« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Tu veux être mon ami? } Nath & Evie

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Evangeline Leviosa
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Evangeline Leviosa

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• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
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• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
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| Conte : Cendrillon
| Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée

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Tu veux être mon ami? } Nath & Evie _



________________________________________ 2020-04-30, 22:10


Tu veux être mon ami ?
Nath & Evie


« Alleeeeeeeeeeer, Nath', s'teuhpléééééééé :cute: »


La vie… Etait nulle. Bon, c’était peut-être un jugement hâtif du haut de ses … Elle avait quel âge déjà ? Enfin depuis sa pas très longue vie, mais quand même, ce soir, la vie était nulle. Déjà, parce qu’elle avait faim. Et avoir faim, c’était l’une des pires sensations du monde. Vraiment, elle aurait pu manger un éléphant -enfin, pas vraiment, étant donné qu’elle était végétarienne, mais l’idée était là ! Un immense plat de nouilles, oh oui, elle aurait tant donné pour un gros plat de nouilles au parmesan ! Avec du basilic, et de la sauce tomate, hum, oui, elle aurait vraiment tout donné pour ça, tellement elle avait faim ! Ensuite, parce qu’elle avait les chaussettes mouillées, et il n’y avait rien, absolument rien qu’Evie détestait plus qu’avoir les chaussettes mouillées ! Il avait plut toute la journée, et ses nombreux aller-retour entre son local fraîchement acquis et sa camionnette sous la pluie l’avait trempée comme une soupe ! Même malgré son chignon, ses mèches collaient à son visage, et sa salopette était mouillé des chevilles au genou, lui donnant un air franchement malheureux. Qui aurait pu croire qu’il n’y a pas si longtemps, elle faisait partie des plus riches fortunes de la ville ? Personne…. Absolument personne.

Assise au volant de sa voiture, le feu passant au rouge pour la troisième fois, Evie se battait furieusement contre les larmes qui coulaient éparses sur ses joues. Mais quelle idée elle avait eue de faire ça… Pourquoi avait-elle quitté la société de son père, et pourquoi est-ce qu’elle s’était lancé dans cette herboristerie ? C’était stupide, absolument stupide. Elle avait tout perdu en agissant de la sorte. Plus d’argent, plus d’amis. C’était à peine si elle arrivait encore à manger à sa fin, la dernière semaine du mois ! Et son appartement… Certes, elle l’aimait beaucoup, et elle était très fière d’avoir réussi à le trouver toute seule, encore plus à parvenir à payer son loyer à temps depuis 6 mois, mais… Ce n’était clairement pas ce à quoi elle était habituée. Elle qui avait grandit dans le luxe, les penthouses, et les grandes maisons… Son petit 25 mètre carré faisait pâle figure à côté. C’était bien simple, ni Cassandre ni Euguénie n’avaient voulu lui rendre visite ‘là dedans’, comme elles avaient dit. Et même si Evie comprenait, quelque part ça lui avait vraiment fait de la peine.

Elle était partie pour réaliser son rêve, mais elle se demandait ce soir si ce n’était simplement une chimère. Un burn-out du riche, quelque chose comme ça. Un moment d’égarement comme disait sa mère. ‘Elle reviendra bientôt’, qu’elle disait. ‘Ce n’est qu’une passade.’ ‘Evangeline n’avait jamais fais sa crise d’adolescence, elle fait celle de la vingtaine’. Tout rentrerait dans l’ordre dans peu de temps, ‘je vous le promets’ avait-elle dit. Ce manque de confiance… Cette certitude absolument qu’elle n’y arriverait pas… Cela l’avait terrassé. Brisée, de coeur. Comment pouvait-on la croire si incapable de réaliser son rêve ?! Ce soir, elle comprenait. Elle avait été stupide de croire qu’elle y parviendrait, elle qui n’avait rien fait de sa vie ! Elle avait apprit à être une jeune fille à mariée, pas une entrepreneuse ! Encore moins une herboriste… C’était totalement stupide….

Rageusement, elle tapa sur son volant, le regrettant amèrement quand la douleur vint lui déchirer le poing. Aïïïïeuh mais ça faisait mal ! Secouant sa main, elle pesta entre ses dents, avant d’essuyer ses larmes de l’autre main. En plus, elle ne pouvait appeler personne pour lui changer les idées, toutes ses ‘amies’ lui avaient tourner le dos dès qu’elles avaient su qu’elle avait décidé de vivre par ses propres moyens. A croire que devenir autonome était une tare, dans ce monde de façade. Même Cassandre et Eugénie ne voulaient pas vraiment lui parler. Elle n’avait personne… Posant la tête sur son volant, elle sanglota encore quelques secondes, avant de se redresser, en entendant un klaxon.

-ça va, je me pousse, c’est bon, grommela-t-elle, redémarrant sa camionnette pour la dépasser quelques mètres plus loin.

Coupant le moteur, elle laissa retomber sa tête sur l’appuie-tête, épuisée. Elle avait faim, soif, et envie de dormir. Génial. Essuyant ses joues, elle réalisa qu’une étrange couleur pulsait un rythme régulier, un peu plus loin, dans la ruelle où elle s’était garé. Il y avait marqué quelque chose… Cour des… Impossible de déchiffrer ça sous la pluie battante. Mais ça ressemblait à… Un bar ? Quelque chose du genre. Mordillant son pouce, elle soupira. Etait-ce bien raisonnable ? Il ne devait pas lui rester plus qu’une poignée de dollars en poche, et franchement, qui arrivait à se faire des amis dans un bar ? Des relations d’un soir, oui, mais des amis ?… Elle hésita encore un moment, avant de pencher son vieux rétroviseur vers elle. Bon, elle ne ressemblait à rien, mais si on lui refusait l’entrée, elle prendrait ça pour un signe du destin et rentrerait sagement chez elle. Elle appellerait ses parents et tout rentrerait ‘dans l’ordre’. Soupirant, elle prit son sac en paille tressé qui lui servait de sac à main, et elle sortie de la voiture, courant à demi sous la pluie battante.

Le vigile de l’entrée…. Ne ressemblait pas à l’idée que se faisait Evie d’un vigile. En réalité, c’était même l’opposé de ce que tout le monde considérait comme un vigile. Grande, sublime, juchée sur des talons d’au moins deux mètres, vêtue d’une longue robe blanche fendue et d’un steton blanc, elle l’observa approcher, d’un œil scrupuleux.

-Euh…  Bonsoir. C’est encore possible de rentrer ? demanda-t-elle, se sentant de plus en plus pathétique, vêtue de sa salopette trempée.

Elle eu à peine terminée sa phrase que la vigile s’empressa de la ramener sous le porche, lui parlant avec une voix étrangement grave pour une dame.

-Mais viens donc te mettre à l’abri, pauvre chou, tu es toute trempée ! Quelle idée de rester sous cette pluie, tu vas attrapé froid !

Evangeline lui sourit, profondément touché par sa gentillesse spontanée.

-Entre mon chou, et demande Carmen, elle te donnera des vêtements secs, ajouta-t-elle, en lui ouvrant la porte, laissant aussitôt une lumière vive et une musique forte s’échapper de ce bar inconnu.

Demander… Quoi ? Evie n’eut pas le temps de lui redemander car elle fut aussitôt happé par cet étrange endroit. Tout, absolument tout, était… Fabuleux ! Partout, il y avait des strass, des paillettes, des couleurs, des boules à facettes ! Les gens se trémoussaient sur de la musique disco, mais surtout, surtout les femmes étaient absolument divines ! Chaque personne sur laquelle Evie posait les yeux lui donnait l’impression d’avoir consommé de la drogue récréative ! C’était… Une explosion de joyeuserie des plus folles !! Un sourie béat aux lèvres, elle resta un instant indécise, trop surprise pour bouger de l’entrée, quand quelqu’un lui rentra soudainement dans le dos.

-Oh pardon je suis absolument désolée ! s’écria-t-elle aussitôt, se retournant pour tomber sur un monsieur un peu plus… Classique. Je suis désolée, je… J’étais fascinée par… Où est-ce que je suis, exactement ?
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Nathanaël V. Van Dort
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Tu veux être mon ami? } Nath & Evie _



________________________________________ 2020-05-07, 16:36





Nath' & Evie'

Tu veux être mon ami ?



Nathanaël sirotait doucement son cocktail, assis au niveau du bar, au fond de la salle. Il regardait d’un air un peu éthéré le spectacle qui se déroulait devant lui. C’était vrai qu’il détonnait dans cet environnement, comme s’il était une pièce rapporté. Bon en soit, c’était le cas. Il n’appartenait pas au monde de la nuit, comme le monde réel l’entendait. Il appartenait au monde de la nuit dans le sens où il avait fait un passage éclair dans le monde des morts et qu’il en avait les stigmates … sinon pour revenir au cas présent, un coup d’oeil sur lui montrait clairement qu’il n’avait rien à faire ici. Tout le monde était habillé de milles feux, avec des chemises aux couleurs chatoyantes, des robes éclatantes de beauté, et lui, au milieu, avec son jean noir, sa chemise blanche et son pull gris. Il aurait dû être refoulé directement à l’entrée du bar, mais justement, les apparences étaient très trompeuses. Ce n’était pas parce qu’il ne respirait pas autant la joie de vivres des habitués qu’il n’en était pas un. Il était même l’un des petits chouchous. Cela faisait maintenant un peu plus de deux ans et demie que Nath’ se trouvait à la cour des miracles. Bon en vrai, il y avait toujours été vu que la malédiction s’était brisée un an avant, révélant que tous les souvenirs qu’ils avaient en tête étaient faux. La plus grosse arnaque de tous les temps. Néanmoins, il n’avait pas baissé les bras. Il était resté habiter encore à l’étage. La cour des miracles n’était pas seulement un bar, c’était aussi un lieu pour les jeunes en détresse, et clairement Nathanaël et Emeliane en étaient. Après plusieurs tentatives de petits boulots, comme serveur au dudit bar, il avait bien compris que ce n’était pas pour lui, et pas seulement parce qu’il renversait souvent les commandes des clients et qu’il pleurait à chaque fin de service parce qu’il y avait trop de monde. Alors il avait parlé à Claude et ce dernier l’avait encouragé dans son projet. Reprendre ses études de médecine. Les faux souvenirs lui disaient qu’il les avait commencé et c’était ça qu’il voulait faire au plus profond de son coeur. Il voulait aider. Surtout les enfants. Mais déja, il se devait de réussir pour avoir son diplôme qui lui permettrait d’exercer. Mary disait que c’était bien parti, et pour que la chef du service de traumatologie dise ça à l’un de ses internes, c’est qu’il avait effectivement du potentiel, car elle n’était pas connu pour répandre des compliments.

