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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 la comptine du bonheur [PV Nathanael]

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Woody A. James
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la comptine du bonheur [PV Nathanael] _



________________________________________ 2020-04-13, 13:18


La comptine du bonheur
Le sourire d'un enfant est la plus précieuse chose au monde.


Je venais d’arriver à l’hôpital de Storybrooke. La journée était printanière et propice à la bonne humeur. J’étais heureux de me retrouver ici tous les mercredis, d’autant plus que c’était pour une très bonne cause. L’établissement comptait de nombreux enfants malades dont certains restaient hospitalisé durant plusieurs jours. Il était très important pour eux de conserver le moral et c’est donc tout naturellement que je m’étais proposé de venir leur offrir toutes les semaines une petite après-midi récréation. Après tout, s’il y avait des personnes en ce monde que mes jouets pouvaient ravir et émerveiller c’était bien eux. J’avais fait une demande en m’adressant directement à Angelika Beresford. Je l’avais rencontrée lorsque les habitants de Storybrooke avaient été envoyés dans notre univers. Un tempérament fougueux et colérique, j’avais eu de la peine à m’entendre avec elle et le contact n’était pas immédiatement passé. Ce n’est qu’après notre arrivée ici que je comprenais que je m’étais fourvoyée sur elle. L’ex Barbie docteur temporaire était juste terriblement stressée par tous les évènements qui étaient survenus lors de leur aventure. J’avais donc accepté de lui offrir une deuxième chance, d’autant que s’il était une personne qui pouvait comprendre ma démarche c’était bien elle. Elle passait sa vie à se consacrer aux enfants dans le besoin et lorsqu’elle ne les soignait pas elle demeurait à leur côté à l’orphelinat. Elle n’avait donc pas hésiter bien longtemps avant d’appuyer ma demande auprès du directeur de l’hôpital qui avait fini par accepter. Je me retrouvais donc toutes les semaines là, les bras chargés de cartons de jeux et de jouets pour ces braves petits garçons et petites filles luttant contre un mal perfide.

Sortant de mes pensées, je regardais les cartons qui s’amoncelaient sur le trottoir. Prendre le bus avec deux grands cartons dans les bras était une chose mais faire les aller-retours entre l’endroit où je me trouvais et l’hôpital en était une autre. C’est alors que j’entendis une voix derrière moi qui me salua. Je me tournais alors dans sa direction pour découvrir une jeune infirmière que j’avais croisée de nombreuses fois lors de mes après-midi passée ici. Elle m’adressa alors un sourire.
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« Bonjour monsieur James. Je peux vous donner un petit coup de main ? »

« J’accepte votre offre avec plaisir, mademoiselle Banks. Mais je vous en prie appelez-moi Woody. Monsieur James était mon propriétaire. »

« Votre euh… propriétaire ? », me demanda-t-elle étonnée.

« Euh ouais ce serait une trop longue histoire à vous raconter. »

Parler de Clint et d’Andy de cette manière me paraissait tellement naturelle que j’en oubliais parfois que maintenant j’étais un humain en chair et en os. Il y avait énormément de choses qui avaient changés dans ma vie depuis que j’étais devenu un être humain. Premièrement, j’avais découvert des besoins physiologiques que je n’avais encore jamais dû prendre en compte. Le besoin de dormir ou de manger étaient des choses qui ne préoccupaient pas les êtres constitués de plastique ou de tissu. Ce n’était pas important pour moi de savoir ce que j’allais cuisine ou manger à midi, les conséquences qu’un manque de sommeil pouvait avoir sur moi ou tout simplement songer à me préparer le matin, me coiffer et me changer étaient à nouveau des choses très humaines. Je n’avais jamais compris ce que cela voulait dire être malade avant d’avoir fait moi-même l’expérience d’avoir un très gros rhume l’hiver dernier. Je savais ce que cela pouvait causer comme trouble chez mes tous jeunes propriétaires. Le papa d’Andy, mon très cher Clint, était mort d’un cancer et j’avais suivis de mon œil froid et inquiet l’évolution de la maladie. Je connaissais la tristesse de perdre un être cher depuis le jour où j’avais perdu mon tout premier propriétaire. Mais tout cela ne ressemblait en rien aux sensations que l’on pouvait ressentir lorsque c’était à notre tour de souffrir de ces maladies. Je pouvais donc à présent beaucoup mieux comprendre et compatir aux mal-être des patients que croisais entre le murs froids et glacials d’un établissement de ce type.

Une fois arrivée à l’hôpital, je trouvais une petite table installée devant l’immeuble. Nous étions alors la période de Pâques et plein de petits lapins en chocolat étaient disposés sur cette dernière. Derrière eux, un jeune homme nous regardait tout sourire et déclara en nous voyant.

« Un petit lapin en chocolat, monsieur ? C’est pour aider dans la recherche pour le cancer. »

Bien évidemment, il aurait été de mauvais ton de refuser alors que je connaissais les ravages que cette maladie pouvait causer. De plus, j’avouais volontiers avoir un faible pour toutes ces petites sucreries. J’achetais régulièrement du chocolat, le chocolat au lait avec des pépites de noisettes était d’ailleurs mon préféré.

« Mais avec plaisir. Combien coûtent-ils ? »


« Vous pouvez donner ce que vous voulez… le prix est libre. »

« Dans ce cas, je prendrais un lapin au chocolat pour moi et vous mademoiselle Banks ? »

« Oh c’est gentil à vous de me le proposer. Mon chocolat préféré c’est le blanc. »

Je lui tendis alors 10 dollars et reçu avec un sourire partagés les deux petits lapins. Je les posais alors sur les cartons et nous nous dirigions ensuite vers la petite salle de jeux des enfants.

« Je vous remercie pour votre aide, mademoiselle Banks. »


« Mais je vous en prie, je vous remercie également pour le chocolat Woody… et vous pouvez m’appeler Elizabeth. »

« Très bien dans ce cas passez une très bonne journée, Elizabeth. »


Je la laissais repartir et commençait à sortir les jouets des cartons. Chaque semaine, nous choisissions un nouveau thème pour changer un peu nos habitudes. Cette semaine, nous avions choisis la musique et bien que je ne m’y connaisse pas vraiment dans ce domaine, j’avais vraiment hâte de les aider à développer leur tempérament créatif. Ayant quelques minutes de libre avant de les voir arriver, je pianoter doucement sur les touches d’un petit clavier l’air de « Au clair de la lune ». C’était en vérité le seul air que je connaissais vraiment.
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Nathanaël V. Van Dort
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________________________________________ 2020-04-17, 03:16

Nathanaël & Woody - La comptine du bonheur


Nath regardait le haut plafond de sa chambre d’un air un peu hagard. Il venait de se réveiller d’une longue nuit et il n’arrivait toujours pas à émerger de son sommeil profond, causé par les antidouleurs. Il avait fait un rêve. Un drôle de rêve. Il en faisait souvent mais là, il n’arrivait pas à savoir si c’était un rêve, un cauchemar, un peu des deux. C’était juste étrange. Il revoyait Guntner. Comme quand il avait été dans son coma, qui lui disait encore qu’il avait été là au bon endroit, au bon moment. Qu’il allait lui arriver quelque chose d’extraordinaire, que le ciel allait le récompenser pour toutes les bonnes actions qu’il faisait. Puis Moon arrivait, et lui tirait dessus. À nouveau. Il voyait le sang gicler de son épaule, il le regardait, presque comme fasciné, et quand il relevait la tête, ce n’était plus Moon mais Chris. Il n’avait plus qu’une seule douleur, sourde, qui lui prenait tout le bras. Il en avait une deuxième. Celle de son coeur se faisant encore piétiner. Puis Chris rigolait. Guntner rigolait. Même Emy rigolait ! Tout le monde rigolait de lui alors qu’il se vidait de son sang et qu’il faisait tout pour panser la plaie. Il ne voyait pas bien où était la récompense promis mais c’était peut être son destin après tout. De mourir. Et de rester mort surtout. Puis il s’était reveillé. Il avait ouvert les yeux d’un seul coup, écoutant les bruits aux alentours. Les petits ronflements de Sparky a ses pieds paraissaient pourtant bien loin alors que son coeur tambourinait à ses oreilles et que sa respiration était difficile et douloureuse. Il essaya alors d’analyser son rêve, comme Claude avait fait quelques temps auparavant. Mais cela ne donna rien de concret. C’était très certainement son esprit drogué qui mélangeait tout. Chris ne lui tirerait jamais dessus. Il était bien trop gentil pour ça. Tellement gentil même qu’il se demandait s’il méritait toute cette attention. Il l’aidait très régulièrement depuis qu’il était sorti de la maison de repos dans laquelle l'hôpital l’avait placé, presque de force étant donné qu’il ne voulait pas y aller, préférant rentrer directement dans son grand appartement. Il lui apportait souvent des plats de chez Rémi, encore plus quand il lui avait dit qu’il était un grand fan de sa cuisine et un grand ami aussi ! Il s’occupait de jouer avec Sparky, il faisait même le ménage ! Nath’ en avait été tellement gêné qu’il avait essayé de l’en empêcher, mais la grimace de douleur qu’il avait eu quand il avait commencé à nettoyer ses étagères -pourtant bien propre en bon maniaque heureusement il avait de l’avance- l’avait rappelé à la raison. Alors il lui gardait Althéa et James dès qu’il le pouvait. C’était la seule chose qu’il pouvait lui faire en échange de sa grande dévotion. La petite fille était adorable et si au début elle était craintive, la voix douce de Nath’ et sa curiosité sur son bras en écharpe avaient brisés la glace. Il avait ce feeling naturel avec les enfants et ce n’était pas pour rien si l’une de ses spécialités étaient de les réparer.

