La soirée a bien commencé à l’aquarium de la ville. Les lieux ont été décorés pour l’occasion. On se dirait à l’intérieur d’un immense sous-marin avancé fait de cuivre et de milliers de rouages. Des meubles rétro sont mis çà et là dans la pièce pour l’ambiance et permettent aux invités de s’asseoir. Dans le fond, éclairé par des spots de lumière, un groupe de musique joue de la musique classique habillée en smoking et la chanteuse portant une robe rouge victorienne rappelant quelque peu ce que l’on pouvait voir dans les cabarets. Les invités sont tous élégants dans leurs costumes. C’était le code vestimentaire de la soirée. Les habits devaient être d’inspiration victorienne ou Steampunk afin de concorder à la thématique choisit par l’organisateur de la soirée, un homme inconnu qui avait pourtant mis une fortune pour mettre en branle cette fête, distribuer des invitations par la poste et engager des serveurs. Ces derniers ne passaient de personne en personne pour proposer du vin ou du champagne. Dans un coin, il y avait un buffet à volonté avec de petits canapés et autres hors d’œuvres semblant exquises.

Pour le moment, tout va bien et rien ne semble anormal. Les gens discutent, rient et dansent. De son côté, Dracula sirote de verre de vin en observant les invités. Il porte ses vieux vêtements chics de l’époque victorienne surmontée d’une cape noire avec du velours rouge à l’intérieur. Il était venu sur place, comme d’habitude, pour élargir sa liste de connaissances et peut-être repartir avec un repas éventuel, qui sait? S’approchant quelque peu des sièges, il faillit foncer dans quelqu’un par accident. Avec le nombre de personnes sur les lieux, il était dur de se concentrer au bon endroit au bon moment. Il sourit à la personne.

- Je suis extrêmement désolé de vous avoir légèrement bousculé. Je n’ai pas taché votre tenue j’espère? Je me présente, Stefan Vulpesco, enseignant à l’université en Mythologie, et vous êtes…?

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Des robots steampunk, et puis quoi alors ?
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Un corset d'une couleur écorce, refermé dans dizaines de petits fermoirs dorés, un chemise blanche ouverte laissant révéler une poitrine généreuse et n'obstruant pas ses mouvements. Un pantalon de cuir noir et un fidèle chapeau serti de lunette typiquement steampunk. Telle est la tenue qu'avait choisie d'arborée fièrement Gretel pour cette soirée costumée.

Il y a de cela plusieurs jours, la jeune femme avait reçu une carte l'invitant elle et son jeune frère à se convier à cette soirée gigantesque organisée par un homme dont elle ne connaissait l'existence jusqu'alors. Sans une once d'hésitation, la jeune femme avait répondu positivement tandis que son frère avait préféré passer son tour, il avait préféré se terrer sur une énième chasse aux sorcières. Oh, bien évidemment, Gretel le suivait toujours dans ses aventures mais sur ce coup là, elle avait préféré le laisser seul, elle avait bien envie de sortir et s'amuser un peu. Et même si elle ne souhaitait pas se l'avouer, il semblait qu'elle était friande de ce genre d'événement. Elle avait d'ailleurs passés un bout de temps à choisir sa tenue, souhaitant être la plus à l'aise et pourtant la plus dans le thème possible. Les longues robes, ce n'était pas pour elle, alors elle avait optée pour son pantalon en compagnie de longue cuissarde, au moins, elle pourrait dissimuler une lame ou deux à l'intérieure. Elle se sentait toujours plus à l'aise en leur compagnie. On ne savait jamais quand une sorcière pourrait débarquer pour manger vos enfants.

C'était donc seule, qu'elle s'était présentée à la soirée, mais étant une femme des plus sociables, elle espérait bien remédier rapidement à cette solitude fortuite. Hänsel avait toujours était un Don Juan, elle préférait simplement la compagnie des autres. Peut être était-ce parce qu'ils n'avaient pas supporté la séparation que leur avait conféré la malédiction.