“Oh ! Mais qui voila ! Tu es enfin sorti de ta caverne ?”


Se retournant, paille toujours en bouche, Nath’ eut un petit sourire en voyant la jeune femme l’apostropher de cette manière.

"Tu es vraiment très belle ce soir."
"Ah parce que les autres soirs non ?"

Voyant que Nath' baissait la tête, un peu honteux de son compliment qui visiblement avait fait un flop, lui qui avait juste voulu être gentil, Pearl lui tapota doucement le genou pour lui montrer qu'elle rigolait. On aurait pu penser aussi, avec son attitude renfermé, sa timidité maladive, et ses manières du 18e Siècle qu’il avait repris, qu’il aurait trouvé ça étrange, qu’un homme se déguise en femme. Mais non. Nath’ était d’une ouverture d’esprit sans limite ! Déja dans son monde, il en faisait preuve. Il était contre le mariage forcé, et pas seulement parce qu’il en était victime. Il osait dénoncer le système politique, l’esclavage et la colonisation. Bon, il ne le faisait pas de face, il n’avait pas ce courage là, comme les quelques personnes qu’il cotoyait. Non, il le faisait en écrivant des petites chronique dans le journal local, et surtout dans les recueils de poésie qu’il avait publié sous un nom d’emprunt. Si maintenant il ne risquait plus de se faire caillasser ou emprisonné pour ses opinions, il avait quand même remarqué que les moeurs évoluaient lentement. Oui ça évoluait mais il restait toujours des réfractaires, des idiots étriqués. Alors faire partis de cette communauté le réjouissait profondément. Ces personnes étaient des véritables anges, qui l’avaient protégés, et aidés dans des moments difficiles. Même si c’était des faux souvenirs, ils avaient continués, et continuaient toujours à le protéger et le couver, lui donnant l’amour dont il manquait.

“Il faut croire, sinon je ne serais pas assis à cette table.”

Pearl, lui claquait des violentes bises, le faisant rougir au possible. Elle savait pourtant que Nath’ n’appréciait pas vraiment les contacts en public, pourtant, à chaque fois, c’était pareil. Bon, il fallait aussi croire que toutes les filles ici s’amusaient de son coté timide. Ce n’était pas méchant, il le savait, surtout qu’il voyait bien que certaines en profitaient pour le tripoter allègrement, le mettant encore plus mal à l’aise.

“Chad m’a dit que tu avais passé tes examens ? Alors c’est quand on fait la fête pour ton diplôme.”

Malgré le petit sourire qu’il avait, il secoua négativement la tête.

“Du calme … il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs….”
“Je t’arrête de suite, toi et ton pessimisme à faire mourir un jeune en pleine forme ! Bien sur que tu vas réussir.”

Pearl eut un mouvement ample d’épaules et un jugement profond dans son regard qui fit recroqueviller le jeune homme sur sa chaise. Pourtant Pearl était l’une des plus douces de la bande. Elle avait son petit caractère n’empêche, mais elle était moins impressionnante que Latrice, Violette ou même Claude, qu’il n’arrivait pas à appeler Raja comme il avait déja entendu.

“On ne sait pas Pearl … j’ai peut être raté l’examen de physique … ce n’est pas vraiment ma matière favorite.”
“Alors ça … je n’ai jamais compris pourquoi on vous faisait étudier de la physique pour être médecin ! Oh, vous allez soigner des corps, pas aller dans l’espace !”

Nathanaël se retenu de glousser face au ton désinvolte que Pearl prit. Ce n’était pas entièrement faux, mais il y avait tellement d’applications en médecine… mais il ne voulait pas la contredire alors il s'abstient de parler, préférant boire le cocktail que lui avait préparé Adore.

“De toute façon on sait toutes que tu vas l’avoir … Ne serait ce que pour qu’on puisse t’admirer sauver des vies dans ta magnifique blouse…”

Il se recula un peu quand Pearl s’approcha de lui. Intimidé et gêné par ce contact rapproché. Il eut un petit rire nerveux, et voulant poser le verre sur le bar, il le rata. Ce dernier alla donc s’écraser au sol et Nath’ se mortifia de honte, sous le rire cristallin de son amie.

“Combien de fois faudra t’il que je te répète que tu es hyper beau et sexy ?”

Ramassant les morceaux de verre à la main, en essayant de ne pas se couper, il balbutia quelques mots rapides à Pearl avant de passer derrière le comptoir pour demander à Adore la serpillière. Ce à quoi elle lui répondit, va sur la piste de danse un peu au lieu de vouloir faire le ménage avant que je ne me charge moi même de tes fesses. S'éclipsant en faisant un petit geste de la main à Pearl, il pensa plutôt rentrer dans sa chambre, et mettre son casque de musique classique pour aller dormir. Ne voulant partir comme un voleur, il préférait quand même aller prévenir Claude. Par pure politesse, et pour ne pas lui faire du soucis. Il savait qu’il était à la cour des miracles un vendredi soir, chose assez rare pour le souligner, et Nath savait que si Claude ne le voyait plus à un moment donné, il s’inquiéterait, et oh grand jamais il ne voulait lui donner des sueurs froides. Pris dans ses pensées, il rentra alors dans quelqu’un. Immédiatement la jeune femme s’excusa mais Nath’ leva les mains devant elle en secouant la tête.

“Oh non c’est moi. Je suis désolé, j’étais perdu dans mon esprit, je n’ai pas fais attention. Je ne vous ai pas fais mal ?”

Visiblement non, car la jeune femme s’était retournée pour observer les lieux, totalement fascinée et hypnotisé.

“Vous êtes à la cour des miracles.”

Nath’ fronça les sourcils. C’était bizarre. Comment pouvait elle ne pas savoir où elle se trouvait ? Peut être, qu’elle était droguée et qu’elle avait perdue toutes notions du temps et de l’espace..

“C’est un bar musical, où se rassemble la communauté des drag queens, qui fait aussi hébergements pour jeunes en difficultés financières et ou psychiques.”

Il l’observa alors bien, vérifiant ses pupilles. Non, elles n’étaient pas dilatés pourtant, signe premier d’une prise de substances. Néanmoins, il s’aperçut maintenant que la lumière changeait d’éclairage qu’elle était trempée jusqu’aux os. C’était bizarre que Latrice n’ait rien dit à son sujet.

“Vous … vous allez bien ? Qu’est ce que vous a dit Latrice à l’entrée ?”

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Tu veux être mon ami? } Nath & Evie _



________________________________________ 2020-05-31, 13:23


Tu veux être mon ami ?
Nath & Evie


« Alleeeeeeeeeeer, Nath', s'teuhpléééééééé :cute: »


La cour des miracles… Elle savait qu’elle avait bien fait de se dirigé vers ici ! Elle qui était si attentive aux signes envoyés par l’univers ne parvenait pas à ne pas y voir un signe ! Elle y était ! Au coeur d’un miracle ! Et elle ressentait une telle joie qu’elle avait envie de sauter dans les bras de l’homme qui lui faisait face, mais à la réflexion, elle s’en empêcha, se rappelant qu’elle était trempée jusqu’aux os. Elle s’en serait voulu de mouiller ce gentil jeune homme, qui avait déjà pris la peine de lui indiquer le nom de ce lieu merveilleux. Aussi se contenta-t-elle de rire et de sourire, lui envoyant le maximum de bonnes ondes pour le remercier !

Oooooh alors c’était ça, des drags queens ? Elle avait déjà entendu le mot, mais n’avait jamais vraiment eue la chance d’en rencontrer. Et voilà qu’elle semblait en être tout entourée ! Et elles étaient si belles… Toutes, absolument toutes ces femmes sur lesquelles Evie posait son regard semblaient tout droit sortie d’une boite merveilleuse, remplie de rubans, de tissus, de paillettes, de décolletés éhontés, et de talons aiguilles vertigineux ! Et c’était absolument fantastique ! Evie avait envie de leur parler, à toutes, de leur dire à quel point elles étaient toutes aussi belles que la lune et le soleil ! Même lui, bien que plus classique, Evie le trouvait magnifique ! C’était comme si en passant la porte de ce bar, elle avait soudain retrouvé espoir !

-Oui, finit-elle par répondre, souriant largement. Je vais très bien, je… Je suis juste… Subjugué par toutes ces couleurs ! L’actrice ? ajouta-t-elle, ne comprenant pas de quoi il voulait parler. Oh la dame de l’entrée ! Elle m’a dit… Euh… Elle m’a dit de parler à une certaine ‘Carmen’, je crois, pour avoir des vêtements secs, mais je ne voudrais pas dérangé, en fait, je suis entrée ici à la recherche d’un signe ! Et je crois que je l’ai trouvé !

Serrant les deux mains du jeune homme, elle lui adressa le plus beau de ses sourires.

-Merci d’avoir été ce signe. Je m’appelle Evie, au fait. Est-ce que tu voudrais bien devenir mon ami ?

Elle l’avait dit le plus naturellement du monde, sans même songer à la bizarrerie de sa demande. Elle le trouvait juste tellement… Gentil. Et elle avait terriblement besoin de gentillesse dans sa vie. Cependant, le jeune homme ne répondit pas, du moins pas complètement, puisqu’il lui donna juste son nom, avant de retirer ses mains et de lui dire de la suivre. Elle n’en prit pas ombrage, se disant que peut-être il avait besoin de temps pour s’habituer à leur nouvelle amitié ! Il la guida donc, longeant la piste de danse, dont Evie eue beaucoup de mal à détourner les yeux, pour rejoindre une jeune femme, en grande discussion avec d’autres personnes, mais Nathanaël l’interrompit, en désignant Evie. Elle ne comprit pas exactement ce qu’il lui disait, mais elle sourit, essayant d’avoir l’air le plus amicale possible.

