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 It's a trap! [pv — Axel Oswald]

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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-04, 08:39

It's a trap!
Évoquer des « gens gentils » devant quelqu’un comme Raven n’était pas franchement la meilleure idée qu’Axel ait pu avoir de sa vie. Rien que pour ceci, elle eut très envie de le planter là, de lui frapper le dos, de le pousser, n’importe quoi pour prouver que la taxidermiste ne serait jamais quelqu’un de gentil. Elle voulait bien accepter qu’elle avait un peu de douceur pour lui, grâce à cette main qu’elle tenait dans la sienne, mais elle ne voulait pas l’entendre dire qu’elle était gentille.

Raven n’était pas gentil.
Raven ne serait jamais gentil.

Si le démon devenait gentil, soudainement, alors son démon-chat ne l’aimerait jamais plus. Déjà que ce n’était pas la joie, maintenant, alors s’il devenait vraiment gentil… Raven préférait ne pas y penser. Cette histoire lui arracha tout de même un frisson désagréable. Le corbeau reprochait à son chat d’être devenu un chat domestique, alors il ne pouvait pas, lui, devenir un pigeon de compagnie. C’était mort. Ils s’aimaient bêtes et méchants, non ? À peu de choses près.

» Redis à qui que ce soit que je suis gentil et je te jure que tu me verras plus jamais, c’est compris ?

La menace lui gratta la gorge et sortit de ses lèvres avec un grincement étrange. Raven n’aimait pas ce qu’il faisait d’elle. Elle avait besoin d’être méchante, d’être ce qu’elle avait toujours été, même en pleine malédiction. Elle ne pouvait pas se permettre d’être gentille. Et si Axel racontait à quelqu’un d’autre qu’elle était gentille, alors Raven ne voyait pas ce qui la retiendrait encore à Storybrooke. Il lui suffirait de se barrer loin pour ne pas avoir à affronter le dégoût et les insultes de son démon-chat.

» Les câlins n’ont jamais rien réglé, sois pas idiot. Un câlin, c’est un bon moyen de se cacher de l’autre, déjà. Ou de lui enfoncer un couteau dans le dos. (Elle pinça fort les lèvres, le temps de réfléchir à ce qu’elle devait dire.) Ouais, voilà, t’as raison. On a qu’à dire que ça me fait grave mal au cœur.

Raven ne savait pas elle-même si c’était vrai, mais elle savait qu’elle n’aimerait pas voir les doigts d’Axel posés sur son chat, alors que ce même chat ne voulait pas qu’elle le touche. Comme si elle, elle était absolument dégueulasse, mais que tous les autres humains pouvaient bien le toucher sans le salir. Ce qui, petit à petit, amenait une nouvelle idée, dans son cerveau, pour mettre, une toute dernière fois, son chat au défi. Mais si ça ne fonctionnait pas… Alors elle n’aurait plus qu’à disparaître.

Oui, après le divorce, sa nouvelle lubie était de s’imaginer loin de Storybrooke.

» Je crois pas que tu comprends, non. Je suis pas venue dans la forêt pour me perdre, moi. Je suis venue pour fuir la ville, tous ces gens qui se pressent dans tous les sens. Et ces… visages. Bref. Je n’irai pas plus loin que là.

La brune s’arrêta brusquement, alors qu’à une dizaine de mètres, la lumière venait s’infiltrer entre les troncs, signe que la lisière était proche. Elle n’irait pas plus loin, la taxidermiste. Même Axel ne pourrait pas la faire changer d’avis. Elle avait besoin de se retrouver seule avec la forêt, les animaux sauvages, pour faire le point sur elle-même et ne plus penser à rien de ses soucis d’humaine. Après tout, Raven était le corbeau et rien d’autre.

» Mes plumes sont les plus belles, tu ne verras jamais mieux ailleurs, se vanta-t-elle, en rejetant ses cheveux noirs derrière son épaule. Je viendrai peut-être si ce truc… n’est pas là.

Elle voulait bien supporter le gamin qu’elle ne comprenait pas, mais sa patience avait des limites. Raven n’était pas d’humeur à résister à la présence du moineau.

» Tu sera déçu de ce que tu pourras apprendre de moi, j’espère que t’es prêt. Tu veux la première des déceptions ? Je suis taxidermiste et je fais mon travail à la perfection. (La brune haussa un sourcil et se recula, les poings sur les hanches, après avoir lâché sa main.) La ville, c’est par là, tout droit. Suis la lumière.

D’un coup de menton, elle désigna la lisière de la forêt et retira sa tunique. Elle balança le tissu sur Axel, sans s’inquiéter de recouvrir le moineau, puis reprit sa forme de corbeau. À terre, Raven ouvrit grand ses ailes noires, lissa ses plumes du bout du bec et posa un œil obscur sur Axel.

» Fenêtre ouverte. Ce soir.

Sa voix de corbeau grinçait atrocement sur des mots donnés sans faire le moindre effort. Raven pouvait créer des phrases plus complexes, mais ne s’en donnait jamais la peine. Il était un corbeau, pas une pie. Dans un croassement puissant, l’oiseau noir battit fort des ailes et prit son envol pour disparaître entre les arbres. Un peu de solitude et beaucoup de chair à se coincer dans le bec ne seraient pas de refus.

(◉Θ◉)

Le soir-même, Raven survolait lentement Storybrooke, l’œil rivé vers le sol, dans cette quête désespérée de croiser un visage connu. Sans jamais retourner au Fur Ever, le corbeau continua ses rondes, inlassable, jusqu’à tomber sur une fenêtre ouverte sur une odeur connue. Alors l’oiseau noir piqua vers le sol, se redressa au dernier moment pour se poser sur la fenêtre et, à petits bonds, sauter à l’intérieur du logement.

Sans plus de cérémonie, la taxidermiste reprit forme humaine, replaça ses beaux cheveux noirs et tendit la main, pour réclamer le vêtement qui était le sien.


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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-05, 00:44

It's a trap!
Pour Olaf, tout le monde est gentil … tout le monde il est mignon … C’était pas plus compliqué à dire … Il avait donc, dans les yeux de notre bonhomme de neige, une description bien différente du corbeau que ce qu’elle ne peut donner… Pour lui, elle était un ange, elle était une aide, une amie maintenant … il ne pouvait pas savoir le futur, mais en tout cas, il pensait que du bien de la femme, et cela même si certains commentaires, comme celui de la vieillesse, ne lui avait pas plu plus que ça … Olaf avait une idée souvent des gens, et n’en déroger pas… pour dire que quelqu’un est méchant il fallait y aller …

Petit à petit, il acceptait les méchants mentaux, ce qui ont réellement un problème au niveau neurologique, et … avoir cette excuse pour tous les méchants était …. Rassurant. Olaf utilisait cette excuse pour ne pas avoir encore plus peur de l’extérieur, du monde et de ce qui l’entoure … Olaf ne voulait pas voir le mal… et il ne le verrait pas avec un filtre tout à lui qu’il n’avait pas envie d’abaisser.

Donc, Raven était gentille, et c’était son dernier mot pour le moment, il ne voulait pas penser à autre chose qu’à cela.

Quand la femme lui demanda de ne le dire à personne, il tourna les yeux avec des petites étoiles dans les yeux… Oh il ne fallait pas le dire ? Cela ne pouvait signifier qu’une chose n’est ce pas ? Une seule et unique chose ?

- Nous avons un secret ! Je ne le dirais à personne.

Et cela le mettait de très bonne humeur, avoir un secret d’ami avec une amie … C’était le genre de chose qu’il voulait dans ses amitiés, des confidentes, des secrets … il voulait ce genre de chose, alors les étoiles commençaient déjà à danser dans ses prunelles. Pour le moment, le rythme était lent. Il était tout content de partager un secret, et il se promit de ne jamais rien dire. Il ne dirait jamais rien.

- Les câlins révèlent plein de choses. Je ne t’enfoncerais jamais rien dans le dos !

