgré elle. Des familles, avec des mioches, au sourire trop grand pour être honnête. A tout les coups, ils se fileraient tous la gastro joyeusement. Des hommes, souvent seuls, en costard. Boulot sans doute. Des duos, assez amusant, dont un, qui attira son attention. Un mec immense à côté d’un gars typé espagnol. Tiens, le géant lui disait quelque chose d’ailleurs… Peu importait. Rapidement, elle récupéra sa valise, la faisant rouler jusqu’à la sortie de l’aéroport, avant de héler un taxi, lui donnant l’adresse de l’hôtel. Le chauffeur commença à lui parler, mais elle lui lança un ‘je suis sourde’ assez plat, avant de coller son visage à la vitre pour observer un peu la ville. Elle pourrait faire de belles photos. Peut-être qu’elle pourrait en vendre quelques unes à l’office du tourisme. Il faudrait voir. En attendant, elle comptait bien profiter de la plage ! Et de quelques vacanciers bien fait. Après tout, c’était les vacances, tout était permit !
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________________________________________ 2019-10-28, 23:32

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Le reste
du monde

「 L'enfer c'est les autres

comme disait mon ami Sartre 」


Vendredi 20 Septembre - Maison de maman

Notre charmant blondinet s’était réveillé comme chaque matin à la même heure, soupirant d'exaspération de ne pas trouver de travail, pourtant, il avait cherché ce petit con. Se frottant les yeux dignement avec la grâce d’un lion se réveillant d’une longue nuit pourri. Il soupira encore ébouriffant sa tignasse, il sortit de son lit avec la ferme intention de trouver un quelconque du travail. Mais, avant ça, il allait déjeuner. Après avoir fait tout ce qu’il avait besoin de faire au matin, Samuel s’était mit sur son ordinateur portable pour regarder s’il avait reçu des messages pour une offre d’emploi. Bon bah comme ça... Désespoirs quand tu nous tiens c’est pas qu’à moitié. Une bulle ! Rien du tout pas une once de message d’un employeur, bande de ragondin du désert ! Il ne voyait juste pas le potentiel de notre grand Samuel voilà tout ! Ou alors, il ne cherchait pas spécialement à employer pour le moment.

Défilant les messages, tous plus bizarre les uns que les autres. Les quelques derniers jeux vidéo qui allait sortir, c’était plutôt alléchant comme idée, mais maman n’allait pas accepter qu’il geek jusqu’à point d’heure avec Krykry… Quand ils ne se disputaient pas bien entendus. Bref tout ca pour dire que les mails n’étaient pas bien passionnant.

Sauf que voilà, un message l’avait interpellé… Étrange… Mazette ! Mais c'était le mail du siècle bon sang ! les petits rouage du cerveau de Samuel s’étaient mit en marche. Lentement, mais sûrement. Bon, on était le matin, un lion au matin n’était pas souvent performant. Enfin, tout dépend pour quelle raison. Cette fameuse réduction tombait plutôt à pic non ? Il scruta l’annonce d’un peu plus près une île nommée Key West. Hmmm, mais ça valait le coup. -80% pour un hôtel 5 étoiles. Et pourquoi pas inviter Evie !!!! Bah ouai pour se rattraper du sale coup monumental dont il a été le protagoniste. Et Monsieur le lion n’en était pas vraiment fière du tout… Le pire c’est qu’il l’aimait plus que tout. Alors, l’avoir repoussé lui avait fait du mal, mais il avait été pris d’une crise de panique. Bref, il voulait lui faire la surprise donc il avait pris les billets, ça ne pouvait pas se refuser une chose pareille. Bon après, il n’avait pas cherché à aller plus loin dans la logique des choses.

Jour J - Let’s go to Key West

Bon, bon, Le jour J était arrivé pour partir à l’aventure, il avait donc mentionner à sa chère et tendre Evie, qu’il lui avait payé un voyage avec lui. île paradisiaque, endroit de rêve hôtel 5 étoiles ! Une ambiance de folie pour tenter sa chance. Son Ultime, chance.

Une fois sur place… il posa leur bagage, bon, ils avaient opté pour une chambre avec des lits séparés, même s’il… Savait qu’autre fois, les barrières avait été franchi. Sauf que sur place. Son cauchemar venait de commencer. Ce n’était pas possible c'était une hallucination Il avait pas pu repérer Krystal ! Elle était rester la bas avec sa mère non ? Pourtant, elle avait l’air bien réel. Pourquoi il avait jamais de bol ! Il la soupçonnait d’avoir filtrer ses mails pour se joindre elle aussi au voyage. Bon ambiance romantique ? La s’était un peu mal parti pour lui. Surtout que Krys, bah… le charriait beaucoup avec ça. Bon tout n’était pas perdu après tout, il pouvait se tromper elle avait peut-être reçu le mail aussi sans pour autant savoir que son frère y allait.

Il espérait que tout allait bien se passer, pour qu’il puisse passer un peu de temps pour se rapprocher d’Evie.