-Mais ma chérie, tu es toute trempée, tu vas attraper froid ! lança la jeune femme, s’approchant pour saisir l’une de ses longues mèches mouillées. Viens, suivez moi, dit-elle, attrapant la main de Nathanaël, comme pour l’empêcher de partir.

Ils quittèrent rapidement la première pièce, se dirigeant vers une espèce de couloir étrange, rempli de boas de plumes et d’autres pièces de vêtements scintillantes. Evie du d’ailleurs se retenir d’en saisir plusieurs, juste pour en évaluer la texture. C’était tellement beau, tellement coloré ! Après quelques secondes, ils tournèrent à droite, et Carmen ouvrit une porte, les faisant entrer dans un immense dressing. Evie ne put s’empêcher d’ouvrir grand la bouche, tant le dressing était empli de millions de couleurs, aussi bien discrète qu’exhubérante !

-Woooooooooow, lâcha-t-elle, avançant de quelques pas, avant de se retourner vers Carmen, qui fouillait déjà dans l’une des armoires.

En quelques minutes, Carmen avait choisi sa nouvelle tenue, une jupe longue couleur soleil, un haut bleu marine, et une serviette éponge, pour se sécher les cheveux. Elle lui indiqua une espèce de ‘cabine’, en réalité, une grande armoire dépourvu de ses étagères, et agrémenté d’un rideau. Elle lui assura qu’elle pouvait prendre son temps, et qu’elle ne devait pas hésité à leur laisser sa salopette, qu’elle ferait sécher. Elle lui chuchota également que si elle avait besoin de changer de sous-vêtements, elle lui en fournirait des propres. Evie hocha la tête, entrant dans la cabine pour se changer. Si elle garda sa culotte, son soutien gorge détrempé rejoignit cependant sa blouse et sa salopette. Elle émergea de la cabine, absolument ravie de sa nouvelle tenue.

-J’étais sure que ces couleurs t’iraient parfaitement ! jubila Carmen, avant de prendre sa pile de vêtements mouillés pour la mettre dans un baluchon vert menthe. Alors chaton, comment as-tu atterrit ici ? Tu as besoin d’aide ? De quelque part où loger ?

Sa voix était la bienveillance même, et Evie du vraiment se contenir pour ne pas lui sauter dans les bras.

-Oh non, je vais bien, je ne suis pas dans le besoin. Comme je le disais à mon ami, ajouta-t-elle en désignant Nathanaël, ce qui fit sourire Carmen, je cherchais un signe. Et je l’ai trouvé.

Elle eut un sourire resplendissant, remettant ses mèches en arrière.

-En fait, je suis la fille unique d’une famille très riche, qui avait des projets pour moi. Mais j’ai décidé qu’il en serait autrement. Du coup, j’ai quitté la maison, et je suis en train d’ouvrir mon herboristerie ! Oh d’ailleurs...

Elle fouilla dans son sac, sortant plusieurs petites cartes, toutes écrites à la main.

-C’est la carte de ma boutique, précisa-t-elle, en tendant une à Carmen, l’autre à Nathanaël. Si vous venez, je vous offrirais des produits. J’ai de tout, et je fais pousser mes plantes moi-même. Pas de pesticides, rien du tout. Que du bio et du bon !

Elle eu un autre sourire, avant de soupirer lourdement.

-C’est juste que… ça fait deux ans que je dois me débrouiller toute seule. Et ce n’est pas facile tout le temps. Je n’ai plus accès à mes comptes, mais c’est l’argent de mes parents, alors c’est normal. Les fins de mois sont difficiles, mais je m’en sors ! Enfin, plus ou moins. En tout cas, j’étais triste, et j’ai faillis jeter l’éponge ce soir, mais je suis entré ici, et je sais… Que c’est un signe qui me pousse à continuer sur ma voie. Et euh… Aussi… C’est un bon endroit pour me faire de nouveaux amis. Je vous trouve magnifique. Tout les deux, dit-elle, d’une voix absolument rempli d’amiration.
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Nathanaël V. Van Dort
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Nathanaël V. Van Dort

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Tu veux être mon ami? } Nath & Evie _



________________________________________ 2020-08-15, 12:19

Nathanaël & Evangeline - Tu veux être mon ami ?

Nathanaël regardait cette petite jeune femme avec la plus grande des curiosités. Elle semblait tellement émerveillé qu’il avait vraiment l’impression qu’elle était droguée. Après vérification pupillaire, ce n’était pas le cas. Alors pourquoi ? Poli, très, voir trop poli, il préféra garder ses questions dans sa tête, préférant être terre à terre et savoir si elle allait bien. Vu comment elle était trempée, il en doutait. Or, elle lui répondit que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Restant plutôt neutre, il secoua la tête avant de lui montrer la drag queen immense qui se trouvait à l’entrée.

“Vous ne dérangez pas. L’aide est l’une des caractéristiques de la cour des miracles.”

Essayant de ne pas paraître mal à l’aise, il lui rendit son sourire, beaucoup moins fortement qu’elle. Mais ce n’était pas de sa faute s’il n’aimait pas que les inconnus le touche ! Ils étaient pleins de bactéries, de microbes et de virus qui pourraient bel et bien le ramener à la tombe. De plus, il n’y était pas habitué. À l’époque l’on se saluait de loin, on ne s’enlassait pas si on ne se connaissait pas. Et là, cette jeune femme lui tripotait les mains avec un enthousiasme qu’il ne comprenait pas. Encore moins quand elle lui demanda si elle pouvait être son ami. Il cligna plusieurs fois des yeux, assez incrédule.

“Euh … et bien ….”

Ce n’était pas une question que l’on posait ! C’était un acte qui se faisait doucement, à la lueur du temps. On ne pouvait pas devenir ami avec quelqu’un qu’on ne connaissait pas. On ne pouvait pas devenir ami avec quelqu’un que l’on venait de rencontrer même pas cinq minutes avant.

“Enchanté Evie. Je suis Nathanaël.”

Même s’il n’avait pas répondu à la question, il préféra prendre le parti de se présenter. Il avait même fait un petit geste de la tête, se penchant en avant pour la saluer. La regardant encore un peu, elle avait l’air d’une enfant et il ne pouvait pas décemment partir en la laissant comme ça. Prenant sur lui, il décida de l’amener à Carmen, c’était la chose la plus sûr qu’il ferait. Il savait qu’elle devait se trouver non loin de la musique, vérifiant que le DJ ne passait que des choses à la mode et qui faisait bouger. Il fit même une petite grimace, le boumboum des enceintes lui agressant vraiment les tympans.

“Carmen, excuse moi de te déranger … mais j’ai trouvé une jeune femme qui …”
“Oh mais c’est bien ça mon poussin ! Tu en as bien besoin de t’ouvrir un peu.”

Il lui lança un regard bien blasé avant de pointer Evie du doigt, même s’il savait que ce n’était pas très poli.

“Elle est perdue visiblement. Latrice lui a conseillé de te voir. Donc je te l’amène c’est tout. Moi je rentre à la chambre, je commence à avoir mal à la tête.”

Quand Carmen compris ce qu’il voulait dire, elle se précipita sur Evie. Nath’ pensait qu’il allait pouvoir s’échapper tel un ninja mais c’était bien mal connaître la drag queen qui lui saisit le poignet. Rejetant la tête en arrière, il soupira désespérément avant de les suivre, sans grande conviction.

“Je ne comprends pas pourquoi je dois venir aussi … c’est bon j’ai fais ma bonne action je l’ai aidé est ce que je peux retourner me coucher ?”


À la vue du regard que Carmen lui lança, Nath’ baissa la tête comme pris en faute. Il alla s'asseoir au fond de la pièce, mettant ses bras le long de son corps, ne sachant pas trop quoi faire. Il tourna même la tête quand elle rentra dans la cabine. Certes il savait qu’il y avait un rideau devant mais c’était l’habitude. Il leva la tête au ciel, avant de taper un rythme invisible avec ses pieds. Qu’est ce qu’il n’aurait pas donné pour être dans sa chambre à l’heure actuelle. La jeune femme sortit enfin avec des vêtements secs et il hocha la tête aux propos de Carmen.

“C’est vrai que ces couleurs chatoyantes vous vont à ravir.”

Même si la jeune femme n’était clairement pas dans ses goûts, il ne pouvait dénier la beauté qu’elle avait. Elle était aérienne. Redevenant silencieux, il écouta mine de rien la conversation, tout aussi intrigué que Carmen de là où elle pouvait venir. Il leva cependant les yeux au ciel tout en marmonnant qu’ils n’étaient pas vraiment amis dans sa barbe.

“Et bien je comprends pourquoi notre Nath’ est devenu ton ami. Vous avez le même parcours !”

S’il pouvait rentrer dans le mur, Nath’ l’aurait fait. Les deux paires d’yeux se tournèrent vers lui et la jeune fille qui semblait hyperactive tapa dans ses mains pour s’approcher de lui. Il regarda la carte, assez intéressé. Il pourrait y faire un tour pour acheter son thé, si elle en vendait. Par contre, il était persuadé qu’Emy apprécierait vraiment ce genre de boutique. Relevant la tête, il eut un sourire compatissant à l’écoute de son histoire. C’était vrai. Carmen avait raison. Ils avaient en vérité un peu le même parcours.

“Je compatis réellement avec vous. Carmen a raison. Moi aussi je viens d’une famille riche qui en veut toujours plus et … je me débrouille tout seul depuis quatre ans, si on compte nos faux souvenirs bien entendu.”

Ce n’était pas facile mais c’était la meilleure solution qu’il avait prise. Sa mère était toxique. Même après son coma elle ne lui avait fait que des reproches. Il avait pensé que la levée de la malédiction pourrait arranger les choses mais au final, ça n’avait fait que les empirer.

“Moi aussi ils avaient des projets. Il fallait que tout rentre dans les plans.”

Il dodelina un peu de la tête ayant dit ça avec une nonchalance désabusé.

“Bon je vous laisse les minions. Nath’ tu te charges de cette magnifique demoiselle !”

