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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Paname upside down ft. Blanche

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Wilhelmina Klein
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Wilhelmina Klein

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________________________________________ Sam 21 Mar - 21:07

Paname upside down
Willie & Blanche

Voilà de cela quelques semaines maintenant, Wilhelmina avait reçu une invitation à Paris, envoyée par elle ne savait trop quelle entreprise. Apparemment, elle avait remporté le grand prix d'un concours sur Instagram, rien d'étonnant quand on sait que c'était le seul usage qu'elle faisait des réseaux sociaux (ajouté à celui de pister toute personne qui aiguisait sa curiosité). Elle s'était donc empressée de faire ses valises, en sachant que son patron ne la blâmerait pas pour ces quelques jours d'absence. D'ailleurs, elle avait déjà prévu de lui faire livrer du chocolat sur son bureau chaque jour pour éviter de perdre son job, tout bon employé savait comment acheter son supérieur. Willie avait donc emporté avec elle quelques tenues chaudes, persuadée que l'hiver européen était très rude, et toute une panoplie de gants et de couvre-chefs qui sauraient la préserver du rhume.

Willie s'était posé beaucoup de questions à propos de ce voyage, d'abord étonnée qu'une seule place soit offerte. Habituellement, ce genre de concours vous alpaguaient avec des slogans du genre "profitez du raffinement parisien en compagnie de votre âme sœur" ou "délectez-vous de nos meilleurs vins en duo". Après quelques recherches à propos de l'organisme qui lui avait offert cette escapade française, Willie avait découvert qu'ils prônaient l'estime de soi et les achèvements personnels. Tout tournait autour de la pureté de l'âme, "chassez les fantômes qui vous hantent" annonçait le livret qu'on lui avait envoyé. Elle esquissa un dernier sourire amusé en relisant cette phrase, enfin prête à s'envoler pour d'autres horizons. Une échappée dont elle avait bien besoin ces temps-ci. Son père passait le plus clair de son temps à l'observer du coin de l'oeil, s'étonnant chaque matin de la pâleur de sa peau et suppliant sa fille de reprendre la danse. Willie l'avait même déjà surpris en train de la toucher du bout des doigts, soutenant que les fantômes étaient intangibles. Il avait fait beaucoup de recherches, et aucune n'avait réussit à le convaincre qu'elle était bel et bien morte. Parfois, Willie ressentait beaucoup de peine pour lui, en venant même à se demander comment il avait pu survivre dans le monde des contes jusqu'à ce que la malédiction le frappe. Puis elle avait finit par supposer qu'il s'était nourrit de ses désirs de vengeance, après tout, Jonatan était responsable de la mort de ses deux enfants. Il n'avait même pas pu avoir la satisfaction de se débarrasser du lui en personne, puisque dans les deux mondes les danseuses nocturnes s'étaient chargées de son cas avant. Même si Willie savait qu'il se ferait un sang d'encre durant son absence, elle devait partir.

Même si elle l'avait souhaité de tout son être, Willie n'aurait pas pu traverser l'Atlantique en volant, elle ne savait d'ailleurs pas si elle en serait capable un jour. De ce qu'elle avait entendu des fantômes, ils avaient la capacité de voler. Mais elle, n'était déjà pas capable de léviter, alors toucher les nuages ? Même l'optimiste qu'elle était n'osait pas y songer. Alors, comme les êtres humains lambda, elle s'était rendue à l'aéroport le plus proche. Ses nombreux bagages lui cognaient dans les genoux et n'avait de cesse de l'encombrer, alors qu'elle était déjà très en retard. Willie était une jeune femme très organisée, tellement qu'elle aurait pu en faire son métier, mais un rien la faisait oublier le programme serré qu'elle s'était fixé. Il suffisait qu'un jour de pluie ait attiré des escargots sur la route, pour qu'elle se donne la mission de tous les mettre en sûreté afin qu'aucun passant discret ne puisse leur faire du mal. Heureusement, sa bonté d'âme et ses grands sourires étaient suffisants pour qu'on lui pardonne son manque de ponctualité. Comme ce fut le cas de l'hôtesse qui l'accueillit avec un grand sourire. Ils l'avaient attendue ? Voilà qui était très aimable de leur part, ce voyage s'annonçait grandiose !

Willie avait dormi durant tout le trajet, et c'est donc prête à savourer tous les délices de la ville de l'amour qu'elle posa le pied à Paris. Elle avait entendu parler de cette ville si souvent sans jamais s'y être rendue: la majestueuse Tour Eiffel, le pont des arts et ses couples amoureux, la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris et ses secret... Tant de choses à découvrir qui viendraient alimenter le savoir empirique de la belle. Elle sautillait sur place, incapable de calmer l'excitation qu'elle ressentait à l'idée de pouvoir enfin contempler toutes ces merveilles autrement qu'à travers un écran. Un bus l'avait déposée devant le superbe hôtel dans lequel elle allait loger: jacuzzi, hammam et massages en fin de journée, tout avait été concocté pour que Willie puisse être la plus détendue possible, pour que l'harmonie entre son corps et son esprit soit faite. Elle découvrit la chambre -si l'on pouvait encore appeler ça une chambre- les yeux brillants, s'émerveillant un peu plus à chaque fois qu'elle entrait dans une nouvelle pièce. La première chose à laquelle elle pensa fut de prendre un bain, moussant au possible et agrémenté de multiples huiles essentielles qui l’apaiseraient pour le reste du voyage. Une fois installée dans les eaux calmes, elle put s'intéresser plus longuement au déroulement de sa journée. Il devait être aux alentours de 17h et sa première visite serait celle des catacombes, à 19h30. Le programme indiquait que cette découverte lui permettrait de "regarder le passé dans les yeux afin de pouvoir s'en détacher et trouver la lumière". Elle haussa les épaules, leurs tournures de phrase l'amusait plus qu'elle ne les prenait au sérieux. Elle attrapa le combiné téléphonique pour contacter le room service, toutes ces heures de vol lui avaient ouvert l'appétit et un bon repas ne lui ferait pas de mal.

Maintenant qu'elle avait pu troquer sa tenue de voyage contre un ensemble bien plus adaptée à la vie parisienne, Willie était enfin prête à partir. Elle arriva devant l'entrée à 19h34, où elle eut le malheur de constater que le groupe qu'elle devait rejoindre était déjà rentré. Rien ni personne ne gardait l'entrée à l'exception d'une gravure qui annonçait en lettres capitales: « ARRÊTE ! C'EST ICI L'EMPIRE DE LA MORT. »

« Oh vous en faites pas, je la connais plutôt bien. »

Elle rit à sa propre blague, avant de s'engouffrer dans la gueule des catacombes de Paris.



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-Willie, viens on va tuer des gens !
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________________________________________ Dim 22 Mar - 23:59

  
Paname upside down

Paris. Je crois que je n'avais pas mis les pieds à Paris depuis les années 1889, quand je m'y étais rendu pour voir de mes propres yeux l'exposition universelle ainsi que l'inauguration de la Tour Eiffel. Et dire qu'à l'époque tout le monde trouvait cet édifice affreux. Comme les choses avaient changées. Je n'avais pas réellement voulu y remettre les pieds ensuite. Mais, j'étais ravie de retrouver cette ville. J'étais impatiente de voir ce qu'elle était devenue, du moins autrement que par les photos disponibles sur internet. Bien que cette fois, j'étais loin d'y aller seulement pour me promener et observer ces humains idiots. C'était un voyage d'affaires. J'avais été employé par un homme mystérieux, qui avait souhaité gardé l'anonymat - ce qui était très courant quand on engageait des personnes comme moi. - Il m'avait donné toutes les informations sur la cible, apparemment c'était juste un mec bizarre qui s'amusait à profaner les cadavres gisant dans les catacombes de Paris. Personnellement, je prendrais bien quelques notes sur ses méthodes avant de le tuer, mais ça ne plairait pas à mon boss. Comme pour toutes mes primes, j'avais demandé une avance : ma réputation était telle que je pouvais très bien me le permettre. De toute façon, j'étais déjà ridiculement riche, alors je n'en avais pas spécialement besoin.

Pour m'y rendre, j'aurais pu planer au dessus de l'océan afin d'éviter de prendre l'avion mais cela aurait prit bien trop de temps. Les fantômes n'étaient pas connus pour planer très rapidement. Je pris donc l'avion, comme tout être humain lambda. De plus, je n'étais pas supposé utiliser mes pouvoirs en dehors de Storybrooke, pour éviter que les humains se rendent compte que la magie existait. Il fallait avouer que je transgressais très souvent cette règle, mais quand j'étais certaine que personne ne me verrait. Et si par malheur, quelqu'un me voyait, je lui coupais la langue afin qu'il ne raconte cela à personne et lui crevait les yeux pour lui éviter de voir des choses qu'il ne le regarde pas. C'était ça ou la mort. La dernière option était peut-être plus rapide et finalement moins douloureuse sur le long terme, mais aussi beaucoup moins amusante. Fort heureusement, mon client avait pu réserver mon vol en business, me permettant d'éviter de croiser la route de tous les roturiers qui voyageaient en en classe économique. Je n'avais pas encore réservé mon voyage du retour, m'étant dit que je pourrais rester quelques jours de plus après avoir réussi ma mission. Le voyage passa assez rapidement. Quand on avait vécu durant des siècles, quelques heures de voyage ne semblaient pas si longues.