Encore moins un couteau. Peut être pourrait il y mettre ses mains pour frotter et faire un doux câlin ? Ça n’était pas impossible, mais il était hors de question qu’il la poignarde. Olaf comprenait de ne pas toucher, il le retenait doucement et sourit à la femme. Il comprit aussi que leur rencontre touchait à sa faim…. En effet, elle lui disait clairement qu’elle n’avait pas fini en forêt pour rien, et il comprenait, il laissa juste son sourire s’étirait encore tranquillement.

Il observa le moineau qu’elle appela « truc » … Malcom ça lui allait mieux de son point de vue en réalité, mais il ne le dit pas. Il l’observa alors qu’elle dit qu’elle ne voulait pas qu’il soit déçu. Il n’y avait pas moyen. Il ne savait pas du tout ce qu’était un taxidermiste, pas encore en tout cas. Il se promit de le faire très très très vite, d!s qu’il aurait la main sur un dictionnaire … (oui il ne savait pas faire de recherche sur son téléphone). Il suivit la lumière des yeux puis récupéra doucement la robe et la plia alors que ses yeux se posèrent …

SUR UN CORBEAU QUI PARLE.

C’était plus des étoiles qu’il avait dans les yeux, c’était une nouvelle constellation remplit d’étoile. Il était juste super content de voir quelque chose d’aussi magique. Et la danse des étoiles dans ses prunelles ressemblaient maintenant à une fête electro pendant qu’il regardait l’oiseau magnifique s’envoler.

Pendant l’ellipse, Olaf avait amené Malcom chez quelqu’un pour le soigner. Il était rentré, il avait laver la robe dans un lavoto et il était revenu. Il avait aussi commencé à faire des courses pour ramener d’autres choses à manger. Que des choses végannes bien sur… Une fois arrivé chez lui, il avait tout poser et avait commencé à chercher le mot « taxidermiste ». Il chercha et trouva une réponse après quelque seconde. Il pencha la tête sur le côté puis referma le dictionnaire. Note à lui même ne pas reparler de son travail.

Il était en train de faire … ses trucks. Rangeant quelque chose, ou faisant de la place pour ses occupants. Il fallait aussi faire attention à la zone de Phinéas … et une grande place pour Raven bien évidemment. Il la vit arriver alors qu’elle sautillait et il avait déjà des yeux encore pleine de galaxie. Quand elle tendit la main il eu une demi seconde de réfléxion.

Il se mit à courir en traversant le salon pour récupérer la robe, et d’un coup, il trouva la robe propre. Il l’apporta à la femme et lui rendit fièrement.

- je te l’ai lavé, elle sent bon la forêt comme toi ! C’est un odeur spécial que j’ai trouvé, je me suis dit que ça te ferait plaisir. Et j’ai aussi acheté plein de choses, des fraises, des framboises, du mais, et plein de choses diverses et variés.

Il l’observa et fit un nouveau sourire alors qu’il lui mit les mains pour lui présenter rapidement toutes les « pièces » à vivre.

- Il y a une cuisine juste là et tu peux venir y chercher tout ce que tu veux, sauf de la viande, je n’en ai jamais. Ici, c’est le coin de Phinéas, une petite marre, et là il y a tout plein de vêtement que tu peux emprunter quand tu veux. Les WC, la salle de bain, et la chambre….

Il lui présenta tout cela. Avec un grand sourire, et toujours les étoiles dans les yeux, puis il se mit en face d’elle.

- Tu es très belle !


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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-14, 11:52

It's a trap!
Raven avait, plus ou moins, réussi à se calmer pendant son petit voyage dans la forêt. Picorer des corps morts ou vivants avait un don pour la déstresser un coup et lui rappeler qu’il faisait bien ce qu’il voulait de sa vie, au final, c’était la sienne à lui et à personne d’autre. Peu importait le contrat sur sa tête, l’oiseau restait libre et puisque son chat s’amusait à se barrer sans cesse, sans lui demander son avis, il pouvait bien faire pareil.

Puis il était revenu en ville voleter au-dessus des rues à la recherche de visages qu’il ne trouvait jamais. Sûrement parce que ses souvenirs évoquaient des gamins qui, depuis le temps, avaient bien grandi et ne ressemblaient plus du tout à des enfants. Raven n’avait pas le pouvoir de deviner les traits adultes d’un môme, ni de retrouver les traces de l’enfance dans une vieille personne. Il se contentait de voir le présent et ça ne l’était pas le moins du monde à trouver ce qu’il cherchait. Peut-être bien, qu’au fond, il avait déjà croisé ceux qu’il voulait voir, sans même s’en rendre compte.

Passer par la fenêtre d’Axel était une bonne idée pour ne plus penser à ces histoires. Le corbeau sautilla dans l’appartement et reprit forme humaine pour s’étirer comme le chat qu’elle ne serait jamais. Avoir un toit au-dessus de sa tête avait toujours tendance à tasser Raven sur elle-même, comme si elle se sentait prise au piège, et elle décida de ne pas trop s’éloigner de sa porte de sortie : la fenêtre ouverte. Juste au cas où. Au cas où quoi… elle n’en avait pas la moindre idée, mais au cas où.

À peine eut-elle remis en place ses beaux cheveux sombres, que Raven tendit la main sur le côté pour réclamer sa tunique. Rester nue, ce n’était pas elle que ça dérangeait, même si l’air frais du dehors venait glisser dans son dos et titiller sa peau humaine. Pour Axel, elle était, néanmoins, prête à faire l’effort de se vêtir. C’était ce que tous les humains attendaient d’elle, de toute façon, et le moins qu’elle pouvait faire pour ne pas avoir de remarque désobligeante. Il ne fallait rien y voir de plus. Et surtout pas de la pudeur ou une soudaine envie d’avoir l’air plus humaine qu’elle ne l’était vraiment.

Puisqu’elle entendit Axel galoper dans l’appartement, la brune tourna enfin la tête dans sa direction et regarder ce qu’il fichait. Elle n’était, elle, clairement pas le genre à bondir dans tous les sens, plutôt habituée à la flemmingite aiguë. Très aiguë. Si aiguë qu’elle eut tôt fait de baisser le bras, pour ne pas avoir de crampe (au moins ça).

Quand Axel revint devant elle avec sa tunique lavée, elle se demanda bien pourquoi se donner tant de peine alors que le vêtement était, de toute façon, parsemé de petits trous d’insectes. Mais elle n’en dit rien et se contenta de passer la tête à l’intérieur, puis les bras, et de refaire tomber le tissu sur son corps nu. L’odeur avait quelque chose de particulier, d’entêtant, d’attirant, qui lui donnait drôlement envie de se barrer et de retourner vivre en forêt. Peut-être bien à tout jamais.

» Ça ressemble pas trop à la forêt, mais ça passe. (Le déni, toujours.) J’ai une tête à bouffer des fruits, par contre ? (Elle fit la grimace, visiblement dégoûtée par l’idée.) J’aime les biscuits, sinon.

Une chose qu’elle n’avouait pas, d’habitude, mais qu’elle confia à Axel sans le regarder, comme une évidence qui se devait d’être posée entre eux. Raven avait un faible pour les biscuits qui s’effritaient et faisaient beaucoup de miettes, les biscuits très secs. Tout comme elle aimait le pain, mais ils n’étaient pas en France et elle n’était pas un pigeon, donc elle n’en dirait rien.

» Phineas, une mare… une grenouille ? J’aime pas les grenouilles, c’est un peu comme… des chewing-gums au goût dépassé.

Le sourire que fit Raven fut exagérément mauvais pour bien appuyer ses propos. Elle ne mentait pas vraiment, à bien y réfléchir, manger des grenouilles n’était clairement pas son passe-temps préféré. Elle aimait davantage les hamsters ou les moineaux.

» Il est pas là Crackers ?