Carmen claqua une bise bruyante à Evie et elle partie comme une tornade faire ce qu’elle avait à faire. Bon … il n’était pas prêt d’être couché. Evie s’assit à même le sol, le regardant avec un grand sourire.

“La cour des miracles pourra t’aider comme elle m’a aidé. Si vous avez besoin d’un logement il y a des chambres et Claude ne demande pas vraiment de loyer. Il faut juste l’aider avec le bar. Personnellement je lui ai dis que je lui paierai un loyer quand j’aurais mon travail parce que je ne suis pas très à l’aise avec ce monde là ….”


C’était une évidence criante qu’il détonnait dans l’environnement des bars et des boîtes de nuit. Il avait essayé, il était plein de bonne volonté mais vraiment, il était une catastrophe ambulante. Il faisait fuir les clients et il ne voulait pas entraîner dans le gouffre les si gentilles filles de la cour des miracles.

“Au moins, grâce à elles, j’ai pu reprendre mes études de médecine. Je viens de passer l’examen final. J’attends les résultats maintenant …”

Il tripotait ses mains d’anxiété. Rien que d’en parler lui donnait une boule au ventre. S’il échouait … il ne s’en remettrait pas. Que pourrait il faire de bien après ça ? Bien sur, tout le monde lui disait qu’il réussirait, qu’il était brillant mais ce n’était pas le ressenti qu’il avait. Il se considérait comme un dernier, sans doute le fait que ses parents lui aient répétés sans arrêt s’était ancré dans son cerveau.

“Comme je vous disais, je vous comprends. Tout était tracé pour moi. Reprendre l’entreprise familiale, dire oui au mariage forcé que ma mère avait organisé, avoir des enfants et perpétuer la tradition. Ça n’a pas été facile de dire non et la difficulté est présente à tout moment de la journée…. alors … je ne vous garantie pas que nous soyons amis dans la minute mais si vous avez besoin d’aide ou de conseil, je pourrais essayer de pallier à vos difficultés à mon niveau.”


Il savait. S’il n’avait pas eu de main tendu, il serait à la rue aujourd’hui et Emeliane en était aussi consciente. Ils étaient tous les deux des enfants que l’on avait sauvé et qu’on poussait pour obtenir le meilleur. Il avait l’impression que pour Emy s’était facile d’une certaine manière. Elle arrivait à aller de l’avant, à parler aux gens, à s’accrocher à ses rêves et à les rendre réels, mais au fond, il connaissait la grisaille qu’il y avait dans son âme. Il avait la même. Alors si au final il pouvait aider une personne dans le même cas que lui, il ne pourrait se regarder dans un miroir s’il tournait le dos à Evie. Il n’était peut être pas très courageux mais son envie d’aider était plus forte que tout.


©️Pando
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________________________________________ 2020-08-27, 21:44


Tu veux être mon ami ?
Nath & Evie


« Alleeeeeeeeeeer, Nath', s'teuhpléééééééé :cute: »


Elle s’était assise à même le sol, comme si Nathanaël s’apprêtait à lui raconter la plus belle des histoires. En réalité ce fut une histoire plutôt triste, faîtes en partie d’échos de sa propre histoire, au point qu’elle se demanda un instant si il était possible qu’ils fussent frère et sœur. Mais une part de son esprit lui rappela que c’était impossible, mais ce n’était qu’une petite voix, après tout. Evie en était sûre, elle avait beaucoup de point commun avec cet homme ! Elle l’avait senti, dès qu’elle l’avait vu ! En réalité, pas du tout, mais ce serait l’histoire qu’elle raconterait à partir de maintenant. C’était dans ses yeux, ça l’avait attirer. Oui, oui !

Posant son coude sur sa cuisse, elle déposa son visage aux mèches encore humide au creux de son point serré. Nathanaël avait une voix… Apaisante. Elle aimait son timbre, la façon dont il modulait les mots, baissant sa voix à la fin de ses phrases. Evie avait la sensation qu’elle tentait de se réfugier au plus vite à l’intérieur de sa gorge, comme si l’extérieur lui faisait peur. Elle était sûre qu’il souffrait de maux de gorge régulier à cause de ça ! Il fallait qu’elle lui prépare une décoction spéciale pour ça… De la camomille, beaucoup, du miel et peut-être de l’achillé, on verrait bien. Peut-être aussi l’une des plantes du monde des Hyliens, qu’elle avait apprit à faire pousser… Réalisant qu’elle avait perdu le fil de son histoire, elle hocha la tête, se rappelant elle même à l’ordre, avant de sourire largement à son nouvel ami.

-Tu es quelqu’un de bien, c’est fou, ça se ressent en te voyant ! dit-elle avec gentillesse, avant de venir tenir ses deux chevilles. C’est vrai qu’on a un peu le même parcours… Peut-être que je te demanderais des conseils à l’avenir, quand je serais dans le doute ! Oh ! ajouta-t-elle, fouillant dans son grand sac. Il faut que tu me donnes ton numéro ! Comme ça, je te demanderais conseils à distance !

Elle lui sourit largement, lui tendant son téléphone pour qu’il puisse y noter son numéro, avant de, presque timidement, venir entortiller une mèche de ses cheveux le long de son index.

-Enfin, si tu as envie… Je sais que je peux être un peu… Brusque, et comme tu l’as dis, tu ne peux, ou veux, peut-être pas devenir mon ami tout de suite...

Sa voix se fit murmure, à mesure qu’elle rentrait sa tête entre ses épaules. Si Evie était une bulle de spontanéité, elle pouvait aussi parfois être terrassée par le doute… Timidement, elle jeta un regard par dessous ses cils à Nathanël, se mordillant la lèvre. Après tout, elle avait déboulé sur ce jeune homme sans rien lui demander. Peut-être qu’il la trouvait bizarre lui aussi ? Ou peut-être qu’elle lui faisait peur ? Il avait l’air tellement mal à l’aise… Evie se dit que c’était de sa faute, totalement, et après un petit silence, elle finit par se relever, prenant son sac pour le passé par-dessus son épaule.

-Je suis désolée de t’avoir embarrassé. Parfois, je ne réfléchis pas, c’est mon plus gros défaut… Ma mère me disait souvent que je devais apprendre à me taire au lieu de dire des âneries qui embarrassait tout le monde...

Baissant la tête, elle tendit la main pour récupérer son téléphone, la tête plus que jamais enfoncée entre ses omoplates.

-Excuse moi… Par contre, je serais vraiment contente si tu passais à ma boutique. J’ai une infusion pour ta gorge, enfin, si tu veux...

Elle s’apprêtait à reprendre son téléphone et à tourner les talons, mais soudain, dans un geste très sec, Nathanaël se mit à taper sur son clavier, remplissant visiblement les champs nécessaires à l’enregistrement d’un numéro de téléphone. Malgré elle, Evie ouvrit de grands yeux, l’observant avec une expression ingénue et surprise. Oh, mais cela voulait dire…. Est-ce qu’il voulait bien…. ? Elle attendit sans rien dire qu’il finisse par lui rendre son téléphone, le prenant entre ses deux mains comme un trésor précieux… Avant de littéralement sauter au coup de son nouvel ami.

Elle le sentit se crisper, mais elle passa malgré tout ses deux bras autour de sa nuque, l’enlaçant avec un amour infini, transcendant la matière pour entourer le jeune homme d’un aura chaud de lumière. Elle le serra quelques instants avant de le relâcher, consciente de l’état tendu de ses muscles, avant d’essuyer quelques larmes qui picotaient le coin de ses joues.

-M… Merci, Nathanaël, finit-elle par dire, avant de littéralement se mettre à glousser, trépignant à demi sur elle même.

Elle avait un nouvel ami ! Et ça… ça c’était un sacré miracle ! Elle l’avait su, c’était un signe ! Et Nathanaël était le plus beau des cadeaux ! Se figeant, elle leva l’index avant de fouiller dans son sac, finissant par dégoter une pierre opalescente, vaguement irisée qu’elle fourra dans la main de son vis-à-vis.

-Tiens ! C’est une pierre de sélénite ! C’est pour la protection, c’est important que tu sois protégé ! Tu es précieux Nathanaël, ton aura... ajouta-t-elle, reculant d’un pas pour l’observer, avant de froncer les sourcils. Ton aura est tout brouillé dis donc. C’est mon câlin qui t’a mit dans cet état ?

Elle se mordit à nouveau la lèvre, se concentrant encore plus sur la lumière qui l’entourait.

-Ou alors c’est le stress de ton examen ? Oh ! Je sais, tu veux que je te tire les runes pour qu’on demande si tu as réussi ?! Je suis sûre que tu as réussi !

Elle fouilla un peu dans son sac avant de se taper le front de la main. Idiote, elle les avait tirer la veille, elles étaient forcément sur son bureau. Elle fit donc un mouvement du poignet, faisant apparaître sa baguette magique entre ses doigts, avant de donner quelques coups avec sur son sac. Le poids lui annonça aussitôt l’arrivée de ses runes, et après un nouveau mouvement de poignet, elle les fit légèrement s’envoler pour les faire se poser au creux de sa main, tout sourire. Elle s’apprêtait à redemander à Nathanaël si un tirage l’intéressait, mais son expression l’interrompit. Il avait l’air.. Choqué. Ou du moins très très très surpris.

-… Ben quoi ? demanda-t-elle, sa baguette magique toujours brillante entre ses mains.
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________________________________________ 2020-10-16, 12:05

Nathanaël & Evangeline - Tu veux être mon ami ?


Nathanaël sentit ses joues rougir quand la jeune femme assise au sol lui fit ce qui semblait être un compliment. Il n'en avait pas vraiment l'habitude et a chaque fois qu'on lui en faisait, il ne savait pas vraiment comment les gérer. Devait il dire merci ? Devait il sourire ? Ne rien dire et faire comme s'il n'avait rien entendu ? Au final il opta pour un petit sourire et un hochement de la tête. Quelqu'un de bien. C’était bizarre sa mère lui disait toujours le contraire alors que vérité, il s'efforçant à devenir quelqu'un de bien. À aider son prochain sans même se soucier de ce que cela pourrait lui apporter ou le faire. Il trouvait ainsi vraiment gentil qu'une inconnue lui dise une chose comme ça. Inconnue qui semblait mettre la charrue avant les bœufs. pres tout, Évie était gentille, c'était certain mais pouvait il devenir ami instantanément avec elle ? De plus ils avaient aussi beaucoup en commun. Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience ? Au moins là il l'aurait choisi en quelque sorte, ça ne serait pas des personnes bizarres que lui ramenait Emily pour le sociabiliser. Attrapant le bout de papier, il sortit un vieux téléphone, sans doute un des anciens Nokia pour rentrer le numéro d'Evie.