D’ailleurs aujourd’hui, était le jour que les enfants hospitalisés du service pédiatrique attendaient avec impatience. Le jour où dans leurs malheurs ils avaient un peu de bonheur. Quand Nath’ avait appris cette initiative, de venir donner des jouets en main propre aux enfants qui le pouvaient, il avait tout de suite adhéré au projet ! Il le faisait parfois, quand il s’occupait d’enfants polytraumatisés qu’il avait lui même opéré. Il prenait grand soin à chaque fois d’eux. Il avait été particulièrement touché, quand Winston lui avait amené une grande boite contenant tout le courrier et les cadeaux que ses patients avaient fait pour lui. Il en avait même versé une larme d’émotions ! Il ne s’y était tellement pas attendu. Certes, il recevait souvent des fleurs à la maison de repos, surtout de ses collègues mais là ! Il y avait des anciens patients, ceux qui avaient été obligé d’aller voir un confrère pour le suivi et même des gens qui ne le connaissaient que de nom à travers les actions de charité qu’il avait fait. Nath’ était souvent trop dur avec lui même et voir tout cet amour qu’on lui donnait … Alors il avait décidé que même s’il était arrêté jusqu’au mois de Juillet, il irait aux journées de la distribution des jouets dès qu’il le pourrait. Il pourrait enfin y assister ! Il avait toujours été triste d’avoir des opérations programmées en même temps. Là, il avait du temps libre !

Tout doucement, il arriva à s’extraire du lit, non sans grimacer de douleurs. En public, ou même devant Chris et Emily il ne se plaignait pas. Jamais. Il arborait toujours un sourire doux et bienveillant alors qu’il souffrait le martyr. Seul, il pouvait se laisser aller à tous les simagrés qu’il voulait. Il avait tellement mal que même les cachets ne suffisaient pas à le calmer. La douleur partait de sa cicatrice pour irradier tout son corps. Il savait que c’était normal après tout, les blessures internes que la balle avait faite mettraient du temps à cicatriser. Puis ses vertèbres avaient aussi bougés et il devait faire de la kiné. Quand à son poumon, il ne préférait même pas y penser. Ainsi, faire les choses les plus simples comme prendre une douche, s’habiller, prendre son petit déjeuner étaient devenus de l’ordre du marathon. Il devait s’arrêter à chaque fois et les activités en elles même prenaient des plombes. Parfois il s’énervait contre lui même de cet état qu’il avait. Il bougeait souvent sa main aussi pour ne pas qu’elle perde trop en muscles, en souplesses. Il était droitier. Sa main était son instrument de travail. Il pouvait souffrir milles mots mais la perspective de retrouver son travail à la sortie du tunnel lui donnait du courage. Si l’on venait à lui dire que ce n’était pas possible … il ne savait pas quelle bêtise il pouvait faire. Déjà qu’il avait repris son traitement à base d'antidépresseurs et d'anxiolytiques. Quand il regarda sa montre, il était 10h bien entamé. Il avait mis plus de trois heures pour se préparer, mais il savait que le pire allait être le trajet. Ne pouvant plus conduire, il n’avait aucuns moyens de transports. Bien sur, Chris s’était proposé là aussi de l’aider mais Nath’ avait refusé. Ce n’était vraiment pas correct, il avait l’impression d’abuser de sa gentillesse et il ne voulait pas qu’il puisse croire qu’il fasse une chose pareille. Il y avait Emily aussi, et même s’il là, il savait qu’il pouvait la “déranger” dans la mesure où elle se pliait en quatre pour qu’il soit le mieux possible, il ne voulait tout de même pas, encore une fois, abusé. Elle aussi avait une vie ! Il ne pouvait pas l’appeler dès qu’il se déplaçait. Il irait en taxi ! C’était aussi simple que ça. Bon, il fallait dire qu’il avait du faire appel à tout son courage pour le faire. L’accident avec Moon avait renforcé son asociabilité et il avait l’impression que n’importe qui allait l'agresser. Il essayait de se raisonner en se disant que c’était faux, mais la peur est irrationnelle. Il avait prit le taxi, quelques jours auparavant, pour aller voir Raven, et le monsieur qui l’avait transporté lui avait laissé sa carte. Il avait été très gentil avec lui, le rassurant comme il le pouvait et il n’avait pas de flingue caché dans la boite à gant. Il lui avait dit qu’il pouvait l’appeler quand il voulait et qu’il se ferait un plaisir de le transporter. C’est que fit donc Nath’. Une trentaine de minutes plus tard, après avoir laissé de l’eau et de la nourriture pour Sparky, il l’attendait sagement devant l’immeuble, jetant quand même des petits coups d’oeils inquiets aux alentours.

Rien ne se passa d’étrange et le taxi arriva rapidement. Le trajet jusqu’à l'hôpital fut convivial et Nath’ se détendit quelque peu. Il en profita pour continuer de faire connaissance avec Hayden Charles, chauffeur de taxi depuis 35 ans, depuis toujours en somme. Parfois il y avait des moments de silence, mais cela ne les dérangeaient pas, Hayden avait bien vu que Nath’, malgré son sourire, n’était pas à l’aise. Il ne le forçait pas. Jamais ! Il n’était pas comme ces taxi new yorkais qui vous obligent à faire la conversation ! Nath apprécia ce fait de ne pas forcer et lui laissa un généreux pourboire quand il descendit sur le parking. Hayden s’était proposé de venir le reprendre dans l’après midi et cela lui convenait parfaitement. Une fois parti, Nath prit une grande respiration douloureuse en soutenant son bras bandé. Maintenant il ne s’agissait plus de lui mais des autres. Il salua d’un geste de la tête l’interne qui tenait le stand de chocolats de Pâques avant de rentrer dans le hall de l'accueil. Forcément, les deux secrétaires se levèrent pour lui faire des grands gestes chaleureux et il leur rendit maladroitement leur sourire. Pressant plus le pas, sentant l’anxiété le gagner, il préféra passer dans son service. Winston lui ferait la gueule c’était certain s’il le surprenait comme ça. Les infirmières du service orthopédique se ruèrent sur lui quand il sortit de l'ascenseur. Certaines lui demandaient comment il allait, s’il n’avait pas trop mal, s’il avait besoin de quoi que ce soit. D’autres le sermonaient. Il ne devait pas être ici mais entrain de se reposer ! Heureusement Winston arriva à ce moment là, avec son sourire bienveillant.

“Je vois que tu es toujours aussi populaire !”

Nathanaël leva les yeux au ciel. Il ne voulait pas être populaire … il voulait juste faire son métier … mais il avait oublié qu’il n’était pas seul. Qu’il ne pouvait pas faire ses opérations dans son coin comme il l’aurait voulu. Il faisait parti d’un ensemble beaucoup plus grand. Un groupe où les échanges étaient la norme. Et justement, il faisait bien, voir même très bien son boulot. Son air un peu éthéré et cadavérique l’entourait d’un mystère qui faisait chavirer les coeurs et sa gentillesse donnait le coup de grâce.

“Comment tu vas aujourd’hui ? Même si je sais que tu vas me répondre bien pour ne pas m’inquiéter.”