Une fois arrivée, je pris mes bagages et me rendit à l'hôtel payé par mon employeur. Je fus surprise quand je me rendis compte qu'il s'agissait d'un hôtel luxueux et que ma chambre était en réalité une suite. Je ne me plaignais pas : j'avais toujours vécu dans des châteaux ou des manoirs toute ma vie et j'avais la sainte horreur des endroits petits et confinés. Mais, habituellement, mes clients étaient loin d'être aussi généreux, m'offrant une nuit dans un vieil hôtel miteux, quelque chose bien éloigné de mon rang social. Je vis qu'il était encore tôt. Certes, je n'avais pas rendez-vous mais je préférais accomplir mes méfaits de nuit. C'est plus sombre, plus discret et aussi plus glauque. Mes victimes devaient avoir peur. Après tout, j'en avais aussi besoin. J'avais besoin de leur sang et de leur peur. Sans cela, je retrouvais ma silhouette fantomatique, ne pouvant plus me contrôler. Heureusement, j'avais pris mes précautions, puisque j'avais fauché la vie d'un pauvre petit humain la veille. Il me restait donc du temps à tuer.

Peu importe où j'allais, je m'habillais toujours comme si je me rendais à un grand événement. Je ne portais qu'à de rares occasions un pantalon, ou pire un jogging. Et aujourd'hui, était l'une de ces rares occasions. J'avais opté pour le confortable. Mais, c'était pour moi inconcevable de sortir dans Paris dans un tel accoutrement. J'ai donc troqué le pantalon pour une combinaison bordeaux ample à dos nu ainsi que des chaussures à talons qui allaient avec. Il faisait encore froid à cette saison, mais étant déjà morte, je ne ressentais plus ni le chaud ni le froid. Ce n'était peut-être pas votre premier choix pour aller tuer quelqu'un, me direz vous mais j'étais parfaitement confortable dans cette tenue. De plus, si je tuais quelqu'un en jogging ou avec une cagoule, était-ce vraiment moi qui lui assénerait le coup fatal, ou ma faute de goût ? On était jamais trop prudente. Je pris aussi une veste pour compléter la tenue, et pour y cacher mon poignard et mon téléphone à l'intérieur. Après avoir hésité pendant de longues minutes devant mes habits, il était enfin le temps de partir. La nuit tombait encore tôt pour le moment. Je me rendis aux catacombes.

Sur le chemin, je pus faire la rencontre du charme parisien : les idiots qui sifflaient toutes les belles femmes qui passaient devant eux. Un véritable délice. Mais, cela tombait bien, j'avais fortement envie d'un échauffement. Suite au sifflement, je tournais la tête rapidement vers l'origine du bruit. Deux hommes, sûrement la vingtaine comme moi, habillés comme des sacs, et qui avaient l'air peu propre. L'un avait une tonne de gel - bien que ça pouvait être seulement du gras - et l'autre était en claquettes chaussettes. Tout ça avec un survêtement qui devaient porter tous les jours sans jamais le laver. Enfin, des vrais princes charmants. Les hommes me dégoutaient déjà suffisamment, ce n'était pas pour qu'on m'inflige cela en plus. Beaucoup de femmes se défendaient avec un spray au poivre ou ignoraient tout simplement les remarques que l'on pouvait leur faire. Mais, ce n'était pas mon style. Je me suis approché doucement d'eux, un grand sourire à leur attention, recoiffant mes cheveux, comme si leur sifflement m'avait totalement fait succombé.

-Salut beau gosse, tu veux mon numéro ?

Surpris de ma réaction, prouvant alors que sa technique était loin de marcher, il me fixa pendant quelques secondes, les yeux écarquillés. C'est un coup d'épaule de son compagnon qui le réveilla de sa torpeur. Il me fit signe de lui passer mon téléphone pour qu'il inscrive le sien. Pendant qu'il était occupé avec son copain à fouiller mon téléphone, je pris mon poignard, caché soigneusement dans ma veste et le planta dans les parties intimes de l'homme après avoir vérifié que personne d'autre était dans la rue, du moins pas assez près pour voir la scène, puis le retira d'un coup sec. Il cria, comme une pauvre fille apeurée alors que son ami criait à l'aide. Cela devrait calmer ses ardeurs. Il lâcha mon téléphone au sol et se mit à courir avec son ami, qui l'aidait du mieux qu'il pouvait à tenir debout. Une fois partis, je me suis rendu invisible, pour éviter que qui que ce soit leur vienne en aide et tente de me retrouver. Avec tout ce temps perdu à m'amuser, il était enfin temps de me rendre aux catacombes.

Une fois arrivée à l'entrée, beaucoup de souvenirs me revinrent. Je savais que je m'y étais déjà rendu, il y a longtemps dans le passé. J'avais été accompagnée de ma meilleure amie : Wilhemina. Bien que le début de notre amitié n'annonçait pas une entente certaine, je suis mettre de côté mes envies meurtrières et m'intéresser à elle. Il fallait avouer que le fait qu'elle n'eut jamais peur de moi quand elle était encore humaine m'avait toujours étonné et intrigué. Elle m'avait toujours soutenue et inversement et je savais que c'était l'une des seule personne sur laquelle je pouvais compter. Du moins, c'était le cas avant. La malédiction nous a séparé. Enfin, nous nous étions retrouvés, ça c'était sûr. Mais, les souvenirs de la malédiction avaient fait que l'homme que j'avais épousé était le frère de Willie. Malheureusement, celui-ci avait été empoisonné par mes chers parents et, afin de lui éviter de souffrir avant que le poison ne fasse effet, j'avais préféré mettre fin à ses jours, lui accordant une mort rapide et la moins douloureuse possible. Or, Willie devait encore croire que j'avais tué. On pouvait donc dire que notre relation avait vu des meilleurs jours. Nous nous étions toujours pas reparlés depuis que la malédiction était brisée. C'était quelque chose de difficile à avouer pour moi, mais, elle me manquait. Mais, je n'avais pas à m'excuser : après tout, je n'avais pas réellement tué son frère.

C'est dans ses pensées que j'étais rentrée dans les catacombes. Il n'y avait pas grand monde, ce qui me semblait normal à cette heure. Il fallait maintenant que je trouve ma cible. Certes, mon client m'avait fourni de nombreuses informations sur la cible, en particulier une photo de lui, mais les catacombes était un endroit particulièrement grand et je n'étais pas certaine qu'il vienne toutes les nuits. Je me dis que je n'avais pas beaucoup de temps à perdre dans la partie ouverte au public : s'il se rendait ici, il se serait déjà fait arrêté depuis longtemps. Alors que j'étais en train de marcher tranquillement, une silhouette se dressa devant moi. Par réflexe, je pris ma forme invisible, évitant ainsi de me faire repérer. Mais, la personne qui se tenait là ne ressemblait rien à un garde de nuit et encore moins à un homme qui s'amusait à profaner les tombes des morts. En réalité, je connaissais cette silhouette. Je me déplaçais jusqu'à elle en flottant, toujours invisible. Elle ne pouvait pas me voir, mais je savais qu'elle pouvait sentir mon souffle glacial autour d'elle. Je me mis face à elle, à quelques centimètres de son visage et réapparut subitement.

-Tu n'as rien à faire ici.

Et c'est alors que j'entendis un énorme bruit derrière moi.

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________________________________________ Lun 23 Mar - 14:49

Paname upside down
Willie & Blanche

L'appétit de Willie pour les lieux glauques était à cet instant pleinement satisfait. Une idée lui traversa quand même l'esprit, s'il lui arrivait quelque chose, à 30 mètres en-dessous du sol, personne ne l'entendrait crier. Mais balayant cette idée d'un haussement d'épaule, elle commença à s'enfoncer dans ce cimetière sous-terrain. Elle n'était pas encore arrivée devant les centaines de milliers de crânes qui jonchaient les murs qu'elle eut une sensation très étrange, mais surtout familière. Rien n'était aussi froid que la mort elle-même, il ne fallut donc pas longtemps à Willie pour se souvenir d'où elle avait déjà ressenti cela. Blanche était là, et la morsure glacée sur sa peau se faisant de plus en plus insistante, indiquait qu'elle se rapprochait.

Blanche était une garce. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, c'était aussi la meilleure amie de Willie. Enfin, la relation qu'elles avaient toujours entretenue s'apparentait d'avantage à celle de deux sœurs, même si leurs naissances étaient espacées d'au moins quatre siècle. Quoiqu'il en soit, cela plaisait à la cadette de faire semblant qu'elles l'étaient vraiment, elle qui avait toujours rêvé de ne pas être la seule femme de sa famille. Après tout, elles avaient partagé des décennies, plus de temps qu'aucunes sœurs lambdas n'auraient pu passer ensemble. Et pour cause, elles étaient des fantômes. L'une parcourant le monde depuis le Moyen-Âge sous le nom très célèbre de Dame Blanche, et l'autre morte dans les années 1880, d'un chagrin d'amour qui l'avait fatalement conduite à errer en tant que danseuse nocturne. La vie n'avait pas été très douce avec les jeunes femmes, et la mort non plus à vrai dire. Dès sa rencontre avec Blanche, Wilhelmina s'était donnée pour mission de préserver à tout prix l'âme de cette dernière. Et la tâche était loin d'être aisée, sachant qu'elle passait son temps à assassiner des innocents. Elles étaient peut-être passées de l'autre côté du voile qui séparait les vivants des morts, mais leur sort n'était pas encore scellé. D'autant plus avec cette malédiction qui les avait comme ramenées à la vie. Willie s'évertuait donc à diriger Blanche vers des personnes coupables: grands meurtriers, kidnappeurs d'enfants, et j'en passe. Malheureusement, voilà maintenant plus de six années que leurs chemins s'étaient séparés, six années durant lesquelles l'ainée avait dû s'en prendre à la moindre personne qui passait sous ses mains expertes, innocents ou pas. Willie n'osait pas imaginer le nombre de petites vies rangées qu'elle avait dû détruire. Elle aurait voulu se persuader que ce n'était plus son problème à présent, mais elle avait toujours su qu'un jour où l'autre elles se retrouveraient. Leurs destins étaient liés et emmêlés d'une telle manière que personne ne saurait jamais les dénouer. Pas même elles.