"Je viens de vous envoyer un message, comme ça, vous aurez aussi le mien."


Surtout que là, c'était pour lui demander des conseils pour gérer une famille acariâtre qui ne reconnaissait pas le potentiel de son enfant. C’était important ! Il se devait de lui apporter son aide et son soutien comme il le lui avait dit quelques minutes auparavant.

"Oh non non ce n'est pas vous…"

Ses mains firent des petits mouvements étranges alors qu'il poussait un gros soupir.

"Je ne suis pas très à l'aise en société… déjà parce que je ne suis pas de cette époque et que j'ai du mal avec toute cette frénésie…"

Si seulement il y avait quelque ça. C'était sur que le 21e siècle était quelque chose qu'il effrayant grandement, lui qui avait été projetée de deux siècles auparavant. Il avait du mal avec la culture, avec la technologie et le progrès même s'il essayait de faire des efforts et de s'intégrer.

"Toutefois je sais que je me voile la face aussi. J'ai toujours été quelqu'un de timide. C'est même maladif a ce stade comme dit ma chère mère. Pour une fois que je lui donne raison."

Rien que de dire ça lui avait demandé un gros effort. Il était voûté, comme s'il avait voulu rentrer en lui même. Oh oui, il était timide maladif. C'était aussi l'une des raisons pour laquelle ses parents avaient voulu le marier, parce qu'ils ne l'avaient jamais cru capable de pouvoir ramener un bon partie à la maison sans penser que ce n'était pas parce qu'il ne le pouvait pas mais parce qu'il ne le voulait tout simplement pas.

"Vous n'avez pas à vous excuser ! Nous sommes qui nous sommes et nous n'avons pas à changer pour plaire à qui que ce soit."


Il avait mis du temps à comprendre ce qu'il venait de dire a Evie pour la rassurer. Il avait fallu qu'on lui jette une malédiction,qu'on lui donne des faux souvenirs et qu'il subisse donc un long coma pour comprendre qu'il ne voulait plus changer. Que cela avait failli par deux fois le conduire dans la tombe. Et surtout, qu'a son réveil, il avait entendu qu'il aurait mieux fait d'y rester …. Dans la tombe. C'était à partir de ce moment qu'il avait décidé que s'en était fini. Il ne changerai plus le fait qu'il était timide, maladroit, et très empoté.

"Pour ma gorge ?"

Il ne compris pas vraiment pourquoi elle lui disait ça, portant sa main directement a l'endroit incriminé tout en rangeant son telephone.

"Actuellement j'ai mal à la tête, pas à la gorge."

Il ne sut pas le fin mot de l'histoire car Evie lui sauta dessus, le rendant aussi raide qu'un bout de bois. Il ne savait pas vraiment quoi faire, restant les bras en l'air, avant de les poser dans le dos de la jeune femme, dont il remarque les yeux humides de joie. Si lui était timide, elle était très émotive. Il l'observa fouiller dans son sac avant de tendre la main pour recevoir la pierre qu'elle lui donnait. Tiens, il irait la présenter à Claude, il était persuadé qu'elles s'entendaient bien. Même s'il se considérait comme un scientifique, il avait toujours cru dans les forces de la nature et ce qui lui était arrivé n'avait fait que renforcer ses croyances. Remerciant Evie, il glissa la pierre dans la poche de son pantalon avant de froncer les sourcils. Son aura … ah … il eut un petit mouvement de recul. Comment … comment avait elle pu sentir ça. Il eut sa réponse quelques instants après, quand elle sortit une baguette magique.

"Vous êtes une sorcière… ce qui explique pourquoi vous savez …"

Il poussa un gros soupir. Forcement ce genre de chose ne pouvait lui arriver qu'à lui. Cette fois ce fut Evie qui eut un air interrogatif sur son visage.

"Venez, on va aller dans ma chambre on sera mieux pour discuter et faire plus amples connaissance.

Il était un peu résigné. Bone jangles lui avait dit qu'il ne fallait pas contrarier les sorcières et Gunter avait confirmé, étant le fils de l'une des plus puissantes. Alors Nath était un bon élève, il n'allait pas la contrarier, bien au contraire. Puis elle voulait des explication pour son aura ,il allait lui en donner, mais pas dans l'arrière salle du bar. Passant devant celui ci, il ne s'attarda même pas sur les commentaires désobligeants de Carmen et Adore en son encontre. Il accéléra le pas pour sortir du bar et aller ouvrir juste la porte qui se trouvait à côté.

"Claude héberge les gens qui sont en difficulté ,en particulier les jeunes en contre partie d'une aide au bar. J'ai essayé… ça a été très infructueux alors je lui donne un petit loyer même s'il refuse parce que c'est normal."


Grimpant les marchés avec frebilité, il rentra dans sa chambre de bonne.

"Voulez vous un thé ou une tisane ?"


Commençant à faire chauffer l'eau, il se retourna vers la jeune femme qu'il avait invité à asseoir sur l'une des deux chaises. Encore plus mal à l'aise qu'avant ,il se frotta la nuque.

"Pour mon aura… je ne pense pas que ça soit mes examens…"


Il releva la manche de sa chemise au niveau de son poignet droit, tandis qu'il enleva sa chevalière à son annulaire gauche. Il leva ensuite les bras devant Evie pour lui montrer les tâches rouges sang qu'il avait aux différents endroits avant de pointer sa grande meche blanche.

"Voici ce qui brouille mon aura comme vous avez dit. Emily s'amuse à dire que je suis la véritable définition d'un mort vivant… Ainsi ce que je vous montre, comme vous avez du le deviner, sont les marques de mon passage dans le monde des morts…"

Sa voix c'était faite une peu plus grave et silencieuse. Parfois il se demandait s'il n'aurait pas du y rester … enfin en vrai c'était ça le plan ,et Boney Jangles lui disait que c'était parce qu'il avait choisi de mourir pour se donner à Emily, qu'il avait eu la marque sur son annulaire correspondant à sa bague de mariage. Puis la malédiction avait frappé quand ils étaient dans l'église et tout avait disparu.

"C'est une longue histoire un peu ennuyante... assez terrifiante quand on y repense, je n'aimerai pas vous faire trop peur pour une première approche amicale ."




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________________________________________ 2020-12-20, 14:11


Tu veux être mon ami ?
Nath & Evie


« Alleeeeeeeeeeer, Nath', s'teuhpléééééééé :cute: »


Dès qu’il lui dit qu’elle était une sorcière, elle voulu le corriger. Elle n’était pas une sorcière, même si elle n’avait rien contre elles ! Parfois, même elle allait les voir, pour apprendre toujours plus de choses pour être une bonne marraine ! Toutes les sorcières n’étaient pas méchantes, il y avait même des sorcières blanches ! Elles n’utilisaient juste pas la magie de la même façon que les fées, puisqu’elles avaient la magie en elle. Mais elle trouvait cela important de lui préciser, au vu du regard grave qu’il lui jeta, comme si tout à coup, elle était devenu effrayante. Aussitôt, elle s’était mordu la lèvre, désolée d’avoir fait une bourde. Il avait raison, elle était trop brusque, elle aurait du le prévenir ! Nathanaël avait l’air d’être le genre de bonhomme a avoir besoin d’avertissements et de prévenance. Elle aurait du faire attention…

Cependant, elle n’eut pas le temps de le faire, car presque aussitôt, il l’invita à la suivre, dans une autre pièce que ce grand dressing plein de couleur. Elle attrapa rapidement ses affaires et le suivi alors, revenant d’abord dans le couloir d’où ils venaient, qui étaient sombre et pourtant très chaleureux. La musique emplissait l’air comme si elle remplaçait l’oxygène, mais Nathanaël ne la guida pas vers la salle principale, mais plutôt vers un escalier, qu’elle n’aurait jamais vu toute seule ! Pourtant, à sa manière de le monter, Evie aurait pu jurer que lui, le montait tous les jours. Est-ce qu’il vivait ici ? Il avait dit ‘sa chambre’, mais est-ce que cela voulait dire qu’ici, c’était sa maison ? Elle n’eut même pas à poser la question. Nathanaël était un homme qui répondait avant même qu’on ne s’interroge -ce qui, pour Evie, était une sacré qualité ! Elle qui ne cessait de se poser milles et un interrogation…

Il désigna une grande salle, qui ressemblait à un dortoir, comptant au moins 50 lits superposés ! Tous n’avaient pas l’air occupé, mais quand Nathanaël lui expliqua qu’il s’agissait d’un refuge, Evie sentit aussitôt ses yeux se mettre à briller. Elle le savait ! Elle l’avait tout de suite su, cet endroit était bienfaisant ! Rien qu’à la manière dont on l’avait accueilli, elle aurait pu le parier, mais là, là, elle était subjugué ! C’était un refuge pour les enfants en déroute, les enfants dont typiquement, elle aurait eu à s’occuper en tant que Marraine. La personne qui dirigeait cet endroit devait être une ancienne fée, elle en était sûre ! Elle hocha vivement la tête à l’intention de Nathanaël, notant au passage le nom de la gérante. Claude. Il faudrait qu’elle lui demande si elles se connaissaient, avant.

Sans un mot, elle suivit son guide jusqu’à une petite pièce, à part, muni d’un grand velux sur lequel la pluie ne cessait de tomber. La pièce était bien une chambre, puisqu’elle voyait un lit un peu plus loin, et elle ne pu s’empêcher de regarder tout à la fois, curieuse comme une enfant à qui l’on montre un lieu d’une grande importance.

-Oh oui, oui, avec plaisir ! Attend !

Elle marmonna quelques mots avant de secouer sa baguette magique, qu’elle tenait toujours à la main, et fit apparaître un petit sachet de feuilles de thés, prit directement dans sa boutique. Rangeant sa baguette dans l’air, elle tendit le sachet à Nathanaël.