Raven eut beau se retourner, encore et encore, elle ne vit aucune trace du moineau et fut bien heureuse de ce constat. Évidemment, elle était loin d’imaginer qu’Axel ait pu lui donner un nom normal. Un moineau, ça s’appelait soit Crackers, soit Truc, soit Tuc, soit… moineau. Elle ne voyait pas d’autre nom à donner à une chose aussi affreuse et inutile.

» Qu’est-ce que tu me chantes, là, l’hirondelle ? Tu t’es tapé la tête quelque part ? T’as bouffé un truc pas bon ?

Ce n’était pas elle que ça dérangeait, de bouffer des trucs périmés, mais tout le monde n’était pas dans son cas. Lui, sûrement pas, puisqu’il ne mangeait pas de viande. En tout cas, Raven ne voyait pas d’autre explication, alors qu’il se pointait devant elle pour lui dire qu’elle était belle. Évidemment, ça lui fit quand même plaisir et elle releva un peu le menton, en secouant ses cheveux noirs. Raven disait rarement non à un compliment, même si elle préférait s’entendre dire qu’elle était démoniaque, vilain, méchant, magnifique, absolument digne d’être un dieu, sans le moindre doute. Et de tous les gouverner, évidemment.

» Bon, tu t’es pas perdu du coup. J’ai eu peur de devoir te guider à nouveau, j’avais pas envie. J’étais occupée, on va dire.

Et sans plus de cérémonie, Raven se détourna d’Axel pour venir dans la cuisine, ouvrir tous les placards, à la recherche de biscuits à dévorer.


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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-20, 16:44

It's a trap!
Olaf savait qu’il ne pouvait pas tout comprendre, de tout le monde … il savait qu’il avait bien plus de lacune dans ce monde que la plupart des gens … et qu’il pouvait passer pour un idiot, souvent …. Mais quand il regardait la jeune femme, il avait l’impression que toutes ses idées s’envolaient pour ne faire qu’une…. Il l’appréciait, et c’est tout ce qu’il fallait pour son histoire.

Il lui avait donc rendu sa tenue … plus doué de ses dix doigts, il aurait peut être pu essayer d’enlever les trous et d’en faire quelque chose de plus jolie. Ne sachant pas faire, il avait préféré laisser les choses tel que et lui rendre dans une fierté tout à lui.

- je suis content si ça passe, je trouverais un meilleur la prochaine fois alors.

Il ne savait pas vraiment définir l’odeur de la forêt mais il était sur de pouvoir trouver quelqu’un attacher à la forêt comme la femme en face de lui pour lui apprendre et lui donner la meilleure odeur possible. Il pencha la tête sur le côté quand elle dit ne pas vouloir de fruit.

- Oh ! J’ai des biscuits, et des biscottes, j’en ai acheté aussi.

Même s’il avait plutôt pensé à écraser le fruit sur la biscotte. Il savait qu’il en trouverait un peu partout dans ce bordel rangé qui était sa maison la plupart du temps.

- Phinéas ne vient pas souvent, mais elle n’est pas un chewing gum. Je te promet qu’elle ne t’embêtera pas.

Il savait que la petite grenouille ne venait que quand elle le voulait, et qu’elle ne faisait jamais de vague. Olaf remarqué qu’elle était passé souvent après son départ, et il avait mis la mare de tel façon que l’eau passait dans le filtre et était toujours propre comme il faut pour une grenouille. Dans sa bibliothèque il y avait un livre sur les grenouilles … bientôt se rajouterait un livre sur les moineaux et un sur les corbeaux ..; ou deux même peut être.

- crackers ? Oh tu parles de Malcom ? Je l’ai amené chez une amie à moi pour qu’elle le soigne, il ne sera certainement pas là avant un petit moment.

Et de toutes façons, Olaf gardait les animaux le temps de les soigner, ou leur laisser une place dans leur appartement, mais jamais, oh grand jamais, il ne les garderait pour lui sans porte de sortie. Il ne savait pas si Malcom allait rester, mais il était sur au moins d’une chose …. Il y avait assez de place pour faire un lien pour le corbeau en face de lui et ça sans le moindre soucis.

- je me suis tapé la tête nul part. Et je n’ai rien mangé, sauf des carottes, qui sortent de mon potager en plus, elles sont bonnes si tu veux essayer d’en manger une.

Olaf trouvait ses carottes meilleurs que celle du commerce. Etait ce la réalité ou non ? Il ne savait pas, mais il savait qu’il y prenait grand soin. C’était un rappel constant de son passé, et un attache réel sur son présent, ça lui faisait plaisir de les voir, d’y faire attention. Personne ne pourrait comprendre son attachement à ses carottes, et comment il osait les manger ensuite…. Mais c’était ainsi, il n’y avait pas plus à réfléchir dessus.

- je comprends que tu étais occupé, mais grâce à toi j’ai su rentré chez moi, et même j’ai eu le temps de ranger, alors je te remercie encore.

Il se tourna pour aller vers son plan de travail et sortit de là plusieurs paquets divers et variés. Il y en avait pour tous les goûts. Raven pourrait voir le petit « bio » écrit sur la plupart d’entre eux … et ceux qui ne sont pas écrit Bio, était tout aussi bio que les autres. Il lui proposa d’un signe de main triomphale, elle pouvait tout manger c’était cadeau. Il la laissa fouiller pour en trouver d’autres cacher un peu tout partout et sourit alors qu’il s’assit sur une chaise.

Sa main sous son menton il la regarda faire avec un grand sourire. Il n’avait pas oublié avoir dit qu’elle était jolie, et il le pensait encore mais pour lui c’était normal de dire ce que l’on pense, et il n’avait pas envie qu’on lui dise l’inverse.

- Tu es étrange. Ce n’est pas un commentaire méchant, loin de là. Mais en étant Le Corbeau, tu as surement plus d’importance et pourtant tu viens me voir moi, alors je suis content, et je t’aime bien, mais je me dis que j’ai encore plus envie de te faire plaisir parce que je suis tout content.

Personne n’a rien compris ? Normal, on parle à nouveau d’Olaf qui a un peu de mal à se rappeler que pas tout le monde est dans sa tête et comprends ce qu’il veut dire. Alors il sourit lui, comme un heureux, et voir si la femme comprendrait le super compliment qu’il venait de lui donner …



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________________________________________ 2020-12-31, 09:03

It's a trap!
Le corbeau ne dirait pas non à quelques biscuits, l’une des rares choses qu’il aimait bien, venant des humains. Les biscottes, en revanche, il passerait son tour pour l’instant. Juste par principe, histoire de dire qu’il pouvait refuser et qu’il n’était pas dépendant des emplettes du bonhomme de neige. Une précaution qui ne regardait que l’oiseau noir, en vérité, et dont tout le monde se fichait. Mais il préférait être prudent, au cas où un autre cinglé s’amusait à le suivre comme un petit chien pour raconter à tout le monde qu’il bouffait des miettes comme les pigeons.

Si Raven ne répondit rien, en tout cas, ce fut surtout parce qu’elle était concentrée sur cette histoire de grenouille et la propension d’Axel de se prendre pour un refuge pour animaux. Elle ne doutait pas qu’il se faisait totalement manipulé par toutes ces bêtes qui n’avaient pas du tout besoin de son aide. Un peu comme elle, elle le faisait sans le moindre remords, prête à squatter chez lui et piquer ses réserves de nourriture alors qu’elle en avait des tonnes chez elle. Mais à côté de chez elle, il y avait un chat et Raven préférait, de loin, pour le moment, supporter la compagnie d’une grenouille et d’un moineau.

» Elle a plutôt intérêt. Personne ne m’embête, moi. (Elle se tourna soudain vers lui, un sourire moqueur aux lèvres.) T’as pas essayé de l’embrasser, voir si elle se transforme en prince charmant ?