Pourtant, la situation était d'une atroce complexité. Pendant des années, Willie avait accusé Blanche d'avoir tué son frère, découvrant finalement avec la fin de la malédiction qu'elle n'y était pour rien. Mais cette idée avait été encrée dans l'esprit de Willie tellement longtemps et avec une telle conviction, qu'il lui était presque impossible de l'en sortir. Et puis, ce temps passé loin de Blanche n'avait pas été de tout repos pour la cadette, elle avait dû jongler avec tout un tas de nouvelles responsabilités et de nouveaux obstacles, finalement, elle n'avait pas vraiment pensé aux potentielles excuses que sa soeur n'était jamais venue lui faire. Alors que leurs souvenirs communs refaisaient surface dans l'esprit de Willie, le visage de Blanche lui apparut d'un coup. Elle ne sursauta pas, habituée depuis longtemps à cette présence fantomatique. Et alors qu'elle allait répondre à sa remarque, un son métallique attira leur attention. La grille, qui marquait l'entrée des catacombes et retenait probablement toutes les âmes qui tentaient de s'en échapper durant la nuit, venait de se refermer. Cette fois-ci, Willie était surprise. Elle se rua vers la porte de leur nouvelle prison qu'elle essaya d'ouvrir à maintes reprises. Être pris au piège était un véritable comble pour des fantômes, qui étaient censés pouvoir naviguer à leur guise parmi leurs homologues vivants. Elle inspira un grand bol d'air, souillé par tous les morts qui les entoureraient bientôt, et pivota vers Blanche.

« Toi et moi savons très bien que toute cette petite mascarade est de ta faute, alors qu'est ce que tu as fait cette fois ? Tu as assassiné le maire de Paris ? Sa femme ? Et n'essaye pas de me faire croire que tu étais là pour l'amour du passé ou de la culture, j'ai beau n'être qu'un fantôme d'à peine un siècle, on ne me la fait pas ! »

Elle s'était rapprochée de Blanche, pointant un doigt devant elle tandis qu'elle lui faisait des reproches, avant de croiser ses bras sur sa poitrine. Willie avait toujours été très douée en matière de doléances, la plupart du temps les accusés repartaient la queue entre les pattes, mais elle savait que ça ne serait pas le cas de Blanche. De toute façon, elle avait besoin de se défouler un peu, cette situation avait le don de l'angoisser.

« Je n'ai rien fait, du moins pas pour le moment... De toute façon cela ne te regarde en rien ! »

A ces mots, elle se retourna avant de se diriger d'un pas altier vers la grille qui venait de se refermer. Elle s'y heurta de plein fouet, et Willie ne put s'empêcher d'étouffer un petit rire, avant de réaliser la gravité de la situation. Blanche était une femme intelligente, elle n'aurait pas volontairement oublié de prendre son apparence spectrale avant de traverser de la matière. Ce qui signifiait qu'elle ne le pouvait pas...

« J'ignore qui nous a enfermées ici, mais une chose est sûre: il a été informé que nous n'étions pas humaines... elle se tourna vers l'entrée du labyrinthe de crânes et d'ossements et annonça: Je crois qu'une seule option s'offre à nous, il faut s'enfoncer dans les catacombes. »

Comme pour souligner ses propos, elle s'engouffra dans le noir où dormaient les squelettes de milliers de parisiens, tandis que Blanche lui emboitait le pas. Et alors qu'elle cherchait quelque chose à dire, voulant briser le silence pesant qui régnait entre les deux fantômes, une voix résonna dans les catacombes:

« Vous êtes exactement là où vous devriez être: dans un cimetière. »

Une fois la surprise passée, Willie échangea un regard avec Blanche. On les avait fait venir ici car elles étaient des fantômes, et à en croire les dires de la personne qui avait parlé, on ne leur voulait pas que du bien.




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________________________________________ Sam 28 Mar - 12:11

Paname upside down

Suite aux reproches de Willie, j'avais seulement répondu qu'elle n'avait pas à s'occuper de ça. Elle pensait déjà que j'avais tué quelqu'un à Paris ! Ce n'était pas le cas. Pas encore du moins. Mais, il était vrai que j'étais venu jusqu'ici pour commettre un meurtre, et non pas pour l'amour de la culture, comme elle l'avait si bien dit. Un bruit métallique nous interrompit. La grille de l'entrée des catacombes s'était refermé, empêchant ainsi les humains basiques de sortir. Heureusement, c'était loin d'être mon cas, puisque je pouvais traverser n'importe quelle surface, du moment où je prenais ma forme fantomatique. C'est ce que je fis, fonçant en plein dans la grille qui me séparait du monde extérieur. Je me la pris de plein fouet. Je ne comprenais pas... J'essayais plusieurs fois de reprendre ma forme fantômatique, en vain, et c'était la même chose pour devenir invisible. J'étais devenue ce que je redoutais le plus : une simple humaine. Quelle honte. J'avais entendu la jeune danseuse nocturne étouffer un rire dans mon dos, ce à quoi je me suis retournée, lui lançant un regard noir. Mais elle comprit rapidement : je ne pouvais pas m'échapper. Moi qui avait réussi à m'échapper de toutes les situations, c'était des catacombes qui auraient raison de moi ? Quelle ironie... Un mort-vivant qui mourrait ici.

Willie prit la parole à nouveau, disant que on nous avait enfermés ici, nous coupant aussi nos pouvoirs. Il fallait qu'on s'enfonce dans les catacombes. Bien que cela ne me plaisait guère, elle avait raison. Je commençais à croire que la mission que l'on m'avait donné n'en était pas réellement une, mais plutôt un piège. Je m'attendais à voir sortir le shériff ou la procureure d'une minute à l'autre, prêts à me menotter et m'emmener en prison pour tous les crimes que j'avais commis. Mais il n'en fut rien. La seule autre possibilité était que l'homme que j'étais venu tuer avait été informé de ma venue et avait réussi à, chose rare voir impossible, me doubler. Willie s'engouffra alors dans les catacombes alors que je la suivais. Pourquoi était-elle ici ? La coïncidence était trop grande. J'étais à deux doigts de lui demander quand une voix résonna dans les catacombes. Une menace ? Nous étions toutes les deux des fantômes. On était ici, toutes les deux, pour une raison. Celle-ci étant probablement de nous tuer. Le pauvre ne savait pas encore à qui il avait affaire. J'ai échangé un regard avec mon amie. Je n'étais pas effrayée, loin de là. J'étais plutôt excitée, à l'idée qu'enfin quelqu'un allait me poser un challenge digne de ce nom. Cela faisait des années que je n'avais pas été aussi stimulée.

-On ne peut pas s'échapper. Il faut qu'on trouve d'où provient la voix et qu'on lui plante cela dans le cœur. Il va rapidement comprendre qu'il ne faut pas jouer avec des fantômes.

J'avais dit cela en jouant avec mon poignard, toujours dans ma main. J'étais peut-être déchue de mes pouvoirs, mais j'étais toujours armée, et prête à faire saigner cet idiot. Une goutte de sang tomba sur le sol. Pas inquiétée plus que ça, pensant que la goutte provenait de mon poignard, encore taché par le sang du dragueur de rue. C'est alors que je vis Willie lever la tête, regardant le plafond. Le sang ne venait pas du poignard. J'ai levé la tête à mon tour, voyant un cadavre attaché au plafond. Intéressant comme technique, et assez effrayante. Je pris quelques notes mentales avant de continuer à avancer, pas plus intéressé que ça par la personne morte. Pensait-il réellement faire peur à des fantômes de cette façon ? C'était peine perdue. Heureusement, je connaissais les catacombes comme ma poche. Ce jeu de piste allait être aussi facile que de kidnapper un bébé. Réfléchissant quelques secondes à l'endroit où nous devions nous rendre, je me tournais alors vers ma partenaire.

-Chercher dans la partie ouverte au public ne servira à rien, l'homme aurait été trouvé depuis longtemps s'il se trouvait là-bas. Il faut qu'on aille là où c'est réellement intéressant.

Sur ces mots, je me suis dirigée vers la partie fermée, sautant par dessus la barrière (puisqu'il m'était impossible de passer à travers). Il ne fallut pas attendre longtemps avant que l'on se retrouve dans une salle. Celle-ci était énorme, éclairée par de nombreuses bougies, ce qui attira immédiatement mon attention. Quelqu'un, si ce n'est pas plusieurs personnes, vivaient ici. Les bougies seraient consumés depuis longtemps si ce n'était pas le cas. Encore plus excitée, je marchais dans la salle, regardant tout ce qu'il y avait autour de nous à la recherche d'un quelconque indice. En baissant les yeux, j'aperçus de la craie blanche tracée au sol. Intriguée, je fis quelques pas en arrière, me permettant de découvrir un pentagramme. Des satanistes ? Encore plus intéressant. Je pourrais peut-être les recruter pour ma propre secte, s'ils le souhaitaient. Même s'ils ne souhaitaient pas d'ailleurs... j'étais impatiente de rencontrer tout ce petit monde !