-C’est un thé de chez moi. C’est de la camomille, de l’orange et de la cannelle, c’est un thé pour réchauffer les os.

Elle ne précisa pas que c’était au sens premier du terme, les oranges qu’elle faisait pousser dans sa serre étant d’origine magique. Elle avait réussi à faire pousser des graines venant du Pays des Flammes, un univers lointain que les humains d’ici ne connaissaient pas. D’ailleurs, elle ne se rappelait pas avoir croiser à Storybrooke quiconque qui vienne de cet endroit. Enfin. En tout cas, c’était un bon thé, et elle était heureuse d’en offrir un sachet à son nouvel ami.

-Ah et au fait… Je ne suis pas une sorcière. Je suis une fée.

Elle lui offrit un sourire encourageant, mais cela ne sembla pas le détendre pour autant. Mais quand il reprit la parole, elle comprit aussitôt pourquoi. Dès qu’il lui montra son bras, elle écarquilla les yeux. Sa peau était rouge comme si on l’avait brûler avec un tisonnier ! La trace sur son doigt faisait tout le tour, comme une bague de feu. Celles sur son bras avaient un curieux aspect, une forme singulière. Des flammes ne pouvaient pas faire ce genre de marque, ça, Evie en était persuadée ! Il lui montra également sa mèche blanche, et acheva de lui expliquer l’origine de toutes ces choses étranges.

-Le monde des morts, répéta Evie, dans un murmure, un frisson lui parcourant le dos.

Doucement, vraiment doucement, elle s’avança vers lui, tendant la main avant de se raviser.

-Je peux ? demanda-t-elle, attendant son accord pour observer les traces de plus près.

Délicatement, elle prit son bras entre ses mains, touchant les cicatrices du bout des doigts. Elle pouvait sentir comme une brume sèche sur elles, la brume des cendres et de l’autre monde.

-ça te fait mal ? demanda-t-elle, timidement, avant de passer sa paume à quelques centimètres des rougeurs.

Doucement, elle chassa les énergies négatives accrochées à la chair, les balayant avec une extrême douceur. Cela ne durerait que quelques semaines, mais au moins, ces énergies seraient purgées. Ce n’était jamais un mal. Elle continua à passer sa main, plusieurs fois, avant de finalement le relâcher et se secouer un peu. A sa grande surprise, elle eu l’impression que la peau était un peu moins rouge. Cela n’avait clairement pas disparu, mais c’était un peu moins cramoisie !

-Hum... fit-elle, réfléchissant à voix haute. Il te faudrait du baume des ronces du Royaume de la Belle au bois Dormant. Ça endort les douleurs et les blessures, mais ça ne réglera pas le problème principal. Peut-être que des cataplasmes d’argile de Terre du Milieu serait efficace mais je dois vérifier. En tout cas, quelque chose de la Lórien ne sera pas de trop...

Elle tapota ses lèvres un instant, avant de le regarder à nouveau.

-Oh si, raconte moi ! Si je sais les choses qui t’ont amenés à avoir ces blessures, je pourrais plus t’aider ! s’exclama-t-elle, en lui prenant les mains, avant d’ajouter. Mais s’il te plaît, tutoies moi. Nous avons le même âge ou presque, et nous sommes amies.

Elle lui offrit son plus beau sourire en guise d’appui de sa demande, et attendit d’entendre son histoire.
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________________________________________ 2021-02-14, 16:17

Nathanaël & Evangeline - Tu veux être mon ami ?


Sorcière, Fée, Quelle différence ? En tout cas pour Nath’, il n’y en avait pas. C’était juste des personnes utilisant la magie, ce qui voulait dire, qu’elle savait peut être pour lui. Même si son regard innocent et même légèrement curieux le faisait douter. Elle prononça finalement à sa place, l’endroit dans lequel il était allé. Oui, le monde des morts. Aussi surprenant que ça pouvait l’être. Il en était lui même le premier surpris. S’il n’avait pas ces marques, parfois, encore aujourd’hui, il se disait qu’il avait tout simplement rêvé. Qu’il avait du faire des hallucinations à cause du stress provoqué par le mariage. Mais non ! Il y était vraiment allé, et ces stigmates en étaient la preuve concrète. Evie voulait les observer et Nath’ mit quelques minutes avant de lui tendre son bras, un peu résigné. Elle passa ses doigts sur ses marques et il eut comme un léger frisson, une sorte de sensation de tortillement au creux de son ventre, un peu désagréable. C’était bien la première fois que ça lui faisait ça.

“Non. Plus maintenant.”

Quand la malédiction s’était brisée, quelques mois auparavant, il avait eu mal. Il avait même eu du mal à bouger le poignet. Les traces autour, représentant la main d’Emily, l’enserrait fortement, comme lui rappeler la promesse qu’il avait faite. La promesse qu’il avait failli accomplir en donnant sa propre vie pour rejoindre l’autre monde. Le blanc de sa mèche s’était aussi agrandit. Il avait vu ça comme une sorte de signe, qu’il n’aurait peut-être pas dû renoncer à son idée. Mais ce n’était pas de sa faute si la malédiction les avait emportés ! Si Lord Barkis était arrivé au moment où il allait boire le vin. Lui, il était prêt à le faire, ce sacrifice !

“ … si vous le dites … mais honnêtement, ne vous tracassez pas, j’y suis habitué !”

Il l’entendait parler de noms étranges, d’endroits bizarres. C’était sans doute des trucs de magiciens, qu’il ne voulait vraiment pas savoir. On l’avait déja transféré dans un autre monde, dans une autre époque, ça lui suffisait amplement.

“Euh … oui … d’accord … et bien … si tu veux.”

Ils n’étaient pas encore amis. Nath’ voulait le lui redire, pour qu’elle comprenne, parce que visiblement elle avait du mal à saisir que l’amitié ne se crée pas en un instant, mais elle avait l’air heureuse, et il ne voulait pas gâcher ça. Il tripotait le drap de son lit, sur lequel il était assis, se reculant un peu en hochant la tête. Elle voulait qu’il lui raconte, très bien, qu'il allait le faire. Il l’avait expliqué à Claude, quand la malédiction s’était brisée. Avec toute l’aide qu’elle lui avait apporté, il lui devait bien ça.

“Hum … et bien tout commence dans mon monde hein … hahah …”

Il eut un petit rire gêné, passant sa main dans ses cheveux sombres avant de la mettre devant lui et de tripoter la marque de la bague d’Emily.

“Pour ici, ça correspond environ au milieu du 19e siècle, en Angleterre. Mes parents ont fait fortune dans le poisson. Ils ont ouvert d’abord une échoppe puis ils ont pris le pari des conserves, ce qui a vraiment bien marché. Ils avaient l’une des plus grandes conserveries de la ville et plusieurs magasins, ainsi que des dizaines de pêcheurs sous leurs ordres. Mais ça ne satisfaisait pas ma mère. Elle, elle voulait les titres, qu’on la reconnaisse comme étant noble. La seule chose à faire était soit d’obtenir des titres par la Reine, soit de faire un bon mariage. Forcément, la deuxième option était la plus simple.”

Il eut un petit rire amer, ses yeux fixant le drap et non la jeune femme.

“Je n’ai jamais été quelqu’un de très … social. J’ai toujours … eu peur de beaucoup de choses. Je suis très angoissé par la vie et la pression que me mettait y contribuait. Après, je collais à mon temps, sombre comme le ciel et morose comme l’ambiance quotidienne. Ma mère est venu me voir, quand j’avais 20 ans, pour me dire que j’allais me marier à la fille de Lord Everglott et que je n’avais pas le choix. Après tout, j’avais déja refusé de reprendre l’entreprise familial, je devais servir à quelque chose.”

Il avait mis des gros guillemets sur les mots, qu’il avait mimé avec ses mains, levant les yeux au ciel, avant de se réassombrir.

“On m’a très souvent dit que j’étais inutile. C’était assez vrai. Toujours seul, au deuxième étage de la grande demeure. Victor Van Dort a toujours été connu pour ça. Les seuls fois où j’ai exprimé quelques talents, ce n’était même pas mon nom. J’ai édité des poèmes, et des pamphlets sur notre société sclérosé sous un faux nom. Les gens appréciaient. Mais c’est pas le sujet.”

Il fit un mouvement de la main, comme pour chasser ce sujet de ses pensées et revenir au fil principal de l’histoire.

“Donc je n’avais pas le choix. Il fallait que tout se passe selon les plans. Ainsi, quelques semaines après, la date du mariage fut fixée et nous allâmes rencontrer ma future épouse et ses beaux-parents. Victoria était embarquée dans la même affaire que moi. En fait, ses parents étaient ruinés et ils se disaient qu’en épousant un nouveau riche, ils pourraient faire une affaire. Un bon arrangement. Je deviendrai Lord, et eux auraient à nouveau l’argent et l’accès à cette nouvelle société qu’ils méprisaient. Tout aurait bien pu se passer sans ma maladresse légendaire.”

Il rigola pour lui même, secouant la tête, dépité.

“Pendant la répétition de la cérémonie, tout s’est mal passé. Je n’arrivais pas à retenir mes voeux, je balbutiais, je … bref… horrible. Encore plus quand j’ai fais tomber la bougie qui a mis le feu aux jupons de ma belle-mère, et l’alliance aussi ! Heureusement que Lord Barkis, un vrai gentlemen est arrivé pour éviter le drame.”

Sa voix avait pris une tonalité presque haineuse, contrastant avec le reste avant d’être juste blasé.

“Le pasteur m’a hurlé dessus, et j’étais à un tel niveau d’angoisse que … que la seule solution a été de m’enfuir.”

Nath’ poussa un gros soupir, fixant ses pieds d’un air presque absent. Cette soirée, il s’en souviendrait toute sa vie. C’était si honteux !