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Que le spectacle commence...

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________________________________________ 2019-10-28, 23:35

L'enfer c'est les autres
comme disait mon ami Sartre !
Dewenty & La nourriture à volonté

Qui lu cru, la jeune femme était au bord de la crise de nerf en ce moment, encore un client désagréable et elle allait le faire cramer sur place… Et le manger pour dissimuler les preuves, elle sentait que des vacances commençaient à être nécessaire. La brune ne se reposait presque jamais, elle était toujours à faire quelques choses pour se maintenir sur le navire et le faire avancer. La preuve, dès qu’elle finissait son travail, elle travaillait encore de chez elle. Que ce soit pour finir un costume, faire de nouvelles expérimentation sur les différents filtres de potion qu’elle pouvait faire. Ou d’autre travail encore plus étrange. On ne pouvait pas dire que notre manticore manquait de sang, quelques gouttes était nécessaire pour faire ses potions. Secouant un petit flacon d’une belle couleur ambré, elle esquissa un petit sourire, puis se mordit le doigt et versa trois gouttes de son sang à l'intérieur. Portant son doigt à ses lèvres. Un nouveau paralysant venait de voir le jour. Dewenty posa la fiole tranquillement sur la petite étagère, pour consulter ses mails.

Son regard venait d’être attiré sur un mail des plus étrange sur un voyage, tiens ? Coïncidence ? s’était un peu trop bizarre pour elle, et en plus -80%. Elle plissa légèrement les yeux, pour lire l’intégralité du corps de ce message. Hmm… Pour faire un bref résumé, un voyage sur une île et dans un hôtel cinq étoiles. Mouai y a une couillle dans le paté là ? Y a un génocide ? Une bactérie ? Un déluge s'est produit ? Pour qu’un hôtel cinq étoiles fasse une réduction pareille, il y avait forcément eu quelques choses… Ou qu’il va y avoir quelques choses d'intéressant là-bas ?

Ce n’était vraiment pas raisonnable de s’y rendre, pourtant le besoin de vacances s’était fait ressentir, un long soupire sorti de ses lèvres rouges. Et puis s’y jamais, elle pouvait toujours bouffer les gens qui serait à son goût, la viande humaine pouvait toujours être aussi divine non ? Bien qu’il y avait d’autres viandes encore mieux. Au fil des siècles, elle en avait mangé pas mal, mais sous sa forme humaine enfermer dans le corps d’une femme, n’était pas ce qu’elle avait le plus espérer, sa forme d'antan lui manquait, horriblement. Sentir le vent dans son pelage, pouvoir atteindre les montagnes en quelque battement d’ailes. Ses ailes lui manquaient. Tout ce qui faisait d’elle une manticore. La jeune femme se frotta les tempes. Et bien, Key West nous voilà. Un peu de divertissement dans sa vie ne lui ferait pas de mal. Elle oublierait au moins ce qui lui faisait le plus de mal. Son cœur s’était refermé aussi vite qu’il avait été ouvert. L’amour n’était pas fait pour elle, ça faisait bien trop mal. Fatal est l’amour comme on dit. Elle avait bien retenu la leçon la manticore.


Ressaisit toi ma fille, des vacances de rêves s’offrent pour toi, du moins tu te les paies et ta boutique peut bien s'arrêter une semaine ou deux, que tu ne seras pas dans la merde, vu que tu gagnais très bien ta vie. La propriétaire du Creamy, allait donc partir enfin en vacances. Et rien ne pourrait l'arrêter. Se mettre une manticore à dos n’était pas conseillé du tout.

[...]

Et bien et bien… Passant une main dans ses cheveux, la brune avait pris un avion, pour être tranquille. Elle regardait le paysage rapetisser au décollage de cet avion. La manticore voyait tout défiler sous son regard vert, mais aucun vent ne frôlait son visage, l’avion ce n’était pas drôle du tout. Avec elle, la jeune femme avait tout de même prit une bonne valise contenant des habits mais aussi des fiole en tout genre, poison, paralysant, somnifère. Bah oui, faut, bien qu’elles se divertissent non ? et de toute façon, l'ingrédient principal s’était son sang. Donc elle ne serait pas en manque dans tout ça. Ahh et avec tout ça elle à pu passer nickel, n’oublions pas que notre demoiselle était un as dans la séduction, d’un simple regard, le tour pouvait être joué. Du moment qu’on était un minimum intéressé par sa personne

Une fois sur place, elle monta dans sa chambre vida rapidement ses affaires dans les placards pour aller finalement profiter du buffet, elle commençait à avoir faim avec ce déplacement.
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*Pourquoi je pense à elle moi ?*

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*Mais c'est qu'elle mordrait !!!*

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*...*


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________________________________________ 2019-11-07, 23:53

L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre !
Feat plein de monde
Des vacances ? Qui avait besoin de vacances franchement ? Certainement pas moi. Et pourtant... Je fixais l'écran que Gabrielle tendait dans ma direction avec un air blasé.