Nath’ eut un sourire amical. Il avait raison. Il ne voulait pas l’inquiéter, alors il ne rajouta rien.

“Je viens pour la journée du sourire ! Maintenant que j’ai du temps à tuer, autant faire quelque chose de constructif !”
“Ça ne m’étonne pas de toi, je me doutais bien que c’était pour ça ! Mais fait attention … ménage toi … tu n’es pas encore totalement remis.”

Il posa sa main valide sur son épaule et hocha la tête comme pour lui dire que tout irait bien. Il ferait attention. Surtout qu’en général il avait beau faire attention, les soucis lui tombaient dessus sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit.

“Ça se passe en pédiatrie. Dans la salle H4. Mais je pense que tu es un peu en avance !”

“J’en profiterais pour saluer Alison.”

Winston hocha la tête avant de partir à ses consultations et Nath’ prit la direction du service pédiatrique. Il aurait pu voir d’autres de ses collègues, et notamment Benett mais depuis qu’il lui avait fracturé la mâchoire, quelques minutes justement avant son accident, leurs relations n’étaient pas au beau fixe. Winston lui avait dit que Benett lui en avait voulu. En plus d’avoir la mâchoire détruire, il avait été mis à pied pendant quinze jours. Néanmoins, quand il était revenu dans le service, il s’était excusé pour son comportement et il avait commencé à avoir des regrets. Or Nath’ n’était pas prêt. Pour qu’il se mette en colère il avait fallu y aller, lui le pacifiste. Pour qu’il le frappe, cela signifiait que la situation avait été très grave. Nath’ n’avait pas pardonné à Benett de ne pas avoir répondu présent cette nuit là. Il estimait que par sa faute, deux fillettes étaient devenues orphelines. Il avait fallu toute la persuasion de Chris d’ailleurs pour qu’il se décharge de ce fardeau. Lui les avait sauvé. Il avait tout fait pour. Winston aussi. Il en était à sa troisième opération d’urgence mais il avait besoin de renfort. Katherine était en bloc, tout comme lui. Il manquait Benett ! Et l’homme était mort. L’équipe s’en était beaucoup voulu et Benett était arrivé la bouche en coeur. Alors si Nath’ ne se mettait que très rarement en colère il le faisait, et en plus de ça, il était rancunier. Il faudrait certainement du temps pour que cela passe. Du temps et une bonne action. Ce qui n’était pas encore au programme. Soupirant faiblement, il préféra ne pas y penser. Il n’avait pas envie de se miner le moral alors qu’il devait aider des enfants plus malade que lui à aller mieux.

Regardant les numéros, il n’était pas loin de la salle quand il entendit une musique. C’était tout simple mais bien exécuté. Nath’ se rapprocha et fut surpris d’y trouver un homme. Il pensait que c’était l’un des enfants qui jouait. Cependant, il ne fit pas de remarques désobligeantes bien au contraire.

“C’est joli.”

L’homme se retourna et Nath’ eut une bouffée d’angoisse qu’il essaye de calmer. Non l’homme n’allait pas lui lancer le petit piano sur la tête.

“J’ai demandé qu’un piano soit installé pour développer la créativité mais on m’a répondu que malheureusement l'hôpital n’avait pas de budget pour ça. C’est dommage.”


Et c’était vrai. L'hôpital de Storybrook tournait au ralenti depuis quelques temps alors que la population ne cessait de grandir et d’apporter son lot d'événements étranges. Surtout ici à vrai dire il aurait fallu encore plus d’argents.

“Je me nomme Nathanaël. Je suis chirurgien orthopédique et traumatique. En temps normal je suis souvent en salle d’opération à cette heure là mais là …”

Il montra son bras avec une petite moue désolée avant de reprendre, tout en s’appuyant sur le rebord de la porte.

“J’ai soutenu cette action des journées du sourire. Après tout, certains d’entre eux sont mes patients. Je les connais et leur apporter de la joie dans un moment aussi difficile est nécessaire. Je me suis dis qu’aujourd’hui j’allais venir. Vous êtes en charge de l’organisation ?”


Certes, il ne connaissait pas tous les médecins de l'hôpital, ni tous les infirmiers, mais il en connaissait quand même pas mal et cet homme n’en faisait pas parti. Il se doutait bien -enfin il espérait secrètement- que ce ne soit pas un dangereux psychopathe venu pour faire des choses … de psychopathes avec les enfants.


©️Pando
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________________________________________ 2020-06-12, 19:01


La comptine du bonheur
Le sourire d'un enfant est la plus précieuse chose au monde.


Lorsque j’étais arrivé sur place, j’avais installé tout ce qu’il fallait pour les enfants. Ce jour dédié à la musique devrait être le plus joyeux qu’ils auraient de leur semaine. Après tout, c’était bien pour cela que l’action des journées du sourire avaient été lancées, non ? Bien que je ne m’y connaisse pas vraiment bien dans cette matière, je me promettais de leur apprendre au mieux les bases afin qu’il puisse apprendre tout en s’amusant. Il y avait tellement de bonnes choses à prendre dans la musique. Cet art avait un petit aspect universel qui pouvait rassembler tous les peuples. Ce qui était parfait dans une ville aussi hétéroclite que Storybrooke où tous les habitants venaient de mondes si différents. Il pouvait également encourager la coopération, les plus mélomanes aidant ceux qui avaient plus de peine et peut-être un sens moins développé du rythme. C’était donc parfait pour assurer un amusement pour tout le monde.

Une fois que les instruments étaient tous sortis de leurs étuis et disposés sur une petite table au milieu de la pièce, je m’étais moi-même bien amusé à jouer le seul air que je connaissais véritablement. Il n’y avait pas besoin d’être un expert pour interpréter la mélodie « Au clair de la lune » après tout. Lorsque je l’exécutais, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Le piano éveillait en moi des souvenirs de ma vie d’avant. Je me rappelais encore les premiers cours d’instruments de Molly. Maman voyant alors tout l’intérêt qu’ils pourraient retirer de ces cours avait inscrit ses enfants au conservatoire de notre petite bourgade. Chacun d’entre eux avaient donc eu le loisir de développer son talent artistique. Andy avait choisi la guitare, sans doute parce que cela lui rappelait les soirées d’été dans son camps spécial cow-boy. C’est vrai que leur moniteur avait pour habitude de sortir une guitare après leur soirée barbecue de marshmallows. Il s’amusait alors avec tous ses amis et c’était réellement très attendrissant à voir.

Au contraire, Molly avait préféré se mettre au piano. Je ne sais pas pourquoi elle avait choisi cet instrument plus qu’un autre. Peut-être que les quelques cours de danse classique qu’elle avait réalisé lorsqu’elle était petite avait suffit pour inscrire durablement dans son esprit les jolies notes qu’elle avait longuement écoutées ? En tout cas, c’était un véritable régal de l’écouter jouer. Elle s’était révélée tout de suite très douée et je restais persuadé que si les choses avaient tourné autrement, elle aurait très certainement pu avoir une belle carrière d’artiste musicienne. Il faudrait peut-être que je lui en parle la prochaine fois que je la verrais ? Au moins, dès que je m’en sentirais le courage. Ce n’étais pas très digne de ma part mais la mort d’Andy m’avait profondément touchée. J’avais beaucoup de peine encore aujourd’hui à faire face à sa famille. Pourtant j’étais persuadé que mon enfant aurait souhaité que je sois à leur côtés. Quoiqu’il arrive, je finirais donc pas revenir auprès des deux petites femmes de sa vie.

Tout concentré à ma musique que j’étais, je ne m’étais pas rendu compte tout de suite de la présence d’un visiteur. Je sursautais donc avant de me tourner vers lui.

« Vous m’avez fait peur… je ne m’attendais vraiment pas à vous voir. »


Je lui adressais alors un sourire avenant, espérant lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas pour cette brutale intrusion. Je finis même par hausser les épaules en toute modestie.

« Oh vous savez ce n’est pas vraiment brillant. Je ne m’y connais pas réellement en musique. Mon truc à moi ce serait plutôt le théâtre. Mais je vous remercie pour le compliment. »


J’avais légèrement ris lorsque j’avais évoqué le théâtre. Au fond c’était vrai, c’était ça la vie d’un jouet. Chacun de nos moments de jeux n’était en réalité que des pièces de théâtres surgies tout droit de l’esprit très imaginatif de nos enfants. Même nous demeurions tous inanimés, dans nos esprits, nous vivions ces instants avec autant d’intensité que nos petits propriétaires. J’étais donc tout autant un acteur qu’un shérif dans le monde d’où je venais.