“Le crieur parlait déja de mon échec cuisant à rater le mariage avec Victoria. Je ne voulais pas rester dans le village alors j’ai pris la direction de la forêt pour discuter avec moi-même. Etant seul depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours eu l’habitude d’avoir une vie intérieure beaucoup plus riche et passionnante que le reste. En vérité, je m’en voulais parce que ça prouvait tout simplement que ma mère avait raison. J’étais un incapable. Sauf qu’un sentiment de colère commençait à poindre en moi. Non ! Ce n’était pas vrai ! Je peignais remarquablement bien, et j’étais un auteur connu ! Du moins Hippolythe Deroy l’était ! Je devais prouver aux autres que je n’avais pas besoin d’un pseudo pour m’affirmer. Alors j’ai commencé à réciter mes serments. À l’abri des regards, dans cette forêt, je me sentais comme … libéré de tout. Maintenant, en y repensant, c’est vrai que j’aurais dû me méfier. Déja il y avait des tas de corbeaux, pas vraiment un bruit et la sensation que j’avais ...je ne m’étais jamais senti aussi fort et libre qu’en cet instant précis.

C’était ça, qui lui avait fait penser, qu’au final, son vrai monde était celui de la mort.

“Je ne pouvais pas savoir que la branche sur laquelle j’ai glissé la bague était une main ! Je ne savais pas que cette forêt était maudite !”

Ses yeux s'étaient écarquillés et il s’était un peu reculé, sa main gauche frottant par réflexe les marques de sa main droite.

“La main du cadavre c’est refermée sur la mienne et m’a tiré vers le sol. J’ai réussi à m’en détacher … enfin à détacher la main du corps de son propriétaire et elle est restée agrippée à mon poignet.”

Il tourna sa main de droite à gauche devant une Evangeline absorbée par son histoire.

“Bien entendu, la propriétaire de la main est sortie de terre … c’était une femme … une belle femme. Oui je sais … ça parait vraiment bizarre dis comme ça parce qu’on parle quand même d’un cadavre mais … mais elle avait un charme magnétique avec sa robe blanche ensanglanté et ses os apparents.”

Nath’ ferma les yeux et fronça les sourcils. Claude avait fait une grimace à ça, mais c’était normal ! Bordel, il n’y avait vraiment que lui pour trouver Emily attirante. Et BoneJangles, et Napoléon aussi, mais ils étaient morts !

“Elle a dit oui je le veux. À ce moment-là, c’était trop tard. J’ai essayé de fuir mais mon doigt se marquait déjà de l’alliance que je lui avais mise. J’ai couru à travers la forêt, je me suis même ouvert la tête mais j’ai continué. Je pensais que j’étais dans un cauchemar. J’ai essayé de rejoindre le village mais elle m’a rattrapé … sur le petit pont … et m’a embrassée."

Il lui fit un petit sourire, un tantinet gêné quand même, étant donné qu’il parlait clairement, de nécrophilie. Il n’y avait vraiment qu’à lui que ce genre de trucs arrivaient.

“Quand je me suis réveillé, je pensais effectivement avoir rêvé ! Or non … j’étais dans le monde des morts. Je l’ai compris quelques minutes après quand des cadavres m’ont parlé. Puis on m’a expliqué. La mariée s’appelle Emily et en vérité, je l’ai libéré d’une affreuse malédiction. Son premier amour l’a lâchement assassiné dans ces bois pour lui voler son argent. Elle a donc attendu pendant un siècle que quelqu’un prononce des voeux et … ça a été moi.”

Le destin, c’était sur. Finalement sa maladresse avait servi, au moins.

“Encore une fois, j’ai pris peur et je me suis enfui. Sauf qu’on ne s’enfui pas du monde des morts. J’ai couru partout alors qu’Emily me cherchait mais forcément, elle m’est tombée dessus. Au début, j’avoue que c’était difficile. Je l’ai même piégé en vérité pour la faire remonter à la surface en pensant que je pourrais m’en débarrasser…. Ce qui n'était pas la meilleure des idées, je le conçois. Emily était vexée et triste par ma faute. Puis Mayhew est arrivé ici … C’était l’un des hommes de main de mon père. Il a toujours été adorable avec moi ! Sur le moment j’ai pensé qu’il m’avait retrouvé … puis j’ai compris qu’il était mort.”

Nath’ baissa la tête, un peu triste en évoquant ce souvenir. C’était vrai que Mayhew avait toujours été gentil avec lui. Il lui rapportait toujours une brioche en plus de la boulangerie, il jouait quelquefois au cerceau avec lui. Il était même content quand il lui montrait des papillons alors qu’en général, les autres gens trouvaient ça inutile.

“Sauf qu’il m’a dit qu’il ne s’était jamais senti aussi bien que maintenant. J’en ai profité pour lui demander comment ça se passait .. là haut ...et … ce que j’ai appris …”

Encore une fois, son regard se voila, un mélange de tristesse et de colère.

“Je n’étais plus là, les parents de Victoria avaient décidé de la marier avec Lord Barkis. Mes parents m’ont cherché pendant les premières 24h … et après ils ont arrêté. D’ailleurs, ma mère a dit que de toute façon, si elle me retrouvait, elle me tuerait d’elle même … Toujours aussi agréable. Faisant ma spécialité, je suis parti du bar, je n’avais pas trop la tête à faire la fête, laissant les autres morts accueillir Mayhew. Je suis allé réfléchir sur mon cas, dans le restaurant de Paul, vide à cette heure là.”

Nath se leva sans prévenir, faisant quelques pas, les mains dans le dos, comme s’il avait à nouveau le même dilemme.

“J’ai repensé aux cinq jour que je venais de passer dans ce monde et au final … les seuls moments où j’ai connu un peu de joie étaient en compagnie d’Emily. Il se trouve que c’est une jeune femme très cultivée, amoureuse de la litterature et de la musique. Nous avons même joué du piano ensemble !”

Son sourire était revenu alors que pourtant il allait prononcer des paroles d’une tristesse affreuse.

“C’est à ce moment que j’ai entendu Emily venir parler avec Miss Plum. D’abord elles parlaient juste des hommes et de l’amour, puis le vieux sage est arrivé avec son livre de magie. Il lui a expliqué qu’il y avait une complication avec notre … mariage. J’étais toujours un vivant et elle une morte, nos liens avaient déja été rompu et pour que sa propre malédiction se termine correctement, il faudra qu’elle me tue. Emily s’est effondrée en lui disant que jamais elle ne pourrait faire ça. Je suis sorti de ma cachette … et j’ai dis que ça ne serait pas la peine.”

Il planta son regard bleu pâle dans celui d’Evie, sans sourciller. Si c’était à refaire, il le referait.

“J’ai fais le bilan. Personne ne m’a jamais aimé ou apprécié en haut. Mes parents m’ont avoué un jour que si ma mère aurait pu avorter, elle l’aurait fait parce qu’ils voulaient une fille. Pas un garçon. J’aurais du mourir dès la naissance. Rien n’a été fait durant ma vie pour l’arranger. Ces dernières années, à l’époque, j’y avais pensé, à me suicider. Malheureusement je suis assez lâche … mais là, là l'occasion se présentait et je n’allais pas la râter. Le monde des morts a été accueillant avec moi à la seconde même où j’ai posé le pied sur ce sol. Je n’avais plus rien qui me retenait à la surface alors autant le faire. Ici bas, je savais que j’allais avoir des amis, une famille même et une épouse adorable ! ”

Clairement, la meilleure décision de sa vie.

“Bizarrement, quand j’en ai pris conscience j’étais bien. J’étais heureux. C’était comme si … une nouvelle vie s’offrait à moi. Toute la mélancolie dont je pouvais faire preuve avait disparu. Elle s’était évaporée dans ce monde coloré et insouciant. Mais ce n’était pas le moment de se relâcher ! J’ai pris les choses en main, pour organiser officiellement notre union. La quasi totalité des morts ont mis la main à la pâte pour faire de cet évènement quelque chose d’inoubliable, qui serait gravé dans l’histoire. Car notre mariage devait être scellé en haut. Je devais boire du poison dans le monde des vivants.”

Pour la première fois de sa vie, il allait faire quelque chose d’extraordinaire. Il allait marquer les livres de magie comme avait dit Guntner. Il avait aidé à préparer le mariage et voir Emily sourire le remplissait d’une joie intense.

“Le moment venu, Guntner l’ancien a utilisé sa magie pour ouvrir un passage et nous sommes montés. Des morts sont venus avec nous, heureux de revoir quand même leurs proches et il faut bien l’avouer, de faire quelques blagues.”

Il gloussa, se souvenant de la réaction des gens.

“Nous sommes allés à l’Eglise. Tout allait bien se passer. J’avais la coupe dans la main quand Emily a eu des regrets, ou des peurs je ne sais pas. Victoria est apparue et je dois dire .. que j’ai commencé à nouveau à paniquer. Moi entre deux femmes … hahah ça ne m’étais jamais arrivé.”

Déja qu’en vérité, il ne pensait pas se marier un jour, alors avoir deux femmes pour lui, c’était tout simplement inimaginable.

“Mais ce n’est pas tout … Victoria était officiellement mariée à Lord Barkis … qui en fait … était l’horrible assasin d’Emily !”

Il serra les poings de toutes ses forces, la rage qu’il avait pour cet homme encore bien présente.

“Les morts voulaient lui faire sa fête mais malheureusement ils ne pouvaient pas l’approcher. La règle des vivants primant sur eux. Je ne sais pas … mais en voyant Barkis kidnapper Victoria, en se moquant aussi de moi au passage, il a réveillé quelque chose … Il allait reproduire ce qu’il avait fait à Emily sur Victoria. Non ! C’était tellement injuste ! Je l’ai alors combattu. Pour une fois, mes cours d’escrime ont servi … mais se battre avec une fourchette contre un sabre … C’est assez déséquilibré. J’arrivais à le toucher, mais finalement il allait réussi à faire ce que j’avais voulu. Me rendre mort.”

Il eut une petite moue, se frottant le front, sa migraine étant encore bien présente.

“C’est Emily qui m’a sauvé. J’étais tombé, au sol, à la merci de Barkis et quand il a levé le sabre pour me le planter elle s’est mise devant moi. Il l’a traversé, comme lors de sa propre mort, mais … elle était déja morte donc ça ne lui a rien fait. Elle a retiré le sabre et elle allait tuer Barkis quand le nuage de la malédiction est apparue dans l’église, nous emportant tous au passage ici.”