"Allez Helios ! Ça va être cool tu vas voir. Et puis... ça fait longtemps qu'on est pas parti en vacances tous les deux. Juste toi et moi."

Je poussais un soupir. C'était vrai qu'il y avait longtemps que nous n'avions pas passé de temps ensemble, juste tous les deux. Mais nous n'étions plus un couple, juste de simples amis. De très proches amis. Et... il y avait longtemps que je n'avais pas pris un peu de temps pour moi.

"Je ne sais pas Gaby... Je n'ai pas vraiment le temps en ce moment."

Et je n'avais pas envie de laisser Stella seule à la caserne. Elle ne serait pas seule, certes, et elle n'avait pas besoin de moi. D'ailleurs à la suite de notre dispute dans ce bar à cause de son idiot de petit ami, nous ne nous étions pas vraiment reparlé. Et je m'en fichais bien. Ce n'était qu'une petite journaliste de pacotille et qu'elle soit Lucy ou non n'y changeait rien.

"De toute façon, tu n'as pas le choix. J'ai déjà réservé pour nous deux."

"Quoi ?"

Cette femme était impossible. Je soupirais pour garder mon calme en me pinçant l'arête du nez. Très bien... Je n'avais pas mon mot à dire visiblement. Je serrais les mâchoires.

"Tu as de la chance que mes dernières vacances remontent à plus d'un an. Je n'aurais pas pu partir sinon et tu aurais été obligé de demander à quelqu'un d'autre de partir avec toi."

J'esquissais un sourire en coin. Gabrielle se débrouillait toujours pour obtenir ce qu'elle désirait et une fois de plus, j'avais la confirmation de son talent de manipulatrice derrière son grand sourire innocent.

"On part quand ?"

"Dans une heure."

... Elle était sérieuse là ? Ok. Ne pas s'énerver. Tout allait bien, heureusement que j'étais rentré à l'appartement pour le week-end. A la base, je voulais simplement passer un peu de temps avec Alejandro que je n'avais vu qu'en coup de vent ces derniers temps. Mais le matou n'était pas là, il était parti je ne savais où et c'était mieux si je l'ignorais. Gabrielle avait ensuite débarqué à l'improviste et je me retrouvais à faire ma valise en catastrophe.

"N'oublie pas le maillot de bain."

J'étouffais un grommellement alors que je l'entendais pouffer de rire dans le salon. J'allais la noyer avant la fin du séjour. C'était presque une promesse que je me faisais. J'ajoutais néanmoins un maillot de bain au strict nécessaire que j'avais soigneusement plié dans mon sac de voyage. Je revins quelques minutes plus tard dans le salon pour aviser Gaby affaler sur le canapé. Je haussais un sourcil blasé.

"Tu es prête ?"

Hors de question d'être en retard à cause d'elle. Elle se leva d'un bond sans se départir de son sourire et je la suivis jusqu'à sa voiture. Son coffre était déjà rempli de valises et je pinçais les lèvres avant de poser mon sac sur la plage arrière.

"Tu me rappelles pour combien de temps on part déjà ?"

Elle se contenta de ricaner avant de démarrer en trombe. Je m'accrochais à la portière, j'avais oublier qu'elle conduisait aussi bien que Queenie. Au secours. L'avion décollait dans dix minutes lorsque nous entrèrent en trombe dans l'aéroport. Je détestais arriver en retard, je détestais devoir courir pour ne pas rater un avion. Une fois assis dans l'appareil, je soufflais enfin alors que Gaby semblait très amusée de la situation. Quelle peste. Je levais les yeux au ciel avant de fermer les yeux. Je détestais les transports communs. Toujours ce mal des transports. Et là... J'étais pas bien. Si mon ami tenta de communiquer, je me contentais de grognements peu amènes. Ce fut donc un immense soulagement lorsque mes pieds touchèrent terre. Et que l'air marin de l'île me fouetta le visage alors qu'on découvrait l'hôtel et notre chambre.

"J'ai besoin d'un verre..."

J'entraînais donc Gabrielle vers le bar avant de me figer en voyant quelques têtes connues... Qu'est-ce que Queenie faisait là ? Je me tournais vers Gaby et levait un sourcil interrogateur.

"Je croyais que c'était juste toi et moi ?"

Mais pourquoi j'étais étonné au fond. Rien n'avait jamais lieu comme prévu...


*****

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Théodore m'avait promis des vacances. De vraies vacances cette fois-ci. Pas comme celles de cet été où les vacances qu'il m'avait proposé n'était qu'une diversion pour faire des recherches sur une potentielle menace. Je l'avais suivi bien évidemment et je ne lui en tenais pas rigueur. Mais j'avouais que de vraies vacances ne pouvaient pas me faire de mal. Cela me permettrait aussi de réfléchir à ma relation avec Stella. J'avais l'impression que nous en étions arrivé à un stade de stagnation. Je me rendais compte que je ne la voyais pas tant que ça et que ça ne me manquait pas. Ce n'était plus comme avant, les choses avaient changé entre nous et j'avais la sensation que nous étions plus comme de vieux amis que comme des amants. Surtout lorsque je la voyais se disputer avec Helios. Il y avait bien plus d'alchimie entre ces deux là qu'entre nous deux.