J’écoutais alors mon interlocuteur me parler des projets qu’il avait lui-même formulé pour cet hôpital. Je ne savais rien à propos des problèmes financier que l’établissement pouvait rencontrés et j’avouais que cela me peinait réellement. Aucun enfant ne devrait être privé d’apprendre et de s’amuser à cause de problèmes d’argent. Je finis donc par sourire.

« Eh bien, si vous le désirez je peux vous le laisser. Nous avons beaucoup de jouets d’occasion et comme vous pouvez le constater, nous avons également beaucoup d’instruments. Je pourrais proposer à l’hôpital de vous les léguez ou vous pourriez venir récupérer ce qui vous plaira dans ma boutique de jouets une fois que vous aurez obtenu l’aval de l’hôpital. Qu’en pensez-vous ? »

J’étais sincère dans mes propos. Beaucoup d’enfants laissaient derrière lui des jouets dont ils n’avaient plus besoin et qui demeuraient inutilisés dans ma boutique de jouets. J’en avais énormément et je songeais qu’il valait peut-être mieux qu’ils soient récupérés par des personnes qui sauraient réellement en faire bon usage. Il se présenta alors et je ne pus m’empêcher de pousser un petit soupir d’admiration.

« Vous travaillez comme chirurgien. Cela doit réellement être un travail passionnant. Vous devez rendre des services immenses à tellement de monde. Cela doit être une profession véritablement gratifiante, non ? »

Je lui adressais un regard empli de compassion au moment où il me montra son bras. Je me rappelais étrangement moi-même être passés par là à l’époque où je n’étais qu’un jouet. Je me rappelais les cauchemars que je faisais à l’idée qu’Andy puisse choisir de m’abandonner à cause de mon handicap. Je comprenais donc un peu les sentiments qui devaient animer Nathanaël en cet instant. Même si la complexité de l’anatomie humaine était bien plus délicate à maîtriser que celle d’un jouet. Il devait se sentir bien inutile en ce moment. D’ailleurs, je ne pouvais m’empêcher de lui sourire en retour. S’il désirait se rendre utile, je serais plus que ravi de l’accueillir parmi nous.

« Je suis ravi de savoir que le concept vous ait plu à ce point. Je serais plus qu’enchanté que vous me donniez un petit coup de main. »

Je bombais alors le torse tandis qu’il me demandait si j’étais l’organisateur de ces animations. C’était une fierté dont je ne pouvais me défaire. Aider les enfants tout en accomplissant mon devoir de jouet était ce que je pouvais faire de mieux aujourd’hui.

« En effet oui. Oh et pendant que j’y suis, je m’appelle Woody ! Vous disiez que vous aviez encouragé l’hôpital à acquérir un piano. Est-ce parce que vous êtes vous-même musicien ? »

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Nathanaël V. Van Dort
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Nathanaël V. Van Dort

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________________________________________ 2020-09-24, 11:19

Nathanaël & Woody - La comptine du bonheur


Nathanaël avait décidé de venir à l'hôpital malgrés que son bras ne soit pas complètement guéri parce qu’il estimait qu’il avait un devoir. Oui, il souffrait encore, mais les enfants souffraient encore plus, si ce n’était pire. Il était donc normal pour qu’il soit présent, maintenant qu’il avait le temps, aux journées du sourire qu’il avait instauré quelques années auparavant. Il en éprouvait une très grande fierté, et il ne l’aurait pas raté pour rien au monde. Ainsi, quand il rentra dans la pièce, il eut une bouffée de joie, tout autant qu’une bouffée d’angoisse en voyant que quelqu’un était déja là. C’était que de base, il n’était pas la personne la plus sociale de Storybrook. Son agression n’avait fait qu’empirer les choses et il craignait que l’on ne l’attaque à chaque moment de sa vie. Néanmoins, il poussa un grand soupir, essayant de faire les exercices qu’Evie et Claude lui avaient dit pour qu’il se calme et paraisse naturel. Ce qui le rassura un peu, c’est que l’homme qui était accroupie avoua à demi mot que lui aussi avait été effrayé par sa venue spontanée. Bon au moins, il n’était pas le seul à avoir eu peur. C’était bien.

“Le théâtre …”

Nath’ l’avait prononcé d’un air rêveur. Il était un mauvais comédien. On le lui avait toujours dit, certain à cause du fait qu’il avait du mal à gérer son stress. Chose qui était très paradoxale en sachant qu’il était l’un des meilleurs chirurgiens de l'hôpital. Même lors de ses mariages, pendant les répétitions, il avait tout fait foirer alors il n’osait imaginer une pièce de théâtre mais il avait un petit sourire. Il appréciait le théâtre, mettre en scène la vie d’autres personnes, pour le meilleur et pour le pire, et même s’il ne jouait pas, il s’était essayé à ce style littéraire qui sortait pourtant de sa zone de confort. Il avait même rencontré un petit succès éphémère quand il l’avait publié, mais il était vite revenu à l’écriture des poèmes.

“Vous … vous êtes sérieux ?”

Balbutiant, il s’approcha de lui, regardant le jouet avec envie. Ce n’était pas pour lui bien évidemment mais pour les enfants. Son regard passa du petit piano à l’homme, dont il comprit que le métier était certainement gérant d’une boutique de jouet. Pouvait il dire que la chance lui souriait enfin ? Pour une fois ?

“Cela serait vraiment d’une joie sans inégale ! Vous le constatez vous même, les jouets qu’ils ont sont rares, voir cassés. Certes, certains enfants vont s’y référés mais tout de même ! Ils méritent tellement mieux.”

Il n’arrêtait pas de sourire. C’était vraiment inespéré. Il y avait bien des bourses aux jouets, de temps en temps, mais il fallait dire que la mairie en place se fichait bien du sort de ces petits malades. Ils étaient bien trop occupés à gérer des dieux, des apocalypses pour se préoccuper de choses plus terre à terre, plus minime.

“Oui. Je travaille dans le secteur orthopédique depuis quelques années maintenant.”

Nath’ sentit ses joues chauffer sous l’afflux du sang que les compliments que l’homme lui faisait. Il avait toujours eu du mal avec les remerciements, les encouragements et les louanges.

“C’est le cas ! Aucune maladie n’est pareille en vérité. Elles sont toutes uniques dans un certain sens car toutes attachés à un patient en particulier.”

S’appuyant contre le mur, Nath’ hocha la tête, tout timide.

“Et bien … je … sans doute … je ne fais pas vraiment ça pour la gratification … mais plus pour aider des personnes dans le mal, surtout chez les enfants, qui n’ont rien demandé à part pouvoir profiter de leur innocence.”

C’était ça, qui l’avait toujours motivé et qui faisait écho à vrai dire à son propre passé. S’il n’avait jamais compris pourquoi ses parents s’étaient acharnés à le battre quand il était jeune, lui causant de nombreuses fractures, il s’était rendu compte que les medecins qui l’avaient soigné, avaient tout fait pour qu’il aille mieux. D’accord, c’était le but principal de la medecine, mais quand même. Il avait eu droit à une empathie qu’il n’avait jamais connu jusque là, et il avait décidé que lui aussi, ferait ça.

“Je suis aussi souvent de garde, la nuit, aux urgences. Malheureusement, comme partout, nous manquons de médecins et étant donné que j’ai réalisé une spécialité de traumatologie il y a quelques années, à l'hôpital de Boston…. la direction m’a positionné aussi sur ce secteur.”


En vérité, Nath’ n’était pas dérangé par les choix de sa direction, bien au contraire. Bourreau de travail, il préférait passer ses nuits à sauver des vies plutôt que d’aller s’amuser et faire la fête comme n’importe quel homme de son âge, même si, il n’arrêtait pas de se dire, ces derniers mois, qu’il n’aurait peut être pas du faire des journées quasiment de 24h, cela lui ayant causé une fatigue plus grande que d’ordinaire.

“Comme je vous le disais, ces enfants ont besoin que l’on leur redonne le sourire. Certains subissent de lourdes interventions qui les clouent dans cet endroit pendant des mois, si ce n’est pas pendant des années. Je suis attaché à leur bien être et à faire en sorte que malgré la souffrance qu’ils peuvent avoir, ils se souviennent de l'hôpital comme d’un moment joyeux … ou du moins, pas comme d’un endroit de torture.”