Déambulant dans l'aquarium d'un décor époustouflant en quête de compagnie, Gretel faillit percuter par mégarde un gentilhomme passant par là avec son verre de vin. Sans doute avait-il souhaité s'asseoir. D'un sourire poli, l'homme aussi élégant dans sa façon de parler que dans sa tenue s'excusa.

- Il n'y a pas de mal, Monsieur, je ne faisais moi-même pas attention où j'allais. Elle lui tendit la main. Je suis Gretel Fürstenberg, je gère une boutique de confiserie en ville. Je ne voulais pas vous déranger si vous souhaitiez vous installer à une table.

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So let me be your friend, or your enemy ••• Un événement organisé, il n’y avait rien de tel pour se détendre en dehors du travail. Ce n’était peut être pas LA chose mais plutôt une des choses que j’aimais faire pour être…”détendu”. Il n’y avait rien de mieux que les gens pour me redonner de l’énergie. J’avais tenté de persuader Cri-kee de m’accompagner mais lui préférait les soirées canapés et surtout, sans trop de monde. J’avais hausser les épaules alors qu’il me répondait non. Assis dans le canapé de notre appartement, un plateau repas végétarien devant son nez et netflix à la télé.

La soirée stipulait qu’il fallait être habillé dans le thème, lequel était le steampunk. Je m’étais donc déniché un redingote bordeaux par dessus un gilet noire et une chemise blanche et un pantalon et des chaussures de style victorien.

L’aquarium. Si j’aimais beaucoup Jules Vernes sans avoir eu le plaisir de le rencontrer ( contrairement à certains ) et surtout ce qu’il écrivait à de rares exceptions près, 20 000 lieus sous les mers restait pour moi difficilement compréhensible. Je suis un dragon et je crache des flammes. Qui pensais me trouver ici? Si près de ce liquide qu’on appelle de l’eau ? Comme je ne suis pas non plus incivilisé et que j’ai appris à rester propre, je me lave. Mais je n’aurais pas songé à aller à la piscine par exemple, ou pire, à la mer.

Je n'entrait pas sans avoir au préalable vérifier auprès du personnel que l’eau resterais bien à sa place. L'événement accueillait beaucoup de monde. Que de nouvelles rencontres en perspective ! Cela me remplissais de joie et d’énergie. Je cherchais du regard quelqu’un sur lequel je pourrais jeter mon dévolu. Enfin, quelqu’un qui me paraîtrait assez intéressant pour avoir l’honneur de ma compagnie. Cri-kee n’avait qu’à rester tout seul à regarder une série ou un film qu’il pouvait voir quand il le voulait. De toute façon, trop de choix tue le choix, et sur ce genre de site, il passait plus de temps à chercher qu’à regarder.
Je m’avançais donc vers un homme et une femme. Ils avaient un petit quelque chose qui ne passe pas inaperçu.

En me rapprochant, je m’aperçus que la jeune femme avait une beauté saisissante. Vous savez, ce truc quand vous voyez une femme qui vous scotch à vos chaussures. Le genre qu’on oublie pas de si tôt. Celle vers qui j’ai envie d’aller.
Ce genre de femme. Ce genre d’aura.

Je passais tout près d’elle lorsque j’entendis son prénom. Elle tendis sa main à l’homme et je saisis l’occasion. Rapide. Je pris sa main et lui fis un baise main avant de me présenter.

“ Je suis Tae-yun, je travaille à l’hôpital. ” J’entendis derrière moi la réaction cinglante du vieux grincheux.

“Si tu veux de l’aide pour faire des rencontres, je suis aussi coach. Tu passes quand tu veux. Avec ta tête il va y avoir du travail, mais je pense pouvoir y arriver.”

Je me tourne ensuite vers la jeune femme en souriant.