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________________________________________ Mer 1 Avr - 21:50

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Willie & Blanche

Willie en venait à regretter le bain dans lequel elle barbotait quelques heures plus tôt, ignorant encore que sa vie serait mise en danger dans la soirée qui suivrait. Le programme lui avait promis un repos de qualité dans des draps de soie repassés avec application, mais le seul repos qu'elle voyait se profiler à l'horizon serait éternel. En soi, mourir ne l'effrayait pas, c'était déjà arrivé une fois, alors après tout elle savait à quoi s'attendre. Mais disons qu'elle serait légèrement déçue si cela devait arriver... Une question vint quand même brièvement s’immiscer dans son esprit, qui en produisait déjà cinquante à la seconde: est-ce que mourir la ferait redevenir un fantôme ? Pourtant, elle en était encore un tout en ayant retrouvé la possibilité de mourir... Ces réflexions lui faisaient des nœuds au cerveau, elle ouvrit un petit tiroir, rangea tout ceci dedans et décida d'y réfléchir plus tard. A ce moment précis, le temps n'était pas vraiment à la distraction.

Elle écouta les quelques paroles de Blanche, tout en essayant de ne pas être irritée par sa présence. Willie acquiesçait jusqu'à ce que ses yeux croisent une lame dans les mains de son ainée. Des armes... Comment arrivait-elle encore à être étonnée ? Après tout, la première fois que Willie avait vu Blanche, cette dernière était en train de fracasser -et encore le mot est faible- une tombe. Mais bon, dans cette situation, le poignard que Blanche faisait tournoyer entre ses doigts experts ne serait pas de trop. Il serait d'ailleurs leur seule défense, étant donné que Willie n'avait rien pour contrer une éventuelle attaque. Pas le moindre objet coupant, même pas une broche avec laquelle elle aurait pu rageusement poignarder le cœur de l'ennemi. De toute façon, elle ne s'en serait pas servie. A moins de devoir défendre Blanche, la famille reste la famille après tout, malgré les meurtres et les coups bas...

Willie était une fois de plus en train de réfléchir, le regard un peu perdu dans le vague, quand un éclair pourpre fila devant ses yeux. Du sang. Elle leva la tête vers le plafond pour découvrir un homme piqué aux quatre extrémités, il lui faisait penser à l'un des papillons de Nathanaël. Mais en plus moche. Elle frissonna. Parmi tous les fantômes qui marchaient parmi les vivants, Willie devait être celui dont les réactions étaient les plus humaines. Pas qu'elle ait véritablement peur de la mort -tant que ce n'était pas elle qui la provoquait, mais cet état de non-vie la fascinait. Elle même ne l'avait jamais vraiment vécu, puisqu'elle était passée de l'état de vivante à celui d'âme errante. De ce fait, l'immobilité parfaite du décès lui était inconnue. D'un autre côté, si elle l'avait vécu elle ne serait plus là pour la contempler. Elle s'arrêta donc quelques secondes pour étudier plus longuement l'expression horrifiée qui déformait encore les traits du cadavre. Ce devait sûrement être le gardien des catacombes, avant que l'homme qui leur voulait visiblement du mal se débarrasse de lui. Pauvre homme, finir assassiné de sang froid alors qu'il travaillait si durement pour gagner son pain. Willie espérait qu'il demeurait en paix auprès de son petit chien nommé Bob, mort lui aussi. Elle ne pouvait pas voir le passé des morts, enfin pas qu'elle sache, mais elle avait une imagination débordante. Elle voulu détacher le gardien du plafond afin qu'il ait une mort quelque plus digne, mais la voix de Blanche résonnait déjà au loin:

« Chercher dans la partie ouverte au public ne servira à rien, l'homme aurait été trouvé depuis longtemps s'il se trouvait là-bas. Il faut qu'on aille là où c'est réellement intéressant. »

Blanche se souvenait des catacombes, elle avait visiblement une très grande mémoire, ce qui était loin d'être le cas de Willie. C'était sûrement pour cela qu'elle semblait toujours avoir 18 ans aussi bien physiquement que mentalement. C'est comme si ses souvenirs s'effaçaient au fur à mesure pour lui permettre de vivre une nouvelle vie, plus heureuse peut-être. C'est alors que des souvenirs commencèrent à forcer la porte de l'esprit de Willie, des flots d'images des catacombes. Elle était déjà venue avec Blanche, juste après sa mort, mais c'était loin, tellement loin. Pourtant, tous ces souvenirs étaient heureux. A l'époque, l’entièreté des catacombes étaient accessibles au public, mais ce genre d'endroits n'intéressait encore personne. Les deux fantômes ne risquaient d'y croiser personne, et puis de toute façon, que pourraient-ils bien faire contre elles ? Elles étaient déjà mortes. Elles avaient vu tout ce qu'il y avait à voir en dessous de Paris, mais tout cela n'avait visiblement pas été assez marquant pour se graver dans la mémoire de Willie. En cette soirée du XXIème siècle, tout était nettement différent.

Willie suivit Blanche en passant sous la barrière façon limbo, incapable de vraiment rester sérieuse même si la situation ne prêtait pas trop à la plaisanterie. Mais elle se sentait oppressée et c'était sa façon de chasser son mal être. Elle rejoint sa compère en quelques pas, fière de sa blague, avant de découvrir ce que Blanche observait avec attention: un pentagramme. Est-ce-qu'on comptait simplement les effrayer où est-ce-qu'elles étaient tombées au milieu d'un très mauvais film d'horreur ? Il n'en fallait pas beaucoup pour faire peur à Willie: elle avait peur des nains de jardin et du fromage. Qui que soient leurs kidnappeurs, ils étaient très mal renseignés. Elle leva les yeux au ciel et reporta son attention sur les bougies. Encore un mauvais choix, si quelqu'un vivait là, il aurait tôt fait de s'encombrer les poumons avec la fumée qu'elles dégageaient. Les tarés qui les avaient enfermées étaient sûrement d'un théâtral à couper le souffle, mais niveau neurones il y avait fort à parier qu'ils s'en disputaient un à plusieurs.

« Visiblement, on veut nous faire peur, rien de plus. Tu crois que quelqu'un va essayer de nous faire du mal à un moment donné ? Ou que dans la prochaine salle il y aura quelques marionnettes de clowns qui font des galipettes ? »

Elle s'était véritablement adressée à Blanche pour la première fois, esquissant un petit sourire. Force était de constater que cette situation finirait peut-être par les rapprocher. Et si c'était elle qui avait mis tout cela en scène pour renouer avec Willie sans avoir à s'excuser ? Non... Ce n'était pas vraiment son genre. Willie écouta la réponse de Blanche et elles poursuivirent leur route dans un long couloir dont le plafond semblait devenir de plus en plus bas. En fait, ce n'était pas une impression, elles, qui étaient déjà petites, devaient se baisser au fur à mesure qu'elles progressaient. Willie ne supportait pas le silence, alors elle prit la parole d'un air tout à fait innocent:

« Tu te rappelles quand on est venues la première fois ? Il s'est écoulé tellement d'années depuis. Ma vie durant la malédiction était heureuse, jusqu'à ce que mon frère meurt... Puis Jonatan, encore une fois. Je crois que je regrette le siècle d'errance que j'ai passé avec toi à parcourir le monde. Il m'avait fallut au moins dix années pour pouvoir faire le deuil de Lukas. »

Le couloir se rétrécit de telle manière que Willie et Blanche ne pouvaient plus marcher côte à côte, elles devaient ramper l'une à la suite de l'autre. Aucun nouveau piège, aucun nouveau stratagème de la part de celui qui était derrière tout cela. Avait-il abandonné l'idée de leur faire peur ? Ou voulait-il simplement qu'elles baissent leurs gardes ?

Willie ne pouvait pas regarder Blanche dans les yeux puisqu'elle se trouvait à présent derrière elle, c'est peut-être pour cela qu'elle lui confia cela:

« Je sais que tu n'as pas tué mon frère, mais cette malédiction me retour- »

Soudain, Willie sentit tout son corps tomber et tomber encore. Elle avait mis la main sur une sorte de dalle qui avait provoqué l'ouverture du sol. La chute de plus de deux mètres coupa le souffle à la jeune femme, heureusement Blanche ne lui avait pas atterri dessus. Willie avait beau être d'une délicatesse sans pareil, quand elle tombait c'était à plat ventre et pas sur ses pattes. Elle se releva en grognant, ses beaux habits ayant été salis et même abimés par la chute. S'il y avait bien quelque chose qui l'irritait au plus au point, c'était qu'on touche à ses affaires. Elle s'apprêtait à rouspéter en faisant des grands gestes, comme elle savait bien le faire les quelques fois où elle faisait un petit pas hors de ses gonds, mais elle fut stoppée nette. Une douleur intense naquit dans ses poumons, comme si un brasier y avait été allumé et que la fumée l'empêchait de respirer.

« B...Blanche, je ne me sens pas très bien » bégaya-t-elle avant de s'appuyer contre l'une des parois.