Se déplaçant un peu, il tendit alors la main à l’homme qui se présentait comme Woody, pour le saluer plus respectueusement, comme il en avait l’habitude.

“Enchanté Woody, je serais vraiment heureux de pouvoir collaborer avec vous.”

Cette fois, son sourire se fit plus grand, comme plus assuré alors qu’il regardait le piano jouet.

“Je suis un très grand mélomane, et comme vous avez pu le deviner, je suis effectivement un pianiste… On va dire que cela rentrer dans l’éducation d’un gentleman au début du 19e Siècle.”

C’était les plans de Mère. C’était les plans pour qu’il soit un bon époux. On lui avait tout appris. La musique, le chant, la danse, le combat à l’épée, la chasse. Il avait essayé de se défiler pour cette dernière mais son père avait été intraitable. Nath’ se souvenait de comment il avait dû abattre cette pauvre galinette cendré dans les terres humides de l’Ecosse automnale. Cela avait été un crève coeur et il s’était enfui après avoir commis son geste horrible, sous les cris de son père et les moqueries des petits bourgeois qui les accompagnaient.

“Mais c’est l’une des rares choses que j’ai apprécié véritablement. La musique à cela qu’elle peut transmettre toutes les émotions du monde dans une universalité pouvant donner le vertige.”

Il ne connaissait pas Victoria quand il l’avait rencontré, pourtant, quand elle l’avait surpris à jouer du piano, ils s’étaient compris. Ils étaient tous les deux des pièces importantes d’une partie d’échec que l’on avait joué sans demander leur avis. Ils étaient malheureux. Tout comme avec Emily, qui elle savait parfaitement jouer de ce bel instrument. Là aussi, c’était grâce à ça qu’il avait réussi à se faire pardonner son comportement de malotru, il fallait bien le reconnaître. Certes, il avait été effrayé, une fois de plus, mais il fallait bien se rendre à l’évidence, que la belle mariée cadavérique avait milles fois plus de raisons que lui, de l’être effrayé et de se comporter avec cet enthousiasme, face à la liberté qu’il lui apportait.

“J’ai découvert le jazz en venant ici, et je vous avouerai que j’en suis aussi un grand fan. Vous aussi vous êtes mélomane ?”

Sa mère disait que c’était une musique de sauvage, et il n’en était pas étonné alors que lui trouvait ces sons magnifiques. Le jazz transportait une sorte de mélancolie, dont il s’y reconnaissait. Un spleen qui se voulait heureux mais dont les accords pouvaient laisser entendre cette lassitude.

“Bonjour Messieurs !”

Nath’ se retourna rapidement pour tomber nez à nez avec la pédiatre en chef.

“Je vois que vous avez fais connaissance ! Je suis bien contente de te voir Nathanaël.”

Lui souriant, il inclina légèrement la tête pour lui signifier son bonjour avant de répondre avec un sourire.

“Moi aussi Alisson. Comme je disais à Winston, je profite d’être en congés pour venir enfin à l’une de ses journées.”
“Et tu fais bien ! Cela va te changer un peu les idées car nos petites têtes blondes arrivent !”

Et quelques minutes après qu’elle eut dit ça, une vingtaine d’enfants, accompagné de quatres infirmières envahirent la pièce dans la joie et la bonne humeur. Certains connaissaient bien le docteur, venant à lui poser des questions sur son bandage, faisant même écho aux leurs. Nath’ avait le sourire, se sentant à sa place, en répondant aux questions, en jouant même avec eux avant de se tourner vers Woody, tout aussi occupé.

“C’est bien pour cela que j’aimerai pouvoir en faire plus. Voyez comme ils sont heureux ! Ils oublient tout et c’est l’essentiel !”


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________________________________________ 2020-11-10, 20:43


La comptine du bonheur
Le sourire d'un enfant est la plus précieuse chose au monde.


Je commençais à apprécier le jeune homme qui se trouvait devant moi. Il était certes un peu timide et se sentait mal à l’aise devant un étranger comme moi. Mais il faisait des efforts que je ne pouvais qu’apprécier et conscient de cette situation, je tâchais de me montrer aussi doux et rassurant que possible. Ce n’était pas très compliqué lorsque l’on était un jouet. Bon nombre d’enfants peu habitués à ce monde et au contact avec les autres ne s’épanouissaient pleinement qu’en s’amusant et en découvrant leur univers avec nous. Je souris en l’entendant prêter réellement attention à mes propos. Cela pouvait paraître étrange de le remarquer, mais rare son les personnes qui se montrent réellement attentive à tout ce que l’on peut leur raconter. D’ailleurs, je n’avais pas non plus l’habitude de me livrer sur mes opinions ou mes sentiments. Ma nature même faisait que j’étais celui qui réconforte, non celui qui était réconforté ! Mais c’était une chose que j’appréciais et le jeune médecin arrivait très bien à le faire ressortir chez moi. Décidemment, il semblait bien plus rempli de ressource que lui-même pouvait le croire.

Lorsque je proposais à Nathanaël de lui donner une partie de mes jouets, celui-ci semblait très touché par ma générosité. Pourtant, cela me semblait être la moindre des choses. Les jouets tout comme les enfants de l’hôpital, s’ennuyaient bien souvent sur leur étagère poussiéreuse. Abandonnés par le propriétaire, ils contemplaient les allées et venues d’autres enfants dans la boutique sans jamais trouvés preneur. Ils me paraissaient parfois bien tristes, si désireux qu’ils étaient de pouvoir prendre plaisir à s’amuser avec de nouveaux petits propriétaires. A leur façon, les enfants malades se trouvaient un peu dans la même situation. Ils voyaient leurs frères et sœurs s’amuser au-dehors alors qu’eux-mêmes devaient parfois garder le lit pendant des semaines voire des mois. Ils partageaient la même envie de liberté qu’eux alors pourquoi pas les partager ensemble ? Modeste, je répondis dans un sourire bienveillant.

« Oh je vous en prie ! C’est tout naturel… vous savez je suis sûr que les jouets seront aussi ravis de pouvoir s’amuser avec quelqu’un. »

Voilà que j’en parlais comme s’il était évident que les jouets avaient une conscience ! Oh certes, moi je les connaissais les règles magiques du monde des jouets. Cela n’était cependant pas le cas du chirurgien et je crains un instant qu’il me prenne pour un fou. Cela dit, j’étais persuadé moi que la grande sensibilité dont il était doté le ferait accepter mon point de vue avec bienveillance. Mais qui sait ? Les personnes sont parfois bien surprenantes. D’autant plus lorsque l’on ne les connait pas. Jetant alors un œil sur les jouets auxquels Nathanaël faisait référence, je lançais alors une proposition.

« Vous savez, moi aussi je suis un chirurgien. Enfin, à ma manière. Je répare les anciens jouets cassés pour les remettre à neuf. Je pourrais également les réparer et les rendre à l’hôpital. Après tout, il ne serait pas vraiment juste pour eux de ne pas leur laisser une seconde chance uniquement parce qu’ils sont un peu tordus, non ? »

Je m’intéressais alors un peu plus à la profession du chirurgien. C’était un réel plaisir de le voir subitement s’animer, parlant avec passion de son travail. J’espérais que cette petite manœuvre pourrait réellement le rendre bien plus à l’aise avec moi. Mais il n’y avait bien évidemment pas que cela. De mon côté, j’en apprenais un peu plus sur la profession de chirurgien orthopédique qui pour moi s’avérait être un réel mystère. J’aimais sa manière de voir les choses, d’autant plus lorsqu’il déclara que son bonheur était de pouvoir corriger cette cruelle injustice de la maladie dont les enfants étaient victimes. Je finis donc par réagir, afin de lui faire comprendre le plaisir que j’avais de l’entendre parler de sa profession.

« Et donc ? Est-ce que vous êtes parvenus à trouver votre bonheur ici, à Storybrooke ? »

Le sujet fut alors détourné, Nathanaël me parlant de l’éducation qu’il avait reçue et j’ouvris alors de grands yeux étonnés.