" Dès que je vous ai vu, j'ai eu envie de vous rencontrer. Soyons amis."
Vu ma bouille absolument adorable et ma personnalité hors du commun, elle allait bien vouloir être mon amie non? Plus je regardais le vieux grincheux, plus je ressentais de l’hostilité venant de lui.





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Intéressant… Dracula ne pensait pas faire une si jolie rencontre, mais voilà que celle qu’il avait presque bousculée était une magnifique demoiselle. Cheveux bruns, lèvres aguichantes, peau laiteuse. Même s’il n’avait plus autant envie de charmer les demoiselles depuis la mésaventure d’août dernier, il ne pouvait nier que sa nouvelle « amie » avait du charme. L’homme lui sourit, écoutant ce qu’elle avait à dire. Une confiseuse, hein? Cela rendait tout cela bien intrigant. Probablement qu’elle aimait les enfants pour en faire sa carrière. Peut-être que son fils allait à cet endroit? Bon, lui aussi était vampire, mais Stefan savait que ce dernier aimait toujours les bonbons. Même si cela ne faisait plus rien sur lui, cela lui rappelait des souvenirs. L’homme allait s’intéresser un peu plus à cette dernière, étant quelqu’un de distingué, mais il fut coupé dans la lancée alors qu’il allait serrer la main à la brune.

Voilà qu’un impromptu venait de s’immiscer entre eux pour baiser la main de celle qu’il venait à peine de rencontrer. Mais quel gentilhomme venait presque pousser un autre homme afin de se présenter à une femme qui n’avait rien demandé? D’habitude, la créature de la nuit ‘n’était pas vraiment du genre à s’en faire pour les autres, mais n’importe quel homme sensé ne pourrait rester là sans réagir en voyant un malotru venir toucher à une demoiselle qui ne lui en avait même pas donné l’autorisation. Fixant le nouveau venu d’un regard noir, il écouta ce qu’il avait à dire. Il se présentait comme étant Tae Yun Lee et travailler à l’hôpital. La chauve-souris songea qu’il pouvait très bien être qu’un simple concierge. Par contre, la phrase suivante suffit pour mettre notre protagoniste vraiment, mais vraiment en colère. Comment osait-il l’appeler « mon vieux » et lui proposer des conseils en séduction en sous-entendant qu’il était laid?

- Miss Fürstenberg, je suis vraiment navré pour ce petit inconvénient, je n’ose pas croire que les gens de Storybrook peuvent autant manquer de classe! Jeune homme, je pense que votre mère doit vous chercher partout, il est temps d’aller dormir pour les petits garçons. Il se fait tard, la nuit va tomber et les monstres aimaient bien manger les enfants. Nous ne vous raccompagnons pas, j’imagine que vous connaissez le chemin, mon petit. Je vous remercie quand même pour votre proposition fort indélicate, mais j’ai tout ce qu’il me faut, dont la sagesse qu’il vous fait défaut.

Dracula se promit de le retrouver tard le soir et lui faire la peur de sa vie. On n'humiliait pas le grand vampire sans conséquences.

Voilà quelques temps déjà, j’avais reçu une invitation par le courrier, à me joindre à une soirée sur le thème de l’époque Victorienne/ Steampunk, qui aurait lieu au grand Aquarium de la ville. Qui pouvait bien avoir l’idée saugrenu de m’inviter, moi, Nathaniel Slaughter, à une soirée mondaine? Ce pauvre type, peu importe qui il était, ne devait certainement pas savoir à qui il avait affaire! Bref, j’ai eu l’idée d’y aller. Faire le grand saut. Voir des gens. Maman m’a dit que c’était une bonne idée, que cela me ferait du bien de sortir de la maison. Si j’avais envie de me présenter à cette soirée, je devais avant toute chose me fabriquer un costume à l’allure steampunk. Et puis d’ailleurs, c’est quoi au juste steampunk? En farfouillant la Toile, j’avais pu trouver beaucoup d’idée pour la création de mon costume, mais un élément important manquait. Comment faire pour incorporer mon masque au costume? Pour élargir mon champ de recherche, j’avais décidé de regarder du côté futuriste et d’y ajouter des éléments steampunk. La Toile. Je crois que pour un habitant de Storybrooke, est un endroit qui peut devenir angoissant. Je suis tombé sur ce qui semblait être une version de moi futuriste. Jason X. En lisant le synopsis du film, à la fin de celui-ci, l’antagoniste (moi!) subit une amélioration, alors qu’une station médicale défectueuse le ramène à la vie en remplaçant ses membres manquants par des membres cybernétiques et son masque de hockey, wow, quel look d’enfer, devient métallique! Je tenais enfin un concept de feu.