Elle pouvait encore respirer, mais difficilement, comme s'il y avait tout un sac de poussière dans sa gorge. Tandis qu'elle se demandait ce qu'il pouvait bien lui arriver, la voix de leur tortionnaire résonna à nouveau dans les catacombes. Ce type était partout !

« Tu voulais quelqu'un qui te fasse du mal, coquine Wilhelmina Klein ? »




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________________________________________ Dim 5 Avr - 11:38

  
Paname upside down

Willie n'avait décidément pas l'air effrayée. Tant mieux. Je n'avais pas envie d'avoir quelqu'un qui me ralentirait. Surtout que Willie comptait encore pour moi et que ce serait l'une des seules personnes pour qui je me mettrais en danger et que je prendrais le temps de sauver s'il se passait quelque chose. Il fallait aussi déjà que je pense à comment j'allais pouvoir assassiner la personne qui nous avait enfermées ici, sans que Willie ne m'en empêche. Elle n'aimait pas trop quand je tuais des gens. Mais, peut-être qu'elle ferait une exception pour lui. Après tout, il voulait nous enfermer, et sûrement nous torturer, dans des catacombes. Pas vraiment quelqu'un qui méritait de vivre donc. J'étouffais un léger rire à la remarque de mon amie. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas rit, du moins sans que ce soit forcé. La retrouver me ferait le plus grand bien, j'en étais certaine.


-Je ne suis pas certaine que ce pentagramme soit l’œuvre de celui qui nous a enfermés ici. J'ai déjà rencontré de nombreux satanistes qui opéraient dans les catacombes lors de mes voyages à Paris.

Nous sortions alors de la grande salle qui servait sûrement à faire des sacrifices, et je dis ça parce que je m'y connais, pour se retrouver dans un long couloir. Le plafond de celui se baissait au fur et à mesure que l'on avançait, nous obligeant à nous baisser. Alors qu'on marchait dans un silence de mort, ma partenaire décida de prendre la parole. Je me doutais qu'elle le ferait. Willie était une grande bavarde, contrairement à moi. Elle devait sûrement détester le silence qui pesait entre nous deux. Elle voulait ressasser le passé, se rappeler du bon temps qu'on avait passé ensemble tout en comparant cela à sa vie depuis l'arrivée de la malédiction. C'est vrai qu'elle avait l'air moins rayonnante que dans le monde des contes. Elle qui était toujours heureuse et optimiste, elle semblait plus... éteinte. Je ne pouvais que la comprendre. Elle avait perdue deux fois l'amour de sa vie, et elle pensait que moi, une de ses amies les plus proches, avait tué son frère. Je profitais de la pause qu'elle fit pour lui répondre.

-J'ai moi aussi perdu quelqu'un, Wilhemina.

Je ne savais pas si j'avais réellement aimée Lukas. La malédiction avait fait que c'était le cas, mais comme l'amour que je ressentais pour lui n'était qu'un vestige de la malédiction, je ne pouvais pas savoir si c'était réel. Je cherchais à le ressusciter, tant par culpabilité que par amour, mais je ne savais pas ce qu'il se passerait si je le revoyais. De plus, il me faisait me sentir faible, ou du moins vulnérable, quelque chose que je détestais ressentir. Un peu comme en ce moment, avec la perte de mes pouvoirs. Elle reprit la parole, me disant qu'elle savait que je n'avais pas tuée son frère. C'était bien de s'en rendre enfin compte, il était temps. Mais sans qu'elle puisse finir sa phrase, le sol s'écroula sous nos pieds nous entraînant dans sa chute. Je me relevais le plus élégamment possible en observant où nous étions tombés. On voyait un second couloir qui avait l'air de s'arrêter quelques mètres plus loin. On pourrait aussi toujours tenter de remonter. A deux, c'était possible d'y arriver si on s'aidait. Je me tournais donc vers Willie qui semblait réellement mal en point. Elle bégaya qu'elle ne se sentait pas bien et s'appuya sur une paroi. Qu'est ce qu'elle avait ? Je retirais ce que j'avais dis sur le fait de ne pas avoir un partenaire handicapante. Peut-être qu'un humain lambda aurait été plus performant. Je n'eus pas le temps de réagir que la voix revint, se moquant de Willie. C'en était trop.

-Que lui avez fous fait ?

-Le temps est compté...

Il lui avait fait ingurgité quelque chose. Pourquoi aurait-il dit que le temps était compté sinon ? C'était bien une phrase de quelqu'un qui avait empoisonné quelqu'un. Mon second mari était mort du poison, je savais très bien reconnaitre quelqu'un qui en souffrait. Je ne savais pas réellement comment il avait pu lui faire boire du poison, puisque nous n'avions rien manger depuis que nous étions arrivés dans les catacombes. Mais, peut-être était-ce arrivé avant que je la trouve ? Après tout, je ne savais toujours pas pourquoi elle était ici. La personne qui nous séquestrait ici avait sûrement du attirer Wilhemina et avait du lui offrir quelque chose à manger ou à boire. Donc, en plus d'être enfermées dans des catacombes sans nos pouvoirs, ma partenaire était empoisonnée ? Je ne comptais pas mourir ici. Je lui pris le bras et la regarda dans les yeux.

-Il faut qu'on sorte d'ici. Et vite. Tu peux te déplacer ?

Je n'attendais pas spécialement sa réponse. Elle devait bouger pour sortir d'ici parce que je ne comptais pas la porter jusqu'à trouver une sortie. J'avançais donc dans le couloir que l'on pouvait voir, mais c'était un cul de sac. Au bout, on pouvait voir un petit trou d'eau dans lequel on pouvait s'y glisser. Mais c'était littéralement plonger dans l'inconnu. Je n'avais aucune idée si on pourrait trouver une sortie dans l'eau. Peut-être que la meilleure solution était de remonter, mais on ne savait pas non plus où cela nous mènerait. Dans les deux cas, nous devions faire une décision. Je mis ma main dans l'eau. Elle était presque gelée. Ce qui paraissait normal dans des catacombes parfaitement humides. Je me tournais vers Willie. De plus je n'étais pas certaine que l'eau ferait du bien au poison qui se baladait tranquillement dans le corps de mon amie. C'était elle qui était empoisonnée, c'était sa décision.

-Soit on plonge, soit on essaye de remonter. Tu décides.
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________________________________________ Dim 5 Avr - 15:26

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Willie & Blanche

Willie était bien loin d'être forte physiquement, elle était petite et chétive, ne pratiquait aucun sport et ne connaissait aucun style de combat. Dans la vie de tous les jours, ses seules défenses étaient une répartie de choc, et un pouvoir qu'elle craignait. Il y avait tout à parier que ce dernier serait de toute façon inutile dans le cas présent, pourquoi serait-elle en mesure d'utiliser ses facultés si Blanche ne le pouvait pas ? La force de Willie résidait donc dans son mental et sa vaillance. Elle songeait souvent à ce qu'elle ferait si on lui demandait d'être torturée à la place de quelqu'un. Mourir pour quelqu'un et accepter d'être torturée étaient deux choses bien distinctes. Pour perdre la vie, il ne fallait qu'une fraction de seconde, alors que la torture était bien plus longue. Willie en arrivait toujours à la même conclusion: elle se sacrifierait. C'était sûrement son optimisme qui la rendait ainsi capable de tout supporter. Au lieu de se concentrer sur les malheurs du présent, elle se focalisait sur les joies à venir, elle pensait à ceux qu'elle aimait.

« Il faut qu'on sorte d'ici. Et vite. Tu peux te déplacer ? »

Willie était une pleureuse, mais elle en avait dans le ventre. Ce n'était pas un sale type qui allait lui faire perdre goût à la vie, et encore moins qui serait en mesure de la tuer. Il lui avait fallut des mois pour que son chagrin d'amour réussisse à la mettre à terre, ce ne serait certainement pas un petit poison qui parviendrait à l'achever. Elle pensa très fort à son père, à Lukas, à Blanche et à tous ceux qui comptaient pour elle. Et c'est de ces pensées qu'elle puisa l'énergie nécessaire pour continuer d'avancer. La voix lui avait bien fait comprendre que sa semi-immortalité était mise en danger, mais la jeune femme ne comptait pas renoncer à tous ses prochains dix-huitième anniversaires. Et puis, à présent qu'elle avait retrouvé celle qu'elle considérait comme sa sœur, elle comptait bien réussir à lui refaire une place dans sa vie. Cela demanderait du temps et un gros effort de remise en cause.