Le voyage m'avait paru court et ce fut avec ravissement que je découvrais notre hôtel et les paysages autour. C'était la première fois, non la deuxième si on comptait le voyage de cet été que je partais en vacances et j'étais comme un gosse le soir de Noël. Il y avait même une piscine !!! Et la mer. Et le soleil. Je posais mes affaires dans ma chambre et j'enfilais mon maillot avant de tambouriner contre la porte de Théo.

"Je vais me baigner. Tu viens ?"

C'était le moment d'en profiter. Et j'étais déjà dans le hall avec ma serviette autour des épaules lorsque je croisais le chemin d'Helios. Un sourire en coin s'esquissa sur mes lèvres alors que je lui adressais un grand signe de la main.

"Major Bolt. Mais quelle surprise."

Et j'étais sûr que ma présence n'allait pas l'enchanter du tout.

FRIMELDA



Even "Evie" Jones
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________________________________________ 2019-11-12, 00:36

L'enfer c'est les autres comme disait mon ami Sartre !
*Cela faisait longtemps qu’Even n’avait pas pris de vacances. De vraies vacances, ailleurs que dans la ville et plus productives que de rester à lire dans sa chambre comme un rat de bibliothèque, ou à étudier. Et elle avait repris les cours maintenant, donc c’était un peu cuit pour planifier tout ça. Ça ne l’empêchait en revanche pas de regarder les destinations paradisiaques que proposait internet. Et c’est sûrement cela qui conduisit, selon elle, ce fameux mail jusqu’à sa boite personnelle. Et si le prix était attractif et la destination tentante, elle revint toutefois sur terre à la vue de la liste des livres qu’elle devait avoir lu et étudié dans l’année.

Un long soupir quitta ses lèvres tandis qu’elle lançait la musique sur son téléphone en se plongeant dans un livre de J.M. Barrie sur un certain petit garçon qui ne voulait jamais grandir, un bloc note devant elle, et un stylo entre son index et son majeur droit. Et alors qu’elle se mettait à bosser sur son exposé, elle oublia doucement ce mail « du siècle » comme dirait certains. Elle se mit alors à chantonner la musique, expliquant quelle influence la vie de l’auteur pouvait avoir eu sur son œuvre. C’est que c’était assez intéressant pour la distraire de toute envie de partir sur une île paradisiaque.

Ce ne fût que quelques jours plus tard qu’on lui rappela ce fameux mail. Samuel avait apparemment reçu la même annonce. Peut-être que lui aussi avait fait des recherches sur des destinations de vacances ? Quoiqu’il puisse en être, il la prit de court en lui annonçant qu’il l’invitait à aller sur cette île. Elle avait mis quelques instants à assimiler la nouvelle, la transmettre au cerveau, traiter la demande et ensuite y répondre. Elle l’avait traité de fou, d’avoir dépensé une telle somme pour eux deux, lui avait dit qu’elle le rembourserait en payant les dépenses sur place avant de finalement l’enlacer en souriant. Evie avait sincèrement été touchée par cette attention, qu’il ait pensé à elle pour un tel voyage et qu’il ait en plus financé et planifié cela.

Suite à cela, elle était rentrée et avait commencé à organiser son départ jusqu’au jour J, préparant ses affaires pour les ranger soigneusement dans une petite valise. Elle occupa le trajet par la lecture de son livre pour la moitié et par le fait d’embêter son lion préféré et de dormir pour l’autre moitié, . Et quand finalement ils arrivèrent, la blonde était assez en forme pour afficher un visage joyeux et en pleine forme ! Visage joyeux qui se fît malicieux lorsqu’elle aperçut également Krystal. Eh bien, voilà qui allait être amusant !*

« Hey, on dirait Krystal ! Allons la rejoindre ? Elle a l’air seule ! Ce sera amusant à trois ! »

*Eh oui, le côté romantique du voyage allait tomber à l’eau mon petit Simba, parce que notre petite Nala n’allait certainement pas laisser sa meilleure amie seule, sauf si celle-ci le souhaite. Surtout que, du coup, elle comptait garder un œil sur elle dans tous les cas, pour s’assurer que tout aille bien pour elle !*

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________________________________________ 2019-11-17, 00:23





Des vacances d'enfer...


Des vacances, on m'avait envoyer en vacance. Depuis quand les lionnes vont en vacance ? Certes on me dirait qu'on était plus des lions, qu'on était dans un autre monde, qu'ici les humains prenaient des vacances etc... Bref que des trucs qui me prendraient la tête à me faire tomber la crinière. Car oui, j'en avais une petite sur le crâne, d'ailleurs lorsque nous étions des lionceaux, j'avais plus de crinière que Simba. Zazu avait raison en disant qu'il avait si peu de poil à l'époque. Sauf que je travaillais pas, donc on pouvait dire que j'étais tout le temps en vacance j'en avais donc pas besoin. En plus j'allais plus en cour, même si Sarabi me faisait étudier certaines choses à la maison, uniquement ce qui m'intéressait ou ce qu'elle faisait en sorte que cela m'intéresse. Elle était douée pour ça notre reine.