Une vieille histoire qui venait, soudain, de lui sauter en pleine gueule, surgie d’un passé lointain qui remontait à l’époque où Raven pouvait se permettre de prendre un ou deux gamins sur ses genoux et leur raconter des conneries. Une histoire de princesse assez bête ou désespérée ou chelou pour embrasser un batracien et l’épouser. Très bizarre, en soi. Et Raven ne s’inquiétait pas tant de la transformation (elle-même se transformait bien, de toute façon) que du choc des cultures, comme on dit. Une grenouille et une humaine, c’est autant faits l’un pour l’autre qu’un chat et un corbeau.

En tout cas, Phinéas, c’était aussi moisi que Malcolm et la taxidermiste jeta un coup d’œil à Axel, en jugeant totalement ses goûts. Elle avait, elle, des goûts plus… terre à terre, disons. Kot pour un chat, Raven pour un corbeau, c’était très simple, efficace. Ça allait directement à l’essentiel. Bubblegum pour la grenouille moche et Crackers pour le moineau, ça les réduisait, plus ou moins, à ce qu’ils étaient : des en-cas plus ou moins bons. Mais quelque chose lui disait qu’il ne servait à rien d’insister là-dessus, alors elle se contenta de regarder ailleurs.

» Chez une amie, hein… Et elle demande quoi en échange, cette « amie » ?

Raven ricana, de son rire grinçant, bien fière de faire des allusions étranges qui lui venaient d’une vie qu’elle n’avait pas vécue. Une vie pendant laquelle elle avait appris que tout service se donnait en échange de quelque chose. Et ce quelque chose pouvait aller très loin. Oh, évidemment, dans le cas d’Axel, elle n’imaginait pas qu’il puisse voler, tuer ou menacer quelqu’un. Mais il restait pleins d’autres façons de rendre service. Et si le corbeau n’en comprenait pas la moitié, ça réveillait quelque chose de mauvais, au fond de l’humaine.

En tout cas, la brune nota qu’elle devait être partie avant le retour de Crackers, sinon elle serait bien tentée de réduire les efforts de son amie à néant. La chaîne alimentaire, la loi de la jungle, tout ça. De bonnes excuses pour pousser Raven à se débarrasser de la concurrence et n’être plus que l’unique oiseau dans l’entourage du bonhomme de neige.

Un bonhomme de neige qu’elle regarda, soudain, bien en face, comme s’il venait de lui avouer avoir tué quelqu’un. Elle se permit même de le regarder de haut en bas, en se demandant s’il était sérieux et s’il ne voyait, franchement, pas le problème dans ce qu’il lui avouait si facilement. Apparemment pas. Pourtant, elle, même si le corbeau n’y comprenait pas grand-chose, elle sentait que ce n’était pas normal. Ce qu’elle lui ft savoir avec un froncement de sourcils et une grimace mi-dégoûtée mi-amusée. Parce que la chose, venant de lui, la choquait autant que ça l’attirait, en vérité, elle qui avait, aussi, l’habitude d’être cannibale.

» Je mange pas non plus de légumes et je suis pas certaine qu’un bonhomme de neige devrait se grignoter le nez. C’est peut-être ça qui t’a grillé le cerveau.

Pour les compliments, il faudra demander à quelqu’un d’autre, ça, c’était sûr. Raven avait sa façon bien à elle de « se faire des amis », même si elle n’imaginait pas Axel dans ses amis. D’ailleurs, le corbeau n’était toujours pas sûr de ce qu’était un ami et de quelle façon il fallait agir avec ceux-ci. Après tout, son seul ami, jusqu’à maintenant, n’était pas le meilleur exemple du monde pour savoir comment faire avec les autres.

La taxidermiste tiqua un peu, piquée au vif, alors qu’elle eut l’impression qu’Axel remettait en question ses aveux. Bon, OK, il n’avait pas tort, Raven ne faisait rien du tout, dans la forêt, à part emmerder des animaux et picorer des bouts de chair à droite à gauche. Mais il avait eu besoin de ce moment de calme, loin des pensées humaines, pour ne plus être que lui, le démon-corbeau qui semait des malheurs. Ça l’avait, en quelques sortes, revigoré.

Alors qu’Axel lui avait sorti un paquet de biscuit, Raven se concentra sur l’ouverture de ces saloperies. Ça la gonflait sévère que les choses ne lui soient pas servies sur un plateau, ce qui était beaucoup plus simple que les petites languettes en plastique et autres choses à déchirer pour tout ouvrir et bouffer. Il lui fallut donc un certain temps pour réussir à ouvrir le paquet et, au dernier moment, elle se retint de le secouer, tête en bas, afin de tout faire sortir. C’était ainsi qu’elle faisait, d’habitude, mais elle avait fini par comprendre que ça ne marchait pas comme ça.

» Quelle importance ? T’es le seul gamin à te souvenir de moi et à savoir qui je suis. Les autres s’en tapent. Ou ont oublié. (Elle se tourna vers lui, avec une grimace.) Cherche pas à me faire plaisir, c’est pas dans tes compétences. Je suis un démon, moi. Et toi, t’es… comme les gros ours touffus et tout mous qui étaient dans ton crâne. Je suis le mal. T’es une espèce de truc bien.

En attendant, Raven n’avait toujours pas trouvé comment sortir le premier biscuit du paquet et se fit, finalement, la réflexion que tout balancer contre un mur ou tout secouer dans tous les sens, c’était tout de même bien plus rapide pour obtenir ce qu’elle voulait. Ça commençait sincèrement à la gonfler et elle se demandait encore ce qui la retenait de donner de grands coups de poings dessus pour tout écraser et bouffer les miettes.

» C’est toi qu’es bizarre. Pourquoi tu traînes avec moi, alors qu’il y a pleins de « héros » – même si je suis d’avis qu’ils sont pas mieux que nous, les vilains – qui traînent en ville ? Hein ? J’aurais bien dit que t’essayais de me tromper, de te moquer de moi ou de me trahir. Mais j’ai pas bien l’impression que ces concepts te soient familiers.
(Elle le regarda droit dans les yeux.) En tout cas, tu m’as tout l’air d’une victime et moi, je suis un bourreau.


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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2021-01-02, 17:31

It's a trap!
Olaf ne comprenait pas tous ce que pouvaient dire la femme devant lui. En réalité, il comprenait rarement toutes les choses que quiconque lui dit … mais en ce moment c’était un chouïa moins pire. Il était presque sûr qu’il comprenait ses paroles, mais il ne comprenait pas … « son ton ». Quelque chose le dérangeait. Oh il ne voulait bien sur pas la voir partir …non il avait l’impression qu’il faudrait faire l’inverse. La garder contre son cœur pour lui faire des câlins … C’était plus proche de ce qu’il avait vraiment envie de faire, et c’était un combat de tous les instants pour ne pas le faire.

- ne t’en fais pas, elle est très gentille et je suis sur que si tu l’es avec elle aussi, elle pourra te venir en aide. Elle m’a déjà plusieurs fois guider et montrer le chemin. Et … ;

Il pencha sa tête de l’autre sens en essayant de comprendre les paroles plus qu’obscur de la jeune femme … puis encore une fois dans l’autre sens à nouveau.

- Je ne l’ai pas embrassé elle ne peut pas se transformer en prince charmant.

Il pinça ses lèvres doucement en réfléchissant si depuis des jours il hébergeait chez lui une personne coincé dans le corps d’une grenouille ? Non … le monsieur avec qui il avait parlé de Phinéas lui aurait dit depuis le temps. Il sourit et préféra se dire que ça ne pouvait pas être le cas. Olaf ne trouvait cependant pas que cela puisse être étrange qu’une ancienne grenouille tombe amoureuse d’un humain. Après tout, dans ce monde, il y avait tellement de personnage … Question choque de culture, si un jour Olaf trouve chaussure à son pied cela ne pourrait que poser d’énorme question. Comme par exemple le fait de sortir avec une vampire ? Même si c’était la femme qui serait le plus choquée… mais ça ce n’est que un exemple pas plus …

- elle ne m’a rien demandé, je crois…

Il n’était pas sur maintenant qu’elle le disait… mais au pire, tout travail mérite salaire, et il savait maintenant que la charité ne pouvait pas aider tout le monde. Il fallait avoir un salaire, un retour. Donc si la jeune femme qui soigne Malcom lui demande quelques choses, il serait enclin à lui donner. Il observa la jeune femme choqué apparement par quelque chose. Il ne savait pas réellement quoi, et ne pouvait en comprendre la subtilité … jusqu’à ce qu’elle lui explique. Il fit un doux sourire à nouveau alors qu’il toucha son nez.