J’avais travaillé pendant 3 jours entiers, nuit et jour, sur mon projet. Je devais admettre que j’étais assez fier du résultat. Grande redingote à capuchon en velours noir garnis de petite ceinture de cuire, masque en métal cuivré, riveté et relié par des tuyaux à une bombonne d’oxygène dans mon dos, un bras robotisé relié à un piston, quelques engrenages ici et là, et le tour était joué. Le jour « J » enfin arrivé, si moi je trouvais que j’avais fière allure dans ce costume steampunk, ceci ne faisait guère l’unanimité au niveau de mes amis à quatre pattes, qui pour la plupart, m’avaient acclamé par des feulements agressifs. Seule La Duchesse, une chatte persane, blanche et soyeuse, continuait de se frotter en me contournant les mollets tout en ronronnant. J’avais pris soin de glisser mon carton d’invitation dans la poche interne de ma redingote et comme je suis un bon garçon, avant de quitter la maison, j’étais allé voir maman au sous-sol pour lui souhaiter une bonne nuit et l’embrasser tendrement sur le front.

J’avais chevauché ma vieille bécane jusqu’à l’aquarium de la ville, où se déroulerait la soirée. En chemin, j’avais senti les regards rivés sur moi. Une silhouette massive portant un masque et un bras métallique sur une vieille bécane, redingote au vent. La scène devait être épique! Une fois arrivée sur les lieux, j’avais garé ma motocyclette dans un stationnement réservé à cet effet, non loin de l’entrée. La soirée semblait déjà battre son plein, puisque j’entendais déjà la musique mêlée au brouhaha des invités qui venait de l’intérieur. J’avais dépassé un petit attroupement de personnes qui fumaient à l’extérieur du bâtiment. Certains avaient levés les yeux sur moi et avaient pris le temps de complimenter mon costume. Je leurs avait retournés la pareil en levant le pouce en signe d’approbation. Le portier semblait quelque peu intimidé lorsque je me suis présenté devant lui pour lui remettre mon carton d’invitation, pourtant il était lui-même très imposant.

Le décor intérieur donnait l’impression d’être abord d’un gigantesque sous-marin d’où l’on pouvait observer une espèce marine différente par chacun des hublots. Des serveurs passaient de convives en convives pour leurs offrir boisson et hors d’œuvres. Bien entendu, pour ma part j’ai refusé tout ce qu’on m’offrait. J’aurais pu faire un effort et avaler quelques petites bouchées, mais je n’avais aucunement l’intention de retirer mon masque devant les invités. Ils s’amusaient. Ce soir, ça ne serait pas moi qui allait tout gâcher. Quoi que je commençais sincèrement à me demander ce que je faisais ici parmi tous ces gens. Habituellement, je m’occupais l’esprit et les mains pour ne pas me laisser envahir par mes idées noires. J’avais fermé les yeux et j’avais focalisé toute mon attention sur la voix sublime de la chanteuse dans sa magnifique robe rouge, rouge comme le sang. Sa peau semblait si douce. Son cou, si frêle, fragile entre mes mains. Je pourrais le lui briser facilement, comme une brindille. Oui, une brindille… Réalisant que mon esprit vagabondait dangereusement dans les corridors sombres de mon esprit, j’avais décidé de quitter les lieux le plus rapidement possible. En me retournant, j’avais par mégarde bousculer (avec une certaine force) l’un des serveurs qui transportait plusieurs coupes de champagnes sur un cabaret… Personne n’était mort (encore), mais si ne voulait pas gâcher la soirée, je m’y prenais très mal. Plusieurs curieux commençaient à s’attrouper pour tenter de comprendre pourquoi le serveur s’était retrouvé à plat ventre et que certains, trempés de la tête aux pieds de champagne, gueulaient contre un colosse de deux mètres qui semblait refuser de s’excuser. J’avais beau tenter leur faire signe que j’étais désolé et pointer ma bouche pour leurs signaler que j’étais dans l’impossibilité de parler, la situation de faisait que s’envenimer. Définitivement, si j'avais l'intention de rencontrer des gens, je devais trouver une façon de communiquer. J’avais lever les yeux au plafond, suppliant qu’on vienne me sortir de là avant que je ne zigouille quelqu’un!