Elle se releva avec panache, un brasier brûlant dans ses grands yeux verts, avant de se diriger vers Blanche. Cette dernière plongea son regard dans celui de Willie, en attente d'une décision de sa part. Deux choix s'offraient à elles et elles ne disposaient pas vraiment du temps nécessaire pour explorer les deux options. Elle fit le vide dans son esprit, jusqu'à ce qu'une idée lui vienne. Elle s'approcha de sa compère pour lui chuchoter à l'oreille, espérant que ceux qui les surveillaient ne puissent pas surprendre leur conversation:

« Tu te souviens de ce chemin qui menait jusqu'au milieu d'un grand boulevard parisien ? Tu sais, avec les escaliers en colimaçon qui menaient à une plaque... Je ne me rappelle pas du tout du chemin, mais je suis persuadée que toi tu peux le retrouver. Notre monde ressemblait énormément à celui-ci, ça ne m'étonnerait pas que les catacombes aient été construites exactement de la même manière. Celui qui nous a enfermées ici pense que nous ne connaissons pas les lieux, c'est notre avantage. Soit il aura disposé des pièges sur tous les chemins, soit il aura préféré nous donner l'impression qu'il n'y a qu'un seul chemin possible. Vu la qualité de leur mise en scène jusqu'ici, je penche pour la deuxième option. Il suffit de trouver un seul chemin dissimulé et nous pourrons éviter les pièges. »

Willie s'approcha du trou d'eau en grimaçant un peu, même si sa blessure n'était pas externe, chaque pas la faisait souffrir. Si elle devait fuir un ennemi, il lui serait très difficile de courir. Nager lui demanderait déjà beaucoup d'efforts, sans parler du fait qu'elle avait du mal à respirer, une quinte de toux sous l'eau et elle se noyait. Elle sentait la présence du poison dans son corps, elle avait terriblement chaud et les gouttes de sueur qui perlaient sur son front le soulignaient bien. Elle retira ses chaussures l'une après l'autre, inspira doucement et déclara:

« On plonge. »

A ces mots, elle rempli ses poumons d'air et sauta à pieds joints dans les eaux glacées des catacombes. La morsure du froid était terrible, elle avait l'impression que tout son corps s'était embrasé d'un coup. Il fallait qu'elle bouge si elle ne voulait pas que ses muscles s'engourdissent. Elle saisit son portable, qui Dieu merci était waterproof, et alluma la lampe torche. L'eau était très sale et il était donc très difficile d'arriver à bien discerner ce qui les entourait. Sentant qu'elle n'avait plus beaucoup d'air, Willie rebroussa chemin vers l'endroit où elle avait laissé ses chaussures. Quelques minutes plus tard, Blanche la rejoint. Mieux valait agir en plusieurs fois que tout faire d'un coup, c'était bien plus sage. Même si le temps de Willie était compté, cela ne servait à rien de se jeter directement dans l'inconnu, au contraire, elles ne perdraient que plus de temps en fonçant tête baissée.

« J'ai l'impression qu'il y avait trois couloirs, alors, on choisit lequel ? »

Une fois que Blanche lui ait donné sa réponse, accompagnée de quelques explications, Willie hocha vivement la tête et se prépara à replonger. Cette fois-ci, elles savaient vraiment où elles allaient, mais il allait leur falloir beaucoup de souffle pour espérer sortir la tête de l'eau avant de perdre connaissance. Elle grelotait déjà, frigorifiée par ses vêtements humides, l'eau qui ruisselait encore sur sa peau et le souffle glacé qui inondait les catacombes. Après avoir échangé un regard entendu, les deux jeunes femmes plongèrent à nouveau dans le trou. Il allait falloir nager, et vite. Les poumons de Willie la brûlaient un peu plus à chaque seconde, plus elle restait en apnée, et plus elle avait l'impression qu'ils allaient véritablement prendre feu. Au moins, cela ferait une bonne distraction pour que Blanche puisse s'enfuir. Elle avait beaucoup de mal à comprendre pourquoi on ne les avait pas assassinées directement, pendant la nuit que Willie aurait dû passer à l'hôtel par exemple, ou avec un poison encore plus puissant dans son plat. Elle détestait avoir la sensation qu'elle était une poupée avec laquelle on s'amusait, un rat de laboratoire sur qui l'on faisait des expériences. D'un autre côté, cela l'arrangeait beaucoup de ne pas être déjà morte. Dans ces moments là, elle prenait conscience de la valeur qu'avait sa vie. Même si elle continuerait de la mettre en danger sans faire exprès.

« J'ai comme l'impression que vous vous ennuyez toutes les deux... Voilà donc de la compagnie, ne me remerciez pas, c'est de bon cœur ! »

Willie eut à peine le temps de se faire la réflexion que cette voix était décidément partout, qu'elle devait déjà chercher des yeux leur nouvel ennemi. Cette fois-ci, elles devraient affronter quelqu'un, ou quelque chose de bien réel. Ce n'était plus seulement la peur d'un cadavre ou d'un rite satanique qu'il fallait surmonter, mais bien la présence d'un assaillant. Elles avaient presque atteint le couloir quand une nouvelle présence se fit sentir.




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________________________________________ Sam 18 Avr - 21:56

  
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Wilhemina avait raison. Je me rappelais parfaitement des catacombes. J'avais une excellente mémoire, malgré tous les souvenirs qui y étaient stockés. J'avais vécu pendant des siècles mais cela ne m'empêchait pas de savoir exactement quand s'était passé telle chose. Je me rappelais de toutes les personnes que j'avais tuée, tous les endroits que j'avais visitée. Je pouvais sortir des catacombes les yeux fermés. Si on retrouvait le chemin que je connaissais. Et si on remontait, j'avais bien peur qu'on tourne en rond puisque le chemin que l'on avait prit ne m'avait rappelé aucun souvenir. La meilleure solution était donc de plonger. Wilhemina avait raison. J'espérais seulement qu'elle ferait attention. Nager dans des eaux glaciales en étant empoisonnée n'était pas forcément la définition d'une sortie rêvée. Mais, elle avait survécu pendant des siècles. Ce n'était sûrement pas un vulgaire poison qui l’arrêterait. Dans tous les cas, je m'étais fais la promesse de l'aider, peu importe la situation. Je ne l'abandonnerais jamais. Je sentais qu'elle luttait, face au poison qui devait se faire un plaisir à se balader dans son corps. On devait se dépêcher. Mais elle était loin d'avoir perdue son courage. Elle enlevait ses chaussures, l'une puis la suivante puis plongea. Je l'imitais, à quelques secondes d'intervalle.

Le froid aurait pu me déranger, si je n'étais pas moi-même déjà morte. Bien que la malédiction m'avait permit de retrouver ma vie passée, me permettant de vivre comme si je n'étais jamais morte, ma nature de fantôme, et le froid glacial de la mort qui venait avec, me permettait d'avoir l'habitude à ce type de température. Je m'en remettrais. Ce n'était, bien sûr, loin d'être agréable, mais il fallait le faire. Ma partenaire utilisa son téléphone comme lampe torche, me permettant ainsi de voir ce qu'elle voyait. Trois couloirs. Les souvenirs remontèrent. Je n'étais jamais descendu dans les profondeurs marines des catacombes, mais je connaissais ces couloirs. Du moins l'un d'eux. Nous l'avions déjà emprunté, mais dans le sens inverse. mais en voyant que celui-ci menait à l'eau dans laquelle nous étions actuellement, nous avions rebroussé chemin. Le défi était maintenant de savoir lequel nous devions choisir. Je n'avais aucune idée menait les deux autres, et je n'étais pas sûre de vouloir le savoir. Je regardais chaque tunnel attentivement, à la recherche de quelque chose qui pourrait faire travailler ma mémoire. C'est en touchant les parois que je vis que le matériau était différent. On le voyait très difficilement à l’œil nu, en particulier sous l'eau, mais la différence de sensation ne pouvait pas me tromper. C'était le tunnel de gauche. Wilhemina avait déjà rebroussé chemin, revenant là où nous avions plongé pour avoir de l'air. Je la suivis. A peine ma tête sortit de l'eau qu'elle me demanda quel couloir choisir. Je repris mon souffle avant de lui répondre.

-Celui de droite. Je sais que nous l'avons déjà emprunté. Il nous mènera jusqu'à la sortie. Crois moi.

Je savais que je n'avais pas réellement besoin de lui préciser qu'elle devait me croire, elle me faisait confiance, et ce réciproquement. Mais, notre relation avait eu des hauts et des bas, une piqûre de rappel ne ferait donc aucun mal. Elle me dit du regard que c'était d'accord, avant de replonger. Je pris les devants cette fois, prenant mon téléphone pour nous éclairer. On devait faire vite. Willie ne serait pas aussi endurante que moi avec le poison. C'est alors que la voix revint. Exactement comme je le voulais. Il avait dû entendre que l'on voulait emprunter le couloir de droite. Il nous attendait donc sûrement dans ce couloir-ci, le truffant de pièges, si ce n'était pas déjà fait. Fort heureusement, ce n'était pas le bon tunnel. Du moins, pas celui que j'avais choisi. Je compris que j'avais fait le bon choix quand je vis six piranha sortir du couloir de droite. Je changeais immédiatement de direction pour rejoindre le couloir de gauche, attrapant Wilhemina par le bras. Elle me regarda, déboussolée, ne comprenant sûrement pas pourquoi je ne prenais le tunnel que je lui avais annoncé. Je répondis à ses interrogations mentales par un clin d’œil.

J'essayais de nager le plus vite possible, mais on était beaucoup moins rapide que les piranhas qui nous rattrapaient rapidement. Tant pis. Ce n'était que des petits poissons agressifs après tout. Ce serait simple de s'en débarrasser. Ce n'était pas la première fois que j'avais affaire à ces choses. Je savais qu'elles étaient attirés par le sang, ça les rendait folles. La chute nous avait fait saigné, très légèrement et je portais toujours mon couteau ensanglanté. C'était sûrement cela qui les attirait. Mais, il était hors de question que je m'en débarrasse. Il fallait que je réfléchisse, et vite... je pourrais peut-être me servir du poison qui circulait dans les veines de Willie. Je continuais à nager d'une main, et de l'autre je lâchais Wilhemina pour attraper mon couteau et lui coupa dans la paume du main. Ça cicatrisera vite. Enfin, espérons le. Mon idée eut l'effet escompté, les piranhas se ruèrent sur les nombreuses gouttes de sang qui coulaient de la main de Wilhemina. Ils continuaient à nous pourchasser, jusqu'à que l'un d'eux s'arrête brusquement, avant de se retourner. Il était mort. Le poison devait sûrement agir beaucoup plus vite sur des petites choses, mais je n'allais pas m'en plaindre. De plus, je commençais à ne plus avoir de souffle. Heureusement, je voyais le bout du tunnel, et donc la possibilité de reprendre de l'air. Enfin. Je sortis de l'eau et reprit une respiration. Wilhemina fit de même. Mes chaussures allaient me manquer tout de même. Je lançais un regard inquiet à ma partenaire.