- Je ne suis plus un bonhomme de neige. De plus, j’en possédais pas avant de nez. Il m’a été rajouté donc il ne fait pas parti de moi comme faisait partit de moi mes branches pour mes bras par exemple.

Il pouvait à l’époque bouger les bras de branche morte, il ne pouvait pas bouger le nez. D’ailleurs, ce nez en carotte était purement esthétique puisqu’il pouvait parler avec ou sans, sans le moindre souci. Il ne voyait donc pas de soucis au fait de manger des carottes, et s’il ne mangeait plus ça, il allait finir par mourir. Lui offrant le paquet de gâteau, il regarda doucement la jeune femme faire dans un sourire amical qui n’appartenait qu’à lui.

- Les autres ne peuvent pas savoir ce qu’ils manquent s’ils n’en ont pas conscience. SI on a t’a oublié pourquoi ne pas simplement aller le dire ? J’ai envie de te faire plaisirs. Et je crois que tu parles des bisounours. Ils sont tous chauds aussi surtout pendant les câlins j’adore les bisounours. Tu es aussi une espèce de truc bien, même si tu es veux être mal.

Il sourit, inconscient de ce qu’il pouvait dire, mais sur de ce qu’il avançait. Après tout, la jeune femme l’avait aidé, et par deux fois, alors elle ne pouvait pas être que vilénie comme elle semblait l’assumer à tout va. Il ne voulait pas l’oublier lui. Et il ferait en sorte de ne jamais l’oublier. Doucement, il prit le paquet de ses mains et ouvrit un peu plus l’emballage pour faire tomber deux trois biscuits sur une assiette qui était là par la magie du rp.

- Je ne sais pas pourquoi je traine avec toi. Peut être parce que tu m’as sauvé, aidé, et que tu es venu dans ma maison pour parler encore un peu. Et que ça prouve que tu m’aimes bien un peu. Et je ne pense pas qu’une personne curieuse et venant discuté avec moi puisse être une mauvaise personne. Plus « anti-héros » que vilain si tu veux mon avis. Je ne compte pas te trahir, et je ne compte pas t’oublier aussi. Parce que nous sommes amis maintenant.

Et se clôtura cette réponse par Olaf faisant tomber encore d’autres gâteaux dans l’assiette et en regardant son amie. Il était content d’avoir fait cette nouvelle rencontre, et c’était une vraie rencontre pour une fois… il ne se souvenait pas de son coma, mais de ça, il ne pourrait que s’en souvenir jusqu’à la fin de sa vie.


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________________________________________ 2021-01-03, 11:11

It's a trap!
Être gentille ? Heureusement que Raven ne mangeait ni buvait, à l’instant où il lui sortit une connerie plus grosse que lui (ce qui n’était pas bien dur à faire – une pensée tout droit sortie de la grand-mère qui a très envie d’engraisser ses enfants et petits-enfants), sinon elle lui aurait tout craché à la tronche. Oui, même s’il n’était pas à côté d’elle, elle se serait approchée juste pour ça. Principe Ravenien. Toujours s’arranger pour déranger au maximum. Au moins, faire chier le monde, ça lui donnait enfin une bonne raison d’être seule, plutôt que de supporter une solitude qu’on lui avait imposée.

» Je suis pas gentil, moi, cracha Raven, en dardant ses yeux bleus sur Axel. T’as pas essayé, qui te dit qu’elle peut pas se transformer ?

La taxidermiste échappa un sourire un poil mauvais, à l’idée que ses mots, seulement faits pour embêter Axel, puissent lui donner une bien mauvaise idée. Raven était persuadée que si la grenouille pouvait se transformer, elle l’aurait fait sans être embrassée. Mais si elle pouvait faire croire à Axel qu’il ne pouvait pas en être certain à moins d’essayer et qu’il finissait par vraiment essayer… Oh, elle espérait être dans le coin, ce jour-là, pour admirer le spectacle. Dommage que les grenouilles n’aient pas des griffes de chaton, ça aurait pu être drôle à admirer.

La brune doutait sincèrement que le service n’en appelle pas un autre et se contenta de hausser un sourcil pour indiquer à Axel ce qu’elle pensait. Dans cette ville, dans ses deux vies, Raven ne connaissait que lui pour être prêt à faire tout ce que les autres lui demandaient sans rien demander en échange. Quoi que… elle lui avait sauvé la vie (elle aurait donc dû réclamer un truc en échange) et n’était-ce pas lui qui avait piqué ses fraises et réclamé un câlin qu’elle avait fait ? Hmm… S’était-elle fait arnaquer par un affreux gamin ?

Un bonhomme de neige qui se mangeait le nez, mais jurait, maintenant, que ça ne marchait pas comme ça, que ce n’était pas vrai et qu’il n’était pas cannibale, que Raven racontait vraiment n’importe quoi et qu’il fallait qu’elle arrête de l’embêter. Oui, bon, elle surinterprétait peut-être un peu. Mais ça la gonfla un peu, de voir qu’elle était la seule cannibale assumée, dans cette histoire, et se fit soudain la réflexion qu’il n’aurait jamais accepté, lui, de se poser sur ses branches, si elles étaient les bras d’un truc aussi laid.

Oui, Raven était du genre à bouder.

» T’étais pas fini, c’est ça ? Et ça a pas vraiment changé dans ce monde-là, critiqua-t-elle, avec un haussement de sourcil et un rictus moqueur.

La méchanceté collée au corps, Raven ne savait pas faire autrement que critiquer tout ce qu’elle pouvait, même quand personne ne lui avait fait de mal. Mais le corbeau avait supporté les moqueries et l’humiliation comme personne, avant lui. Et il ne voulait plus jamais retomber dans ce traumatisme qui avait fait de lui un démon. Il préférait, désormais, prendre les devants et attaquer avant d’être attaqué. Même ceux qu’il appréciait plus ou moins, comme Axel.

Après tout, si l’humaine en lui, lui apprenait bien une chose : c’était que seuls les amis trahissaient.

» C’est à moi de faire tous les efforts, peut-être ? Pourquoi j’irais dans leur vie, s’ils veulent pas de moi ? Tu sais pas ce que ça fait, toi, de te pointer devant quelqu’un, de t’attendre à ce qu’il t’accueille et d’avoir le droit qu’à du mépris, de la prudence, ou je sais pas trop quelle connerie. C’est eux qui ont oublié, pas moi. Si quelqu’un doit ramper et supplier pour revenir dans la vie de l’autre, c’est certainement pas moi.

Raven n’avait pas très envie de se prendre une leçon d’un bonhomme de neige et le montra d’une grimace énervée. Cette histoire de paquet qui ne s’ouvrait pas n’arrangeait rien à sa bonne humeur habituelle.

» Tu le fais exprès ? Tu veux que je te prouve que je suis méchant ? Non parce qu’il me semble bien que t’avais promis de ne plus dire de conneries de ce genre, hein. Et je crois bien, aussi, que j’avais juré que tu ne me verrais plus si t’osais le dire.

La brune ne voulait pas l’entendre dire qu’elle était quelqu’un de bien, qu’elle faisait juste semblant d’être le mal incarné. C’était mort. Il pouvait croire ce qu’il voulait, mais il n’avait pas le droit de le dire. Raven était méchant, point. Raven était un démon, pas un ange tout mignon. Pourquoi c’était si dur à comprendre ? Elle avait déjà peu d’espoirs de récupérer son démon-chat, alors si le monde s’amusait à dire qu’elle était quelqu’un de bien… elle irait plus vite à mourir pour de vrai, cette fois. Elle ne récupérerait rien de ses vies passées.