Nath’ attrapa la bouilloire pour la faire chauffer, et faire le thé qu’Evie lui avait donner.

“À Storybrook, l’histoire se répète dans les grosses lignes. Je devais me marier à Gwendolyne, que je n’ai jamais vraiment aimé. On m’a fait revenir d’Oxfort pour ce mariage alors que j’avais commencé mes études de médecine. En vrai Gwendolyne a toujours été gentille avec moi. Elle avait même réussi à avoir des cours par correspondance et elle tenait tête à ma propre mère. Le jour de la répétition du mariage, j’ai tout fait foirer, mais j’ai embarqué Gwen’ avec moi. Nous étions en voiture. Elle a répondu au téléphone pour moi. Ma mère, comme d’hab’, qui m’insultait, mais ça a été la seconde de trop, la seconde d'inattention. J’ai raté le céder le passage et j’ai percuté de plein fouet la voiture venant à ma droite.”

La bouilloire se mit à siffler et il l’arrêta, versant l’eau dans les deux tasses. Il était parti sur sa lancée, autant lui raconter l’histoire de A à Z.

“J’ai été dans le coma pendant 2 ans. J’ai subi de multiples fractures, la rate éclatée et un écrasement de la cage thoracique. Mon pronostic vital a été engagé pendant de longs mois. Quand je me suis reveillé, les médecins n’y croyaient pas … la seule personne à y croire fut Emeline … la jeune femme que j’ai percuté en voiture. Elle a direct dit que la faute venait d’elle alors que non. Elle aussi avait été bien amoché par l’accident. Elle parlait tellement vite que je ne comprenais pas ce qu’elle disait.”

Nath’ émit un petit rire. Oh oui, Emy l’avait assommé de paroles alors qu’il se réveillait tout juste.

“Elle m’a expliqué qu’elle est restée avec moi pendant ces deux ans … parce qu’elle, elle avait fini en psychiatrie. Elle a toujours eu des gros troubles alimentaires, et avec l’accident, on a dû l'opérer du bassin et de l’intestin alors … forcément ils en ont profité, mais voila, elle était là. J’ai appris par la suite que Gwen était venu au début, puis après elle avait arrêté. Emy m’a appris qu’elle s’était même mariée et qu’elle avait eu un enfant. Quant à mes parents …ma mère m’a clairement dit que même là j’étais un raté vu que … et bien je ne suis pas arrivé à mourir.”

Il fit les gros yeux, désespéré par ses propres paroles.

“Les mois sont passés, et quand ma mère m’a dit ça, j’ai eu un électrochoc. La seule personne sympa que j’avais été Emeline. J’ai fais une décharge à l'hôpital, et quand j’ai pu sortir, nous sommes partis tous les deux. Nous avons atteri ici … enfin on comprend pourquoi vu que tout ça … c’est faux. Quand la malédiction s’est brisée, il y a quelque temps, on a compris. Emy était Emily, et moi Victor. Maintenant il fallait vivre et c’était le plus dur. J’ai essayé de renouer un lien avec mes parents mais … mais ça n’a pas marché. Quand ils ont su que je vivais avec Emy dans un refuge, tenus par des drag queen … je te dis pas le flot de haine que j’ai reçu. Mais pareil qu’avec Barkis, ça m’a réveillé, donné un coup. Claude et les filles avaient trop fait pour moi pour pas que je les défende. J’ai coupé les ponts avec mes parents, et j’ai totalement repris mes examens pour devenir chirurgien orthopédique...Là j’attends les résultats … En attendant je donne un coup de main pour nettoyer le club mais Claude n’arrête pas de me dire de laisser tomber, que ce n’est pas pour moi.”

Il reprit sa place, à coté d’Evangeline, lui adressant un petit sourire.

“Et voilà … tu sais tout. Où quasiment tout.”

Il y avait des choses qu’il avait passé sous silence. Elle n’avait pas besoin de savoir que ses parents l’avaient tellement frappé que c’était ça qui avait développé son envie d’être chirurgien, pour réparer les enfants comme lui. Elle n’avait pas besoin de savoir qu’il n’arrêtait pas de se faire prendre pour un pigeon en amour, parce qu’il était bien trop gentil.

“Emy dort dans le dortoir commun. Elle est très sociable, beaucoup plus que moi. Hahah ce n’est pas difficile.”

Il eut un petit rire, tout en soupirant. Cette Evie … elle avait quelque chose. C’était bien la première fois qu’il se livrait autant à coeur ouvert, sans être angoissé ou stressé.

“Elle doit être en soirée, sinon elle serait déja venu. D’ailleurs je pense … que vous vous entendrez bien. Même si elle a son caractère, Emy aime aider les gens. Elle sera ravie de te faire découvrir l’endroit et de t’aider dans ces moments difficiles. Tout comme moi d'ailleurs.”




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________________________________________ 2021-03-31, 14:34


Tu veux être mon ami ?
Nath & Evie


« Alleeeeeeeeeeer, Nath', s'teuhpléééééééé :cute: »


Ecouter l’histoire de Nathanaël ne fut pas simple. Pas du tout même. Etant une fée, Evie ne pouvait ressentir plus de trois émotions à la fois et à cet instant précis, elle avait l’impression d’en ressentir une multitude à la fois ! De la colère, de la surprise, de l’excitation, de la joie, de l’amusement, de la tristesse et même de la haine -chose qu’elle ne ressentait vraiment pas souvent ! Mais entendre comment sa mère lui parlait… Lui donnait envie de la maudire vite fait bien fait ! D’ailleurs, rien ne disait qu’elle ne le ferait pas… Mais pas pour le moment. Pour le moment, elle devait se concentrer, ne pas se laisser distraire par ses émotions, et écouter Nathanaël jusqu’au bout. Jusqu »à la dernière ligne de son histoire, le dernier mot…

-C’est… absolument… incroyable ! s’exclama-t-elle, quand enfin, Nathanaël acheva son récit.

Cependant, elle n’avait pas l’air choqué… Mais un grand sourire lui traversait le visage.

-C’est fou tout ce qui t’est arrivé ! Wow, le royaume des morts! Ça a l’air tellement… Chaleureux et vivant, tellement différent de ce que je pensais ! Tellement beau ! C’est fou, c’est vraiment fou !

Elle s’agitait en parlant, bougeant ses mains au point de manquer de faire tomber sa tasse, plusieurs fois. Cependant, son visage changea rapidement, passant du sourire à une moue de compassion extrême.

-Je suis désolée pour ce qui t’ai arrivé cela dit. Et je trouve ton sacrifice très héroïque. Vraiment. Ta mère n’est qu’une idiote, dans ce monde ou dans l’autre, si elle st incapable de voir que son fils est un héros ! Vraiment, je la plaindrais presque d’être aussi aveugle !

Malgré elle, elle leva les yeux au ciel, avant de sourire à nouveau, beaucoup plus doucement.

-Nathanaël, tu as de quoi être très fier de toi. Vraiment. Dans ce monde ou dans l’autre. Tu es quelqu’un de courageux, et de tenace. Tu as survécu à tout ce qui a voulu te tuer et tu t’es toujours relevé. Tu as fais face à l’adversité et tu as tracés ta propre voie, bien différente et plus dure que celle qu’on a voulu t’imposer. Tu as de quoi être vraiment très fier de toi. Moi je le suis.

Elle ne le connaissait que depuis quelques minutes, mais elle était sincère. Cet homme, ce jeune homme, qui lui faisait face était un être d’exception. Et pas uniquement parce qu’il avait traverser le grand voile et était revenu. Deux fois en plus ! C’était d’autant plus incroyable ! Doucement, plissant les yeux, Evie scanna son aura, qui était aussi doux que la brume du matin sur un champs de blé. Quelque chose de diffus, de confus, mais d’apaisant. C’était une belle personne, Evie en était absolument convaincue, et qu’on ai pu le traiter aussi mal… Lui fendait le coeur.

C’était décidé, une petite malédiction serait lancé. Plus tard. Mais elle serait lancé.

-Je suis persuadée que tu vas réussir. Professionnellement mais pas que. Tu as… Une vigueur, une force vitale que tu ne soupçonnes même pas. Mais crois moi, elle est gigantesque.

Elle eu un sourire, avant de doucement tendre la main vers celle de Nathanaël. Elle avait bien comprit que les contacts le gênait, aussi se fit-elle la plus délicate possible.

-Tu es quelqu’un de bien, Nathanaël. Tu fais partie de ceux qui font pencher la balance en faveur du Bien. Ne l’oublie jamais.

Son ton, très solennel, se changea en un petit gloussement, avant qu’elle ne prenne une gorgée de son thé, infusé à la perfection. La cannelle et l’orange de feu lui réchauffèrent aussitôt le corps, et elle haussa légèrement les épaules en se secouant.

-Tu racontes vraiment bien, tu as un sacré talent d’orateur ? Tu n’as jamais pensé à devenir professeur de médecine ? Je suis sûre que tu aurais du talent !

Elle se lança dans un long monologue, expliquant les raisons de son idée, cependant que Nathanaël l’écoutait poliment. Aucun des deux ne pouvaient le savoir à cet instant, mais ce fut à cette soirée, si mal commencée pourtant, qu’une amitié aussi forte qu’inconditionnelle naquit entre eux. Ils étaient peut-être des opposés en apparence, mais leur gentillesse et leur bonne volonté faisaient d’eux de véritable défenseur du bien, et il ne leur fallut pas longtemps pour s’en rendre compte. En quelques semaines, Evangeline le surnomma même ‘son petit frère’ et elle le traita en tant que tel. Nathanaël fut plus réservé, mais il était clair que le jeune homme avait trouvé en la fée quelqu’un de véritablement bon et qu’il aimait sincèrement.

Quant à la malédiction maternelle, elle devint rapidement parentale. Ce ne fût guère une grande malédiction, mais disons qu’à partir de cette soirée, moult chevilles furent foulées, moult clefs furent perdues et durent être remplacées, moult pannes se répandirent ça et là dans la maison familiale, au point de devoir changer le moindre appareil électrique tous les 6 mois. A croire que le mauvaise œil et une malchance grandissante pesaient sur eux désormais….

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