« Vraiment, vous avez réellement vécu au 19ème siècle ? Cela devait être une expérience véritablement passionnante. Vous ne vous êtes pas senti trop perdu lorsque vous vous êtes retrouvés dans notre monde moderne ? »

C’était une question intéressante, car au fond je n’avais pas conscience de la difficulté que cela pouvait être de s’habituer à un nouveau siècle. Décidemment, ce changement d’environnement entre le monde des contes et la ville de Storybrooke avait été une grande aventure pour tout le monde. Personnellement, c’était plutôt la taille qui m’avait posée un problème. Passer de la vision du monde par un jouet à celle d’un humain était une aventure assez perturbante. Même si je n’avais rien laisser paraître devant mes amis du coffre à jouet, j’avais mis beaucoup de temps à m’acclimater. Aujourd’hui encore dans certains contextes, je me sentais totalement déboussolé. Revenant à la musique, le brun me parla de ces barrières universelles qu’elle pouvait transcender.

« Je suis entièrement d’accord avec vous. La musique a cela d’exceptionnelle qu’elle peut être partagée par tous. C’est pour cela que je l’inclue très souvent dans ces ateliers. Tout le monde peut y participer, faire partager son talent aussi minime qu’il soit. La musique est d’autant plus magique lorsqu’elle peut être partagée dans un orchestre. Vous ne trouvez pas ? »

Lorsqu’il me parla de ses goûts musicaux, je réfléchis un instant avant d’ajouter.

« C’est vrai que la musique d’ici est vraiment fantastique. Bon pour être tout à fait honnête, ma préférée reste la country. Mais que voulez-vous c’est une évidence pour un cow-boy comme moi. Si vous voulez l’entendre un jour, je vous recommande vraiment le « Wild West Saloon ». C’est un bar un peu en dehors de la ville dans lequel sont très souvent donnés des concerts de country. Ils ont réellement de très bons chanteurs à l’affiche ! »


La joie exubérante dont j’avais fait preuve laissa subitement place à plus de sérieux lorsque la dénommée Allison nous avait rejoint. Suivant de loin leur conversation, je finis par avoir le sourire jusqu’aux oreilles lorsque les enfants entrèrent enfin en scène. Tout d’abord un peu craintifs, ils explorèrent tout ce nouveau territoire qui pourtant leur semblait des plus connus. Peu à peu, je les entendais rire et s’amuser ensemble. J’en conclus à ce moment-là qu’il était grand temps pour nous d’entrer en scène. Adressant un clin d’œil à Victor, je lançais dans un sourire.

« Est-ce que cela vous plairait de tenter de jouer avec eux ? Je suis certains qu’ils en seront réellement ravis. »


Le laissant se familiariser à cela, je m’approchais d’un des enfants qui semblait un peu isoler. Il tenait alors un joli cheval dans ses bras.

« Il est très joli ton cheval. Dis-moi comment s’appelle-t-il ? »

« J’en sais rien, monsieur. C’est vous qui l’avait apporté ici. »

« C’est vrai mais c’est à son cavalier de lui donner un nom tu sais. Et il semble déjà t’avoir adopté. »


Je saisis alors une figurine de cow-boy que j’assis sur lui. Puis d’une main habile, je plaçais mon chapeau sur sa tête. Il rit alors et regarda son cheval.

« Bon très bien dans ce cas je vais l’appeler Vif argent ! »

« C’est un très joli prénom… »

Je pointais alors du doigt le plafond

« Oh non regarde ! Un terrible nuage de méchantes guêpes veulent attaquer Vif Argent. Il faut le sauver ! »

D’un coup, le petit garçon se releva de sa place. Jouant avec moi, il chercha rapidement une cachette pour son animal. Riant avec lui, je finis par rejoindre Nathanaël.

« Essayez à votre tour. Vous les connaissez mieux que moi et je suis certains que votre imagination pourra les emmener très loin dans la leur. »

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________________________________________ 2020-12-08, 19:54

Nathanaël & Woody - La comptine du bonheur


Nath’ écoutait attentivement ce que Woody lui disait, un sourire aux lèvres. La métaphore était belle. Chirurgien pour jouets ! C’était si poétique. Il avait raison, Nath’ ne comprenait pas cette frénésie de jeter pour acheter, pour consommer. Enfin si, bien sur qu’il comprenait, il n’était pas stupide, loin de là, non, ce qu’il ne saissisait pas, était le fait que des choses réparables étaient aussi jetés ! C’était du gaspillage totalement inutile ! De la surconsommation qu’il désapprouvait. Il n’était pas un spécialiste du bricolage, mais quand il pouvait, il faisait réparer ses objets cassés. Pour les jouets, il pensait pareil. C’était bien mieux d’avoir un ancien jouet, que l’on avait chérit pendant longtemps qu’un nouveau. De toute façon, Nath’ avait du mal avec la technologie, il ne s’en était jamais caché. Il appréciait les progrès que la médecine avait pu faire, mais pour le reste, il était une grosse bille. Ainsi, il préféra parler de ce qu’il connaissait, plutôt que de penser au fait qu’Emily se moquait toujours de lui quand il n’arrivait pas à prendre une photo avec son téléphone.

“Hum.”

Le bonheur était quelque chose de vaste. Il l’avait trouvé, d’une certaine manière, même si ce n’était pas celui qui, de base, aurait du être pour lui. Il avait voulu faire plaisir à ses parents, qui ne pensaient pas à mal, ou du moins, l’avait il toujours espéré, mais cela avait été un échec. Alors il avait choisi sa voie, et bizarrement tout allait mieux. Il continua de discuter sur le domaine de la musique, n’étant pas très à l’aise quand les discussions abordaient les sujets privés avant de lui faire un petit sourire.

“Oui … c’est toujours le cas d’ailleurs.”

C’était marrant, Woody semblait totalement le comprendre, alors même que visiblement ils n’avaient pas vécu à la même époque, vu la surprise qu’il avait eu quand il avait appris de quel siècle il venait. Woody, lui fit part de son amour pour la musique. Ils avaient ça en commun et Nath’ appréciait les gens qui aimaient la musique. Qui n’aimait pas la musique ? Même le plus féroce des démons l’aimait, il en était persuadé !

“Oh. Je note. Ce n’est pas vraiment mon style mais je ne suis pas fermé à la découverte !”

Et comment ! Après tout, il avait terminé de grandir à la cour des miracles et même quand la malédiction s’était brisée, il y était resté. Le club de Claude lui rappelait un peu le monde des morts, dans lequel il s’était si bien senti, alors qu’il était aux antipodes de ce qu’on lui avait appris dessus. C’était coloré, animé, rempli de vie paradoxalement, en comparaison avec la sienne, de vie, triste, morne et sombre, dont l’avenir n’était en rien radieux. Il y avait de la musique, de la danse, de l’animation, de la joie débordante et collante. Chez Claude, c’était pareil. Il avait clairement découvert l’univers des drags queens. Il en avait été surpris au début, mais il s’y était vite senti chez lui. Les filles étaient, certes, envahissantes, il les appréciait grandement. Elles l’avaient toujours soutenu, apprécié à sa juste valeur, encore plus quand il leur avait raconté sa vie, à quel point il en était venu à vouloir rester, chez les morts plutôt que chez les vivants. Elles le chouchotaient, et même si parfois il était encore mal à l’aise avec les attaques de câlins, il les aimait profondément. Même quand elles débarquaient à l'hôpital pour le voir -ou voir les autres docteurs plutôt- le pétrifiant sur place.

Alison arriva avec les enfants, qui avaient l’habitude de venir. Nath’ les regardait avec un amour immense dans les yeux. Il jeta un coup d'œil aux enfants, qui s’amusaient avant de revenir sur Woody, qui lui demanda s’il voulait participer. Il ne voulait pas déranger leur habitude et ils avaient l’air très heureux sans lui. Il suivit alors le chirurgien des jouets, restant en retrait, le regardant faire avec un enfant. La scène était vraiment touchante et Nath’ s’en sentit ému. Woody savait il à quel point ce qu’il faisait était important ? Il avait toujours en tête, les corps des enfants qu’il opérait. Il pouvait lire leurs douleurs sur leurs visages quand ils étaient en consultation tout d’abord, et puis après. Certains criaient, d’autres pleuraient à chaudes larmes et encore d’autres serraient les dents, encaissant des douleurs que même le plus costaud des adultes ne supporteraient pas. Les enfants étaient dotés de capacités de résilience si intenses.