Axel approcha pour l’aider à ouvrir son paquet de biscuit et Raven le regarda faire. À l’instant où le premier biscuit tomba dans l’assiette, il disparut à la vitesse de l’éclair et la taxidermiste l’enfourna immédiatement. Elle avait sa façon bien à elle de piquer des biscuits, d’un mouvement vif.

» Tu m’as invitée. (Ce qu’elle dit comme s’il s’agissait de la meilleure excuse du monde.) Tu le fais exprès, en fait, avoue. C’est quoi ton problème ? Tu veux que je disparaisse, c’est ça ? Tu sais pas comment te débarrasser de moi, alors t’essaies de m’énerver ? Pourquoi c’est si dur à comprendre pour toi ? Je suis pas un héros et je veux pas que tu t’amuses à le dire. Personne doit t’entendre le dire, sinon je te défonce. Et tu peux être sûr que c’est pas une menace en l’air.

Les mots du bonhomme de neige lui tapaient sur le système pour la simple et bonne raison qu’ils titillaient une corde sensible. Raven lui avait pourtant dit de ne pas recommencer, mais il ne pouvait pas s’en empêcher et elle détestait ça. Pour l’une des rares fois de sa vie, en vérité, elle avait peur. Et la peur la poussait à la panique, à une colère noire qu’elle retournait contre Axel.

» Le seul compagnon que j’ai jamais eu, dans ma vie, est un démon. Je galère ma race pour essayer de le récupérer et lui faire comprendre que j’ai besoin de lui. Tu comprends ça, ou pas du tout ? Alors si, par un hasard à la con comme il y en a pleins dans cette ville pourrie, tes mots de merde atteignent ses oreilles, tu crois qu’il va se passer quoi ? Il appréciait un méchant, pas un gentil. S’il entend ce que tu dis, alors je peux toujours rêver pour que le seul qui se souvienne de moi essaie de me récupérer, hein…

Raven bugua, soudain, les mâchoires serrées sur le biscuit qu’elle mâchouillait. Elle leva, alors, une main qu’elle passa sur son front et soupira un coup (peut-être bien qu’elle cracha un peu, oups). Elle qui se donnait toujours des airs de grand méchant, fondait littéralement devant un bonhomme de neige et prouvait que sa solitude la désespérait. Elle avait désespérément besoin de compagnie et pas de n’importe quelle compagnie. Après tout, les corbeaux ont toujours été des animaux sociables, en plus d’être fidèles jusqu’au creux de l’âme.

» Rah, mais quelles conneries tu me fais dire, sérieux…


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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-05, 18:42

It's a trap!
Olaf savait ce qu’il disait. Il trouvait la femme lui tenant compagnie à la fois adorable, mignonne, gentille et … il ne pouvait pour le moment voir que les bons côtés de la femme… et en plus il la trouve tout simplement incroyable. Elle pouvait après tout se transformer en corbeau. C’était incroyable. Olaf continuait de la voir avec les étoiles dans les yeux. Olaf observait, et essaya de trouver la raison de cette contradiction… Elle disait qu’elle n’était pas gentille ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Il ne savait vraiment pas et il ne pouvait pour le moment pas comprendre plus.

- D’accord … Et c’est vrai que je n’ai pas essayé. La prochaine fois qu’elle vient alors j’essayerai et je te dirais. Mais j’aime à croire qu’elle me l’aurait dit … ou fait comprendre… non ?

Pour lui, si tu as besoin de quelque chose, ça se voit sur ton visage. Phineas venait, se caler, et rester là le temps qu’elle le voulait avant de disparaître à nouveau. Il ne pensait pas qu’elle soit autre chose qu’une grenouille, mais on ne pouvait savoir sans essayer elle avait raison. Alors la grenouille aurait le droit à son baiser. Et la raison d’avoir choisi ce rp pour gagner le kissing booth est celle là, on reste dans le thème n’est ce pas ?

A contratio de Raven, Olaf pensait surtout à un bisou sur la joue, ou lui faire un calin… C’était pareil non ? En tout cas il le pensait, et il se disait juste que s’il pouvait aider, ça serait super. Savoir si Olaf arnaquait les gens avec son caractère ? Peut être un peu, il pouvait l’avouer, mais c’était totalement inconscient de sa part. Il ne le faisait que dans l’espoir fou de rendre tout le monde heureux. Puis, le commentaire en plus ? Celui de trop peut être, il ne savait pas. Olaf remonta les yeux vers elle… et ne comprit tout simplement pas.

Il était fini. Pour lui son nez était comme un accessoire… et dans ce monde aussi il était bien fini. Il eu un petit moment pour zieuter s’il avait bien deux jambes, deux bras, et se dit que si tout coller bien ensemble c’est que le reste devait bien être là.

- Si je ne suis pas fini, tu ne l’es pas non plus

Dit il en lança un regard vers elle pour comparer son corps et le sien. C’était bien la première fois qu’on lui disait quelque chose comme cela. Il ne savait pas si elle était sérieuse ou non, et cela avait le dos de le dérouté un peu. Bien sur, il n’était pas méchant quand il répondu. Il était plus interrogateur, à se demander si peut être, n’étaient-ils pas deux personnes pas fini. Il savait qu’il était bizarre, ça on lui avait déjà dit. Une histoire de lumière et d’étage aussi… mais on lui avait certainement jamais dit ainsi. Penchant la tête…. Il comprenait ce que Raven voulait dire.

Alors doucement, il s’approcha de Raven et il prit sa main dans la sienne pour la tapoter légèrement. Un geste doux et de compassion. Un geste d’ami à ami. Un geste qui voulait dire que tout irait bien pour le reste. Il lui sourit, de toutes ses dents de petit bonhomme de neige, et il regarda la jeune femme dans les yeux.

- S’ils ont oubliés, ils ne peuvent pas venir alors tu souffres toute seule, je ne veux pas que tu souffres. Si tu veux tu peux venir autant de fois que tu veux, ici ou au glacier, mais si je peux t’aider alors je le ferais avec le plus grand plaisir du monde, parce que… voilà.

Il ne savait pas comment finir cette phrase… il ne voulait certainement pas qu’elle pense qu’il insiste pour s’amuser d’elle ou quoi que ce soit … et il ne voulait pas de preuve qu’elle était une vilaine, non merci. Il voulait juste … l’aider, être son ami, et pour ça il devait réussir à la comprendre. Ce qui n’était pas une mince à faire quand on était Olaf et qu’on avait tant de mal à comprendre les autres et leurs problèmes.

- N…non je suis désolé, je ne dirais plus. Je ne veux pas que tu disparaisses. Je le dirais plus alors restes encore un peu, s’il te plait.

Il ne le dirait pas aux autres. Il pensait pouvoir le dire au moins à elle, mais apparemment ça la gênait aussi. Alors il ne le dirait plus… il devait se le mettre dans le crâne et ne plus le dire, plus jamais. Il espérait réussir à ne pas le dire à nouveau. Il ne voulait pas perdre cette nouvelle amitié naissante avec le corbeau.

- Je pense qu’il t’aimera toujours. Tu n’es pas gentille en claquant des doigts, tu l’es parce que c’est ton caractère je pense. Et donc je pense que ton compagnon s’il t’aime vraiment, il t’aimera que tu sois gentille, héros, ou autres … Puis, si j’ai bien compris c’est lui qui t’a appelé pour venir me sauver aussi, est ce que ça ne fait pas de lui aussi un super héros ?