Si bien qu'elle avait réussi à m'envoyer en vacance ! Loin de la maison ! Alors que le seul endroit hors de la maison qui ne soit pas sauvage où je pouvais me rendre jusque là c'était le garage de Ben et Sally. Sarabi m'avait même fait ma valise, car pour moi j'avais besoin de rien, juste de moi-même, mais selon elle ce n'était pas suffisant, j'avais besoin de vêtement, trousse de toilette, et un papier avec toutes les informations pour le voyage. Tout était minutieusement noté dessus pour pas que je sois perdu. J'avais toutes les informations, à qui je devais donner quel papier, quoi faire, quand faire. Tout !

Je dois avouer que si cela n'avait pas été ma reine qui m'avait demandé d'y aller, je n'y serai jamais allé. D'ailleurs j'avais beaucoup négocier pour ne pas y aller, mais je crois qu'elle pensait que ça me ferait du bien de sortir un peu de cette ville -même si je voyais pas en quoi, vu que tout ce que je voulais c'était retourner dans notre monde et retrouver mon vrai corps, et surveiller Simba qui savait pas se débrouiller avec ses dix doigts, car j'allais au même endroit que lui et Nala. Si ça pouvait rendre service... Même si j'avais clairement, mais alors clairement pas envie.

Pour commencer ce fut très très dure de prendre les transports, j'aimais pas ça du tout, une vrai torture, je savais pas comment on avait pu foutre ça dans mes faux souvenirs, vraiment, m'avoir fait prendre ça c'était vraiment de la magie noire. En plus je me retrouvais dans un endroit avec plein de monde différent, bruyant, plein d'humain. Mais étrangement à l'odeur, il y avait autre chose : des gens de Storybrook. Enfin je les connaissais pas particulièrement, mais il y avait des humains qui avaient une autre odeur, celle de leur ancien eux, comme les gens de Storybrook, et on m'avait mainte fois expliqué la malédiction qui était ici, et ça existait pas ailleurs. Il y avait de nouvelles odeurs félines... Intéressant. Mais surtout, il y avait deux odeurs que je connaissais par coeur.


« Nala ? Simba ? Ça se passe bien ? Il t'a pas trop embêter ? Tu lui apprends à se comporter en roi ? »

Il avait enfin fait sa déclaration et tout ? Je lui fis un grand sourire sournois, car si ma meilleure amie avait l'air ravis de me retrouver, mon frère lui avait l'air terriblement déçu. Qu'avait-il en tête ? Est-ce que Sarabi m'avait envoyé ici pour surveiller qu'il ne lui fasse pas plein de petit et qu'elle se retrouve grand-mère avait qu'il savait pas se débrouiller correctement tout seul ? Puis soudain je réalisais quelque chose d'important : Mais bon sang on restait combien de temps ici ?!


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________________________________________ 2019-12-12, 17:42



Alejandro & les zombies



L'enfer c'est les autres, comme disait mon ami Sartre !




Quand Alejandro promettait quelque chose, il le faisait. Il était un chat d’honneur. Il était un homme d’honneur et de paroles. Il avait promis à Rémi de lui payer ses vacances, et c’est ce qu’il faisait. Pourquoi ? Il ne s’en souvenait plus vraiment à vrai dire. Il savait juste qu’il le lui avait dit le fameux soir ou … ou ils étaient devenus plus que des amis et cela ne changeait rien à rien. Là aussi, il s’était dit que ce n’était qu’un coup du soir, un coup du soir amélioré, comme avec Lindt ou bien Carmen, et qu’il n’y avait rien de plus. De toute façon, il n’y aurait rien de plus, il avait été clair dès le départ et il tiendrait parole -pour combien de temps-. Du coup, Rémi était toujours classé dans la catégorie ami, qu’il voyait comme si de rien n’était, même si c’était vrai, qu’il le voyait vraiment beaucoup pour un simple ami. D’ailleurs, aurait il offert le voyage complet sur l’île de Key West à Carmen ? La question pouvait se poser. Certes, il y avait eu ce mail, cette offre, et même si son instinct de félin lui disait qu’il y avait une très grosse anguille quelque part, il l’avait quand même fait. Au pire, que risquaient ils ? Que l’hotel 5 étoiles, soit le 5 étoiles Sri Lankais ? Ce n’était pas grave, ils achèteraient une tente et ils dormiraient sur la plage, à la belle étoile.

“Tu vois, je t’avais dis que tout se passerait bien !”