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Gretel écarquilla ses yeux amandes avec surprise. Un autre homme que son interlocuteur venait de lui saisir sa main afin de déposer un fugace baiser dessus. Nullement dérangé de cet interruption, l'homme en question se présentant et enchaîna sur le lieu où il travaillait. Ignorant l'humiliation qu'il venait de faire subir à l'hôte de la soirée. Et comme cela ne suffisait pas, il répliqua sarcastiquement à celui dont il avait coupé les présentations. Cette soirée risquait de partir en bataille plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensé.

Cinglant, son premier interlocuteur répliqua élégamment, quoi que légèrement énervé, au jeune asiatique. Si elle ne faisait rien, l'animosité entre les deux ne feraient que gâcher cette soirée. Même si armée, elle n'était pas venue dans l'intention de se battre. Mais plutôt de profiter tranquillement de la fête.

- Allons messieurs, ne vous énervez pas pour si peu. Nous pouvons passer une agréable soirée tous ensemble. Il est vrai que le manque de tact de Tae-Yun n'était pas des plus judicieux mais nous sommes ici pour nous amuser. Je serais ravie de vous tenir compagnie à l'un comme à l'autre.


Elle croisa les bras sous sa poitrine.

- Repartons sur de bonnes bases. Vous êtes Tae-Yun, je suis Gretel et vous êtes ?


De nouveau, ils furent interrompu pour un fracas assourdissant de verres brisés. Décidemment, le sort s'acharnait sur la présentation de ce pauvre homme.

Accompagnée de ses compagnons et suivant le mouvement de foule, Gretel tenta de comprendre ce qu'il avait bien pu de se passer. Déjà, un inconnu, ou plutôt une montagne, surplombait l'assemblée et se faisait accuser de tout les côtés d'avoir été celui qui avait commis ce magnifique désastre. Le malheureux n'avait cependant pas la chance de réussir à s'exprimer et semblait attiser toujours plus de véhémence face à son silence. Aaah, cette soirée semblait baptisée par le fiasco de la race humaine. Il ne manquait plus de faire apparaître une sorcière et la jeune femme pourrait se défouler.

A la place, elle se fraya un chemin parmi la foule agglutinée et releva le malheureux serveur oublié de tous, puis se détourna vers l'assemblée.

- Mesdames et messieurs calmez vous. Je suis sûre que l'hôte de cette fête aura la possibilité de vous indiquer la direction de pièce d'eau afin que vous puissiez vous rafraîchir et nettoyer les quelques tâches de mousseux. Sinon, vous devriez vous estimez heureux qu'il ne s'agisse pas d'un liquide qui se voit de loin, avec la luminosité et les tenus, vous ne risquez pas grand chose. Ca aurait pu être pire, vous ne pensez pas ?