Olaf réfléchissait … mais de ce qu’il avait compris de toute cette histoire, c’était le chat et le corbeau. Une histoire d’amour qu’il aurait connaître. Mais c’était aussi à cause du chat qu’il avait été sauvé … donc si le chat lui avait sauvé la vie, en embarquant plein de monde avec lui … C’était que quelque part il était un gentil aussi non ? Olaf n’était pas sur de tout comprendre, mais il aimerait croire que l’homme qui a partager la vie d’une femme aussi incroyable que Raven ne pourrait pas la laisser pour une raison aussi idiote que celle là. Cependant… il arrivait à comprendre la peur de Raven, et alors qu’il avait mit tous les biscuits dans l’assiette il sourit et tendit ses deux pouces en l’air.

- Ne t’en fais pas. Je ne lui dirais rien, je ne le connais pas. Mais j’ai bien envie de t’aider. Si tu veux je peux essayer de lui parler. Ou pas, c’est juste que j’ai envie de t’aider.

Il pencha sa tête sur le côté, de cette manière qu’il avait de le faire.

- Avec moi tu peux dire toutes les conneries que tu veux, même si ce sont des vérités dissimulées.

Parce qu’il savait qu’on pouvait souvent donner le nom de « connerie » à une chose qu’on ne voulait pas forcément dire, mais qu’on avait envie tout de même d’expliquer… Que cela pouvait arriver de nier, de ne pas vouloir admettre certaines choses pour une autre. Il comprenait, et il avait envie d’aider Raven avec cela. Parce que … il lui doit bien ça non ? C’était l’échange qu’il propose silencieusement en tout cas.



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It's a trap! [pv — Axel Oswald] - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-09, 10:03

It's a trap!
Si Raven attaquait si souvent, c’était surtout pour devancer les autres, ne pas leur laisser le temps de l’attaquer également, de creuser ses failles et de les ouvrir en grand, pour les montrer au monde entier. L’humiliation, il avait déjà donné. La honte qui force à vouloir s’enterrer, disparaître, ne plus exister, il connaissait. On l’avait raillé comme personne n’avait été raillé de sa vie. Tellement moquée qu’il aurait pu en crever, qu’il avait bien failli en crever avant de se prendre en mains, de s’enfoncer si profondément dans ses ténèbres qu’elles l’avaient recouvert. Désormais, il était le mal pour ne plus avoir à la subir. Il faisait le mal pour ne plus être touché par lui.

Sauf que ça ne fonctionnait pas toujours, en vérité.
Ce qui était le cas avec Axel.

Ce petit con osa retourner les insultes de la taxidermiste contre elle, ce qui la fit grincer des dents, avant de lui arracher une sourire satisfait, presque fier de la méchanceté qu’elle venait de lui tirer. Sauf qu’il n’en avait pas la moindre idée lui-même, donc ça ne fonctionnait qu’à moitié. C’était déjà mieux que rien et ça changeait de ses louanges et autres mots qui puaient la rose et que Raven commençait à ne plus trop aimer (ou à trop aimer, ce qui lui faisait un peu peur).

» Je suis fini et retapé, même. Ne nous compare pas, on est pas pareils, toi et moi. Clairement pas.

La seule défense qui lui restait après une pique de ce genre, mais qui n’était pas loin de la vérité. Raven avait été correctement formé, à la naissance, et sa renaissance en tant que démon avait fini de lui redonner un nouveau souffle, de le reformer, en quelques sortes. Puis, il était aussi méchant qu’Olaf était bon, alors, forcément, ils n’étaient pas pareils et ne feraient mieux pas de se comparer l’un à l’autre. Ils n’étaient pas là, non plus, pour comparer qui avait la plus grande paire d’ailes, même si Raven adorait dire au monde entier que ses plumes étaient les plus belles.

La taxidermiste écarquilla les yeux à l’instant où il s’approcha pour venir la toucher. La toucher, elle. Sans lui demander son autorisation. Et elle le laissa faire comme une con. Incapable de réagir. Incapable de la lui arracher, de peur (de peur !) de lui faire un peu mal, au passage, alors qu’elle ne le voulait pas vraiment. Ce qui était franchement bizarre, pour l’oiseau noir. Ce qui avait un sens sur lequel elle ne voulait pas se pencher, pour l’humaine.

Alors, sidérée par ses mots, aussi, Raven finit par reprendre sa main, d’un coup plus doux que prévu et se retourner pour ne pas faire face à ces yeux qui la scrutaient au-delà de l’apparence. Ce petit abruti ne savait pas ce qu’il disait, c’était tout, et la brune refusait de se laisser avoir par ses jolis mots. Quels jolis mots ?! Non, c’était de la connerie profonde, point. Et elle n’était pas d’accord du tout. Personne ne la faisait souffrir, personne n’en avait le droit.

» Si je viens me perdre chez toi, c’est seulement parce que tu en as besoin. Le glacier, c’est pour… manger… des glaces ? (Elle cherchait dans ses souvenirs, en même temps.) Je suis pas sûre que ce soit vraiment à mon goût, tu vois.

Ou alors, pour manger des biscuits, comme les cigares parfois plantés dans les coupes, sûrement. Tout comme elle s’attelait à faire disparaître les biscuits de l’assiette, les uns après les autres, à une vitesse hallucinante. En plein hiver, ce n’était pas Raven qui allait cracher sur un peu de nourriture facilement trouvée, encore moins sur des gâteaux qui s’effritaient ainsi. Le corbeau n’était pas un oiseau pour rien et même s’il adorait les chairs, il ne disait jamais non à quelques miettes.

» C’est bon, c’est bon, te mets pas à chouiner non plus. Est-ce que j’ai l’air de partir, là ?

Et Raven croisa les bras sur le ventre, en s’appuyant contre le meuble, près de l’assiette à biscuits, tandis qu’elle en mâchait encore un. C’était bien la première fois, à bien y penser, qu’elle croisait quelqu’un capable de lui dire des mots pareils avec tant de sincérité et elle eut un peu de mal à cacher le sourire que ça faisait naître, sur son visage. Enfin quelqu’un qui voulait d’elle, ce n’était pas facile à rejeter, même pour une vilaine.

Jusqu’à ce qu’il ouvre encore la bouche pour parler sur ce qu’il ne savait pas. Encore quelques heures plus tôt, il lui assurait qu’il ne connaissait pas Kot et maintenant il semblait être persuadé des sentiments du chat noir. Raven échappa, bien malgré elle, un petit rire de mépris, un peu sec, qui disparut aussitôt dans l’appartement. Décidément, Axel ne comprenait vraiment rien à la vie du corbeau et si ça ne l’étonnait pas tellement, elle aurait préféré qu’il ne sorte pas des âneries plus grosse que lui.

» Il préférerait sûrement crever que de t’entendre dire qu’il est un super héros. Et je ne pense pas qu’il le soit. J’ai pas bien compris pourquoi il a voulu te sauver, mais il doit avoir une raison. Désolée de te décevoir, hein, mais il fait jamais rien sans que ça lui soit bénéfique à lui. (Elle reprit un biscuit, qu’elle mâcha frénétiquement, comme pour se déstresser.) Puis t’as pas bien compris le problème : justement, personne sait s’il m’aime vraiment. Et si tu veux mon avis, à part lui-même, il n’aime personne.

Ce qui était une certitude qu’elle avait depuis longtemps et que le corbeau avait apprécié, au début. Maintenant, s’entendre le dire à haut voix lui arracha une grimace, qu’elle essaya de cacher en se grattant les dents pour s’enlever des bouts de biscuits. Au fond, ça la faisait profondément chier de se rendre compte qu’elle était devenue plus lucide, elle-même, sur ses sentiments, mais que personne ne pouvait jurer qu’elle n’était pas juste une grosse idiote qui se leurrait complètement. Son mari ne l’avait pas épousée par envie, il n’était marié à elle qu’à cause de Regina. Et si elle n’avait jamais proposé le divorce, au final, c’était sûrement par peur qu’il accepte vraiment et qu’il trouve, là, enfin l’occasion de se débarrasser de son poids, accroché à sa cheville de chat.