Il donna une petite tape dans le dos de Rémi après avoir chaussé ses lunettes quand ils étaient descendu de la voiture, devant le magnifique hotel réservé. Dommage, l’idée de dormir avec le bruit des vagues en fond lui plaisait bien.

“Mais quelle surprise !”

Dans le hall d’entrée, de nombreux storybrookiens qu’Alejandro connaissait plus que pas mal. Queenie, qui avait l’air d’un merlan frit, les regardant tous comme si on lui faisait une mauvaise blague. Sloan, toujours en costard malgré la chaleur -ce qui n’étonnait même pas le chat- , Helios et Gabrielle, qui s’était d’ailleurs précipité sur son amie pour l’enserrer dans ses bras. Kot un comparse félin et la soeur d’Aguistin s’il ne se trompait pas de personne. Théodore et Archi, qu’il avait déja croisé quelques fois, et d’autres personnes, qui pour le coup, lui était inconnu. Bien entendu, il alla lui aussi dire bonjour à ses amis, checkant Helios et faisant une petite courbette à Sloan, juste pour le faire rire.

“T’as pas embarqué avec toi ton nouvel amour de tableau ?”

Pouffant comme un enfant, il lui fit un petit clin d’oeil avant de se retourner vers les autres.

“Si vous voulez je propose que l’on boive un verre ce soir tous ensemble, pour faire plus ample connaissance. J’ai vu qu’il y avait une grande soirée au Déhala.”
“Mais quelle idée fantastique ! Pour ma part je vais aller au Spa, il parait qu’ils font des merveilleux massages. Helios tu m’accompagnes ?”

Alejandro lança un regard goguenard à Helios, tout en levant le pouce. Il savait très bien qu’entre Gabrielle et lui, il n’y avait plus rien de sexuel, mais il ne pouvait s’empêcher de faire le sous entendu, surtout quand il remarqua le regard insistant que Sloan portait sur la blonde. Néanmoins, cette dernière avait raison, il y avait du temps jusqu’à la soirée et il était bien décidé d’en profiter. Il fit un petit signe de tête à Rémi pour le suivre, vu qu’il avait récupéré les clefs de leur chambre. Chambre vraiment magnifique, plutôt suite même vu la grandeur et le luxe. Alejandro se jeta immédiatement sur le lit, son ronronnement retentissant dans la pièce.

“Ça te dit de louer un bateau et de faire une promenade ? Après on peut aussi aller bronzer autour de la piscine. C’est comme tu le souhaites.”

Il s’était quelque peu relevé pour regarder Rémi défaire ses valises. Le fait qu’il y ait ses deux meilleurs amis dans la même ville de fête que lui était vraiment quelque chose d’exceptionnel, mais il voulait aussi passer du temps avec Rémi. En réalité, il allait l’embarquer dans tout ce qu’il allait faire, c’était ce qu’il pensait en penchant la tête sur le coté, mattant son corps sans aucune vergogne. Il l’entraînerait jusqu’au bout de la nuit, tel le matou qu’il était pour lui montrer aussi, comment s’amuser et se détendre….

Le lendemain - 10h30 du matin


“Hijo de Puta !”

Alejandro tenait fermement la main de Rémi, le tirant vers lui pour le faire courir aussi rapidement qu’il pouvait. Qu’est ce que c’était que cette merde. Qu’est ce qui se passait dans cet endroit ? Est ce que c’était là, la fameuse arnaque qu’il pressentait ? Ils auraient vraiment du le mettre en petites lignes en dessous, de prévoir un forfait obsèque … Pourtant tout s’était bien déroulé. L’après midi c’était vraiment déroulé selon son plan, sans même qu’il n’ait à forcé. Ils étaient sorti en mer, Alejandro ayant loué un hors bord, s’éclatant à aller à toute vitesse à quelques kilomètres de la côte. Après être rentrés, ils étaient allés au restaurant. Alejandro avait insisté parce qu’il avait entendu Rémi marmonner qu’il ferait les courses et qu’il cuisinerait dans la cuisine de leur suite. Il en était hors de question. Il était là pour se faire traiter comme un roi, et un roi ne cuisine pas. Finalement le restaurant de spécialité haïtienne était très bien, ils s’étaient tous les deux régalés. Alejandro avait aussi insisté pour le lui payer, c’était compris dans le voyage comme il le lui avait dit pour rigoler. Puis, il avait prit la direction du fameux bar à cocktail, le Déhala, et ils avaient retrouvés les autres membres de Storybrook. Queenie était silencieuse, mélancolique, malgré les piques que Gabrielle lui faisait sans arrêt. Finalement elle s’était arrêtée quand Sloan lui avait offert un verre et son attention avait directement été capté, au grand dam d’Helios, qui avait pris le partie de discuter avec Théo’, sans doute de l’armée. Très sociable, Alejandro avait discuté avec tout le monde, appréciant le fait qu’il y avait des anciens lions. Le petit Samuel était marrant, surtout au fur et à mesure que l’alcool coulait à flot, et il essaya de lui donner quelques conseils en séduction, vu que visiblement, il avait fortement envie de mettre la belle Even dans son lit. Il trouva plusieurs points d’accroches avec Krystal, une lionne au tempérament explosif, que Théo’ connaissait aussi, ce qui l’étonna en vérité. Puis il fit la connaissance de Bethany, qui discutait avec Queenie, en langage des signes. Il ne connaissait pas beaucoup de choses là dedans, juste quelques rudiments, de quoi se présenter. Et c’est là qu’ils se rendirent compte qu’ils avaient quelques relations en commun, comme Claude, ou encore Aguistin. En parlant de l’ancien corbeau, Dewenty se joignit à la conversation, tout comme la soeur du concerné, qui arriva enfin, accompagné de Kot. Par une sorte d’ancien réflexe, Alejandro se rapprocha de Rémi. Pas qu’il n’avait pas confiance à Kot, mais c’était … animal, instinctif. Or cela ne l’empêcha pas de discuter avec l’ancien chat, avant que ce dernier ne disparaisse on ne sait où. La soirée avait ainsi continué, tard dans la nuit, de discussions en discussions, de rires, de blagues, de tout et de n’importe quoi. C’était vraiment une très bonne soirée, qui ne faisait que commencer vu qu’elle se termina dans sa suite. Si Samuel n’avait peut être pas conclu, ce n’était vraiment pas son cas. Comme dirait une célèbre chanteuse, les draps s’en souviennent encore.