-Tu vas bien ? J'espère que je ne t'ai pas fait trop mal Je continuais, mais cette fois en chuchotant. Je devais faire croire que l'on prenait un tunnel différent pour que mon plan marche. Et bien sûr, mon génie n'a pas failli.

J'étais assez fière de moi, je devais l'avouer. Je lui fis un petit sourire, avant de tourner ma tête vers ce qui nous attendait. Si je ne m'étais pas trompée, on devrait maintenant se retrouver face à... des bancs ? non, non, non. Je commençais à avancer dans la salle dans laquelle nous étions arrivée. Tout y était pourtant. Les murs étaient les mêmes, l'espace n'était ni plus grand ni plus petit mais pourtant... La pièce ne ressemblait en rien à celle qui était gravée dans mes souvenirs. Une fosse commune. Tous les cadavres qu'ils n'avaient pas pu enterrer correctement se trouvaient en gros paquet ici. Mais, pourtant, aucun signe de cadavres ici. A la place, de longues rangées de bancs, et un autel. la disposition ressemblait fortement à une église... C'est alors que j'entendis des bruits de pas. Je me tournais vers Willie, lui faisant signe qu'on devait se cacher. Je me mis derrière une partie recourbée du mur. L'invisibilité m'aurait bien été utile pour le coup... Une bonne vingtaine d'hommes rentraient un par un dans la salle, allant s'asseoir sur les bancs. Ils portaient tous des longues robes noires et rouges, la capuche bien mise sur leur tête. La dernière personne se plaça derrière l'autel. Sa tenue était sensiblement la même que les autres, à l'exception que sa capuche était toute rouge, alors que celle des autres était noire. Sûrement le leader. Je savais très bien qu'un culte satanique sévissait dans les catacombes de Paris, mais c'était la première fois que je les voyais de mes propres yeux. Je n'avais aucune idée de si c'était réellement un culte satanique, ou autre chose. Peut-être étaient-ils liés à la personne qui avait voulu nous enfermer ici ? Puis, j'entendis un bruit de roulettes. Ma curiosité ne fit qu'augmenter quand je vis deux hommes tirer une cage. Dans cette dernière se trouvait un homme, complètement nu. Un sacrifice ? Je savais très bien comment l'on sacrifiait quelqu'un, pour avoir ma propre secte, et tout cela ressemblait en effet à un sacrifice. Mais, nous n'avions pas le temps d'attendre que la cérémonie se termine pour partir. Il fallait agir, sinon Wilhemina mourrait ici et maintenant. Je me tournais vers elle pour lui chuchoter quelque chose.

-Bon, on les égorge un par un ?
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Wilhelmina Klein
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________________________________________ Jeu 30 Avr - 20:52

Paname upside down
Willie & Blanche

Willie laissa échapper un petit couinement quand Blanche lui traça une longue coupure dans la paume de la main. Le sang s'en échappa pour finir entre les dangereux crocs des piranhas qui les poursuivaient. L'animal succomba presque instantanément au poison, suivit par ses semblables, et les yeux de Willie s'écarquillèrent. Elle n'était pas un poisson et les calculs étaient loin d'être son fort, mais la vitesse à laquelle son sang infecté les avait tués la terrifiait. Combien de temps lui restait-il ? Dix minutes ? Trente tout au plus ? Son cœur se serra dans sa poitrine alors que Blanche s'inquiétait de son état. Elles avaient échappé aux piranhas, mais Willie échapperait-elle à la mort ? Elle hochait la tête tandis que son amie lui adressait des paroles qui lui semblaient lointaines. Elle ne voulait pas finir ses jours dans les catacombes parisiennes.

Le retour à la réalité se fit quand elle posa les yeux sur ce qui ressemblait beaucoup à une église. Ses souvenirs étaient excessivement flous, mais elle était certaine de ne jamais avoir vu cet endroit auparavant. Elle en eut la confirmation en voyant l'air perplexe de Blanche. Mais qu'importe ? Après tout ce n'était pas un curé et quelques fidèles qui allaient leur poser problème, si ? Il était tout à fait stupéfiant de voir à quel point Willie pouvait parfois être naïve, quels genre de fidèles pouvaient venir prier Dieu si loin du ciel ? C'est alors que des pas se mirent à résonner dans la supposée église, Willie allait enfin pouvoir rencontrer ces drôles de croyants et leur poser tout un tas de questions. Elle avait déjà oublié la mort, le poison et autres joyeusetés, sa curiosité prenait toujours le dessus.

Elle allait se rendre à leur rencontre quand Blanche lui fit signe de se cacher avec elle. Blanche n'était pas la plus chrétienne des deux, l'avait-elle déjà été ? Avait-elle peur des religieux ? Willie ne comprenait pas très bien jusqu'à ce qu'elle aperçoive un groupe de silhouettes encapuchonnées. Elle avait déjà vu ce genre de personnes dans les films que Blanche lui faisait voir, quand des types comme ça apparaissaient, elle commentait: « là, tu vois, c'est une secte ». La curiosité de Willie n'aurait pu être piquée davantage, elle tremblait d'excitation, devant se faire violence pour ne pas aller à la rencontre des membres de cette secte. Elle aimait avoir les informations à la source, les films n'étaient qu'une pâle copie de la réalité après tout.

« Bon, on les égorge un par un ? »

Willie leva les sourcils en pinçant ses lèvres, une expression qu'elle avait toujours adoptée quand Blanche lui parlait de meurtres prémédités. Elle aurait pu lui servir un discours sur la pureté de son âme qu'il fallait préserver, mais ç'aurait été risquer de se faire repérer. Et pour rien en plus, Blanche n'écoutait jamais vraiment. Ou si elle le faisait, ça ne se voyait pas. La cadette balaya l'assemblée du regard, elle avait bien vu l'homme dans la cage, mais le pauvre ne pourrait pas vraiment leur venir en aide. Soudain, ses yeux se posèrent sur des robes pendues par la capuche sur un porte manteau. C'est que ces catacombes étaient très bien agencées ! Willie aurait pu parier qu'une de ces silhouettes encapuchonnées était décorateur d'intérieur. Mais l'heure n'était pas aux jeux d'argent, il fallait revêtir ces robes. La sortie se trouvant derrière l'autel, il leur suffirait d'attendre la fin de la cérémonie ou simplement de trouver un prétexte pour fausser compagnie au reste du groupe. Quelle chance qu'elles se soient cachées juste à côté de cette couverture idéale !

Les deux fantômes enfilèrent les robes qui sentaient légèrement le moisie, quand soudain Willie éternua. Ses yeux s'écarquillèrent immédiatement sous le coup de la surprise, mais après tout ce n'était pas de sa faute si elle avait attrapé froid. Elle pivota lentement pour se retrouver face à une vingtaine de paires d'yeux qui la fixaient avec insistance. Heureusement, son visage était caché dans l'ombre de sa capuche. Elle se racla la gorge et déclara d'un air embêté mais dans un français parfait :

« Vraiment désolées, nous n'avions pas vu que la cérémonie avait débuté, vous savez comme nous sommes têtes en l'air ! »

Un silence de mort succéda à ses excuses. Mort qui viendrait sûrement les cueillir si le moindre de ses mots avait semblé suspect.

« Encore vous ? mais c'est pas croyable, allez vous asseoir et arrêtez de toujours troubler les rites. Vous savez comme les sacrifices sont importants. »

Willie dégluti, un sacrifice ? Alors c'était à cela que servait le pauvre gars tout nu ? Sans un mot supplémentaire, elle alla s'installer au dernier rang, à côté de Blanche qui avait réagit avant elle. Sacrifice, sacrifice, sacrifice. Willie ne pouvait s'empêcher de repasser ce mot en boucle dans sa tête, attendre la fin de la cérémonie supposait donc de voir un homme sans défense mourir devant ses yeux ? Plus le gourou parlait et plus le cœur de Willie s'emballait. Cela n'était sûrement pas une bonne chose sachant que du poison se promenait actuellement dans ses veines, mais à cet instant précis, elle ne pensait plus à sa mort. Tout ce qui la préoccupait, c'était cet inconnu que l'on avait déshumanisé et que l'on voulait à présent offrir en pâture à une divinité abjecte. Quand ils ouvrirent la cage, Blanche abattit sa main sur la cuisse de Willie, elle la connaissait depuis trop longtemps pour penser une seule seconde qu'elle allait contempler le meurtre d'un être humain passivement. La cadette resta tranquille quelques instants supplémentaires, elle ne voulait pas leur attirer des problèmes, mais elle trahirait tous ses principes si elle acceptait de regarder ce spectacle. L'homme qui devait être sacrifié se tenait à présent debout face à la foule, il semblait avoir abandonné tout espoir, le regard vitreux, attendant patiemment son sort. Les sons métalliques du couteau que l'on aiguisait raisonnaient dans toute l'église. Une silhouette attrapa le sacrifié par la nuque et le fit poser ses genoux au sol. Non non non.