Cette fois, Raven échappa un rire amusé, véritablement amusé. Elle se permit même une tape sur l’épaule d’Axel, alors qu’il proposait d’aller parler à son mari. Que croyait-il pouvoir faire, le bonhomme de neige ? Elle n’avait pas besoin de le voir essayer pour savoir que ça allait mal finir. Et, bizarrement, elle n’avait pas envie qu’il essaie.

» Tu te souviens pas ? Je t’ai dit de pas toucher mon chat. Je suis jalouse comme t’imagines pas, il est à moi. Si je te vois l’approcher, je serai bien obligée de me venger.

Ce qu’elle dit avec un haussement d’épaules, comme si c’était tout à fait normal et logique. Ce qui ne l’était que pour une folle comme elle. À côté de Raven, une yandere ne tiendrait pas trois secondes sans se mettre à chialer toutes les larmes de son corps et jurer sur sa vie qu’elle ne ferait plus le moindre mal à personne. Raven était, en vérité, prête à tout pour garder Kot à elle seule. Et si elle ne l’avait pas encore tué, dans cette logique psychopathe qui dit que si elle ne peut l’avoir, alors personne ne doit l’avoir non plus, c’était sûrement parce qu’elle couvait encore ce putain d’espoir qu’il percute, enfin, qu’elle l’aimait et qu’il n’en serait jamais autrement. Ce qu’elle avait eu, elle-même, bien du mal à s’avouer.

» Quelles vérités ? cracha-t-elle, un peu énervée qu’il tape juste. Je suis pas comme ça, moi. Je suis un méchant, tu te souviens. J’ai pas de problèmes, seulement ceux que je crée aux autres. Mais assez parlé de moi !

Elle rejeta tout ça d’un mouvement ample du bras, à cette manière bien à elle de déplier les membres, prête à s’envoler.

» C’est pas que j’aime pas être le centre d’attention, au contraire, mais ça va, là, je pense qu’on a pigé. Toi… T’as personne qui… te fait de l’œil ?

Elle n’avait, en vérité, pas la moindre idée de ce que ça voulait dire, mais l’avait entendu, une fois. Et comme elle connaissait l’expression « faire du pied », elle avait un peu beaucoup de mal à imaginer ce que voulait dire « faire de l’œil ». C’était un poil dégueulasse et elle se doutait que les humains n’étaient franchement pas le genre à inventer un truc pareil.


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________________________________________ 2021-02-22, 23:38

It's a trap!
Axel, souvent, ne comprenait pas tout comme tout le monde. La femme en face de lui était un peu un mystère qu’il ne pouvait comprendre, mais qu’il trouvait mignon et intéressant. Il voulait la câliner, et c’est tout. Axel était totalement désaxé en rapport aux pensées de Raven. Pour lui, qui n’était qu’une boule d’amour n’est ce pas ? il ne pouvait pas penser que ses mots pouvaient être dangereux, ou pire encore.

- Retapé ? J’espère en tout cas que tu es complète.

Il fit un large sourire. Ne pas être fini, c’était pas bien. Cela voulait dire qu’il manquait quelque chose, et quelque chose qui manque n’était jamais bien. C’était la logique en tout cas de l’ancienne bonhomme de neige. Axel était un homme tactile. Il avait l’habitude de toucher, d’attraper, de tenir, les corps, de les câliner aussi, et de les embrasser.

Bien qu’il était simple d’esprit, il savait qu’il avait atteint la limite avec l’oiseau en fasse de lui, mais peut être plus tard ? Il n’en doutait pas le moins de monde que son être pourrait toucher Raven. En tout cas, il allait essayer de tout son cœur. Il savait qu’il fallait y aller progressivement. Et il le ferait. Il ne dit rien quand elle finit par reprendre sa main. La prochaine fois sera un nouvel essai, ou quelque chose comme ça.

- Oui oui et j’ai très besoin de toi, je suis super content de t’avoir avec moi. Et oui, le glacier pour les glaces, j’ai beaucoup de goût tu sais, j’en ai même une glace au goût de spéculos, alors tu pourrais essayer une fois ?

Bon… il semblait que la femme devant lui était le genre à ne pas apprécier qu’on lui offre quelque chose de bio, écologique et éco responsable … il éviterait donc de dire à la jeune femme que la plupart de ses glaces sont véganes. D’ailleurs, Olaf ne le criait pas sur tous les toits, ceux qui avaient besoin de glace ainsi savaient où le trouver, les autres tant qu’ils profitaient….

Olaf ne voulait pas que la femme corbeau ne parte, et il était prêt à tout pour ça … et quand elle lui dit qu’elle n’était pas en train de partir, ses yeux s’allumèrent à nouveau d’étoiles. Si elle ne part pas, c’est qu’elle restait ? Logique infaillible ! Il sourit et se déplaça tout en réfléchissant à ce qu’elle lui dit.

- Je lui dirais pas qu’il est un super héros alors, mais je peux le dire à toi ? Je ne le connais pas je ne sais pas s’il t’aime, mais moi je me demande surtout comment faire pour ne pas t’aimer ! Moi je t’aime déjà, alors lui qui te connait depuis plus longtemps il doit t’aimer plus plus plus, sinon je comprendrais pas.

Il plaça une main sous son menton et finit par réfléchir dans une position tout à fait cliché. Il aimait déjà la femme, elle était bien plus intéressante qu’un oiseau normal, et en plus elle était aussi pleine de contradiction mignonne. Lui l’aimait déjà. Et il ne pouvait pas imaginer une personne qui faisait sa vie avec elle, plusieurs années, et qui ne pourrait pas sincèrement l’aimer. En tout cas, s’il ne l’aimait pas, c’était qu’il était le premier véritable méchant qu’il rencontrait … Et Olaf n’avait pas envie de faire la rencontre de son premier méchant.

- Je ne l’approcherais pas alors, mais je ne compte pas te le voler. Il est à toi, je voulais juste t’aider à le récupérer.

Bon … en théorie Axel parlait toujours d’un être humain qui avait son libre arbitre, mais en se référant au paragraphe au dessus qui disait que tout le monde devait aimer Raven surtout les gens qui la connaissent depuis longtemps, il pouvait accepter que son mari accepterait certainement de lui appartenir… Et surtout, personne n’avait jamais dit à Raven si Kot savait ce qu’était le principe de divorce lui aussi ? N’était ce pas là une preuve ? Olaf ne pouvait pas le dire, mais la créa le glissa là, avant de repartir à sa réponse.

- Oui, méchante, pardon, j’avais oublié.

Dit il avait la plus grande innocence alors que cela pourrait être la pire des provocations. Il mit un coude sur la table et réfléchit encore aux problèmes de sa nouvelle amie. Il ne pouvait pas lui parler, mais peut être que de demander de l’aide à un courrier du cœur serait une idée ? Sauf que Raven n’apprécierait pas que quelqu’un comme Olaf étale sa vie privé dans un journal qu’elle ne lit peut être même pas… lui non plus ne le lisait pas, mais une amie lui en avait parlé. Il faillit ne pas entendre sa question… et quand elle fit analyser dans sa petite tête, Olaf ne pu que pencher la tête sur le côté et réfléchir.

- Me faire de l’œil ?

Il était sur que Jackson lui avait expliqué le principe de faire de l’œil, en même temps que … la drague ? Oui c’était ça, et avoir un ticket avec aussi. Il pencha la tête de l’autre côté en réfléchissant.

- Non, je n’ai personne qui me plait. Pas de cette manière là en tout cas.

Olaf était souvent vu comme un gamin. Qu’importe que ce gamin irresponsable tienne depuis 4 ans pratiquement tout seul un glacier, et qu’il arrive à gérer sa vie. Ses idées et ses idéaux étaient forcément ceux d’un enfant. Personne ne le voyait comme un adulte. Encore moins les femmes. Et il n’avait pas d’envie de couple. Pas pour le moment en tout cas. Alors à la question si « quelqu’un lui faisait de l’œil » il ne pouvait répondre que par la négation.

- Si je dois trouver l'amour un jour, ça me tombera dessus, je viendrais t'en parler si tu veux.




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