Pour une fois, Alejandro était resté. Il n’allait pas partir ailleurs où inventer une excuse vu qu’il n’y en avait pas. Ils étaient descendu dans le restaurant de l’hotel pour aller prendre le petit déjeuner, et quel petit déjeuner ! Tout était en buffet avec des quantités astronomiques, dans un cadre magnifique. Le soleil était déjà haut dans le ciel et Alejandro avait l’impression de se retrouver dans son pays natal. Rien de mieux pour le mettre encore plus de bonne humeur. Mais tout avait basculé sur le marché. Pour faire plaisir à Rémi qui voulait découvrir les saveurs locales, ils se baladaient tranquillement quand tout à coup, une chose avait foncé sur la foule. Foule qui avait paniqué bien entendu. C’était là, qu’Alejandro avait attrapé Rémi pour fuir. Hors de question de jouer aux héros. Il suivait malgré tous les informations du monde, lisant de temps en temps les dêpeches pour se tenir au courant. Des attentats dans des marchés étaient monnaies courantes dans les pays du moyen orient. Certes, ce n’était pas là qu’ils étaient mais quand même. Sauf que ce n’était ni une bombe, ni un kamikaze, mais quelque chose de tellement étrange qu’il s’était stoppé à un moment donné. Des gens qui mangeaient d’autres gens. Mais c’était quoi ça ??? Quand il remarqua que l’une des choses … arrachait le bras d’une pauvre femme, il serra fermement le poignet de Rémi et reprit sa course pour aller en direction de l’hôtel. Bifurquant dans la rue du bar, il savait que par là, l’accès était plus court. La rue était vite et il en profita pour lâcher Rémi et voir comment il allait. Question qu’il ne lui posa pas bien entendu, il n’était quand même pas abruti.

“C’est rien … c’est .. sans doute des échappés de l’asile … J’avais lu un truc à ce sujet …”

Il essayait de le rassurer, lui faisant un grand sourire, tout en reprenant un style de marche assez lent. Mais c’est alors que la plaque d’égout devant eux sauta dans les airs, dans un jeyser d’immondes, deux énormes choses dégueulasses en sortirent. Alejandro cligna plusieurs fois des yeux, se pinçant même pour voir s’il ne rêva pas. Il en avait vu des choses dans sa vie, de chat et d’humains. Mais ça …

“Ok … je pense que ce sont plus des échappés du cimetière d’a coté … où plutôt des repêchés vu leurs gueules”

Commençant à reculer, il fronça les sourcils en entendant une sorte de gargouillement. Il pressenti la chose et sauta sur Rémi pour le pousser au loin au moment où l’un des deux gros zombies cracha une sorte de jet d’acide. La douleur fut tellement vive que les larmes lui montèrent directement aux yeux alors qu’il feulait de souffrance et de rage. Tournant la tête, il remarqua que son pantalon de toile n’existait plus au niveau de sa cheville, tout comme sa peau, totalement brûlé par l’acide. Génial … il ne manquait plus que ça … des zombies ayant des pouvoirs. Sans se soucier de la douleur qu’il pouvait ressentir, il se releva, aida Rémi en le bougeant sans douceur et quittèrent l’endroit, en espérant que les zombies y restent. Non, c’était trop demandé visiblement, les deux les avaient pris en chasse et les poursuivaient. Heureusement, ils étaient lent, normal vu la grosseur de leur bide. Même avec sa blessure à la cheville, Alejandro allait plus vite. Un peu désorienté, ils arrivèrent finalement devant le petit stade qu’il y avait, la direction totalement opposée de ce qui était prévu. Rapidement, il remarqua le petit hangar, là ou devait être stocké toutes les choses pour faire du sport.