« NON ! »

Willie s'était levée d'une traite, portée par son courage et son amour de la justice. Jamais elle n'assisterait à un meurtre sans sourciller de sa vie, ou de sa mort. Si Blanche pouvait observer la scène sans problème, ce n'était pas le cas de Willie.

« Bon Sharon, même si j'adore ton petit accent americo-germain, ça va pas le faire. »

C'est le gourou qui s'était exprimé, prenant visiblement Willie pour quelqu'un d'autre. Cette méprise avait sauvé les deux fantômes une fois, mais la chance leur souriait pas toujours. La preuve, elles étaient prises aux pièges dans les catacombes de Paris. Une voix s'éleva alors dans la foule:

« Mais Monsieur, c'est moi Sharon ! »

« Sharon ? Mais alors qui est cette américaine ?? »




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Blanche de Mitry
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-Willie, viens on va tuer des gens !
-Blanche, tu veux pas arrêter de tuer tout le monde ?

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________________________________________ Mar 5 Mai - 22:53

Paname upside down

J'étais ravie que Willie ne me retint pas quand je lui ai parlé de tuer tous les membres de la secte. Sans exception. Est-ce qu'elle cautionnait mes actions maintenant ? Non. Elle ne voulait simplement pas nous faire repérer. Pour une fois que celle-ci avait une bonne idée. Peut-être que la malédiction lui avait fait du bien, après tout. Elle en était peut-être ressortie un peu moins boulet. Et ce n'était pas moi qui allait me plaindre. Enfin... elle avait quand même réussi à se faire empoisonner. D'ailleurs, nous ne devions pas traîner. Alors que j'enfilais la robe que ma partenaire avait habilement remarqué derrière nous, elle éternua. Je retirais tout ce que je venais de dire. Elle n'avait pas changée. Bien sûr, la cérémonie s'arrêta laissant la salle dans un silence morbide. Toutes les capuches se retournèrent vers nous et Willie réussit à trouver une excuse. Qui marcha. Je ne savais pas comment cela était possible, étant donné notre chance depuis le début de cette aventure mais c'était agréable de voir que les choses changeaient.

On partit s'asseoir pour assister au sacrifice. Ça ne me faisait en réalité ni chaud ni froid. Je sacrifiais des personnes dont des enfants, environ toutes les semaines. Mais, la seule chose qui m'inquiétait c'était Wilhelmina. Il ne fallait pas oublier que son temps était compté. D'après l'effet que le poison avait eu sur les piranhas, qui étaient certes de tous petits animaux, Willie n'avait plus beaucoup de temps devant elle. Nous n'avions pas le temps de faire ami-ami avec toute une secte de sataniques. Et pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait. J'aurais peut-être des choses à apprendre sur leur façon de faire des rituels en France. Mais surtout, Willie ne resterait pas assise à regarder un sacrifice. Elle ne voulait déjà pas que je tue des gens, alors assister à un sacrifice... ça la traumatiserait. Les servants ouvrirent la cage, la cérémonie ayant commencé et je ne pus m'empêcher de poser une main ferme sur la cuisse de Willie. Pas. Bouger. La scène continua, jusqu'à ce que l'un des servants mette le sacrifié à genoux. Je sentais Willie s'exciter à côté de moi. Mais, elle ne pouvait pas nous faire repérer. C'était trop dangereux...

-NON !

Putain. Quelle conne. On était foutues. Le gourou de la secte la disputa, s'adressant à elle comme si elle s’appelait Sharon. La vrai Sharon rétorqua alors, brisant totalement notre couverture. Si je pouvais baffer Willie maintenant, je n'hésiterais même pas une seule seconde. Mais, on avait des affaires plus pressantes. Si j'avais encore mes pouvoirs, et ce n'était pas faute d'essayer de les faire fonctionner, je serais devenu invisible, aurait attrapé Willie avec moi et on se serait tirés d'ici depuis des lustres. Mais, on allait devoir faire sans. Une vingtaine. J'avais beau être très forte, je ne pourrais jamais tuer toutes ces personnes d'un seul coup. Encore moins sans ses pouvoirs. La sortie de l'église était derrière eux et ils nous rattraperaient forcément si on décidait de s'enfuir. Il fallait miser sur la peur. Pour ça, rien de plus simple. C'était comme une partie d'échec, il suffisait de tuer le roi.

J'attrapais mon couteau que j'avais caché dans la robe de ma manche et le lança sur le gourou. Il traversa la robe, pour se poser dans son cœur. Les capuches se tournèrent toutes vers leur gourou, apparemment étonné de ce que je venais de faire. Je n'aimais pas qu'on me menace. Et je n'avais pas le temps d'expliquer qui j'étais ou ce que je venais faire ici. Pour finir dans le même état que le sacrifié ? Plutôt crever. L'un des servants sauta sur le gourou et je l'entendis... pleurer ? Sérieusement ? Les satanistes français ne faisaient que me décevoir. Je les imaginais un peu plus fort que cela. Je commençais à marcher en direction du gourou, profitant de l'effet de surprise pour que les autres ne m'attaquent pas et je sortis mon couteau du corps inanimé pour le planter dans celui la pleurnicharde. Les faibles n'étaient pas autorisés à vivre. Du moins, pas quand ils me croisaient. Je me tournais vers les autres, un sourire sadique étant apparu sur mon visage, après avoir récupéré mon couteau pour le tournoyer.

-Vous avez le choix. Soit vous rejoignez ma secte aux États-Unis, soit je vous tue. Un par un. J'ai envie de faire couler du sang.

-C'est n'importe quoi ! Vous croyez nous faire peur avec votre couteau ! Vous ne pouvez rien faire contre no...

Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, je lançais à nouveau mon couteau, se plantant cette fois dans son œil. J'adorais quand c'était sanglant. J'eus une pensée pour Willie, elle qui ne voulait pas assister à un sacrifice, elle venait de me voir assassiner trois personnes de sang froid.

-D'autres remarques ? Un silence de mort s'installa qui fut coupé par l'un des servants qui déglutit. Bien. Passons. Savez-vous quel est le chemin pour sortir des catacombes le plus rapidement possible ?

Il y eut un nouveau moment de silence. Mais enfin, mes nouveaux fidèles ! Vous pouvez me faire confiance. Ils se regardèrent tous, se demandant probablement que faire. Au moins, ce voyage m'avait apporté de nouveaux fidèles. Tout n'était pas perdu. L'un d'eux s'approcha de moi, d'une démarche assez confiante. Ah ! Quelqu'un qui n'était ni pleurnichard, ni effrayé ! C'était toujours agréable d'avoir des fidèles forts ! Il se posa à côté de moi, alors que j'enlevais ma capuche. Franchement, je ne comprenais pas cette manie à vouloir se cacher. Je tuais des gens tous les jours et je ne me cachais pas moi !

-Je peux vous guider jusqu'à la sortie si vous le permettez, madame.

Il fit une légère révérence alors qu'il finissait sa phrase. C'est qu'il était poli en plus ! Parfait, parfait. Je n'aurais pas pu espéré un meilleur guide. Je fis un clin d’œil à Willie, pour lui montrer que j'avais parfaitement la situation sous contrôle. Oh ! Ça me faisait penser ! Le sacrifié ! On n'allait pas le laisser là quand même ! Après tout ce que Willie avait fait pour le sauver, elle avait intérêt à bien s'en occuper. Elle devait se marier avec même. Elle venait de risquer sa vie pour lui, c'était la moindre des choses. Et puis, ça lui ferait sûrement du bien de se trouver quelqu'un.

-Avec plaisir. Mais n'essaye pas de nous doubler, tu ne voudrais pas finir comme tes amis, si ?

Il acquiesça. Parfait. Je devrais sûrement garder un œil sur lui, mais je n'avais pas de meilleure solution pour le moment. Je me retournais à la recherche de celui que ces satanistes de pacotille voulaient sacrifier. Il était sur le sol, effrayé. Comment n'avais-je pas pu entendre ces petits gémissements ? Je l'attrapais par le bras et le jeta dans les bras de Willie.

-Tu voulais le sauver ? C'est chose faite. Maintenant, tu t'en occupes. Et ,e me fais pas regretter mon choix.

J'avais beau adoré Wilhelmina, je n'arrivais pas à croire qu'elle n'avait pas réussi à retenir son complexe du héros pour sauver une vie. Comment pouvait-elle mettre sa propre vie en danger, et surtout, surtout, la mienne plutôt que celle d'un parfait inconnu gringalet. La pilule avait du mal à passer. Mais, c'était son choix, elle devait maintenant en assumer les conséquences. Je marchais jusqu'à ma dernière victime pour en extirper le couteau avant de me retourner vers notre nouveau guide.

-Allez en route ! Ne perdons pas plus de temps. Et tu me feras le plaisir d'enlever cette capuche, personne ne se cache de moi. Quant aux autres... attendez moi ici, je vous retrouverais ! Et n'essayer surtout pas de vous échapper...

En vérité, je ne savais pas si j'allais vouloir remettre les pieds dans les catacombes après en être sorti mais tout ce qui comptait pour le moment, c'était sauver la vie de Willie. Malgré que cette ingrate n'avait pas l'air de tenir à la mienne de la même manière, je ne pouvais pas la laisser dans cette état. Notre guide exécuta mes ordres, faisant tomber sa capuche pour laisser place à des traits masculins très agréables à regarder. La marche jusqu'à l'air frais passera sûrement plus vite.

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