“Oh … euh … je ne sais pas …”

Oui, il avait une grande imagination, mais comment dire … elle était aussi sombre que l’époque dans laquelle il avait vécu. Nath’ avait toujours porté en lui une certaine forme de mélancolie, un spleen baudelairien qui l’aidait à écrire des poèmes et à faire pleurer les pierres. Néanmoins, il voulait quand même essayer. Après tout, il avait réussi à 'apprivoiser' en quelque sorte Althéa, la fille de Chris, dont la plus grosse frayeur était les médecins. Aujourd’hui, ils s’entendaient si bien qu’elle s’amusait à l’appeler le soir avec le téléphone de son père. Alors ça ne devrait pas être différent avec les autres enfants.

“Bonjour Tim !”
“Docteur Nath’ ! Vous allez bien ? Magalie m’a dit qu’on vous avez tiré dessus !”
“Oui, elle a raison, j’ai été blessé à l’épaule. Tout comme toi d’ailleurs !”


Le petit eut un sourire, levant le bras droit avec difficulté pour venir le toucher. Comme si le fait que lui aussi ait eu une blessure là les rapprochait.

“C’est cool que vous soyez là ! Je vous aime bien !”

Il cligna quelques instants des yeux, un peu surpris par cette déclaration abrupte avant de lui sourire et de lui ébouriffer les cheveux.

“Moi aussi Tim ! Tu es un garçon très courageux !”
“Venez ! On va jouer aux soldats ensemble ! Toi aussi Woody ! ”


Il lança un petit regard à Woody avant de suivre Tim vers la table, où des soldats de plombs étaient posés. Jouer à la guerre. Il n’y arrivait déja pas en temps normal mais il allait essayer sauf qu’au moment où Tim mit la main sur les soldats, il fut pris d’un énorme vertige.

“Oh non … pourquoi est ce qu’il faut que ça m’arrive qu’à moi ce genre de chose.”

Il s’était évanoui, il en était sur. Pourtant il n’avait pas eu à faire à un gros stress. Peut-être les médicaments pour son bras. Sauf qu’il se sentait encore bizarre, pour cause, il n’était même plus à l'hôpital.. Quand il essaya de se relever, sa main rencontra de la terre. Il sentit la panique le gagner. Il était dans la forêt ! Mon dieu, il avait dû se faire téléporter ou une bêtise dans ce genre. Faisant un tour sur lui-même, il remarqua qu’il était habillé lourdement. Il portait une armure … de soldat … recouverte par un épais manteau de fourrure et il sentit accroché à sa ceinture, une grosse épée. Misère ...

“Woody ?”

Sa voix se perdit dans la nature, et pour toutes réponses, il eut droit à des sortes d’aboiements. Il baissa la tête pour remarquer qu’il était accompagné par deux louveteaux. Ils étaient mignons ! Nath’ avait toujours apprécié les animaux, les seuls qui ne le rejettaient pas avant. Il approcha la main et les louveteaux vinrent se frotter à lui. Au moins, il n’était pas tout seul. Il commença à avancer dans la forêt, se demandant bien ce qu’il pouvait faire. Il ne savait pas combien de temps il marcha mais il remarqua des pieds dépasser d’un buisson. Les loups y allèrent immédiatement, jappant et mordillant les chaussures étranges.

“Sapristi ! Woody !”

Immédiatement, il se rua sur les buissons, les découpant comme il pouvait avec l’épée qu’il avait sorti de son fourreau. Woody était inconscient, habillé lui, encore plus étrangement, dans ce qui ressemblait à une combinaison spatiale. Une fois qu’il arriva à lui, il s'agenouilla pour prendre son pouls, tandis que les louveteaux lui léchaient le visage. Son pouls battait régulièrement et il regarda s’il n’avait pas des blessures, au moins apparentes. Au bout de quelques minutes, il le vit émerger.

“Vous m’avez fait peur !”

Il l’aida à le redresser, le laissant appréhender la situation comme il l’avait fait quelques minutes auparavant.

“Je ne sais pas où nous sommes … j’ai l’impression qu’on nous a téléporté … mais ce ne sont même pas les bois de Storybrook !”

Il avait l'habitude d'aller se balader en forêt. Emily disait toujours qu’elle avait peur qu’il lui arrive quelque chose … Comme quoi, il n’avait pas eu besoin d’aller dans les bois, même à l'hôpital la malchance avait frappé ! Une fois debout, ils regardèrent leur environnement avant de décider de suivre le chemin. Il allait forcément à un endroit, qui pourraient peut être les éclairer sur ce qui était entrain de se passer … mais Nath’ sentait au fond de ses tripes qu’ils allaient certainement tomber de charybde en scylla.




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________________________________________ 2021-06-29, 19:18


La comptine du bonheur
Le sourire d'un enfant est la plus précieuse chose au monde.


Cette journée avait si bien commencé. J’avais beaucoup apprécié ma rencontre avec Nathanael. Il avait l’air d’un jeune homme à la fois sensible et serviable. Il fallait être aveugle pour ne pas percevoir chez lui pour l’exercice de la fonction si honorable de médecin. Un peu dans son monde, il n’en demeurait pas moins conscient de tout ce qui se passait autour de lui. A certains égards, il me rappelait Clint, le père de mon enfant Andy. Contrairement à Andy qui avait hérité du caractère énergique et battant de sa mère, Clint était au contraire un enfant introverti et qui pourtant jugeait le monde qui l’entourait avec une grande pertinence. Il possédait également un côté très artiste qui rendaient nos séances de jeux absolument inoubliables. J’avais la même impression en discutant avec Nathanael et c’est pour cette raison que je tentais de me rapprocher de lui tout en douceur, en ne cherchant véritablement pas à le brusquer.

Cette tactique avait d’ailleurs porté ces fruits et c’est ensemble que nous approchions les enfants. Le médecin se découvrit alors une foule d’admirateurs qu’il ne soupçonnait même pas. C’était plutôt mignon de voir ces enfants à la reconnaissant et soucieux qui se préoccupait réellement de lui. Notre séance de jeux avait alors très bien commencé. Lorsque Tim avait proposé que l’on joue aux soldats, nous avions accepté tout de suite et suivi le garçon jusqu’à une table de jeux. Je souris en voyant les figurines si disparates qui nous étaient proposée. Comment imaginer que l’on puisse faire combattre des guerriers du Moyen-Age et des cosmonautes ensemble ? Cela paraissait tellement irréel. Irréel et pourtant fascinant. Depuis toujours l’imagination avait été une part importante de ma vie. Il n’y avait rien que j’aimais plus que de voir des enfants imaginés mille scénarios à partir de jouets si différents. L’imagination des jeunes années était véritablement sans faille et une fois de plus, j’en avais la preuve devant les yeux.

Cependant, cette séance de jeu ne se passa pas aussi bien que ce que l’on pouvait prévoir. En effet, à peine avais-je saisis ma statuette de cosmonaute que je me retrouvais plongé dans un monde à part. Tombé dans un profond sommeil, je n’en fus tiré qu’avec l’intervention de Nathanael et deux adorables petits loups qui me léchaient la frimousse. J’ignorais combien de temps j’étais resté endormi mais je comprenais bien rapidement que nous avions tous deux effectués un voyage qui nous avait conduit bien loin de la petite cité de Storybrooke. J’en avais pris peu à peu conscience en réalisant qu’au lieu d’un carrelage glacial, je me trouvais allongé sur un tapis de terre et d’aiguilles de sapin. Les couloirs blancs de l’hôpital avaient cédé leur place à une grande forêt de conifères, ce qui n’était en rien pour me rassurer. Oh bien sûr, ce n’était pas le premier voyage que je faisais bien loin de Storybrooke. Le dernier en date s’était déroulé à Noël en compagnie de Jessie et de Neil. J’avais alors eu la désagréable sensation de me réveiller dans un univers futuriste où l’Empereur Zurg régnait en maître incontesté sur la ville de Storybrooke. Autant dire que j’avais été ravi de savoir que ce n’était qu’un jeu même si j’avais tout de même été ravi de faire la connaissance des enfants de mes deux meilleurs amis.