“Il faut qu’on trouve des armes ! Et vite ! Mes pouvoirs ont l’air de déconner ici …”

Bon, il aurait préféré tomber sur une armurerie, mais le temps pressait vu que les deux zombies étaient toujours là. Essayant de faire apparaître ses griffes, il feula à nouveau de contrariété. Elles ne voulaient pas apparaître … qu’est ce que c’était encore que ce bordel.

“Ils attaquent”

Cette fois, ils purent éviter ensemble les projections de bile acide, et Alejandro l’utilisa à son avantage.

“Merci les gars !”

Donnant un grand coup de pied dans la porte qui avait été touché, cette dernière céda sous le poids et ils s’y précipitèrent dedans. Directement, il fut à l'affût de quelques choses qui pourraient servir, et c’est là, qu’il trouva l’équipement de base ball. Jetant sur Rémi le gros casque, il se prit la batte de base ball. Des cris à glacer le sang se firent entendre. Les zombies les avaient suivit, et le hangar n’était pas immense.

“Reste derrière moi et ne tente rien … évite seulement les jets d’acides !”

Se mettant devant Rémi, la batte bien en main, il prit une grande inspiration. Allez, il fallait se dire que c’était comme des géants, ou comme Jack et Gill. D’ailleurs, ils ressemblaient beaucoup aux deux criminels qu’il avait combattu par le passé. Il avait manoeuvré une oie tueuse géante, il allait bien arriver à se sortir de ce mauvais pas. Quand le premier zombie arriva, Alejandro courra vers lui, et lui enfonça la batte dans son ventre. Il avait repéré une excroissance rouge, et il s’était dit que c’était sans doute son point faible. Il avait raison. Le bruit était dégueulasse et il ravala la bile qu’il avait dans la bouche quand l’odeur se fit sentir mais il éclata la chose. Il se décala avec agilité avant de sauter sur le mur, de prendre appui sur le zombie qui s’effondrait pour sauter sur le deuxième qui arrivait. Il ne put qu’éviter à moitié le jet d’acide, se le prenant cette fois sur le bras. Il grimaça de douleurs mais réussit à attirer là ou il voulait. Sur lui. Et il commença à frapper de toutes ses forces. À cheval sur sa nuque, Alejandro tabassa la tête du zombie qui finit enfin par rendre vraiment son dernier soupir, non sans l’envoyer cogner contre le mur quand il s’effondra. Le silence revint très rapidement dans l’endroit, et l’on entendait seulement les respirations rapides de Rémi et Alejandro. Ce dernier se releva en titubant, se massant la tête. Il allait avoir une grosse bosse … mais ce n’était rien comparé à son bras gauche et sa cheville gauche. Au moins, tout était du même coté. Il se précipita vers Rémi pour éviter qu’il ne tombe sur les cadavres purulents des zombies.

“Allez on se casse de là.”

Pas le temps pour le repos, l’endroit n’était pas sur. Sans perdre de temps, et en se faisant très discret, ils purent rejoindre le fameux hôtel. Sur la route, des incendies s’étaient déclarés, des voitures abandonnés. On entendait des hurlements digne d’Halloween Town et les pavés étaient recouverts de sang. Quand est ce qu’ils avaient basculé dans l’horreur ? L'hôtel était désert … les vitres étaient déja brisés, et le personnel n’était plus présent. Faisant un tour vite fait, il souffla en se rendant compte qu’il était vraiment vide. Pas de zombies à l’horizon, et personnes non plus.

“Bon, on va attendre un peu ici, essayer de trouver des choses qui pourraient nous servir. Avec un peu de chances, les autres vont penser aussi revenir à l'hôtel pour prendre des affaires ou quoi. C’est le seul lieu que l’on connaisse tous ensemble.”

Il n’attendrait pas longtemps non plus. Certes, la vie de ses amis étaient importantes, mais dès qu’il pourrait fuir de cet endroit, il le ferait. Ce n’était pas un attentat … oh non … c’était quelque chose de plus terrible, quelque chose sur laquelle il n’avait pas la main. Est ce qu’il était effrayé par ce qu’il avait vu ? Oui. Mais il n’allait pas le montrer, parce que c’était comme ça. Parce qu’il ne pouvait pas laisser tomber Rémi, surtout lui en vérité.

“Normalement ils ont toujours une trousse de premier secours à l'accueil … que je me désinfecte … j’aimerai éviter de me transformer en ces trucs … le monde ne s’en remettrait pas !”

Un peu d’humour ne faisait pas de mal. Il ricana tout en se dirigeant derrière la banque d'accueil, à la recherche de produits et de bandages pour ne pas laisser sa peau à vif avant de se retourner en pointant sa batte de base bal quand il entraperçut des silhouettes devant les grandes portes du hall.



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Vie: -20% : 80%
Equipements: Batte de base ball ; trousse de secours à moitié utilisée ;


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