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So let me be your friend, or your enemy •••Il y avait un je ne sais quoi dans l’air. Un petit quelque chose qui me disait que la soirée serait loin d’être aussi banale que n’importe qu’elle soirée partout dans le monde. La petite ville du maine dans laquelle nous nous trouvons se nomme malheureusement Storybrook, et les ancêtres savent qu’en six ans, il s’en est passé des choses dans cette ville. N’importe qu’elle soirée ordinaire en apparence pouvait tourner au désastre. Je croisais assez de patients à l’hôpital pour le savoir.

Un bruit de verre se brisant sur le sol se fit entendre, Ce bruit sonnait dans mon crâne comme un avertissement des ancêtres sur le déroulement de cette soirée. J’aimerai juste survivre à cette soirée et continuer à vivre, histoire que le sort me soit un temps soi peu favorable. Gretel s’avança vers le serveur et l’aida à se relever. Je restais face au grincheux avant de me dire que ce n’était sans doute pas une très bonne idée d’en venir aux mains avec un homme pareil dans un tel lieu - surtout entouré d’eau en fait - et qu’il valait donc mieux faire profil bas. Gretel avait raison. Je ne voulais pas non plus lui paraître désagréable. Pas avant d’avoir eu l’occasion de lui prouver en quoi je fais un ami formidable.

La montagne semblait autant à l’aise ici qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il y eu le serveur bousculé et dans ses yeux il y avait de la détresse. Je m’approchais de lui avec un petite tape sur le dos.

- Allez, une maladresse cela peut arriver à n’importe qui.

L’homme gesticulait sans jamais prononcer une parole. Il ne pouvait pas parler. Je me tournais alors vers le serveur, dérouté par son déséquilibre. Il portait son regard vers le verre brisé. Gretel parvint à apaiser la foule, ou en tout cas, à la dispersée dans la salle.

- Monsieur s’excuse, je crois qu’il ne peut pas parler.

Son regard s’affola soudainement, sans trop comprendre pourquoi, il fila vers les toilettes. Voir tous les regards tournés vers lui et les remontrances des gens autour devaient lui avoir mis une grosse pression. S’il était muet peut être qu’il avait également souffert de cela. A première vue, j’aurais plutôt cru qu’il deviendrait une bête enragée. Comme un animal qu’on accule à un mur et qui ne peut fuir alors il attaque.

- Qu’elle horreur ce doit-être de ne pas pouvoir parler et exprimer ce que l’on ressent.

Elle. Soudain, son visage me revint en mémoire. Son corps recroquevillé dans le froid de la neige, incapable d’exprimer ce qu’elle ressentait et de s’expliquer avec Shang, et pendant toutes ces années, ne pas pouvoir s’expliquer. Cette vision me serra le coeur.

-Vous savez parler au gens. J’avoue j’aime aussi parler. C’est important, exprimer ce que l’on ressent. Moi je t’aime bien, on ne se connait pas encore, mais on pourrait. Enfin, comme ami. Genre si t’as besoin d’une oreille pour évacuer les tensions de la journée, râler parce que le sort noir t’as séparé de ta meilleure amie ou de quelqu’un que tu aimes. Un monde sans patates, tu pourrais y vivre ? ça voudrait dire pas de raclette, de tartiflette ou de frites ! Je ne pense pas pouvoir me passer de frites. Je m’égare un peu non? J’ai humm, besoin de me...rafraîchir.

Je m’approche d’elle et lui murmure à l’oreille tout en lui glissant un papier sorti de ma poche.

- S’il vous arrive quoi que ce soit vous pouvez m'appeler quand vous voulez. Je répondrais toujours présent.

Je quittais la salle pour les toilettes. Il y avait sûrement le type de tout à l’heure. Je l’aurais très certainement vu sortir de là si c’était le cas. Un homme pareil ne disparaît pas comme ça dans un claquement de doigts.

- Hey, mec, c’est moi, le gars sympa. On peut...bha nan en fait, mais je peux te parler. Tu sais. Je crois que je peux comprendre. C’est très différent entre nous en apparence. Mais dans le fond, on se ressemble pas mal et…

Un homme sorti des seules toilettes prises et ce n’était pas mon gars. Pas celui que je cherchais en tout cas. Donc, il avait disparu. Comme ça, personne ne l’avait vu partir. Personne ne l’avait rêver non plus. C’était déroutant. Très déroutant. Et j'avais donner mon numéro à Gretel. Elle allait surement me prendre pour un dingue après ce que je venais de dire.