A nouveau, je me retrouvais plongé dans un monde qui m’échappait totalement. J’étais cependant heureux de savoir que dans cette aventure je n’étais pas seul. Le jeune médecin lui-même semblait être très surpris de se trouver dans ce monde fantaisiste. Cela dit, lui avait au moins la chance de ne pas faire tâche avec le paysage. Vêtu d’une magnifique armure de chevalier, il avait vraiment fière allure aux côtés des bêtes qui lui tenait compagnie. De mon côté à moi, j’avais eu le malheur de me retrouver habillé d’une tenue de cosmonaute. Cela donnait un aspect des plus comiques à la situation, ce d’autant plus lorsque l’on tenait en compte de mes rapports difficile avec l’univers de l’espace. La nouvelle passion des enfants qui ne pouvaient plus se contenter de coloniser l’Amérique mais qui rêvait de vivre dans d’autres étoiles m’avait causé bien des tracas à l’arrivée de Buzz dans ma vie. Je devais bien admettre que je ne regrettais pas l’absence de Neil dans cette aventure. Il aurait très certainement ris aux éclats en me voyant vêtu de la sorte. En tout cas moi je savais que j’aurais très bien été capable de rire en le voyant vêtu en cow-boy. Je ne pouvais cependant imaginer ce que donnerais ma rencontre avec des autochtones. Ces derniers auraient été au moins effrayé, au plus j’aurais fini ma triste carrière de jouet sur un de ces bûchers qui était à la mode au Moyen-Age en ce qui concernait les traitements réservés aux sorciers.
Je refusais cependant de me laisser abattre. La situation était peut-être étrange mais elle n’était certainement pas des plus désespérée. Je crus d’ailleurs bon de rassurer tout de suite mon compagnon d’aventure au sujet de ma santé.

« Non ne vous inquiétez pas Nathanaël. Il en faut plus que cela pour arriver à bout d’un homme aussi coriace que moi. »

J’avais pour cela bien des aventures de jouet pour confirmer mes dires. Cela dit, je n’avais en aucun cas le temps de lui raconter mes aventures. Ce n’était pas réellement le propos en cet instant. D’ailleurs, le noiraud ne tarda pas à s’interroger sur la situation dans laquelle nous nous trouvions. Il affirma alors que ces bois étaient différents de ceux de Storybrooke et je ne pouvais qu’approuver ses dires.

« Vous avez l’œil Nathanaël et je suis d’accord avec vous. Cette forêt n’a rien à voir avec celle que nous connaissons. Il doit s’agir d’un autre bois et d’un autre univers. »

Cela paraissait tellement bête de prononcer ces mots à haute voix. Pourtant, nous venions tous deux de Storybrooke. Nous savions que dans cette ville de mystère rien n’avait réellement de logique ou de sens. Comme aurions-nous pu en être surpris ? Nous vivions dans une ville ou d’anciens animaux côtoyaient des dieux et des jouets humanisés. Laissant de côtés mes pensées, je me concentrais à nouveau sur la situation tentant de rassembler mes idées. J’avais l’habitude de prendre les devants. J’étais le chef du coffre à jouets d’Andy et ces derniers me regardaient toujours avec admiration, comptant sur moi pour trouver une solution à tous leurs problèmes. Il était donc plus que logique qu’aies pris le réflexe de prendre les initiatives aussi bonnes que possible dans une position aussi complexe.

« Je crois que la meilleure des choses à faire pour le moment c’est d’aller explorer les environs. Qui sait, nous obtiendrons sans doute plus d’informations sur la raison de notre présence en ces lieux. »

A ces mots, j’entendis un hennissement de cheval raisonner au loin. Des bruits de discussions se firent alors entendre ce qui ne manqua pas de me faire sourire. Je commençais alors à marcher dans leur direction, le médecin sur mes talons. Avançant toutefois prudemment, je tendais l’oreille et restais attentive au moindre bruit suspect. C’était une des choses qui me ravissait en devenant humain. Mes sens s’étaient décuplés et j’étais à présent capable de ressentir les choses bien plus puissamment qu’au moment où je n’étais qu’une figurine de plastique de vingt centimètres de haut. C’était également le cas pour mon odorat qui en cet instant était véritablement comblé alors qu’une délicieuse odeur de rôti parvenait à mes narines.

Marchant toujours, je finis par me cacher derrière un arbre, invitant mon compagnon à en faire de même. Il s’agissait d’un camp de fortune dressé par des gens qui avaient tout l’air de gitans. Leur communauté était installée au coin du feu, semblant raconter de belles histoires alors que les enfants s’amusaient à se courir après. Hésitant à sortir de notre cachette, je me tournais vers mon acolyte pour connaître sont opinion à leur sujet.

« On pourrait peut-être leur demander où nous nous trouvons. Ils ont l’air très sympathiques, qu’en pensez-vous ? »


Il n’eut alors pas le temps de me répondre. Bientôt, un nouvel hennissement raisonna dans la clairière annonçant l’arrivée de trois cavaliers masqués. Ces derniers se mirent à déranger les habitants du camps, tentant de les chasser en les effrayant. Mon sang alors ne fit qu’un tour et saisissant le pistolet qui se trouvait à ma ceinture, je sortis de ma cachette l’arme au poing. Me plaçant devant le cheval de celui qui semblait être le chef, je dirigeais mon arme dans sa direction.

« Laissez cette famille tranquille ! »

Ce dernier écarquilla des yeux très étonné. Laissant planer quelques secondes de silence, il se mit à éclater de rire.

« Tu crois pouvoir nous impressionner ? Avec tes guenilles florescente et des drôles de jouets ? Tu fais peur à personne mon gars, autant que tu le saches. Allez pousse-toi ou alors je m’occupe de ton cas en plus du leur. »

Bien évidemment, je restais immobile devant ses menaces qui ne m’effrayaient pas le moins du monde. J’avais choisi de protéger cette famille et je le ferais coûte que coûte. Je ne supportais pas l’injustice et pour moi il était absolument hors de question que je laisse ces pillards voler leur possession. Comprenant cela, il fonça droit sur moi avec son arme alors que les autres attaquaient Nathanaël qui m’avait suivi. Donnant de grands coups d’épée de son côté, je tirais à mon tour avec mon pistolet des jets qui étaient semblables à des lasers. Cette magie d’un autre temps fini par réduire leur volonté à zéro. Ils finirent donc pas s’enfuir alors que je rejoignais mon nouvel ami.

« Est-ce que vous allez bien, Nathanaël ? »


Je vis alors un homme s’approcher de nous. Ce dernier était dans sa quarantaine et les différentes breloques qu’il portait sur lui me donnaient à penser qu’il était également le chef de ce camp.

« Soyez bénis, messires ! Je ne pourrais jamais vous remercier assez pour l’aide précieuse que vous nous avez donnée. Que pouvons-nous faire pour vous remercier ? »

A ce moment-là, un garçonnet d’à peine 6 ans vient me trouver tout curieux qu’il était de voir un être humain aussi curieusement vêtu.

« Vous êtes qui vous ? Un magicien ? Et vous venez d’où ? »


A cet instant-là, ce fut bientôt la mère qui avança dans notre direction. Quelque peu méfiante, elle ne semblait pas aimer que je m’approche de son enfant aussi près. Cela dit, elle se montra à son tour reconnaissante et se tournant vers son mari elle déclara.

« Allons donc John, ces gens sont certainement là pour aller sauver la prince Yseult, comme tous les autres qui empruntent cette route. Allez messieurs, venez vous réchauffer auprès du feu et partagez notre repas. Nous avons bien assez de viande pour nous tous. »

Obéissant à ses ordres, nous allions les rejoindre. Je profitais alors du bon repas préparé par la femme qui se présenta en précisant qu’elle s’appelait Marianne. Je demandais alors à John plus de précisions sur les raisons qui poussaient tant de voyageurs à emprunter cette route.

« Il y a de cela des semaines que la princesse Yseult est malade. Les médecins de la cour ont travaillé durant des semaines sur son cas mais pendant longtemps aucun remède ne semblait être approprié pour elle. Un des conseillers du roi, s’y connaissant bien dans l’art des soins par les plantes, a fini par trouver une fleur très rare capable de soigner tous les maux. Mais le chemin pour y parvenir est très dangereux et semé d’embûches. Beaucoup de chevaliers ont essayé d’aller la ramener mais personne jusqu’ici n’est revenu. Pourtant les prétendants ne manquent pas. Le roi a promis au champion de réaliser le moindre de ses vœux. Il a parmi ses alliés des mages très puissants. »

Continuant cette conversation, nous finissions nos repas et je profitais alors d’un petit moment en tête-à-tête pour parler à mon compagnon d’aventure.

« Vous savez je crois que nous devrions aller nous-même chercher cette fleur. Après tout, nous nous trouvons très certainement ici pour réaliser cette quête et je me dis que si le roi est capable de réaliser le moindre de nos souhaits, il sera également capable de nous ramener chez nous. Qu’en dites-vous ? »

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