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La jeune demoiselle veut calmer les choses entre les deux hommes. Disons-le, Dracula n’aimait pas trop que l’on sous-entende qu’il avait besoin d’apprendre à draguer ou qu’il n’était pas séduisant. Sa réputation de tombeur en prenait un sacré coup! Dans tous les cas, Gretel s’était empressée d’arranger les choses et donner de l’attention aux deux interlocuteurs. Dracula n’eut même pas le temps de se présenter qu’un sourd son de chute se fit entendre. Le vampire haussa un sourcil avant de se retrouver pour voir un grand balaise debout ayant renversé par accident un serveur. Ce n’était pas n’importe quel balaise. C’était son bras droit. Pendant que Gretel apaisait le public, il s’occupait de Nathaniel.

- Allez où vous savez mon vieux, mais disparaissez discrètement pour qu’on ne vous suive pas., il dit en chuchotant avant que l’ancien dragon approche et tente de rassurer la personne muette.

Quand son employé disparut et que le dragon gagna les toilettes, notre protagoniste retourna voir la jeune femme et il lui adressa un sourire.

- Pardonnez-moi si j’ai pu vu sembler un peu abrupte avec ce pauvre enfant. Disons que j’ai du mal lorsque les jeunes gens manquent de galanterie avec les dames. Dans mon temps, on n’était pas autant… rentre dedans? Je n’ai même pas pu me présenter encore, c’est assez ironique. Je suis Stefan Vulpesco. Vous pouvez m’appelez Stefan. Alors… Ce jeune homme, il vous plaît? Lui, il semble vraiment vous trouver de son intérêt, il dit avec un sourire en coin, amusé.

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Gretel écouta l'homme qui venait de prendre la défense du colosse avec une pointe d'amusement. Ca c'était de rattrapage de situation pour tenter de devenir son ami. Cet homme avait un discours intéressant. Sans doute serait-il passionnant de parler patates avec lui autour d'une bière. Dans tout les cas, sa petite sortie pour rejoindre l'homme muet ne lui échappa pas. Se rafraîchir... bien sûr, il n'avait pas trouvé meilleure excuse ? Lui qui semblait si éloquent pourtant !

Fixant une dernière fois le petit bout de papier, la jeune femme le fourra rapidement dans sa poche. Elle penserait à le recontacter. Sans doute le reverrait-elle au courant de la soirée. Elle espérait que, malgré le désagrément, celle-ci ne prenne pas fin si tôt. Elle commençait à peine à se distraire avec des gens sortant de l'ordinaire.

Une voix masculine résonna dans son dos. Presque instantanément, Gretel se retourna vers l'hôte de la soirée. Finalement, ils réussiraient bien à se parler. Elle émit même un rire à sa remarque sur la "jeune génération".

-Ne vous inquiétez pas. Je suis ravie de faire enfin votre connaissance Stefan. Cette soirée est décidemment remplie de surprise !

Inconsciemment, elle se mit à regarder en direction des toilettes, comme ci elle s'attendait à ce qu'un jeune homme en sorte.

- Ce jeune homme comme vous dites et... assez attirant. Tout comme votre décor, il semble se détacher du commun des mortelles. Je vous avoue être facilement intéressée par ce qui n'est pas très conventionnel. Et son discours sur un monde sans patates était je dois dire... fort surprenant. Elle émit un petit rire.

La jeune femme se résigna à lorgner les toilettes pour homme et jeta un regard sur la salle encore peu remise de l'incident.

- J'espère que ce qu'il vient de se passer ne gâchera pas votre soirée. Vous avez prévu des animations pour ce soir ? Demanda-t-elle de but en blanc.

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